un précédent historique ("les rats de galerie très bien documenté dans une brochure hebdo à repérer) ▻https://vietnamevasion.com/les-tunnels-de-cu-chi
#souterrains
un précédent historique ("les rats de galerie très bien documenté dans une brochure hebdo à repérer) ▻https://vietnamevasion.com/les-tunnels-de-cu-chi
#souterrains
Pour vivre au frais, vivons cachés !
▻https://lesjours.fr/obsessions/paris-canicule-50-degres/ep7-idees-sous-terrains
S’abriter dans les souterrains, vivre en horaires décalés : dans un Paris à 50°C, il s’agit d’être ingénieux. Question de survie.
Le bunker du #Sonnenberg attire les regards à cause de la guerre en Ukraine
Avec ses 20’000 places, l’abri antiatomique du Sonnenberg, inauguré en 1976 à Lucerne, a longtemps été la plus grande installation de ce type au monde. La visite de ce témoin de la guerre froide prend une nouvelle signification avec le retour de la guerre en Europe.
C’est un parc pour enfants, accroché à une petite colline, avec son bac à sable et ses balançoires, entouré de maisonnettes. Au fond, un portique en béton. Bienvenue au bunker du Sonnenberg, le plus grand abri antinucléaire jamais construit en Suisse ! Nous nous trouvons à un kilomètre à vol d’oiseau à l’ouest de la gare de Lucerne, dans le quartier de Bruchmatt.
Notre guide, Zora Schelbert, arrive à vélo. Cette enseignante de formation emmène des gens en visite depuis 2006. Un job à temps partiel « où chaque visite est différente. » La Lucernoise n’habite pas loin, mais il s’avère qu’en cas d’attaque, elle devrait se rendre ailleurs. Où ? « J’ai posé la question à un site internet dédié à ces questions, mais je n’ai pas eu de réponse », s’amuse-t-elle. Nous suivons un tunnel en pente long de 200 mètres. Sur les murs, des traits orange. Il y en a 20’000. L’idée vient de l’association Unterirdisch-überleben, qui organise les visites. Chaque barre représente un être humain, qui aurait été doté ici d’un mètre carré d’espace vital. Cette foule aurait été répartie dans deux tunnels autoroutiers, protégés de part et d’autre par des portes blindées. Ainsi va l’équation de l’abri du Sonnenberg, inauguré en 1976.
De l’électricité pour deux semaines
Au bout du couloir, nous accédons au sommet d’un bâtiment sous-terrain de sept étages. Celui-ci est posé au-dessus de l’autoroute A5, axe nord-sud où passent chaque jour 65’000 véhicules. C’est la Caverne. En temps de guerre, ou de catastrophe, ce cylindre en béton aurait servi de quartier général et de lieu de travail à 700 membres de la protection civile. À chaque niveau, ses fonctions. Le 7ème est dédié à l’énergie et à la ventilation, avec ses filtres biologiques, chimiques et atomiques. La Caverne disposait de trois moteurs diesels, dont un de secours, avec assez de combustible pour produire de l’électricité deux semaines durant. Cet étage possède aussi des treuils électriques installés à la verticale de l’autoroute. Des puits auraient descendu les unités de survie – lits, WC et robinets – dans les deux tunnels. Un tiers de la population de la ville s’y serait réfugiée.
À Kiev et Kharkiv, les tunnels de métro, creusés profondément, sont utilisés pour se protéger des bombardements. À Lucerne, cela aurait dû être cette portion d’autoroute de 1,5 kilomètres. En 1987, l’opération Fourmi montrera l’inadéquation du projet avec la réalité. L’objectif consistait notamment à installer 10’000 couchettes en une semaine le long d’un des deux tunnels. Mais les charriots prévus pour les manœuvres se bloquent dans les couloirs. Plus grave, l’une des quatre portes en béton barrant l’autoroute refuse de se fermer. Décision sera prise en 2002 de « réduire » l’installation et de faire passer sa capacité d’accueil à 2000 personnes, prévues cette fois pour être accueillies en 24 heures. Exit l’abri-autoroute.
Des manifestants enfermés sous terre
Depuis son inauguration en 1976, le bunker du Sonnenberg a servi une seule fois : en décembre 2007, à l’occasion d’une manifestation menée contre la fermeture d’un lieu alternatif. La police, qui possède toujours un étage au Sonnenberg, avait bouclé des dizaines de protestataires dans des cellules aménagées à cet effet. « C’est comme si l’on avait voulu tester les lieux », commente notre guide. Il y a quatre ans, 200 nouvelles couchettes avaient été installées dans l’un des étages de la Caverne pour y abriter des réfugiés. Projet abandonné.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, plusieurs personnes ont appelé l’association pour se renseigner sur l’abri, du jamais vu depuis 2006. Des gens font des provisions et veulent savoir où se réfugier. L’association reçoit aussi des tours operators qui incluent dans leur offre une descente dans le bunker. Pourquoi une telle peur d’une attaque, pour un pays neutre ? demandent les visiteurs étrangers. D’autres gens s’émerveillent que la Suisse ait pris pareilles mesures pour protéger ses citoyens. Des seniors suisses avouent avoir été rassurés par cet ouvrage. Quant aux jeunes visiteurs, l’énormité du dispositif les renseigne sur la perception de la menace nucléaire qui régnait à l’époque de la guerre froide. Zora Schelbert, qui atteindra cette année les mille visites, pose un regard nuancé sur cet abri. « Je ne veux pas ridiculiser ce lieu. Son but était d’aider les gens, même si j’ai des doutes sur son utilité », explique cette enseignante de formation.
https://www.swisscommunity.org/fileadmin/_processed_/3/c/csm_12394_0d35de64ee.jpg https://www.swisscommunity.org/fileadmin/_processed_/f/6/csm_12395_3fbdfe3aea.jpg https://www.swisscommunity.org/fileadmin/_processed_/7/c/csm_12391_b71903a6ae.jpg Une densité humaine inhumaine
Au Sonnenberg, chaque visiteur s’ima-gine la vie sous terre. La densité humaine aurait quasiment confiné les gens à leur couchette. Il aurait fallu se faufiler pour accéder aux WC secs et aux robinets de son unité de survie, dotée chacune de 64 places. Chaque individu aurait dû apporter sa propre nourriture. L’eau aurait été rationnée. Rien n’était prévu pour réchauffer ses rations, les seules cuisines de l’abri étant réservées au personnel et à l’hôpital sous-terrain, lequel comportait quelques douches, les seules du bâtiment. La visite passe par une salle d’opération, une salle de réunion, un studio radio. L’association a permis de maintenir en place le décorum de ces années de guerre froide : matériel chirurgical, téléphones à fil, rations de survie en poudre. Les blocs de la Caverne se suivent et se ressemblent. Le vert et le jaune des murs, censés apaiser les esprits, dominent. Une pièce dédiée aux accouchements revêt la couleur saumon. Son exiguïté donne envie d’en sortir immédiatement.
Il n’y pas de chapelle au Sonnenberg, mais des cellules, prévues pour 16 détenus. En cas d’attaque, les tensions sous terre auraient sans doute culminé. Il semble à ce propos que la « réduction » de l’abri ait tenu compte de cette question. Au fond du trou, on observe la circulation de l’A5. « Le soutien financier de la Confédération à la création de cette installation a permis à Lucerne de réaliser cette autoroute à bas prix », rappelle notre guide. En cas de nécessité, les habitants de Lucerne assignés au Sonnenberg, traverseraient le parc de jeu et emprunteraient le tunnel de service.
La Suisse compte plus d’une place d’abri par personne
Le Sonnenberg fait partie d’un système global, fondé sur une loi votée en 1959. Il s’agit de garantir pour chaque habitant une place protégée, accessible en 30 minutes de marche. Le pays compte quelque 365’000 abris privés et publics, offrant environ 9 millions de places. Soit une couverture de plus de 100 %. Ces dernières années, environ 50’000 places ont été réalisées chaque année, estime l’Office fédéral de la protection de la population. Les propriétaires d’une nouvelle maison sont censés réaliser des abris, qu’ils doivent équiper et entretenir. Si une maison ne s’accompagne pas d’un abri, une contribution de remplacement est versée. Là où il y a des lacunes, les communes doivent construire, équiper et entretenir des abris publics. Réalisés en béton armé, les bunkers suisses sont censés résister à la pression d’une bombe et diviser l’intensité des radiations par 500. Les Suisses utilisent les abris comme lieu de stockage ou même de réunion, et pour loger des requérants d’asile ou des SDF. Mais ces locaux doivent pouvoir être rendus opérationnels en cinq jours.
Le 3 mars, une semaine après l’éclatement de la guerre en Ukraine, la Confédération a signalé que, compte tenu de la situation en matière de sécurité, les cantons devaient « revoir la planification d’attribution des abris et l’adapter si nécessaire. »
▻https://www.swisscommunity.org/fr/nouvelles-et-medias/revue-suisse/article/le-bunker-du-sonnenberg-attire-les-regards-a-cause-de-la-guerre-en-u
#bunker #bunkers #Suisse #abri_antiatomique #fourmi #souterrain #sous-terre #protection_civile #abri_de_la_protection_civile
Lettre ouverte : des cellules de rétention sous les rails
Nous relayons ici une lettre ouverte à signer si vous voulez exiger l’arrêt d’un projet de "#centre_de_compétences_sécuritaires" géant dans la gare de Lausanne
Une gare, c’est quoi ?
C’est un possible infini de rencontre, un lieu qui n’appartient à personne, un lieu où l’on arrive, un lieu où tout peut commencer. Combien de fois dans l’Histoire, les gares ont-elles été des portes ouvertes pour des populations en errance fuyant la guerre ou chassées de chez elles par des jeux géopolitiques qui leur ordonnaient de quitter leur maison ? Combien de vies ont recommencé dans un hall de gare ? Combien de vies se sont croisées dans ces espaces de pur mouvement ? Le monde se croise là et c’est une chose précieuse.
Aujourd’hui Lausanne est en travaux, des grues de toutes parts, on invente un nouveau visage, on s’enivre d’ambitions, de pôle muséal, de nouvelles places publiques vont sortir de terre. Au milieu, cette nouvelle gare qui va voir le jour. Assez classieuse elle aussi, on sort du langage de province, on cherche à lui donner toutes les tailles : humaine dans son contact avec la rue du Simplon, urbaine au nord et celle d’une ville en pleine croissance, qui craque un peu dans ces vêtements en son centre. On pousse les murs, on surélève la marquise historique. On laisse la place pour accueillir le grand flux grisant de cet arc lémanique en plein âge d’or.
On laisse la place, mais les chemins sont balisés. On laisse la place, mais on projette déjà celle des personnes qui n’en ont pas. Derrière cette figure de porte se cache celle d’une impasse. On laisse la place, mais seulement pour certain·es. Les “autres” suivront le chemin qu’on leur a dessiné. Prendront la porte qui les attend, suivront des couloirs habilement localisés, des parcours qui se veulent discrets. Ces autres seront soustrait∙es au grand brouhaha et seront conduit∙es au cœur de la gare dans des cellules de rétention.
Un #centre_de_sécurité est en train de se projeter en plein cœur de la gare de Lausanne : plus de 3000m2 de surface dédiée à la police cantonale et aux douanes notamment.
Pratique, il n’y aura plus qu’à cueillir tranquillement ces personnes qui se croyaient le droit d’être arrivées. Des #cellules_de_rétention et des #salles_d’audition. Des espaces plus qu’exigus sans aucune vue sur l’extérieur au fond d’un long couloir sous les rails. La belle porte d’entrée que voilà !
Dans cette Europe qui organise avec tant de tact pour les nantis l’externalisation de ses frontières, Lausanne, la bonne ville de gauche, entre pittoresque, université et grève du climat, n’y voit rien à redire. Lausanne, comme quelques consœurs de charme sur les rives du Léman, s’est pourtant déjà illustrée grâce à sa police comme détentrice d’une éthique et d’un sens de l’ouverture à géométrie variable. Rappelons Mike mort sous les coups de la police à 300 m de la gare de Lausanne il y a 4 ans. Rappelons Lamin mort dans sa cellule de rétention sans que personne ne s’en aperçoive. Il est si facile de cacher ces erreurs quand les espaces sont déjà agencés pour les faire disparaître. Il est si facile de fermer les yeux quand il n’y aura rien à voir. Personne à rencontrer pour secouer nos idées reçues, personne qui pourra par son regard nous rappeler l’autre monde, celui d’où il vient. Personne aussi pour témoigner de la violence faite à leur accueil et à leur existence. Une gare faite de gens d’ici...
La Gare de Lausanne ainsi projetée, participe du même effort de tact que les centres fédéraux d’asile, du même zèle d’efficacité que les patrouilles libyennes sillonnant les mers. Il n’a pas suffi aux Européen.nes et aux Suisse∙sses d’être entaché∙es par Frontex, les prisons libyennes, les accords de Dublin, les centres fédéraux d’asile, les zones de détention installées dans les aéroports. Maintenant, c’est à la #gare_de_Lausanne à laquelle il nous faudra penser lorsque les mots indignité, racisme, violence étatique, crime occidental raisonneront dans nos têtes face à la misère du monde.
Sous la terre, quelques dizaines de mètres au sud des grandes salles d’exposition de Plateforme 10, les cellules de rétention. En regardant s’étaler la belle sensibilité créative des artistes contemporains,
entendrons-nous le murmure, les prières et les cris de ceux et celles qui sous nos pieds, se croyant arrivé.es... chutent ? Non.
Nous, soussigné∙e∙x∙s, demandons à la Ville de Lausanne, au Canton de Vaud, aux CFF et à la Confédération d’utiliser tous les moyens possibles pour ne pas réaliser ce centre de sécurité. Ne faisons pas de la gare de Lausanne une prison cachée pour des personnes dont pour la plupart, le seul crime est d’être ici.
▻https://www.change.org/p/ville-de-lausanne-lettre-ouverte-des-cellules-de-r%C3%A9tention-sous-les-rai
#Lausanne #asile #migrations #réfugiés #sous-terrain #souterrain #gare #rétention #détention_administrative #pétition #lettre_ouverte
#Personne_ici_ne_sait_qui_je_suis
Mille accents s’entremêlent dans les cours de français donnés dans ce centre social de quartier.
Demandeurs d’asile, salariés, réfugiés, femmes et hommes des quatre coins du monde, lettrés ou jamais scolarisés, jeunes et personnes âgées, tous viennent apprendre une langue et tromper la solitude de l’étranger en France.
Ce livre leur donne la parole.
▻http://www.lemondealenvers.lautre.net/livres/personne_ici.html
#BD #livre #bande_dessinée #Coline_Picaud
#ateliers_socio-linguistiques #FLE #migrerrance #solidarité #attente #santé_mentale #migrations #étrangers #réfugiés #migrations #Grenoble #langue #apprentissage #parcours_migratoires #itinéraires_migratoires
–-
Les autres BD de Coline Picaud signalées sur seenthis :
▻https://seenthis.net/tag/coline_picaud
Refugee : The Eritrean exodus
Série en 5 parties
Follow Chris Cotter, an American traveler, as he explores a common migration path through Ethiopia and into Israel, tracking the plight of Eritrean refugees. Chris and his crew visit several refugee camps, including the never-before-documented Afar region. The refugees tell stories of oppression, torture, and survival. Searching for solutions, Chris speaks to various NGOs and experts, including Assistant Secretary of State, Anne Richard. The outlook is bleak, but the spirit of the Eritrean refugees is hard to ignore.
▻https://www.theeritreanexodus.com
Part 1 :
▻https://www.youtube.com/watch?v=YjouQhlllLY
Part 2 :
▻https://www.youtube.com/watch?v=0WHlK12IOG8
Part 3 :
▻https://www.youtube.com/watch?v=WkDeHGb8uWA
Part 4 :
▻https://www.youtube.com/watch?v=NqP2DQe34wo&t=36s
Part 5 :
▻https://www.youtube.com/watch?v=gqS6AadI4rk
–-> Très nord-américain dans le style, mais des images des camps de réfugiés en Ethiopie très parlantes et que je n’avais jamais vues...
Les abris d’Athènes 1936-1940
Le régime du « 04 août » de Ioannis Metaxas, qui s’empara du pouvoir en 1936, avait le sentiment qu’une guerre généralisée en Europe était une sérieuse éventualité. Parallèlement à cela, il avait intégré l’idée que l’avion de combat constituerait l’arme dominante des futurs champs de bataille, et que les bombardements frappant le tissu urbain (avec des pertes prévisibles parmi les civils), seraient hautement probables (Εθνική Ένωσις Αεροχημικής Προστασίας/ Union nationale de protection aérochimique 1936). Face à ce risque, le gouvernement Metaxas se lança dans l’élaboration et la mise en œuvre d’un vaste programme de Protection Civile (Βλάσσης 2013), La principale composante de ce programme fut la construction du plus grand nombre possible d’abris souterrains anti-aériens. La nature, ainsi que la dimension de ces abris, variait selon les cas : de simples galeries de quelques mètres ou des caves de quelques mètres carrés, jusqu’à des abris aménagés de centaines de mètres carrés, disposant de sanitaires, de réservoirs d’eau, et composés d’une grande quantité de compartiments et d’espaces annexes (Κυρίμης 2017).
▻https://www.athenssocialatlas.gr/fr/article/les-abris-dathenes-1936-1940
#abris #souterrain #bunkers #Athènes #Grèce #photographie
ping @albertocampiphoto @philippe_de_jonckheere
À la recherche de l’Underground
▻http://www.cases-rebelles.org/a-recherche-de-lunderground-autour-de-l-underground-railroad
Cela se déroula, selon les personnes les mieux informées, vers 1831. Un fugitif du nom de Tice Davids traversa la rivière à Ripley (Ohio). (…) Il s’était enfui de chez son maître dans le Kentucky, lequel le poursuivait à la trace si bien que Tice Davids n’eut d’autre alternative, arrivé au bord de la rivière, que de la traverser à la nage. Son maître mit quelques instants à chercher une embarcation, en ne perdant pas son esclave de vue, qui s’agitait dans les eaux. Il le garda en vue pendant toute la traversée et bientôt son embarcation le rattrapa. Il vit Tice Davids patauger dans l’eau jusqu’au rivage puis ne le revit plus jamais. Il chercha partout, il demanda tout autour de lui… Décontenancé et frustré, il retourna dans le Kentucky. Incrédule, il donna la seule explication possible pour un homme sain d’esprit « Il a dû emprunter une route souterraine » déclara-t-il en secouant la tête »
cc @supergeante
Les êtres qui héritent de l’attentat esclavagiste cultivent des liens intimes avec l’underground qui vont bien au-delà de la nostalgie et du sens qu’il prend quand il désigne une avant-garde branchée. Ces liens esquissent çà et là les contours d’un anarchisme noir, urgent et viscéral.
Nous verrons notamment comment la littérature afro-américaine porte ce continuum de désirs de se soustraire à un régime épuisant de surveillance et d’agressions. Un régime d’injonctions à la discrétion ou à la négritude spectaculaire. Un régime qui empoisonne, traque, enferme et tue toujours la population noire. Mais où échapper aujourd’hui ? Où se mettre hors de portée à l’ère d’internet, des drones, de l’autopromotion globalisée et de la visibilité posée comme un enjeu de lutte ? Où Black Moses mènerait-elle son peuple à l’ère des lynchages légaux filmés et diffusés en boucle sur le web ?
Je fais appel aux magnifiques seenthisien·nes !
Je me rappelle d’une #carte, que mon cher copain a prêté à quelqu’un et qui ne lui a jamais été retournée (sic), de #Sarajevo... une carte où on montrait la ville assiégée et les #jardins_potagers qui y étaient cultivés pour survivre...
La question est la suivante : savez-vous si peut-être je peux retrouver cette carte quelque part ?
Et autre question : je pense que ce phénomène de transformer les #parcs_urbains en jardins potagers lors de moments de crises n’est pas une spécialité de Sarajevo... Avez-vous d’autres exemples ? Dans d’autres lieux et/ou d’autres époques ?
Merci !
#alimentation #guerre #jardinage
@simplicissimus @reka @odilon @fil
Je n’ai pas le temps de chercher @cdb_77 mais j’ai en tête des cas de sécheresse sévère où les éleveurs sont tentés d’emmener leurs troupeaux dans les parcs protégés pour qu’ils puissent s’alimenter. C’était l’an passé, au Kenya je crois, mais je ne sais pas s’ils ont obtenu satisfaction. Et en France aussi, certains éleveurs avaient exprimé une demande dans ce sens. Peut-être peut faire une recherche sur cette base.
et là le référencement que tu cherches
▻https://seenthis.net/messages/262701
Dans pas mal de villes, les interstices ont été utilisés pour une agriculture de subsistance. Marion Ernwein saura peut-être te donner des exemples. Baltimore et Detroit,...
Pour la carte de Sarajevo, peut-être que Béatrice Tratnjek, qui a pas mal bossé sur la géo de la ville en guerre dans les Balkans, pourra t’aider ? ▻http://geographie-ville-en-guerre.blogspot.com
Régis.
Je ne sais pas s’il y a un rapport mais c’est intéressant :
Inside London’s first underground farm | The Independent
▻https://www.independent.co.uk/Business/indyventure/growing-underground-london-farm-food-waste-first-food-miles-a7562151.
At a time when UK supermarkets haven taken to rationing vegetables as a result of a poor harvest in Southern Europe, one green-fingered duo have found a new solution to the healthy-eating problem: Grow your own greens, deep down below the City of London.
If you get off the tube at Clapham Common and then step into a cage-like lift that takes you about 100ft below the bustling streets of South London, you’ll find yourself in Growing Underground, an urban farm, housed in a network of dark and dingy tunnels originally built as air-raid shelters during World War II.
A #Lisbonne, les parcs deviennent des #potagers_urbains
A Lisbonne, la municipalité a réagi à la #crise en faisant le pari que l’agriculture urbaine pouvait avoir un rôle social. Des hectares d’espaces verts sont devenus des potagers urbains, et les parcelles attribuées sur critères sociaux à 500 familles. Une façon d’augmenter leurs revenus, tout en améliorant la résilience de la ville et en répondant au changement climatique.
Et si l’agriculture urbaine pouvait avoir un rôle social ? C’est le pari qu’a fait la mairie de Lisbonne. Car avec la crise, « les gens quittaient la ville et la qualité de vie baissait », observe Duarte Mata, architecte et conseiller auprès du maire en espaces verts et développement durable.
Depuis 2008, la municipalité a décidé de revoir son approche. Au programme : jardins, vergers et potagers urbains, parcs, corridors verts et pistes cyclables pour relier tous ces espaces de respiration.
Sur 32 hectares d’espaces verts, 7 sont devenus des potagers ou des jardins urbains. Des parcelles de 50 mètres carrés pour les plus petites, 1500 mètres carrés pour les plus grandes, ont été attribuées à 500 familles. Le but est de doubler ce chiffre d’ici 2017.
Compléter les revenus, améliorer l’alimentation
Les plus grandes parcelles sont distribuées en priorité aux chômeurs ou personnes habitant des logements sociaux. « Elles ont vraiment un rôle social, insiste Duarte Mata. Elles permettent de compléter des revenus insuffisants et d’améliorer la qualité de l’alimentation de la famille. »
Mais cela a aussi transformé le visage de la ville. Les pelouses vertes laissent peu à peu place à des jardins riches en biodiversité. Les occupants de parcelles ont l’obligation de laisser le passage aux promeneurs dans les allées. « Les parcs ont désormais plusieurs fonctions : récréative, mais aussi de production alimentaire, se félicite l’architecte. Et la présence de personnes dans les jardins crée un sentiment de sécurité pour tous. »
Forte de ce succès, la ville est donc en train d’augmenter la surface des parcs, tout en diminuant les coûts d’entretien. Plus besoin d’arroser les pelouses tout l’été pour les garder bien vertes, ou d’arroser d’herbicides les allées. « Désormais, ce sont les citoyens qui s’occupent des parcs », se réjouit Duarte Mata. Des formations à l’agriculture biologique sont même proposées aux heureux occupants de parcelles.
Faire face aux pénuries alimentaires et au changement climatique
De quoi créer une ville plus verte, mais aussi plus résiliente. C’est ce que souligne un article des Centres de ressource en agriculture urbaine, qui résume le plan stratégique d’Agriculture urbaine de la capitale portugaise :
« Ce plan souligne combien l’agriculture urbaine est importante pour une ville, principalement à cause de sa dépendance aux légumes frais, de la montée des cours internationaux, et du revenu supplémentaire que cela apporte aux familles. Un autre facteur (…) est que cela permet de faire face aux éventuelles pénuries alimentaires. (…) Vous ne savez jamais ce qui peut arriver – événements soudains, catastrophes naturelles ou guerres (…). Par exemple, Lisbonne est située dans une région sismique et subit fréquemment des tremblements de terre, dont un en 1755 qui fût l’un des pires de l’histoire humaine. »
Résilience, et donc également adaptation au changement climatique. « Chaque année les pluies sont plus intenses, nous avons eu cinq inondations rien que cet hiver », souligne Duarte Mata. Les sols cultivés permettent d’absorber le trop plein d’eau et d’atténuer les conséquences des fortes averses. L’été, les jardins permettent à l’inverse de lutter contre les vagues de chaleur, elles aussi de plus en plus fréquentes.
Lisbonne n’a donc pas l’intention de s’arrêter en si bon chemin. Trois hectares de vigne, situés dans la ville, sont entretenus par un vigneron de la région. « C’est beau, c’est agréable pour la population, et cela permet à la mairie de produire du vin de la ville », explique le conseiller.
Mais surtout, d’ici un an c’est carrément une ferme urbaine qui devrait voir le jour. Six hectares de maraîchage seront consacrés à la formation des chômeurs. La production sera vendue sur le marché local.
De quoi transformer le paysage social de la ville, mais aussi de « faire vivre les gens au rythme des saisons, de la nature », espère l’architecte.
▻https://reporterre.net/A-Lisbonne-les-parcs-deviennent
#agriculture_urbaine
Raphaëlle Guidée sur FB :
Mon grand-père avait son jardin potager dans #Paris pendant la guerre. Avec des poules et des oeufs pour donner des protéines à ma mère pendant le rationnement. Je ne sais pas si c’était dans un parc, je vais me renseigner.
▻https://www.facebook.com/cristina.delbiaggio/posts/10156091823775938?comment_id=10156091865940938
Benjamin Vanderlick sur FB:
je trouve une photo de terrasse potager à Sarajevo pendant le siège (mais n’ai pas de connaissance de carte qui les mentionnait). On a eu assez peu de sièges aussi long ces derniers temps pour qu’une agriculture urbaine s’organise au niveau urbain. Au moment de la 2e Guerre mondiale, il j’ai aussi eu des témoignages d’augmentation de surfaces cultivés dans les jardins, peut être même que cela était l’occasion de faire aussi un peu de business quand les revenus avaient chutés
Massimo Usel sur FB:
En #Suisse et à #Genève lors du #plan_Wahlen plusieurs parcs ont été cultivés. J’ai trouvé des photo avec google
Merci @george... et merci à tou·tes les autres : @odilon et @rd74 notamment...
et j’ajoute en fait des tags : #sous-sol #underground #souterrain #Londres
Damascus Residents Build Gardens To Feed Themselves
Disease and malnutrition run rampant and food is scarce in many rebel-held areas blockaded by the Syrian government.
Green rooftops are popping up across Damascus in neighborhoods under government siege. With no sign of the blockade letting up and no available agricultural land, residents in the rebel-held areas of the capital are making use of open roofs, sunlight and seeds to feed their families
Rebel-held areas on the outskirts of Damascus have endured more than two years of government blockades aimed at making them surrender or face the prospect of starvation. Disease and malnutrition run rampant and food is scarce.
Like in many other such areas across the country, some residents of these besieged areas have mustered the will and energy to adapt and survive, often in ingeniously creative ways.
Notably, rooftop gardens are popping up across the towns that are allowing people to find new ways of feeding themselves and their families. Green patches now dot the rooftops of southern Damascus neighborhoods like Yelda, Babila and Beit Sahem, areas of the capital that have been under government-imposed siege for nearly 24 months.
▻https://www.huffpost.com/entry/syria-war-garden_n_567481a2e4b0b958f656c7f9
"They tried to bury us, but they didn’t know we were SEEDS"
The 15th Garden, a cross-border movement for food sovereignty in Syria
Report of two presentations about “The 15th Garden” by Ansar Hevi. This report combines the presentation and discussions during a workshop at Reclaim the Seeds in Nijmegen on March 4 and a meeting in Amsterdam on March 6 2017.
Ansar Hevi shared with us her story about the 15th Garden, a beautiful, inspiring project for food sovereignty in Syria, where people show their strength via self-organization in a country in war. “In order to understand this project, we have to understand what is happening in Syria”.
Ansar showed a map of Syria - not one with occupied areas, which we always see in the news - but showing the agricultural produce. Based on this map the political situation and start of the was in Syria was explained. The media in Europe write about the violence and cruelties, but meanwhile the life goes on and so does the revolution. We were the first to watch the latest movie Field of Battle by Abou Naddara where we see farmers continuing their everyday work on the field, with the sounds of war - bombs and gunshots - close by. “They have to, because they are the ones who feed the people. If they stop farming, their community has no food.” and “Farming is about long term planning. Your work for the next 6 month.” Ansar explained how food is used as a weapon. But, as always, there is resistance from the people. She shows a picture from the south of Damascus which states: “One day we will blast the soil open with flowers. The Revolution continues.”
In 2011, the uprising started in the countryside. On the 15th of March there was a demonstration in Damascus in solidarity with the people in Egypt. On the 18th of March, there were also demonstrations in the south. People were angry at the police. Children had sprayed graffiti on the walls of their schools with sentences they’d seen in Egypt. These children were taken away, tortured. Their parents protested and screamed hopelessly, but the governor told them: “Go home, and make new children.”
It is remarkable that this were often regions were the Baath party from Assads father had been popular in the past because land reforms of this regime that was relatively socialistic in the ’70s. People had free health insurance, free education etc., but no political rights whatsoever. The government employed half of the working class. But in the meantime there were 17 secret services to control the population and each other. Also the agriculture sector was controlled by the state which is one of the reasons that it is so hard right now to start up local and an independent food production.
Since the 1990s, Syria had become more and more liberal economically. There was a dictatorship with neo-liberal policies that aligned with the bourgeoisie elites of the country. Because of reduced financial support from abroad the regime had to reduce its expenses. This resulted in the dismantling of the social system. Still, Syria was food sovereign, but farmers had to produce more export, water-intense crops instead of food for the own population. Up until 2011, agriculture was the most important pillar of the economy with 27% of the GDP (in comparison with the industry, only 7% of the GDP). Before 2011, roughly 37% of the country was used for agriculture.
But after the uprising in the countryside in 2011, everything changed. From the beginning food has been used as weapon to control the people. Around the first besieged cities the agricultural land was ruined. The army of Assad wrote on the walls “Starve or go down on your knees”. They started to undertake all kinds of methods to starve people and make them surrender. Food is used as weapon in various ways:
– bakeries are bombed;
– people in prison are starved;
– fields are burned, right before harvest time;
– seed banks are bombed, which makes many varieties, adapted to that specific climate over thousands of years, lost for ever;
– agricultural fields around Kobani are mined;
– fruit trees are cut and burned;
– urban and rural communities are sieged;
– ’policy of scorched earth’: the army goes to an area, burns the soil and forbids access to the area.
In this way, farmers have been pushed to the cities more and more. They are unable to leave the city, and so they have no other option than to start urban city farms, often on a roof. “If you’re lucky, you have a taller building next to you, so you are protected against gunfire.” Syrians are proud people. “They don’t want to be objects of development aid - they want to be in charge of their own lives: that is food sovereignty.” In besieged areas, people even exchange their car for a kilo of rice.
People do anything to obtain seeds, which they can sow in their (urban) gardens. These seeds have to be open pollinated seeds, so that the people can save more seeds for the next planting period.
While the news is extensively covering the international refugee crisis, there is less attention to the people who remain in Syria, many of whom are living under siege. With their cities under attack, it can be extremely difficult to get basic necessities, like food and fresh products. The short movie ’Love during the siege’ gives a good impression of the life in a besieged neighbourhood.
The 15th Garden is bringing life and vivacity back to these war-torn cities across Syria. It supports locals starting gardens in empty lots, teaching them skills, and provides assistance to existing urban and rural farms. Two main goals of 15th Garden is to get food to those trapped in cities while raising awareness about food sovereignty.
In Europe the 15th Garden still has to explain people about the cruel situation in Syria. There is a lot of attention for IS. “But there is an important difference between IS and regime: IS is proud about their cruelties while the regime is hiding it. In the past years many more people have been killed and injured by the regime.” There are about 50 communities besieged by the regime and 2 by IS, in one case even together with the regime.
One major obstacle has been the acquisition of seeds to get the garden projects started. The regime has always been centralised the distribution of seeds; farmers had to hand in their harvest and received new seeds the next season. And obviously the war situation and sieges made it even harder to get access the right seeds.
Another problem at the start was the lack of knowledge. Many people in the urban areas didn’t know how to grow food. And this resulted in some disappointments as well. To spread the knowledge and to educate gardeners people in Syria publish and distribute newspapers, add tutorial on Youtube and use the radio to reach people.
Ansar: “It’s beautiful to see the creativity of people, their passion, their will to make it work, and they manage!” Currently, the 15th Garden is also thinking on setting up ways to teach farmers to make and repair their own tools and machines. There are still many challenges, everybody in the network wants food sovereignty, during and after the war: decide about what you want to eat. access to land and to seeds.
Support the 15th Garden
In Amsterdam the presentation resulted in a talk about how people in the Netherlands can help and contribute to the network. Some ideas that have been mentioned:
– Collect seeds to send to Syria. It is important to collect the right seeds: open pollinated, from crops that do grow in the Syrian climate and soil, preferably crops that people like to grow. It is better to have larger quantities of a few good crop than many small bags of many different crops. It would be best to organise the packaging and transport of the seeds before we start to collect them.
– Help with the production of tutorials for the Syrian gardeners. A lot of info has already been shared on Youtube. There are still some topics uncovered.
Similar support is also organised for other professions like fire fighters and doctors.
– Spread the critical news about Syria. Also in the Netherlands people see the IS as the main problem in Syria while many more people are killed by the Assad regime. It would be good to spread the message that also Assad has to go to make peace possible. This can be done by contacting the media but as well by organising solidarity protests in the streets when something happened (again) in Syria and join Syrian protests in the cities in the Netherlands.
At the meeting in Amsterdam there were as well people who could help with awareness programmes for schools or raise the topic within Syrian women organisations.
– Raise money for the 15th Garden network. The network is doing a lot of good work but for some of their activities they need some money. A fundraiser can go well together with spreading information about the continuous struggle and revolution in Syria. This could for example be done by organising a benefit dinner. It is already possible to donate. Transfer money to:
Bassateen e.V.
IBAN: DE27 4306 0967 1182 7353 00 / BIC: GENODEM1GLS / GLS Bank
(It is a German bank account. So it could be the case that there will be charges for international charges. Please check this with your bank!)
– Invite Syrian refugees (and other refugees) to your existing garden project or start a new project with refugees. There are concrete plans to do this at a garden project at a refugees centre at the former Bijlmer Bajes.
Please contact 15thgarden-nl@aseed.net if you would like to help with one of those ideas or if you have another idea to support the 15th Garden in the Netherlands.
▻https://www.reclaimtheseeds.nl/rts2017-15th-garden-syria.htm
J’y pense, Cuba ! Sous embargo américain les habitant·es de Cuba ont développé l’agriculture urbaine. Je pense que tu trouveras facilement des références sur ces initiatives.
Dig for Victory! New histories of wartime gardening in Britain
Prompted by the curious fact that both progressive environmentalists and Conservative Party politicians have recently drawn on popular understandings of austerity associated with Britain?s wartime domestic gardening campaign, this article broadens the range of histories associated with #Dig_for_Victory. It suggests firstly that far from simply encouraging self-sufficiency, the government conceptualised Dig for Victory as requiring the extension of order and control into the domestic sphere. Second, it shows how the ideal figure of a national citizen digging for victory elided differentiated gender and class experiences of gardening, and finally the article demonstrates that statistics of food production were more about fostering trust than picturing the realities of vegetable growing. By so doing the paper illuminates the particular ways in which present-day articulations of Dig for Victory?s history are partial and selective.
▻https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0305748812000230
#UK #Angleterre
The kitchen garden movement on the Soviet home front, 1941–1945
During World War II, Britain, the United States and the Soviet Union had thriving domestic gardening movements. Actively promoted by their governments, gardening was supposed to supplement diets and nourish the patriotic spirit. In the Soviet Union, however, gardening was much more than a patriotic duty; it was often a matter of survival, the primary means of supplementing near starvation bread rations. Amidst incomparable, catastrophic wartime conditions, the huge Soviet gardening movement was distinguished by the speed with which it was implemented and taken up, predominantly by women. Based on original archival and published sources, this article examines in depth the Soviet wartime legislative framework, material resources and propaganda that promoted individual kitchen gardens. The article analyzes the way the state organized and promoted individualist, small-scale urban horticulture – a politically risky initiative given that it conflicted with the Stalinist model of large-scale, industrialized agriculture – and argues that in promoting gardening self-sufficiency, the Soviet socialist state shifted much of its responsibilities for food production onto its citizenry. The article not only aims to shed new light on the crucial role gardening played in feeding a famished citizenry but also the distinctive way in which Soviet propaganda, in giving voice to the psychological satisfaction of gardening, tapped into women’s commitments to the family, in intimate alignment with patriotic, home front defence of the Soviet Motherland.
▻https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0305748818301324
#Union_soviétique
Athens’ air-raid shelters 1936-40
I.Metaxa’s government, the “4th August” regime which came to power in 1936, considered conflict in Europe to be a real possibility. Moreover they realized that the airplane was going to dominate the fields of battle and as a consequence urban bombardments (provoking mass casualties) were more than probable (Εθνική Ένωσις Αεροχημικής Προστασίας/ National Association for Aero-chemical Protection 1936). This scenario drove Metaxa’s regime to conceive and implement a vast project of Civil Protection (Βλάσσης 2013) , focusing on the construction of numerous air–raid shelters. Noteworthy are the diversities in the type and size of the shelters that ranged from narrow underground galleries or small chambers, to organized shelters of hundreds of square meters including hygiene infrastructure, water tanks, numerous chambers and auxiliary rooms (Κυρίμης 2017).
#Moose_Jaw_tunnels reveal dark tales of Canada’s past
One of the strangest stories in 20th-century Canadian history is coming to light thanks to excavations under the streets of Moose Jaw.
For more than 75 years, city officials denied rumours of a network of tunnels located under this sleepy city, once one of the wildest frontier towns in the Canadian West.
Now part of the network has been restored and is open to tourists. Promoted as The Tunnels of Little Chicago, the underground maze has become the city’s most popular tourist attraction, with more than 100,000 visitors to date.
Local researchers have interviewed many of the city’s senior citizens to get at the long-hidden truth.
“All of the accounts agreed on the main points,” said Penny Eberle, who has been closely involved in the restoration project.
Eberle says work on the tunnels began in about 1908 after several Chinese railway workers were savagely beaten at the CPR railyards by whites who believed the Chinese were taking their jobs.
This was the time when Western Canada was gripped by hysteria about the “yellow peril,” and Ottawa imposed its infamous head tax on Chinese would-be immigrants.
Terrified and unable to pay the head tax, the Chinese workers literally went underground, digging secret tunnels where they could hide until the situation improved.
Evidence suggests the tunnels were used for many years. The railway workers managed to bring women to live with them and even raised children in rat-infested darkness.
Access to the tunnels was gained from the basements of buildings owned by legal Chinese immigrants. The underground residents would do work for above-ground laundries and restaurants and would obtain food and other supplies in payment.
Because the tunnels were built adjacent to heated basements, they were livable in winter.
The tunnels acquired a whole new purpose in the 1920s, when the United States and much of Canada embarked on Prohibition.
As a major CPR terminus linked to the United States by the Soo Line, Moose Jaw was ideally situated to become a bootlegging hub. The city’s remote location also made it a good place to escape U.S. police.
Moose Jaw became something of a gangsters’ resort, with regular visitors from the Chicago mob.
“They came to lay in the sun,” says Laurence (Moon) Mullin, an 89-year-old Moose Jaw resident, who worked as a messenger in the tunnels as an 11-year-old boy.
It didn’t hurt that the entire local police force, including Chief Walter Johnson, was in cahoots with the bootleggers. Local historians say Johnson ran Moose Jaw like a personal fiefdom for 20 years, and even the mayor dared not interfere.
Mullin liked the bootleggers who frequently paid five cents rather than four, the official price, for the newspapers he sold on a downtown corner.
The tunnels were used for gambling, prostitution and warehousing illegal booze. Mullin says one tunnel went right under the CPR station and opened into a shed in the rail yards. It was possible to load and unload rail cars without any risk of being seen by unfriendly eyes.
Mullin says that Chief Johnson would occasionally stop by his newspaper stand. As Johnson paid his nickel he would whisper into Mullin’s ear: “There’s going to be a big storm tonight.”
Mullin knew what those words meant: an imminent raid by Allen Hawkes of the Saskatchewan Liquor Commission, who did not share Johnson’s tolerant attitudes.
The boy would rush to a hidden door under the Exchange Cafe, give a secret knock, run down a tunnel to a second door, and knock again. There he would be admitted to a room full of gamblers.
“The smoke was so thick you could have cut it with a sharp knife and brought it out in squares,” he says, chuckling. “But everyone seemed quite comfortable.”
Some say the bootleggers strong-armed the Chinese to take over the tunnels, but Mullin denies this. He says the Chinese and bootleggers worked together.
There are anecdotes about Al Capone himself. Moose Jaw resident Nancy Gray has written that her late father Bill Beamish, a barber, was called to the tunnels several times to cut Capone’s hair.
Mullin says he never saw Capone but did meet Diamond Jim Brady, whom he describes as Capone’s right-hand man.
He says Brady was always impeccably dressed in a grey suit and liked to show off the gun he wore under his armpit; the diamonds embedded in his front teeth sparkled when he smiled.
Mullin says he and the other messenger boys got 20 cents for every errand. The gangsters didn’t allow them to touch booze but taught them how to play poker.
“The best teachers I had in this world were those men that weren’t supposed to be any good.”
The boys held Brady in special awe: “He’d always tell us to stay on the straight and narrow. He had eyes just like a reptile and when he looked at you he almost paralysed you. I think he was absolutely fearless.”
Mullin says some rotgut whisky was made in Saskatchewan but all the good stuff came from the Bronfman distillery in Montreal.
As recently as the 1970s local officials denied the existence of the tunnels, but the denials became difficult to maintain when part of Main Street collapsed, leaving an unsuspecting motorist planted in a deep hole.
“I always said some day a truck is going to break through, and it did,” Mullin says. Guided tours of the tunnels begin daily at the Souvenir Shop, 108 Main St. N. in downtown Moose Jaw. Tours last 45 minutes and cost $7 for adults. Senior, student and child rates, as well as group rates, also offered. Wheelchair access not available. Information: (306) 693-5261
▻https://www.theglobeandmail.com/life/moose-jaw-tunnels-reveal-dark-tales-of-canadas-past/article4158935
#migrations #chinois #Canada #souterrain #sous-terre #histoire #tunnels #tourisme #dark_tourism
The Tunnels of Moose Jaw
The Tunnels of Moose Jaw is a year-round tourist attraction that entertains guests with unique productions of Canadian history.
▻https://www.tunnelsofmoosejaw.com
Il y a deux tunnels « thématiques » :
- Passage to Fortune
The Passage to Fortune tells the story of early Chinese immigrants to Canada. You become an Immigrant and follow in their footsteps through Burrows and Sons Laundry, in darkened tunnels under the streets and in the kitchen of Mr. Wong’s cafe. Your passage to fortune is just around the corner.
- The #Chicago_connection
You’re bootleggers in 1929. You come to Moose Jaw to buy booze from the Capone organization. You’ve got to learn the ropes and stay out of the way of the local police chief. You start out at Miss Fanny’s club and end up in a tunnel, somewhere underground. And the only one who knows the way out is Gus, one of Capone’s goons.
La plus grande #grotte #sous-marine du #monde #découverte au #Mexique
▻https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/geologie-plus-grande-grotte-sous-marine-monde-decouverte-mexique-69
Cet #article de #Xavier_Demeersman a été publié le #19_janvier #2018 sur #futura_sciences. Il traite de la #découverte d’un #passage entre les #réseaux de grottes sous-marines de #Sac_Actun et #Dos_Ojos dans le #Yucatán. Ces #cénotes, #puits d’#eau douce provenant des eaux de pluie ayant percé le plafond d’une #grotte #karstique, sont les points de #départ de #réseaux #souterrains que les scientifiques n’ont pas fini d’ #explorer...
C’est dans les eaux du #gouffre de 43 mètres de profondeur de #Hoyo_Negro (en français « trou noir »), dans le réseau de #Sac_Actun, qu’a été trouvé le #squelette de #Naia en #2007. Comme certains animaux de l’#âge_de_glace, la jeune fille qui vivait dans la région il y a environ 13.000 ans est malheureusement tombée dans ce trou. Bien des siècles et des millénaires plus tard, les descendants de la civilisation #maya considéreront ces #cénotes (dérivé du maya dz’onot signifiant « puits sacrés ») comme des bouches à travers lesquelles ils pouvaient communiquer avec les #dieux des mondes #souterrains. De nombreux objets de leur #culture y ont été pêchés.
550 Franken für Bett im Zivilschutzbunker
Nazari Juma Khan ist 25 Jahre alt, aus Afghanistan und vor gut zwei Jahren in die Schweiz geflüchtet. Er hat derzeit den Aufenthaltsstatus F, er gilt als «vorläufig aufgenommen» und wohnt in #Würenlos, Kanton Aargau, in einer Asylunterkunft. Für diese Unterkunft, bestehend aus einer Matratze in einem Massenlager, einer Küche und Aufenthaltsräumen muss er monatlich netto 550 Franken bezahlen. Mit seinem 30%-Job verdient Nazari Juma Khan nur gut 1000 Franken pro Monat, für die Behörden zu wenig, um damit eine eigene Wohnung zu finanzieren. Er hat keine andere Wahl als für 550 Franken in der Zivilschutzanlage zu wohnen.
Firma aus Pratteln profitiert
Betrieben wird diese Anlage von der Firma #ABS aus Pratteln. Auf Anfrage sagt Hans Klaus, Sprecher von ABS, der Preis von 550 Franken sei gerechtfertigt. Neben dem Bett zum Schlafen bekomme der Asylsuchende auch eine Küche und einen Aufenthaltsraum den er mitbenützen könnte und es sei auch ab und zu ein Betreuer vor Ort, um den Asylsuchenden zu helfen.
Patrizia Bertschi vom Verein «Netzwerk Asyl Aargau» ist mit der Argumentation der Firma ABS ganz und gar nicht einverstanden. Sie sagt, das sei ein absoluter Wucherpreis, den der Flüchtling bezahlen müsse. Im Kanton Aargau müssten Flüchtlinge in der Situation von Nazari Juma Khan normalerweise um die 300 Franken bezahlen.
Sozialarbeiterverband nicht überrascht
Nicht überrascht über den konkreten Fall ist Stefanie Seidlitz vom Berufsverband der Sozialarbeiterinnen und -Arbeiter. Missstände bei der Wohnsituation von Flüchtlingen treffe sie immer wieder an. Den Grund dafür sieht sie unter anderem darin, dass in diesem Bereich viele Leute ohne Fachausbildung arbeiteten. Gegen solche Missstände vorzugehen, sei auch nicht immer einfach, sagt Seidlitz: Viele Gemeinden wollten gar nichts damit zu tun haben und gäben alles an Private ab.
Une partie du reportage radio transcrit:
Flüchtlinge zahlen nicht mehr 550 Franken für Bett in Bunker
In Würenlos musste ein Flüchtling für ein Bett im Zivilschutzbunker 550 Franken bezahlen. Nun hat die Gemeinde reagiert.
▻https://www.srf.ch/news/regional/basel-baselland/gemeinde-reagiert-fluechtlinge-zahlen-nicht-mehr-550-franken-fuer-bett-in-bunker
Des #bunkers de luxe pour des survivalistes millionnaires
Aux Etats Unis, ils seraient quelques 5 millions de citoyens à se préparer à ce que leur pays sombre dans le chaos et à devoir se débrouiller seuls. Certains préparent leur kit de survie, pendant que d’autres voient les choses en grand et pour longtemps.
▻https://www.rts.ch/play/tv/mise-au-point/video/des-bunkers-de-luxe-pour-des-survivalistes-millionnaires?id=9345570
#sous-sol #souterrain #survie #USA #Etats-Unis #survival
L’Islande utilise plus d’énergie pour les cryptomonnaies que pour ses logements RTBF - Belga - 13 Février 2018
▻https://www.rtbf.be/info/economie/detail_l-islande-utilise-plus-d-energie-pour-les-cryptomonnaies-que-pour-ses-lo
Le « minage » de cryptomonnaies en Islande pourrait consommer plus d’énergie électrique que les logements au cours de l’année 2018, indique mardi la compagnie énergétique Hitaveita Sudurnesja Orkas sur la BBC.
Selon le porte-parole de la compagnie, Johann Snorri Sigurbergsson, les centres informatiques sont de plus en plus nombreux sur l’île. Souvent, il s’agit d’entreprises qui veulent se « verdir ». La quasi totalité de l’énergie islandaise est issue de sources renouvelables, comme la géothermie ou l’hydraulique.
▻https://www.youtube.com/watch?v=FGhP9U-3bLs
Mais ces centres sont également utilisés pour le minage. Et ces fermes de minage, des entrepôts abritant des ordinateurs puissants qui créent des Bitcoin ou d’autres cryptomonnaies en résolvant des calculs complexes, ont besoin d’énormément d’énergie. Et leur nombre grandissant pourrait mettre l’Islande dans une situation délicate, puisque sa production énergétique pourrait ne plus couvrir la demande.D’après Johann Snorri Sigerbgsson, la consommation des fermes de minage - notamment pour refroidir les ordinateurs - sera de 840 GWh annuellement. L’ensemble des ménages islandais consomment 700 GWh sur la même période.
#énergie #géothermie #hydraulique #gaspillage #Islande #cryptomonnaies #bitcoin #économie #blockchain #crypto-monnaie
L’Islande, ses volcans, ses geysers... et ses bitcoins
Au coeur des champs de lave islandais, se dresse une fabrique de bitcoins parmi les plus grandes au monde. Atelier hightech qui produit de l’or virtuel, le site est ultra-sécurisé et sa localisation précise est tenue secrète pour éviter les convoitises.
Grâce à ses sous-sols gorgés d’eau chaude qui fournissent de l’électricité en abondance et à bon prix, l’Islande est devenue un paradis pour les « mineurs » de cryptomonnaies comme le bitcoin, émis par des serveurs aussi puissants qu’énergivores.
#Israël lève un coin de voile sur sa barrière souterraine autour de #Gaza
Israël a donné jeudi pour la première fois accès à la barrière souterraine massive qu’il compte avoir achevée d’ici à mi-2019 autour de Gaza pour contrer la menace d’incursions palestiniennes à partir de #tunnels.
cc @reka
L’#urbanisme #souterrain fait son trou
Comme d’autre métropoles, #Paris veut développer l’utilisation de son sous-sol. Construire sous terre est vu de plus en plus comme un moyen de densifier la ville et d’en limiter l’#étalement.
▻http://www.lemonde.fr/economie/article/2017/11/24/l-urbanisme-souterrain-fait-son-trou_5219539_3234.html
#sous-sol #urban_matter #densification #villes
Come vivono gli abitanti delle fogne di Bucarest
Sotto la Bucarest che tutti conoscono ne esiste un’altra che i turisti forse non immagineranno.
È la città sotterranea che si snoda attraverso la rete fognaria dove migliaia di persone si sono rifugiate dopo il crollo del regime di Ceausescu.
▻https://www.tpi.it/foto/vita-fogne-bucarest-romania
#égouts #Bucarest #souterrain #sous-terre #Roumanie #photographie #habitat #logement #Paraic_O’Brien
cc @albertocampiphoto @philippe_de_jonckheere
Bruce Lee, The King Of Sewers
In a sewer under Bucharest’s biggest train station a man covered with iron chains and tattoos sits on a matrimonial bed watching an action movie on a flat screen. Around him, the sewer is packed with men, women and children injecting themselves and sniffing glue. Their feet are drenched in the muddy hot water that floods the whole tunnel, with floating syringes and condoms.
Israël va accélérer la construction d’un mur souterrain autour de Gaza
Israël va accélérer la construction d’un mur souterrain le long de sa frontière avec la bande de #Gaza pour achever d’ici deux ans cet ouvrage visant à empêcher l’infiltration de commandos par des #tunnels, ont indiqué jeudi un général israélien et les médias.
#souterrain #sous-terre #mur_souterrain #Israël #Palestine #verticalité #murs #barrières_frontalières #frontières
cc @reka
This doomsday bunker for the super rich is already sold out
le concept est déjà utilisé comme thème de science-fiction post-apocalyptique : cf la série « Silo » de Hugh Howey : ▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Silo_(roman)
Chine : la tribu des rats
Plus d’un million de Chinois vivent dans les sous-sols de la capitale chinoise, constituant ce que la presse chinoise a qualifié de « #Tribu_des_rats ».
Hospitals Become the Front Line in the Syrian Civil War
The intentional destruction of hospitals is one of the most important factors driving Syrians out of their country, fueling the largest global migrant crisis since World War II. To save patients and medical workers, staff have moved entire hospitals underground into basements and caves, constructing military-like fortifications to try to keep operating even as the bombs keep falling.
Culture. Plongée dans les sous-sols endormis de Paris
La capitale française compte plus de 300 kilomètres de #outerrains. Un journal britannique nous emmène dans ce monde où tout reste à inventer.
Je rappelle ici le travail photographique d’@albertocampiphoto sur les #égouts de #Genève :