• La Souveraineté technologique (dossier @ritimo)
    coordonné par la fabuleuse Alex Haché

    – Intro
    http://www.ritimo.org/article5331.html

    – La souveraineté technologique, une nécessité, un défi, par Patrice Riemens
    http://www.ritimo.org/article5332.html

    – Le concept de #souveraineté_technologique
    http://www.ritimo.org/article5333.html

    – Le #logiciel_libre est encore plus essentiel maintenant
    http://www.ritimo.org/article5364.html

    – Internet libre et réseaux maillés, par Benjamin Cadon (#mesh #cccp)
    http://www.ritimo.org/article5365.html

    – Du #hardware_libre aux technologies réappropriées
    http://www.ritimo.org/article5366.html

    – Moteurs de recherche
    http://www.ritimo.org/article5369.html

    – Bibliothèques publiques numériques
    http://www.ritimo.org/article5370.html

    #Décentralisation et réseaux sociaux
    http://www.ritimo.org/article5371.html

    – Du rien à cacher au rien à montrer, par Julie Gommes
    http://www.ritimo.org/article5372.html

    #Cryptomonnaies
    http://www.ritimo.org/article5373.html

    – Une odyssée de l’espace autogérée
    http://www.ritimo.org/article5374.html

    #Hacklabs et #Hackerspaces : ateliers partagés de mécanique
    http://www.ritimo.org/article5375.html

    #DIY, #makers, #fablabs : à la recherche de l’#autonomie
    http://www.ritimo.org/article5377.html

    #Biohacking : la #recherche scientifique comme capacité à performer la réalité
    http://www.ritimo.org/article5378.html

    – Les serveurs autonomes
    http://www.ritimo.org/article5382.html

  • Le maître de Damas ne peut pas être l’avenir de la Syrie - Tribune de L. Fabius et P. Hammond, ministres des affaires étrangères de France et du Royaume-Uni (27.02.15) - France-Diplomatie - Ministère des Affaires étrangères et du Développement international

    http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/syrie/la-france-et-la-syrie/actualites-2015/article/le-maitre-de-damas-ne-peut-pas

    Depuis le palais où il est reclus, Bachar Al-Assad ne se contente plus de faire la guerre à son propre peuple : il a lancé une démarche d’auto-réhabilitation. Dans les médias occidentaux, il tente de profiter de l’effroi suscité par les extrémistes pour se présenter en rempart contre le chaos. Certains paraissent sensibles à ce discours : face à la terreur, disent-ils, l’injustice et la dictature seraient préférables au désordre.

    En réalité, Bachar représente à la fois l’injustice, le désordre et la terreur. Et nous, France et Royaume-Uni, nous disons non aux trois.

    D’où notre scepticisme lorsque Bachar Al-Assad prétend accepter la proposition faite par l’envoyé des Nations unies, Staffan de Mistura : un arrêt pendant six semaines des bombardements sur la population civile d’Alep. Nous saluons le dévouement et les efforts de M. de Mistura. Nous partageons le souhait d’une réduction concrète et durable des violences.
    Mais, en raison de son action passée, nous ne pouvons pas accorder de crédit à la parole de Bachar.

    Il mène une guerre civile avec barbarie. La liste de ses crimes – crimes de guerre et crimes contre l’humanité – est longue. Ceux-ci ont prétendument été commis au nom de la lutte contre le terrorisme, mais ils l’ont été en réalité dans le cadre d’une politique systématique. N’oublions pas l’utilisation des armes chimiques, le recours aveugle à la violence contre les civils syriens, les terribles images de tortures et d’assassinats dans les prisons d’Assad révélées au monde par le transfuge du régime connu sous le nom de César.

    En réalité, Bachar est plus faible qu’il y a un an et ne cesse de s’affaiblir. Son armée est exsangue, désertée de plus en plus par ses propres soldats et contrainte de recruter des mercenaires jusqu’en Asie. Il est devenu le vassal de ses parrains régionaux qui, tel le Hezbollah, font la loi dans le pays.

    Règlement politique négocié

    Bachar ne contrôle plus réellement son pays, ni au nord où il a perdu du terrain et où l’opposition modérée se bat avec courage, ni à l’est où il n’oppose aucune résistance à Daech, ni à l’ouest où s’est installée une filiale d’Al-Qaida. Quant à ses propres frontières, elles sont infiltrées de toutes parts.

    Proposer Bachar Al-Assad comme solution face à l’extrémisme, c’est méconnaître les causes de la radicalisation. Après 220 000 morts et des millions de déplacés, il est illusoire d’imaginer que la majorité des Syriens consentent à se placer de nouveau sous la coupe de celui qui les martyrise.
    Mettre fin à leurs espoirs d’un avenir meilleur avec une Syrie sans Bachar, ce serait radicaliser encore davantage de nombreux Syriens, pousser des modérés vers l’extrémisme et consolider un bastion djihadiste en Syrie.

    Pour notre propre sécurité nationale, nous devons venir à bout de Daech en Syrie. Nous avons besoin d’un partenaire pour agir contre les extrémistes, donc d’un règlement politique négocié entre les différentes parties syriennes et conduisant à un gouvernement d’unité. Celui-ci devrait réunir certaines structures du régime existant, la Coalition nationale et d’autres composantes qui ont de la Syrie une vision modérée, inclusive, respectant les différentes communautés du pays. Il est clair pour nous que Bachar Al-Assad ne peut s’inscrire dans un tel cadre.

    Cette transition permettrait à la fois de redonner au peuple syrien l’espoir en son avenir et de nous attaquer aux causes profondes de Daech. C’est à cela que nous travaillons. La tâche n’est pas aisée, et chacun doit y prendre sa part ; mais la France et le Royaume-Uni ne ménageront aucun effort pour y parvenir.

    #Moyen_Orient #Syrie #Daech

  • Grèce : « Il est hors de question qu’un peuple entier paie quelque chose qui ne peut en aucun cas être remboursé »
    http://www.bastamag.net/Grece-Gavriil-Sakellaridi-porte

    Après la victoire de Syriza en Grèce et la mise en place du gouvernement d’Alexis Tsipras, le bras de fer continue avec les créanciers et partenaires européens. Comment va évoluer ce rapport de force ? La Grèce obtiendra-t-elle une renégociation du remboursement sa dette ? Le gouvernement grec a-t-il une chance de faire valoir ses positions et de pouvoir faire respecter les engagements pris auprès du peuple grec ? Gavriil Sakellaridis, ministre et porte-parole du gouvernement, a accordé un entretien (...)

    #Résister

    / Démocratie !, #Europe, #Politique, L’Europe sous la coupe de l’austérité, #Souveraineté_populaire, Que faire face à la crise financière (...)

    #Démocratie_ ! #L'Europe_sous_la_coupe_de_l'austérité #Que_faire_face_à_la_crise_financière_ ?

  • L’Équateur devient le premier pays à se doter d’une monnaie électronique
    http://www.france24.com/fr/20150210-equateur-monnaie-electronique-virtuelle-bitcoin-dollar-correa-pau

    L’Équateur compte reléguer les billets de banque et autre pièces de monnaie sonnantes et trébuchantes au placard. Progressivement, ce pays d’Amérique du Sud veut faire du Sistema de Dinero Electronico (SDE - Système d’argent électronique) un moyen de paiement complémentaire du dollar américain, qui est la devise officielle depuis 2000. Il devient, ainsi, le premier État au monde à promouvoir l’utilisation d’une monnaie dématérialisée, gérée par les autorités publiques.

    [...]

    Certains, comme l’économiste américain Lawrence White, pensent que le gouvernement socialiste équatorien aimerait surtout en finir avec le dollar comme devise officielle du pays. « Il n’y a pas de raison économique valable, autre qu’ouvrir la voie à la ’dé-dollarisation’ de l’économie, pour que l’État crée sa propre monnaie électronique », assure-t-il sur le blog « Free Banking ». L’argument de défendre les pauvres ne vaut rien, d’après lui : « Il suffisait de promouvoir le bitcoin qui aurait très bien pu faire l’affaire ».

    #Bitcoin #Dollar_américain #Monnaie #Monnaie_électronique #Politique #Sistema_de_Dinero_Electronico #Social #Souveraineté #Économie #Équateur_(pays)

  • #Livre | « Governing Refugees Justice, Order and Legal Pluralism »

    Les #camps_de_réfugiés sont imprégnés, dans l’#imaginaire populaire, de l’illusion qu’ils entretiennent l’#anarchie, le #danger et la #passivité des #réfugiés. Le livre Governing Refugees Justice, Order and Legal Pluralism défie ces hypothèses, en faisant valoir le fait que les camps de réfugiés devraient être reconnus comme des endroits où le #capital_social peut non seulement survivre, mais également prospérer.

    Ce livre examine la gestion des camps et de l’administration de la justice dans les camps de réfugiés à la frontière entre la #Thaïlande et la #Birmanie. Soulignant les efforts faits par les réfugiés eux-mêmes pour faire face et pour s’adapter au campement, il analyse les thèmes de l’agence, de la #souveraineté et du #pluralisme juridique dans une étude de la gouvernance locale et de la production de l’#ordre au-delà de l’Etat.

    Governing Refugees est pensé pour toute personne ayant des intérêts relavant du droit, de l’anthropologie et de la criminologie, ainsi que ceux qui travaillent dans le domaine des études sur les réfugiés.


    http://www.asile.ch/vivre-ensemble/2014/07/04/livre-governing-refugees-justice-order-and-legal-pluralism

  • Réformes structurelles, accords de libre-échange et guerre contre la subsistance
    http://www.grain.org/fr/article/entries/5131-reformes-structurelles-accords-de-libre-echange-et-guerre-contre-la-subs

    En 3 ans, la société civile mexicaine a documenté sept processus qui résument la situation insoutenable : la violence généralisée (des dizaines de milliers de disparus, répression, militarisation, emprisonnement et plus de 100 000 assassinats) ; la dévastation environnementale ; la précarisation du travail et la répression du syndicalisme indépendant ; la violence contre les #femmes et les crimes haineux ; les expulsions/migrations inexorables ; l’absence de liberté dans les médias et la violence contre les communicateurs ; et l’attaque frontale contre la vie paysanne, la #souveraineté_alimentaire et la propriété collective des terres. Le présent document s’intéresse à ce dernier processus.3

    http://www.grain.org/media/BAhbB1sHOgZmSSJQMjAxNS8wMS8yMi8wNl8yNF8wMl8xMTRfMDRDYXJ0ZWxfYXVkaWVuY2lhX2Rld
    #foncier #agriculture #réformes_structurelles #libre_échange #Mexique

  • Le « #production_grabbing » et la transnationalisation de l’#agriculture (sud-) africaine

    Au lendemain de l’apartheid, le secteur agricole sud-africain a connu un processus de dérégulation sans précédent, rompant ainsi avec le paternalisme étatique du régime précédent. Cette #libéralisation_agricole va se traduire par la montée en puissance de « macro-acteurs », entre autres des grandes banques commerciales sud-africaines, sociétés d’ingénierie agricole et fonds d’investissement, comme acteurs moteurs du secteur. Celles-ci vont progressivement renforcer leur participation au sein des filières, et particulièrement dans le segment de la production primaire agricole. De nouveaux modèles de production et de financement (ex. : « pre-crop contract ») apparaissent dans lesquels ces acteurs contrôlent la totalité des filières où ils sont engagés. Il apparaît ainsi une mainmise par quelques macro-acteurs (souvent non-agricoles, à structures capitalistes) sur la #production_agricole, considérée comme une denrée de #spéculation sur les marchés financiers (Safex à Johannesbourg, marché à termes de Chicago). Si d’une part cela pose des questions sur le statut des producteurs (qui deviennent des rentiers voire des salariés des établissements, ne possédant plus leur récolte, et ne sont pas impliqués dans le processus de prise de décision, constituant ainsi un nouveau « #prolétariat_agricole »), d’autre part ces nouvelles pratiques remettent en avant les questions de #souveraineté_alimentaire et de #régulation_agricole. Ces questions sont primordiales vu qu’en l’absence d’un modèle alternatif, cette conception du #développement_agricole devient à présent le paradigme de référence, en Afrique du Sud mais également en Afrique. Il est en effet adopté par les agences publiques de développement (Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique : NEPAD, Banque africaine de développement : AfDB) et est exporté par ces « macro-acteurs » dans le cadre de leur expansion économique sur le continent.

    http://transcontinentales.revues.org/1080
    #Afrique_du_Sud
    cc @odilon

  • Les investisseurs financiers lorgnent sur la dette des pays d’Afrique
    http://www.bastamag.net/Afrique-la-chute-du-prix-des

    Côte d’Ivoire, Éthiopie, Rwanda, Sénégal... La dette des pays les plus pauvres attirent aujourd’hui les fonds d’investissement du Nord, à la recherche de rendements plus intéressants qu’en Europe. Mais certains titres de dette vendus sur les marchés financiers internationaux par les pays africains « sont liés à des contrats dont les clauses peuvent constituer de véritables bombes à retardement », alerte Eric Toussaint, porte-parole du Comité pour l’annulation de la dette du tiers-monde (CADTM). Le risque : (...)

    #Débattre

    / #Afrique, #Capitalisme, #Néo-colonialisme, #Souveraineté_populaire

  • Government plans to end ambiguity on probe agencies in high seas - The Economic Times
    http://economictimes.indiatimes.com/news/politics-and-nation/government-plans-to-end-ambiguity-on-probe-agencies-in-high-seas/articleshow/45928005.cms

    suite à l’affaire de l’Enrica Lexie :

    NEW DELHI: To end ambiguity over who will probe crimes committed in international waters, the government is planning to designate agencies empowered to investigate unlawful activities offshore.

    #mer #zee #droit #souveraineté #inde #italie #piraterie

    • On aurait aussi tort de dénoncer l’islamophobie de Julliard et de Marianne

      « Inversez les deux voyelles, et dans voile, vous trouverez viol. En dissimulant ostensiblement le sexe au regard, fût-ce sous la forme symbolique de la chevelure, vous le désignez à l’attention ; en enfermant le corps féminin, vous le condamnez à subir l’effraction. (…) Toutes les coquettes le savent bien aussi, qui font de la comédie de la dissimulation la forme la plus raffinée de l’exhibitionnisme. »
      Jacques Julliard,
      Le Nouvel Observateur, 16/09/2003

      « Ce que la France doit à ses hôtes immigrés, ce sont les bienfaits de la culture française. »
      Jacques Julliard,
      Le Nouvel Observateur,16/09/2003

      http://indigenes-republique.fr/anthologie-dislamophobie

      A partir de 10.32"
      http://www.dailymotion.com/video/x2cx31_ripostes-emeutes-en-banlieue-1-3_people&start=635

    • Le communautarisme de l’auto-proclamée élite médiatico-politique me gonfle. Et il ne peut qu’alimenter le sentiment d’être isolés et incompris de tous ceux que cette élite nie : les Roms, les arabes, les migrants, les exclus pour raisons économiques.

      Quand les gens de cette classe au pouvoir manifesteront publiquement contre les massacres d’arabes, on en reparlera ...

    • Puissamment vomitif, l’édito de Marianne. On reconnaît bien le style de Julliard.

      L’arrogance communautariste des dominants est en roue libre.

      Il serait bon que quelques-uns parviennent encore à percevoir ce qu’il y a de proprement stupéfiant pour ne pas dire d’inédit à voir des éditocrates chanter les louanges d’une manifestation qui pour eux relève d’une inespérée communion dominicale.

      La presse et le pouvoir n’ont commencé de se sentir « Charlie » que lorsque la question de la liberté d’expression et des valeurs républicaines a été brandie par celui-ci face non à un seul Islam intégriste mais bien face à tous les musulmans, dans un contexte d’histoire coloniale et d’instrumentation religieuse par le pouvoir qui n’est toujours pas critiquée en France.

      Julliard écrit benoîtement combien il souhaite que cela dure et soit renforcé.

      Liberté d’expression mon luc !

      #communautarisme_blanc
      #valets_du_pouvoir
      #en_roue_libre
      #Julliard
      #Marianne
      #émétique

    • Effarant. Ceux qui militent en faveur de droits collectifs accusent ceux qui y sont opposés d’être communautaires. Il faudrait commencer par lire les bons auteurs, tels Charles Taylor pour éviter ce type de confusion et d’inversion.
      ce que d’aucuns juge « vomitif » n’est purement et simplement que de l’humanisme. Mais bien entendu, dans leur juste condamnation du colonialisme, certains n’hésitent pas à jeter le bébé des lumières avec l’eau sale du bain

    • Ce qui est vomitif entre autres choses c’est d’écrire sur le défaite du communautarisme et de mettre en avant deux passage grassement noircis sur L’affirmation d’un communautarisme musulman risque d’entraîner des réflexes racistes et sur Pourquoi les jeunes musulmans des banlieues n’étaient pas là ? .
      C’est d’une hypocrisie rarement atteignable pour le commun des mortels.

    • Pour ceux qui comptent les morts je signale que parmi les personnes décédées il y en avait d’ascendance arabe. C’est monstrueux ça de dire « tant qu’on ne manifestera pas pour des arabes je ne manifesterai pas ». On bascule effectivement là dans une forme de racisme.
      Oui, effectivement. Je pense que la société française a un modèle unitaire qui rejette le communautairisme. Aussi l’affirmation d’un communautarisme musulman, ou tout autre communautairisme provoquerait un rejet de type raciste.

    • Je ne suis absolument pas de culture arabe ou musulmane. Mais la structure de pensée raciste des grands médias et des politiques (PS, UMP, FN), m’agresse en tant que personne qui est intimement persuadée que le pourcentage de salopards est exactement le même dans toute culture-ethnie-religion.

      Combien faut-il de victimes judéo-chrétiennes blanches dans le monde ou en France pour que l’AFP fasse une dépêche ? Combien en faut-il de bronzés ou de noirs pour une dépêche ? Et ça ce n’est pas du communautarisme ou même du racisme ?

      Quand on laisse manifester publiquement les soutiens français d’Israël, qui soutiennent donc Netanyahu et les crimes de masse israéliens, mais qu’on interdit les manifestations contre ces crimes de masse israéliens, c’est pas du communautarisme et même du racisme exacerbé ?

      Pour mettre les faits en perspectives regardons les statistiques sur les pourcentages d’actes terroristes de différentes catégories :

      http://www.thedailybeast.com/articles/2015/01/14/are-all-terrorists-muslims-it-s-not-even-close.html

      Et pour sortir de la définition piégeuse du « terrorisme », qui réfère en droit à la définition bien peu universelle de « ordre publique », regardons simplement les statistiques des homicides. Parce que ça remet le sens des proportions :

      http://www.inhesj.fr/sites/default/files/reperes_25.pdf

    • En fait, je pense qu’un pareil texte ne mérite qu’une chose : c’est d’être cité in extenso.

      En dehors d’un désaccord quant à votre post, je n’ai rien contre vous, Sylvain Manyach. Mais ce qu’ose écrire Julliard est édifiant.

      (les majuscules sont de Marianne)

      Il faut rester « Charlie » !
      Vendredi 16 Janvier 2015 à 5:00
      Jacques Julliard

      Ce dimanche, nous sommes allés de la République à la Nation. Ces noms n’étaient pas seulement des toponymes. Ils redevenaient un programme. Tel est le message qu’il nous faudra garder à l’esprit : le grand vaincu de cette journée historique ne fut pas seulement le terrorisme, ce fut aussi le communautarisme.

      Les Français sont un grand peuple. Nous l’avions oublié. Ils l’avaient oublié. Et puis, tout à coup, l’espace d’un week-end, cette formidable explosion de patriotisme, la Marseillaise et les drapeaux tricolores, depuis longtemps confinés aux terrains de sport, les cris de « vive la France » qui éclatent d’un peu partout. La République et ses valeurs, que d’aucuns avaient décrétées ringardes, revendiquées avec force, avec conviction. Oubliées les fausses pudeurs du cosmopolitisme. Et les signes politiques, tous les signes politiques, gentiment priés d’aller se faire voir ailleurs.

      Gentiment. Dans les manifs politiques, syndicales ou culturelles, il est de bon ton d’afficher une virilité bourrue. Dimanche, c’était autre chose : les gens, imaginez-vous cela, étaient polis. Ils se respectaient. Ils se considéraient. Quand ils se heurtaient malgré eux, ils s’excusaient ; ils faisaient place aux voitures d’enfants, aux vieilles personnes. Un million de personnes ont défilé dans l’ordre, sans slogans imbéciles, sans une bousculade, sans un incident, sans casseurs de fin de parcours. J’ai vu non loin de moi, une vieille dame en astrakan, svelte et droite, défiler auprès d’un « jeune » habillé en rappeur, pantalon bouffant taille basse. C’était le métro à 18 heures. On avait, pour un jour, aboli les classes sociales, sans Marx, sans les sociologues, sans la révolution. A moins qu’il y ait là l’amorce d’une révolution. Ou mieux encore, tenez : le souvenir de la Révolution, qui n’a pas besoin de millésime et qui se contente d’une majuscule.

      Nous allions de la République à la Nation. Ces noms n’étaient pas seulement des toponymes. Ils redevenaient un programme. Ce programme, cet idéal s’appelaient unité. Et même, unité ou barbarie.

      LE GRAND VAINCU DE DIMANCHE FUT AUSSI LE COMMUNAUTARISMELe voilà, le message. Celui que tous les politiques, tous les intellectuels, tous les travailleurs sociaux devront désormais se bien mettre dans la tête, sous peine de rater la signification historique d’une manifestation sans précédent dans l’histoire contemporaine : le grand vaincu de dimanche ne fut pas seulement le terrorisme, ce fut aussi le communautarisme. Le communautarisme est cette doctrine absolument étrangère à l’esprit français, à l’esprit de la Bastille, à l’esprit de la Révolution qui prétend que les individus appartiennent d’abord à des communautés originelles à base ethnique ou religieuse, et que la nation n’est rien d’autre que la fédération de ces communautés. L’exemple type est le Liban où les communautés religieuses, maronites, chiites, sunnites, druzes sont reconnues comme telles par les institutions politiques. Le résultat, on le connaît : dans ce beau, ce cher pays du Cèdre, tout débat politique tourne à la guerre de religion.

      De tout cela, nous ne voulons pas. Le peuple de France a dit dimanche qu’il n’en voulait pas. Il est attaché à une France laïque, qui ne fait pas acception de personnes, qui ne reconnaît que des individus, et non des communautés, conformément au mot célèbre du Comte Stanislas de Clermont-Tonnerre sous la Révolution : « Il faut tout refuser aux juifs comme nation ; il faut tout leur accorder comme individus ; il faut qu’ils soient citoyens ».

      C’est, contre tous ces communautarismes dévoyés, qui ne conçoivent au fond la vie politique que sous la forme de la guerre de tous contre tous, ce que nous appelons intégration. A la différence de l’assimilation, qui prétend réduire le nouvel arrivant à tous les usages de l’ancien habitant, l’intégration concerne tout le monde : elle est un effort pour dégager des manières de vivre ensemble, communes à tous, et acceptables par chacun.

      Il faut que cela soit bien compris par chacun, à commencer par les intellectuels dont j’ai le regret de dire qu’ils ne sont pas actuellement les membres les plus intelligents de la communauté nationale : c’est l’intégration, c’est-à-dire l’acceptation de règles communes, de mœurs communes qui permet aux différences individuelles de s’exprimer sans remettre en cause la seule communauté acceptable, c’est-à-dire la communauté nationale. La laïcité n’est pas seulement la paix ; qu’on se le dise, elle est aussi et peut-être d’abord la liberté. Liberté des consciences, liberté des opinions.

      C’est ici que nous rencontrons l’islam. Pourquoi l’islam ? Parce qu’elle est en France la dernière venue des grandes religions nationales. Le protestantisme et le judaïsme, qui furent discriminés et souvent persécutés sous l’Ancien Régime, ont compris d’emblée que le statut d’indifférenciation que leur offrait la Révolution était pour eux un progrès et même un idéal.

      Avec le catholicisme, le débat fut beaucoup plus rude et tourna même à l’affrontement. Religion privilégiée, véritable religion d’Etat sous l’Ancien Régime, il lui fallut un siècle et demi pour accepter la laïcité. Pas plus que l’islam d’aujourd’hui, l’Eglise d’hier n’acceptait la séparation de l’Eglise et de l’Etat avec toutes ses conséquences. Après un long affrontement, l’Etat finit par faire admettre par les catholiques les règles qui président à la paix dans la cité.

      L’AFFIRMATION D’UN COMMUNAUTARISME MUSULMAN RISQUE D’ENTRAÎNER DES RÉFLEXES RACISTESNous en sommes là. Beaucoup de Français musulmans, dans leur for intérieur, acceptent ces règles du vivre-ensemble que nous appelons la laïcité. La plupart des autorités religieuses de l’islam pensent de même. Il y a pourtant, de la part des plus intégristes et des plus prosélytes, une tentative tenace pour obtenir des statuts particuliers, au chapitre de l’alimentation et du vêtement, ces deux matières dont toutes les religions se servent pour imposer leur particularisme. La bataille est en cours, et si l’on adhère aux considérations développées plus haut, on conclura qu’il ne faut pas céder. Notre vivre-ensemble en dépend. Beaucoup, parmi les intellectuels culturalistes, sont au contraire partisans de la composition. Ils craignent que toute stigmatisation du prosélytisme musulman entraîne des réactions racistes. Cela part d’un bon naturel, mais manque sa cible. C’est au contraire l’affirmation d’un communautarisme musulman qui risque d’entraîner dans le reste de la population des réflexes racistes.

      Mais il y a plus grave. Il y a désormais le djihadisme et le terrorisme. On a eu raison de marteler depuis une semaine : pas d’amalgame ! Identifier l’ensemble des musulmans au terrorisme serait à la fois une faute et un crime. Il faut saluer le sang-froid et la maturité de ce peuple de France qui est sorti dans les rues pour crier à la fois son horreur du terrorisme et son calme refus de toute forme de culpabilisation collective.

      Pour autant, n’y a-t-il « rien à voir » entre l’islam et le djihadisme ? Oui, à la façon dont il n’y avait jadis « rien à voir » entre le christianisme et les croisades…

      POURQUOI LES JEUNES MUSULMANS DES BANLIEUES N’ÉTAIENT PAS LÀ ? Laissons donc de côté les doctrines. Je me garderai bien de prétendre les juger. Mais, dans la pratique, il y a des interprétations pacifiques et des interprétations belliqueuses du Coran. En France même, ces interprétations se combattent, comme du reste dans le monde entier. Ce conflit des interprétations s’est traduit dimanche par une participation assez modeste des musulmans. De petits groupes courageux se sont manifestés. Ce ne fut pas un grand raz-de-marée pour condamner le terrorisme. Les jeunes musulmans des banlieues, dans leur ensemble, n’étaient pas là. Pourquoi ? Par peur, sans doute. Non de la vindicte des autres manifestants, mais plus probablement des représailles à encourir lors du retour dans les quartiers et les banlieues. Dans les écoles, la minute de silence en l’honneur des journalistes de Charlie Hebdo, ces martyrs de la liberté, s’est heurtée à de nombreuses résistances. La ministre de l’Education nationale nous en fera-t-elle le bilan ? Il faudrait bien se décider un jour à voir les choses en face, au lieu de regarder ailleurs.

      En ce sens, une grande occasion de fraternisation a été manquée. La manifestation monstre de dimanche aurait pu être l’occasion d’un grand tournant historique, comme le fut le 14 juillet 1790 la fête de la Fédération, quand toutes les composantes de la nation française convergèrent au Champ-de-Mars pour proclamer la France une et indivisible.

      C’est dire le travail qui reste à accomplir. La tentation terroriste ne sera vaincue qu’avec la collaboration active des musulmans de France et leur adhésion ouverte et massive aux valeurs de la République. Il n’y a pas d’autre chemin. A ceux qui prétendraient, comme on le fait tous les jours de façon paresseuse, qu’une telle adhésion suppose d’abord l’égalité économique, sociale, mais aussi culturelle avec le reste de la population, je réponds qu’à ce compte, jamais intégration entre deux populations d’origine et de conditions différentes ne se serait réalisée.

      Reste que dimanche, un grand événement a eu lieu. Il me semble que le peuple de France, de Paris et de toutes les régions, a voulu malgré son silence, et plus encore grâce à son silence, dire trois choses.

      >>> D’abord sa solidarité avec nos compatriotes juifs, une nouvelle fois victimes du fanatisme islamique. Que cette manifestation soit un coup d’arrêt à cette double montée de l’antisémitisme, dans le vieux fond réactionnaire de la droite française et dans les banlieues immigrées. L’année dernière, près de 7 000 de nos compatriotes ont choisi de quitter la France. Faisons tout pour arrêter ce mouvement, inspiré par la peur et le découragement. Je le demande, que serait la France sans ses juifs ?

      >>> Ensuite, son attachement indéfectible, inconditionnel à la liberté de pensée et d’écrire. Alors que les événements tragiques que l’on sait se déroulaient, de vrais sycophantes, déguisés en critiques littéraires, ne craignaient pas de dénoncer de façon répétitive quasi hystérique « l’islamophobie » de Michel Houellebecq au risque de le désigner aux balles des tueurs. Comme hier on dénonçait, pour les mêmes raisons, « l’irresponsabilité » de Charlie Hebdo. La liberté est indivisible ; il faut la défendre jusque dans ses excès. Il ne suffit pas « d’être Charlie » un beau jour d’émotion nationale et de manifestation patriotique. C’est tous les jours qu’il faut être Charlie, c’est tous les jours qu’il faut rester Charlie !

      >>> Enfin, la réaffirmation de l’identité populaire. Qu’on me permette ici un mot personnel. J’ai publié récemment, avec Jean-Claude Michéa, un échange de lettres entre lui et moi, à propos des rapports de la gauche et du peuple. Et nombre de nos lecteurs, jugeant nos réponses insuffisantes, nous ont demandé : « Qu’est-ce donc, à la fin, que ce peuple dont vous parlez ? » Question légitime, question nécessaire. Et réponse difficile ! A tous ceux-là, et à tant d’autres qui se posent des questions semblables, je dis : regardez ces manifestations. Regardez ces foules dans les rues ne répondant à aucun autre appel qu’à celui de leur conscience et de leurs convictions. Regardez ces foules de Paris, de Lyon, de Toulouse, de Bordeaux, de la plus petite de nos bourgades. Vous cherchez le peuple de France ? Eh bien ! Le voilà !

    • Stéphane si vous voyez le racisme partout, il n’est nulle part. Votre réaction me fait penser à ceux qui accusait les manifestants solidaires des gazaouis de manifester par antisémitisme. S’ils ne bougeaient pas le petit doigt pour les arabes syriens ou irakiens morts c’est bien qu’ils devaient être racistes et que seule la haine des juifs les motivaient...

    • @sylvain, nulle part, rien n’est moins sûr...

      « Il faut défendre la société », Michel Foucault

      La thématique raciste va, à ce moment-là, non plus apparaître comme instrument de lutte d’un groupe social contre un autre, mais elle va servir à la stratégie globale des conservatismes sociaux. Apparaît à ce moment-là – ce qui est un paradoxe par rapport aux fins mêmes et à la forme première de ce discours dont je vous parlais – un #racisme-d’État : un racisme qu’une société va exercer sur elle-même, sur ses propres éléments, sur ses propres produits ; un racisme interne, celui de la purification permanente, qui sera l’une des dimensions fondamentales de la #normalisation_sociale.

      http://monoskop.org/images/9/99/Foucault_Michel_Il_faut_defendre_la_societe.pdf

      #Biopolitique

      #livre_en_ligne

    • La première des manipulation est de sortir "le politique" des événements de la semaine dernière, l’islamisme est un islam politique. Le fait politique disparu ne reste plus que la question du religieux et effectivement Julliard peut appuyer facilement sur le communautarisme musulman, que pourrait on invoquer d’autre après une telle simplification ?
      Je ne ressors pas les liens qui courent depuis une semaine mais la communauté musulmane n’existe pas, il n’y a pas d’unité musulmane, etc, etc...
      Le texte est émaillé du phantasme néocons, l’arrêt de la guerre des classes sans Marx, sans les sociologues.Le discrédit de la violence révolutionnaire...

      "Le voilà, le message. Celui que tous les politiques, tous les intellectuels, tous les travailleurs sociaux devront désormais se bien mettre dans la tête".
      Je vois assez rapidement les limites à l’unité, sus aux travailleurs sociaux.

      C’est Julliard qui assimile Mélenchon à « la chienlit des dégénérés fascistes ».et avait avait déjà comparé les rassemblements du Front de gauche à des rassemblements nazis. Voilà pour les politiques qui devront se bien mettre dans la tête.

      L’unité nationale de Julliard c’est le patriot act à la française et 4 ans de prison pour apologie du terrorisme.

    • Ne confondons pas tout. Sur Mélenchon, ce ne sont pas cet article ci. On peut être en accord avec un auteur sur tel point, et en désaccord sur tels autres. Il faut se débarrasser de la pensée binaire. Un Patriot Act ce n’est absolument pas ce que prône Julliard ici. On peut lui reprocher ce qu’il écrit, mais certainement pas ce qu’il n’écrit pas

    • @sylvain, excuse mon insistance stp mais Julliard a pas besoin de proner un #Patriot_act à la française, tout simplement car il en existe déjà une version ici. Le PS l’a fait et le met en oeuvre.
      Voir l’avis d’Amnesty international sur la multiplication des poursuites pour « apologie de terrorisme »
      http://seenthis.net/messages/332132
      Ou l’analyse d’Agamben sur l’obsession #sécuritaire
      http://seenthis.net/messages/331555

    • à unagi, je pense que toutes les religions ont une importante dimension politique. Elles édictent toutes des normes sociales. Les religions ont sans doute, si on regarde l’histoire humaine, été les premières structures politiques des groupes humains.

    • @stephane_m J’aurai du etre plus précis.
      WP https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_l%27islamisme

      « Les frères musulmans sont une confrérie politico-religieuse fondée en Égypte en 1929 par El Banna. Ils prônent une nécessaire rupture avec la société contemporaine. S’ils ne réfutent pas le progrès moderne scientifique et technique, les frères musulmans luttent contre l’impérialisme occidental. Ils veulent construire un État éloigné du modèle communiste, et du modèle capitaliste. L’accent est mis sur l’action sociale et politique, le respect de la loi islamique restant sur un second plan. Il réclament une réorganisation totale de la société à partir d’un État vraiment islamique et refusent le strict respect de la charia tant que cet État islamique n’aura pas été mis en place. L’objectif final est la justice sociale, atteinte par une prise en charge par l’État de la collecte de l’impôt islamique et sa redistribution. Initialement, la confrérie est bâtie sur le modèle d’une confrérie religieuse avec un guide et un devoir d’obéissance à ce guide. Dans un deuxième temps, elle se transforme en mouvement politique, qui crée certaines organisations syndicales, de femmes, d’étudiants contrôlés par ce mouvement. L’occident est à la fois le modèle et l’ennemi. Le mouvement est doublé d’une organisation secrète de sabotage, de terrorisme, dans un contexte d’occupation. »
      Voilà le sens que je donne à politique pour l’islamisme.

      Comme tu m’as fais faire des recherches...

      Religion et politique – Max Weber et Emile Durkheim
      Hartmann Tyrell :
      http://trivium.revues.org/4430

      « la sociologie (et surtout la sociologie religieuse) d’Emile Durkheim, les rapports entre religion et politique apparaissent sous un jour totalement différent ; les deux sphères se touchent de près et se recouvrent même l’une l’autre, unies sous le concept de société »

      Goguel François. Religion et politique en France. In : Revue française de science politique, 16e année, n°6, 1966. pp. 1174-1180.

      doi : 10.3406/rfsp.1966.392984
      url : /web/revues/home/prescript/article/rfsp_0035-2950_1966_num_16_6_392984

    • Loi d’exception : loi qui n’est pas une loi comme les autres, parce qu’elle est d’exception et que l’exception, ben... c’est l’exception. Merci pour la tautologie. Les lois anti-terroristes, je crois qu’il y a des gens qui ont témoigné de leur caractère... exceptionnel. Mais #cépapareil, les « de Tarnac », ils l’avaient bien cherché. Et pi de quoi vous vous plaignez, ils sont dehors maintenant, et libres nan ? Donc CQFD, y-a pas de loi d’exception. Pouet.

    • L’#État_d'urgence, pour en rester à l’exception définie comme telle , a été appliqué durant les émeutes de novembre 2005
      http://fr.wikipedia.org/wiki/État_d'urgence_en_France

      Mais bien des lois sont de fait exceptionnelles « association... » "entreprise terroriste individuelle", etc, sans compter la jurisprudence, dont Deleuze soulignait qu’elle était plus « riche » que « la loi ». Mieux vaut, il me semble, s’intéresser aux #relations_de_pouvoir effectives qu’à la #souveraineté déclarée. Ainsi, pour ce ne citer que cet #exemple, le policier qui a tiré à balles réelles sur des émeutiers en 2007 a-t-il été condamné à du sursis des années après tandis que l’un des blessés avait lui fait 9 mois de préventive
      http://seenthis.net/messages/332006

    • @sylvain. Au moins ton dernier post a le mérite de la clarté, tu es sur une position idéologique. Ce qui n’a rien de répréhensible mais autant que ce soit un postulat de départ sans besoin de le camoufler.
      Aujourd’hui l’expression « loi scélérate » désigne l’ensemble des lois qui présentent l’une des caractéristiques suivantes : recours à des procédures expéditives, répression disproportionnée par rapport aux actes commis, sanctions lourdes uniquement conçues pour dissuader un individu de commettre un acte proscrit. WP
      Comment appeler un acte de fermeture de site, par exemple, sans procédure judiciaire, sans examen contradictoire, sans protection de la liberté d’expression en face ?
      N’est ce pas un no man’s land ?
      http://www.lemonde.fr/pixels/article/2015/01/13/patriot-act-a-la-francaise-il-est-important-de-garder-la-tete-froide_4555146

      Loppsi sur la Quadrature du Net : https://www.laquadrature.net/fr/search/apachesolr_search/loppsi

      La justice court-circuitée (PDF) - Human Rights Watch
      http://www.hrw.org/sites/default/files/reports/france0708fr_1.pdf

      Intervention de William Bourdon - Avocat
      Verbatim colloque Lois antiterroristes 25 ans d’exception - Tarnac, un révélateur du nouvel ordre sécuritaire.
      Lundi 18 Octobre 2010 à l’Assemblée Nationale

      http://fragmentsduvisible.org/site2/demain/articles/afficher.php?article_id=125

      Hicheur : “j’étais le pigeon providentiel” http://owni.fr/2012/07/02/adlene-hicheur-jetais-le-pigeon-providentiel

    • On peut bien entendu critiquer la législation existante dont une partie est d’ailleurs parfaite ment inefficace. Mais nous sommes encore dans un état de droit qui permet de contester les décisions de l’autorité étatique qui nous affecté.
      Ces échanges sont ttes instructifs. On est passé d’un article sur la nécessité de réaffirmer les principes d’unité et de laïcité de la République à la dénonciation du soi-disant communautarisme des élites politiques et médiatiques, au racisme de ces derniers et enfin à l’Etat policier avec ses lois d’exception qui nous rapprochent de Vichy. Comme si ces maux là avaient un quelconque rapport avec les attentats qu’on a vécu. Et à par ça c’est moi qui ai une approche « idéologique »

    • Commençons joyeusement l’année en grommelant :
      1 - je vais donc jeter un coup d’œil sur le site. Beaucoup de belles paroles, peu d’infos précises (qu’est-ce que grainesdevie ? Une association ? Une entreprise ? Qui va encaisser effectivement les financements ?).
      2 - Je remarque l’absence de mention ou référence à certains acteurs historiques de la préservation des graines (je suis pas spécialiste, mais ça fait longtemps que j’entends parler de kokopelli, qui au moins affiche son statut associatif).
      3 - whois grainesdevie.net, déposé par Sikana (tiens, un des partenaires ...). Allons voir qui sont ces gens là.
      4 - https://www.sikana.tv :Sikana est une organisation à but non-lucratif. Mais ... pas de détails ... donc en cherchant un peu : Forme juridique société par actions simplifiée ...
      5 - Vous en voulez encore : https://www.sikana.tv/fr/terms-conditions :

      By using this website, you grant Sikana a global, irrevocable, non-exclusive, royalty-free license to use, reproduce, adapt, publish, translate and distribute your user content in any existing or future media. You also grant to Sikana the right to sublicense these rights, and the right to bring an action for infringement of these rights.

      Un peu plus loin :

      Is Sikana content copyrighted?

      Sikana’s video tutorials are protected by copyright law under the Creative Commons (CC) license.

      Là, je perds un peu le fil ...
      Bon, je veux pas préjuger, hein, mais ça me motive très moyennement tout ça.

  • Si les Sénégalais nourrissaient le #Sénégal, alors vive le consommer local
    http://www.lequotidien.sn/new/index.php/the-star/item/1574-si-les-senegalais-nourrissaient-le-senegal-alors-vive-le-consommer-

    Jusqu’aujourd’hui, le Sénégal ne produit que 52% de ses besoins nationaux en céréales. La facture des importations est lourde pour combler le déficit. Félicitations au Président de la République et à son gouvernement pour cette volonté d’inverser la tendance à travers l’initiative « zéro importation de #riz à l’horizon 2017 » : des sommes immenses sont annoncées pour permettre à ce rêve de devenir réalité. Des retombées positives indéniables sont attendues pour la balance commerciale du pays, pour les revenus des acteurs et aussi sur l’apaisement du climat social, pourvu que ces acteurs soient des nationaux, des agriculteurs, ou mieux, des #paysans qui constituent quand même un effectif très important des actifs du pays.
    En effet, c’est à ce niveau que se trouve la grande crainte pour de nombreux Sénégalais ayant un regard critique sur les orientations du pays. Est-ce que le programme de production de riz profitera aux Sénégalais autant que l’oignon l’a été ?
    En novembre 2013, suite à la publication du classement Doing business qui nous classait 178ème sur 189 pays, nous avions alerté l’opinion pour dire : ce n’était que de la combine avec la Nouvelle alliance pour la sécurité alimentaire et la nutrition (#Nasan). Cette alliance également appelée Nouvelle alliance G8 (#Nag8), où le Sénégal est signataire avec quelques autres pays africains, promeut l’ouverture de nos économies aux #multinationales. On le sait, ces dernières ne sont motivées que par le gain : l’environnement et la stabilité sociale étant négligés et non considérés.

    #foncier #terres #agriculture #oignons #femmes #souveraineté_alimentaire

  • Politique, mensonges et vidéos en Grèce : pourquoi la route de Syriza vers le pouvoir est semée d’embûches
    http://www.bastamag.net/Politique-mensonges-et-videos-en

    Le 29 décembre, les députés grecs tenteront, dans une ultime tentative, de désigner un président, en l’occurrence Stavros Dimas, ancien commissaire européen et candidat du gouvernement. Le pouvoir en place semble prêt à tout pour empêcher la tenue d’élections anticipées et l’arrivée au pouvoir du mouvement de gauche anti-austérité Syriza. Y compris les plus basses tentatives de corruption, comme le raconte Nikos Smyrnaios, un enseignant grec travaillant en France. La Grèce se dirige vers des élections (...)

    #Débattre

    / #Europe, L’Europe sous la coupe de l’austérité, Quel avenir pour la construction européenne ?, #Oligarchies, Souveraineté (...)

    #L'Europe_sous_la_coupe_de_l'austérité #Quel_avenir_pour_la_construction_européenne_ ? #Souveraineté_populaire

  • Il confine mobile tra Svizzera e Italia

    Il confine alpino tra Italia e Svizzera è mobile, cambia cioè con i cambiamenti del territorio, dovuti allo scioglimento dei ghiacciai. Servizio tratti dal programma «Il giardino di Albert» dell’11 ottobre 2009 della RSI (Radiotelevisione della Svizzera Italiana).

    https://www.youtube.com/watch?v=xxdZaXf_62o


    #Suisse #Italie #frontière #frontière_mobile #glacier #changement_climatique #climat #Zermatt #frontières_mobiles

  • Cuba, le pays où l’agroécologie est vraiment appliquée - Reporterre
    http://www.reporterre.net/spip.php?article6694

    Concrètement, l’agroécologie cubaine, ça ressemble à quoi ?

    Beaucoup d’#agriculture_urbaine : Cuba compte plus de 380 000 exploitations agricoles urbaines, qui produisent plus de 1,5 million de tonnes de légumes. Ces exploitations fournissent 70 %, et parfois plus, des légumes frais à La Havane.

    Et puis surtout, il y a le mouvement « Campesino a campesino » (De paysan à paysan). Le paysan est acteur de l’innovation technique et sociale. C’est lui qui teste l’#agroécologie sur ses terres. Il y a aussi des ateliers de formation, des échanges de semences et des forums régionaux et nationaux de partages des savoir-faire.

    L’agroécologie produit 65 % de l’alimentation du pays, alors qu’elle ne couvre que 25 % des terres agricoles. Ce mouvement agroécologique est justement au coeur de notre documentaire. Nous voulons filmer ces échanges, ces pratiques, ce mouvement social qui pourrait en inspirer d’autres.

    La question sous-jacente est de savoir si l’agroécologie est un choix conjoncturel sur le court terme qui a été appliqué dans un temps particulier de crise, ou si c’est un choix structurel qui pourrait installer une vraie souveraineté alimentaire pour le pays ?

    Quelle différence entre l’agroécologie cubaine et française ?

    C’est une question complexe. À Cuba, le gouvernement peut définir un choix politique et organiser les règles du jeu de l’économie. Nous, on est dans des pays d’économie de marché, et où on a des gouvernants qui disent : « J’aimerais bien pouvoir faire çà, mais si je décide d’aller dans tel sens, on aura la fuite des capitaux, si je décide de favoriser les entreprises locales, je suis en désaccord avec l’Organisation mondiale du commerce ».

    Cuba se crée des marges de manœuvres et c’est quelque chose d’important dont nous pourrions nous inspirer.

    En France, on a une concentration rapide et forte des terres, une diminution du nombre de paysans. À Cuba, il y a eu une redistribution des terres extraordinaire : en dix ans, plus de un million et demi d’hectares ! À l’échelle française, ça voudrait dire les Midi-Pyrénées et l’Aquitaine.

    En France, le discours ambiant prétend que les deux agricultures peuvent très bien cohabiter, qu’on peut très bien avoir une agriculture paysanne et puis une agriculture plus intensive, plus exportatrice. Mais c’est très compliqué de parler d’agroécologie et en même temps d’avoir des discours sur la compétitivité avec tout ce qu’il y a derrière, à savoir la main-d’œuvre pas chère dans les fermes, l’agriculture industrielle.

    Est-ce que nous voulons une agroécologie paysanne à taille humaine avec une multitude de paysans ou une agroécologie intensive de supermarché avec une main mise de quelques agromanagers qui pourront choisir comment ils veulent nous nourrir ? Ce sont deux projets de société très différents.

    #souveraineté #agrobusiness #foncier
    cc @nicolasm @odilon

  • Comment fonctionne le régime Poutine, au faîte de sa puissance - Réseau des Démocrates

    http://forumdesdemocrates.over-blog.com/2014/10/international-enquete-comment-fonctionne-le-regime-pou

    4 OCTOBRE 2014 | PAR AGATHE DUPARC

    Réputée pour son opacité, la machine du pouvoir russe tourne à plein régime, laminant toute opposition et prenant l’Occident de vitesse. Comment se prennent les décisions ? Comment s’articulent les cercles de pouvoir ? Comment Poutine délaisse-t-il les affaires intérieures pour se concentrer sur la politique étrangère ? Enquête à Moscou.

    De notre envoyée spéciale à Moscou.- Jeudi 2 octobre, la radio Ekho Moskvy (Échos de Moscou), l’un des rares médias encore pluralistes, fêtait son 24eanniversaire. Dans le pompeux décor de la galerie Zourab Tsereteli (du nom de ce peintre et sculpteur monumentaliste géorgien coqueluche de l’époque Eltsine), des centaines de journalistes, politologues, économistes et hommes politiques, figures de l’ancien temps pour la plupart, se pressaient devant des buffets regorgeant de victuailles et de boissons. Ce fut l’occasion pour ce qu’il reste de cette petite élite libérale de se perdre en conjectures sur les récents événements. Et de prendre la mesure de sa totale marginalisation dans la Russie d’aujourd’hui. Celle qui a applaudi le retour de la Crimée dans son giron et voit son salut en Vladimir Poutine au sommet de sa popularité.

    #russie #Poutine

  • Mise en perspective de quelques lieux communs sur le concept de nation.

    Intéressante interview de Joxe Azurmendi dans Berria
    http://www.berria.eus/albisteak/103855/nazio_kontzeptuei_buruzko_egia_ezarrien_aurka.htm

    Résumé partiel de l’article : dans son dernier essai ("Histoire, race, nation. Quelques lieux communs sur Renan et le nationalisme", 626 pages) Joxe Azurmendi déconstruit la distinction et l’opposition communément admises entre le concept français et le concept allemand de nation.
    Selon une opinion répandue, le concept français de nation est libéral, démocratique, subjectif, et basé sur la volonté commune des citoyens, tandis que le concept allemand serait fondé sur la langue, la tradition, la culture et en définitive toujours la race.
    En Espagne les partis d’alternance PP et PSOE déclarent représenter un #nationalisme à la française, selon cette définition.
    Cette dichotomie entre les deux versions (française et allemande) provient de la guerre de 1870, à l’heure où la « nationalité » de l’Alsace et de la Lorraine faisait débat. A ce sujet Azurmendi a étudié les essais produits à cette époque, notament ceux d’Ernest Renan.

    Le nationalisme (français), qui selon ce schéma était civique, laïque et démocratique, a produit pendant longtemps #oppression, #colonialisme et #impérialisme.
    Il cite Tzvetan Todorov qui rappelait que les nations civiques sont celles qui commettent la plupart des crimes, qui font la #guerre, et qu’aucune nation ethnique n’a fait de massacre de l’ampleur de ceux perpétrés par les nations civiques. Ce que veut une nation ethnique c’est sa #souveraineté, développer sa culture etc. En revanche une nation civique veut établir des frontières, défendre son #économie et attaquer ses voisins. De ce fait le grand risque et les grands désastres proviennent essentiellement des nations civiques et non des nations ethniques ; d’une part car les nations ethniques ne peuvent développer d’empire colonial ; d’autre part car les nations ethniques n’ont pas ces intentions (analyse de Todorov).

    On demande souvent au nationalisme basque, qui suit plutôt le modèle allemand, de démontrer qu’il n’est pas raciste. En revanche jamais on ne demande au nationalisme espagnol de démontrer la même chose, bien que Jose Ortega y Gasset [théoricien de la modernisation de la nation espagnole, qui a influencé notamment Primo de Rivera] fut un raciste notoire.

    –--------------
    à propos de Renan, de nation française, d’empire colonial et de #racisme, voir chez @le_bougnoulosophe http://bougnoulosophe.blogspot.fr/2009/05/derriere-la-nation-francaise-il-y.html

    et à propos des nationalismes français et allemand http://seenthis.net/messages/312178

    #laïcité #libéralisme

    • « Le préjugé ethnique pour conviction » http://www.enbata.info/articles/le-prejuge-ethnique-pour-conviction

      Nous sommes alors en présence d’une conception de la nation, partiellement déterminée par un critère culturel, la langue, et non strictement par une adhésion à des valeurs politiques. Cette conception de l’État-nation demeure aujourd’hui la conception dominante et consensuelle en France. C’est en référence à cette conception de la nation que l’opposition à la départementalisation du Pays basque (5) considère que la reconnaissance de la langue basque (euskara) impliquerait également celle d’un territoire, le Pays Basque, ainsi que celle d’un groupe (les Basques). Au final, ce type de reconnaissance introduirait une relation conflictuelle entre deux interprétations de la nation. C’est pourquoi, dans ses réponses aux revendications linguistiques régionalistes, le Conseil constitutionnel fait régulièrement référence à l’article 2 de la loi fondamentale, selon lequel « la langue de la République est le français ».

      Aussi, le Conseil ne conçoit pas que les citoyens français puissent avoir le droit, dans la vie publique, de pratiquer une autre langue que le français. Ce raisonnement tend à laisser penser que le Conseil définit la nation non pas par le strict partage de valeurs politiques mais également par le partage d’une réalité linguistique, l’usage collectif du français. Dans ce cadre, la conception républicaine de la nation française est culturalisée. La profondeur historique de cette conception de l’État-nation et sa vigueur maintenue expliquent la paralysie du pouvoir politique en la matière. La difficulté majeure à laquelle se heurte le processus de reconnaissance des langues régionales provient de la conception même de la nation sur laquelle la Constitution se fonde. À partir du moment où l’on conçoit la communauté nationale selon une logique culturelle – du moins partiellement –, on est conduit à ne concevoir l’existence collective de groupes au sein de cette nation qu’à partir d’une logique communautariste. En France, la référence que l’on fait volontiers à l’idée de nation comme produit politique, fondé sur des normes et des valeurs qui définissent la citoyenneté, est intimement mêlée à un imaginaire collectif qui rassemble les images d’une histoire largement mythique. Le rôle accordé à la langue nationale est originaire et reste central dans cette construction. Ainsi, du point de vue factuel, l’opposition entre la conception ethniciste de la nation – qui serait revendiquée par le nationalisme basque et dont le départementalisme basque serait l’héritier –, et celle dont l’État français aurait le secret, exclusivement issue d’une adhésion librement consentie à un ensemble de valeurs politiques, ne tient pas.

  • La grande braderie de la #souveraineté_alimentaire : en Asie, les supermarchés affaiblissent le contrôle des populations sur leur nourriture et leur agriculture
    http://www.grain.org/fr/article/entries/5074-la-grande-braderie-de-la-souverainete-alimentaire-en-asie-les-supermarch
    Article déjà publié en anglais

    Il y a environ 25 ans, les autorités de la ville ont proposé de supprimer les étals et de les remplacer par un centre commercial. Nirmal a refusé de s’en aller et a commencé à organiser la résistance. Selon lui, la disparition des étals aurait des répercussions négatives non seulement pour les commerçants, mais aussi pour leurs clients réguliers. « La plupart des clients sont des ouvriers non qualifiés payés à la journée. Dans le supermarché, vous ne pouvez pas demander à acheter de l’huile de cuisson pour seulement 5 roupies (8 cents US) », explique-t-il. « Ces clients à faibles revenus que nous servons tous les jours ne pourront pas se permettre d’acheter quoi que ce soit si ces étals sont remplacés par un centre commercial. »

    Bazaar Street bénéficie d’un emplacement stratégique au cœur de Bangalore, non loin de la gare très animée de Yesvantpur. Ici, vous pouvez acheter différents types de produits frais, de fruits, de légumes, d’épices que les commerçants achètent auprès des agriculteurs des villages environnants par le biais du comité du marché des produits agricoles (APMC). L’APMC a été créé par le gouvernement pour permettre aux agriculteurs de vendre leurs produits à des tarifs raisonnables.

    Le #centre_commercial sera presque certainement occupé par des distributeurs du type du géant international Metro, qui a déjà ouvert un marché de gros quelques centaines de mètres plus loin. Cela s’inscrit dans un changement majeur au niveau de la production, la distribution et la vente des produits alimentaires en Inde et en Asie, qui a un impact considérable sur les petits négociants et transformateurs de la région, ses marchés de produits frais et ses vendeurs de rue.

    #commerce #détail #supermarché #monopole #alimentation

  • « Changeons le système, pas le climat », les propositions de la société civile

    http://blogs.mediapart.fr/blog/attac-france/101114/changeons-le-systeme-pas-le-climat-les-propositions-de-la-societe-ci

    Ce jeudi 6 novembre, les organisations citoyennes internationales ont présenté leurs exigences et leurs propositions concrètes en matière de lutte contre les dérèglements climatiques à une quarantaine de gouvernements réunis à l’occasion de la PreCOP sociale organisée au Venezuela. Nous y étions. Compte-rendu

    #agroécologie
    #budget_carbone
    #Climat
    #Cop21
    #dialogue
    #énergies_fossiles
    #Etats-unis
    #fausses_solutions
    #france
    #GIEC
    #girardin
    #Lima
    #négociations
    #ONU
    #Paris
    #Paris2015
    #PreCOP
    #REDD
    #SocialPreCOP
    #Souveraineté_alimentaire
    #Transition
    #Union_européenne
    #Varsovie
    #venezuela

    @rezo

  • Burkina Faso: climate change, land grabs, and revolution - The Ecologist
    http://www.theecologist.org/News/news_analysis/2621757/burkina_faso_climate_change_land_grabs_and_revolution.html

    Like virtually every country in Africa, Burkina Faso has been assailed by North Atlantic military intervention over the past four decades, as well as an escalation of land grabs since 2008.

    More land has been grabbed in Africa over the past 15 years than in the rest of the world combined - more than 55 million hectares, according to Blessing Karumbidza of the Global Justice Ecology Project.

    The economic tensions between local producers and international powers that have contributed to the revolutionary dissatisfaction with the establishment in Burkina Faso can be found in virtually any country subject to the harsh and cruel conditions of the global land grab and the crisis of climate change.

    The revolution in Burkina Faso represents a crucial break, summoning the revolutionary leaders of past generations to maintain a legacy of popular control.

    The popular movement that has spread throughout the small African state contains the process of liberation both inspired by and inspiring different forms of political engagement throughout the continent.

    As the cost of land has increased, displacement led to the growth of urban areas, and Compaoré began to enact land reform laws to the effect of an official ’agribusiness’ strategy.

    Installed at the beginning of the 21st Century, formalized by a 2009 land reform law and a 2012 elaboration, this policy has allowed domestic business interests to grab hundreds of hectares of land in the country’s south.

    Much of this land remained uncultivated and is either leveraged for speculation or managed by unskilled financial powers, while the decentralization of authority has afforded the opportunity for local officials to garner revenue through new taxes and registration fees for new settlements, allotments of land, and attempts to formalize the small-producer sector.

    #néolibéralisme #accaparement #agriculture #climat #souveraineté

  • Un oasis coopératif dans un monde néolibéral : le village utopique de Marinaleda en Espagne
    http://www.bastamag.net/Un-oasis-cooperatif-dans-un-monde

    Des maisons autoconstruites à 15 euros par mois, un salaire unique pour tous les membres de la coopérative, des assemblées générales pour décider de la politique communale : Marinaleda, petit village andalou de 2 770 habitants, tente depuis 35 ans de maintenir un système politique, social et économique qui place l’intérêt de ses citoyens au cœur des décisions. La nouvelle génération saura-t-elle poursuivre l’utopie mise en œuvre par les anciens ? Cet article a initialement été publié dans le magazine (...)

    #Inventer

    / #Economie_sociale_et_solidaire, #Redistribution_des_richesses, #Souveraineté_populaire, A la une, #Europe, #Droit_à_la_terre, (...)

    #Lutopik

  • Les citoyens européens manifestent contre le Grand marché transatlantique
    http://www.bastamag.net/Journee-anti-Tafta-Les-citoyens-d

    Tafta, Ceta, Tisa : derrière ces sigles se cachent des accords de libre-échange et d’investissement négociés dans le plus grand secret. Et qui risquent de mettre en péril les normes sociales, financières, sanitaires, culturelles et environnementales en #Europe. Ils permettront notamment aux multinationales de poursuivre les États devant des tribunaux privés d’arbitrage, hors de tout contrôle démocratique. L’accord Tafta (ou TTIP) prévoit de créer la plus grande zone de libre-échange au monde, entre (...)

    En bref

    / #Atteintes_aux_libertés, #Capitalisme, #Souveraineté_populaire, Europe, Traités de libre-échange : les multinationales contre la démocratie (...)

    #Traités_de_libre-échange_:les_multinationales_contre_la_démocratie ?

  • CETA : l’accord commercial qui menace les filières locales
    http://www.bastamag.net/CETA-l-accord-commercial-qui

    Les accords de libre-échange paraissent souvent loin des préoccupations quotidiennes. Et pourtant ! L’accord commercial que s’apprête à conclure l’Union européenne et le Canada ce 26 septembre à Ottawa (le Ceta, pour Canada-EU Trade Agreement), comporte des dispositions interdisant aux collectivités de privilégier l’approvisionnement local dans leurs appels d’offres. Côté Canada, des villes comme Toronto qui promeuvent les filières courtes pour approvisionner les cantines des écoles et des universités (...)

    En bref

    / #Alimentation, #Multinationales, #Europe, #Amériques, #Souveraineté_populaire

    • Pourquoi l’accord UE-Canada pourrait ne jamais voir le jour
      http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2014/09/26/pourquoi-l-accord-ue-canada-pourrait-ne-jamais-voir-le-jour_4495301_4355770.

      Finalisé, l’accord CETA doit maintenant être signé par les 28 chefs d’Etat et de gouvernement européens. Il sera intéressant d’observer le vote de l’Allemagne, dont le ministre de l’économie social-démocrate, Sigmar Gabriel, disait encore le 25 septembre qu’il était « complètement clair que nous rejettons ces accords de protection des investissements », en référence au mécanisme d’arbitrage.

      La position française était plus floue : alors que la ministre délégué au commerce extérieure, Nicole Bricq, s’était clairement opposée à l’ISDS début 2014 dans le cadre du traité transatlantique, le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, s’est montré bien moins ferme, en déclarant en juillet que la question n’était « pas décidée ». Quand au nouveau secrétaire d’Etat au commerce extérieur, Mattias Fekl, appelé en catastrophe pour remplacer le démissionnaire Thomas Thévenoud, il n’a pas encore pris position sur le sujet.

      L’accord CETA pourrait toutefois survivre à un veto franco-allemand, puisque seule une majorité qualifiée des Etats-membres est nécessaire à sa validation. Il devrait rencontrer plus de difficultés au Parlement européen, où il est attendu de pied ferme.

      Outre le traditionnel scepticisme de la gauche radicale, des écologistes et d’une partie de l’extrême droite envers ce genre d’accord, il devrait rencontrer l’opposition du groupe social-démocrate et même d’une partie des libéraux, fermement opposés à l’ISDS malgré leur enthousiasme pour le reste de l’accord. De quoi ressusciter le spectre de l’accord anti-contrefaçon ACTA, réduit à néant en 2012 par un vote négatif des députés européens après six ans de négociations.

      Enfin, s’il devait passer l’étape du Parlement de Strasbourg, l’accord CETA devrait encore être ratifié par les 28 parlements nationaux de l’Union européenne, ce qui promettrait des débats houleux dans les pays les plus mobilisés contre le traité, France et Allemagne en tête.

      #ISDS

  • Écosse : « Une leçon de #Politique et de démocratie pour l’establishment européen »
    http://www.bastamag.net/Ecosse-Une-lecon-de-politique-et

    « Better Together », la coalition en faveur du non composée des conservateurs, du Parti travailliste et des libéraux a finalement convaincu une majorité d’électeurs, 55,4%, de rester dans le giron du Royaume-Uni. « Yes Scotland », qui rassemblait le Parti national écossais, les Verts et le Parti socialiste, a réuni 44,6% des voix. À l’heure où nombre de citoyens européens désertent les urnes, la campagne du référendum a été un formidable moment de débats et d’engagement. 87,9% des électeurs de plus de 16 (...)

    #Témoignages

    / #Souveraineté_populaire, Élections , Politique, #Europe_Ecologie_-_Les_Verts, #Europe, L’Europe sous la coupe de (...)

    #Élections_ #L'Europe_sous_la_coupe_de_l'austérité

  • Le référendum en Écosse : une révolte contre le règne conjoint de la finance et de l’impérialisme
    http://www.bastamag.net/Pourquoi-une-bonne-partie-de-la

    Le 18 septembre prochain, les Écossais se prononceront pour ou contre leur indépendance du Royaume-Uni. Selon les derniers sondages, l’hypothèse d’une victoire du Oui, impensable il y a quelques mois, n’est désormais plus improbable. Loin des clichés nationalistes, la campagne pour l’indépendance écossaise est aussi portée par une vaste mouvement populaire et démocratique, qui s’est attiré le soutien d’une bonne partie de la gauche et des écologistes, y compris en Angleterre même. Explications de Hilary (...)

    #Débattre

    / #Souveraineté_populaire, Élections , Démocratie !, #Alternatives_concrètes, L’Europe sous la coupe de l’austérité, A la (...)

    #Élections_ #Démocratie_ ! #L'Europe_sous_la_coupe_de_l'austérité