• #Fête du jardin des Ronces
    https://nantes.indymedia.org/events/145597/fete-du-jardin-des-ronces-3

    Le collectif du jardin (si tu connais pas : https://lesronces.noblogs.org/post/2017/12/10/une-histoire-du-jardin-des-ronces) vous invite à ce temps festif, le samedi 31 mai à partir de 15h. Au programme : – Des visites du jardin – Des plantations pour mettre les mains dans la terre – Un coin lecture – 1h de…

    #Ecologie #Résistance #squat #Urbanisation #Nantes

  • Plantation et nouvelles des Ronces
    https://nantes.indymedia.org/posts/145437/plantation-et-nouvelles-des-ronces

    Le printemps pointe le bout de son nez, toute notre énergie est maintenant tournée vers les plantations estivales et la vie du jardin. Nous voulions cependant prendre un moment pour vous raconter tout le travail qui a été réalisé ces derniers mois. Des centaines d’arbres ont été plantés, métamorphosant…

    #Ecologie #Gentrification #Résistance #squat #Urbanisation #Jardin_des_ronces #Nantes #Local

  • « Bruno Bernard on va squatter chez toi » - Rebellyon.info
    https://rebellyon.info/Bruno-Bernard-on-va-squatter-chez-toi-29356

    Chaque année, la Métropole de Lyon, qui possède plein de bâtiments vides, expulse de nombreux #squats et autres lieux de vie. En plus de dépenser plein d’argent pour surveiller ses bâtiments vides, elle n’hésite pas à envoyer les flics pour casser les portes des précaires et les mettre à la rue, voire les enfermer en centre de rétention et les déporter lorsqu’il s’agit de personnes sans-papiers.

    Ce n’est pas aux gens qui galèrent entre les squats et la rue d’avoir peur, mais à ceux qui les expulsent.

    Une petite visite a donc été rendue au domicile de Bruno Bernard, président écologiste de la Métropole, avec un tag : « Bruno Bernard fin des expulsions sinon on va squatter chez toi ! »

    Avis au président de la Métropole et à sa clique : La prochaine fois que la Métropole de Lyon ose mettre quelqu’un à la rue, l’adresse de Bruno Bernard sera rendue publique, tout comme le digicode de l’immeuble (vous pouvez toujours tenter de le changer, ce sera jamais un problème pour des squatteureuses d’ouvrir une porte). Et ça tient aussi en cas d’#expulsion par le bailleur Grand Lyon Habitat, où Bruno Bernard a pistonné son tonton comme directeur.

    La peur va changer de camp.
    Un toit c’est un droit !

    P.-S.

    Et avis aussi à tous autres les proprios qui foutent des gens dehors, et à ceux qui les aident à faire ce sale boulot (flics, huissiers, agents de sécu...) : VOUS SEREZ JAMAIS TRANQUILLE.

    #logement

  • La Maison du Peuple, Toulouse, mai 2023
    https://infokiosques.net/spip.php?article2187

    Après celle de 2021 qui avait fermé le cycle Gilets Jaunes, la Maison du Peuple (MDP) squattée le 1er mai 2023 a été la quatrième du #Même nom sur Toulouse. Cette fois-ci, c’est le squat du mouvement social contre la réforme des retraites, qui résistera jusqu’à son expulsion le 6 juin de la même année. Voici un récit, à plusieurs voix, qui retrace cette aventure. M

    / Infokiosque fantôme (partout), #Squat,_logement, #Mouvements_sociaux

    #Infokiosque_fantôme_partout_
    https://iaata.info/Recit-de-l-ouverture-de-la-maison-du-peuple-de-Toulouse-le-1er-mai-5907.html
    https://iataa.info
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/la-maison-du-peuple-toulouse-mai-2023-cahier.pdf
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/la-maison-du-peuple-toulouse-mai-2023-pageparpage.pdf

  • Squat et écriture
    https://infokiosques.net/spip.php?article2185

    « En janvier 2023, un appel à textes a été publié sur plusieurs plateformes Indymedia et Mutu. Il #S'adressait aux personnes qui vivent, ont vécu, s’organisent ou s’organisaient en squat et qui aiment écrire. L’idée, c’était de publier une brochure-recueil à partir de nos textes. Le but n’était pas forcément d’écrire sur le squat, mais de permettre que cet aspect de nos vies influence librement nos écritures (…). » Cela a abouti à la publication en octobre 2024 de ce recueil, réunissant une bonne dizaine de textes. S

    / Infokiosque fantôme (partout), #Squat,_logement, #Fictions,_BD

    #Infokiosque_fantôme_partout_
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/squat-et-ecriture-page-par-page-mars2025.pdf
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/squat-et-ecriture-cahier-mars2025.pdf

  • Fin de la trêve hivernale : Contre-Attaque Juridique Organisée !
    https://nantes.indymedia.org/posts/142953/fin-de-la-treve-hivernale-contre-attaque-juridique-organisee

    Lancement officiel de la CAJO, outil collaboratif de contre-attaque juridique pour la défense des squats ! La CAJO (cajo.squat.net) se veut être un outil collectif par et pour toutes les personnes mal logé.es : squatteuses, occupantes, locataires, … Partout les difficultés s’accentuent pour accéder à un #logement. De plus en…

    #Autodéfense_juridique #Expulsion #Expulsions #Justice #Logement/squat #Occupation #Police #Pratique #Répression #sans-papiers #squat #squatt #Global

  • Personne ne se souviendra de nous
    https://toulouse.espacesensible.net/personne-ne-se-souviendra-de-nous

    Un documentaire sonore sur la violence de la « rénovation urbaine », dans lequel nous tendons l’oreille à trois histoires qui racontent ce que la disparition de son logement et de son quartier coûte à l’existence. Ces récits sont mis en perspective avec l’histoire de Toulouse et de son aménagement où la ruine, la destruction et la brutalité, loin d’être marginales, sont des éléments structurants. Source : Toulouse Espace Sensible

  • Häuserkampf Berlin 1981
    http://autox.nadir.org/archiv/chrono/chro_haus_2.html

    Der handlungsunfähige SPD/FDP Senat spricht sich für politische Lösungen aus. Im Januar beginnen die ersten Prozeße. Die Position der Besetzer ist deutlich: Keine Verhandlungen solange die Inhaftierten vom 12.12. nicht freigelassen sind. Erste Räumungen des Jahres finden Anfang März statt. Es folgen reglemäßige Durchsuchungen, meist auf betreiben der Staatsanwaltschft. Die Zahl der besetzten Häuser erreicht im Juni mit 165 einen Höhepunkt. Heftige Kontroversen unter den Besetzer um Verhandeln oder Nichtverhandeln, esliegen verschieden Modelle auf dem Tisch. Mit dem Antritt des CDU Senats im Juni werden Neubesetzungen nicht mehr zugelassen. Es bilden sich in den Bezirken regionle Besetzerräte. Es finden erste, vereinzelte Verhandlungen statt. Im Sommer keine Räumungen, die Zahl der Patenschaften steigt. Am 22.9 läßt der CDU Senat acht Häuser räumen, ein toter Demonstrant. Stattfindende Verhandlungen werden vorübergehend unterbrochen. Der Senat verkündet einen, löchrigen, Räumungsstop der bis Ostern 82 verlängert wird. Ende des Jahres sind etwa 139 Häuser besetzt.

    1981 - Keine Räumung der besetzten Häuser - Aktionswoche
    https://archive.org/details/KeineRumungAktionswoche

    1981 - Gemeinsame Erklärung der besetzten Häuser in Neukölln
    https://archive.org/details/GemeinsameBesetztenNeuklln1981

    Sofortiger Räumungsstopp für alle besetzten Häuser!
    https://archive.org/details/RumungsstoppAmnestie

    #Kuckuck

    #Berlin #Kreuzberg #Anhalter_Straße 7
    #Westberlin #squats #presse #histoire

  • Calvados : squats partout et lutte contre les expulsions
    https://fr.squat.net/2025/01/08/calvados-squats-partout-et-lutte-contre-les-expulsions

    Depuis le mois d’octobre 2024, la lutte pour le droit au logement et contre les expulsions s’intensifie dans le département du Calvados. (...)

    [...]

    Par ici, la #loi_Kasbarian-Bergé en a motivé plus d’un-e à redoubler d’effort pour lutter. Les discussions sur la manière de défendre nos lieux de vies et d’en créer de nouveaux s’approfondissent. La lutte contre les politiques racistes, les frontières et les expulsions ne bat pas de l’aile, bien au contraire. La presse constate : il y aurait au moins 18 #squats dans l’agglomération caennaise… évidemment, puisque la précarité s’accentue et que l’État s’attaque toujours davantage aux personnes exilées, à la liberté d’aller-venir et de vivre où on le souhaite. Alors que les gouvernements successifs tentent de nous rendre la vie toujours plus impossible à coup de législations et d’obstacles administratifs, c’est par l’auto-organisation et la solidarité que l’on fait face. Ici, tous ces squats, malgré le lot de conflits et de contradictions qu’ils peuvent susciter, sont des bouffées d’air frais pour nous toustes. Continuons la bagarre.
    Quelques personnes en lutte

    #logment #exilés

  • Expulsion du Bathyscaphe à Aubervilliers : la honte ! Relogement pour toutes et tous ! - Paris-luttes.info
    https://paris-luttes.info/expulsion-du-bathyscaphe-a-18974

    Ce vendredi 20 décembre 2024 au petit matin la police a expulsé le #squat Le Bathyscaphe à Aubervilliers. Les habitant⋅es, des familles avec enfants, des hommes et des femmes seul⋅es, ont été sommé⋅es de quitter les lieux par des dizaines de policiers, alors que les températures sont basses et à la veille des vacances scolaires.

    Ce qui a permis l’expulsion du lieu, normalement protégé par la trêve hivernale, c’est l’arrêté de péril pris par la municipalité d’Aubervilliers suite à l’incendie qui s’est déclaré dans une partie d’un des bâtiment le 5 décembre dernier. Un référé contre cette décision avait été déposé auprès du Tribunal administratif, alimenté de multiples attestations sur la non-dangerosité de l’entièreté du lieu.

    La préfecture n’a donc pas jugé nécessaire d’attendre la décision de justice, ni de prendre en compte les avis d’architectes, pour procéder à l’expulsion. Aujourd’hui, c’est une quarantaine de personnes, dont une quinzaine d’enfants, qui se retrouvent une nouvelle fois sans maison, renvoyé⋅es dans l’errance sans fin que leur imposent depuis plusieurs années les pouvoirs publics.

    Les habitant⋅es ont été emmené⋅es dans un gymnase de la ville, dans l’attente d’une décision « d’orientation » dont on sait pertinemment que ce sera la rue pour une grande majorité. Des familles ont elles reçues des propositions d’hébergement à priori par la préfecture pour quelques semaines, loin des écoles où sont scolarisé⋅es les enfants. Pour les hommes ils risquent d’être envoyés dans d’autres régions de France dans des hébergements temporaires.

    #logement #expulsion #droit_au_logement #luttes

  • “Loger les DALOS” – Au pied du ministère, un #campement pour le #droit_au_logement !
    https://radioparleur.net/2024/12/10/loger-les-dalos-au-pied-du-ministere-un-campement-pour-le-droit-au-log

    Depuis le 26 novembre, le #DAL (Droit au #logement) a posé son campement au pied du #ministère_du_logement et de la Rénovation urbaine, sous les bureaux de la nouvelle ministre éphémère Valérie Létard, nommée par le gouvernement Barnier aujourd’hui démissionnaire. Les banderoles jaunes aux couleurs du collectif interpellent au loin : « 1 toit […] L’article “Loger les DALOS” – Au pied du ministère, un campement pour le droit au logement ! est apparu en premier sur Radio Parleur.

    #Au_fil_des_luttes #Carousel_1 #Non_classé #Toujours_en_lutte #au_fil_des_luttes #hébergement #lutte_sociale #mobilisation #paris #propriété #squat

  • Relogement de tout⋅es les habitant⋅es du Bathyscaphe ! [Actions collectives] ⋅ #GISTI
    https://www.gisti.org/spip.php?article7405

    Les habitant⋅es du #squat du Bathyscaphe, situé à Aubervilliers, qui existe depuis un an et demi, risquent d’en être expulsés lundi matin sans perspective de relogement pour ces familles avec enfants et ces femmes et hommes isolé⋅es.

    Encore une fois, la préfecture et la mairie ont ignoré l’ensemble de leurs demandes pourtant réitérés à de multiples reprises. Préférant, comme d’habitude, se renvoyer la balle plutôt que d’assumer leurs responsabilités. Pourtant la préfecture a les moyens de trouver des solutions de logement stable pour l’ensemble des habitant⋅es. La mairie d’Aubervilliers peut aussi trouver des solutions, que ce soit dans des logements déjà existants ou en réquisitionnant un des très nombreux bâtiments vides et en bon état qui se trouvent sur la commune.

    La mairie et l’État ont l’indécence de prendre prétexte de l’incendie qui s’est déclaré dans l’un des nombreux bâtiments du lieu pour expulser sans délai l’ensemble des bâtiments sans proposer la moindre solution compatible avec les situations des habitant⋅es. En effet, des enfants sont scolarisé⋅es à Aubervilliers, des personnes travaillent ou étudient en Île-de-France, d’autres sont suivies ans des hôpitaux franciliens. La solution n’est évidemment pas de proposer des hébergements précaires à l’autre bout de la France !

    Nous demandons qu’aucune expulsion n’ait lieu aussi longtemps que des solutions de relogement stable pour l’ensemble des habitant⋅es n’auront pas été proposées.

    https://piaille.fr/@gisti

    Et la trêve hivernale : du 1er novembre 2024 au 31 mars 2025 ?
    https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A14632
    La république française elle s’en tamponne comme d’autres des résolutions de l’ONU. Les habitant⋅es du Bathyscaphe sont des squatteur.euses, des qu’ont même pas de papiers, des surnuméraires quoi !

  • Les expulsions de campements, bidonvilles et squats en forte hausse, selon les associations
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/12/05/les-expulsions-de-campements-bidonvilles-et-squats-en-forte-hausse-selon-les

    Les expulsions de campements, bidonvilles et squats en forte hausse, selon les associations
    Par Claire Ané
    Dans son sixième rapport annuel, l’Observatoire des expulsions des lieux de vie informels fait état d’« une nette augmentation » des évictions de personnes qui vivent dans des campements, des bidonvilles, des squats, ou encore dans un véhicule ou sur un simple matelas. Et cette hausse « traduit une politique d’expulsions systématique », ajoute l’organisme fondé par huit associations, dont la Fondation Abbé Pierre, Médecins du monde et la Ligue des droits de l’homme.
    Près de 1 500 expulsions ont été dénombrées entre le 1er novembre 2023 et le 31 octobre 2024, en hausse de 34 % en un an, annonce la coordinatrice de l’observatoire, Célia Mougel, qui précise que « ce bilan, s’il est de mieux en mieux documenté, reste en deçà de la réalité, de nombreuses évictions passant sous les radars ». Comme les années précédentes, la majorité a eu lieu dans quatre communes du littoral du Nord et du Pas-de-Calais, point de départ des migrants qui tentent de gagner le Royaume-Uni : Calais, Dunkerque, Marck et Loon-Plage. Mais l’écart se resserre avec le reste de la métropole, où 608 évictions ont été décomptées, en hausse de 60 % en un an et de 400 % en quatre ans.
    Plus de 100 000 personnes ont été contraintes de quitter leur lieu de vie – parmi elles, certaines ont été décomptées plusieurs fois, parce qu’elles subissaient des évictions répétées. « Leurs droits sont bien trop souvent bafoués », ajoute Célia Mougel : une décision de justice, susceptible d’accorder des délais, ne survient que dans 13 % des cas. Les décisions administratives, permettant une éviction rapide en cas d’urgence, sont devenues plus fréquentes.
    88 % des personnes délogées sont renvoyées à l’errance
    Surtout, 68 % des expulsions s’effectuent sans fondement légal, un taux qui monte à 98 % sur le littoral du Nord et du Pas-de-Calais. Une fois délogées, 88 % des personnes concernées sont renvoyées à l’errance. Seulement 11 % se voient proposer une mise à l’abri temporaire, et 0,65 % « un relogement digne, pérenne et adapté ».
    Le rapport décrit ensuite les effets de ces expulsions sur la santé. « Les personnes sans domicile ont une espérance de vie en moyenne de 30 ans inférieure à la population générale », rappelle le président de Médecins du monde, Jean-François Corty, avant de citer une étude menée en Nouvelle-Aquitaine : « Plus les conditions d’habitat sont précaires et illégales et plus le risque de maladie chronique et de dépression sévère est élevé. »
    Les expulsions aggravent la situation, renvoyant les personnes plus loin des services de santé, et engendrant des ruptures dans le suivi. Il cite l’exemple d’une expulsion qui avait empêché de procéder à une deuxième injection de vaccin alors qu’une épidémie de rougeole sévissait. Selon le délégué général de l’Association nationale des gens du voyage citoyens, William Acker, les évictions successives ont une autre conséquence néfaste pour la santé : « Les personnes sont contraintes de se réfugier dans les interstices laissés libres en raison des nuisances : au plus près d’usines Seveso, sur des terrains aux sols pollués qui peuvent causer du saturnisme… »
    « Les mauvaises pratiques perdurent d’année en année, et pèsent de plus en plus sur les personnes qui en sont victimes. L’instruction du 25 janvier 2018 visant à résorber les campements et bidonvilles marquait une volonté politique, mais elle est loin d’avoir été suivie d’effets », regrette Célia Mougel. « Faute d’avoir réussi à convaincre les ministres du logement successifs, nous demandons aujourd’hui la mise en place d’une commission parlementaire pour une stratégie de résorption globale, contraignante, et qui ne fasse pas de distinction entre les publics », annonce le directeur des études de la Fondation Abbé Pierre, Manuel Domergue.

    #Covid-19#migrant#migration#france#expulsion#logement#sante#santementale#campement#bidonville#squat

  • Ni loi, Ni loyer ! – Parole aux squatteur·euses
    https://radioparleur.net/2024/11/18/ni-loi-ni-loyer-documentaire-2

    La trêve hivernale a débuté le 1er novembre et se termine le 31 mars 2025. Durant cette période, les expulsions des locataires qui n’ont pas de solution de relogement sont interdites. Mais, cette trêve ne s’applique pas dans le cas de #squat. Qui s’intéresse vraiment au regard de celles et ceux qui occupent ? Entendre […] L’article Ni loi, Ni loyer ! – Parole aux squatteur·euses est apparu en premier sur Radio Parleur.

    #L'actu_des_luttes #Reportages_-_Les_Incontournables #Anarchisme #Histoire #occupation

  • #JO 2024 : des associations dressent le #bilan du « #nettoyage_social », avec 19 500 personnes expulsées

    Au moins 260 #lieux_de_vie_informels ont été évacués en #Ile-de-France entre avril 2023 et septembre 2024, selon un bilan dressé ce lundi 4 novembre par le collectif associatif Le Revers de la médaille.

    La pauvreté invisibilisée. Dans un #rapport publié ce lundi 4 novembre, le collectif Le Revers de la médaille dresse le bilan du « nettoyage social » organisé pour les Jeux olympiques de Paris (https://lereversdelamedaille.fr). Entre le 26 avril 2023 et le 30 septembre 2024, ce sont en effet 260 #lieux_informels (#campements, #bidonvilles, #squats…) qui ont été évacués en région parisienne. Sur cette même période, au moins 19 526 personnes ont été expulsées de leur lieu de vie, soit une augmentation de 33 % par rapport à la période 2021-2022 (13 124) et quasi stable par rapport à 2022-2023 (19 777), ajoute ce collectif qui compte une centaine d’associations.

    Le nombre de mineurs expulsés a « particulièrement augmenté » : ils sont au moins 4 550 à avoir été forcés de quitter leur lieu de vie informel, soit trois fois plus que sur la période 2021-2022 (1 527), et près de deux fois plus que sur la période 2022-2023 (2 637).

    « On aura eu une année exceptionnellement excluante pour les personnes les plus fragiles dans la région Ile-de-France », synthétise Paul Alauzy, coordinateur de Médecins du Monde et porte-parole du collectif, qui estime que le « nettoyage social » restera comme une « tache indélébile sur la vitrine » des JO 2024.

    En vue des prochaines éditions des Jeux, les associations préconisent entre autres « la consultation systématique des populations hôtes, l’accès à une information équilibrée, libre et de qualité, l’organisation bien plus en amont des Jeux de consultations ouvertes avec les acteurs de la société civile », suggérant la solution de d’organiser chaque édition des Jeux au même endroit, ce qui pourrait « répondre à de nombreux problèmes, qu’il s’agisse du nettoyage social, de la gentrification et des facteurs écologiques ».

    https://www.liberation.fr/societe/jo-2024-des-associations-dressent-le-bilan-du-nettoyage-social-avec-19-50
    #expulsions #jeux_olympiques #Paris #pauvreté #invisibilisation

  • Dans les squats de Nouméa, plongée aux racines de la colère sociale : « Ici, personne ne vient jamais nous voir, sauf quand il y a une élection »
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/09/23/dans-les-squats-de-noumea-plongee-aux-racines-de-la-colere-sociale-ici-perso

    Les squats de Nouméa ont constitué des zones de mobilisation importantes durant l’insurrection qui a touché l’archipel à partir du 13 mai. Dans l’angle mort des politiques publiques, ces zones d’habitat spontané concentrent une population délaissée depuis deux décennies.

    (ah tiens, trouvé ici https://justpaste.it/egs8p)

    #Kanaky #Nouvelle-Calédonie #squats #bidonvilles (aka "zones d’habitat spontané").

  • Depuis la loi « antisquat », « les décisions d’expulsions sont devenues plus rapides et plus nombreuses »

    (...) Pour Christophe Demerson, qui a longtemps présidé l’Union nationale des #propriétaires immobiliers et dirige maintenant son magazine, « cette loi a un peu rassuré les #propriétaires_bailleurs, même si la décision du Conseil constitutionnel a brouillé le message », dit-il en écho à la censure, par les juges constitutionnels, d’un article qui exonérait le propriétaire de son obligation d’entretenir un #logement squatté et de sa responsabilité en cas de dommage à un tiers dû à un défaut d’entretien. « J’ai l’impression qu’on voit moins de modes d’emploi du squat en ligne », salue-t-il également.

    « Situations surréalistes »

    Le constat que dresse Thibaut Spriet, secrétaire national du Syndicat de la magistrature, concernant les #impayés_de_loyer, est négatif. « Il y a de plus en plus de procédures lancées pour de petites dettes, et les possibilités et les délais pour trouver des solutions ont été considérablement réduits. » Avec la nouvelle loi, le juge n’est plus en mesure d’accorder d’office des délais de paiement à un locataire. Il est requis que celui-ci en fasse la demande – or, la plupart des locataires ne sont pas au courant et ne sont pas présents à l’audience – et qu’il ait repris « le paiement du loyer courant ». De plus, ces délais de paiement ont été ramenés de trois ans à un an maximum.
    L’imprécision du texte lui vaut d’être diversement interprété : certains juges demandent que ce « #loyer courant » inclue les charges et les aides au logement, même si la CAF a parfois suspendu le versement de ces dernières. L’avocate Anne Caillet, qui défend beaucoup de #locataires de Seine-Saint-Denis, rapporte « des situations surréalistes, telle cette mère d’un très jeune enfant, expulsée pour une dette de 1 500 euros, alors qu’elle avait réglé son dernier loyer, hormis 20 euros de charges ».

    Autre grief : les délais sont accordés en fonction de la « bonne foi » du locataire. « L’un de ceux que nous accompagnons a été considéré de mauvaise foi parce qu’il avait réussi à régler deux loyers avant l’audience, ce qui était censé montrer qu’il avait les moyens d’éviter les impayés », a témoigné Marianne Yvon, responsable de l’Espace solidarité habitat de la Fondation Abbé Pierre, à Paris, lors d’une conférence de presse, le 4 juin.

    Une menace d’amende qui pèse très lourd

    Un des aspects très contestés de la loi a été la création d’une #sanction_pénale, sous la forme d’une #amende de 7 500 euros, à l’encontre des locataires qui se maintiennent dans les lieux à l’issue des délais fixés par la procédure d’#expulsion. Les observateurs n’ont pas connaissance de propriétaires ayant lancé de telles poursuites. « Mais cette menace d’amende, assortie d’une inscription au casier judiciaire, pèse très lourdement, surtout pour les locataires qui ne pourraient pas renouveler leur titre de séjour s’ils étaient ainsi condamnés », selon Marianne Yvon.
    Quant aux quelques mesures visant à améliorer la prévention des expulsions, elles dépendent en partie de décrets d’application que le gouvernement n’a pas encore publiés. « C’est notamment le cas d’une disposition donnant aux commissaires de justice [ex-huissiers de justice] un rôle social, par la collecte d’informations auprès des locataires auxquels ils remettent un commandement de payer », souligne Benoit Santoire, président de la Chambre nationale des commissaires de #justice.

    Me Caillet résume le sentiment général : « Les décisions d’expulsion sont devenues plus rapides et plus nombreuses. » Une impression qui ne peut pas être corroborée par le ministère de la justice, puisqu’il a cessé de décompter ces décisions après 2019. Le seul chiffre connu est celui des expulsions forcées – quand le propriétaire a demandé et obtenu le concours de la force publique, si le locataire n’est pas parti de lui-même à l’issue de la procédure.
    En 2023, 21 500 ménages ont été expulsés, en hausse de 23 % en un an, mais c’est le chiffre de 2024 qui permettra de vraiment mesurer l’impact de la nouvelle loi : du fait de l’engorgement des tribunaux, « il faut compter cinq à dix-huit mois pour obtenir une décision du juge », relève Benoît Santoire. Me Caillet s’attend à une forte progression en Seine-Saint-Denis : « Le préfet accorde parfois en quelques jours le concours de la force publique, alors qu’il faut attendre plusieurs mois avant d’obtenir une audience pour demander un délai avant de quitter les lieux. » Et ce délai ne peut excéder un an, au lieu de trois ans précédemment.

    Peines multipliées par trois

    La répression des #squats s’est, elle aussi, intensifiée, selon l’avocat Matteo Bonaglia, qui cite l’exemple d’« une dame de 72 ans, laissée avec tous ses meubles sur le trottoir ». Il ne s’en étonne pas : « C’est parce que la #loi_Kasbarian-Bergé augmente mécaniquement les expulsions, et donc le nombre de ménages susceptibles de se tourner vers le squat faute de logements abordables et d’hébergements d’urgence, qu’elle comporte aussi un important volet antisquat. »
    Les peines ont été multipliées par trois, pour atteindre jusqu’à trois ans de prison et 45 000 euros d’amende en cas de squat de domicile. Le nombre de procédures engagées au pénal pour maintien dans les lieux à la suite d’une violation de domicile a progressé de 25 % depuis l’entrée en vigueur de la loi : il est passé de 299 sur la période août-décembre 2022 à 374 sur la période août-décembre 2023, selon les chiffres communiqués au Monde par le ministère de la justice. Idem pour les condamnations, passées de 83 à 104.

    La nouvelle loi a aussi facilité les expulsions de squats , au point que le passage devant un juge judiciaire est devenu « rarissime », selon Matteo Bonaglia. Il est maintenant possible de demander au préfet une expulsion forcée accélérée, sous sept jours, pour le squat de tout local d’habitation, même inhabité, alors que cela n’était auparavant possible, sous quarante-huit heures, que pour le squat d’un domicile (depuis 2007) ou d’une résidence secondaire ou occasionnelle (depuis 2020). De plus, le squat de tout local à usage d’habitation, ou à usage commercial, agricole ou professionnel, « c’est-à-dire le squat de la quasi-totalité des bâtiments », décrypte Me Bonaglia, est devenu passible de deux ans de prison et de 30 000 euros d’amende, alors que seule la violation de domicile était jusqu’ici considérée comme un délit.
    « Les forces de l’ordre interviennent désormais sur la base de ce nouveau délit, placent les occupants en garde à vue et restituent dans le même temps le bâtiment au propriétaire, ce qui constitue une expulsion de fait, illégale, selon moi, aussi longtemps que l’infraction n’est pas caractérisée », décrit l’avocat. Dans ce cas de figure, comme lors d’une expulsion forcée accélérée, le propriétaire évite une procédure #contradictoire devant un juge judiciaire, qui aurait pu accorder un délai avant l’expulsion et/ou le bénéfice de la trêve hivernale. Cela confirme, selon Matteo Bonaglia, que « l’esprit qui anime cette loi est celui d’une protection absolue de la #propriété_privée et de la #rente_locative, au préjudice des plus vulnérables ».

    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/07/29/depuis-la-loi-antisquat-les-expulsions-de-locataires-sont-devenues-plus-rapi

    #nioublinipardon

    • La France particulièrement touchée par le sans-abrisme

      Le sans-abrisme décrit une multitude de situations : il englobe les personnes à la rue, mais également celles hébergées en refuges, de façon temporaire ou durable, ou encore celles vivant dans des tentes ou des campements, comme ceux qui existent dans les bois aux alentours de Paris. En janvier dernier, lors de la 7e édition de la Nuit de la Solidarité, 3 492 personnes en situation de #sans-abrisme avaient été recensées dans la capitale, soit une augmentation de 16 % (ou 477 personnes) par rapport à l’année précédente.
      Comme le montre notre infographie, basée sur des données de l’OCDE, le sans-abrisme affecte certains pays bien plus fortement que d’autres. La France fait ainsi figure de mauvaise élève : l’OCDE y a recensé 307 personnes en situation de sans-abrisme pour 100 000 habitants. C’est plus que dans tous les autres pays étudiés par l’OCDE, à l’exception de l’Angleterre, où l’OCDE recensait 426 ménages en situation d’exclusion liée au logement pour 100 000 ménages. Le sans-abrisme touche environ trois fois plus de personnes en France qu’au Portugal, et six fois plus qu’en Espagne. C’est au Japon que la part des personnes sans-abri pour 100 000 personnes est la plus faible des pays étudiés : 2 seulement. Il est important de noter que ces données sont collectées par décompte ponctuel, effectué en une journée/nuit ; elles présentent ainsi un « instantané » de la situation à un moment précis pour chaque pays, plutôt qu’un nombre définitif de personnes affectées par le sans-abrisme.

      un nombre record d’enfants et de mineurs sans-abri
      https://seenthis.net/messages/1068326

      poke @rezo

  • Nolympic City
    https://infokiosques.net/spip.php?article2090

    Ce texte a été publié en 1991 dans le zine NN, soit Nomen Nescio (« nom inconnu ») la locution latine utilisée aux Pays-Bas par les flics pour désigner une personne sous X. Il fait le récit de luttes qui, entre 1984 et 1986 à Amsterdam, ont chahuté la ville dans sa candidature pour accueillir les JOP d’été 1992. Le Comité International Olympique (CIO) désigne une ville hôte plusieurs années avant chaque édition. Les sélections pour 92 s’ouvrent donc au milieu de la décennie 1980, période riche en mouvements de contestation très affirmés en Hollande, notamment autour des squats, milieux autonomes et révolutionnaires, contre par exemple la gentrification, l’apartheid ou encore les politiques d’immigration. La candidature finira par être rejetée, au bout de deux années d’agitations audacieuses. « Nolympics » (...)

    #N #Sports #Mouvance_autonome #Infokiosque_fantôme_partout_ #Squat,_logement
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/nolympic_city_32p-pageparpage.pdf
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/nolympic_city_32p-cahier.pdf

  • “Une pollution sonore” : les vacances sans enfants gagnent du terrain
    https://www.bfmtv.com/economie/consommation/une-pollution-sonore-les-vacances-sans-enfants-gagnent-du-terrain_AD-20240426

    La quiétude et la tranquillité, ce sont les arguments de vente de l’Anglais Stuart Coe, qui gère un camping interdit aux enfants, bien loin de l’ambiance des resorts très populaires en Espagne, Italie ou Grèce. Propriétaire de cette installation quatre étoiles dans le Lot depuis 1993, le septuagénaire s’est lancé dans le « adults only » en 2009. « On en avait marre des enfants pas contrôlés par les parents », justifie-t-il.

    « Quand on avait des familles avec enfants, tout tournait autour d’eux. Ça perturbait le caractère calme que je voulais privilégier », confie de son côté Vincent Clerjoux-Rhodes, propriétaire du Domaine des Ormeaux en Dordogne, qui a décidé depuis six ans de limiter l’accès à ses gîtes aux plus de 16 ans.

    (Rappelle-moi un peu pourquoi il ne faudrait pas euthanasier les vieux ?)

  • Pour en finir avec les punaises de lit
    https://infokiosques.net/spip.php?article2051

    Une brochure pour parler des punaises de lit et de comment s’en débarrasser. Pour se filer des tuyaux, pour pas être seul.e face à ça et pour savoir par quel bout s’y prendre. "On est des copaines squatteureuses de Marseille, qui se sont retrouvées confrontées quatre fois aux punaises de lit dans nos maisons. On a appris sur le tas, on a reçu des conseils, on s’est renseigné auprès de magasins spécialisés et encore à d’autres moments, on s’est fait aider par des professionnelles. On ne prétend pas du tout du tout tout savoir, ni que tout ce qu’on dit ou préconise est la bonne manière de faire.On voulait partager nos expériences, ce qui a marché ou pas, ce qui était le plus efficace, parce que quand on s’est retrouvé à devoir gérer des infestations de punaises de lit dans des immeubles entiers, on (...)

    #E #Squat,_logement #Guides_pratiques #Infokiosque_fantôme_partout_ #Corps,_santé,_antivalidisme
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/pour-en-finir-avec-les-punaises-de-lit-cahier.pdf
    https://infokiosques.net/IMG/pdf/pour-en-finir-avec-les-punaises-de-lit-pageparpage.pdf

  • Paris 2024 : le maire d’Orléans dénonce l’arrivée « en catimini » de centaines de sans-abri dans sa ville en provenance de Paris avant les JO
    https://www.francetvinfo.fr/les-jeux-olympiques/paris-2024-le-maire-d-orleans-denonce-l-arrivee-en-catimini-de-centaine

    Les nouveaux arrivants passent quelques semaines à l’hôtel, ensuite les #SDF ou les #migrants "s’évaporent dans la nature" selon le maire, "et ça n’est pas convenable, on ne peut pas se débarrasser des problèmes sur nous en disant que ’c’est difficile à Paris, débrouillez-vous’". Il estime que cela représente un total de 500 personnes depuis 2023. Serge Grouard explique cependant ne pas avoir de "certitude" sur un lien avec les Jeux olympiques de Paris. 

    "Nettoyage social"

    Les associations d’aide aux personnes précaires partagent le constat du maire. Depuis un an, plusieurs centaines de personnes ont bien été évacuées de #camps de migrants ou de #squats à Paris et redirigées vers 13 "sas d’accueil", en région, à la demande de l’État. "Depuis l’arrivée des #JO, on envoie systématiquement les personnes hors de d’Île-de-France, confirme Paul Alauzy, de Médecins du Monde, c’est juste un déplacement des #sans-abris et ils se retrouvent dans des petites villes, où il y a beaucoup moins de moyens, à la rue alors qu’ils n’ont pas de réseau." Et sans réseau d’entraide, sans solutions de logement pérenne, une partie de ces personnes préfèrent même retourner à #Paris.

    #Nettoyage_social

    • Paris 2024 : après une nouvelle évacuation d’un camp de sans-abris, les associations dénoncent un « nettoyage social » de la capitale pour les Jeux
      https://www.francetvinfo.fr/les-jeux-olympiques/le-revers-de-la-medaille/reportage-paris-2024-apres-une-nouvelle-evacuation-d-un-camp-de-sans-ab

      Mardi, les policiers ont délogé les occupants d’une trentaine de tentes dans le Ve arrondissement, leur proposant un départ pour Besançon. Des opérations habituelles, assure la préfecture, qui dément tout lien avec l’imminence des JO.

      Clément Parrot, France Télévisions, le 23/04/2024
      https://www.francetvinfo.fr/pictures/mU0JcWmfs7r9VSHoF_gAVVMIwkA/0x378:4032x2646/2656x1494/filters:format(avif):quality(50)/2024/04/23/img-7308-66277ed80ba2d269203851.jpg

      Les occupants d’une trentaine de tentes sont évacués par les forces de l’ordre, mardi 23 avril, dans le Ve arrondissement de Paris. (CLEMENT PARROT / FRANCEINFO)

      « Bonjour, c’est la #police. Il faut sortir monsieur. » Il est à peine 6 heures du matin, mardi 23 avril, quand une douzaine de policiers s’approchent d’une trentaine de tentes igloo disposées le long d’un mur aux abords du campus de Jussieu, rue des Fossés-Saint-Bernard, dans le 5e arrondissement de Paris. Sous la structure métallique du bâtiment universitaire, de jeunes #migrants venus du Mali, du Burkina Faso ou encore de Côte d’Ivoire sortent doucement de leur sommeil et de leurs abris de fortune. A quelques mètres, dans la pénombre, un bus attend, la porte ouverte. Les services de la préfecture proposent une solution de relogement à Besançon (Doubs), mais peu de migrants semblent intéressés par une aventure dans l’Est de la France.

      "On a des recours [juridiques] ici, pourquoi vous voulez nous envoyer à Besançon ?", répond avec anxiété un homme en émergeant de sa toile de tente, avant d’emporter ses affaires dans un baluchon de fortune. "Vous allez nous abandonner, on veut un vrai endroit", lance un autre. "Il n’y a plus de places à Paris", martèle une fonctionnaire des services de la préfecture. Mais à trois mois des Jeux olympiques de Paris, les associations venues sur place pour apporter une aide aux personnes à la rue dénoncent une nouvelle opération fragilisant les plus précaires, une semaine après l’évacuation du plus grand squat de France à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne).
      "On le sent bien, actuellement, le ’nettoyage social’, à coups de deux évacuations par semaine", insiste Aurélia Huot, de Barreau de Paris solidarité, une structure qui encourage le bénévolat des avocats parisiens. "Avant, les mises à l’abri pour les mineurs, c’était toujours en Ile-de-France, et pour les familles, il y avait aussi régulièrement des solutions ici. Mais là, depuis presque deux ans, ils ne proposent presque plus de solutions en Ile-de-France", constate également Luc Viger, de l’association Utopia 56.
      (...)

  • Les expulsions locatives en hausse : « C’est avant tout un problème de loyers impayables » - Basta !
    https://basta.media/expulsions-locatives-hausse-avant-tout-probleme-loyers-impayables
    https://basta.media/local/cache-gd2/46/b8b2778cdbf90e3011c5825dec3b9d.webp

    S’il y a des loyers impayés en France, c’est, dans la plupart des cas, parce que ces loyers sont impayables. Il y a une déconnexion croissante, et à mon avis intenable à terme, entre l’évolution des loyers d’une part, et l’évolution des revenus de la population d’autre part. Les dettes de loyers sont le symptôme d’un mécanisme structurel de dérégulation du marché immobilier et d’une envolée des prix qui creuse l’écart avec les revenus de la population, particulièrement des populations modestes. Un problème de loyers impayés en France, c’est avant tout un problème de loyers impayables.

    « 99,99 % des squats portent sur des logements vides ou sur des locaux qui ne sont pas des logements, mais des hangars, des immeubles de bureaux »

    Pourquoi parler des expulsions est selon vous essentiel pour comprendre la fabrique de la pauvreté et le creusement des inégalités sociales ?

    Les expulsions sont à la fois les symptômes et les conséquences d’un processus qui accroît les inégalités par le haut et par le bas. Par le haut, parce que ces mécaniques de spéculation immobilière viennent enrichir les propriétaires de logements, qui sont déjà les ménages les plus fortunés. Et par le bas, parce que cela vient appauvrir les familles qui étaient déjà pauvres. Une expulsion vient grever de manière durable et radicale la vie et les chances de vie des individus et des familles qui en pâtissent.

    #logement #pauvreté #profitation

    • Basta ! : Dans les médias, on lit souvent des paroles de propriétaires apeurés de voir leurs logements squattés. Mais on entend très peu les voix de locataires expulsés. Est-ce une impression que vous partagez ?

      Avec l’actualité législative autour de la loi Kasbarian-Bergé contre l’occupation illicite des logements, on a donné beaucoup la parole à des #propriétaires, petits ou grands – puisqu’en fait, ce qu’est un petit propriétaire n’est pas véritablement défini. À l’inverse, on a très peu entendu les familles privées de logement, qui sont contraintes – parce qu’elles ne le font jamais de gaieté de cœur – de s’abriter des rigueurs de la rue, du froid, de la violence de l’espace public. Je ne sais pas si ces gens-là s’imaginent ce que ça veut dire de dormir dans la rue aujourd’hui.

      La catégorie des « petits propriétaires », ces ménages qui n’ont qu’un seul logement locatif, concerne une minorité de la population. En France, environ la moitié des ménages sont propriétaires de leur résidence principale. Les ménages qui sont propriétaires de deux logements ne représentent qu’environ un quart. Souvent ils possèdent un domicile principal et un domicile secondaire – qui n’est pas loué, mais plutôt utilisé pour les vacances.

      Les petits propriétaires qui louent des logements sont, d’un point de vue juridique ou économique, des investisseurs. Lorsqu’ils investissent dans la pierre et qu’ils louent, ils prennent un risque. Dans ce risque, il y a la possibilité d’avoir des pertes. Parmi les pertes, il y a le fait de ne pouvoir collecter ses loyers ou de voir son bien détourné de sa fonction.

      Ce que je reproche aux petits propriétaires, et surtout à leurs porte-parole, c’est de ne pas s’appliquer à eux-mêmes la morale capitaliste qui est la leur. On ne demande jamais au corps social de pleurer des larmes de crocodile sur la situation des investisseurs en bourse qui perdent leur mise. Les propriétaires, c’est une catégorie de ménages qui veut le profit et la pitié.

      #revenu #salaire #rente_foncière #squats #expulsions #Camille_François

  • Amsterdam : Vossiusstraat 16 menacée – Retrait de l’oligarque russe Arkady Volozh de la liste des sanctions.
    https://fr.squat.net/2024/03/15/amsterdam-vossiusstraat-16-menacee

    mars 15th, 2024

    L’oligarque russe et fondateur de #Yandex, #Arkady_Volozh, propriétaire de l’immeuble squatté #Vossiusstraat 16, a été retiré de la liste des sanctions européennes le 12 mars 2024. Cela risque d’entraîner un nouveau procès et l’expulsion du #squat.

    Ce communiqué commence par un aperçu juridique de l’affaire Vossiusstraat 16, puis résume les changements qui ont conduit à la radiation de Volozh de la liste des sanctions. Enfin, nous présentons les raisons pour lesquelles son retrait de la liste n’aurait pas dû avoir lieu.

    Contexte général

    En octobre 2022, la Vossiusstraat 16 à Amsterdam a été squattée. Cette action s’est déroulée dans le contexte de la crise du logement qui ne cesse de s’aggraver à Amsterdam, où les prix ne cessent d’augmenter, ce qui rend extrêmement difficile pour toute personne ayant un salaire moyen de trouver un logement, et presque impossible de vivre à proximité du centre où la plupart des activités professionnelles et sociales ont lieu. Depuis le mois d’octobre, la Vossiusstraat 16 a hébergé de nombreuses personnes qui y ont passé un certain temps et qui, autrement, se seraient retrouvées sans le moindre domicile. Ce communiqué a été rédigé par les résident.es actuell.es de la Vossiusstraat 16. Les deux personnes qui ont été impliquées dans les deux affaires judiciaires concernant l’immeuble ne vivent en fait plus dans l’immeuble, mais sont toujours poursuivies, car Volozh a tenté de se battre contre cette affaire judiciaire devant la plus haute juridiction.

    Le squat de la Vossiusstraat 16 était, et continue d’être, une déclaration contre l’invasion de l’Ukraine par la Russie. En effet, le propriétaire de l’immeuble est un oligarque russe, Arkady Volozh, le co-fondateur et ancien PDG du moteur de recherche russe Yandex. En 2022, Volozh a été placé sur la liste des #sanctions_européennes parce que Yandex faisait la promotion de récits d’État russes sur la #guerre_en_Ukraine et a été accusé d’avoir supprimé les résultats de recherche liés à l’implication de la Russie.

    Le fait d’être sur la liste des sanctions signifie que Volozh n’a pas le droit de se rendre dans l’Union européenne. En outre, ses avoirs économiques ont été gelés et il a été empêché de dépenser ou de gagner de l’argent dans l’UE.

    Le gel de ses avoirs a également empêché la poursuite des travaux de rénovation de la Vossiusstraat 16, qui avaient lieu en 2022. Cependant, même plusieurs mois après l’adoption des sanctions, la construction était toujours en cours. En octobre 2022, le NRC a publié un article révélant que les rénovations étaient toujours en cours, montrant que les sanctions n’étaient pas correctement appliquées. Peu de temps après, le bâtiment a été squatté.

    Les procès

    En novembre 2022, un premier procès a eu lieu, que les squatteur.euses ont gagné. Cela a été suivi d’une procédure d’appel en avril 2023, où les juges ont également statué en faveur des squatteur.euses, toujours en raison de la présence desanctions européennes Volozh sur la liste des sanctions. Lors du premier procès, les avocats des squatteur.euses ont fait valoir que les rénovations étaient illégales dans les conditions des sanctions, car elles entraîneraient une augmentation de la valeur des actifs de Volozh. Les avocats ont également fait valoir que l’immeuble ne pouvait pas être expulsé car l’expulsion entraînerait un vide, ce à quoi Amsterdam s’est traditionnellement opposée en raison de la crise du logement en cours – bien que, sous le maire Halsema, cette approche ait rarement été maintenue dans la pratique.

    L’avocat représentant Volozh et l’entrepreneur qui dirigeait les rénovations a fait valoir que le contrat de rénovation pouvait être exécuté tel qu’il avait été signé avant l’imposition des sanctions, et a fait valoir que le bâtiment était destiné à être utilisé par la famille de Volozh, qui n’est pas sanctionnée.

    Le tribunal a conclu que même si la construction serait un motif d’expulsion dans des conditions normales, les sanctions exigent la fin des rénovations, car elles augmenteraient effectivement la valeur des actifs de Volozh. Le tribunal a également conclu que la maison était destinée à être louée après la fin des rénovations et qu’elle n’était pas destinée à un usage privé, comme l’a affirmé l’avocat de Volozh.

    Le verdict de l’appel, en avril 2023, a confirmé ces décisions. Si vous voulez en savoir plus sur les affaires judiciaires, vous pouvez lire les verdicts.

    La déclaration hypocrite contre la guerre de la Russie en Ukraine

    En août 2023, Arkady Volozh a publié une déclaration : « L’invasion de l’Ukraine par la Russie est barbare, et j’y suis catégoriquement opposé. ». Il a ensuite reconnu avoir une « part de responsabilité dans les actions du pays ». Cette déclaration fait partie d’une stratégie plus large visant à prendre ses distances avec la Russie et à se faire retirer de la liste des sanctions.

    Bien que Volozh ait renoncé à son poste de PDG de Yandex dès qu’il a été placé sur la liste des sanctions, il détient toujours des actions de l’entreprise et a continué à développer le secteur international de Yandex.

    Comme beaucoup d’oligarques, Volozh collectionne les passeports. Il a obtenu un passeport doré maltais, un passeport que l’on peut acheter sans avoir à être résident, et depuis 2014, il a obtenu un #passeport_israélien. Il vit actuellement à Tel Aviv et sur son site personnel, Volozh se décrit comme un Israélien né en Kazhak.

    Cet angle de présentation de soi est trompeur étant donné que Volozh a vécu en Russie la majeure partie de sa vie et a développé l’ensemble de ses affaires en Russie, et qu’il est bien connecté à la classe dirigeante russe. Il est bien connu qu’Israël accorde couramment des passeports aux milliardaires russes, mais il est scandaleux de voir qu’il est possible pour quiconque d’acquérir plus de légitimité aux yeux de l’Occident en devenant citoyen d’un régime d’apartheid qui commet un génocide.

    Pour plus de détails, lisez notre communiqué précédent.

    L’accord

    Le 5 février, Yandex a annoncé dans un communiqué de presse qu’un accord avait été conclu entre la société mère de Yandex, basée aux Pays-Bas, et un consortium d’investisseurs russes. La partie principale de Yandex qui génère de l’argent restera russe et la partie internationale sera basée aux Pays-Bas. Volozh conservera une partie de ces actifs internationaux. Afin de finaliser cet accord, les investisseurs russes verseront 475 milliards de roubles (4,7 milliards d’euros) aux actionnaires actuels de Yandex, dont Arkady Volozh.

    Les nouveaux propriétaires

    Parmi les investisseurs figurent des financiers russes bien connus, tels que la compagnie pétrolière Lukoil et un ancien haut dirigeant de Gazprom. Le journal indépendant russe The Bell souligne qu’aucun des investisseurs n’est sous le coup de sanctions occidentales et soupçonne certains d’entre eux d’agir en tant qu’intermédiaires pour des personnes sanctionnées. Ils fondent ce soupçon sur le réseau de connexions reliant les personnes qui ont manifesté leur intérêt pour reprendre les activités russes de Yandex au cours de l’année écoulée et les personnes impliquées dans l’accord actuel. Il s’agit notamment d’investisseurs qui représentaient les intérêts de l’homme d’affaires russe Iouri Kovaltchouk, un proche collaborateur et ami de Poutine. Cependant, tous ces investisseurs sont tombés sous le coup des sanctions occidentales et ne pouvaient plus participer à l’accord. Au lieu de cela, deux des associés et investisseurs de longue date de Kovalchuk se sont impliqués.

    The Bell termine son article en expliquant qu’il est encore difficile de voir quels intérêts sont représentés dans cet accord, mais qu’il est clair qu’il rapproche Yandex du Kremlin. Il est important de suivre ces changements, car la guerre en Ukraine nous a montré le rôle important qu’un moteur de recherche et une entreprise technologique peuvent jouer dans le filtrage de l’accès à l’information et la formation des opinions.

    Le retrait de la liste des sanctions

    Le 21 février, Reuters a publié un article annonçant que Volozh serait retiré de la liste des sanctions le 15 mars. En fait, il a été enlevé trois jours plus tôt, le 12 mars. L’UE n’a pas fourni d’explication sur les raisons de ce retrait de la liste. Nous ne pouvons que supposer que cela est lié à sa démission de son poste de PDG de Yandex, ainsi qu’à sa déclaration critiquant la guerre.

    Cependant, ce choix de l’Union européenne donne l’impression qu’une seule déclaration « anti-guerre » suffit à effacer des années de collaboration avec le gouvernement russe et le développement de technologies visant à accroître le contrôle de la population. Lorsque la guerre a commencé, il était PDG de Yandex, une société qui censurait les informations sur la guerre et promouvait la position officielle du Kremlin. Il n’a quitté son poste qu’une fois qu’il a été sanctionné. Cela montre qu’il n’a pas démissionné de son poste de PDG pour une raison morale, mais uniquement en raison d’intérêts économiques, à la fois les siens et ceux de Yandex.

    Ses années en tant que PDG de Yandex, et ses actions au début de la guerre à ce poste, sont suffisantes pour justifier d’être mis sur la liste des sanctions. Ses récentes déclarations et les changements au sein de l’entreprise n’effacent pas ces années de collaboration politique avec le Kremlin et ne diminuent pas sa responsabilité quant à la manière dont Yandex a soutenu et soutient toujours la propagande de guerre. Son rôle de PDG pendant plus de deux décennies a fortement façonné la façon dont l’entreprise fonctionne et les récits qu’elle promeut. C’est pourquoi nous condamnons le retrait de Volozh de cette liste et trouvons choquant qu’une seule déclaration contre la guerre et une démission d’un poste de PDG suffisent à laver une image aux yeux de l’Occident.

    Et quel est le rapport entre tout cela et les squatteur.euses d’Amsterdam ?

    Les deux derniers procès ont été gagnés sur la base du fait que Volozh figurait sur la liste des sanctions. Son retrait de cette liste est donc une très mauvaise nouvelle pour les squatteur.euses car il devrait entamer une nouvelle procédure judiciaire contre elleux très prochainement.

    D’autres nouvelles à venir, alors restez vigilant.es !

    Vossiusstraat 16
    1071AB Amsterdam, Netherlands
    [...]

    Info récupérée grâce à l’excellent https://www.infolibertaire.net/amsterdam-vossiusstraat-16-menacee-retrait-de-loligarque-russe-arkad

  • En Serbie, rendre invisibles les exilés

    La Serbie est le dernier pays non-membre de l’Union européenne de la route des Balkans. Traversée depuis des siècles, elle l’est aujourd’hui encore par de nombreux étrangers venus de Syrie, d’Afghanistan, de Turquie, même du Maroc… Car la Serbie reste le dernier rempart de la forteresse Europe. Ce petit pays de presque 7 millions d’habitants, entouré de huit frontières dont quatre avec l’Union européenne, applique une politique migratoire orchestrée par celle-ci.

    En effet, la Serbie demande son adhésion depuis plus de dix ans.

    Depuis le mois de décembre, après un contexte politique tendu, ce pays de transit tente de rendre invisibles les exilés, déjà soumis aux passeurs et aux lois en matière d’asile et d’immigration. En plein cœur de l’hiver, reportage entre Belgrade et la frontière croate de l’Europe.

    https://www.rfi.fr/fr/podcasts/grand-reportage/20240219-en-serbie-rendre-invisibles-les-exil%C3%A9s

    #emprisonnement #Serbie #asile #migrations #réfugiés #Belgrade #route_des_Balkans #Balkans #squat #opération_policière #peur #sécurité #insécurité #Sid #Šid #frontières #Croatie #transit #invisibilisation #Frontex #passeurs #frontières_extérieures #externalisation #visas #camps #solidarité #camps_de_réfugiés #refoulements #push-backs #migration_circulaire #game #the_game
    #audio #podcast

  • [Squats] Squat, #urgence et émancipation
    https://www.radiopanik.org/emissions/squats/squat-urgence-et-emancipation

    Bien retrouvé pour continuer l’adventure dans le monde des #squats ! Nos explorateur.trices continuent leur voyage. Aujourd’hui, sur leur chemin, iels ont rencontré trois personnes qu’en raison des adversités de la vie ont vécu dans des squats.

    On vous invite à decouvrir leur histoire

    #occupation #pauvreté #aide #besoin #occupation,pauvreté,squats,aide,urgence,besoin
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/squats/squat-urgence-et-emancipation_17359__1.mp3