• Sécheresse : la crise des sources que personne n’a vu venir

    Des dizaines de milliers de foyers français, dont l’habitation n’a jamais été reliée au réseau public d’eau potable, mais utilisaient une source située sur leur propriété ou à proximité, risquent de voir celle-ci se tarir avant l’été. Déjà nombre d’entre eux appellent leur mairie au secours. Dans le même temps, en application d’une directive européenne tout juste transcrite en droit français, les collectivités locales doivent désormais fournir de l’eau potable à ceux qui en sont privés. Une véritable bombe à retardement. Reportage.

    https://blog.mondediplo.net/secheresse-la-crise-des-sources-que-personne-n-a

    • Si le coût apparaît prohibitif, on proposera au demandeur de participer financièrement via un « fonds de concours », qui est une contribution financière à des travaux publics destinés à des administrés (réponses ministérielles) avec un maximum de 80 % demandé à l’usager et 20 % à la collectivité. En montagne, vu l’éloignement des habitations, ce n’est pas gagné…

      (vu des cas bien moins éloignés du réseau, ça chiffre vite hénaurme)

      l’ordonnance n°2022-1611 du 22 décembre 2022 relative à l’accès et à la qualité des eaux cause de nouvelles difficultés

      ...on passe sur les joyeusetés de l’établissement du tarif et la facturation. Un forfait ou un coût au m3 qui intègre le coût d’usage du véhicule, le carburant par rapport au dernier point d’eau (km), le temps des agents du service, le linéaire entre la route d’accès et le réservoir, etc.

      #eau #eau_potable #sécheresse #sources #mairies

    • En résumé la collectivité peut refuser de relier au réseau, soit une construction « non autorisée », soit un hameau « trop éloigné » (Conseil d’État, 30 mai 1962, « Parmentier », Lebon p. 912). Mais qu’est-ce que ça veut dire, « trop éloigné » ?

      En outre, le fameux arrêt Carrère de 1991 stipulait que la collectivité doit prendre le coût en charge seulement si c’est elle qui décide de l’extension, et donc de la délivrance des permis de construire (3)…

      Résultat : sur le terrain, jusqu’ici les collectivités refusaient le plus souvent le raccordement, soit au motif de l’absence d’un zonage, soit parce que la parcelle du demandeur était trop éloignée de l’extrémité du réseau déjà existant, et que le raccordement aurait généré un coût excessif pour la collectivité.

      Mais tout ça c’était avant. Avant la crise et la sécheresse qui menace à nouveau pour l’été prochain. Car c’est un peu partout en France que les sources se tarissent. Que peuvent faire les collectivités ?

      Notre jeune responsable de service cévenole a interpellé l’ARS et la Préfecture, qui lui ont répondu fin avril. Sur le principe, si le pétitionnaire réside à l’intérieur du zonage il faudra le raccorder. Si le coût apparaît prohibitif, on proposera au demandeur de participer financièrement via un « fonds de concours », qui est une contribution financière à des travaux publics destinés à des administrés (réponses ministérielles) avec un maximum de 80 % demandé à l’usager et 20 % à la collectivité. En montagne, vu l’éloignement des habitations, ce n’est pas gagné…

      Y a des survivalistes qui vont faire la gueule.

      Cela dit, c’est juste le premier étage de la fusée du désespoir  : que va-t-il se passer quand les réseaux se retrouveront à sec aussi  ? Ça risque d’arriver très très vite dans le sud-est.
      Pendant un temps, tu peux envisager de transporter la flotte par camions depuis les voisins… mais je pense que beaucoup de voisins vont se retrouver eux-mêmes en tension.

  • Deux tonnes de cocaïne retrouvées sur le littoral français de la Manche afp/oang

    Deux tonnes de cocaïne retrouvées sur le littoral français de la Manche / Le Journal horaire / 13 sec. / aujourd’hui à 19:02

    Plus de deux tonnes de cocaïne emballées dans des sacs se sont échouées le week-end dernier et mercredi sur le littoral français de la Manche. La valeur marchande au détail est estimée à près de 150 millions de francs.

    Plusieurs sacs contenant environ 850 kg de cocaïne avaient déjà été découverts dimanche matin sur la plage de Réville (Manche). Et mercredi, de nouveaux sacs se sont échoués sur le littoral, a annoncé la préfecture de la Manche dans un communiqué.

    Cette fois, selon une source proche du dossier confirmant une information de Ouest France, il s’agit d’une 1,5 tonne de cocaïne, soit au total 2,3 tonnes, ce qui est « historique ».

    Mercredi, la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord a rappelé qu’une enquête avait été ouverte en début de semaine par le parquet de Cherbourg, le suivi de l’enquête étant confié à la section de recherche de Caen (Calvados), la gendarmerie maritime et l’Ofast, l’office dédié à la lutte contre les trafics de stupéfiants.

    L’origine de la drogue pas établie
    La provenance des ballots hermétiquement fermés qui se sont échoués sur le littoral du Cotentin n’est pas établie. Ils peuvent avoir été jetés volontairement à la mer pour éviter un contrôle ou sont tombés tout seuls d’un navire, a expliqué une source proche du dossier.

    Parfois, les ballots sont arrimés à la coque du bateau et non pas placés à l’intérieur et peuvent se décrocher en fonction de l’état de la mer, a complété une autre source proche du dossier.

    Surveillance aérienne du secteur
    Les enquêteurs doivent désormais essayer de retracer le parcours de ces sacs. La préfecture maritime a affirmé qu’une « surveillance particulière des approches maritimes du secteur du Nord Cotentin était maintenue et assurée par des moyens aériens ». « De nouveaux survols ainsi que des patrouilles maritimes sont réalisées », a-t-elle ajouté.

    En début d’après-midi, il « n’y avait pas eu de nouvelles découvertes de stupéfiants », a précisé jeudi la préfecture maritime dans un tweet.

    Ce n’est pas la première fois que de la cocaïne arrive sur le littoral français. Fin 2019, des ballots contenant au total 1,6 tonne de poudre blanche s’étaient échoués sur les plages d’une zone allant de Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques) à Camaret (Finistère).

    Plus récemment, fin mai 2022, des pains de cocaïne, pour un total d’environ 21 kg, avaient été trouvés sur une plage de Berck (Pas-de-Calais).

    * Paris veut éviter un « tsunami blanc » #
    Mercredi, lors d’une conférence de presse consacrée au bilan 2022 de la lutte contre les trafics de stupéfiants, Gabriel Attal, ministre des Comptes publics en charge des douanes, avait annoncé une saisie « historique » de 1,9 tonne de cocaïne au port du Havre le 19 février par ses services.

    « Il faut éviter que ce tsunami blanc atteigne nos côtes », avait-il ajouté. En 2022, 27,7 tonnes de cette drogue ont été saisies, soit une hausse de 5% par rapport à l’année précédente.

    #Paris #bobos #bourgeoisie #paris #ue #union_européenne #France #drogue #drogues #cocaïne #crack #mafia #santé #addiction #société #cocaine #trafic #criminalité #héroïne #marché

    #Source : https://www.rts.ch/info/monde/13829297-deux-tonnes-de-cocaine-retrouvees-sur-le-littoral-francais-de-la-manche

  • Sécheresse : 27 jours sans pluie en France, du jamais vu en hiver
    https://meteofrance.com/actualites-et-dossiers/actualites/climat/secheresse-27-jours-sans-pluie-en-france-du-jamais-vu-en-hiver

    La pluie n’est pas tombée en France depuis le 21 janvier, soit une série record de 27 jours. Du jamais vu en hiver . Cette situation se traduit par un assèchement des sols, déjà affaiblis par la sécheresse de l’été 2022. Source : Météo-France

    • Abstract

      A prolonged drought affected Western Europe and the Mediterranean region in 2022 producing large socio-ecological impacts. The role of anthropogenic climate change (ACC) in exacerbating this drought has been often invoked in the public debate, but the link between atmospheric circulation and ACC has not received much attention so far. Here we address this question by applying the method of circulation analogs, which allows us to identify atmospheric patterns in the period 1836-2021 very similar to those occurred in 2022. By comparing the circulation analogs when global warming was absent (1836-1915) with those occurred recently (1942-2021), and by excluding interannual and interdecadal variability as possible drivers, we identify the contribution of ACC. The 2022 drought was associated with a persistent anticyclonic anomaly over Western Europe. Circulation analogs of this atmospheric pattern in 1941-2021 feature 500 hPa geopotential height anomalies larger in both extent and magnitude, and higher temperatures at the surface, relative to those in 1836-1915. Both factors exacerbated the drought, by increasing the area affected and enhancing soil drying through evapotranspiration. While the occurrence of the atmospheric circulation associated with the 2022 drought has not become more frequent in recent decades, the influence of the Atlantic Multidecadal oscillation cannot be ruled-out.

      https://iopscience.iop.org/article/10.1088/1748-9326/acbc37

    • Même en hiver, la France a soif de pluie

      L’hiver n’a pas été aussi sec depuis 35 ans. La faute à l’homme, qui dérègle le climat. Le niveau des nappes phréatiques est si bas qu’il pourrait mettre en péril les cultures du printemps et de l’été 2023.

      On se croirait un 15 août. Rivières à sec, maigres filets d’eau au départ des #sources, fleuves aux allures de banc de sable : partout dans l’Hexagone, habitant·es et autorités relaient les mêmes images d’une France aux prises avec l’une des #sécheresses_hivernales les plus importantes de son histoire. Il n’a pas plu, selon Météo France, depuis le 21 janvier, ce qui n’était plus arrivé depuis près de 35 ans.

      Si le phénomène préoccupe, c’est qu’il s’inscrit dans un temps devenu très long. Depuis août 2021, tous les mois sont déficitaires en pluie, à l’exception des mois de décembre 2021, juin 2022 et septembre 2022. Après un été très sec, l’hiver 2023 devrait figurer parmi « les dix hivers les moins arrosés depuis 1959 », explique l’institution météorologique.

      Deux départements dans le sud de la France ont pris des mesures de restriction d’eau et au moins une dizaine d’autres ont été placés en « vigilance », selon le ministère de l’écologie. Dans le département du Var, rapporte le journal Ouest-France, alors que les dernières mesures de restriction de l’usage de l’eau avaient été levées le 15 décembre 2022 seulement, 85 communes ont à nouveau été placées en situation d’alerte sécheresse, ce qui a permis au préfet d’interdire d’arroser les jardins la journée, de laver les véhicules des particuliers ou d’utiliser des jeux d’eau. Le milieu agricole n’est pas ciblé par ces mesures.

      Dans les Pyrénées-Orientales, également concernées par des restrictions, l’interdiction prise en janvier de prélever de l’eau dans le fleuve Têt avait déjà provoqué l’ire des syndicats agricoles et d’une partie des élus politiques locaux. Un millier de représentants d’une partie du monde rural avait alors défilé à Montpellier, racontait le journal Le Monde, pour défendre l’accès à l’eau, un bien « de plus en plus rare et convoité ».

      Sans apport de pluie depuis six mois, le fleuve L’Agly, irriguant le Roussillon plus au nord, dévoile lui aussi son fond pierreux à des habitantes et habitants catastrophés, un phénomène très rare selon le syndicat mixte du bassin versant, interrogé par TF1.

      Le journal La Dépêche relaie lui aussi le faible niveau des barrages du Tarn sud, « source d’inquiétudes », malgré les appels dès le début de l’hiver à limiter la consommation d’eau. Les hameaux du Livradois-Forez ou du Velay, dans le Massif central, sont eux carrément alimentés en eau potable par des camions-citernes. La région est pourtant considérée comme « le château d’eau » de la France pour sa pluviométrie.

      Les grands fleuves, comme la Loire ou le Rhin, ne sont pas épargnés. Le faible niveau de ce dernier était même au cœur d’un atelier européen qui s’est tenu jusqu’au 18 février 2022, selon RFI. La France, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Belgique, la Suisse et le Luxembourg étaient rassemblés à Strasbourg pour pour lutter contre « le même fléau » : sur cet axe navigable capital pour l’économie, certains transporteurs fluviaux ne peuvent plus circuler. À tel point que l’Union européenne envisage de remplacer une partie de la flotte par des bateaux à faible tirant d’eau.

      La météo pourrait changer la semaine prochaine. Une nouvelle vague froide de pluie et de neige s’annonce en remplacement du soleil et du vent qui prévalaient jusqu’ici. Mais un tel niveau de sécheresse sera difficile à rattraper.

      Le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) a précisé début janvier dans un rapport que « la recharge des nappes phréatiques reste peu intense. Plus des trois quarts des nappes demeurent sous les normales mensuelles ». Une « bombe à retardement » pour l’été 2023 « si les nappes phréatiques ne sont pas rechargées d’ici le mois d’avril », a mis en garde récemment Serge Zaka, consultant et docteur en agroclimatologie, sur France Info.

      Ces sécheresses quatre saisons, une « anomalie anticyclonique » que l’Europe de l’Ouest affronte tout particulièrement depuis le début de l’année 2022, sont la conséquence directe du dérèglement climatique et de l’activité humaine, comme l’a démontré un nouveau rapport du CNRS (Centre national de recherche scientifique), publié le 27 janvier 2023.

      Commentant leurs résultats, les trois scientifiques à l’origine de cette étude considèrent qu’elle apporte « une preuve claire du rôle du changement climatique dû à l’homme dans l’exacerbation de la sécheresse exceptionnelle de 2022 et souligne la nécessité de poursuivre et d’intensifier les recherches et les actions pour faire face aux impacts du changement climatique sur nos communautés ».

      https://www.mediapart.fr/journal/ecologie/190223/meme-en-hiver-la-france-soif-de-pluie
      #sécheresse_hivernale

    • Parler de « canicule d’hiver » me semble biaisé : la canicule d’un point de vue étymologique est une période de chaleur sèche se produisant de fin juillet à fin août

      Du latin caniculis (« petite chienne »), Canicula étant également l’un des anciens noms de l’étoile Sirius. Les périodes de grande chaleur furent ainsi nommées parce qu’on les attribuait à l’influence de Sirius. En effet, pendant l’Antiquité, au cours de la période annuelle du 20 juillet au 24 août, cette étoile se couchait et se levait en même temps que le Soleil.

      Donc le phénomène est bien lié à une réalité due à la mécanique céleste.
      Il serait plus pertinent de parler d’anomalies persistantes dans la circulation atmosphérique qui se manifestent par des situations de blocages anticycloniques sur l’Europe de l’Ouest.
      On pourrait aussi parler d’anomalies de géopotentiel mais là ça devient plus technique.
      De toute façon, les conséquences sont on ne peut plus problématiques : nous allons manquer d’eau. Pour nous mêmes dans nos usages domestiques mais plus préoccupant encore, pour les autres êtres vivants que sont les animaux et les végétaux. Et je pense qu’on ne mesure pas l’ampleur du désastre à long terme.

  • Study: 15 million people live under threat of glacial floods | AP News
    https://apnews.com/article/floods-science-india-peru-pakistan-51368bb5eef49a240d3d466775e34ed6

    As #glaciers melt and pour massive amounts of water into nearby lakes, 15 million people across the globe live under the threat of a sudden and deadly outburst flood, a new study finds.

    More than half of those living in the shadow of the disaster called glacial lake outburst floods are in just four countries: India, Pakistan, Peru and China, according to a study in Tuesday’s Nature Communications. A second study, awaiting publication in a peer-reviewed journal, catalogs more than 150 glacial flood outbursts in history and recent times.

    It’s a threat Americans and Europeans rarely think about, but 1 million people live within just 6 miles (10 kilometers) of potentially unstable glacial-fed lakes, the study calculated.

    #source : Glacial lake outburst floods threaten millions globally | Nature Communications
    https://www.nature.com/articles/s41467-023-36033-x

    #inondations

  • Ce que chatGPT fait à la veille : la collecte (sourcing et veille). 2/4 | Outils Froids
    https://www.outilsfroids.net/2023/01/ce-que-chatgpt-fait-a-la-veille-la-collecte-sourcing-et-veille-2-4

    La phase de collecte c’est un peu le cœur du réacteur de toute veille. C’est le moment où l’on va rechercher les sources qui alimenteront le dispositif en contenus nouveaux, jour après jour. C’est aussi là que l’on déploiera les outils permettant de surveiller ces sources, quelles qu’elles soient. Soyons clair, pour l’instant, ChatGPT n’est pas un service qui permet d’effectuer la moindre surveillance, en revanche, il peut être très utile dans la partie d’identification de sources.

    #ChatGPT #Veille #Recherche #Source #CDI

  • Wikipédia : enquête sur la fabrique quotidienne d’un géant encyclopédique
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-et-idees/231222/wikipedia-enquete-sur-la-fabrique-quotidienne-d-un-geant-encyclopedique

    Malgré les bonnes volontés affichées et des efforts visant à réduire les biais systémiques, la politique éditoriale de Wikipédia l’amène inexorablement à privilégier l’idéologie dominante. Pour paraphraser Lissell Quiroz, sa neutralité est un lieu de pouvoir qui, dans un mouvement commun avec les champs du savoir hégémonique, minore certaines formes d’existence et de mobilisation. Il existe évidemment des îlots de résistance qui tentent de faire vivre le potentiel révolutionnaire de ce projet, mais ils restent marginaux.

    • La communauté répond généralement à ces critiques en indiquant que l’encyclopédie n’est que « le reflet de la société », qu’elle « représente le monde tel qu’il est ». En réalité, elle représente le monde tel qu’il est construit d’une part par la communauté wikipédienne, qui n’est ni « représentative » sociologiquement ni « neutre » idéologiquement, et d’autre part par les champs scientifique, politique et médiatique occidentaux, qui sont comme les autres travaillés par des jeux de domination et de pouvoir.

      On aurait tort cependant de croire qu’elle n’est qu’un réceptacle passif. Étant donné la circularité de l’information et la reprise des savoirs proposés par Wikipédia, l’encyclopédie en ligne est aujourd’hui également coproductrice des savoirs élaborés dans d’autres champs. Sa responsabilité est donc immense. Elle l’est d’autant plus que, contrairement à d’autres supports, son caractère encyclopédique lui vaut une grande confiance populaire.

      Il ne s’agira donc pas de conclure ici en prônant un rejet total de l’encyclopédie numérique. Au contraire. S’il nous semble essentiel de rester prudent dans son utilisation et critique sur son fonctionnement, nous pensons, à l’instar des contributrices de Noircir Wikipédia, que l’encyclopédie numérique est un « espace à investir ». Et à révolutionner. Il nous faudra, pour ce faire, renforcer les batailles dans les champs scientifique et médiatique.

    • Un exemple (ci-dessous) avec Pinochet, à qui est dénié dans une seule phrase l’appellation de #dictateur. Et donc, on peut trouver accolés dans sa fiche les termes « dictature militaire » et « sauveur » mais à aucun moment le mot « dictateur » n’est utilisé dans sa page wikipédia (25 décembre 2022), tu ne le trouveras que dans les références.

      La présidence de Pinochet est dénoncée dans son ensemble comme une période de dictature militaire, par de nombreux médias et ONG ainsi que par ses opposants3,4,5,6,7,8,9,10. Elle est décrite comme telle par les historiens ; la qualification de dictature est également reprise par le rapport Valech, publié au Chili en 200411. Ses partisans chiliens considèrent au contraire qu’il a « sauvé » le pays en l’empêchant d’adopter le communisme12,13.

      #wikipédia

  • Électricité : les prix risquent de tripler en France cet hiver
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/electricite-la-france-s-oriente-vers-des-prix-deux-a-trois-fois-plus-eleve

    Alors que le pays fonce tout droit vers un déficit de production d’électricité cet hiver, les capacités d’importation depuis les pays voisins pour combler le manque de marges risquent d’être fortement limitées. De quoi inquiéter les marchés, qui anticipent une défaillance, ce qui fait grimper encore plus qu’ailleurs les prix de gros dans l’Hexagone. Explications.
    (Crédits : Reuters)

    « Il n’y a aucun risque de coupure » de courant l’hiver prochain, affirmait Emmanuel Macron début juin, au moment-même où le gouvernement allemand tirait la sonnette d’alarme et lançait son plan d’urgence énergétique. Et pour cause, « quand il y a des besoins, on s’approvisionne sur le marché européen », justifiait le chef de l’Etat, affirmant vouloir « rassurer » les Français.

    Et pourtant, depuis cette déclaration, les signaux pour le moins inquiétants se multiplient. Jusqu’à faire bondir les prix au plafond : dans l’Hexagone, ceux-ci se négocient actuellement au prix hallucinant de 790 euros le mégawattheure (MWh) pour octobre-décembre 2022 sur la bourse EPEX, soit deux à trois fois plus que dans les pays voisins ! Et frôlent même les 1.500 euros le MWh pour ce qui est des prix de pointe, contre moins de 500 euros en Allemagne. Une « différence énorme » qui montre que le marché « anticipe une défaillance » en France, alerte Nicolas Goldberg, spécialiste de l’énergie chez Colombus Consulting. Pour rappel, avant la crise sanitaire, le prix s’élevait à une cinquantaine d’euros le mégawattheure.
    L’atout nucléaire se retourne contre la France

    De fait, le pays fait face à une situation « spécifique », qui aggrave encore la crise et accroît la probabilité d’une pénurie de courant cet hiver, explique Jacques Percebois, économiste et directeur du Centre de Recherche en Economie et Droit de l’Energie (CREDEN). En effet, alors que son mix électrique repose toujours, en théorie, à presque 70% sur le parc nucléaire, celui-ci traverse une période d’indisponibilité historique. Selon le réseau européen des gestionnaires de réseau de transport d’électricité ENTSO-E, 27 des 56 réacteurs du territoire se trouvent en effet à l’arrêt.

    En cause : le décalage des maintenances du fait du coronavirus, qui tombent donc, pour plusieurs centrales, en ce moment-même, mais surtout l’identification récente d’un défaut de corrosion sur plusieurs infrastructures, et dont les causes et l’ampleur réelle restent inconnues. En février, EDF avait ainsi présenté un programme de contrôles afin de vérifier le nombre de réacteurs concernés par l’anomalie, et annoncé qu’il arrêterait en priorité, et d’ici à fin avril, Bugey 3 et 4, Cattenom 3, Chinon 3 et Flamanville 1 et 2.

    « Sans ce problème de fissuration qui pousse EDF à fermer une partie du parc, on aurait un réseau sans marges, mais pas à marge négative, comme c’est le cas actuellement », commente Nicolas Goldberg.

    Autrement dit, « l’avantage français du nucléaire se transforme en élément de faiblesse, et le restera tant que les réacteurs seront indisponibles, et le problème irrésolu », ajoute Jacques Percebois.

    Congestions aux frontières

    Ainsi, la France importera forcément de grandes quantités d’électricité pour satisfaire la demande cet hiver, affirme Jacques Percebois. Et notamment lors des pointes de consommation, celles-ci étant « habituellement plus fréquentes et fortes en France qu’ailleurs en Europe, étant donné que l’on se chauffe bien plus à l’électrique que nos voisins », précise l’économiste.

    Seulement voilà : les pays frontaliers risquent, eux aussi, de faire face à de fortes tensions d’approvisionnement, ou du moins de ne pas disposer de suffisamment de surplus pour satisfaire les besoins français. Pour s’en prémunir, l’Allemagne a notamment décidé de garder en activité près de 14 GW de centrales à charbon qui devaient fermer dès cette année. Mais même avec cette puissance supplémentaire, Berlin anticipe une pénurie dans le cas où la Russie décidait de réduire encore son offre de gaz, toujours essentielle pour alimenter ses centrales électriques.

    Surtout, les possibilités d’échange seront de toute façon restreintes par des freins techniques. « Il faut s’attendre à des goulots d’étranglement liés aux capacités d’interconnexion des réseaux, aujourd’hui limitées à 13 GW environ. C’est pour cela qu’en période de tension, il y a toujours des congestions aux frontières. Cela explique aussi que le prix de gros ne soit pas le même partout », note Jacques Percebois.

    Par conséquent, ce dernier devrait bien exploser en France, malgré la connexion du pays au marché européen de l’électricité. Reste à voir l’impact de ce phénomène sur les factures des consommateurs. En effet, l’Etat avait mis en place l’hiver dernier un bouclier tarifaire, aujourd’hui toujours en vigueur, afin de protéger les citoyens de la flambée des prix. Mais alors que la situation promet d’empirer, un tel dispositif pourrait peser lourd sur les finances publiques.

    « Pour limiter la hausse du tarif réglementé de vente à 4% plutôt que 40%, les pouvoirs publics sont déjà intervenus massivement, à tous les échelons. Ils ont mis sous perfusion les fournisseurs, tout en donnant des aides aux consommateurs, afin de faire en sorte que le marché tienne. C’est un interventionnisme extraordinaire, qui a coûté des fortunes aux contribuables », soulignait à La Tribune il y a quelques mois Xavier Pinon, cofondateur et dirigeant du courtier en énergie Selectra.

    Un manque criant de marges pilotables

    Dans ces conditions, le gouvernement n’a d’autre choix que de sonner le branle-bas de combat, soit pour accroître la production d’électricité nationale, soit pour diminuer la demande. Il a notamment annoncé son intention de rouvrir en urgence la centrale à charbon Emile Huchet, et d’engager un plan « sobriété », censé pousser l’Hexagone à économiser un maximum d’énergie sur le territoire.

    Mais en cas d’hiver froid, ces recours resteront largement insuffisants, tant le pays dispose de peu de marges de manœuvre pilotables en dehors du nucléaire.

    « Pendant de nombreuses années, nous n’avons plus construit de moyens de production pilotables [qui permettent de fournir de l’électricité sans variation liée aux conditions météorologiques ou géographiques, ndlr]. Nous en avons même fermé, en ne construisant que des éoliennes et des panneaux solaires à la place. Forcément, cela a déstabilisé le réseau, et accru le risque d’une non satisfaction de la demande », glissait à La Tribune André Merlin, le premier directeur de RTE, en avril dernier.

    Le gouvernement a notamment acté la fin de la centrale nucléaire de Fessenheim, en Alsace, définitivement mise à l’arrêt en 2020. « Celle-ci ne représentait qu’1,8 GW, son maintien n’aurait donc pas suffi, même s’il aurait apporté des marges bienvenues. Mais nous avons par ailleurs fermé plus de 10 GW d’énergies fossiles depuis 2012. Ce qui est bon pour le climat, mais aboutit logiquement à un manque significatif de pilotables. A cela s’ajoute notre retard sur l’efficacité énergétique, notamment dans les bâtiments, qui permettrait de réduire en parallèle la consommation », selon Nicolas Goldberg.

    D’autant que les rares projets mis en route pour compenser ces fermetures ont accumulé les déboires. Notamment la construction du réacteur nucléaire EPR de Flamanville (1,6 GW), qui essuie plus de dix ans de retard, et n’est toujours pas raccordée au réseau. Mais aussi la centrale au gaz de Landivisiau, opérée par TotalEnergies et mise en service en avril dernier, après de très nombreux glissements du calendrier.

    Du côté des installations non pilotables, le bilan de la France s’avère également peu reluisant, puisque l’Hexagone ne compte qu’un seul parc éolien en mer, raccordé au réseau il y a quelques semaines seulement. De manière globale, la filière éolienne reste à la peine : au 31 mars 2022, la puissance installée s’élevait à un peu plus de 19 GW, soit près de deux fois moins que les objectifs de la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE). Et pour ce qui est de l’énergie solaire photovoltaïque, la France n’en produit que 2,2%, soit trois fois moins que l’Allemagne ou l’Italie.

    Une « conjonction de facteurs défavorables », résume Jacques Percebois, dont les conséquences pourraient être majeures. En cas de pénurie, « les consommateurs domestiques seront de toute façon prioritaires », rappelle-t-il. Autrement dit, les entreprises seront les premières à se voir rationner, notamment les plus énergivores, ce qui n’est pas arrivé depuis les années 1950. A tel point que certains industriels cherchent à prendre les devants, comme Stellantis qui cherche un partenaire pour produire sa propre énergie.

    En avril dernier, l’exécutif avait ainsi publié un décret prévoyant le délestage, autrement dit la réduction momentanée et planifiée de la consommation de gaz naturel par certains consommateurs en cas de pénurie. Seraient d’abord concernés les 5.000 sites qui brûlent plus de 5 GW/h par an, en dehors de ceux assurant des missions d’intérêt général (écoles, hôpitaux, Ehpad...). Ce qui pourrait peser lourd sur le tissu industriel français, déjà ébranlé par une explosion des prix qui n’en finit pas.

    #sources_d'énergie #marché_de_l'électricité #interconnexion #centrales_nucléaires

  • Atteinte au #secret_des_sources : #StreetPress dans le viseur de la #police | StreetPress
    https://www.streetpress.com/sujet/1638442032-atteinte-secret-sources-streetpress-journalistes-viseur-poli

    Depuis plusieurs semaines, le parquet de Paris tente par tous les moyens d’identifier une #source de StreetPress : convocation de la journaliste, réquisition judiciaire… StreetPress s’insurge contre cette atteinte grave à la liberté d’informer.

    Depuis plusieurs semaines, la police et le parquet de Paris tentent d’identifier la source d’un article publié sur StreetPress. Pour arriver à ses fins, elle multiplie les #procédures et fait pression sur nos #journalistes et notre #média.

  • Akten der Nürnberger Prozesse online veröffentlicht
    https://www.heise.de/news/Akten-der-Nuernberger-Prozesse-online-veroeffentlicht-6206978.html

    3.10.2021 von André Kramer - Zum 75. Jahrestag des Nürnberger Prozesses gegen die Hauptkriegsverbrecher des Zweiten Weltkriegs hat die Universität Stanford die historischen Akten dieses Prozesses digitalisiert und online öffentlich zur Verfügung gestellt. Vom 20. November 1945 bis zum 1. Oktober 1946 mussten sich führende Vertreter des nationalsozialistischen Regimes vor einem internationalen Militärgericht verantworten. Zu den 24 Hauptangeklagten gehörten Hermann Göring, Rudolf Heß, Joachim von Ribbentrop, Wilhelm Keitel und Karl Dönitz.

    Das Material stammt aus dem Internationalen Gerichtshof in Den Haag. Das Holocaust-Gedenkmuseum der Vereinigten Staaten in Washington hat die Dokumente digitalisiert. Die Universität Stanford hat die Akten per Texterkennung durchsuchbar gemacht und in Typen von Dokumenten wie Anklagepunkte, Schlussplädoyer, Gnadengesuch oder Zeugenlisten eingeteilt.

    Die Akten der Hauptangeklagten stehen online. Hier: Göring, Heß, von Ribbentrop, Keitel (vordere Reihe von links), Dönitz, Raeder, von Schirach und Sauckel (dahinter).

    (Bild: National Archives and Records Administration)
    Über 5000 Akten stehen online

    Rund 20 Jahre hat es gedauert, um 5215 Akten zu digitalisieren. Insgesamt kommen etwa 270.000 einzelne Seiten zusammen, die 50 Terabyte belegen. Etwa zwei Drittel der Akten sind in deutscher Sprache gehalten. Darüber hinaus enthält das Archiv 75 Jahre alte, restaurierte Audioaufnahmen aus Nürnberg.

    Die Sammlung ist unter dem Namen „Taube Archive of the International Military Tribunal (IMT) at Nuremberg (1945-1946)“ einsehbar. Akten wie das Schlussplädoyer von Wilhelm Keitel, Generalfeldmarschall des Oberkommandos der Wehrmacht, lassen sich dort ohne Anmeldung einsehen und im Volltext durchsuchen.

    David Cohen, Professor und Direktor des Lehrstuhls für Menschenrechte und internationale Justiz in Stanford, sagte der Tagesschau, er sei der Meinung, die Dokumente sollen nicht in einem Archiv bleiben: „Wir müssen uns die heutigen technischen Möglichkeiten zunutze machen, um ein viel breiteres und ein globales Publikum zu erreichen.“
    Weitere Veröffentlichungen geplant

    Über die Prozessakten hinaus plant die Forschergruppe, weitere 1000 Stunden Audio- und sechs Stunden Filmmaterial zu ergänzen. Sie enthalten Mitschnitte des Gerichtsverfahrens gegen die 24 Hauptangeklagten. Diese Aufnahmen sollen Mitte 2022 folgen.

    Zum ersten Mal in der Geschichte stand die gesamte Regierung eines Landes unter Anklage und musste sich anhand ihrer eigenen Dokumentation verantworten. Zwischen 1945 und 1949 fanden noch weitere Prozesse vor dem Internationalen Militärgerichtshof statt, zwölf sogenannte Nürnberger Nachfolgeprozesse, unter anderem gegen Ärzte, den Flick-Konzern, die I.G. Farben, Generäle Südosteuropas und das Oberkommando der Wehrmacht. Die Akten der Nachfolgeprozesse sind noch nicht im Archiv enthalten, sollen aber in Zusammenarbeit mit der Universität Erlangen-Nürnberg digitalisiert und ebenfalls online gestellt werden. (akr)

    #fascisme #nazis #justice #histoire #source_digitale

  • Écrans plats : aux #sources - Par Daniel Schneidermann | Arrêt sur images
    https://www.arretsurimages.net/chroniques/le-matinaute/ecrans-plats-aux-sources

    Seule source à cette increvable rumeur des pauvres se précipitant sur les écrans plats de septembre : une étude de 1994, démentie par toutes les études suivantes sur le même sujet, selon laquelle 4% des familles admettaient en effet dépenser leur #allocation_de_rentrée à d’autres achats que des fournitures scolaires. À Blanquer qui objecte que « c’est du déclaratif », autrement dit que les arnaqueurs aux allocs ne vont pas avouer qu’ils arnaquent, les #fact-checkeurs les plus pointus ont riposté en interrogeant aussi les vendeurs de téléviseurs, lesquels ne constatent aucun boom en septembre, mais bien deux mois plus tard, à l’occasion du « black friday ».

  • Au fait, pourquoi les cookies s’appellent-ils des cookies ?
    https://www.numerama.com/tech/701436-au-fait-pourquoi-les-cookies-sappellent-ils-des-cookies.html

    En fait, comme le raconte un vieil article du New York Times, qui date du 4 septembre 2001 et intitulé La mémoire du Web a coûté la vie privée de ses utilisateurs, le nom des cookies vient des « magic cookies ». Le journal explique que lorsque les machines se transmettaient des bouts de code à des fins d’identification, les programmeurs d’alors surnommaient les données échangées des « cookies magiques ».

    Et ces « cookies magiques » n’ont cette fois rien à voir avec des contes féériques. Ce serait une référence au LSD. C’est une hypothèse crédible : dans l’ouvrage Aux sources de l’utopie numérique — de la contre-culture à la cyber-culture, Stewart Brand, un homme d’influence, Fred Turner relève, explique Xavier de La Porte, l’influence de cette drogue sur l’histoire intellectuelle des nouvelles technologies.

    Dans sa chronique en 2012 sur France Culture, il écrit : « On y comprend tout : comment l’informatique passe des militaires aux hippies, le rôle du LSD et des communautés, la place de la cybernétique et des analyses de McLuhan, le glissement vers l’entreprenariat et la nouvelle économie, Turner explique tout cela avec force détails, l’incarnant dans des trajectoires individuelles et des expériences collectives. »

    Et de toute évidence, cette influence du LSD n’a pas tout à fait disparu.

    Cette hypothèse du LSD se retrouve dans un billet sur Medium écrit par un informaticien et le site Waste of Server. Il s’agirait plus précisément d’une référence LSD issue elle-même d’une vieille bande dessinée de Dan O’neill des années 70 qui était populaire à San Francisco. La BD en question, Odd Bodkins, a été publiée entre 1964 et 1970 dans le San Francisco Chronicle.
    Un extrait d’une BD de Dan O’neill, où il est question du pays merveilleux des cookies magique. // Source : Dan O’neill

    D’autres hypothèses ont aussi été avancées, mais elles apparaissent moins solides que le récit plus haut — qui, bien qu’il tient la corde, reste incertain. Certains ont suggéré que ce serait une référence aux biscuits chinois (fortune cookies) en anglais, d’autres à une marionnette appelée Macaron le glouton (Cookie Monster), ou encore à un bocal à cookies que l’on remplirait et dans lequel on se servirait.
    On sait qui a eu l’idée du nom de cookie

    Toujours est-il que le choix d’utiliser le nom de cookies pour les cookies HTTP est à mettre au crédit d’un informaticien américain, Lou Montulli.

    Alors que ce nom servait déjà dans la programmation, il a décidé de le reprendre pour les communications électroniques. Nous sommes alors en 1994, Lou Montulli a 24 ans et est employé chez Netscape Communications, qui a conçu le premier navigateur grand public, très populaire dans les années 90. « Je suis en grande partie responsable de plusieurs innovations sur le web, notamment les cookies », écrit-il sur son site.

    Cela est confirmé sur le site du CERN. « Lou est surtout connu comme le créateur des cookies, mais il est aussi à l’origine de plusieurs technologies et normes fondamentales du web ». Parmi ses autres faits d’armes figurent l’élément de texte clignotant « Blink », la prise en charge images animées (GIF) dans le navigateur, la liaison sécurisée avec chiffrement SSL (HTTPS). Le détail se trouve sur son site.

    Maintenant, la prochaine fois que vous mordrez à pleines dents dans un cookie, vous aurez une sacrée histoire en tête — et à raconter.

    #Cookies #Fred_Turner #LSD #Sources_utopie_numérique

  • Pour une politique publique de la donnée | Les Echos

    https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/opinion-pour-une-politique-publique-de-la-donnee-1299481

    Par Emmanuel Larere (avocat associé chez Gide Loyrette Nouel)
    Publié le 18 mars 2021 à 13:39Mis à jour le 18 mars 2021 à 13:42

    Les administrations et organisations publiques disposent d’un patrimoine de données d’une grande richesse, dont leur valorisation est devenue un enjeu prioritaire. Néanmoins, le récent rapport Bothorel montre que le potentiel d’innovation de l’open data peine à être perçu. Les citoyens attendent des acteurs publics, au moins le même niveau de services que celui qu’ils reçoivent des entreprises privées.

    Pour réussir cette transformation, la gouvernance doit s’appuyer sur plusieurs leviers :
    – une cartographie exhaustive des données, leurs définitions, mais également leur qualité, essentielle pour que les différentes organisations puissent en tirer parti et mesurer l’impact des politiques publiques engagées.
    – Le partage de ces données entre l’État, les administrations publiques, les collectivités et les acteurs sociaux et économiques. Il faut saluer l’initiative de l’IGN qui a mis en accès libre et gratuit, toutes ses données publiques pour contribuer au plan de relance de l’économie.
    – La mise à disposition de cette donnée et des moyens d’action associés pour le citoyen, permettant de l’associer aux processus de gouvernance.

    #données #data #sources_ouvertes #bien_public #statistiques

  • Aux sources de l’utopie numérique : De la contre culture à la cyberculture - Corps en Immersion
    http://corpsenimmersion.com/2020/05/aux-sources-de-l-utopie-numerique-de-la-contre-culture-a-la-cyberc

    Stewart Brand occupe une place essentielle, celle du passeur qui au-delà de la technique fait naître les rêves, les utopies et les justifications auto- réalisatrices. Depuis la fin des années soixante, il a construit et promu les mythes de l’informatique avec le Whole Earth Catalog, le magazine Wired ou le système de conférences électroniques du WELL et ses communautés virtuelles. Aux sources de l’utopie numérique nous emmène avec lui à la découverte du mouvement de la contre-culture et de son rôle déterminant dans l’histoire de l’internet. « Ce livre réussit un véritable tour de force. Suivant la biographie de Stewart Brand, il dresse le portrait d’un personnage collectif : internet. En déplaçant l’attention des inventeurs vers les passeurs, Fred Turner offre une leçon de sociologie des sciences et des techniques. Toujours là au bon moment, Stewart Brand est le point d’intersection d’univers hétérogènes. Il amène le LSD dans les laboratoires du Stanford Research Institute, et introduit la micro- informatique dans l’univers pastoral des hippies »

    Fred Turner, 2013, Aux sources de l’utopie numérique : De la contre culture à la cyberculture, C&F Editions, 430 pages, 32,00 euros.

    #Fred_Turner #Sources_utopie_numerique

  • La réhabilitation de Beyrouth vue par l’architecte libanais Jad Tabet
    COURRIER INTERNATIONAL - PARIS
    Publié le 10/08/2020 -
    Interview du président de la Fédération libanaise des ingénieurs et architectes, l’architecte Jad Tabet
    https://www.facebook.com/jad.tabet.37/posts/1174953446219470

    Nombre de bâtiments totalement détruits : 20-30
    Effondrement majeur des murs structurels et des toits de bâtiments rendus inhabitables : 800-900
    Démolition partielle de logements rendus inhabitables : 2 300-2 500
    Dommages graves subis par les structures des logements : 3 000
    Dommages limités : 15 000-18 000
    Nombre d’édifices concernés par des ruptures de vitres : 18 000-20 000
    Nombre total de bâtiments touchés : 39 000-40 000
    Nombre estimé de logements touchés : 200 000

    #Beirutblas #sources #urbanisme #dégats #reconstruction

    • Mise à jour : https://www.facebook.com/jad.tabet.37/posts/1178791785835636

      Nous avons maintenant un décompte plus précis des bâtiments dans la zone la plus touchée par l’explosion : Medawar, Quarantina, Beddawi, Mar Mikhael, Geaitawi, Roum, Sagesse, Mar Nicolas, Gemmayzeh et Rmeil.
      En tout près de 6000 bâtiments dans l’ensemble de cette zone. A ce jour 111 batiments ayant un caractère "patrimonial » ont été inspectés. Une dizaine de bâtiments se sont effondrés et une quarantaine présentent des risques d’effondrement quasi total si des mesures d’étaiement provisoire ne sont pas mises en oeuvre rapidement, la majorité de ces bâtiments appartenant à la catégorie "patrimoniale". La Direction Générale de l’Archéologie en collaboration avec le centre de réhabilitation de l’Université libanaise et l’ordre des Ingénieurs et architectes s’occupent de ces bâtiments à caractère patrimonial et les promesses de dons tant du Liban que de l’étranger semblent affluer pour assurer leur réhabilitation. La sensibilisation de l’opinion publique libanaise et internationale, la pression des associations et des jeunes permettent d’espérer que la protection de ces bâtiments pourra cette fois être assurée.
      Deux questions restent néanmoins problématiques :
      1. Au delà de la protection d’une centaine de bâtiments patrimoniaux, c’est tout le tissu urbain de ces quartiers qu’il faut préserver et revitaliser pour empêcher la construction d’immeubles de grande hauteur comme les quelques immeubles qui ont été construits au cours des dernières années. Pour cela et sur proposition de l’Ordre des Ingénieurs et Architectes, le Conseil Supérieur de l’Urbanisme doit examiner la mise sous étude de toute cette zone afin de geler les opérations immobilières et les remembrements des parcelles pour une période d’un an le temps de préparer un plan général de protection et de mise en valeur de ces quartiers.
      2. Protéger le tissu urbain implique également la protection du tissu social des quartiers. Ce qui pose problème, ce sont les bâtiments "ordinaires" qui n’appartiennent pas à la catégorie "patrimoine". Ces bâtiments, construits en béton armé, ne présentent en général pas des dégâts structurels mais les logements y sont inhabitables à cause de la destruction des menuiseries extérieures, des vitrages en façade, des portes, de certaines cloisons intérieures, des ascenseurs, des réservoirs d’eau, etc... Ces bâtiments abritent la majorité écrasante des habitants et il est urgent de prendre les mesures de réparation afin de permettre le retour des habitants avant l’hiver. Or la majorité des habitants sont soit de petits propriétaires soit des locataires aux revenus modestes qui ne peuvent pas avancer les frais de réfection de leurs logements et qui craignent d’être expulsés par certains propriétaires désireux de hausser les loyers. L’établissement d’un constat exhaustif des dégâts dans ces logements afin de définir le montant des indemnités risque d’être très long (6 mois environ selon les premières estimations) et il n’y a aujourd’hui aucune source claire de financement pour la réfection des bâtiments "ordinaires" compte tenu de l’état calamiteux des finances publiques.
      Il faut absolument trouver au plus tôt des mécanismes qui permettent d’assurer le financement de la réfection de ces bâtiments sans attendre, afin d’assurer le retour rapide des habitants et éviter un massacre social similaire à celui provoqué par Solidere dans le centre ville de Beyrouth !

  • Un coup de pouce de #Sourcehut pour financer vos débuts sur #PeerTube ?
    https://framablog.org/2020/06/01/un-coup-de-pouce-de-sourcehut-pour-financer-vos-debuts-sur-peertube

    Pour la culture #Libre, le problème du #Financement est souvent crucial. Voici la proposition d’une sorte de petite bourse de « débutant sur PeerTube » qui nous fait plaisir et que nous vous invitons à considérer. Sourcehut qui fait cette offre est … Lire la suite­­

    #Contributopia #caméra #Liberapay #licence_libre #micro #OpenSource #Video

  • Opinion | Reporters Face New Threats From the Governments They Cover - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2020/01/26/opinion/greenwald-brazil-reporter.html

    Greenwald après Assange,

    Both cases are based in part on a new prosecutorial concept — that journalism can be proved to be a crime through a focus on interactions between reporters and their sources. Prosecutors are now scrutinizing the processes by which #sources obtain classified or private information and then provide it to journalists. Since those interactions today are largely electronic, prosecutors are seeking to criminalize journalism by turning to anti-#hacking laws to implicate reporters in the purported criminal activity of their sources in gaining access to data on computers or cellphones without authorization.

    #journalisme #répression #tests #démocratie #whistleblower #lanceur_d’alerte

  • Brussels and Antwerp at Night
    https://visibleearth.nasa.gov/images/83599/brussels-and-antwerp-at-night/83599f

    The brilliant lights of Belgium shine in this nighttime photograph taken from the International Space Station.
    ...
    Astronaut photographs ISS039-E-9383 and ISS039-E-9933 were acquired on March 5, 2014 with a Nikon D3S digital camera, and are provided by the ISS Crew Earth Observations Facility and the Earth Science and Remote Sensing Unit, Johnson Space Center. The images were taken by the Expedition 39 crew.

    #Bruxelles #Anvers #nuit #photographie #satellites #terre #NASA #achives #source_d_images

  • « Quand je rentre à Paris, je me rends compte que quelque chose est #pulvérisé. » Entretien avec David Dufresne | Positions revue
    https://positions-revue.fr/entretien-avec-david-dufresne
    #davduf

    « Frédéric, vous le savez mieux que personne : si on veut tenir nos troupes, elles doivent se sentir libres. Plus elles seront violentes, plus elles seront aux ordres… Sous notre protection, et la crainte. En roue libre, mais dans nos pistes, en quelque sorte… L’entre-soi ça tient le groupe. L’Empereur disait : on gouverne mieux les hommes par leurs vices que par leurs vertus. »
    Est-ce que cet extrait là, vous le tenez d’une #source ?

    #Dufresne : Le #roman est très, très largement inspiré de la réalité. Si vous voulez, les personnages sont des personnages composites. Ce sont des conglomérats de flics, de hiérarques de la police… Idem pour la présentatrice télé, c’est une journaliste de synthèse par exemple. La phrase « Plus ils seront libres, plus ils seront à nos ordres. », oui ça m’a été dit comme ça. C’est l’avantage du roman : il permet de s’affranchir des #off et d’être au plus près de la #vérité.

  • Olivier Berruyer - 13 Juin 2019

    Le ministre anglais Sajid Javid vient d’approuver l’extradition du fondateur de WikiLeaks Julian Assange vers les États-Unis. C’est désormais aux tribunaux de décider de la marche à suivre, Il y a 19 ans, l’Angleterre refusait l’extradition de Pinochet pour motifs « humanitaires »

    #Source : https://twitter.com/OBerruyer/status/1139174509058101248

    https://www.les-crises.fr

    #Twitter #wikileaks #assange #julian_assange #etats-unis #angleterre #nsa #humanisme à géométrie variable #répression_-_prisons #humanitaire #prisons #répression

    • « Il se passe quelque chose de très #malsain dans ce pays » : critiques après de nouvelles convocations de journalistes par la #DGSI
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/05/23/vague-de-protestations-apres-de-nouvelles-convocations-de-journalistes-par-l

      La rédaction du #Monde continue de dénoncer « une forme de banalisation de ce type de convocations, qui devraient être absolument exceptionnelles et liées à des affaires particulièrement graves de mise en danger de la sécurité nationale ». De source judiciaire, #Ariane_Chemin est convoquée dans le cadre d’une enquête ouverte pour « révélation de l’identité d’un membre des unités des #forces_spéciales ».

      Selon des sources concordantes, cette #enquête fait suite à une plainte déposée à la mi-avril par #Chokri_Wakrim. Ce dernier était lié par un contrat de protection rapprochée avec un homme d’affaires russe, qui a conduit à l’ouverture d’une enquête pour « corruption ». « L’intérêt public suppose de pouvoir enquêter sur les entourages et les liens entretenus par des collaborateurs de l’Elysée ou de Matignon, quels que soient leurs parcours antérieurs », défend Luc Bronner.

      La rédaction de #Disclose dénonce également « une nouvelle tentative du #parquet_de_Paris de contourner la #loi_de_1881 sur la liberté de la presse et la protection des sources ». « En tant que témoin notre #journaliste ne pourra pas être assisté d’un avocat. Il ne pourra pas non plus faire valoir le “droit au silence”. Mais en tant que journaliste, il pourra invoquer le secret des #sources », précise le site.

  • Paris Gargoyle France
    https://pixabay.com/photos/paris-gargoyle-france-architecture-1852928


    Photo prise le soir, regard direction ouest, à gauche au premier plan une gargouille de Notre Dame, à l’horizon la Tour Eiffel, le Mont Valérien et le quartier de La Défense, au centre la rivière de la Seine, en bas d’abord le Petit Pont du Cardinal Lustiger, rive gauche le Quai Saint Michel, derrière le Pont Saint Michel suit le Quai des Grands Augustins, côté île de la Cité en bas un petit bout du Parvis Notre Dame - Place Jean-Paul limité par la Rue de la Cité, puis le Quai du Marché Neuf, complètement à droite la préfecture de police de Paris.

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    #photographie #source_d_images #Paris