#squarcini

  • Fakir et Ruffin : opération infiltration - Page 1 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/120720/fakir-et-ruffin-operation-infiltration

    Dans le premier épisode de sa série d’enquêtes multimédia « Le Squale, opérations secrètes », Mediapart est en mesure d’apporter la preuve que la présidence de LVMH a directement demandé, au printemps 2013, à pouvoir « infiltrer » le journal indépendant pour mieux l’espionner en temps réel et prévenir ses actions.

    La requête a été formulée sans ambiguïté par le vice-président d’alors de LVMH, Pierre Godé, le bras droit de toujours de Bernard Arnault, décédé en février 2018. L’opération d’infiltration de Fakir et de François Ruffin a été pilotée de bout en bout par Bernard Squarcini, l’ancien chef des services secrets intérieurs sous Sarkozy.

    L’ex-maître espion, reconverti dans le privé depuis sept ans, n’a par ailleurs pas hésité à mobiliser les services de renseignements ou la police pour essayer de contrer François Ruffin, qui sera l’auteur en 2015 du documentaire à succès sur Bernard Arnault, Merci Patron !

    Bonne écoute.

  • Dans Le Canard Enchaîné du 12 octobre 2016, cette info :

    Lors de la perquisition au domicile de Bernard #Squarcini, la police y a découvert de nombreux documents dont l’original du dossier #Djouhri qui avait totalement disparu des archives…

    Pas vraiment de reprise dans les MSM… Juste en cherchant un peu, cette info au détour d’un article de Marianne du 10 octobre qui mentionne uniquement des « éléments de procédure » et reprend les arguments de B. Squarcini pour justifier de la présence de ces éléments chez lui.

    Pourquoi l’affaire Squarcini inquiète la DGSI (et le sommet de l’Etat)
    http://www.marianne.net/pourquoi-affaire-squarcini-inquiete-dgsi-sommet-etat-100246971.html

    Il y a aussi le fait que les enquêteurs aient ramassé dans la cave de Bernard Squarcini une impressionnante quantité de documents classifiés, aujourd’hui entre les mains de la commission consultative du secret de la défense nationale, qui doit rendre illisibles un certain nombre de noms avant d’intégrer ces éléments dans un dossier judiciaire. Sur ce point, la défense de l’ancien chef espion se résume ainsi : contrairement aux usages, qui veulent qu’un patron a environ quinze jours pour faire ses cartons, il a eu 48 heures pour faire ses valises, l’Elysée exerçant à l’époque une énorme pression sur Manuel Valls, qui continuait à l’époque de le recevoir à intervalles réguliers Place Beauvau, sans lui proposer le moindre poste. C’est donc avec l’aide de chauffeurs du service qu’au printemps 2013, il a transporté jusqu’à chez lui les cartons dans lesquels avait été jeté tout ce qui était entreposé dans son bureau. Coupures de journaux, courriers et documents internes du service, dont des éléments de procédure concernant l’intermédiaire préféré de la Sarkozye, Alexandre Djouhri, provenant, selon les explications fournies par le policier, d’une offre de preuve déposée par un journaliste qu’il poursuivait en diffamation… Déménagement effectué sans chercher à faire le moindre tri. Une recension précise aurait du être effectuée plus tard avec l’aide de son ancien service, mais on ne lui a pas fait signe, a-t-il expliqué à l’IGPN. Pas plus qu’on n’aurait réclamé à Bernard Squarcini son badge d’accès aux locaux de Levallois-Perret, mais que l’on se rassure : le policier avait bien rendu son arme de service… Comme le rappelle cependant un juriste, seul le service émetteur des documents classifiés, en l’occurrence la DGSI, sera à même d’apprécier le préjudice subi…