Migranti, il vademecum antirazzista di Valigia Blu. | [ Darioreggio ]
▻http://www.darioreggio.it/migranti-il-vademecum-antirazzista-di-valigia-blu
Migranti, il vademecum antirazzista di Valigia Blu. | [ Darioreggio ]
▻http://www.darioreggio.it/migranti-il-vademecum-antirazzista-di-valigia-blu
Marah Zahalka : « Fendre la route sur un territoire occupé »
▻http://www.revue-ballast.fr/marah-zahalka
Elles sont les femmes les plus rapides de toute la Palestine : Betty, Marah, Mona, Rhana et Noor font partie de l’équipe des « Speed Sisters ». Premières à exercer ce sport au Moyen-Orient, elles slaloment entre les check-point militaires israéliens. Présente durant le Festival Ciné-Palestine, Marah se fait discrète lors du débat qui accompagne le documentaire de la réalisatrice Amber Fares — c’est pourquoi nous avons voulu l’interviewer. Nous voici à l’étage du cinéma Le Luminor, noyés dans les bruits des verres, en compagnie d’une jeune palestinienne aussi réaliste que courageuse, pour qui la course automobile est une véritable échappatoire. Source : (...)
▻https://www.youtube.com/watch?v=UF7x7utOWjA
conférence intéressante de la réalisatrice Amber Fares sur le #storytelling, les sur la #palestine, etc
Violences conjugales : la prise en charge des agresseurs - Prostitution et Société
▻http://prostitutionetsociete.fr/eclairage/acteurs/violences-conjugales-la-prise-en-charge-des-agresseurs
Les séances suivantes portent, avec l’outil du photo-langage, sur les représentations sociales et culturelles sur les hommes et sur les femmes. Tous les pires stéréotypes sortent ; c’est saisissant ! Il est d’autant plus intéressant de travailler avec le foyer qui les héberge. L’un trouve inadmissible d’avoir à préparer des repas, un autre se dit ridiculisé parce qu’il doit changer son lit et s’occuper de son linge...
C’est à peine imaginable. On voit bien que ces hommes vivent comme une provocation le fait que leur femme puisse leur demander une participation aux tâches de la maison. Ils sont allés à l’école mais aucune institution n’a réussi à leur donner la moindre éducation en ce domaine. Certaines n’ont même fait qu’empirer les choses.
S’il s’agit de militaires, d’hommes du bâtiment ou de la police, tous les métiers très masculins où il n’existe pratiquement pas de contacts avec des femmes, les stéréotypes sont renforcés. Ce vieux fond de culture patriarcale est encore accentué par certaines cultures religieuses. Il y a un travail colossal à faire. Les blessures individuelles sont à travailler, mais le contexte de société fait franchement peur.
Nous étions deux femmes à animer les groupes. Face à nous, certains hommes se contenaient, ils étaient là par décision de justice. Mais ils pouvaient évoluer : « On a vu qu’avec une femme, on pouvait parler ! ». Nous leur disons de parler avec leur épouse, de lui demander de quoi elle a envie. On mesure à quel point il n’y aucun dialogue dans ces couples. Quand la société autorise et renforce ces comportements, elle ne fait que donner une légitimité à ces hommes.
À Lyon, les re-baptiseuses de rues ont encore frappé ! | Rue89Lyon
▻http://www.rue89lyon.fr/2016/06/24/lyon-rues-rebaptisees-noms-femmes
En sortant de chez eux ce matin, les habitants des Pentes de la Croix-Rousse ont dû croire qu’ils étaient mal réveillés : toutes les rues (ou presque) de leur quartier avaient changé de nom durant la nuit ! Les plaques bleues des noms de rues et de places portant des patronymes biens virils (place Morel, rue Flesselles, rue de La Tourette, rue Bodin…) cohabitent désormais avec des affiches roses collées sauvagement et rendant, elles, hommage à des femmes.
Ce n’est pas la première fois que des féministes lyonnaises mènent ce type d’opération : en 2014 déjà, elles avaient tenté d’instauré un peu plus de parité dans une toponymie encore très masculine : seulement 2% des rues françaises portent un nom de femme…
Parmi les femmes ainsi mises à l’honneur, il y a les revenantes, comme la célèbre Divine (« née Harris Glenn Milstead, actrice, chanteuse, drag-queen, modèle d’Ursula dans La Petite Sirène (Walt Disney), égérie des films de John Waters, « plus belle femme du monde« , 1945-1988« ) ou Clara Campoamor (« avocate et femme politique républicaine, activiste pour le suffrage des femmes en Espagne, 1888-1972« ), qui avaient déjà été célébrées lors de la précédente opération de collage sauvage, il y a deux ans.
Il y a aussi les personnages de fiction, comme les héroïnes de bande dessinée Mafalda et Yoko Tsuno (« ingénieure japonaise en électronique, pilote d’hélicoptère, ceinture noire d’aïkido« ) ou encore le personnage de comédie inventé par Aristophane en 411 avant Jésus-Christ, Lysistrata, qui « impulsa la grève du sexe pour faire cesser la guerre » et à qui le metteur en scène Emmanuel Daumas et le dramaturge Serge Valletti redonnent justement vie sur la scène des Nuits de Fourvière à partir de demain et jusqu’à dimanche.
Mais les initiatrices de ce projet n’ont pas voulu limiter leur hommage aux seules femmes occidentales, comme les suffragettes (« militantes du droit de vote des femmes au Royaume-Uni à partir de 1903, aux modes d’action basés sur la provocation, en rupture avec la bienséance des autres mouvements« ) ou Marie-Louise Giraud (domestique et femme de ménage qui fut guillotinée sous l’Occupation pour avoir pratiqué des avortements).
Au contraire, elles ont choisi d’opérer un décentrage bienvenu en célébrant également les femmes en lutte sur d’autres continents que l’Europe ou l’Amérique du Nord. Alors que se tenait justement ce lundi 20 juin à l’École normale supérieure (ENS) de Lyon une conférence de Hourya Bentouhami plaidant « pour un féminisme décolonial« , de nombreuses féministes d’Afrique subsaharienne ont soudainement fait leur apparition sur les murs du premier arrondissement.
Des féministes islamiques, arabes ou africaines
C’est le cas de la rappeuse nigériane Zara Moussa (« pionnière du hip-hop féminin d’Afrique de l’Ouest, porte-parole des sans-voix et des droits des femmes« ) ou de la princesse légendaire Yennenga (« reine guerrière, grande cavalière en lutte contre le patriarcat, fondatrice du royaume Mossi, née entre le XIeme et le XVeme siècle en Afrique« ). D’autres femmes en lutte font également le lien entre le combat contre le sexisme et celui contre le colonialisme et l’impérialisme : elles sont honorées par la rue de la Marche des femmes de Grand-Bassam (« marche des femmes d’Abidjan pour faire libérer leurs maris indépendantistes en défiant à mains nues l’armée coloniale, 24 décembre 1949« ).
Ce projet permet également de mieux faire connaître des féministes arabes et/ou islamiques telles que l’écrivaine marocaine Fatima Mernissi (1940-2015) ou l’activiste Haneen Maikey (« directrice du mouvement queer palestinien Al Qaws – lutte pour l’émancipation sexuelle et contre l’occupation israélienne« ).
Bien d’autres femmes de tous les continents mériteraient d’être ainsi mises à l’honneur ; cette initiative a le mérite de donner un coup de projecteur à quelques-unes d’entre elles, en espérant qu’elle donnera envie de mieux connaître l’histoire et l’actualité des féminismes à travers le monde.
En même temps, pure provocation (?) mais décidément ce rose associé aux femmes me sort par les yeux... Si au moins on avait un assortiment rouge, jaune, orange, vert pomme... et rose ! Mais non, le truc bien genré.
Pour moi c’etait une réponse au bleu des plaques masculines comme le dit @intempestive et ca m’avais pas dérangé mais je comprend ton objection @odilon
Disons que je trouve ça lourdingue et que ça n’aide pas à s’affranchir des #stéréotypes.
Et pourquoi ne pas mettre les nouvelles plaques par dessus les anciennes ?
@aude_v Violet ca aurais été mieux en effet.
@sinehebdo à mon avis c’est pour éviter d’être arraché tout de suite car ca ressemble plus à une feuille de papier collé qu’à une plaque.
Dans un style similaire des jeunes bruxellois renomment les rues liées à l’histoire des colonies belges au Congo
Je passerai outre ces quelques chamailleries sur la couleur des affiches (ce dont je ne m’étais même pas rendu compte), je profiterai du fond de l’article pour m’instruire.
@intempestive qui dit :
ces « chamailleries », comme tu dis avec beaucoup de hauteur, portent sur ce qui constitue le fondement et le symbole du marketing genré et de la morale sexiste. Les petites filles aujourd’hui ont quasiment toutes un élément de #rose dans leur habillement.
Yes oeuf corse ! Sauf que là, on n’est pas dans le marketing, on est dans l’humour un peu provoc. Et puis qui nous empêche de demander aux militantes lyonnaises quelles étaient leurs intentions au lieu de se prendre la tête en interne sur cette affaire de choix dans la couleur des affiches.
Mais bon, chacun sait que les femmes ne savent pas reconnaître les vraies priorités dans ce qui fait débat hein.
Là, tu me prêtes des intentions que je n’avais pas. Ne m’inclus pas dans le « chacun ».
Certes. Le terme n’étaient pas approprié. Désolé pour le caractère un peu piquant du commentaire. Vous aviez de bonnes raisons de critiquer ce choix de couleur mais ce que j’ai trouvé pénible, c’est que la discussion se cantonne à cet aspect de l’action. Et quand tu dis que :
Je suis convaincue qu’elles ont discuté de ce choix collectivement et qu’elles ont de très bonnes raisons de l’avoir fait : l’ironie, la réappropriation, l’efficacité visuelle, le fait de dire qu’il y a du rose partout dans la rue mais nulle part sur les plaques officielles...
alors oui, cent pour cent d’accord. Et c’est bien ce qui montre qu’on est dans une démarche d’humour provocateur et pas de quoi s’en offusquer plus que cela.
Encore une fois, il faut juste être conscient que tu ne reçois pas les même signaux en tant qu’homme et un tant que femme. Ce qui peut te sembler du pinaillage peut être important pour d’autres catégories de personnes
Ouaip ! C’est bien comme ça que je l’analyse. Je regrette d’avoir offensé plusieurs personnes par ce petit mouvement d’humeur.
A ma décharge, je ne suis pas très réceptif à tout ce qui touche au domaine des codes sociaux et ma perception de ce qui fait sens au niveau social et relationnel semble plutôt distordue par rapport aux interprétations conventionnelles.
Au final, cela a peut-être contribué à expliciter la démarche des « rebaptiseuses de rues ».
Autour de la couleur rose des panneau, v. ce panneau annonçant une campagne contre les violences sexistes :
►http://seen.li/aw4z
Les panneaux ne sont pas roses mais violets :)
La sexualité des jeunes marquée par les inégalités entre les sexes
▻http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/06/14/la-sexualite-des-jeunes-marquee-par-les-inegalites-entre-les-sexes_4949835_3
Néanmoins, des #stéréotypes pèsent, selon les spécialistes et les enquêtes sur le sujet, passées en revue par le HCE. « Les jeunes filles subissent la double injonction de devoir se montrer désirable mais respectable, “être amoureuse” étant un prérequis pour ne pas devenir celle qui “couche” trop vite avec “n’importe qui”, écrit le HCE. Les jeunes hommes sont quant à eux valorisés selon une norme de #virilité, et notamment une appétence supposée naturelle pour la #sexualité, associée à un “#besoin_sexuel” ». Les individus qui n’entrent pas dans la norme, notamment quand ils sont identifiés comme #homosexuels, peuvent subir des #discriminations.
« La question du #consentement est également fortement marquée par les normes hiérarchisées de #masculinité et de #féminité (…), relève le rapport. La #possessivité de certains garçons, qui peut se traduire en #violence physique, est perçue comme une marque d’amour. »
Le plus souvent, l’éducation à la sexualité est associée au cours de sciences de la vie et de la Terre. Les thèmes abordés sont la reproduction, la contraception, l’IVG, la prévention du VIH… Et non les relations amoureuses, le plaisir, le respect entre les sexes, ou les violences sexuelles. « La réticence à aborder ces sujets n’est pas spécifique à l’éducation nationale, relève Danielle Bousquet. Elle existe dans toute la société française. »
Arrêtons de hiérarchiser les « bonnes » et « mauvaises » mères célibataires | Slate.fr
▻http://www.slate.fr/story/119451/bonnes-mauvaises-meres-celibataires
« J’ai pris du boulot en plus pour permettre à mes enfants d’avoir accès aux mêmes choses que les autres élèves, surtout les blancs –leçons de piano, voyages, sport. [...] Je disais : “je vais en discuter avec leur père” à chaque conversation, et utilisais le “nous” même quand nous n’étions pas en très bons termes. Je ne suis pas fière de ces tactiques, mais il s’agissait de stratégies de survie dans une société qui imagine souvent toutes les mères noires célibataires –et, par extension, leurs enfants– comme défaillantes. »
#racisme #sexisme #parentalité #hiérarchisation #stéréotypes
L’Ecole du Genre
►http://www.ecoledugenre.com
Comment devient-on une fille ou un garçon ? Etre turbulent ou être gracieuse, est-ce inscrit dans nos gènes ?
Notre plateforme propose un voyage interactif au coeur de la construction de notre identité sexuée. Un voyage où l’on découvre que ce qui nous semble naturel est bien souvent le fruit d’apprentissages dont nous sommes imprégnés à notre insu.
A travers huit épisodes, autant d’étapes de la vie d’enfants et d’adolescents (en famille, à l’école, au sport etc...), nous observons comment au quotidien, dans notre éducation, la société toute entière nous impose une certaine vision du genre.
Ces épisodes durent environ dix minutes et sont représentés côte à côte sur la page d’accueil par des bandes de couleur. Passer la souris dessus fait apparaitre l’image de présentation du film. Cliquer ouvre la page de l’épisode.
Chaque épisode est accompagné de courts modules (interviews, reportages ou d’animation) qui en deux ou trois minutes permettent d’approfondir un sujet ou montrent qu’une éducation non sexiste est possible.
Ces bonus sont accessibles en bas de page et sont représentés par des icônes (lunettes, caméra etc...) Cliquer dessus fait apparaitre le titre du bonus. Le sigle « lunette » ouvre sur une parole d’expert, le signe « main » ouvre sur une animation graphique, le sigle « caméra » sur une vidéo de forme documentaire.
Bonus de l’épisode 1 - Les Intersexes
Explication par Eric Macé
Je ne suis pas raciste, mais...
Qu’on l’admette ou non, on a tous beaucoup de préjugés. Mais d’où vient ce besoin de coller des étiquettes aux autres et parfois même de les discriminer ? SPECIMEN explore la fabrication des #stéréotypes et l’engrenage de la #discrimination.
▻http://www.rts.ch/play/tv/specimen/video/je-ne-suis-pas-raciste-mais---?id=7509519
Stéréotypes du genre dans les albums pour la jeunesse (Lire sous Le Tilleul)
▻http://www.liresousletilleul.com/2016/05/stereotypes-du-genre-dans-les-albums-pour-la-jeunesse-webpresse.h
Recension d’articles sur les #stéréotypes de #genre en #littérature_jeunesse.
« Les #salaires moindres des #femmes ? C’est l’arbre qui cache la forêt ! » | CNRS Le journal
►https://lejournal.cnrs.fr/articles/les-salaires-moindres-des-femmes-cest-larbre-qui-cache-la-foret
la #discrimination est due au fait que, manquant d’informations fiables sur l’efficacité des candidats, les employeurs sont réduits à interpréter des signaux, le principal d’entre eux étant le niveau d’étude. Problème : les employeurs cherchent souvent à interpréter d’autres paramètres, dont les individus ne sont en rien responsables, comme l’âge, le sexe, la couleur de peau, etc. Et ces interprétations sont influencées par des #stéréotypes, comme par exemple celui d’une prétendue efficacité moindre chez les femmes. Or déterminer si c’est cette seconde théorie, dite discrimination statistique, ou la précédente, dite discrimination intra-groupe, qui est à l’œuvre est impossible lorsqu’on travaille avec des données classiques d’enquête, issues de statistiques sur l’emploi ou bien de sondages.
si, il faudrait récupérer des fichiers de RH... je suis surpris que les CEO de gros groupes n’aient pas ouverts les données sur ce sujet justement, car il y a des données (plus fiable que les « expériences »). Tous les CV sont reçus en pdf, il serait facile de faire du scrapping dessus... récupérer le genre, l’âge, si la personne joue du piano ou du violon, etc, te voir si la personne a été reçue en entretien, etc...
Le #décrochage_scolaire, intimement lié aux #stéréotypes
La persévérance scolaire ainsi que les parcours de décrochage et de raccrochage scolaires sont influencés par la #socialisation_sexuée, affirme Xavier Brouillette. Le réseau Réussite de Montréal vient de publier un guide intitulé Persévérer dans l’#égalité ! Le professeur de philosophie rappelle que, non seulement le décrochage est lié à des stéréotypes, mais il les renforce.
▻http://ici.radio-canada.ca/emissions/le_15_18/2015-2016/chronique.asp?idChronique=404428
#école #éducation #genre
Le concept de #genre s’est imposé dans la recherche scientifique
« Pleure pas comme une fillette ! », « Arrête de faire ta blonde ! », « C’est un garçon, on va lui offrir un camion rouge. »... De la petite enfance à la vieillesse, nous sommes bombardés de #clichés_sexistes qui perpétuent les #inégalités. Langage, jeux, activités, littérature, habillement, comment faire pour éviter de véhiculer des #stéréotypes pénalisants dans l’#éducation des enfants ? Quels sont les risques ?
Traiter un coiffeur de « PD » n’est pas homophobe, d’après le Conseil de prud’hommes de Paris
▻http://www.huffingtonpost.fr/2016/04/07/coiffeur-prudhommes-pd-pas-insulte-homophobe_n_9637080.html
Au cours de cette absence, le coiffeur avait reçu par erreur un SMS de sa patronne qui disait : « Je ne garde pas [le coiffeur en question]. Je ne le sens pas ce mec. C’est un PD, ils font tous des coups de p... ».
Aaah mais c’est pour ça que les juges des prud’hommes sont mal coiffés, à peine passer la porte d’un salon, ils croient parfaitement normal d’insulter le personnel avec des propos homophobes. Je vois la scène, tiens …
#courage_aux_homos #travail #prudhommes
The stereotype is dead: Researchers show that Native Americans drink less than whites
▻http://www.rawstory.com/2016/02/the-stereotype-is-dead-researchers-show-that-native-americans-drink-less-t
This article was originally published by The Influence, a news site that covers the full spectrum of human relationships with drugs. Follow The Influence on Facebook or Twitter.
The stereotype of the Native American alcoholic dates all the way back to colonialism, but a new study may help to debunk that myth. Most Native Americans actually abstain from alcohol, and those who do drink are on average lighter drinkers than whites, finds the study, published in the journal Drug and Alcohol Drug Dependence.
#nations_premières #peuples_premiers #peuples_autochtones #stéréotypes
ce qu’écrit The Raw étant incompréhensible, j’ai essayé de remonter à la source à travers
▻http://theinfluence.org/study-debunks-stereotype-of-the-drunk-native-american
▻http://www.theverge.com/2015/10/2/9428659/firewater-racist-myth-alcoholism-native-americans
et
▻http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S037687161501830X
Dans l’article de The Verge, le "mythe" qui tombe, c’est celui de la prédisposition génétique ; les ravages de l’alcool sont en fait liés à la colonisation, au stress, au chômage, à l’exploitation, etc.
Ce qui est contesté, ce n’est pas le fait qu’il existe un problème spécifique d’addictions (multiples, pas seulement à l’alcool). C’est l’idée que ça viendrait d’une prédisposition génétique.
L’étude sur la consommation d’alcool publiée dans “Drug and Alcohol Dependence” (et dispo sur sci-hub) montre à son tour qu’il n’y a pas de surconsommation chez les Native Americans par rapport aux blancs ; par contre il y a une surmortalité. Dont les causes seraient à rechercher ailleurs que dans la surconsommation Donc, là aussi, la pauvreté, la médiocre prise en charge sanitaire, etc.
prenez ce couteau (La Muse Tragique&Sexy - Maladies Mentales et...)
▻http://prenezcecouteau.tumblr.com/post/138597245757/la-muse-tragiquesexy-maladies-mentales-et
La Muse Tragique&Sexy, c’est Joon dans Benny & Joon, une femme malade mentale qui, pour paraphraser une merveilleuse critique de Carleen Tibbets, se révèle ne pas avoir tant besoin d’une aide professionnelle que d’un petit ami. C’est Marla dans Fight Club, avec son étrange regard fixe et sa tendance à assister à des groupes de soutien pour des maladies qu’elle n’a pas. C’est Gia Carangi dans Gia, un film dont le slogan est « Trop Belle Pour Mourir, Trop Sauvage Pour Vivre ». C’est Babydoll dans Sucker Punch, une ingénue à couettes vêtue de lingerie qui fait des moues sexy pour parvenir à s’échapper d’une institution psychiatrique. C’est Suzanne dans Suzanne de Leonard Cohen, une femme qui est « à moitié folle » mais qui peut « {toucher} votre corps parfait avec son esprit ».
La Muse Tragique&Sexy fétichise la souffrance des femmes en dépeignant les maladies mentales invalidantes filtrées par le regard rêveur de l’homme. Ce trope rend glamour l’addiction et des maladies comme la dépression, le désordre bipolaire, et la schizophrénie - des pathologies qui sont très nettement ingrates pour celleux d’entre nous qui vivent avec. La Muse Tragique&Sexy est vulnérable, et sa vulnérabilité est sexualisée. Son incapacité à prendre soin d’elle-même ou à prendre des décisions pour elle-même est présentée comme un élément de son charme.
Et peut-être que c’est la chose la plus frustrante avec la Muse Tragique&Sexy - le fait que ce type de personnage soit une chouette façon de supprimer l’autonomie d’une femme sans que le film, le livre ou la chanson soit vue comme ouvertement misogyne. Elle se tient à l’intersection entre le validisme et le sexisme, et ses maladies mentales sont dépeintes d’une façon qui rend louable, et même nécessaire, le fait que les autres prennent soin d’elle. On ressent de la gratitude envers les hommes qui se manifestent et la sauvent, parce qu’il est évident qu’elle ne peut pas le faire elle-même. On ressent de l’empathie pour les hommes qui rompent avec elle, parce qu’on voit qu’elle est difficile et volatile. On n’a jamais l’occasion de voir les choses de son point de vue ; souvent il est sous-entendu que ce serait impossible, parce que son point de vue est trop confus et fracturé.
Il est vraiment démoralisant de voir tant de récits qui traitent des femmes malades mentales littéralement comme des objets - des objets qui existent seulement pour satisfaire les besoins des hommes. Notre souffrance et notre détresse ne sont pas là pour être chosifiées, réemballées dans un flou artistique rêveur, puis servies comme une sorte de panacée destinée à les soulager. Nous méritons le droit à l’autonomie sur nos vies. Nous méritons d’exister comme des personnes complètes, des personnes qui peuvent être en proie à des luttes, certes, mais dont la valeur ne dépend pas de la façon dont ces luttes peuvent profiter aux autres. Nous méritons le droit d’exister en tant qu’êtres sexuels sans avoir nos maladies sexualisées par celleux qui n’en font pas l’expérience. Nous méritons le droit d’exister, un point c’est tout, sans avoir besoin de qualificatifs supplémentaires.
Il est important qu’il y ait une représentation médiatique des femmes malades mentales, mais toutes les représentations ne sont pas égales. Nous avons besoin de personnages qui reflètent les réalités diverses des gens qui vivent avec la maladie mentale ; nous avons besoin d’histoire qui montrent la portée complète de leurs vies - pas seulement les parties difficiles et douloureuses, mais aussi la joie et le triomphe de la survie malgré la tempête. Nous avons besoin d’histoires qui parlent de nous, et pas seulement de l’impact émotionnel que nous avons sur autrui.
Après tout, nous aussi nous sommes humaines.
#stéréotype #male_gaze #femmes #cinéma #validisme #sexisme
@le_cinema_est
C’est une vieille histoire, mais je mets ici pour archivage :
Un journaliste autrichien porte plainte contre la « #Weltwoche »
La Une de la « Weltwoche », qui montre cette semaine un enfant rom armé, suscite une nouvelle fois de vives critiques. Un journaliste autrichien indigné a porté plainte vendredi contre l’hebdomadaire.
Couverture de la Weltwoche : « Cette image dépeint l’enfant comme un criminel en puissance »
L’image d’un petit garçon rom tenant un pistolet en direction des lecteurs, en 1e page de la Weltwoche cette semaine, a entraîné de vives polémiques en Suisse. Cette photo a été prise à Gjakova, une ville du Kosovo où Terre des hommes épaule les enfants vulnérables. La principale œuvre d’entraide suisse à l’enfance y agit pour inclure des garçons et des filles roms ou d’autres groupes démunis et prévient la migration à risques. Elle associe tous les milieux concernés à la protection et à l’inclusion des plus faibles
▻http://www.tdh.ch/fr/news/couverture-de-la-weltwoche-cette-image-depeint-lenfant-comme-un-criminel-en-puis
#Kosovo #Roms
La Une de la « Weltwoche » suscite de vives réactions
Nouvelle polémique provoquée par l’hebdomadaire alémanique. Un journaliste autrichien a porté plainte vendredi. Ce dimanche, un avocat et chercheur en a appelé au Ministère public genevois
▻http://www.letemps.ch/suisse/2012/04/07/une-weltwoche-suscite-vives-reactions
On en parle dans le rapport annuel du Conseil de la presse 2012
« Les Roms arrivent : razzia en Suisse ». En plus de ce titre choc à la « Une », la « Weltwoche » l’illustre par l’image d’un enfant rom pointant un pistolet. Les deux #plaintes déposées contre la « Weltwoche » s’élèvent d’une part contre la formulation généralisatrice « les Roms » qui atteint tout
un groupe ethnique. D’autre part contre le fait que les lecteurs ne sont pas informés que l’image du garçon a été prise voici quatre ans dans un contexte sans rapport avec la criminalité des Roms. La « Weltwoche » réplique qu’il s’agit d’un document qui symbolise la problématique « enfant, criminalité et abandon ». Pour le Conseil de la presse l’image, combinée avec le titre, suggère à tort que le garçon représenté est en lien avec la criminalité des Roms. Le journal aurait pour le
moins dû préciser que l’image provenait des archives et qu’elle était utilisée à titre symbolique. De plus, la « Weltwoche », par son gros titre généralisateur « Les Roms
arrivent : razzia en Suisse » contribue de façon discriminatoire à attiser les craintes et les #préjugés stéréotypés à l’égar
d d’un groupe ethnique (59/2012).
▻http://presserat.ch/Documents/Conseil_suisse_de_la_presse_Rapport_annuel_2012.pdf
#stéréotypes #discrimination
Das Leben des Jungen Mentor
Das Kind auf dem umstrittenen «Weltwoche»-Titelbild lebt im Westen des Kosovo. Die WOZ hat ihn dort gefunden. Wie lebt er? Was denken seine Eltern über das Foto? Eine Reportage über die Lebensumstände in einer Romasiedlung bei #Gjakova.
« Islamophobie », un mot, un mal plus que centenaires - Alain Ruscio
►http://orientxxi.info/magazine/islamophobie-un-mot-un-mal-plus-que-centenaires,1155
L’hostilité systématique à l’égard de l’islam est très anciennement ancrée dans la pensée occidentale. D’essence chrétienne, elle prend sa source dans l’esprit de croisade, fleurit pendant l’expansion coloniale et, après un temps de latence, reprend vigueur avec la « guerre contre le terrorisme ». Le mot « islamophobie » qui l’illustre a, quant à lui, une centaine d’années. Si désormais, au nom de la défense de la laïcité, certains intellectuels français très médiatiques ne craignent pas d’assumer la bêtise haineuse qu’il recouvre, d’autres, heureusement, s’emploient à la dénoncer.
Clichés exotiques, #imaginaire_géographique ?
Jean-François Staszak, Département de géographie et environnement à l’UNIGE. Au 19e siècle, la photo exotique signifie un souvenir obligatoire à ramener pour les touristes. #Stéréotypés, ce cliché exotique représente l’imaginaire géographique des Occidentaux. Comment a-t-elle évolué jusqu’à aujourd’hui ?
▻http://ht.ly/Xxxhs
#exotisme #livre #Jean-François_Staszak
cc @franz42
Le livre:
Clichés Exotiques
Avant l’invention de la carte postale, les touristes qui voyagent de par le monde peuvent se procurer sur les sites qu’ils visitent de vrais tirages photographiques figurant les attractions du lieu. Produits pour eux par des photographes professionnels, ces clichés exotiques connaissent une grande diffusion dans les années 1860-1890. Ils constituent l’objet de ce livre. Ces clichés sont moins le reflet du monde que celui de l’imaginaire géographique des photographes et des touristes dont ils voulaient satisfaire les attentes. Feuilleter aujourd’hui l’album de ces belles images, c’est voyager dans l’espace et dans le temps mais aussi à travers une culture visuelle, très marquée par l’idéologie coloniale et qui se cristallise à la fin du XIXe siècle autour de ces clichés. Cette culture a peu changé, c’est pourquoi les quelques centaines de photographies reproduites dans ce livre font encore rêver. Mais le rêve des touristes n’est pas nécessairement partagé par ceux et celles qui ont dû l’incarner...
J’ai découvert hier cette chercheuse, #Tina_Magazzini, qui travaille sur les #Roms
Voici les titres de quelques publications, que vous retrouvez sur sa page personnelle :
– « Roma » migration in the EU : the case of Spain between ’new’ and ’old’ minorities / Migration Letters
– When Stereotype Meets Prejudice : Antiziganism in European Societies. Edited by Timofey Agarin / Nationalism and Ethnic Politics
– Modèles de gestion de la diversité en Europe et migrations roms : le cas espagnol / Confluences Méditerranée
– The Gypsy ’Menace’ : Populism and the New Anti-Gypsy Politics. Edited by Michael Stewart / Slovo (Leeds)
▻http://www.research.deusto.es/cs/Satellite/deustoresearch/en/centres-teams-and-researchers/researchers/1663/investigador
#préjugé #stéréotypes #anti-tsiganisme #populisme #Espagne
« Marre du rose » : nouvelle campagne contre les jouets stéréotypés (Libération)
▻http://www.liberation.fr/societe/2015/12/03/marre-du-rose-nouvelle-campagne-contre-les-jouets-stereotypes_1418074
« Nombre de jouets en 1980 étaient unisexes » et « se passaient de frères à soeurs », rappellent les deux associations. « Pour doubler votre chiffre d’affaires, vous déclinez des jeux en rose et en bleu, enfermant filles et garçons dans des rôles totalement périmés ».
Plombière, cheffe, sous-préfète : petit guide du parler non-sexiste - Culture / Next
▻http://next.liberation.fr/culture-next/2015/11/05/plombiere-cheffe-sous-prefete-petit-guide-du-parler-non-sexiste_1411
Allez, aujourd’hui, on se lave la bouche avec du savon. Et on arrête, du moins on tente, de ne plus parler sexiste. A nous les plombières, les professeures, les entrepreneures et les droits humains, quand on invoque sans cesse, avec des trémolos dans la pomme d’Adam, les droits de l’Homme. Difficile ? Excuse rejetée. Le Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes publie ce jour, un « Guide pratique pour une communication publique sans #stéréotype de #sexe » (1) qui, en dix recommandations, invite à mieux causer l’égalité.
Le guide pratique
►http://www.haut-conseil-egalite.gouv.fr/IMG/pdf/hcefh__guide_pratique_com_sans_stereo-_vf-_2015_11_05.pdf
C’est bien ça :)
Très bien fait, il y a même même une « Foire aux arguments » ; exemple :
L’argument du masculin générique : « Le masculin est aussi le marqueur du neutre. Il représente les femmes et les hommes » [N.B. : et dire que je pensais ça avant... :S]
En français, le neutre n’existe pas : un mot est soit masculin, soit féminin.
Et d’ailleurs, l’usage du masculin n’est pas perçu de manière neutre en dépit du fait que ce soit son intention, car il active moins de représentations de femmes auprès des personnes interpellées qu’un générique épicène. C’est tellement courant que nous en avons à peine conscience. Cette problématique pourrait être mise en parallèle avec l’histoire du suffrage universel. Le masculin n’est pas plus neutre que le suffrage n’a été universel jusqu’en 1944.
Et paf, alors qu’en 2013, Légifrance recommandait l’épicène « une chef », ce guide de 2015 recommande le féminin « une #cheffe », à la prochaine reco, ce sera chefesse, et la suivante…
Bon, voir aussi : ►https://seenthis.net/messages/590229 :P
Ce qui vivent dans une #banlieu ont un #regard très différents sur la banlieu, de ceux situés à l’extérieur et qui en parlent avec des #représentations stéréotypées. (Emission de Marie Richeux, Les nouvelles vagues, du 03/11/2015)
#visions #clichés #stéréotypes #imaginaire #fantasmes #mythes
Maman cuisine, papa bricole : du sexisme dans les manuels de CP (Le Figaro.fr)
▻http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2015/10/06/01016-20151006ARTFIG00391-maman-cuisine-papa-bricole-du-sexisme-dans-les-ma
Un centre d’étude sur l’égalité homme-femme a passé au crible une vingtaine de livres de lecture édités entre 2008 et 2015. Dans tous les domaines, « les femmes et les filles sont assignées à des rôles stéréotypés », conclut l’enquête.
Au delà des #stéréotypes de #genre et du #déterminisme_biologique
Le #cerveau en perpétuel mouvement - Sciences - France Culture
▻http://www.franceculture.fr/emission-continent-sciences-le-cerveau-en-perpetuel-mouvement-2015-10-
« Nos cerveaux, tous pareils, tous différents »
un entretien avec Catherine Vidal, neurobiologiste.
Busting The Biggest Immigration Myths In America
Donald Trump’s comments on immigration have added fuel to an ongoing debate. But what are the real facts (and myths) about immigration?