• Les pratiques sexuelles en France
    http://www.scienceshumaines.com/les-pratiques-sexuelles-en-france_fr_36581.html

    Une enquête Ifop menée pour le compte du magazine Marianne en 2014 indique 13,1 partenaires pour les hommes et 6,9 pour les femmes. Toutefois, ces chiffres doivent être nuancés. Terri Fisher, professeure de psychologie à l’institut de l’Ohio a cherché à connaître la fiabilité de ce type de déclarations. Elle a constitué deux groupes. Dans le premier, hommes et femmes étaient reliés à un faux détecteur de #mensonges, dans l’autre aucun dispositif n’était prévu. Résultat : les hommes du premier groupe déclaraient beaucoup moins de partenaires que dans le second, tandis que pour les femmes il se produisait… l’inverse, elles déclaraient plus de partenaires lorsqu’elles étaient reliées au détecteur de mensonges. Tout le monde mentirait donc ? Finalement le nombre réel de partenaires, pour les hommes comme pour les femmes, se situerait entre 6 et 10, selon les pays.

    #sexualité #sondomythes

  • Sondages honteux sur les départementales 2015
    http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/110315/sondages-honteux-sur-les-departementales-2015

    Sur les 3 derniers sondages Internet publiés dans la presse Odoxa(1), IFOP(2), CSA(3), on peut manifestement affirmer qu’ils ne respectent pas ce principe puisqu’ils interrogent en toute conscience et sans le préciser aux lecteurs (citons en vrac) : des personnes qui ne sont pas concernées par le scrutin, des personnes qui n’iront pas voter et qui viennent de le dire ou qui se voient proposer des listes qui ne sont pas présentes dans leurs cantons.

    #sondomythes

  • #Sondomythes : pour une fois, ils ont posé la question comme il faut.
    En gros, faut continuer à faire des réformes, mais seulement celles qui font chier les autres.
    Là, on a bien résumé le moteur de la politique.

    Les trois quarts des Français veulent aller plus loin dans les réformes

    Ø Qu’ils soient de gauche (67%) ou de droite (84%), CSP+ (73%) ou CSP- (69%), toutes les catégories de Français souhaitent que le gouvernement aille plus loin dans les réformes

    Mais la réforme n’est pas synonyme de nouveaux sacrifices

    Ø Lorsqu’il l’agit de faire soi-même de nouveaux sacrifices (retraites, impôts, statut, service public) pour réduire le déficit de la France, c’est un non massif qui est exprimé à 63%

    • Voulez-vous que les choses changent ? « OUUUIIIII ».
      Voulez-vous que ce soit dans un sens merdique ? « NOOONNN ».

      Y-a une logique non ?

      Le souci ne serait-il pas que les politiques à la fin décident systématiquement que le changement, c’est forcément dans un sens merdique ?

      On pourrait aussi décider que le changement, c’est de pouvoir créer sa monnaie, de pouvoir avoir plus d’enseignants, de pouvoir avoir plus de transports en commun... ceci dit, on a déjà « plus » de tout... est-ce bien pertinent aussi ?...

      Groumf.

    • Le pdf de BVA (pas forcément beaucoup plus que dans la synthèse : 8 pages dont 3 pages vides (titre + méthodo + marges (bidons) d’incertitude) et la page de synthèse)
      http://www.bva.fr/data/sondage/sondage_fiche/1564/fichier_bva_pour_i_tele_-_cqfd_-_les_francais_et_les_reformesf88df.pdf

      La formulation exacte de LA question

      Vous personnellement, êtes-vous plutôt d’accord ou plutôt pas d’accord avec l’affirmation suivante : « Il faut aller plus loin dans les réformes de la société française en ce qui concerne le marché du travail, les retraites, les règles d’indemnisation du chômage » ?

      Les deux derniers paragraphes (les explications) de la synthèse ne sont pas repris dans la page web.

      L’AUTRE question, c’était

      Vous personnellement, seriez-vous prêt à faire de nouveaux sacrifices (retraites, impôts, statut, services publics…) pour réduire le déficit de la France ?

      Et les explications des résultats

      Deux explications :
      – Les Français considèrent largement avoir « déjà donné » (les enquêtes montrent combien ils sont préoccupés par la pression fiscale notamment) et ils estiment que certaines catégories sont plus favorisées par l’Etat (les plus modestes et les fonctionnaires en l’occurrence) qu’eux-mêmes (les Français se considérant très majoritairement comme appartenant à la classe moyenne qui ne représente en réalité que 40% de la population).
      – La réforme n’est pas forcément synonyme de « sacrifices » pour les Français. Ce mot peut même, pour certains, signifier qu’il faut réinjecter de l’argent public.

      Réinjecter de l’argent public
      MAIS
      Alléger la pression fiscale

      #NIMBY

  • Un faux IFOP-Nouvel Observateur : 24 % pour le FN - observatoire des sondages
    http://www.observatoire-des-sondages.org/Un-faux-IFOP-Nouvel-Observateur-24.html

    Un faux IFOP-Nouvel Observateur : 24 % pour le FN
    vendredi 11 octobre 2013
    La une du Nouvel Observateur sur le score du FN aux élections européennes n’est pas seulement un symptôme du sensationnalisme médiatique mais un faux (Le Nouvel Observateur, 10 octobre 2013). Il était trop tentant de faire un scoop avec une liste du FN en tête avec 24 % des intentions de vote devant UMP et PS. Simplement c’est faux. On espère que les journalistes savent - les sondeurs le savent - que des intentions de votes mesurées si longtemps avant n’ont pas de valeur, beaucoup de sondés s’emparant du sondage comme d’une occasion de livrer une humeur qui ne se transforme pas en vote. On pourrait même soutenir que ce sore n’est pas impressionnant. Les journalistes sont aussi censés le savoir. Pourquoi en faire non seulement leur une mais une information ? Plus grave encore, le score du FN est celui d’une liste nationale Marine Le Pen alors que les élections européennes auront lieu dans un cadre régional (précisément avec 8 circonscriptions interrégionales). Chacune ayant son propre tête de liste. Ce sondage est donc un faux pour lequel sondeur et média devraient être sanctionnés par la commission des sondages. Autant dire qu’ils ne risquent pas grand chose et que tous sont encouragés à tricher avec les règles.

    L’imposture est d’autant plus grave que l’on peut supposer que le sondeur et même la rédaction du Nouvel Observateur savent que les sondages ont des effets politiques. Et s’ils s’interrogeaient sur leur nature, il suffirait de demander à qui la une du Nouvel Observateur fait plaisir. Au FN bien sûr. Non seulement par le score affiché mais par une couverture mettant en scène Marine Le Pen sur fond bleu comme une nouvelle Marianne. On ne sait quelle est la faute la plus grave : faussaire, complice ou incompétent. Fait aggravant : presque toute la presse a repris le faux sensationnel sans sourciller.

    #sondage
    #faux
    #IFOP
    #Nouvel_Observateur
    #FN