• Movie Subtitle Fansite Raided By Copyright Industry And Police - Falkvinge
    http://falkvinge.net/2013/07/10/fan-subtitle-site-raided-by-copyright-industry-aided-by-police

    The movie subtitle fansite undertexter.se has been raided by the police and copyright industry. This marks an escalation of the war against sharing culture and knowledge, as the site contained nothing but user-submitted translations of movie dialog.

    #sous-titres #propriété_intellectuelle #répression #copyright

  • Le sous-sol français en 3D : 30 ans de travaux et 300 millions d’euros
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/07/05/le-sous-sol-francais-en-3d-30-ans-de-travaux-et-300-millions-d-euros_3443014

    Trente ans seront nécessaires pour mener à bien ce projet, qui mobilisera des milliers de chercheurs et d’universitaires et dont le coût total est estimé à 300 millions d’euros. Une fois achevé, cet outil numérique fournira aux scientifiques, mais aussi aux industriels, aux collectivités territoriales et aux aménageurs, une mine d’informations sur les ressources énergétiques souterraines et sur les risques naturels.

    Dans cette entreprise au long cours, les géophysiciens ne partent pas de rien, rappelle Jean-Claude Guillaneau, directeur des géoressources au BRGM. Ils s’appuient sur la carte géologique de France qui, commencée voilà sept décennies et achevée en 2013, se compose de 1 064 cartes au 1/50 000e. Mises bout à bout, celles-ci constituent déjà l’une des bases de données géologiques les plus complètes au monde.

    Mais, disparates et pour parties obsolètes, ces cartes en deux dimensions ne décrivent que la surface du territoire français. L’ambition des géophysiciens est désormais de « bâtir un modèle tridimensionnel intégrant, de façon cohérente, la masse considérable d’informations disponibles sur le sous-sol ». Cela, « jusqu’aux premiers kilomètres sous la surface », à une profondeur de l’ordre de 2 km.

    #cartographie #sous-sol

  • L’université de Créteil recherche un cartographe. Je n’ai pas l’habitude de (re)diffuser les petites annonces, mais j’ai trouvé celle-ci très intéressante en ce qu’elle décrit avec un luxe de détail ce que seront les fonctions de ce futur « technicien cartographe ». Car c’est un poste de « technicien cartographe » qui est ici offert, et vu la description, mon sentiment est que le candidat devrait être "cartographe géographe statisticien omnipotent, peut-être sans doute ingénieur de recherche etc... Mais bon, là c’est technicien. La liste des tâches est bien longue, comprenne qui pourra comment un seul homme pourra faire tout ça.

    –----------

    Mission(s) :

    Placé sous la responsabilité du responsable administratif de la Faculté, le technicien cartographe et graphiste est chargé de deux missions :

    • - Il réalise des documents cartographiques pour répondre aux besoins et objectifs de la recherche en sciences humaines et sociales (50%).

    • - Il participe à la stratégie de communication de la composante en créant des supports de communication illustrés en vue d’assurer la valorisation de la recherche et de la Faculté tant en interne qu’en externe (50%).

    Activités essentielles :

    Sur le volet cartographie, le technicien cartographe et graphiste est chargé de :

    • - Réaliser des illustrations cartographiques et fonds de cartes (mettre à l’échelle des

    documents cartographiques, scanner, numériser)

    • - Constituer et mettre à jour des bases de données cartographiques (acquisition et

    traitement des données)

    • - Géo-référencer des documents (photographie aérienne et satellitaire, carte

    topographique, plan...)

    • - Effectuer une analyse spatiale (traitement statistique, analyse de données

    vectorielles)

    • - Créer des documents destinés à être insérés dans les différents supports de

    communication (ouvrages, publications scientifiques, support de cours, présentation pour des colloques) en respectant les principes de bases de mise en page et de typographie.

    Sur le volet graphisme et communication, il est chargé de :

    • - Réaliser des supports de communication illustrés pour le print et le web destinés à la communication de la faculté (plaquettes, livrets pédagogiques, etc...) et à la valorisation des activités de recherche (affiches, dépliant, programme, encart web)

    • - Acquérir, numériser, retoucher, convertir et mettre à l’échelle des images et des documents

    • - Conseiller les enseignants-chercheurs sur les aspects graphiques de l’action de communication

    • - Appliquer ou contrôler le respect des règles de typographie, de la charte graphique de l’université et du droit d’auteur/droit à l’image

    • - Participer aux actions de communication interne et externe de la Faculté

    Activités associées :

    • - Formation d’étudiants de Master et Doctorat sur les outils statistiques, de conception graphique et de géomatique en lien avec leur travail de recherche.

    • - Accompagnement des enseignants dans l’utilisation des S.I.G. et logiciels de D.A.O. et C.A.O.

    • - Assurer la mise à jour et la maintenance du blog de l’UFR

    • - Assurer la mise à jour de sites internet rattachés à l’UFR

    Compétences requises :

    Maitrise des outils informatique en :

    • - géomatique (ArcGIS, geoconcept, Mapinfo)

    • - conception graphique (Adobe Photoshop, Illustrator, Indesign)

    • - statistiques (Excel, Access, Philcarto)

    • - traitement de texte et présentation (Word et Powerpoint)

    • - Maitrise des règles d’édition, de typographie et de la charte graphique

    • - Connaissance générale de l’ensemble de la chaîne graphique

    • - Connaissance de la législation sur le droit d’auteur, le droit à l’image et à la copie

    • - Notions de base sur les techniques de diffusion sur le Web

    • - Bonne connaissance institutionnelle du monde universitaire

    Environnement et contexte de travail :

    Travail en collaboration étroite avec le chargé de communication de l’UFR et les assistants à la recherche et en contact permanent avec les enseignants-chercheurs de l’UFR.

    Formation et expérience professionnelle souhaitables :

    Bac +5 en géographie avec une bonne maitrise de l’outil informatique

    Travaux universitaires ou expériences reconnues dans l’utilisation des systèmes d’informations géographiques (S.I.G.)

    Informations complémentaires

    Candidatures (CV et lettre de motivation) à adresser à recrutement.biatos@u-pec.fr et à ra-llsh@u-pec.fr

    61, avenue du Général de Gaulle - 94010 Créteil cedex

    www.u-pec.fr

    #emploi #travail #sur-qualification #sous-qualification #cartographie #cartographe

  • Il nous reste encore quelques sous-vêtements engagés !

    Commandez-les ici : www.ladb.ch/tryarm

    Par cet achat, vous soutenez la coopérative « Try Arm », fondée en 2009 par des couturières thaïlandaises suite aux licenciements collectifs chez Triumph. Ces ouvrières ont lancé leur propre ligne de sous-vêtements, dont elles gèrent elles-mêmes le design, la production et la vente. Une manière courageuse de protester contre les conditions de travail déplorables dans l’industrie textile.

    Plus d’infos sur Try Arm ici : http://www.evb.ch/fr/p20771.html

    #textile #sous-vêtement #Thaïlande #fair-trade #commerce_équitable

  • Attention, Google te voit !
    http://www.politis.fr/Attention-Google-te-voit,22444.html

    ...Google est votre ami mais veut être encore plus près de vous. Avec ses fameuses Google Glass, il a bien l’intention de se glisser dans la tête de chacun de vous et ne plus vous lâcher. De quoi inquiéter et se dire que ces Glass constituent une menace potentielle pour la vie privée. Pour celle du porteur de lunettes tout d’abord : ce qu’il regarde (et entend), ses déplacements et les lieux où il va seront connus et pourront donner lieu à du placement publicitaire individualisé – une spécialité qui a fait la fortune de Google. Pour celle des autres aussi, puisque dans le champ visuel du porteur il y aura évidemment les personnes avec qui il est, celles avec qui il a rendez-vous, celles qu’il croise, observe ou surveille. Le risque d’être espionné sans le savoir dans l’espace public par des dizaines de « Glasseurs » est bien réel. Celui de se retrouver à la merci de maniaques s’improvisant espion, little brother ou paparazzi aussi.... Et quelle sera la politique de Google si la police se pique de réquisitionner ces images, parce qu’elle en aurait la possibilité, donc de facto le droit ?

    Quid du lien social, déjà fort entamé par le portable qui accapare l’attention et abstrait de l’environnement immédiat ? Comment les passagers/voisins cohabiteront-ils avec ceux qui déambuleront en dictant leurs mails ou en passant leur commande de supermarché à leur Glass ? Sans omettre les très sérieuses questions de fatigue oculaire (ou pire) et d’addiction à ce monde enrichi et rassurant où Google vous pilote. On n’ose même pas imaginer les scènes de manque et de terreur les jours de panne…

    #Google_Glass #sous-veillance #surveillance #vie_privée #Google_is_evil

  • « Le travail est une invention du capitalisme » Par #André_Gorz.
    Une critique lumineuse et radicale du rapport au travail et sa transformation sociale et ses conséquences désastreuses sur l’organisation dans la « cité ».
    Première partie
    https://www.youtube.com/watch?v=R5BoVDcBpYY



    http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/250912/penser-la-sortie-du-capitalisme-avec-andre-gorz

    Pour Gorz, il faut oser rompre avec cette société qui meurt et qui ne renaîtra plus. L’enjeu n’est pas la sortie de la crise. Pour lui, ce qui se joue désormais est bien la sortie du capitalisme lui-même. La crise financière actuelle, la crise du travail et la crise écologique forment un tout : elles traduisent l’épuisement du système économique dominant. Il n’est pas possible de les séparer ni de les hiérarchiser. Le capital semble avoir approché au plus près son rêve : celui de faire de l’argent avec de l’argent. Mais la menace d’effondrement du système est telle désormais que tout semble possible, le pire comme le meilleur. Il y a potentiellement, pour André Gorz, une “ sortie barbare ” ou une “ sortie civilisée ” du capitalisme. Seuls nos choix collectifs décideront de la forme qu’elle prendra et du rythme auquel elle s’opérera. « On a beau accuser la spéculation, les paradis fiscaux, l’opacité et le manque de contrôle de l’industrie financière, la menace de dépression, voire d’effondrement qui pèse sur l’économie mondiale, n’est pas due au manque de contrôle ; elle est due à l’incapacité du capitalisme de se reproduire. Il ne se perpétue et ne fonctionne que sur des bases fictives de plus en plus précaires. Prétendre redistribuer par voie d’imposition les plus-values fictives des bulles (spéculatives) précipiterait cela même que la crise financière cherche à éviter : la dévalorisation de masses gigantesques d’actifs financiers et la faillite du système bancaire. » (Revue EcoRev’, automne 2007).

    Deuxième partie
    https://www.youtube.com/watch?v=hB4EeTEqLfY

    Certes, envisager une autre économie, d’autres rapports sociaux, d’autres modes de production, et d’autres façons de vivre passe pour “ irréaliste ”, comme si la société de la marchandise, du salariat et de l’argent était indépassable. « En réalité, disait-il, une foule d’indices convergents suggère que ce dépassement est déjà amorcé. » Gorz ne disait pas que ces transformations se produiraient. Il disait seulement que, pour la première fois, nous pouvons vouloir qu’elles se réalisent. C’est la raison pour laquelle il soutenait depuis longtemps les initiatives de l’économie solidaire. C’est pourquoi aussi il suivait attentivement les actions des hackers et le développement des “ logiciels libres ”, capables, selon lui, de miner à la base le capitalisme en menaçant les monopoles. Pour Gorz d’ailleurs, « la lutte engagée entre les logiciels propriétaires et les logiciels libres a été le coup d’envoi du conflit central de notre époque. Il s’étend et se prolonge dans la lutte contre la marchandisation des richesses premières ».

    #Capitalisme #Economie #Industrie #marchandise #Rationalité #Normalisation #Quantification #Sous_qualifications #polyvalence #Travail #Emancipation #Libération #Citoyenneté #Politique #Syndicats #Education #Temps_libre #Utopie #Vidéo

    • Amusant discours qui tendrait à laisser croire qu’il existerait un choix.

      Alors que le capitalisme n’existe que par la privatisation de l’ensemble des ressources nécessaires à la vie, contraignant chacun à accepter l’argent-dette émis par l’état organisation de la spoliation.

      Un autre rapport est certainement possible, mais ce n’est pas avec de belles idées qu’on le construira, mais en reprenant aux propriétaires leurs propriétés.

    • pour une fois @bp314, je suis à peu près d’accord avec toi. En visionnant ce document, j’ai réalisé à quel point l’analyse de Gorz me semble incomplète. Il n’évoque pas le capitalisme dans sa globalité, il ne parle que du productivisme et de la marchandisation du travail, ce qui n’est pour moi qu’un écueil annexe du capitalisme. Ce qu’il faut combattre pour sortir du capitalisme, c’est avant tout l’idée même de privatisation de toute forme de patrimoine autre que notre sphère vitale individuelle. En embarquant dans son code génétique la finalité de l’accumulation de propriété privée et de la captation des profits par le seul intérêt individuel, le capitalisme est voué à reproduire sous une autre forme (économique et parfois militaire) les pulsions ancestrales, dominatrices, impérialistes, obscurantistes et prédatrices des humains... Le capitalisme, ça reste le moyen âge. C’est cela qu’il faut abolir pour espérer faire bouger quoi que ce soit.
      Je ne crois pas à l’idée d’un monde qui aurait confiné les capitalistes dans un enclos de fauves dans lequel ils pourraient se bouffer entre eux, tout en comblant les besoins matériels de tous, pendant que le reste de la population pourrait lire des bouquins au soleil toute la journée...
      J’ai commencé à poser mes réflexions hier soir dans un billet, j’espère arriver à les énoncer clairement prochainement..

    • Le productivisme et la marchandisation, c’est bien là les fondements avec la propriété du capitalisme. André Gorz insiste surtout sur la transformation et la finalité du travail par le capitalisme. Il analyse ce processus en nous expliquant que la mise en concurrence entre le savoir-faire et la compétence des uns et des autres a créé les conditions de la mutation des rapports de l’homme à la marchandise. Ce que je crée je peux en tirer un bénéfice certain je vais donc mettre en place les structures qui vont me permettre d’en faire plus( le rendement).
      Pour cela nous passons par un rapport de normalisation des compétences (le salarié interchangeable) Plus de pièce unique, l’identique devient la norme pour faire croître la production.
      On peut noter aujourd’hui un retour à un mode artisanal qui se paye chère et n’est accessible qu’à une toute petite minorité.

      Ce que j’appelle L’anti-ethique, représente la part la plus négative du travail, aujourd’hui une grande part des emplois proposés sont ceux des services, Ceux qui ne valorisent rien et ne demandent aucune compétence si ce n’est celui de « la misère et du besoin de travailler ». La classe ouvrière compétente est en train de disparaître, au profit de postes intérimaires, précaires, comme le nettoyage, la manutention, les emplois dits à domicile... Cette structure mise en place a détruit les compétences, baissés les salaires et mis en place un système de dépendance, dans notre relation voir d’identification à la production(la fétichisation de la marchandise).
      Nous ne sommes plus valorisé par ce que nous savons faire mais par ce que nous possédons.

      André Gorz est un maître à penser pour les décroissants, il rejette l’idée qu’il faut utiliser les moyens de production pour un rendement maximum et on peut le comprendre. Il faut produire ce dont nous avons besoin et rien de plus.
      Maintenant quel système peut ont mettre en place pour lutter contre la financiarisation de nos vies (la fameuse dette) et l’appropriation des biens communs(voir les propriétaires terriens au Brésil qui s’accaparent toutes les terres au détriment des petits paysans) je n’ai pas la réponse car je ne crois pas à l’idée de faire disparaître la notion de « propriété »
      "L’homme" à besoins de posséder c’est une réalité anthropologique. (c’est une conviction personnelle que peu de gens partagent avec moi) http://www.scienceshumaines.com/comment-classer-les-societes_fr_21696.html. Il faut juste lui rappeler la proportion de ce à quoi il a droit, c’est-à-dire une juste mesure des choses qui va dans l’intérêt de la collectivité. Un parc immobilier restreint, un nombre d’hectares limité, un plafonnement des salaires, la nationalisation des entreprises qui gèrent les matières premières... c’est un bon début ?

    • La propriété est un artifice qui nous donne la jouissance exclusive ou monnayable d’un patrimoine que l’on définit et qu’on s’octroie de façon plus ou moins concertée.
      Que l’individu dispose d’une sphère exclusive pour exister est une chose. Chaque individu a droit à un socle minimal de sécurité et de liberté qui s’arrête là où commence celui des autres.
      Qu’il cherche à étendre sa propriété aux dépens des autres pour la monnayer et se faire nourrir par le travail des autres est une démarche prédatrice.
      Ce n’est pas l’idée d’une superficie maximale, de quotas de propriété, qu’il faudrait mettre en place à mon sens, mais abolir le droit de monnayer l’usage de sa propriété quand cet usage concerne la sphère non vitale du propriétaire et les besoins vitaux de l’usager. Du coup la propriété ne donnerait plus de privilège, la question de sa superficie deviendrait secondaire. Elle ne donnerait que des responsabilités, à rétribuer normalement comme n’importe quel autre travail.
      La propriété n’aurait donc d’attrait que pour ceux qui veulent assumer une responsabilité sur un enjeu collectif, public, sur l’exploitation de cet espace.
      Je vois l’entreprise comme un patrimoine collectif à administrer, comme une commune par exemple.
      Le maire d’une ville n’est pas propriétaire de la ville, il ne prélève pas de rente sur l’usage de la superficie de sa ville, il est juste payé pour administrer, pour assumer une responsabilité.
      Pour moi il est là le travail, et sa rémunération associée : remplir une mission sociale et assumer les responsabilités rattachées à cette mission.
      C’est de cette façon que je procède en tous cas dans ma boite. On est propriétaire de la boite, mais on essaie de n’en tirer aucun privilège, on en a juste la responsabilité, On s’interdit de se considérer propriétaire des richesses dégagées par les gains de productivité obtenu par le travail des autres... Il faut qu’on bascule vers la scop, mais faut trouver le temps de faire cette bascule technique, et surtout s’assurer que les salariés sont mûrs pour cela, car tout le monde n’est pas prêt spontanément à assumer des responsabilités supplémentaires de façon quasi - désintéressée..

  • Piou piou piou : « Les poussins, c’est comme les hamsters, il faut mettre du chatterton autour pour pas qu’ils éclatent quand on les encule. »
    http://kecebolaphotographie.blogspot.fr/2013/06/piou-piou-piou.html

    Le statut d’auto-entrepreneur veut dire ce qu’il veut dire. Tu t’emploies toi-même et donc la totalité des charges sociales à payer te sont transférées. Une immense avancée sociale ... Oui ! pour les employeurs. Pas de charges, pas de retraite, pas de mutuelle et un coup de pied dans le cul quand on estime qu’on a plus besoin de toi. C’est magique. 900 000 poussins crétins ont signé sans hésiter pour ce statut à la con. C’est une immense réussite. 450 000 d’entre-eux font zéro euro de chiffre d’affaire et 90% de ceux qui font plus que zéro déclarent un revenu inférieur au smic. Maginfique non ?

    • Je relevais aussi ici http://seenthis.net/messages/142531
      que pour obtenir le RSA, un jeune de moins de 25 ans à son compte sur deux ans, devait ne pas avoir un chiffre d’affaire d’activité inférieur à 43 fois le montant du rSa Socle, soit pour 2010 : 43 x 460 € = 19780 €

      Je sais pas pour vous, mais mes potes à leur compte, sans compter leurs heures de travail, arrivent tout juste à 1000 €/mois au bout de 2/3 ans d’activité, avec de la trésorerie personnelle au départ.

      Si tu veux survivre petit poussin crétin, mieux vaut naître après 25 ans.

    • euh ?

      AE depuis les débuts du statut, j’ai quitté un CDI pour pouvoir bosser de chez moi, moduler mon temps et mes loisirs comme j’en ai envie, ne pas courir en tous sens, ne pas faire un trajet de 45mn chaque matin, me lever tous les jours à la même heure, pouvoir gérer l’intégralité d’un projet moi tout seul (et partager avec d’autres AE quand y a un truc que je ne maitrise pas), refaire ce trajet de 45mn le soir. Et tout ça en faisant des économies, en ne courant pas après l’argent à tous prix, certains mois oui j’ai touché moins que le SMIC mais comme dans toute entreprise qui débute quand tu commences c’est plus compliqué puis ensuite si tu te démerdes bien ça roule mieux, ce qui est mon cas aujourd’hui.

      Sérieusement, j’ai choisi ce statut pour avoir davantage de liberté perso, pour ne plus être assommé par la routine et dans un soucis de décroissance (je gagne moins que quand j’étais en CDI mais j’ai aussi besoin de moins).

      Faudrait voir à être un peu plus nuancé, il me semble. Évidemment, je bosse dans le web, et j’ai bien compris que la grosse majorité des AE sont dans le bâtiment et l’artisanat, des domaines que je ne connais pas. En tous cas dans mon métier, il ne me semble pas que je me fasse plumer ni que je fasse de la concurrence déloyale, on sait tous que les boites web aiment externaliser pendant un rush, tout le monde est gagnant.

    • Je remarque à l’usage que l’AE est un statut qui cumule les inconvénients de l’indépendance et du salariat sans en avoir beaucoup d’avantages.
      Passons sur l’indépendance très relative de celui qui n’a qu’un seul donneur d’ordre, souvent son ancien patron, lequel peut lui imposer jusqu’au matériel qu’il doit utiliser... sans avoir besoin de lui fournir. Passons sur l’absence totale de devoirs et contraintes pour le donneur d’ordre et la fragilité énorme du « prestataire », payé à la tâche et souvent, cotisations déduites, pour un tarif proche du RSA socle.

      Pensons juste à l’avenir et à la totale vulnérabilité du « prestataire » qui est perpétuellement à l’essai, qui n’a aucun revenu garanti, qui n’a pas d’horaires maxima, pas de congés payés, pas de salaires minima. Pensons à ce qu’il advient du « prestataire » quand il est malade, quand il se blesse, quand il a juste besoin de se reposer ou d’avoir une vie privée, quand il tombe « enceinte » ou même quand il deviendra vieux.
      Pensons juste aux incidents de la vie et à l’absence concrète de couverture sociale et découvrons à quel point notre prestataire de service ressemble furieusement au prolétariat de l’époque de Zola et Dickens, tant il a perdu tout ses droits sociaux et qu’en plus, il n’existe même plus comme classe sociale.

    • Pas de concurrence déloyale ? C’est à voir... Quel est ton tarif journalier ? A Paris ou en Province ? A quel régime de retraite cotises-tu ? Quelle est ta prévoyance ? Si tu ne fais pas de concurrence déloyale, que tu as une retraite et une prévoyance supérieurs au minimum du minimum, c’est que tu cotises déjà par ailleurs, et que le statut d’AE n’est là finalement que pour te simplifier les choses provisoirement.
      Que le RSI soit un foutoir sans nom, c’est à mon avis totalement volontaire : seuls ceux qui ont les moyens de se payer des conseils s’en sortiront. Toujours cette façon de sélectionner par le fric. Tu fais du bénéfice et tu te prends les services d’un comptable ? Tu t’en sortiras. Tu veux tout faire tout seul, tu as toutes les chances de perdre plein d’argent.

    • Je veux bien admettre qu’il faut de la nuance.

      Mais il me semble aussi qu’il faut bien faire la différence entre :

      – une population qui choisit un statut apportant indépendance et souplesse parce que préparée (voire formée) à ce mode de vie, essentiellement des travailleurs intellectuels si vous m’autorisez ce découpage un peu simpliste,

      – et une population qu’on va inciter à entrer dans un moule pas forcément fait pour elle.

    • y a personne qui m’a lu ou bien ?

      J’ai quitté un boulot salarié, bien payé, un CDI dans une SCOOP, pas parce que je ne m’y sentais pas bien, pas pour devenir super riche, mais pour vivre à mon rythme, mieux adapter mon boulot aux autres intérêts qui gouvernent ma vie, pour bosser avec ceux avec lesquels j’aime bosser, pour choisir mes clients et les thématiques de mon boulot, pour éviter la routine délétère, etc. en résumé naïf : pour accroitre mon bonheur.

      Et vous me parlez de comptable ? de retraite ? de chiffres ? Euh désolé mais j’ai pas envie d’être gouverné par des chiffres, ni par le besoin de courir après l’argent, ni de bosser comme une machine sur des projets dans lesquels je ne m’implique pas ou ne peut pas m’impliquer.

      Oui, c’est un statut qui n’est pas parfait, mais pour certains métiers (créateur web, pour moi) ça correspond bien à mes besoins, tout en étant pas étouffant.

      Désolé mais dans les commentaires (et dans le post initial) j’ai la vague impression d’être nié, voire d’avoir vendu mon âme au diable. Ok, l’objectif d’origine est certainement ultralibéral, ok ce régime a été initié par Sarko (et non il est loin d’être cher à mon coeur), pour autant tant que je peux prendre ce statut sous une forme où je peux combiner travail (rentrée d’argent) et temps libre, dans les règles que je m’édicte, je ne cracherai pas dessus.

    • @James : oui il faut faire cette différence, bien évidemment !

      Moi j’ai pu faire ce choix de travailler en indépendant parce que j’avais une longue expérience du travail en entreprise et parce que j’avais à côté de cela un réseau et un carnet d’adresses sur lequel je savais très bien pouvoir compter. Et si mon ancienne boite m’a effectivement filé quelques boulots et même quelques clients par la suite, ce n’est pas la majorité de mon carnet d’adresses actuel.

      Pour moi ce statut ne mérite pas d’être rejeté en tant que tel, qu’on limite les abus évidemment (particulièrement les salariés qui sont virés pour qu’on puisse les faire bosser ponctuellement ensuite sans payer les charges salariales, ça existe évidemment). Aucun statut n’est parfait, tout le monde est au courant.

  • A #Fukushima, des « nettoyeurs » irradiés et sous-payés
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/05/21/a-fukushima-des-nettoyeurs-irradies-et-sous-payes_3414880_3244.html

    Ils sont toujours plus de 3 000 « nettoyeurs » à se relayer sans cesse sur la centrale détruite de Fukushima. Deux ans après la catastrophe #nucléaire, les polémiques n’en finissent pas sur les conditions de travail de ces #liquidateurs qui, loin de s’améliorer, sont toujours plus alarmantes. Le 22 avril, l’Asia-Pacific Journal a publié une tribune de Sumi Hasegawa, chercheuse à l’université McGill de Montréal, qui met en évidence la pénibilité des taches confiées aux ouvriers de la centrale.

    Ils reçoivent des doses de radioactivités très élevées. En trois mois, ils peuvent accumuler jusqu’à 50 mSv (millisievert). Mais c’est bien pire pour ceux qui sont embauchés pour ramasser les débris. En quelques jours, certains auraient reçu jusqu’à 100 mSv, le seuil limite en France pour cinq années consécutives. Beaucoup ne passent jamais de tests ou sont autorisés à continuer leur travail alors qu’ils ont dépassé les taux réglementaires.

    Malgré ces tentatives de dissimulations, les résultats sont alarmants. La moitié des travailleurs présents sur la centrale ne seraient pas employés légalement : la compagnie pour laquelle ils travaillent et celle qui verse leur salaire sont en fait différentes. Tepco profite de ce flou juridique et dément toute responsabilité dans la dégradation des #conditions_de_travail et dans la baisse des salaires.

    #exploitation #santé #sous-traitance

  • Les drogues entre influence, quête d’ailleurs et liberté

    http://www.politis.fr/Les-drogues-entre-influence-quete,21207.html

    Une fois n’est pas coutume, parlons exposition et œuvres d’art. Et pas n’importe quelles œuvres ! Sous la férule de son commissaire, Antoine Perpère – ancien infirmier de Marmottan, reconverti artiste – l’exposition Sous influences dévoile deux siècles de relations intimes entre artistes et psychotropes. Certaines sont occasionnelles, d’autres sont régulières, voire de concubinage notoire. Elles sont pour la plupart assez fusionnelles et quelques-unes traduisent un certain penchant à l’incontinence.

    Toutes donnent lieu à des essais de traduction visuelle ou audiovisuelle de ces moments d’ailleurs, ces voyages intérieurs provoqués par la prise de ce qu’on appelle communément les « drogues ». Perpère préfère les qualifier de « produits psychotropes », incluant de fait l’alcool et les médicaments, que les bien-pensants, experts ès drogues ou ès prévention des addictions, s’obstinent à sortir du tableau....

    http://www.dailymotion.com/video/xxhl76_sous-influences-teaser_creation&start=4

    #drogues #psychotropes #art #artaud #antoine_perpère #michaud #picabi #charcot #bellmer #Yayoi_Kusama #ailleurs #paradis_artificiels #frederic_post #Bryan_Lewis_Saunders #enjoy ;-)

  • Capita Bungles Deportation of Irregular Migrants in UK
    http://www.corpwatch.org/article.php?id=15819

    “Message from the UKBA [UK Border Agency]. You are required to leave the UK as you no longer have the right to remain.” Thousands of people in the UK received this text message, sometimes several times a day, over the Christmas holiday from a company called the Capita Group.

    Hundreds of people who were in the UK legally, including at least one citizen, as well as by people who had already left the UK, were alarmed when they received the messages. Many called their lawyers in “distress and confusion” according to the Immigration Law Practitioners Association (ILPA).

    Migration activists initially assumed that the messages were a money making scam. But the lawyers quickly discovered that the text messages were part of a private scheme paid for by the government. The plan was designed by Capita, a UK outsourcing company with revenues of some £2.9 billion, which won a four year £30 million ($48 million) contract from the UKBA in October 2012 to track down 174,000 people in the “Migration Refusal Pool” – a government list of individuals whose UK visas have expired and were not renewed.

    Capita is paid a fee for each person who leaves the UK, a practice which the National Coalition of Anti-Deportation Campaigns (NCADC) has dubbed “bounty hunting.”

    #migration #sous_traitance #business #débile

  • Comment transcrire un fichier audio ? | Korben
    http://korben.info/comment-transcrire-un-fichier-audio.html

    Transcribe, un site qui fonctionne sous Chrome (et qui déconne un peu sous les autres navigateurs) qui propose de lire le fichier MP3 ou WAV de votre choix et d’en faire la retranscription tout en utilisant les touches de fonction de votre clavier pour ralentir, accélérer, mettre en pause le flot de paroles...

    Peut servir aux baladocréateurs pour les transcriptions des sons de territoires sonores.

    #audio #transcript

  • Copié-collé des messages twitter de @LoicHRechi sur la vidéo-surveillance

    Je viens d’avoir le loisir de passer une heure dans la salle commandement de vidéosurveillance du troisième district de Paris.

    L’efficacité du bordel est complètement hallucinante. Y a mille caméras dans Paris, levez la tête, souriez vous êtes filmés les amis.

    #SoSu #Sous_Surveillance

  • Bon lançons la recherche ici ...

    Soit une vidéo d’une conférence d’une heure. Cette vidéo n’est pas accessible une personne sourde car non sous-titrée.

    Hors une personne aveugle passant par là nous demande si elle peut télécharger la vidéo quelque part : en effet dailymotion ne semble pas accessible.

    La vidéo fait 1,2 gigas. la piste son est extraite (avec un ptit coup de ffmpeg et les options qui vont bien).

    Un transcript est réalisé à partir de la piste son.

    Nous voilà donc avec un texte « tapé au kilomètre » . Donc voici un extrait :

    Et on est en face d’une diversité de devices complètement hallucinante et qu’il va falloir expliquer aux gens, qu’il va falloir nous-mêmes comprendre en interne pour pouvoir avancer sereinement dans l’innovation digitale.

    http://www.universalsubtitles.org/fr est un outils de sous-titrage en ligne. Soutenu par la fondation mozilla , je n’ai pas lu les conditions générales et il n’est pas encore référencé par http://tos-dr.info mais je lui fait confiance.

    Cet outil ne prend pas en input un texte au kilomètre mais par contre il prend :

    Et on est en face d’une diversité de devices
    complètement hallucinante et qu’il va falloir

    expliquer aux gens, qu’il va falloir nous-mêmes
    comprendre en interne pour pouvoir avancer

    sereinement dans l’innovation digitale.

    Alors voilà cher senthis[man|girl] aurais tu une idée d’une autre façon de faire ou d’autres outils pour qu’à partir d’un transcript on puisse générér un fichier de sous-titrage au format srt ?

    ou alors développer un ptit script qui prend le texte et qui le découpe ( à la |couper de #spip)

    • Bof, faire confiance, ils sont pas malhonnêtes quoi ...

      Par contre après avoir lu leur conditions d’utilisation je constate que je ne peux pas utiliser ce service pour sous-titrer quelques extraits de ma petite collection de films de Fassbinder. D’avoir obtenu les vidéos légalement ou non n’y change rien.

      En bref - ils vont publier l’URL de ma vidéo que je veux sous-titrer. Je serai donc en infraction avec le DMCA et je recevrai bientôt un courrier m’obligeant à effacer mes vidéos, à payer une note de frais d’avocat et je risque qu’on me réclame des dommages et intérêts pour la « publication » de mes vidéos.

      Quel dommage !

      http://www.universalsubtitles.org/fr/terms

      1. Your Acceptance
      Amara may, in its sole discretion, modify or revise these Terms of Service and policies at any time, and you agree to be bound by such modifications or revisions.

      5. Your Content and Conduct

      You understand that Universal Subtitles does not guarantee any confidentiality with respect to any Content you submit.

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      13. General

      You agree that: (i) the Service shall be deemed solely based in Massachusetts; and (ii) the Service shall be deemed a passive website that does not give rise to personal jurisdiction over Amara, either specific or general, in jurisdictions other than Massachusetts.

      P.S. Pour répondre à ta question : Désolé, je n’ai pas de meilleure solution à poposer.

      P.P.S.
      http://imtheirwebguy.com/ingress-proves-once-again-google-gets-its-users

      At the end of the day, this more than anything else is the genius of Google: they inspire their audience to enthusiastically participate in an opt-in experience which would be considered massively intrusive by anyone else, or presented in any other way.

  • Laboratoire Big Brother » OWNI, News, Augmented
    http://owni.fr/2012/10/27/laboratoire-big-brother

    La (vidéo)surveillance, on l’aime bien. C’est un peu comme un animal de compagnie avec qui l’on se promène pendant d’interminables semaines. On finit par ne plus bien savoir qui est au bout de la laisse de l’autre et on ne le voit pas changer. Heureusement, ici chez Owni, notre Manhack national ou la fureteuse Sabine, entre autres, gardent l’œil ouvert – et le bon – toujours prêts à pointer, comptabiliser, dénoncer les installations massives et autres comportements sécuritaires absurdes.

    Alors, lorsque l’on découvre une pièce de théâtre intitulée “Sous Contrôle“, qui veut dresser le portait “d’un univers de surveillance généralisée et de ses conséquences sur la population : paranoïa permanente, trouble identitaire, confusion entre réalité et fiction”, forcément, ça nous interpelle.

    Rencontre avec Frédéric Sonntag, auteur et metteur en scène du projet.

    [...]

    L’enjeu de la surveillance est ailleurs et bien plus proche de nous.
    On participe toujours d’une façon plus ou moins consciente à ces dispositifs. Le personnage qui s’auto-contrôle nous raconte son histoire en nous disant : “je ne voulais pas vraiment mais je n’avais pas trop le choix, il y avait d’abord une question d’argent derrière, il fallait que je m’en sorte…” On sent que la question est beaucoup plus complexe que de participer ou pas à la chose à laquelle il ne voulait pas participer. Au final comment s’est-il retrouvé embarqué dans tout un système dont il n’arrive même plus à se sortir ?

    La colère de ce personnage est dirigée contre le dispositif qui avait été très bien pensé et contre lui-même qui s’est laissé avoir par ce dispositif et en se disant “je ne pouvais pas vraiment faire autrement que de participer à ce dispositif là”.

    Il n’y a pas une entité, une personne ou même un pouvoir, qui serait le grand manipulateur de tout cela. On a l’impression qu’un ensemble de personnes produisent ces dispositifs dont eux-mêmes vont être les victimes. Personne n’est à l’abri d’une forme de paranoïa ou de peur qui génère des comportements particuliers, sécuritaires.

    #surveillance #sosu #théâtre #art #souscontrôle

  • Laboratoire Big Brother | Julien Goetz
    http://owni.fr/2012/10/27/laboratoire-big-brother

    « Sous Contrôle » : comment un art comme le théâtre s’empare d’un sujet comme la #surveillance ? Comment s’hybrident, sur une scène, un imaginaire et la réalité d’une déviance de nos sociétés ? Quid des humains dans une société #sous-contrôle - et de quel(s) contrôle(s) parle-t-on ? Entretien avec Frédéric Sonntag, auteur et metteur en scène de la pièce.

    #Art #Cultures_numériques #Interview #asanisimasa #frédéric_sonntag #Kafka #orwell #Philip_K._Dick #theatre #vidéosurveillance

  • Le Pluzz de France Télévisions fait plouf : 67% de perdus ! - Medias-soustitres
    http://www.medias-soustitres.com/internet/actualites/article/le-pluzz-de-france-televisions

    Quelques chiffres extraits le 30 juillet 2012 pour illustrer :

    Sur France 2, 72 programmes sous-titrés sur 172 programmes soit 42 % Sur France 3, 43 programmes sous-titrés sur 126 programmes soit 34 % Sur France 4, 7 programmes sous-titrés sur 38 programmes soit 18,5 % Sur France 5, 19 programmes sous-titrés sur 91 programmes soit 20% Sur France 1, 0 programme sous-titré sur 87 programmes soit 0 % Sur France ô, 0 programme sous-titré sur 93 programmes spot 0%

    Au total soit 33% de programmes sous-titrés si on n’inclut pas les chaines de France 1 et France ô. Quand on sait que la quasi-totalité de ces programmes est sous-titrée lors de leur diffusion à la télévision, cela veut dire qu’on a mis 67% de ces programmes à la poubelle.

    Bin alors, il va falloir que quelqu’un s’explique chez France Télévision, non ?

    #sous-titrage #surdité #accessibilité

  • #Sous-Surveillance, un projet en devenir (Reflets)
    http://reflets.info/sous-surveillance-un-projet-en-devenir

    Rebellyon : Le but est de rendre visible cette surveillance qui se veut diffuse, normale. Et si possible de la rendre inacceptable. Marcher dans la rue, voir les caméras qui sont potentiellement en train de nous observer, et imaginer le surveillant derrière son écran devient très vite insupportable. Si ce projet participe à faire prendre conscience des enjeux de la surveillance à un public large, alors on aura réussi. Mais l’information ne suffit pas, il faut qu’elle soit relayée par des actions concrètes, que ce soit dans l’espace public ou contre les organismes qui installent ces caméras à tour de bras. Actions que nous relaierons à notre tour, comme celle menée récemment à Marseille lors d’un carnaval masqué où des caméras ont été mises hors d’état de nuire. (...) Source : Reflets

  • Les biens des militaires égyptiens cartographiés | bluetouff
    http://reflets.info/les-biens-des-militaires-egyptiens-cartographies

    Ahmed Saleh est blogueur et activiste égyptien. Il s’est livré à un exercice assez extraordinaire de cartographie, un recensement des biens des militaires égyptiens. Cette initiative, signe d’un changement bien en route en Égypte, est réalisée grâce à la magie du crowd sourcing. Les activistes égyptiens n’ont visiblement pas oublié le rôle joué par l’armée et poussent à une extrême transparence. Les révolutionnaires égyptiens ne semblent donc pas disposés à se faire voler leur révolution, c’est plutôt une bonne nouvelle. La carte n’est disponible qu’en langue arabe pour le moment et va s’enrichir très rapidement de nouvelles localisations. Billets en relation : Anonymous IRL : Shop Like an Egyptian ! #Sous-Surveillance, un projet en devenir. L’activisme, du Maghreb au Machrek Propagande ? Quelle propagande ? Anonymous : un art martial ?