• Pendant que le Président allemand va expliquer sur Fox News qu’il est très copain avec Trump, et que l’antisémistime, en Allemagne, est un phénomène importé, l’Office fédéral de protection de la Constitution classifie comme « mouvement extrémiste » « lié à l’étranger » une association juive pour la paix au Proche-Orient (Jüdische Stimme).

    Auslandsbezogener Extremismus. - Bundesamt für Ver­fas­sungs­schutz
    https://www.verfassungsschutz.de/DE/verfassungsschutz/der-bericht/vsb-auslandsbezogener-extremismus/2024-auslandsbezogener-extremismus_artikel.html

    L’extrémisme laïc pro-palestinien se compose de diverses organisations, mouvements, réseaux et individus. Ce qui unit ces groupes et personnes, c’est l’hostilité envers Israël, dont ils ne reconnaissent pas le droit à l’existence et contre lequel ils mènent des actions contraires à l’entente entre les peuples. Ils recourent souvent à des récits antisémites.

    De nombreux extrémistes pro-palestiniens soutiennent l’appel du mouvement « Boycott, Désinvestissement et Sanctions » (BDS). Après l’attaque terroriste du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, des groupes proches du BDS, ou soutenant le mouvement et ses revendications, ont souvent participé à des rassemblements hostiles à Israël. Par ailleurs, ils ont intensifié leurs revendications pour mettre fin à ce qu’ils qualifient d’« apartheid israélien », ainsi que leurs appels au boycott des entreprises et produits liés à Israël.

    Certaines de ces organisations sont désormais considérées comme des mouvements extrémistes avérés. On peut citer notamment « BDS-Berlin » et « BDS-Bonn », ainsi que les groupes « Jüdische Stimme für gerechten Frieden in Nahost e.V. » (« Voix juive pour une paix juste au Proche-Orient ») et « Palästina Spricht » (« La Palestine parle »).

    • [...]

      Säkularer propalästinensischer Extremismus

      Der säkulare propalästinensische Extremismus besteht aus verschiedenen Organisationen, Bewegungen, Netzwerken und Einzelpersonen. Was diese Gruppierungen und Personen eint, ist die Feindschaft gegenüber Israel, dessen Existenzrecht sie nicht anerkennen und gegen das sie in völkerverständigungswidriger Weise agitieren. Hierbei bedienen sie häufig auch antisemitische Narrative.

      Vielfach unterstützen propalästinensische Extremisten den Aufruf der Bewegung „Boykott, Desinvestitionen und Sanktionen“ (BDS). Nach dem Terrorangriff der HAMAS auf Israel am 7. Oktober 2023 beteiligten sich BDS-nahe beziehungsweise die Bewegung und ihre Forderungen unterstützende Gruppierungen vielfach an israelfeindlichen Versammlungen. Ferner intensivierten sie ihre Forderungen nach dem Ende einer behaupteten „israelischen Apartheid“ sowie die Aufrufe zum Boykott von Unternehmen und Waren mit Bezug zu Israel. Einige dieser Gruppierungen werden nun als gesichert extremistische Bestrebungen bewertet. Zu nennen sind hierbei „BDS-Berlin“ und „BDS-Bonn“ sowie die Gruppierungen „Jüdische Stimme für gerechten Frieden in Nahost e.V.“ („Jüdische Stimme“) und „Palästina Spricht“.

      [...]

    • Comme on pouvait s’y attendre, Merz n’a pas expliqué davantage les chiffres donnés par la journaliste, car il aurait alors dû indiquer que ces chiffres s’expliqueraient en premier lieu par la liste des organisations classées « antisémites », entre autres des organisations juives allemandes, établie et élargie par l’Office fédéral de protection de la Constitution /Bundesamt für Verfassungsschutz, et que la prétendue augmentation de l’antisémitisme pourrait donc être attribuée à des élargissements récents.

      #Gaza #Palestine #Israël #antisémitisme #Allemagne #statistique

      https://www.youtube.com/watch?v=J7LBxGadsZ0

  • Féminicides : l’Etat multi-condamné pour inaction
    https://www.off-investigation.fr/feminicides-etat-multi-condamne-pour-inaction

    Action organisée à Toulouse le 4 novembre 2023 par l’association NousToutes31 pour dénoncer l’inaction du gouvernement et de la justice contre les féminicides | photographie Charly TRIBALLEAU / AFP Alors que l’exécutif revendique depuis 2017 un engagement fort dans la lutte contre les violences faites aux femmes, sur le terrain, des appels à l’aide sont restés lettre morte. Au point que les féminicides ont bondi de 44% en 2024. Des proches de victimes sont parvenus à faire condamner l’Etat pour « faute lourde ». 136. C’est le nombre de féminicides retenu en France pour la seule année 2024. Une hausse de plus […]Lire la suite : Féminicides : l’Etat multi-condamné pour (...)

    #Enquêtes #Réservé_aux_abonnés

  • Faux indépendants : #Deliveroo fait face à une pluie de #condamnations

    Plusieurs dizaines de décisions rendues récemment par la cour d’appel et les prud’hommes confirment que la plateforme de livraison aurait dû faire travailler les #livreurs en tant que #salariés, et non comme #autoentrepreneurs. L’entreprise assure que son modèle actuel est désormais légal.

    Année après année, et quel que soit le type de juridiction, la justice française dresse le même constat : la plateforme de livraison de repas Deliveroo aurait dû traiter comme des salarié·es les livreurs et livreuses qui, pendant des années, ont apporté leurs repas et leurs courses aux consommateurs et consommatrices.

    En les obligeant à exercer en tant qu’autoentrepreneurs alors qu’elle les maintenait dans une situation de #subordination, l’entreprise leur a fait porter le coût des #cotisations_sociales qu’elle aurait dû verser à l’Urssaf et les a privé·es des avantages liés à un #contrat_de_travail : paiement des heures supplémentaires, congés payés, droit au chômage, meilleure couverture sociale.

    Le 28 mai, la cour d’appel de Paris a rendu vingt-deux décisions donnant tort à Deliveroo et requalifiant en contrats de #travail les contrats liant l’entreprise à autant de livreurs ou livreuses. En première instance, l’entreprise avait été victorieuse dans plusieurs de ces dossiers. Neuf autres décisions, qui iront sans doute dans le même sens, sont attendues pour le mois de juillet.

    Interrogée par Mediapart, la société Deliveroo n’a pas indiqué qu’elle se pourvoirait en cassation, ces condamnations sont donc définitives. Tout comme vingt-quatre jugements prud’homaux de première instance, rendus en janvier dernier : Deliveroo avait fait appel des décisions, mais a renoncé à rendre ses conclusions à temps, laissant la procédure s’éteindre d’elle-même. Dans l’un de ces derniers dossiers, un livreur avait été licencié pour avoir fait grève, un droit pourtant à valeur constitutionnelle.

    La situation est embarrassante pour l’entreprise, dont la revente à #DoorDash, géant américain de la #livraison de repas, est en passe d’être finalisée, pour 3,4 milliards d’euros. En parallèle, une autre chambre de la cour d’appel a donné raison à quatre livreurs ayant travaillé pour #Foodora, une autre entreprise de livraison qui a quitté la France en 2018 et qui sera jugée au pénal courant 2026.

    L’avocat Kevin Mention, à la manœuvre dans tous ces dossiers, savoure en revanche le moment. « Ces décisions nous permettent d’affirmer que 100 % de nos recours sont favorables aux #coursiers après correction des quelques jugements de première instance, rendus par des juges non professionnels », se réjouit celui qui est un opposant historique à l’ubérisation des livreurs et coursiers.

    Il y a trois ans, le 22 avril 2022, Deliveroo avait été condamnée au pénal à 375 000 euros d’#amende pour les même faits : « le détournement planifié et généralisé » du #statut_d’indépendant entre 2015 et 2017, à une époque où l’entreprise s’installait en France et faisait donc travailler peu de monde – un peu plus de 2 000 personnes, contre au moins 60 000 aujourd’hui.

    En septembre 2022, trois des anciens dirigeants de l’entreprise ont vu leur #condamnation à des amendes confirmées en deuxième instance, tandis que leurs peines de prison ont été annulées. Deliveroo avait, elle, renoncé à faire appel.

    Volonté d’échapper aux cotisations

    Les jugements d’appel rendus fin mai concernent cette fois des dossiers individuels. « La cour d’appel a fait un travail énorme, en citant explicitement dans chaque cas plusieurs pièces issues des dossiers, là où des affirmations plus générales auraient été suffisantes, souligne Kevin Mention. J’y vois une volonté de montrer qu’elle accorde une importance à ces dossiers et que tout a été analysé avec précision. »

    Au fil des décisions, les juges ont pointé un à un les nombreux critères montrant que les livreurs n’étaient pas de vrais #travailleurs_indépendants.

    « Le livreur ne fixe pas librement ses tarifs, ne se constitue aucune clientèle propre, n’organise pas son travail, est contrôlé et est sanctionné dans le choix de ses horaires. Il est en outre soumis à une régularité de travail, sans qu’aucun élément ne permette d’établir qu’il choisisse lui-même ses horaires de connexion », écrivent-ils par exemple.

    « Les éléments relevés dénotent la direction et le contrôle exercés sur les livreurs qui font de ces derniers des #salariés », soulignent-ils ailleurs. Et ils rappellent les conséquences financières de cette stratégie, maintenue année après année : « L’évolution des contrats de prestations au fil des années alors que le fonctionnement de la société est resté le même établit la volonté de la société Deliveroo d’échapper au paiement des cotisations pour les livreurs qui étaient sous la subordination juridique de l’entreprise. »

    L’entreprise est donc tenue de payer elle-même les dizaines de milliers d’euros de cotisations sociales qu’elle s’était épargné de régler jusque-là. Quant aux livreurs et livreuses, ils et elles obtiennent chacun·e des dizaines de milliers d’euros – avec un record à presque 130 000 euros – sous forme de rattrapage d’heures supplémentaires non payées, de congés payés, de préavis de licenciement et d’indemnités diverses.

    « C’est une forme de #reconnaissance. J’ai été victimisée pendant des années, et là, la justice reconnaît notre souffrance », souffle Marie*, une intermittente du spectacle qui, la soixantaine passée, a enfourché son vélo en région parisienne de 2017 à 2021 « pour gagner des clopinettes ». Pendant plusieurs mois, elle a travaillé plus de quatre-vingts heures par semaine, « juste pour gagner le Smic », pleinement consciente de vivre « un #cauchemar ». Un mot qui revient avec insistance dans son témoignage.

    « Vous devenez une #esclave pour 30 euros par jour, vous entrez dans un #engrenage où vous bossez tout le temps, la nuit, le week-end. Tout en sachant que la manière dont l’entreprise vous fait travailler est illégale, témoigne-t-elle. Ils voulaient que je sois autoentrepreneuse pour ne pas payer de charges, mais ils me maintenaient en même temps dans une forme de #dépendance vis-à-vis d’eux. Ils voulaient gagner sur tous les tableaux. »

    Marie avait été déboutée aux prud’hommes, mais a gagné en appel, « très contente qu’ils se fassent démolir par la justice ». Plus flegmatique, Marc* est dans la même situation. Lui travaillait à scooter dans le Sud-Ouest, entre 2017 et 2021. « Le soir où ils ont supprimé mon compte de livreur, soi-disant parce que j’avais fait des doubles courses pour Deliveroo et Uber en même temps, j’ai écrit à Me Mention, dont j’avais repéré les messages dans les groupes de messageries de livreurs, raconte-t-il. J’étais confiant, la condamnation de l’entreprise est amplement méritée. »

    L’administration a validé le modèle actuel de Deliveroo

    Si elle ne s’étend pas sur les décisions de justice, Deliveroo insiste sur le fait que « les livreurs concernés par cette décision opéraient, pour l’essentiel, via un contrat historique », ancien. Depuis, assure la société, « le modèle opérationnel de Deliveroo a profondément changé et a été reconnu par les pouvoirs publics comme reposant sur une collaboration avec de véritables prestataires indépendants ».

    Cette question est au cœur du débat. Pour la plateforme de livraison, les raisons pour lesquelles elle a été condamnée pour ses pratiques de 2016 et 2017 ont disparu, et il n’existe plus de lien de subordination, et donc de contrat de travail entre elle et les livreurs et livreuses. Depuis 2020, elle a notamment supprimé les plannings et les différentes catégories de livreurs et livreuses qui pouvaient s’y inscrire en priorité ou non.

    Les sanctions en cas de refus de course ou de retards ont aussi officiellement disparu, tout comme les instructions directes pendant une course. C’est d’ailleurs ce qu’attestent des constats d’huissiers, établis en 2023, qu’elle a présentés dans les dossiers jugés par la cour d’appel – ils n’ont pas été pris en compte puisqu’ils concernent une époque postérieure aux faits qui étaient jugés.

    Mais l’avocat Kevin Mention prend ces affirmations avec circonspection. « Les jugements que nous avons obtenus concernent des faits qui se sont déroulés bien après ceux qui ont été jugés au pénal, et qui concernaient les débuts de l’entreprise jusqu’en 2017, rappelle-t-il. Nous parlons de coursiers qui ont commencé à travailler en 2018 ou 2019, et ils disposent de nombreux éléments montrant qu’au fond, les pratiques de Deliveroo n’ont pas changé. Les contrôles sur la vitesse et le parcours perdurent, par exemple. »

    Sur ce point, Deliveroo est ferme et met en avant un soutien de poids : « L’administration a reconnu que le modèle actuel de Deliveroo proposait bien un véritable #travail_indépendant, ce dont nous nous réjouissons », déclare la plateforme. Selon nos informations, elle a en effet obtenu que l’#Urssaf donne officiellement son accord concernant son modèle actuel, comme elle l’a affirmé à plusieurs reprises lors de diverses audiences.

    Cette prise de position de l’Urssaf est un revirement spectaculaire. C’est en effet cette administration qui avait lancé la procédure ayant finalement abouti au procès pénal de 2022. Et comme Mediapart l’avait raconté, elle avait aussi adressé au parquet de Paris un signalement pour la période postérieure. Elle avait aussi envoyé à l’entreprise une très lourde demande de redressement d’au moins 100 millions d’euros, visant à lui faire payer les cotisations sociales pour les dizaines de milliers de livreurs et livreuses dont elle estimait à l’époque qu’ils et elles auraient dû être salarié·es.

    Une menace existentielle pour Deliveroo, qui avait entamé avec l’Urssaf des négociations sous haute tension, embauchant comme avocat le maire de Meaux et ancien ministre Jean-François Copé et nommant une administratrice judiciaire pour mener les discussions en toute confidentialité.

    L’entreprise a désormais clos ce chapitre et envisage l’avenir de manière bien plus sereine. Elle se prépare tout de même à affronter d’autres épisodes judiciaires : d’ici l’automne prochain, une centaine de décisions concernant des livreurs et livreuses auront été rendues par les prud’hommes et la cour d’appel. Et surtout, Kevin Mention prépare le dépôt d’une #plainte pénale sur les pratiques de Deliveroo pour la période post-2017. Il annonce avoir réuni plus de cent ex-forçats des livraisons, prêts à unir leurs forces contre la plateforme.

    https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/090625/faux-independants-deliveroo-fait-face-une-pluie-de-condamnations
    #ubérisation #justice #droit_du_travail #exploitation

  • #los_angeles. Rivolta contro le #deportazioni
    https://radioblackout.org/2025/06/los-angeles-rivolta-contro-le-deportazioni

    È cominciata venerdì scorso la ribellione contro le deportazioni di massa volute dall’amministrazione Trump. I militari hanno effettuato rastrellamenti nelle strade, nei supermercati e nelle fabbriche della metropoli più ispanica degli States. La risposta poliziesca alle proteste è stata molto violenta con impiego massiccio di proiettili di gomma e lacrimogeni. Almeno 56 persone sono state […]

    #L'informazione_di_Blackout #rivolta_a_los_angeles #Stati_Uniti
    https://cdn.radioblackout.org/wp-content/uploads/2025/06/2025-0-09-rivolta-los-ang-mazzonis.mp3

  • #Keir_Starmer can’t stop the migrant boats either

    Small boat crossings seem as intractable for Labour as they were for the Tories.

    Keir Starmer promised voters he would “smash the gangs.” It’s proving easier said than done.

    Less than a year after Conservative Prime Minister Rishi Sunak went down in flames amid a failed promise to “#stop_the_boats,” his Labour successor is grappling with the same highly-visible sign of Britain’s struggle to control its borders.

    The early signs aren’t promising.

    More than 1,100 migrants crossed the English Channel this Saturday, official data show, the highest number recorded in a single day so far in 2025. It brings the provisional total of people making the perilous journey so far this year to 14,811.

    Responding to the numbers, Home Secretary Yvette Cooper has been reaching for some familiar scapegoats: France — and the weather.

    Cooper urged swifter action from French authorities after images of police apparently watching people set off for England without intervening were splashed across British newspapers.

    The Home Office has also made great play of unseasonably good weather, publishing an analysis Tuesday linking it to the increased arrivals.

    It said 60 days this year up to May had been classed as “red days” — labeled as such by the authorities because Channel crossings are more likely due to good weather — compared with just 27 in the same period last year.

    Acknowledging voter anger about the crossings, Starmer insisted the government is “ramping up our efforts to smash the people smuggling gangs at source,” pointing to seized boats and engines, raids on illegal workers, and deportations of people deemed ineligible for asylum.

    But the vanquished Conservatives find themselves enjoying a rare moment of schadenfreude.

    “No one revels in massive numbers of illegal immigrants flooding into the country, but they have done a terrible job,” Shadow Home Secretary Chris Philp said. “Their claim to smash the gangs is in complete tatters.”

    He said Tuesday: “Blaming the weather for the highest ever crossing numbers so far this year is the border security equivalent of a lazy student claiming ‘the dog ate my homework.’”
    Regrets, I have a few

    With right-wing insurgent Nigel Farage snapping at his heels, Starmer may well be contemplating the fate of Tory predecessor Sunak.

    Sunak has since conceded that his embrace of the “stop the boats” slogan — emblazoned on the Downing Street lectern at press conferences and adorning Tory campaign literature — was a mistake. He has conceded that the language was “too stark … too binary.”

    Starmer has similarly made big promises about “restoring order” to the asylum system, deploying his own three-word slogan: “Smash the gangs.”

    Yet there are signs of increased confidence among people smugglers. New data show that boats are arriving in the U.K. more packed with people than ever. Some 33 small boats carrying more than 80 people each arrived in the U.K. last year, compared to just one in the year to April 2023.

    Like Sunak, Starmer is grappling with multiple factors that appear beyond his control — as was starkly illustrated by that syndicated picture of French police watching boatloads of migrants depart.

    Cooper has flourished the new agreements she has reached with French authorities, heralding a new multimillion-pound plan when she became the first home secretary to visit Northern France in almost five years.

    But those making the crossings appear to be exploiting French rules that prevent police from stepping in when they are already in the water.

    The French interior ministry has promised to free police to operate in shallow waters, with its General Secretariat for the Sea having been asked to formulate a proposal by the summer. Cooper told MPs on Monday she is urging France to complete its maritime review of operational tactics and to implement changes “as swiftly as possible.”
    ‘Not acceptable’

    Starmer’s own MPs, many of whom are facing the threat of Nigel Farage’s anti-immigration Reform UK party, are giving ministers the benefit of the doubt — for now.

    Mike Tapp, the Labour MP for the coastal town of Dover, said the numbers were “not acceptable,” but insisted his party’s approach is the right one.

    “We’ve put a lot of effort into fixing what’s going on behind the scenes,” he said. Border security needs to be a “top priority,” he added. While describing the threat from Reform UK as multifaceted, he said the issue of illegal migration is “toxic.”

    A second Labour MP, granted anonymity to speak candidly, wants to see more movement on deterrence.

    “Serious action needs to be taken to activate third country return hubs, and I would argue an updated approach to the [European Convention on Human Rights] needs to be taken,” the MP said.

    Starmer used a trip to Albania last month to say he wants to send refused asylum seekers to return hubs. But the challenge of setting up such schemes was starkly illustrated when the Balkan country ruled out participating in any U.K. plan.

    The government has set out plans to tighten the application of Article 8 of the ECHR, which protects the right to family life and is sometimes invoked by people seeking to remain in the U.K. in immigration cases.

    It also happens to have been a longstanding bugbear of the Conservatives.

    https://www.politico.eu/article/keir-starmer-labour-small-boat-crossings-borders-migration-security-english

    #Manche #traversées #frontières #migrations #migrations #réfugiés #UK #Angleterre #France #smash_the_gangs #dissuasion #Rishi_Sunak #red_days #météo

    • ‘Smash the gangs’: is Labour’s migration policy just a #slogan?

      The UK government is desperate to show it is preventing small boat crossings, but its PR-heavy approach may cause more problems with voters than it solves

      At 5.30am on Tuesday, six immigration enforcement officers and a BBC TV crew gathered in a deserted B&Q car park near Sheffield’s railway station, waiting in the rain for a call from London that would trigger simultaneous arrests of suspected people smugglers in six towns.

      Forty minutes later, the Home Office staff drove in convoy to a nearby residential block (followed by the BBC and the Guardian), made their way up the stairs carrying a red battering ram, ready to smash the suspect’s door down. The equipment wasn’t needed, because the man, barefoot in his checked pyjamas, opened the door and let the team inside. He was given a few moments to get dressed, before being taken silently in handcuffs to the van outside, sweat running down his face.

      Footage of the wider operation was broadcast that night on the BBC and also ITV News at 10, with the security minister, Dan Jarvis, in Cheltenham, wearing a black immigration enforcement stab vest, observing another of the six linked arrests.

      Keir Starmer posted photographs of the raids on X, tersely announcing: “When I said we would smash the people smuggling gangs, I meant it.”

      It was a useful bit of positive messaging, carefully facilitated by the Home Office press office, in a week when ministers have been confronted with uncomfortable evidence that their efforts to prevent the arrival of small boats are flailing just as spectacularly as those of the last government.

      Last Saturday 1,195 people arrived in the UK on 18 small boats, the highest number of arrivals this year, bringing the provisional total for 2025 to 14,811; 42% higher than the same point last year (10,448) and 95% up from the same point in 2023 (7,610). The defence secretary, John Healey, said Britain had “lost control of its borders over the last five years”.

      The Home Office tried to explain the rising numbers by releasing figures showing that the number of “red days” – when weather conditions are favourable for small boats crossings – peaked in 2024-25.

      Conservative opposition MPs accused the government of “blaming the weather”. “Public opinion won’t put up with this,” the Reform UK party leader, Nigel Farage, told GB News, urging the government again to declare a national emergency on illegal immigration.

      With Reform’s popularity ratings surging, the government is under enormous political pressure to show that its much-advertised “smash the gangs” policy is beginning to work. Last week’s raids were flagged as an anti-gangs success, but they turned out to be entirely unconnected to people smuggling in small boats. The six people who were arrested on suspicion of facilitating illegal entry are believed to have helped at least 200 Botswana nationals to travel to the UK by plane on tourist visas, and to have assisted them with false documentation on arrival to claim asylum or to get work in care homes.

      The criminal and financial investigation unit of the Home Office’s immigration enforcement team said this was one of the department’s top 10 immigration investigations, ranked by potential financial gain, number of people involved and risk of harm to victims exploited by the gang.

      Reminding the home secretary that small boat crossings were “one of the biggest challenges your department faces”, the Labour MP Chris Murray asked Yvette Cooper at a home affairs select committee hearing: “Can you tell us how many gangs you’ve smashed so far?”

      The home secretary gave some details about the arrests that morning, prompting Murray to respond with enthusiasm: “When I asked that question, I did not expect you to say you had smashed a gang today!”

      In its manifesto, Labour made it clear that the policy of launching a new border security command with hundreds of new specialist investigators using counter-terror powers was designed to “smash criminal boat gangs”.

      The arrests may have represented a significant development for Home Office staff trying to crack down on the exploitation of vulnerable people trafficked into the UK and criminalised by being forced to work illegally, but packaging this as a major breakthrough in the smash the gangs drive has prompted some raised eyebrows.

      One former Home Office official described taking TV cameras to these arrests as a sleight of hand, a PR exercise designed to detract attention from a small boats policy that he said had so far been a “damp squib”.

      Peter Walsh, a senior researcher with the migration observatory at Oxford University, said the government should be given some leeway because the border security, asylum and immigration bill, which will bring in the much-trailed counter-terror style powers to help identify and control smuggling gangs, has not yet been passed. “Overall it’s too early to evaluate their ‘smash the gangs’ policy, because the main legislative developments are in that bill,” he said. “But it would be difficult to describe whatever has been done operationally so far to disrupt smuggling networks as a success, because the numbers [of small boats] have gone up.”

      Starmer’s catchy “smash the gangs” slogan risks becoming almost as much of a millstone as his predecessor Rishi Sunak’s commitment to “stop the boats”. Sunak’s pledge was described as impossible to achieve the moment he announced it, but he continued to put out videos repeating his promise, and gave immigration control speeches standing behind a lectern with a “stop the boats” logo.

      Labour may eventually be able to show some progress on dismantling organised people smuggling operations by citing rising arrest figures. The Home Office press office said that, from July to November 2024, its immigration enforcement teams have convicted 53 people smugglers, including 23 individuals for piloting small boats, leading to more than 52 years in sentences. But Walsh questioned whether these arrests would have a discernible impact on the number of people crossing the Channel in small boats.

      “It doesn’t require substantial investment in training and skills to have a functional smuggler on the ground, getting boats into the water in Calais, getting people into boats. But it takes a lot of resources to investigate them and bring them to justice. One of the major challenges is that lower-level smugglers can quickly be replaced,” Walsh said, pointing, as a comparison, to the speed with which gangs dealing drugs hire new recruits to replace those arrested.

      “Smuggling networks are adaptable. They’re increasingly well financed and decentralised. Senior figures operate in countries like Afghanistan, where we have minimal or no law enforcement cooperation.”

      Campaigners for an overhaul of the asylum system have been dismayed by Labour’s resolutely tough rhetoric on those crossing the Channel illegally, which often fails to acknowledge that many arrivals are coming from war-torn nations such as Afghanistan, Syria, and Eritrea. This week, a research paper published by Border Criminologies and the Centre for Criminology at the University of Oxford found that hundreds of those imprisoned for arriving in the UK on small boats since 2022 were refugees and victims of trafficking and torture, in breach of international law. It said at least 17 children had been arrested and charged with “facilitation”, for having their hand on the tiller of a dinghy.

      Enver Solomon, the chief executive of the Refugee Council, said the government should “dial down the rhetoric”, and adopt a quieter multi-pronged approach, cooperating more deeply with France and other European countries, undermining the business model of the gangs by creating safe and legal routes for people to apply for asylum in the UK.

      “The more you make announcements on a week-by-week basis, the more you give the impression to the public that you’re going to fix the problem very quickly, so you end up falling into the trap of damaging trust because you’re overpromising and underdelivering,” he said.

      It is a message that Starmer’s comms team has yet to learn. In a second tweet on the subject of smashing the gangs in the space of 24 hours this week, the prime minister announced: “My government is ramping up our efforts to smash the gangs at their source.” Attached was a video montage of boats, barbed wire, police vans and men being arrested, overlaid with the words (in emphatic capitals) “OUR PLAN IS WORKING”.

      https://www.theguardian.com/news/ng-interactive/2025/jun/08/smash-the-gangs-labour-migration-policy-slogan

  • Starbucks allergique aux impôts
    https://www.off-investigation.fr/starbucks-cafe-optimisation-fiscale-a-outrance

    Photomontage Off Investigation Un nouveau rapport dénonce les pratiques fiscales de la célèbre chaîne de café Starbucks. En 10 ans, l’entreprise américaine est parvenue à transférer 1,3 milliard de dollars en Suisse pour éviter d’avoir à payer des impôts dans d’autres pays où ses filiales sont implantées. On ne présente plus Starbucks. Chaque année, cette multinationale achète plus de 360 000 de tonnes de café brut – soit 3% du café mondial – pour le revendre à travers 40 000 établissements de part et d’autre du globe. Rien qu’en France, la marque dispose de plus de 240 points de vente. […]Lire la suite : Starbucks allergique aux (...)

    #Enquêtes #Réservé_aux_abonnés

  • New #START déchiré, le retour des Dr Strangelove.

    via https://diasp.eu/p/17665951

    #géopolitique #guerre

    [...]

    Dans le cadre de ce traité, tous les bombardiers stratégiques porteurs d’armes nucléaires, enregistrés sous des numéros d’immatriculation et connus des deux parties, sont stationnés à l’air libre, afin de permettre une vérification mutuelle par satellite. Grâce à ce traité, les États-Unis garantissaient à la Russie que ces bombardiers non protégés ne seront pas attaqués par ses armes ou celles de ses partenaires. Et réciproquement bien sûr.

    [...]

    https://regisdecastelnau.substack.com/p/new-start-dechire-le-retour-des-dr

    • Regis de Castelnau, 2025-06-03

      L’insondable bêtise des politiques et des médias français, leur futilité et l’incroyable désinvolture avec laquelle ils abordent la crise internationale générée par l’opération « ukrainienne » sur les bases des bombardiers stratégiques russes, sont une fois de plus le symptôme de notre irréversible effondrement. En transformant, avec le soutien des États-Unis le traité New START, en chiffon de papier, #Zelensky et ses souteneurs viennent de nous rapprocher un peu plus de la catastrophe. Sur le plan militaire le raid n’aura aucune conséquence. Sur le plan géostratégique, c’est une autre paire de manches.

      Les premières images satellite de la base aérienne de Belaya, dans la région d’Irkoutsk, après l’attaque du drone FPV ukrainien sont arrivées. Quatre Tu-95MS ont été touchés (détruits ou endommagés) et quatre Tu-22M3 ont été touchés (détruits ou endommagés). Au total, jusqu’à huit bombardiers stratégiques équipés de missiles nucléaires ont été touchés et je pense que 4 sont perdus par les Russes sur une seule base aérienne.

      Malgré son âge, le Tu-95MS a été constamment modernisé et il n’est pas nécessaire pour lui de pénétrer dans la zone de défense antiaérienne ennemie pour frapper, car c’est l’une des plateformes de lancement de missiles de croisière Kh-101 équipés d’une ogive nucléaire, d’une portée allant jusqu’à 5 000 km. Si le Tu-95MS ne représentait pas une menace avérée, les partenaires occidentaux de l’Ukraine ne les auraient pas incités à le détruire en attaquant des aérodromes.

      Des photos des autres bases aériennes attaquées ont été publiées. Les drones FPV n’ont pas atteint les avions stationnés, seule l’herbe a été brûlée. Il est probable que les drones abattus étaient ceux qui étaient en feu. Pour le moment aucune autre perte n’est à signaler.

      Le traité New START, renouvelé sous l’administration Obama, était toujours en vigueur et devait être réexaminé en février 2026. « Était » car il semble bien que les États-Unis viennent de le déchirer.

      Dans le cadre de ce traité, tous les bombardiers stratégiques porteurs d’armes nucléaires, enregistrés sous des numéros d’immatriculation et connus des deux parties, sont stationnés à l’air libre, afin de permettre une vérification mutuelle par satellite. Grâce à ce traité, les États-Unis garantissaient à la Russie que ces bombardiers non protégés ne seront pas attaqués par ses armes ou celles de ses partenaires. Et réciproquement bien sûr.

      Voilà pourquoi la Russie ne protégeait pas ses bombardiers stratégiques dans des hangars. La Chine par exemple, qui n’est pas liée par les traités de réduction des armes nucléaires, maintient ses bombardiers dans des hangars en béton.

      Officiellement depuis 2014, l’Ukraine est équipée, entraînée et financée par les États-Unis pour mener ses actions militaires. Par conséquent, la responsabilité des opérations de Zelensky à des milliers de kilomètres des frontières ukrainiennes engage la responsabilité des USA. En effet comme tous les spécialistes le confirment une telle opération sophistiquée dont la préparation aurait pris 18 mois n’a pas pu se préparer et se dérouler sans que les États-Unis en soient informés et fournissent la couverture informationnelle indispensable. Et en particulier en ce qui concerne les emplacements de stockage des bombardiers stratégiques. Le plus important est que le jour de l’attaque de drones ukrainiens contre des bases aériennes russes, Pete Hegseth (secrétaire à la Défense des États-Unis) a été régulièrement informé de l’avancement des opérations de sabotage alors qu’il se rendait à la base aérienne d’Andrews, rapporte CNN, citant une source au sein du ministère américain de la Défense. Hegseth « n’a pas encore parlé à ses homologues ukrainiens ». Ce fait seul démontre l’irresponsabilité de Pete Hegseth, un journaliste nommé par Trump à la tête du Pentagone, puisqu’il ne dément pas CNN et donc valide que l’administration Trump était au courant de cette attaque et que ce sont alors les USA qui ont transmis les coordonnées des bombardiers russes.

      La violation du traité New #START par l’#Ukraine avec l’appui des #États_Unis pose deux questions d’importance considérable.

      D’abord, en droit international cette violation constitue ni plus ni moins qu’une déclaration de guerre des États-Unis à la Russie. Les #USA ne se sont pas retirés de ce traité, comme ils l’ont fait pour d’autres, en avisant l’autre partie signataire. C’est une violation brutale puisque la remise en cause soudaine porte précisément sur le fond de ce que le traité devait garantir. « Nous nous donnons réciproquement les informations nécessaires sur nos bombardiers stratégiques, informations qui vous garantissent qu’ils ne sont pas en train de préparer une attaque nucléaire » . Les USA viennent par conséquent par quelque bout que l’on prenne l’affaire de déclarer la guerre à la Russie.

      Il faut rappeler qu’en parallèle de celle des États-Unis, la doctrine nucléaire russe a été mise à jour à plusieurs reprises et la dernière fois en 2024. L’agression contre les éléments de sa triade nucléaire comme cela vient de se produire est considéré comme mettant en cause les intérêts essentiels et fondamentaux de la #Russie.

      Ensuite, se pose une question finalement assez vertigineuse. Donald Trump était-il au courant et a-t-il donné son feu vert ? Cette question est fondamentale pour la direction russe mais quelle que soit la réponse elle va créer une situation particulièrement dangereuse. Où Donald #Trump était au courant et a donné son feu vert, auquel cas le #Kremlin pourra considérer que face toute voie vers l’apaisement à laquelle ils avaient accepté de participer est désormais anéantie. Aucun compromis ne sera possible. Soit Donald Trump n’était pas au courant, et dans ce cas démonstration est faite qu’il n’est pas capable de s’opposer à l’état profond toujours sous la coupe des néoconservateurs. Et là aussi, il n’est plus possible d’accorder aux États-Unis la moindre parcelle de confiance, puisque le président récemment élu n’est pas capable d’imposer à l’État qu’il dirige la politique qu’il souhaite.

      Outre-Atlantique, la presse commence quand même à se poser des questions et on sent sourdre quelques lourdes inquiétudes. En rentrant la tête dans les épaules le New York Times avance que #États_Unis s’attendent à ce que la Russie riposte fortement à l’attaque de #Kiev. Ce qui serait un moindre mal.

      D’autres sont plus pessimistes : « Quoi qu’il en soit, pour l’instant, les Russes nous considèrent comme totalement indignes de confiance. Cela signifie que votre vie et la mienne ne valent pas un centime à leurs yeux. Ça ne me plaît pas. Non. Ça ne me plaît pas du tout. » (Hal Turner)

    • L’analyse est intéressante... mais battue en brèche  :
      https://observers.france24.com/fr/non-l-ukraine-n-a-pas-pu-d%C3%A9truire-des-avions-russes-%C3%A0-

      Effectivement p.13 du traité  : « The obligation not to use
      concealment measures shall not apply to cover or concealment
      practices at ICBM bases or to the use of environmental
      shelters for strategic offensive arms.
       »

      Je précise par ailleurs que Poutine avait suspendu la participation de la Russie au traité New Start en 2003, accusant Biden d’empêcher les inspections des site US par la Russie. Il ne s’agissait cependant que d’une suspension et non d’un retrait.

  • Qui pédale en France ? Spoiler : pas tout le monde, et surtout pas pour aller travailler
    https://www.caradisiac.com/qui-pedale-en-france-spoiler-pas-tout-le-monde-et-surtout-pas-pour-aller

    (...)

    Commençons par le chiffre phare : 35 % des Français disent utiliser un vélo au moins une fois par mois. C’est mieux que rien, mais moins bien qu’avant : ils étaient 37 % en 2023. La courbe ne monte donc pas, elle vacille. Pire encore, 46 % des Français ne montent jamais sur un vélo. Ni pour bosser, ni pour aller chercher le pain, ni pour flâner le dimanche. Jamais. On peut donc parler, sans trop exagérer, d’un sport minoritaire dans son propre pays.

    En comparaison, le nombre de propriétaires de piscines privées en France frôle les 10 %, ce qui signifie que, statistiquement, il y a plus de gens qui entretiennent une piscine que de gens qui utilisent leur vélo tous les jours.

    (...)

  • « C’est la #stratégie de tout #pouvoir_colonial : #nourrir et #tuer »

    #Rami_Abou_Jamous écrit son journal pour Orient XXI. Ce fondateur de GazaPress, un bureau qui fournissait aide et traduction aux journalistes occidentaux, a dû quitter en octobre 2023 son appartement de Gaza-ville avec sa femme Sabah, les enfants de celle-ci, et leur fils Walid, trois ans, sous la menace de l’armée israélienne. Réfugiée depuis à Rafah, la famille a dû ensuite se déplacer vers Deir El-Balah et plus tard à Nusseirat, coincés comme tant de familles dans cette enclave miséreuse et surpeuplée. Un mois et demi après l’annonce du cessez-le-feu, Rami est enfin de retour chez lui avec sa femme, Walid et le nouveau-né Ramzi. Pour ce journal de bord, Rami a reçu le prix de la presse écrite et le prix Ouest-France au Prix Bayeux pour les correspondants de guerre. Cet espace lui est dédié depuis le 28 février 2024.

    –—

    Mercredi 28 mai 2025.

    Hier, des milliers de Palestiniens, dans la zone d’#Al-Mawassi, de #Rafah et de #Khan_Younès, dans le sud de la bande de #Gaza, se sont précipités vers un nouveau poste de « distribution d’aide (in)-humanitaire » que l’armée d’occupation avait installé avec l’association américaine basée en Suisse #Gaza_Humanitarian_Foundation (GHF), et qui est protégé par la compagnie de sécurité américaine #Security_&_Risk_Solutions (SRS).

    Vous avez dû voir ces images montrant des gens se précipiter pour recevoir des colis. Parce qu’ils sont affamés. Depuis deux mois, notre peuple n’a ni à manger ni à boire. Quand ils ont vu ces centres, les gens s’y sont précipités. Cela s’est passé à Rafah, c’est-à-dire au milieu d’un terrain vague grisâtre, car la ville a été entièrement rasée. Pourquoi ont-ils fait ce choix ? Pour obliger les gens à aller vers le sud. C’est l’arme de la faim : #nourriture contre #déplacement.

    Hier, c’était un premier test. Le centre était installé au rond-point dit du Drapeau, à l’ouest de la ville. Pour attirer les Gazaouis, les Israéliens ont publié des photos sur les réseaux sociaux. Elles montraient des gens recevant des cartons contenant tout ce qui manque à Gaza : un kilo de farine, un kilo de sucre, du riz, de l’huile végétale, des biscuits, etc. Le ministre de la guerre israélien, et Nétanyahou lui-même, l’ont dit clairement : cette distribution a pour objectif d’encourager les populations à se déplacer vers le sud de la bande de Gaza. Il faudrait plutôt dire « pour les obliger », car dans la situation de famine où se trouvent les Gazaouis, cette aide alimentaire peut faire la différence entre la vie et la mort.
    Encadrés par des tôles… comme les moutons

    Les conditions devaient être les suivantes : un carton d’aide par père de famille et par semaine. Chaque père de famille devait se présenter avec une pièce d’identité pour recevoir une security clearance prouvant qu’il est clean (propre), c’est-à-dire qu’il ne fait partie ni du Hamas, ni du Jihad islamique ni d’aucune faction. La taille et la composition du colis dépendront du nombre de personnes par famille.

    Mais hier, l’armée d’occupation a ouvert la porte pour tout le monde, sans vérification d’identité. On a vu des milliers de personnes faire la queue, parmi eux des gamins de douze ans, et même des enfants plus jeunes. Ils ont commencé par se regrouper dans des couloirs, dont il ne fait pas de doute qu’ils avaient été installés par les Israéliens eux-mêmes, et non par SRS. Ces files étaient encadrés par des tôles bien reconnaissables : on les retrouve à tous les barrages israéliens en territoire palestinien, à Erez, à la frontière avec Israël d’avant la guerre, mais aussi en Cisjordanie, comme à Kalandia, le barrage sur la route de Ramallah. Nous les appelons halabat, comme les couloirs que nous utilisons pour canaliser les moutons, pour les emmener boire… ou à l’abattoir.

    Puis la foule a grossi, la bousculade a commencé. Les hommes de la compagnie de sécurité américaine se sont retirés. Les soldats israéliens, qui n’étaient pas loin, ont commencé à tirer en l’air. Ils ne voulaient visiblement pas tirer dans la foule, comme à leur habitude, de crainte de faire échouer la distribution. Ils auraient voulu montrer au monde entier que leur système fonctionnait et que les Gazaouis étaient venus parce qu’ils détestaient le Hamas et qu’ils préféraient les Occidentaux. Mais ils sont tombés dans leur propre piège. Certes, les gens sont venus nombreux. Mais ils ont tout pris (je n’aime pas employer le terme « piller ») : les cartons de nourriture, et même...les halabat, les tôles étant un objet très recherché à Gaza, où elles servent à construire des abris de fortune. Ils ont aussi pris les tables où on distribuait la nourriture, pour en faire du petit bois qui alimentera les fours en argile, seul moyen de faire cuire des aliments.

    C’était donc un échec lamentable. La SRS a annoncé la suspension de l’opération pour vingt-quatre heures, mais je crois que cela prendra plus d’une journée. Ils veulent instaurer de nouvelles mesures de sécurité, et surtout lancer le vrai dispositif destiné à attirer vers le Sud ceux qui, comme moi, vivent dans le nord de l’enclave, et ce en créant plusieurs centres de distribution d’aide alimentaire. Le plus proche devrait être installé à l’intérieur du corridor de Netzarim, qui coupe la bande de Gaza en deux à quelques kilomètres au sud de la ville de Gaza. Mais ce sera un déplacement à sens unique, a prévenu l’armée israélienne. Ceux qui, venant du nord, pénétreront dans le corridor pour recevoir de l’aide alimentaire ne pourront pas faire demi-tour. Ils ne pourront aller que vers le sud.

    Voilà, c’est toujours la même stratégie de guerre psychologique : prétendre qu’ils sont en train de nous sauver en nous donnant à manger, tout en nous détruisant. Dans le même temps, il y a eu des massacres comme on n’en avait pas encore vu.
    Des missiles qui carbonisent tout là où ils frappent

    Tout le monde a été choqué par l’image de cette petite fille de cinq ans, Ward Al-Shaikh Khalil, qui s’échappait, au milieu des flammes, de l’école où venait de mourir toute sa famille. Cette école, bombardée par Israël, abritait des déplacés. La famille de Ward en faisait partie, ils s’étaient déjà déplacés plusieurs fois, fuyant au début de la guerre leur quartier de Chajaya, dans la ville de Gaza, pour aller à Rafah, puis à Khan Younès, puis à Deir el-Balah, pour revenir à Gaza-ville après le cessez-le-feu, comme beaucoup d’autres déplacés ; comme ma famille et moi.

    Les Al-Khalil avaient trouvé leur maison de Chajaya détruite. Ils avaient planté une tente sur les décombres. Mais quand Nétanyahou a violé le cessez-le-feu au mois de mars, Chajaya a été envahie par l’armée israélienne, et la famille de Ward a dû fuir de nouveau, pour se réfugier dans leur dernier abri : cette école où ils ont été brûlés vifs. Victimes d’une nouvelle technologie israélienne : des missiles qui carbonisent tout là où ils frappent. C’est un exemple de la stratégie israélienne : nourrir et tuer. C’est la stratégie de tout pouvoir colonial : affaiblir les colonisés pour qu’ils aient besoin d’être secourus. Ils nous tuent 24 heures sur 24, ils exercent un blocus total de la bande de Gaza ; et en même temps, ils veulent nous faire croire que c’est le Hamas qui nous prive de nourriture, et que eux, les Israéliens, sont là pour nous sauver. Parce qu’ils sont l’armée « la plus morale du monde ».

    Il en résulte une grande confusion dans l’esprit des Gazaouis. Beaucoup de gens ont du mal à comprendre ce qu’il se passe exactement. Est-ce que les Israéliens veulent notre bien ? Pourquoi nous frappent-ils, et en même temps nous donnent-ils à manger ? Ce qu’ils cherchent, en réalité, c’est nous détruire psychologiquement, détruire notre sens du réel. L’ennemi qui nous bombarde 24 heures sur 24 est maintenant le sauveteur.

    Israël dit en substance : oui, nous vous privions de nourriture, parce que le Hamas détourne l’aide humanitaire. Il utilise ce prétexte depuis le début. Ils ont commencé à arrêter l’aide humanitaire à cause, disaient-ils, des gangs de bédouins ou autres qui pillaient les convois les armes à la main.
    Le sac de farine… à 1 000 euros

    Comme je l’ai déjà raconté, on sait que ces clans de pillards sont protégés par les Israéliens eux-mêmes, à l’aide de drones qui s’attaquent aux hommes tentant de protéger les convois. Comme par hasard, à Rafah, il n’y a quasiment plus personne, sauf l’armée et les gangs palestiniens armés de kalachnikovs. L’armée prétend être là pour protéger l’aide humanitaire. Mais protéger de quoi et de qui ? Alors qu’elle travaille mains dans la main avec ces clans mafieux.

    Aujourd’hui, c’est le Hamas qui est accusé de détourner l’aide humanitaire. C’est peut-être vrai, peut-être pas. J’ai eu souvent cette discussion avec nombre d’amis, parmi eux des diplomates qui me disent : « On a des rapports qui démontrent que le Hamas détourne l’aide. » Je réponds par une question : « Puisque vous avez des rapports fiables et sérieux, vous devez savoir pourquoi le Hamas fait cela ? » Mais non, ils ne savent pas. Je dis alors : « Si c’était vrai, ce serait soit pour revendre l’aide afin de payer les salariés, soit pour donner à manger et à boire à la base populaire du Hamas. Mais vous ne prenez en compte que la version israélienne. »

    Si 500 camions d’aide humanitaire passaient tous les jours, est-ce que le Hamas la détournerait ? Si tout le monde était servi, il n’y aurait pas d’acheteurs. On en a fait l’expérience après le cessez-le-feu et l’ouverture des terminaux. L’aide humanitaire était entrée en grande quantité, et le sac de 25 kilos de farine était retombé à 5 shekels, c’est-à-dire 1,25 euro. Il y a trois jours, j’ai payé le même sac l’équivalent de 1 000 euros. Oui, vous avez bien lu, 1 000 euros.
    Nous, Palestiniens, sommes toujours écoutés avec méfiance

    Si vous voulez vraiment le bien des Palestiniens qui tentent de survivre à Gaza, faites passer beaucoup plus d’aide humanitaire et le marché parallèle disparaîtra. Malheureusement, la majorité des gens croient toujours ce que disent les Israéliens, et non la parole des Gazaouis. Nous sommes parfois écoutés, parfois à moitié, mais toujours avec méfiance. Mais toute affirmation de quelqu’un qui n’est ni gazaoui ni sur place est prise comme argent comptant.

    C’est pour cela que les Israéliens interdisent la bande de Gaza aux journalistes étrangers, aux diplomates et en général à toute personne concernée par cette réalité. Nous vivons cela depuis longtemps : notre parole passe toujours en dernier. Bien sûr, il y a des exceptions, quand ces observateurs extérieurs sont de vrais connaisseurs de Gaza, comme l’historien français Jean-Pierre Filiu, que j’ai rencontré lors de son séjour d’un mois à Gaza, dont il a tiré un livre qui vient de sortir. Je sais que son récit a un grand retentissement en France, et je le remercie.

    Je dis au monde occidental : n’écoutez pas les Israéliens. C’est l’occupant. Le voleur ne dit pas :« Je suis en train de voler. » Le tueur ne dit pas :« Je suis en train de tuer. » Et quand la victime dit : « On me tue, on me vole, on me fait mourir de faim », elle ne ment pas. Pourtant, cette inversion des rôles fonctionne. Nous, les victimes, nous sommes désignés comme les bourreaux. La machine de guerre est accompagnée d’une machine médiatique.
    Cessez de regarder l’épouvantail du Hamas

    Vous voulez arrêter cette famine ? Inondez Gaza d’aide humanitaire. Et cessez de regarder l’épouvantail du Hamas. Israël l’utilise depuis longtemps. Israël veut nous affamer ? C’est à cause du Hamas. Israël veut nous déporter tous dans des pays étrangers ? C’est à cause du Hamas.

    J’ai aussi un message pour le Hamas. Je ne vais pas parler une nouvelle fois de la différence entre le courage et la sagesse, mais il faut regarder plus loin que le bout de son nez, il faut regarder très loin. Le projet israélien, c’est la déportation, c’est un projet qui met en jeu l’existence même des Palestiniens. Il ne faut pas donner à Israël le moindre prétexte pour le mener à bien. Je sais que les négociateurs présents au Caire ou au Qatar font d’autres calculs. Ils pensent qu’il faut maintenir une position ferme, faire une démonstration de force à l’occupant. Certes, le Hamas est toujours fort, il a toujours une base populaire. Peut-être qu’il ne sera pas éradiqué, mais la population le sera. Il faut être pragmatique. Ce n’est pas une honte de lever le drapeau blanc si c’est pour le bien de notre population. Le plan israélien n’est plus caché, il est sur la table. C’est la déportation de 2,3 millions de Palestiniens. Arrêtez ça ! Faites n’importe quelle concession ! Même si vous êtes fort, s’il n’y a plus de Palestiniens en Palestine, il n’y aura plus de Hamas. Il doit comprendre que ces milliers de victimes se précipitant vers le bourreau pour obtenir un #colis de nourriture, c’est l’image de sa défaite, que c’est la pire #humiliation de notre peuple, et qu’il faut que cela s’arrête, à n’importe quel prix.

    https://orientxxi.info/dossiers-et-series/c-est-la-strategie-de-tout-pouvoir-colonial-nourrir-et-tuer,8257
    #faim #colonialité #Palestine #arme_de_la_faim #Israël #aide_alimentaire #security_clearance #colis #halabat #échec #centres_de_distribution_d’aide_alimentaire #corridor_de_Netzarim #guerre_psychologique #nourrir #tuer #aide_humanitaire #déportation

  • #Champ :

    Le procureur en chef de la Cour pénale internationale a perdu l’accès à sa messagerie électronique, et ses comptes bancaires ont été gelés.

    Trump’s sanctions on ICC prosecutor have halted tribunal’s work, (Dépêche AP, Molly Quell, 15 mai 2025)
    https://apnews.com/article/icc-trump-sanctions-karim-khan-court-a4b4c02751ab84c09718b1b95cbd5db3

    #Contre-champ :

    Mettre un terme au génocide en cours ou le voir mettre fin à la vie à Gaza : des experts de l’ONU affirment que les États sont confrontés à un choix décisif, (Communiqué de presse du Haut Commissariat au Droits de l’Homme de l’ONU, 7 mai 2025) : https://seenthis.net/messages/1114328

    #Stratégie :

    L’univers et les stratégies du jeu de Go, (Entretien avec Anne Timbert, Frédéric Donzet, Chimères, n°51, automne 2003) :
    ○ Extrait : https://www.cip-idf.org/spip.php?article4899
    ○ Texte intégral : https://www.cip-idf.org/IMG/rtf/donzet_go.rtf

    • La CPI maintient ses activités, malgré l’enquête pour « faute présumée » visant son procureur

      https://news.un.org/fr/story/2025/05/1155681

      Le retrait du procureur intervient à un moment délicat pour la CPI, qui mène des enquêtes et poursuites dans de multiples zones de conflit, notamment en Afghanistan, en République démocratique du Congo, en Libye, au Darfour soudanais et en Ukraine.

      En novembre dernier, la cour a émis des mandats d’arrêt contre de hauts responsables israéliens, ce qui a incité les États-Unis à annoncer des sanctions punitives à son encontre.

      Ces sanctions incluent des mesures contre des hauts fonctionnaires, dont le procureur Khan, ainsi que des menaces d’arrestation s’ils se rendent aux États-Unis.

  • Special Kherson Cat / X
    Right now the SBU is striking the Russian military airfield Belaya in the Irkutsk
    At the very same time second Russian airbase in Olenegorsk, Murmansk region, is also under drone attack!

    https://x.com/bayraktar_1love/status/1929132845257109586

    BREAKING: Right now the SBU is striking the Russian military airfield Belaya in the Irkutsk region by controlling drones in real time, receiving a video signal from the drones! (Video is from the Irkutsk region)

    Belaya Air Base, located approximately 85 km northwest of Irkutsk in Russia’s Irkutsk Oblast, serves as a strategic site for long-range bomber operations. Situated about 4,000 km from Ukraine, it hosts Tu-95MS, Tu-160, and Tu-22M3 bombers equipped with Kh-101, Kh-555, and Kh-55 cruise missiles, enabling long-range strikes against Ukrainian targets.

    This is the furthest Ukrainian drone attack during the entire war!

    At the very same time second Russian airbase in Olenegorsk, Murmansk region, is also under drone attack!

    Olenya Air Base near Olenegorsk, Murmansk region, is about 1,800 km from Ukraine. Russia uses it to launch Tu-95MS, Tu-160, and Tu-22M3 bombers armed with Kh-101 and Kh-555 cruise missiles in long-range strikes against Ukraine.


    8. Locations of the Olenegorsk and Belaya military airfields which were attacked by drones today

    https://threadreaderapp.com/thread/1929132845257109586.html

    • Jacques Sapir / X 
      https://x.com/russeurope/status/1929169466136428781

      1 L’Ukraine (le SBU), vient de réussir une opération tactique importante avec la destruction de 5 bombardiers russes sur des bases éloignées du front

      2 Cette attaque a été menée par des drones tirés de Russie, depuis des camions, par des équipes du SBU.
      L’opération était préparée depuis 18 mois.

      3 Ce succès est un succès tactique. 5 bombardiers en moins ne vont pas détruire la capacité de frappe de la Russie. Mais, pour cela, le SBU a dû sacrifier une grande partie de son infrastructure en Russie.

      4 C’est l’équivalent de l’opération « Bodenplatte » menée par la Luftwaffe le 1er janvier 1945. Des résultats, mais obtenus à un prix élevé, sans mesure avec ces mêmes résultats.

      5 Le motif probable est d’affirmer une position de force de l’Ukraine avant la reprise des négociations. Il faut aussi y ajouter les deux actes de sabotage contre des trains de cette nuit.

      6 Mais on voit mal ce qu’une opération « one shot » de l’Ukraine pourrait changer au rapport de forces. Elle risque de provoquer au contraire une riposte encore plus importante de la part de la Russie

      7 Le véritable objectif de cette opération n’est-il pas plutôt en Ukraine même ? Ne s’agit-il pas d’un geste de la fraction extrémiste de l’armée pour affirmer sa volonté de combattre jusqu’au bout ?

      8 Si l’on se rappelle l’assassinat par le SBU de Portnov en Espagne, cette opération pourrait faire partie d’une stratégie de fuite en avant d’une partie de l’appareil militaro-politique ukrainien.

      9 De ce point de vue, le résultat réel de cette action compte moins que le message qu’il envoie . Et ce message semble plus destiné aux ukrainiens qu’aux russes.

      (peut-être autre tweets à suivre - c’est tout frais…)

    • Sapir ne peut s’empêcher de glisser une équation ukraine = nazis dans ses messages sur X le site d’un autre nazi.

    • Pour la mention de Bodenplatte, j’y reconnaitrais plutôt un rappel de la fascination pour un großer Schlag. Sous une autre forme, un autre commentateur fait une comparaison (à visée laudative) mentionnant un Pearl Harbor russe.
      Comparaison qu’il est utile de compléter par ce commentaire d’un intéressé :

      Rear Admiral Chūichi Hara [commanding officer of the Fifth Carrier Division of the Imperial Japanese Navy for the Japanese attack on Pearl Harbor] summed up the Japanese result by saying, “We won a great tactical victory at Pearl Harbor and thereby lost the war.”

      source WP[en]

    • Roman Sheremeta / X – As I predicted, a truck phobia has now begun in russia
      https://x.com/rshereme/status/1929524143910797426
      https://video.twimg.com/amplify_video/1929524020820500480/vid/avc1/374x270/HN9Niu75x9iPlnPX.mp4

      1/n As I predicted, a truck phobia has now begun in russia — massive traffic jams have hit the Irkutsk region, and every cargo truck is being inspected.

      Recently, I explained why Ukraine chose to publicly disclose so much information about Operation “Spiderweb.”

      2/ By revealing how the operation was executed — including the use of concealed drones inside decoy trucks driven across 5,000 kilometers of russian territory — Ukraine imposed both psychological and economic costs on russia.

      3/ Now, every russian cargo truck is a potential threat. Every driver is a suspect. As a result, russian authorities are being forced to:
      – Divert resources to inspect and monitor domestic transport routes

      4/ - Increase surveillance and internal security across tens of thousands of kilometers of highways
      – Slow down military and civilian logistics nationwide
      – Mistrust their own citizens — especially private drivers and contractors — fueling paranoia and bottlenecks

      5/ And today, we’re already seeing this in action.

      Russia is panicking. It’s halting trucks, blocking roads, and launching a full-scale clampdown on logistics out of fear that another drone attack might be hiding in plain sight.

      6/ And remember: rad transport accounts for approximately 70% of the total cargo volume in russia.

      This is a major blow to the russian economy.

    • Géo-politie / X – analyse militaire du point de vue ukrainien
      https://x.com/geo_politie/status/1929627971322892774

      🇺🇦🇷🇺 Vous en avez entendu parler maintes et maintes fois, mais on va rajouter une couche. Une opération de grande ampleur multivecteur a été menée par les Ukrainiens. L’opération visait cinq objectifs stratégiques, principalement aériens, et a conduit à des attaques de drones FPV sur quatre d’entre eux, entraînant la destruction totale ou partielle d’environ 40 avions, dont des TU-95.

      Vous avez vu beaucoup d’analyses politiques et géopolitiques de l’action.

      C’est pourquoi je vous propose aujourd’hui une analyse militaire de la chose, comme si on était ensemble les décisionnaires.

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      Thread by geo_politie – Thread Reader App
      https://threadreaderapp.com/thread/1929627971322892774.html

    • Sans mentionner les traités de #START ?

      « Géo-politie / X – analyse militaire du point de vue ukrainien »

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Trait%C3%A9s_START

      Les traités START (de l’anglais Strategic Arms Reduction Treaty, litt. « traité de réduction des armes stratégiques ») sont trois traités de maîtrise des armements négociés entre les États-Unis et l’Union soviétique puis la Russie dans les années 1990.

      On y retrouve tout ce qui est typique au vu de la marge d’interprétation occidentale : nous, c’est-à-dire les Anglo-Américains, Israël y compris et diverses ’alliées’, déterminons à notre guise la durée et la fiabilité des accords conclus.

      L’interprétation du texte de l’accord est réglée par le récit public, c’est-à-dire par le contrôle des médias.

      Dans le discours public, on omet tout simplement, lorsque l’occasion se présente, de tels accords.

      #Guerre_psychologique et de l’ #information

      #Ukraine #Russie #NATO #OTAN

      voir aussi : https://seenthis.net/messages/1118778 || regisdecastelnau.substack.com -2025-06-03

  • Manifestazione nazionale contro il #riarmo, la #guerra e il genocidio in Palestina: 21 giugno a Roma
    https://radioblackout.org/2025/05/manifestazione-nazionale-contro-il-riarmo-la-guerra-e-il-genocidio-in

    La data per la manifestazione nazionale a Roma contro il riarmo e la guerra è stata individuata nel 21 giugno, poco prima che si tenga il summit #nato all’Aja dal 25 al 25 giugno sulla Difesa e la spesa militare. In quell’occasione infatti i governi europei saranno chiamati a rispondere sulla loro disponibilità in percentuale […]

    #L'informazione_di_Blackout #21_giugno_manifestazione_nazionale #stop_rearm_europe

  • The East Side Gallery, le Mur de Berlin et le graffiti

    Les Hommes et les Femmes de ma génération, celle d’après-guerre, ont connu de grandes peurs et d’éphémères espoirs. Avant la fin de la seconde guerre mondiale, la conférence de Téhéran portait en germe la Guerre Froide. L’allié d’hier, l’URSS, devint l’irréductible ennemi qu’il fallait combattre à l’intérieur et à l’extérieur. Il s’en est fallu de peu pour que la troisième guerre mondiale n’éclate. La crise de Cuba, l’installation de SS 20 et des Pershing et d’autres épisodes de cette terrible période faillirent précipiter le monde dans l’abîme.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2017/03/19/the-east-side-gallery-le-mur-de-berlin-et-le-g

    #streetart