• Les troubles prémenstruels, enjeu négligé de santé publique

    Un sondage international en ligne de grande ampleur révèle la prévalence du syndrome prémenstruel et met en lumière des différences de ressenti selon les pays d’un phénomène parfois tourné en dérision.
    https://www.lemonde.fr/sciences/article/2022/10/11/les-troubles-premenstruels-enjeu-neglige-de-sante-publique_6145253_1650684.h

    #sante #femmmes
    #Tellmesomethingthatidontknow

    • « Etre indisposée ». Selon le dictionnaire Larousse, « être légèrement souffrante ». Pour près de 2 milliards de femmes dans le monde, cela signifie avoir ses règles, accompagnées d’un possible syndrome prémenstruel (SPM) – symptômes physiques et/ou changements d’humeur légers, ou des troubles dysphoriques prémenstruels (TDPM), plus rares et comprenant des symptômes plus invalidants. Ces troubles, qui débutent quelques jours avant la période menstruelle, prennent généralement fin quelques heures après le début des règles. Or, les données pour les étudier à une échelle globale sont limitées. D’où l’idée d’une équipe de chercheurs des universités de médecine de Baltimore et de Virginie (Etats-Unis) de passer par la voie numérique en sondant des utilisatrices de l’application Flo Health (Flo, en France) qui propose de suivre les cycles menstruels. L’étude, qui rassemble les réponses de 238 114 femmes de 18 ans à 55 ans dans 140 pays a été publiée dans Women’s Mental Health le 26 août.

      « Nous voulions déterminer dans quelle mesure les différents types de symptômes prémenstruels sont courants et s’ils ont un impact fonctionnel sur les femmes de manière régulière », explique Jennifer L. Payne, directrice du programme de recherche en psychiatrie de la reproduction à l’école de médecine de l’université de Virginie. Nous cherchions également à savoir s’il existait des différences entre pays. A ma connaissance, c’est la plus grande étude menée à ce jour. » Techniquement, ce questionnaire a été administré sur l’application à l’aide d’un chatbot (une intelligence artificielle conversationnelle), en dix langues (du chinois au russe), de mai 2017 à juin 2020.

  • Des avocats genevois dénoncent l’absence de prise en charge des requérants mineurs

    Un collectif d’avocats interpellent l’Exécutif cantonal. Ils s’insurgent d’un manque d’assistance des services de l’État.

    La #détresse de requérants d’asile mineurs non accompagnés interpelle un collectif d’avocats. Une vingtaine d’entre eux a lancé un #appel au Conseil d’État de Genève afin qu’il réagisse d’urgence à l’absence de #prise_en_charge de ces #enfants par les services de l’État.

    « Depuis la création de notre permanence, nous accueillons chaque semaine quantité de jeunes auxquels le #Service_de_protection_des_mineurs a refusé son assistance. Celui-ci les renvoie ainsi dans la rue sous prétexte que les ressources manquent ou que les requérants ne sont pas en mesure de prouver leur #minorité », écrivent les avocats mardi dans une lettre ouverte au gouvernement genevois.

    Accompagnés de juristes et d’étudiants en droit de l’Université de Genève, ces avocats inscrits au barreau ont mis en place bénévolement une permanence au début du mois de novembre, avec l’aide du Collectif lutte des mineurs non accompagnés. Ils viennent en aide à des jeunes d’origines diverses vivant seuls dans les rues de Genève.

    Ces jeunes souffrent du froid et de la faim ; certains sont malades, font les poubelles pour essayer de survivre ou subissent des agressions faute d’avoir un lieu protégé pour passer la nuit, ajoutent ces avocats et juristes de la permanence juridique pour les mineurs non accompagnés. A la veille de Noël plus particulièrement, ils se réfèrent à la Constitution fédérale.

    Présomption de minorité

    La charte fondamentale prévoit notamment que quiconque se trouve dans une situation de détresse a le droit de recevoir les moyens indispensables pour mener une existence conforme à la dignité humaine. Ces obligations sont d’autant plus vraies pour les mineurs, également protégés par la Convention internationale des droits de l’enfant qu’a signée la Suisse.

    Les avocats appellent en particulier l’État à présumer de la minorité des jeunes qui ne disposent pas de papiers. Il ne s’agit là que de suivre la jurisprudence du Comité des droits de l’enfant, notent les juristes genevois.

    https://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/Des-avocats-genevois-denoncent-l-absence-de-prise-en-charge-des-requerants-mineurs/story/10635216
    #justice #Genève #MNA #mineurs_non_accompagnés #asile #migrations #réfugiés #Suisse #âge #SPMI #Collectif_lutte_des_mineurs_non_accompagnés #SDF #sans-abrisme #sans-abris

  • Retour sur la #SPME2019 : les coups de cœur de #LudoDOC – LudoDOC
    https://ludodoc.wordpress.com/2019/05/22/retour-sur-la-spme2019-les-coups-de-coeur-de-ludodoc

    Nous prenons enfin le temps de publier cet article sur la 30e édition de la Semaine de la presse et des médias à l’école, avec quelques coups de cœur à retenir…

    #EAM #SPME2019 #éducation_aux_médias

  • Éduquer aux médias, certes, mais aux seuls médias validés par l’institution | Culture numérique
    http://www.culture-numerique.fr/?p=4804

    L’ouverture n’est prévue qu’au printemps pour des débuts officiels à la rentrée 2016 mais, déjà, la presse ne bruisse que de ça ! La dernière chance pour faire lire la presse aux adolescents, s’interrogent les journalistes ? Notre ministre de l’Éducation nationale s’enflamme :

    « Aujourd’hui, les élèves s’informent beaucoup via internet, mais souvent sans prêter attention à la source des informations qu’ils y trouvent. J’ai donc souhaité leur donner accès, par le biais du numérique, à des titres de presse qu’ils n’ont pas l’habitude de lire pour qu’ils en perçoivent la qualité et la diversité. »

    Et d’ajouter, dans le même mouvement :

    « [Ce kiosque] va ainsi contribuer à apprendre aux élèves à distinguer, d’une part, ce qui relève de contenus écrits par des journalistes professionnels et, d’autre part, ce qui relève moins de l’information que de l’opinion, parfois outrancière voire mensongère, qui est relayée sur les réseaux sociaux. »

    Je vous avoue que les bras m’en tombent. Ces deux phrases véhiculent des clichés convenus qui témoignent d’une profonde méconnaissance des pratiques médiatiques des jeunes et de la manière dont ils accèdent à l’information et la partagent. Caractériser et généraliser ainsi ces pratiques n’est pas très sérieux et il n’y a pas un mot ci-dessus qui ne puisse être contredit par les faits ou pour le moins questionné. Ces prolégomènes sont, comment dire ? complètement déconnectés de la réalité. On les dirait soufflés par les responsables de la presse écrite d’information générale partenaires du projet, dont le puissant syndicat de la presse quotidienne nationale.
    Le tampon institutionnel sur une presse qualifiée

    Par ailleurs, on se demande quelle mouche a piqué la ministre et ses conseillers. Je passe sur cette insupportable mode des portails web — à quand un portail de portails ? — qui accentuent la centralisation du web et de l’Internet. C’est inutile, il y a bien longtemps que les jeunes, les élèves, ont appris à se servir d’un moteur de recherche, même si la méthode leur fait parfois défaut, et ils n’ont nul besoin d’être ainsi pris par la main. Mais comment oser, au moment où l’on travaille en classe et dans les centres de documentation et d’information sur les tous les médias, oui, tous, comment oser restreindre l’échantillon, je cite, à « une quinzaine de titres de la presse écrite quotidienne nationale et étrangère, sélectionnés par le ministère » ou, comme dit par ailleurs, à « une presse qualifiée ».

    Qui sélectionne, qui valide, qui tamponne ? Qui ose faire ça ? Qui décide que Les Échos est une presse autorisée et qualifiée et que 20 Minutes ne l’est pas, non plus que les autres quotidiens gratuits, par exemple ? Qui a décidé qu’il n’était que de bonne information générale que sur le papier et que les journaux en ligne étaient exclus du panel ? Qui a décidé du choix des deux seuls journaux étrangers ? J’ai posé la question mais n’ai toujours pas reçu la réponse :

    Bonjour @lirelactu_fr Je repose ma question : que signifie la phrase « une presse qualifiée » ? #spme2016

    — Michel Guillou (@michelguillou) March 23, 2016

    Même s’il est question d’ouvrir plus tard ce portail à la presse quotidienne régionale et aux hebdomadaires d’information générale, qui pouvait s’attendre à ça ? Qui pouvait croire que ne soit ainsi présentée aux collégiens et aux lycéens, dans un pays démocratique, qu’une presse sélectionnée, qualifiée, validée, tamponnée par l’institution ?

    Il convient, a contrario, de travailler à la lecture et la compréhension critique et distanciée de l’information à laquelle accèdent vraiment les élèves, sur Facebook, Snapchat, Youtube ou ailleurs sur le web ou ses réseaux sociaux. De la même manière qu’il est vain de vouloir travailler à éduquer aux médias et à l’information en censurant massivement cette dernière (4) comme cela se pratique malheureusement sur les réseaux des établissements solaires, une information à laquelle accèdent pourtant les jeunes partout ailleurs qu’à l’école, il est tout aussi vain de vouloir « décrypter » ou déchiffrer quoi que ce soit dans le seul périmètre d’un échantillon restreint à une presse supposément qualifiée.

    #presse #éducation #propagande #la_liberté_c'est_l'esclavage #école

  • « Arrête de chialer, t’as tes règles ou quoi ? … En fait oui !
    https://coupsdegueuledelau.wordpress.com/2015/10/01/arrete-de-chialer-tas-tes-regles-ou-quoi-en-fait-oui

    https://i0.wp.com/img15.hostingpics.net/pics/453430SPM.jpg?zoom=2

    Déjà, à titre purement physique et émotionnel, pour le 35% de personnes porteuses d’utérus qui en sont atteintes, on ne peut pas dire que ça soit une partie de plaisir : maux de tête, de ventre, de dos, douleurs dans les seins… Mais aussi sautes d’humeur, anxiété massive, état dépressif parfois assez sérieux, épuisement… Ca fait rêver, n’est ce pas ?

    Des traitements existent (hormonaux, voire traitements par anti-dépresseurs pour limiter les symptômes émotionnels les plus sévères).

    Mais…

    … Et c’est là que je parle de double voire triple peine …

    … Il n’y a pas beaucoup d’endroit où il ne soit pas mal vu de parler de syndrome pré-menstruel.

    Dans la société de manière générale, dire « je me sens horriblement mal avant mes règles » revient à peu près à coup sûr à déchainer rires sarcastiques, remarques sexistes, « ouais les gonzesses, toujours à se plaindre », « ah c’est pour ça que tu es aussi chiante »…

    On pourrait imaginer que dans les milieux féministes, on puisse trouver un meilleur écho… Mais en fait, pas vraiment.

    Et en fait, c’est assez logique. Le féminisme combat assez ardemment l’essentialisme, qui attribue les « comportements féminins », et les « comportements masculins » à des différences fondamentales de fonctionnement du cerveau de l’homme et de la femme, et tous les clichés qui y sont reliés.

    Alors arriver et dire « quelques jours par mois, mes hormones prennent le contrôle de ma vie », c’est remettre en cause un peu de cette lutte pour faire valoir que les causes des différences comportementales observables entre individus assignés hommes et individus assignés femmes sont induites par le fonctionnement de la société, et pas par nos cerveaux ou nos hormones…

    Pour avoir tenté d’amener quelques fois le sujet dans des discussions féministes, je peux vous assurer que l’accueil a été relativement glacial. La température de la discussion a perdu une 10aines de degrés d’un coup à l’évocation du combo « règles et émotions ».

    #SPM #règles #menstruations #féminisme #santé #femmes

    • C’est, en fait, comme tous les gens qui ont des problèmes physiques qui entraînent de la douleur sans ou avec peu de soulagement.
      Parmi eux-elles les migraineu-ses, les fibromyalgiques, pour n’en citer que deux, et toutes les très nombreuses autres (http://www.douleurchronique.org/print_new.asp?node=216).
      Le problème ce n’est pas les conséquences de la douleur et/ou des hormones, le problème c’est le misogynisme qui considère toutes les particularités sanitaires des femmes comme étant roupie de sansonnet. Ce sont tous ces pontes qui n’étudient même pas la médecine des femmes.
      Le problème, comme toujours, c’est l’ethnocentrisme masculin, qui glorifie les événements liés au biologique masculin, et rabaisse ceux liés au biologique féminin.
      Combiné à la mainmise des hommes sur la société, ça amène à ce qui est détaillé dans cet article.
      #machisme #misogyne #médecinsexuée #ethnocentrismemasculin

    • la douleur c’est pas hormonal aussi ? je ne connais pas l’endocrinologie alors je ne sais pas mais c’est possible que ca n’ai pas de rapport.
      Pour moi il y a une différence entre une femme qui souffre de règles douloureuses et qui en parle dans une société dans laquelle c’est un sujet tabou
      et des personnes (hommes,femmes et +) qui se servent des règles pour insulté et disqualifié la parole d’une femmes.

  • Règles : tout comprendre sur le syndrome prémenstruel
    http://www.rtl.fr/culture/bien-etre/regles-tout-comprendre-sur-le-syndrome-premenstruel-7779800543

    D’après lui, on ignore combien de #femmes sont touchées par le SPM car il n’existe pas d’enquête sur le sujet. « Ce type de phénomène n’intéresse pas les médecins français car il est très fréquent et en France, ce qui est fréquent est considéré comme banal », avance le praticien, ajoutant qu’il concernerait au moins une femme sur deux, sous une forme ou une autre. Il poursuit : « Ce n’est pas une maladie à proprement parler : ça ne menace pas la vie de la femme qui en souffre, ça la lui pourrit ! Et beaucoup de médecins n’ont pas le goût de s’intéresser à ça ».