• En mémoire de Simone Debout

    Laurence Bouchet, Simone Debout

    https://lavoiedujaguar.net/En-memoire-de-Simone-Debout

    En hommage à la résistante disparue le 10 décembre, qui a passé une partie de sa vie à révéler l’œuvre de Charles Fourier, nous republions ce dialogue avec Laurence Bouchet (entretien réalisé le 22 avril 2003, complété par Simone Debout en septembre de la même année et paru dans les Cahiers Charles Fourier).

    Laurence Bouchet : La philosophie de Fourier forme un ensemble où tout se tient, si bien qu’en tirant sur un fil on finit par dévider toute la bobine. J’aimerais aborder avec vous le thème de l’amour et entrer dans la pensée de cet utopiste par ce chemin. L’aspect passionnel a été longtemps oublié par les disciples successeurs de Fourier au profit des analyses économiques et sociales. C’est en 1967, lorsque vous avez découvert puis publié les manuscrits jusqu’alors inédits du Nouveau Monde amoureux, que cet aspect du fouriérisme a été mis au jour et a permis de relire avec un nouvel œil l’œuvre déjà connue.

    Simone Debout : Bien sûr, cet aspect est tout à fait central, tout est commandé par sa notion de l’amour très généreux en relation avec le sentiment de l’altérité. Cependant, il ne faut pas pour autant oublier le côté économique parce que finalement tout est lié et c’est ce que je voudrais tout de même souligner au début : son indignation face à la pauvreté et au malheur qui réduisent les gens en deçà de ce qu’ils peuvent être.

    Alors que Saint-Just écrivait « Le bonheur est une idée neuve en Europe », pour Fourier le bonheur doit être mondial, l’idée neuve est celle d’une interdépendance du bonheur : « L’humanité sera tout entière heureuse ou nul peuple ne jouira du bonheur » et sa notion de l’amour est liée à cette exigence du bonheur pour tous. (...)

    #Simone_Debout #Charles_Fourier #utopie #résistance #André_Breton #amour #Descartes #enfance #Spinoza #Jacob_Boehme #Marcuse #Hannah_Arendt #Rimbaud #folie

  • #Covid-19 : ce que l’on sait de la nouvelle souche plus contagieuse du coronavirus - AFP
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/12/20/covid-19-ce-que-l-on-sait-de-la-nouvelle-souche-plus-contagieuse-du-coronavi

    Le Royaume-Uni a informé l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de la propagation « jusqu’à 70 % » plus rapide de la nouvelle souche, selon le premier ministre, Boris Johnson.

    (...) Le ministre de la santé britannique, Matt Hancock, a estimé dimanche 20 décembre que cette variante était « hors de contrôle » , justifiant ainsi le #reconfinement de Londres et d’une partie de l’Angleterre, reconfinement qui pourrait selon lui durer jusqu’à la mise en place généralisée de la campagne de vaccination.

    « Nous devions reprendre le contrôle, et la seule manière de le faire est de restreindre les contacts sociaux », a déclaré Matt Hancock sur Sky News. « Ce sera très difficile de garder [cette souche] sous contrôle jusqu’à ce qu’un vaccin soit déployé », a-t-il ajouté. La nouvelle #souche du virus serait apparue mi-septembre, soit à Londres soit dans le Kent (sud-est), selon lui.

    Un virus plus contagieux, mais pas plus de mortalité constatée

    [...]

    L’information « concernant cette nouvelle souche est très préoccupante », renchérit le Pr Peter Openshaw, immunologiste à l’Imperial College de Londres et cité sur le site du Science Media Centre, notamment parce qu’ « elle semble de 40% à 70% plus [fortement] transmissible ». « C’est une très mauvaise nouvelle », ajoute le Pr John Edmunds, de la London School of Hygiene & Tropical Medicine, (...). Pour autant, « rien n’indique pour le moment que cette nouvelle souche cause un taux de mortalité plus élevé ni qu’elle affecte les vaccins et les traitements. Toutefois, des travaux urgents sont en cours pour confirmer cela », ajoute Chris Whitty.

    Une souche qui gagne du terrain

    Le conseiller scientifique du gouvernement britannique, Patrick Vallance, avait estimé samedi 19 décembre que cette nouvelle variante du Sars-CoV-2, en plus de se propager rapidement, devenait aussi la forme « dominante » dans les régions concernées, ayant entraîné « une très forte hausse » des hospitalisations en décembre.
    Cet avis s’appuie sur le constat d’une « augmentation– laquelle semble être causée par la nouvelle souche – très forte des cas de contamination et des hospitalisations à Londres et dans le Sud-Est, par rapport au reste de l’Angleterre ces derniers jours », indique Paul Hunter, professeur de médecine à l’université d’East Anglia, lui aussi cité par le Science Media Centre.

    « Les coronavirus mutent tout le temps »

    Sur sa page Facebook, le généticien français Axel Kahn a rappelé que, à ce jour, « trois cent mille mutants de CoV-2 ont été séquencés dans le monde ». [d’autres, épidémiologistes, disent 4 000 variants séquencés, n’ai pas vérifié, ndc] La nouvelle souche porte notamment une mutation, nommée N501Y, dans la protéine du spicule du coronavirus, (la pointe qui se trouve à sa surface et lui permet de s’attacher aux cellules humaines pour les pénétrer). Selon le Dr Julian Tang, de l’université de Leicester, « cette mutation N501Y circulait déjà sporadiquement bien plus tôt cette année et en dehors du Royaume-Uni : en Australie en juin-juillet, aux Etats-Unis en juillet et au Brésil en avril ».

    (...) « Le plus important est de chercher à savoir si ce variant a des propriétés qui ont un impact sur la santé des humains, les diagnostics et les vaccins » . Comme le relève le Pr Axel Kahn :
    « Plus il y a de virus produits – et donc de personnes infectées –, plus il y a de mutations aléatoires, et plus grande est la fréquence de mutations avantageuses pour le virus. »

    L’association entre un nombre si élevé de mutations fait également dire à certains spécialistes que le virus aurait pu évoluer non seulement en sautant d’un hôte à l’autre, mais aussi au sein des cellules d’un même patient, qui aurait hébergé longtemps le SARS-CoV-2. Quoi qu’il en soit, comme un génome viral ne cesse de se transformer et d’évoluer, vivre avec le virus suppose qu’il faille vivre aussi avec les annonces relatives à ses inquiétantes mutations.

    Bon, beaucoup de « semble-t-il »... Mais si l’AFP publie une info qui met en cause la politique sanitaire française, ce n’est peut-être pas pour rien.

    De ce que j’avais vu, les mutations du virus étaient jusqu’ici infinitésimales, n’invalidaient ni les tests ni les vaccins, n’étaient pas non plus davantage contagieuses ou mortelles. Sauf que même à taux de mortalité constant, sans politique de suppression du virus, une contagiosité fortement accrue c’est davantage de risques de saturation/débordement des systèmes de santé, donc de mortalité (prises en charge au rabais, déprogrammations).

    Pendant ce temps, scènes d’exode à Londres avant le reconfinement, Eurostar et avions partent de GB vers le reste du monde.

    Cet excellent entretien (de juin dernier mais passé inaperçu ici) avec Isabelle Stengers aborde les mutations de virus, la crise des systèmes de santé et bien d’autres questions de façon très éclairante https://seenthis.net/messages/892363

    Edit

    L’Allemagne rejoint la liste des pays - Autriche, Pays-Bas, Belgique, Italie - qui interrompent les voyages depuis le Royaume-Uni. En France, un conseil de défense a lieu en ce moment sur la variante du Covid19
    https://www.lefigaro.fr/societes/inquiets-de-la-nouvelle-variante-du-covid-19-des-pays-coupent-leurs-liaison

    L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a de son côté appelé ses membres en Europe à « renforcer leurs contrôles ». Selon l’OMS, outre « des signes préliminaires que la variante pourrait être plus contagieuse », la variante « pourrait aussi affecter l’efficacité de certaines méthodes de diagnostic », là aussi selon « des informations préliminaires ». Il n’y a en revanche « aucune preuve d’un changement de la gravité de la maladie », même si ce point fait aussi l’objet de recherches.

    Pour autant, les scientifiques n’ont pas encore réussi à prouver en laboratoire que ce dernier est effectivement plus contagieux.
    https://www.lesechos.fr/monde/europe/coronavirus-ce-quon-sait-de-la-nouvelle-souche-apparue-au-royaume-uni-12756

    « Tout peut être expliqué par une expansion spontanée du virus, similaire à celle observée en France, en Allemagne ou en Suède, observe Patrick Berche, membre de l’Académie de médecine et ancien directeur général de l’Institut Pasteur à Lille.

    #mutation #contagiosité #protéine_Spike #spicule

    • Mutant coronavirus in the United Kingdom sets off alarms but its importance remains unclear
      https://www.sciencemag.org/news/2020/12/mutant-coronavirus-united-kingdom-sets-alarms-its-importance-remains-unc

      #Christian_Drosten, a virologist at Charité University Hospital in Berlin, says that was premature. “There are too many unknowns to say something like that,” he says. For one thing, the rapid spread of B.1.1.7 might be down to chance. Scientists previously worried that a variant that spread rapidly from Spain to the rest of Europe—confusingly called B.1.177—might be more transmissible, but today they think it is not; it just happened to be carried all over Europe by travelers who spent their holidays in Spain. Something similar might be happening with B.1.1.7, says Angela Rasmussen, a virologist at Georgetown University. Drosten notes that the new mutant also carries a deletion in another viral gene, ORF8, that previous studies suggest might reduce the virus’s ability to spread.

      Une incertitude de plus. Bien que l’hypothèse de variants plus dangereux demeure (oui, ça nous pend... au nez), pas de vérification pour l’heure, y compris dans ce cas, comme le disait il y a peu @arno https://seenthis.net/messages/891532

      Par ailleurs, il semble qu’en France on séquence si peu le virus qu’il faille attendre des recherches faites ailleurs toute avancée de la connaissance sur ses mutations (avec dans la presse nawak, entre 4 000 et 300 000 variants identifiés, par les spécialistes les plus éminents). Au pays des Lumières éteintes, ca doit être comme les masques en mars dernier, sans intérêt.

    • Neuf questions sur le nouveau variant du SARS-CoV-2 observé au Royaume-Uni
      https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/12/21/neuf-questions-sur-le-nouveau-variant-du-sars-cov-2-observe-au-royaume-uni_6

      Appelé VUI-202012/01 (variant under investigation n° 1 du mois de décembre 2020), ce variant du SARS-CoV-2 présente au total 17 mutations de son génome par rapport au coronavirus qui avait été séquencé en janvier 2020 à Wuhan.

      Huit de ces 17 mutations impliquent la protéine de spicule présente sur la surface du virus, celle-là même qui donne au virus sa forme de couronne et qui lui permet d’infecter certaines cellules humaines (porteuses du récepteur ACE2).

      Parmi elles, deux sont surveillées de près en raison de leur emplacement stratégique sur la protéine de spicule : N501Y et P681H. Ces deux mutations ont été observées indépendamment l’une de l’autre depuis plusieurs mois, mais n’ont jamais été combinées avant la détection de ce variant.

      A cela s’ajoutent six mutations supplémentaires qui n’engendrent pas un changement de composition des protéines correspondantes, ce qui aboutit à 23 changements génétiques au total. Ce nombre est inédit par rapport à ce qui avait été observé auparavant : selon une étude publiée dans Annals of Surgery début novembre, le génome du SARS-CoV-2 accumule une à deux mutations par mois, un rythme deux fois moins élevé que celui de la grippe et quatre fois moins élevé que pour le VIH.

      On ne peut cependant pas vraiment parler de nouvelle souche [à l’inverse de l’article du même journal cité plus haut, ndc], car le nombre de mutations reste faible par rapport à la taille du génome du virus (23 sur 29 903 nucléotides), et que le comportement et les caractéristiques du virus n’ont pas changé. Il est pour l’instant plus adapté de parler de « #variant ».

      Quand et où est apparue cette mutation ?

      Le consortium Covid-19 Genomics UK (COG-UK), qui s’occupe de la surveillance et du séquençage des mutations du SARS-CoV-2 au Royaume-Uni, a formellement nommé ce variant le 13 décembre à la suite d’une hausse des cas dans le sud-est de l’Angleterre. Mais les premiers génomes porteurs des mutations spécifiques à ce lignage de virus (nommé B.1.1.7) ont été identifiés le 20 septembre dans le Kent et le 21 septembre dans le Grand Londres.

      Un nombre important de mutations ont été observées chez des patients #immunodéprimés, chez qui l’ARN du coronavirus reste détectable environ deux à quatre mois. Cette durée est suffisante pour que la population virale présente une plus grande diversité génétique. Il est donc possible, selon le rapport des chercheurs du COG-UK publié le 19 décembre, que ce lignage soit apparu chez un patient immunodéprimé atteint chroniquement du Covid-19.

      [...]

      « Les modélisations préliminaires montrent une forte association entre la présence de ce nouveau variant dans le Kent, les régions du sud-est de l’Angleterre et l’incidence en hausse de Covid-19 », écrivent les épidémiologistes du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) le 20 décembre. Elle n’est encore qu’une corrélation, non une cause, de l’accélération de l’épidémie dans ces régions.

      Ce qui est notable, en revanche, c’est que ce variant du virus est devenu dominant dans les cas détectés en quelques semaines. A Londres, ce variant était responsable de 28 % des infections début novembre et de 62 % au 9 décembre.

      De plus amples observations, in vitro et in vivo, sont nécessaires pour déterminer si ce nouveau variant a acquis des propriétés qui le rendent plus transmissible. Une des mutations connues, N501Y, est suspectée d’améliorer nettement la stabilité de la liaison chimique entre le virus (précisément le domaine de liaison de sa protéine de spicule) et le récepteur ACE2, la porte d’entrée du virus dans les cellules humaines, selon des travaux publiés dans la revue Cell en août 2020 et confirmés chez la souris un mois plus tard.

      « Les données dont on dispose aujourd’hui sont épidémiologiques, mais des données virologiques sont indispensables pour mieux caractériser ce variant et ses éventuelles conséquences sur les infections et la #vaccination, souligne Vincent Enouf, directeur adjoint du centre de référence des virus respiratoires de l’Institut Pasteur. Nos collègues anglais sont en train d’isoler ces nouveaux virus [sur des malades]. Ensuite, ils les mettront au contact d’une collection de sérums provenant de patients infectés à différents moments de l’épidémie, voire de personnes vaccinées. Grâce à une technique dite de microneutralisation, on pourra vérifier pour chacun des types de sérum si les anticorps neutralisent ou pas ce variant anglais. Les résultats devraient être connus d’ici environ une semaine. »

      (...)« Il n’existe aucune preuve que le nouveau virus est plus ou moins dangereux. Malheureusement, nous allons devoir attendre et voir si les hospitalisations et les décès évoluent dans un sens ou un autre pour le savoir », a expliqué Simon Clarke, professeur de microbiologie à l’université de Reading, au Science Media Center britannique.

      (...) « Pour le moment, il n’existe aucune preuve suggérant que ce vaccin ne soit pas efficace contre la nouvelle variante », a déclaré lundi Emer Cooke, la directrice générale de l’Agence européenne des médicaments, en donnant le feu vert au produit développé par Pfizer-BioNTech. Sur Europe 1, le ministre de la santé, Olivier Véran, a expliqué que « les anticorps développés par les deux principaux vaccins qui arrivent, Pfizer-BioNTech et Moderna, ne ciblent pas cette zone mutée du virus ».

      C’est aussi la conclusion de travaux publiés dans la revue Cell en septembre par une équipe chinoise, qui ont montré que cette mutation N501Y n’avait pas eu, chez les souris, d’effet sur la capacité neutralisante ou la quantité des anticorps fabriqués contre le virus.

      Les mutations du gène codant la protéine de spicule concernent 9 nucléotides sur les 3 821 que contient le gène au total. Les vaccins produisent des anticorps dont l’action neutralisante est dirigée contre de nombreuses régions de la protéine de spicule. Même si on ne peut l’exclure, ce risque est jugé très limité.
      « L’idée du vaccin est que la protéine Spike dans son ensemble est montrée à votre système immunitaire et vous apprenez donc à en reconnaître de nombreuses parties différentes », explique Emma Hodcroft, épidémiologiste à l’université de Berne interrogée par l’AFP. Du coup, « même si quelques parties changent, vous avez toujours toutes les autres parties pour reconnaître » le virus, selon elle.

      Ce variant circule-t-il déjà en France ?

      Lundi 21 décembre, aucun cas positif avec ce nouveau variant n’avait été détecté en France et les cas repérés ailleurs en Europe sont limités : selon le rapport de l’ECDC du 20 décembre, 20 cas avaient été identifiés au Pays de Galles au 14 décembre, 9 au Danemark, 3 aux Pays-Bas et un en Australie. Les médias belges ont rapporté quatre cas.

      Il n’est pas étonnant que le variant ait été observé au Royaume-Uni et au Danemark, deux pays où les efforts de #séquençage à partir des prélèvements de tests positifs sont importants et continus.
      « On ne sait pas si on va tenir très longtemps sans identifier ce nouveau variant en France. Il serait utile que les personnes rentrées d’Angleterre récemment se fassent tester et que ce nouveau variant soit recherché », relève le virologue Vincent Enouf, en précisant que les laboratoires qui séquencent les virus du Covid (dont le laboratoire de référence de Pasteur) partagent leurs données sur la base internationale Gisaid, ce qui permet de repérer rapidement l’apparition de nouvelles mutations.

      D’autres chercheurs estiment cependant que le travail de séquençage est relativement dispersé entre plusieurs acteurs (IHU de Marseille, CNR Pasteur, services de virologie des CHU, etc.), qui ne se partagent pas les séquences obtenues et ne mettent pas en commun leurs efforts pour identifier les lieux et moments où apparaissent les variants en circulation. Une désorganisation qui « conduit à diminuer très fortement l’impact de ce travail », selon une note rédigée par plusieurs chercheurs du collectif FranceTest à l’intention du ministre de la santé, Olivier Véran, à sa demande et transmise lundi 21 décembre à Emmanuel Macron. Ces chercheurs appellent à la création d’un consortium national appelé Senticov, « qui aurait la tâche de mettre en place le séquençage permanent des génomes viraux ».

      Les tests PCR peuvent-ils le détecter ?

      Les scientifiques britanniques ont rapporté que la mutation génétique spécifique sur les 69e et 70e acides aminés de la protéine de spicule (protéine S) observée avec ce variant pouvait être « manquée » par certains #tests_RT-PCR et ainsi donner un résultat négatif lors du dépistage.

      Dans leur rapport, les experts de l’ECDC recommandent de ne plus se fier uniquement aux RT-PCR ciblant le gène de la protéine S « pour la détection primaire de l’infection au SARS-CoV-2 », car « les mutations sont plus susceptibles de se produire dans ce gène ». Mais d’autres tests PCR peuvent détecter le virus en ciblant d’autres régions dans le génome, qui sont insensibles au variant. Le gouvernement britannique a indiqué que les « tests pouvaient être adaptés rapidement pour répondre à ce nouveau variant ».

      Edit Après les avertissements d’arno, un rappel par @kassem, citant Antoine FLAHAULT
      https://seenthis.net/messages/892557

      Durant les épidémies de virus émergents un peu longues, les mutations du virus sont souvent sur-interprétées pour expliquer l’évolution de la situation épidémiologique.

    • Les scientifiques britanniques ont rapporté que la mutation génétique spécifique sur les 69e et 70e acides aminés de la protéine de spicule (protéine S) observée avec ce variant pouvait être « manquée » par certains #tests_RT-PCR et ainsi donner un résultat négatif lors du dépistage.

      Plusieurs connaissances ont eu depuis octobre des symptômes correspondants aux nombreux symptômes potentiels du virus, mais avec des retours de tests négatifs.

    • Le Doc, @Le___Doc
      https://twitter.com/Le___Doc/status/1344422158844497922

      50% d’augmentation des cas en une semaine en Angleterre , +15% d’hospitalisations. 1000 décès en 24h.
      Ce que l’on sait, c’est que le variant B117 prédomine désormais, à 80%. Pour le reste...

      une #variante + contagieuse de 50%, c’est une bien plus mauvaise nouvelle qu’une variante 50% + mortelle
      https://seenthis.net/messages/893449

  • Modif de mon script de détection de la compatibilité #WebP du navigateur dans mon #plugin #SPIP image_responsive :
    https://git.spip.net/spip-contrib-extensions/image_responsive

    Jusqu’à présent, je me contentais d’un test synchrone en Javascript, avec un code assez simple. Le hic : Firefox compatible avec WebP n’était pas détecté comme compatible. Et re-hic avec les mises à jour récentes de MacOs et iOS, Safari a le même souci.

    La nouvelle méthode : je fais le teste synchrone. Si le test synchrone dit que le navigateur est compatible, tant mieux, on s’arrête là, c’est oui.

    Si le test synchrone échoue (peut-être Safari ou Firefox), alors je balance un test asynchrone. En attendant, pour cette première page, tant pis, les scripts considèrent que le navigateur n’est pas compatible, et on travaille avec JPEG ou PNG à la place de WebP.

    Mais à la fin du teste asynchrone, je stocke le résultat (oui/non) en LocalStorage. Et ainsi, à la page suivante, je récupère directement le résultat du localstorage, et j’affiche ou non le WebP sans refaire de test de compatibilité. Et ça fonctionne nickel avec Safari et Firefox (à partir de la seconde page donc).

    Et au passage, j’introduis exactement la même méthode pour le format #Avif (pour le coup, ça détecte bien Chrome, qui pourtant ne passe pas non plus le test synchrone – même bug bizarre sur le MimeType de image/avif qui est détecté comme image/png).

  • La spiritualité wixárika à notre époque

    Eduardo Guzmán Chávez

    https://lavoiedujaguar.net/La-spiritualite-wixarika-a-notre-epoque

    Le peuple wixárika vient de très loin dans le temps. Les chercheurs travaillent sur les archives coloniales des missionnaires qui les ont rencontrés au XVIIe siècle et sauvegardent les témoignages onomatopéiques qui rôdent dans la parole wixárika pour décrire un peuple qui, pendant la conquête de la Sierra Madre occidentale, n’était pas remarquable par sa force politique ou sa puissance militaire à côté des Coras et des Tepehuanos voisins, mais qui se distinguait déjà à l’époque comme un bastion spirituel d’une lignée lointaine.

    Leur conquête par les Espagnols a été relativement facile et a imprimé certains traits catholiques que les Wixaritari ou Huicholes ont su honorer sans que cela perturbe la résonance originelle de leur propre cosmovision.

    De nos jours, si nous avions la chance d’assister à la célébration catholique du chemin de croix pendant la Semaine sainte dans l’une des communautés nucléaires, nous serions frappés de constater une profondeur et une dévotion dignes du christianisme primitif.

    Mais le peuple wixárika vient de bien plus loin dans le temps. C’est un lieu commun, quand on parle d’eux, de leur attribuer la qualité supérieure d’être l’une des cultures indigènes les plus pures du monde. (...)

    #Mexique #Huichol #spiritualité #cosmovision #fidélité #solaire #calendrier #pèlerinage #guérisseurs #sagesse #mégaprojets #déforestation

  • J’avais déjà mis en ligne un support de visite pour l’exposition Le Canada et l’impressionnisme du Musée Fabre de #Montpellier, reprenant des présentations textuelles, une sélection d’œuvres et l’intégralité des audioguides.

    Avec le second confinement (l’exposition sera terminée avant que le musée puisse rouvrir ses portes au public), on nous a demandé de réaliser une véritable visite virtuelle à 360, et le musée a obtenu les droits pour qu’on puisse présenter en ligne la plupart des tableaux.

    On a donc transformé les « formes longues » en véritable visite virtuelle :
    https://fabre.montpellier3m.fr/Le-Canada-et-l-impressionnisme

    En règle générale, je ne conçois pas ces visites virtuelles pour « remplacer » une visite au musée, mais essentiellement comme un support de visite (on se promène en salle avec son smartphone, et on bénéficie notamment des audioguides gratuitement sur son propre appareil) et une façon de préparer une visite au musée, mais pour le coup, malheureusement, celle-ci a réellement pour but de remplacer la visite in situ.

    C’est d’autant plus dommage que c’est une très belle expo (les impressionnistes, ça plaît toujours…), les gens qui ont pu la voir en septembre ont tous été impressionnés de découvrir ces artistes peu connus en France, et chacun sortait de l’expo frigorifié, les dernières salles étant emplies de scènes de neige et de glace au Canada. À moins que ce soit l’air conditionné du musée…

    Pour l’aspect technique, il s’agit toujours de ma plateforme sous #SPIP, qui me permet facilement de monter les images en back-office et de placer des hotpsots (les œuvres) dans le panoramique 360°.

    Pour l’affichage des 360, c’est le script Pannellum. Pour la création des tuiles (utilisées par Pannellum), j’utilise les scripts (en ligne de commande donc) fournis par Pannellum (qui, désormais, tournent sur mon Mac avec processeur M1, on peut donc bien faire tourner des logiciels avec Brew et la ligne de commande sur les nouveaux processeurs).

    #shameless_autopromo

    • Je vais peut-être détailler ma méthode pour prendre les images 360°…

      – Pour la prise de vue, j’ai investi dans un appareil Ricoh Z1. C’est un appareil photo très spécifique, qui permet de prendre une photo à 360° en une seule prise de vue. Ça n’est pas (du tout) la qualité d’image qu’on obtient en assemblant des dizaines de photos réalisées avec un appareil reflex, comme on le faisait habituellement, mais en revanche ce n’est pas la même lourdeur pour prendre les photos. Là, je positionne l’appareil sur un pied, je me cache dans un coin, clic, c’est fait j’ai mon image à 360°. Je fais les photos de toute l’expo en une demi-heure maximum.

      Les photos de réflex assemblées, c’est un processus certes extrêmement qualitatif, mais c’est également long (et cher). C’est plutôt adapté aux lieux permanents, qui n’évoluent pas dans le temps.

      Ma version avec un appareil 360, moins qualitative mais infiniment plus rapide, c’est adapté aux expositions temporaires, notamment au fait qu’il y a un délai très court entre la préparation des salles et l’ouverture au public, et c’est aussi adapté à un musée qui « bouge » énormément (au Musée Fabre, même les collections permanentes ne sont pas du tout permanentes, ça « bouge » tout le temps).

      – Dans le cas où je prévois toute une visite avec passage d’une salle à l’autre, je prends soin à toujours orienter l’appareil dans la même direction. De façon à pouvoir toujours « regarder » dans la même direction quand on passe d’une salle à l’autre.

      – En revanche, le capteur est petit, on est donc loin de qualité des images obtenues par un photographe armé d’un reflex. Pour limiter ce (gros) défaut, la première chose est l’utilisation de ce modèle, le Z1, doté d’un capteur deux fois plus gros que les modèles grand public et que son prix réserve à un usage professionnel.

      – Je prends les photos avec le plugin « Dual Fisheye Plugin » :
      https://pluginstore.theta360.com/plugins/com.hirota41.dualfisheye_plugin
      Ainsi au lieu de prendre une photo, l’appareil prend 9 photos successives (avec des temps d’exposition de plus en plus longs), assemblés en une seule photo HDR sauvegardée en RAW.

      Dans tous les cas, cette technique me donne des bien meilleurs résultats que la prise de vue « de base » de l’appareil ; mais dans le cas de salles très sombres, la différence est spectaculaire. Avec l’automatisme de base de l’appareil, j’obtiens des images inutilisables (beaucoup de bruit, disparition des détails…), avec l’empilement de 9 vues dans une image HDR Raw, c’est pas mal du tout :
      https://fabre.montpellier3m.fr/Salle-3-296

      – Cette image est très particulière : il faut l’ouvrir dans Lightroom, et elle est composée de deux images lenticulaires.

      Il faut transformer cela en une image équirectangulaire avec Ricoh Stitcher. Cela fait, j’ajuste encore les niveaux de l’image dans Lightroom.

      – Ensuite je reprends ces images dans Afinity Photo, qui me permet de passer dans une vue panoramique à 360°, de façon à supprimer le pied dans le bas de l’appareil (sur l’image equirectangulaire ci-dessus, le pied, pourtant minuscule, c’estest l’espèce d’Antarctique noire qui parcourt tout le bas de l’image).

      Éventuellement, je corrige d’autres éléments dans l’image (par exemple, faire disparaître un extincteur trop visible).

      – Enfin j’ouvre l’image dans Pixelmator Pro, qui a une impressionnante fonction d’agrandissement des images, à base de Machine Learning, qui permet d’obtenir des images 3 fois plus grandes (donc 9 fois plus de pixels), en limitant les effets pénibles des agrandissements habituels. Disons que le résultat est pas trop mauvais (encore une fois : ça n’a rigoureusement rien à voir avec un assemblage de photos sorties d’un appareil reflex), et ça me donne des images equirectangulaires de 21 000 pixels de large.

      – Ce sont ces images que je fais ensuite passer par le script de Pannellum, pour obtenir des dossiers contenant les tuiles utilisées pour l’affichage des panoramiques.

      J’ai légèrement patché le script pour me fabriquer non seulement les versions JPEG, mais aussi les versions WebP des tuiles. (Il va falloir que je vois si je peux déjà fabriquer des versions AVIF.)

    • Félicitations et merci BEAUCOUP pour les détails :)

      Petite remarque concernant la lisibilité / UX : il me semble que les raccourcis représentant la salle vue du dessus pour accéder à son image 360° n’est pas immédiatement compréhensible pour le visiteur. On peut concevoir que ce soit normal, vu puisqu’aucun visiteur n’a jamais cette vision « aérienne » et donc ne peut rattacher l’image à une expérience personnelle.

      Il me semble que présenter le plan complet et cliquer sur les salles est plus adapté.

    • Montpellier : Partez à la découverte virtuelle de l’exposition « Le Canada & l’Impressionnisme, Nouveaux horizons » - Le Mouvement
      https://lemouvement.info/2020/12/20/montpellier-partez-a-la-decouverte-virtuelle-de-lexposition-le-canada-

      À la suite des mesures gouvernementales liées à la Covid-19, l’exposition « Le Canada & l’Impressionnisme, Nouveaux horizons » au musée Fabre de Montpellier Méditerranée Métropole est actuellement fermée.

      Malgré, cette fermeture et pour permettre au grand public de profiter de cette exposition, le musée Fabre propose une visite virtuelle afin d’explorer le détail des peintures, de profiter des audioguides et des contenus écrits par le service des expositions du musée.

    • Impressionnisme canadien : une brillante visite virtuelle au musée Fabre
      https://www.lokko.fr/2020/12/19/impressionnisme-canadien-une-brillante-visite-virtuelle-au-musee-fabre

      Avec « Fabre dans mon canapé », le musée Fabre fait une offre numérique pointue, qui n’a rien à envier aux grands musées français. La visite virtuelle de son exposition « Le Canada et l’impressionnisme, nouveaux horizons » traduit l’ambition digitale de l’honorable institution montpelliéraine.

    • #respect !

      Le dispositif numérique du musée Fabre a du coup pris tout son sens et permis heureusement de découvrir cette centaine d’œuvres de 35 artistes canadiens de la fin du XIXe et du début du XXe siècle présentée par le Musée national des Beaux-arts du Canada.
      […]
      Le musée d’Orsay quant à lui ne propose pas de visite à 360 degrés comme le font le Louvre ou le musée Fabre.

    • Des visites virtuelles pour terminer les vacances - Le Journal Toulousain
      https://www.lejournaltoulousain.fr/lifestyle/visites-virtuelles-vacances-111641

      Les équipes du musée Fabre ont imaginé des galeries virtuelles pour continuer de faire vivre les œuvres durant le confinement mais aussi pour se rendre accessible aux visiteurs et scolaires qui n’ont pas la possibilité de venir à Montpellier. Visites (complètes !) des collections et des expositions, documentaires, podcats, ressources pédagogiques et jeux pour les plus jeunes : une expérience artistique hors les murs… depuis chez soi. L’occasion de découvrir une exposition inédite, organisée en collaboration avec le Musée des beaux-arts du Canada à Ottawa. Après Munich et Lausanne, l’exposition “Le Canada et l’impressionnisme. Nouveaux horizons” a choisi Montpellier pour son escale française. Riche d’une centaine de tableaux, l’expo met à l’honneur trente-cinq artistes majeurs entre 1880 et 1920, souvent encore inconnus en Europe. De l’initiation à l’impressionnisme à Paris jusqu’à sa réinterprétation avec l’émergence d’une avant-garde canadienne, on découvre des atmosphères et scènes de la vie quotidiennes traitées avec une modernité et une lumière uniques.

    • « À terme, le public doit revenir dans les musées pour être à nouveau confronté à l’oeuvre d’art »
      https://www.francebleu.fr/infos/culture-loisirs/a-terme-le-public-doit-revenir-dans-les-musees-pour-etre-a-nouveau-confro

      "Depuis le premier confinement, on a développé des dispositifs numériques pour garder le contact, explique-t-il. On a notamment développé une application, « Fabre dans mon canapé », qui propose une visite virtuelle des collections."

    • Musée Fabre : « Le Canada et l’impressionnisme, nouveaux horizons », à retrouver en ligne
      https://actu.fr/occitanie/montpellier_34172/musee-fabre-le-canada-et-l-impressionnisme-nouveaux-horizons-a-retrouver-en-lig

      Suite aux nouvelles mesures gouvernementales liées à la Covid-19, l’exposition « Le Canada & l’Impressionnisme, Nouveaux horizons » au musée Fabre de Montpellier Méditerranée Métropole est actuellement fermée. Pour continuer tout de même à profiter de cette exposition plébiscitée, une visite virtuelle est proposée. Elle offre la possibilité de déambuler virtuellement dans l’exposition, d’explorer le détail des peintures, de profiter des audioguides et des contenus écrits par le service des expositions du musée.

  • On vient de mettre en ligne le mini-site « Hommage à Frédéric Bazille », sur la plateforme « Fabre dans mon canapé », qu’on avait lancée pour le Musée Fabre de #Montpellier :
    https://fabre.montpellier3m.fr/Hommage-a-Frederic-Bazille

    Comme tu dois le savoir désormais, c’est du #SPIP, et l’originalité à nouveau, c’est que la prestation consiste essentiellement dans la mise en ligne de contenu, plutôt que du développement Web traditionnel.

    Mais il y a tout de même quelques petits détails nouveaux qui enrichissent ma plateforme…

    – Un parcours sur une carte interactive avec des informations géolocalisées :
    https://fabre.montpellier3m.fr/Sur-les-pas-de-Frederic-Bazille-a-Montpellier

    Ça c’est un nouveau format pour la plateforme. J’avais déjà intégré la possibilité d’un parcours géolocalisé sur les longforms, où chaque partie peut être placée sur une carte :
    https://fabre.montpellier3m.fr/Moyen-age-et-Renaissance
    Ici c’est exactement la même structure d’information, mais c’est la carte plein écran qui prime pour entrer dans l’information. Un bouton de géolocalisation de l’usager permet en plus de se promener en ville en suivant la carte. (Sur smartphone, ça détecte en plus la direction dans laquelle pointe le téléphone, ce qui facilite le repérage sur la carte.)

    Et au fait : la documentation de cette page est particulièrement riche, si tu t’intéresses à #Montpellier, tu vas apprendre plein de choses…

    – Une autre interface nouvelle sur la plateforme, c’est une image en « méga-zoom », avec des hotspots :
    https://fabre.montpellier3m.fr/L-Atelier-de-la-rue-de-La-Condamine
    Ça devrait te rappeler une interface réalisée (à la main) par @philippe_de_jonckheere il y a quelques années…
    http://www.desordre.net/accessoires/peinture/bazille
    Là, évidemment, c’est du SPIP, les hotspots se placent en drag-and-drop, et les tableaux sont les fiches de la base de données des œuvres du musée.

    – Une petite visite virtuelle des salles dédiées à l’événement dans le musée :
    https://fabre.montpellier3m.fr/Visite-virtuelle
    J’ai progressé dans le traitement des images sorties de mon appareil 360° (un Ricoh Theta Z1, photos prises en HDR de 9 prises de vues), la qualité des images panoramiques est meilleure qu’au début.

    Et à nouveau, pour les « logos » des différentes pièces, j’utilise des « mini-planètes » que je calcule sur le serveur avec Imagemagick, à partir de mes images équirectangulaires.

    – Enfin plusieurs longforms documentaires. L’un d’eux est consacré à la découverte d’un tableau disparu de Bazille, « sous » un tableau inachevé présent dans les collections du musée :
    https://fabre.montpellier3m.fr/A-la-recherche-du-tableau-disparu

    Pour l’occasion, j’ai développé un petit modèle SPIP, qui me permet de configurer un slider « avant-après » intégré dans le texte de la page, pour montrer le tableau qui dévoile l’image radiographiée en dessous. (Il existe un plugin pour SPIP qui fait quelque chose de similaire, mais j’ai des besoins un peu particuliers, notamment j’impose mon propre plugin d’image_responsive, alors j’ai préféré rapidement refaire un petit truc pour mes propres besoins.)

    Voilà, c’est ma #spip_recette et #shameless_autopromo du jour.

    • @arno , je ne sais pas si c’est de votre ressort, je poste tout de même la lettre émouvante de Gaston Bazille à l’ami de son fils . J’ai mis en gras les ajouts ou changements que j’ai faits.
      https://fabre.montpellier3m.fr/Correspondance
      ““““““““““““““"
      Gaston Bazille [à Edmond Maître ?]
      2 février 1871

      Montpellier, 2 février 1871
      Cher monsieur, votre lettre de la fin de décembre m’est parvenue dans les premiers jours de janvier, je vous expédiai de suite une dépêche télégraphique, il est fort probable qu’elle ne vous soit pas parvenue. Je profite de l’armistice pour vous annoncer l’affreux malheur qui nous a frappés ; mon cher Frédéric est mort en héros, tué de deux balle s à l’attaque de Beaune-la-Rolande, le 28 novembre. Malgré l’occupation prussienne et des difficultés de tout genre, j’ai pu après dix jours, retrouver sur le champ de bataille, parfaitement intact, dans la fosse où il avait été inhumé, le corps de mon cher enfant. J’ai suivi à pied pendant cinq jours dans la neige , l’humble charrette, le seul véhicule que j’avais pu me procurer à Beaune qui portait le cercueil de ce brave soldat, le chemin de fer ne marchait qu’à Issoudin . La mort de Frédéric a été pour Montpellier un deuil public ; il était adoré dans son régiment, comme tant d’autres, il aurait pu facilement avoir un grade dans un état-major, ou attendre tranquillement ici le départ des gardes nationaux mobilisés. Il a voulu servir son pays dès le premier danger ; il est allé un mois environ en Afrique du 15 août au 15 septembre, puis un mois à Montpellier où le 3e Zouave était venu se former, une quarantaine de jours près de Besançon, enfin transporté avec tout un corps d’armée à Gien , il a été frappé quelques jours après, à la tête de son régiment, tout près des murs crénelés de Beaune la Rolande. Le 3e Zouave a été cruellement éprouvé dans cette attaque. J’ai vu à Beaune et plus tard à Montpellier bien des soldats de ce régiment ; tous étaient pleins d’admiration pour Frédéric et m’en parlaient avec les yeux pleins de larmes ; il s’était fait adorer par ses frères d’armes. Il était sergent fourrier, menant à l’attaque une partie de sa compagnie et ses derniers mots à ses soldats, l’un d’eux me les a répétés : « si nous pénétrons dans la ville, fesons (sic) nous tuer, il le faut, c’est notre métier ; mais à aucun prix ne tirons sur des maisons où il y aurait des femmes ou des enfants. »
      Grâce au froid très vif qu’il avait fait, et sur les indications des hommes requis pour enterrer les morts après la bataille, j’ai fait ouvrir la fosse où mon noble fils avait été placé avec une une vingtaine d’hommes, certain de le reconnaître. Son beau visage était aussi calme aussi pur qu’au moment où il avait été frappé ; ce fut certes un moment très affreux pour un père que de retrouver et reprendre son fils au milieu de ces cadavres ; mais aussi quelle profonde satisfaction de le revoir encore, et de le presser dans mes bras. J’ai eu comme tout le monde dans la vie des jours heureux et malheureux ; mais je ne changerai pas la plus belle journée pour celle où j’ai pu retrouver et embrasser mon fils mort.
      Vous qui le connaissiez intimement vous comprenez mieux qu’un autre la perte que nous avons faite.
      Frédéric avait tout pour lui : force, jeunesse, intelligence, talent. Il a sacrifié un brillant avenir sans hésiter une minute ; et si vous aviez vu avec quelle simplicité il a agi ! sans se faire valoir, trouvant son dévouement à son pays tout naturel. Ah oui ! c’était un noble cœur et un beau caractère.
      On nous dit pour nous consoler, à sa mère et à moi : la mort de votre fils a été glorieuse. Sans doute, mais ce n’est pas moins la mort, et jusqu’à la fin de notre vie nous plierons sous le poids de cette immense douleur.
      Quand nous serons revenu à un temps plus calme, je vous prierai , cher Monsieur, de vouloir bien nous faire parvenir toutes les toiles, toutes les œuvres que mon fils avait dans son atelier ; vous voudriez bien aussi, je vous prie, prévenir le propriétaire de l’atelier pour qu’à la fin de l’année de bail, il reprenne possession de ce lieu. Frédéric avait sans doute quelque petits comptes chez divers marchands ; vous me rendrez aussi un bien grand service, de me faire savoir ce qui leur est dû, de manière à ce que je puisse les désintéresser mais sans être trompé par eux, il me serait bien difficile de vérifier les comptes.
      Adieu, mon cher Monsieur, je connais toute l’affection que vous portiez à mon cher Frédéric, je comprends combien cette lettre vous rendra malheureux , Veuillez je vous prie, faire savoir la fatale nouvelle aux autres amis de Frédéric. Je vous embrasse de tout mon cœur,
      Gaston Bazille

    • La guerre de ’70 n’a pas eu lieu pendant mon enfance ... ;-)
      https://fabre.montpellier3m.fr/Correspondance

      TÉLÉGRAMME DE GASTON BAZILLE À EDMOND MAÎTRE LUI ANNONÇANT LA MORT DE FRÉDÉRIC
      8 janvier 1971

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Fr%C3%A9d%C3%A9ric_Bazille#Inhumation

      Pour moi, je suis bien sûr de ne pas être tué : j’ai trop de choses à faire dans la vie », déclare-t-il à son capitaine la veille de sa mort.

      Très beau site, mais quel imbécile.

  • Philosopher à coups de pinceau
    https://laviedesidees.fr/Bove-Bruegel-tableau-sphere-infinie.html

    À propos de : Laurent Bove, Pieter Bruegel, Le tableau ou la sphère infinie, Pour une réforme théologico-politique de l’entendement, Vrin. Et si Bruegel L’Ancien avait été spinoziste avant Spinoza ? C’est l’hypothèse audacieuse que formule Laurent Bove en replaçant les oeuvres du peintre flamand dans leur commun univers historique et spirituel.

    #Arts #Philosophie #spinozisme #peinture
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20201125_bruegel.pdf
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20201125_bruegel.docx

  • Les Cafés Géo » #Spillaert et les espaces d’Ostende – Exposition Spillaert, lumière et solitude, Musée d’Orsay

    « J’étais absorbé par les effluves de cette Flandre mythique dont je ne parlais pas la langue mais dont l’esprit m’était familier. Ses peintres et ses écrivains fin de siècle avaient planté leurs racines dans mon imaginaire. Les œuvres remontaient en moi comme si elles remontaient d’un fond commun. » (Léon Spilliaert)

    #art #géographie

  • Sur un site #SPIP, j’ai besoin de détecter les langues des messages, mais je ne veux détecter que dans trois langues (français, anglais, allemand).

    Du coup mon #plugin seenthis_detecter_langue n’est pas utilisable directement :
    https://git.spip.net/spip-contrib-extensions/seenthis_detecter_langue

    parce que je n’ai pas prévu de limiter arbitrairement le choix des langues. (Ce qui est assez logique en général.)

    Du coup, dans mes_fonctions.php, je fabrique une fonction detecter_la_langue ainsi :

    $my_ngrams = false;
    function detecter_la_langue($texte) {
            if (!$my_ngrams) {
                    $my_ngrams["fr"] = $GLOBALS["ngrams"]['fr'];
                    $my_ngrams["en"] = $GLOBALS["ngrams"]['en'];
                    $my_ngrams["de"] = $GLOBALS["ngrams"]['de'];
                    $GLOBALS["ngrams"] = $my_ngrams;
            }
            return detecter_langue($texte);
    }

    Du coup on ne teste les « ngrams » que sur ces trois langues, donc le plugin ne pourra plus retourner qu’une de ces trois valeurs.

    • Tu me dira que je pourrais coder ça proprement directement dans le plugin, mais comme je trouve que limiter arbitrairement la détection des langues n’est généralement pas une bonne idée, je préfère pas l’intégrer au plugin.

    • Ha ben je tombe justement sur un problème avec détecter langue qui attribue la langue ca dès que le mot « invariable » est dans le texte d’un post seenthis, et #du_coup je me dis que ça serait pas mal de pouvoir étendre ou limiter le bouzin :p

      PS : j’ai fourbé comme un crado avec cet ajout dans mes_fonctions.php :

      include_spip("inc/detecter_langue");
      unset($GLOBALS["ngrams"]['ca']);
  • Territoires, utilisation du plugin

    L’objectif du plugin est de fournir un nouvel objet éditorial couvrant l’ensemble des zones géographiques du continent à la subdivision minimale d’un pays. De fait, ce plugin pourrait à terme remplacer les plugins Pays, Continents, COG et Géographie en fournissant un objet unique et servir de pivot à d’autres plugins de géographie comme GIS, Contours ou Cartes Choroplèthes.

    https://contrib.spip.net/Territoires-utilisation-du-plugin

    #spip_blog

  • Agenda : Inscription libre aux événements

    Propose un module alternatif aux inscriptions des événements de l’agenda
    – les inscriptions sont ouvertes à tous les visiteurs du site sans à avoir à se connecter (pas de création de compte)
    – l’inscription se fait en 2 étapes avec l’envoi d’email qui contient un lien pour valider son inscription (pour garantir l’unicité et la validité de l’email soumis)

    https://contrib.spip.net/Agenda-Inscription-libre-aux-evenements

    #spip_blog

  • Pas d’internet féministe sans serveurs féministes | Claire Richard
    https://pantherepremiere.org/texte/pas-dinternet-feministe-sans-serveurs-feministes

    Internet n’est pas un « cyberespace » désincarné, mais un réseau de câbles, de serveurs et de centres de stockage des données, soit une infrastructure modelée par des jeux de pouvoir économiques et géopolitiques. Puisque l’histoire du féminisme est indissociable de celle de la création d’espaces gérés par et pour les femmes, qu’en est-il de la toile ? Source : Panthère Première

  • Fos / étang de Berre : 200 ans d’histoire industrielle et environnementale
    https://fos200ans.fr

    Un webdoc en SPIP comme support de vulgarisation d’un projet de recherche socio-historique.
    Double navigation immersive ou cartographique, création d’un outil de génération de fonds cartographiques pour GIS à partir d’images, plein d’interviews vidéos des acteurs locaux... une collaboration chercheurs/vidéaste/spipeurs efficace !
    aujourd’hui passé en statique

    #spip #pollution #lutte_environnementale #fos #webdoc #shameless_autopromo

  • Encore un mini-site pour le Musée Fabre de #Montpellier : il s’agit du minisite accompagnant la nouvelle app Fabre & the City 2 lancée par le musée :
    https://fabre.montpellier3m.fr/Fabre-the-City-2

    La app, c’est donc réalisé pour une boîte locale, qui s’est lancée récemment sur le concept d’escape game géolocalisé sur smartphone en ville.

    De notre côté (#shameless_autopromo), il s’agit donc de l’intégration d’un mini-site de présentation dans notre site Fabre dans mon canapé. Comme je l’expliquais hier pour le mini-site de l’expo Pharmacopées :
    https://seenthis.net/messages/880108
    c’est la première fois qu’on vend une prestation de mise en ligne de contenu. Chose qui me plaît d’ailleurs beaucoup, puisque ça me permet de pousser les outils que j’ai développés (sous #SPIP) aussi loin que possible.

    Ici, il s’agit essentiellement de longforms. Trois principaux couvrent les « parcours » du jeu :
    https://fabre.montpellier3m.fr/Moyen-age-et-Renaissance
    https://fabre.montpellier3m.fr/Epoque-moderne
    https://fabre.montpellier3m.fr/Periode-post-revolutionnaire-XIXe-siecle

    Une petite innovation ici dans ces longforms, comme il s’agit d’endroits qui existent en ville (et que ça accompagne, justement, une application géolocalisée), c’est que chaque lieu est associé à un point de la carte, et que le scroll dans la page fait surgir une petit carte que l’on peut agrandir pour afficher le parcours de cette longform.

    L’autre petite innovation, ce sont les animations installées sur Viméo qui se déclenchent automatiquement quand on arrive à leur niveau. Et on masque complètement les contrôles de Viméo, pour donner l’impression d’une animation intégrée à la page, façon « app ». À noter cette subtilité : il faut que la vidéo soit muette pour se déclencher sans « click » de l’usager, et donc dans mon code, avant de déclencher la vidéo, je force un « mute » du volume (même si ces animations n’ont pas de son).

    Un gros morceau, ce sont les documentations plus complètes pour chacune des lieux, soit accessibles via les liens « Pour en savoir plus » des longforms précédents, soit via la rubrique dédiée :
    https://fabre.montpellier3m.fr/Pour-aller-plus-loin
    Y’a de quoi s’occuper un moment (et hop, j’ai encore appris plein de choses sur la ville d’adoption).

    Et enfin, un format nouveau : l’image panoramique à 360° dans laquelle on zoome/scroll automatiquement simplement en scrollant dans la page (ici c’est avec une illustration à 360°, mais ça fonctionne très bien avec une véritable photo panoramique) :
    https://fabre.montpellier3m.fr/Le-jardin-des-plantes

    On scroll donc verticalement, et à chaque cartel explicatif, on se déplace automatiquement dans l’image panoramique. Au lieu d’avoir une visite « libre » d’un endroit avec des hotspots (ce que je fais beaucoup sur ce site, et notamment sur Pharmacopées), on a une narration guidée (ce que j’aime beaucoup, comme format de médiation).

  • Un peu de #shameless_autopromo avec le Musée Fabre de #Montpellier :
    https://fabre.montpellier3m.fr/Pharmacopee

    Je viens de mettre en ligne un mini-site consacré à l’exposition Pharmacopée qui débute ce week-end à l’hôtel Sabatier d’Espeyran. C’est donc dans le site (et avec les outils) Fabre dans mon canapé, qu’on a livré à la fin du confinement.

    La « nouveauté » importante pour nous sur ce site n’est pas du tout technique : c’est le fait que nous avons vendu comme prestation la mise en ligne de contenu (un peu complexe) pour un site Web. Depuis l’époque où l’on s’était vantés qu’« avec SPIP, tu te débarrasses du webmestre », ça n’était jamais arrivé : une fois qu’on livrait un site, le client se débrouillait tout seul.

    Mais depuis, avec les nouveaux outils qu’on a développés dans SPIP, je soutiens l’idée qu’il y a place pour un profil éditorial/graphiste/technicien, capable de gérer des maquettes un peu compliquées, de gérer de la création graphique, et qui maîtrise des outils techniques pas forcément évidents (ici, par exemple, fabriquer les panoramiques 360°). Un peu l’inverse donc de l’habitude prise avec les CMS. Alors que, par ailleurs, les gens continuent de payer des mini-sites à des agences de comm, pour tel ou tel événement, en marge de leur site principal. Ici donc, tenter de réintroduire les contenus et maquettes complexes dans la logique d’un site global. À terme : laisser au webmestre de l’institution la gestion quotidienne du site et la publication d’informations institutionnelles, mais réintervenir ponctuellement à la façon qu’un graphiste/maquettiste quand on a besoin d’une mise en scène plus « magazine », vivante et originale, au sein du même site.

    On a donc pour cette expo 3 parties distinctes :

    – une assez conséquente documentation historique sur la pharmacie depuis le moyen âge, sous forme d’une collection de longforms :
    https://fabre.montpellier3m.fr/La-documentation-historique
    (moi j’aime bien : j’ai appris plein de choses)

    – une visite virtuelle de l’expo de pots de pharmacie du rez-de-chaussée de l’hôtel Sabatier :
    https://fabre.montpellier3m.fr/L-exposition-des-salles-Cavalier

    – et assez tripant : la visite virtuelle complète de l’hôtel, pour l’exposition des œuvres de l’artiste Jeanne Susplugas :
    https://fabre.montpellier3m.fr/L-exposition-Jeanne-Susplugas

    Au passage, sur la page de l’expo Susplugas, les vignettes ont été créées par un script maison, qui fabrique des « mini-planètes » à partir de mes images panoramiques 360°.

    • Non, pas de moteur de recherche sur ce site, conçu pour être très « plat » (c’est-à-dire que tout est accessible dès la page d’accueil).

      Et pas de Raoult, parce qu’ici c’est la Paillade* !

      Plus sérieusement, ça ne présente que des médicaments qui ont prouvé qu’ils sont efficaces (mithridate, eau de vipère, et thériaque de Montpellier – la seule thériaque recommandée par ton médecin). Donc pas la poudre de perlimpinpin de ton savant de Marseille.

      * Chant des supporters du foot local.

    • Pharmacopées, exposition pour les 800 ans de la Faculté de Médecine
      https://quefaireamontpellier.fr/pharmacopees-exposition-musee-fabre-fac-medecine-montpellier

      Les mois passent et les sorties au musée nous manquent chaque jour plus encore ! Il faut donc redoubler d’originalité pour s’administrer son shot culturel quotidien. Heureusement, certains établissements font le boulot pour nous avec de superbes initiatives ! Parmi eux, le musée Fabre a créé « Fabre dans mon canapé » et nous offre des visites virtuelles très agréables avec notamment l’exposition Pharmacopées.

      « Fabre dans mon canapé » a pour objectif d’offrir un bout de la culture montpelliéraine aux scolaires, aux habituels touristes, ou tout simplement à celles et ceux qui ne peuvent pas aller au musée à cause de ce foutu Covid 19. Visite complète des collections et des expositions, jeux, supports pédagogiques, récits, documentaires. Créé par le musée Fabre, ce site dédié permet d’envisager l’art sous un angle nouveau, plus ludique.

      […]

      Cette version numérique de l’exposition Pharmacopées offre ainsi plusieurs portes d’entrée. Déjà, avec une visite virtuelle des différentes salles du musée. Ensuite, avec la présence d’une documentation historique foisonnante où on retrouve de nombreuses approches thématiques. « Montpellier et les plantes », « Pharmacie et art moderne » ou encore « L’apothicaire parfumeur » sont des sujets disponibles. Enfin, des petits ateliers sympa sont proposés aux personnes souhaitant laisser libre court à leur créativité.

  • Est-ce que quelqu’un sait ce que Reporterre utilise sur son site #SPIP pour réaliser sa page de don :
    https://reporterre.net/spip.php?page=don

    Je n’arrive pas à déterminer si c’est un plugin, ou un truc maison. J’aurais tendance à penser que c’est un truc maison, puisqu’on trouve le squelette ici (et c’est plutôt, hum, rustique, avec un mélange très oldschool de PHP et de HTML) :
    https://reporterre.net/squelettes/don.html

    • Oui c’est un truc perso.

      Il y a le plugin Souscriptions qui fait « campagnes de dons » et « campagnes d’adhésions » ici, si ça te suffit :
      https://github.com/otetard/spip_souscription

      On a besoin de dons dans relativement peu de temps mais ce dernier ne nous convient pas du tout car il veut tout faire à la fois. Notamment il ne permet pas de choisir soi-même la manière d’enregistrer les infos des gens (comment, quels champs, où) car tout est dans le même formulaire en dur. Or pour certaines assocs qui font d’autres choses (abonnements, vente de choses à l’unité, adhésions, etc) on veut plutôt stocker les infos de la même manière et au même endroit que les autres tunnels qui vont exister en parallèle (nous on utilise Profils par ex, mais chacun devrait pouvoir choisir sa méthode/son endroit préféré). Et donc nous pensons qu’un plugin Dons plus générique ne devrait faire que ça, sans imposer des choses, sur le même principe que le plugin Produits, le plugin Abonnements, etc : séparer la gestion de « qu’est-ce qu’on doit payer », de la gestion de « qui paye ».

      Du coup on a prévu à assez court terme de développer un nouveau plugin plus concis, plus autonome, qui ne fait qu’une chose.

  • Pour ce qui nous intéresse (si si), la grosse nouveauté d’iOS 14, c’est qu’il accepte désormais les images WebP.

    J’ai testé avec mes sites où la version WebP est générée directement par mon #plugin #SPIP image_responsive, ça bascule sur les versions WebP de manière totalement transparente.

    De ma propre expérience :

    – sur les fichiers JPEG, je gagne généralement autour de 30% à 50% sur le poids des images. Avec des dessins au trait, je gagne systématiquement 50%.

    – sur des fichiers PNG (quand j’ai besoin de la transparence), c’est absolument énorme, les images sont 7 à 8 fois plus légères.

    Sur un site comme La Méthode Curie, où j’utilise énormément d’images au trait avec transparence, la différence est donc phénoménale :
    https://lamethodecurie.fr/index.html