• Refugee Voyeurism, German Style
    http://africasacountry.com/refugee-voyeurism-german-style

    What do a model, the former bassist of a rightist rock band, a fantasy writer who has several times expressed her admiration for Thilo Sarrazin (the Bundesbank executive, who questioned whether migrants were ‘unfit or unwilling to integrated’ into society), a streetworker with a potty mouth, a former soldier, and a dropout neo-Nazi have in common? […]

    #MEDIA #Auf_der_Flucht--Das_Experiment #Germany #refugees #TELEVISION #ZDF

    • there is once more hardly any in-depth conversation with actual refugees but instead a whole lot of white #stereotypes about refugees and their countries of origin.

  • « On en a assez que les princes ne fassent rien » - Libération
    http://next.liberation.fr/sexe/2013/09/17/on-en-a-assez-que-les-princes-ne-fassent-rien_932644

    Isabelle Cabat-Houssais, elle, n’a pas attendu que 2013 soit déclarée « année de l’égalité garçons-filles ». Voilà dix ans qu’elle « chausse les lunettes correctrices du genre » et qu’elle s’efforce d’enseigner de façon « non sexiste ». Elle féminise tous les noms de métiers, s’adresse « à toutes et à tous », n’appelle pas systématiquement les mères des élèves si un enfant tombe malade, parle de « filles courageuses » et de « garçons coquets » dans ses leçons…

    […]

    « Je réintroduis du féminin là où domine le prétendu "masculin neutre" : il ne s’agit pas de penser séparément les filles et les garçons mais bien de favoriser une réelle mixité, explique Isabelle Cabat-Houssais. Et surtout de ne pas assigner les enfants dans des rôles traditionnels ou une trajectoire prédéfinie par leur sexe. »

    #education #sexisme #stéréotypes

    • Oh, merci @tetue, alors ça existe pour de vrai ! Je rêvais en vain à ce qu’au moins une instit en parle, peine perdue, elles ne voulaient pas démordre de faire distinguer le rose et le bleu aux enfants suivant les sexes… et au moment des anniversaires des 6/7 ans il fallait se coltiner des groupes entiers de petites filles déguisées en princesses/fées/pouffiasses à robes roses dont certaines à talons. C’était aussi le moment ou « les garçons sont bêtes » et donc ils ne sont pas invités…

    • Ça fait du bien, n’est-ce pas, de lire ça :)

      J’ai heureusement grandi loin de cette caricature de princesse rose et n’en ai jamais vu dans mon enfance. Découvrir ça à l’âge adulte me rend la chose d’autant plus effrayante.

  • Rapport de Terre des femmes – #Suisse sur les difficultés que les femmes rencontrent dans la #procédure_d’asile

    Les persécutions de #femmes ne sont pas prises au sérieux en Suisse, conclut une étude de TERRE DES FEMMES Suisse. 32 procédures de demande d’#asile de femmes tirées des années 2004 à 2010 ont été analysées dans le cadre de cette étude. Il a été démontré que la grande majorité des refus d’octroi de l’asile a été basée sur un supposé manque de #crédibilité. TERRE DES FEMMES Suisse prouve toutefois que des décisions, en particulier de première instance, sont en partie prises de manière précipitée en se basant sur un manque de crédibilité. Une raison pour cela est l’insuffisance fréquente des connaissances spécifiques aux femmes sur les différents pays lors du traitement de la demande d’asile. Ceci a pour conséquence que des #stéréotypes et des comportements sont attribués aux requérantes d’asile même s’ils ne correspondent pas toujours à la réalité vécue par les femmes dans leur pays. Il est également trop souvent présumé qu’une protection étatique existe dans le pays d’origine, cela malgré le fait que, dans la plupart des pays, les femmes ne trouvent qu’une très faible voire aucune protection contre des persécutions privées (p.ex. #mariage_forcé ou menaces de mort suite à des #atteintes_à_l’honneur).

    Les résultats détaillés de cette étude peuvent être tirés du #rapport « Les femmes dans les procédures d’asile – la reconnaissance des motifs de fuite spécifiques aux femmes dans les pratiques suisses ». Ce document contient également des propositions concrètes d’amélioration visant à garantir aux femmes une procédure d’asile juste et équitable.

    http://www.asile.ch/vivre-ensemble/2013/09/24/terre-des-femmes-%EF%BB%BFles-femmes-dans-la-procedure-dasile

    #genre

  • De la montée en puissance des produits genrés à la disparition du neutre
    https://www.google.fr/search?q=girly&tbm=isch

    Depuis dix ans que je fréquente les pages “enfants” des catalogues de jouets, vêtements, literie et ameublement, j’ai vu croître la place occupée par les objets genrés.

    Ces derniers temps, ce qui me frappe c’est la disparition du “neutre”, phénomène encore plus inquiétant, signifiant et porteur de conséquences puisqu’il enferme l’enfant dans un stéréotype, puisqu’il l’assigne à son genre.

    Ainsi, si tu es un garçon peu enclin à dormir dans une housse de couette Spiderman, alors tu pourras te rabattre sur la rositude d’une fée ou des petites fleurs très choupinettes. Tout bien considéré, tu prendras alors le Spiderman. Si tu es une fille qui a toujours détesté le rose et que tu n’es pas attirée pas les couleurs froides des meubles pour garçon, et bien il faudra te résoudre à contempler du cœur rose. Si tu es cette fille de 10 ans qui s’affirme courageusement non girly, il te sera impossible de commander un pantalon dans ce catalogue : après vérification avec ton papa, ils ont tous une fanfreluche quelconque (cœur, broderie gnangnan style, incrustation qui brille).

    Illustration par l’exemple : tu as sept ans, tu t’émancipes, tu veux t’habiller, gérer et choisir tes vêtements seul(e), tu envisages l’achat d’un semainier.
    – Tu es un garçon ? à toi la sobriété des couleurs techno-tristes :
    http://www.vertbaudet.fr/commode-6-tiroirs-garcon-british-school-marron-moyen-bicolor-multicolo.ht
    – Tu es une fille ? à toi les couleurs rosinantes, les petits cœurs et les impressions trop love :
    http://www.vertbaudet.fr/commode-semainier-fille-theme-tea-flore-blanc-imprime.htm?ProductId=70501
    – Tu ne t’y reconnais pas ? Il n’y a au catalogue que ces deux modèles de « Commode semainier 6 tiroirs ».

    L’an dernier, c’était les parures de lit : 31 articles dont 24 imprimés. Sur les 24 motifs, tous sont genrés et présentés comme tels (« housse de couette fille ») sauf 3.
    http://www.vertbaudet.fr/chambre-enfant-linge-de-lit-housses-de-couette.htm

    #genre #sexisme #stéréotype #pas_content

    • Carrément chiant. Pareil pour trouver une marque de cartable (ou autre fourniture scolaire) non genré. Il y en a mais c’est rare et souvent beaucoup plus cher en plus. Du coup non-genré = truc de bourge. Comme plein de trucs « sobres » d’ailleurs, quand tu veux des trucs unis, pas clinquants, tu finis par devoir payer deux fois plus cher que les autres.

      cc @sloumpy

    • J’ai trouvé un cartable non genré chez Aldi à moins de 10€. On m’objectera qu’à ce prix, c’est la daube. Sûrement. Mais le cartable « super solide » et ROSE à 70€ a fini l’année avec de la ficelle et du scotche, parce que, parait-il, les garçons trouvaient marrant de le lancer dans la cour de récré.
      Pour les fringues, on vient de rentrer en guerre frontale contre belle-maman qui a rempli son armoire (et deux sac poubelles de 30 litres, accessoirement) de fringues kawaï hyper girly malgré nos demandes répétées de ne pas choisir systématiquement les trucs les plus genrés-sexuées. On a pété un câble en découvrant qu’elle avait équipé notre fille de 10 ans d’un nécessaire à maquillage complet et l’encourageait à faire des « retouches » en bagnole.

      On peut trouver des sapes pas trop sexuées dans les premiers prix à la Halle, ce genre de truc. Là aussi, pas de la super qualité, mais de toute manière, elle grandit tellement vite qu’on ne finit plus les saisons. Donc pas cher.
      On aimait bien les sapes de base de chez Décathlon, mais le rayons enfants est en train de maigrir au même niveau que celui des femmes, à croire qu’il n’y a plus que les hommes qui ont encore le droit d’investir dans le sportwear.

      Pour les draps, on a trouvé très bien ceux d’Ikéa, avec des motifs et des couleurs très sympas, pas genrés et même pas très chers.

      Pour les fournitures, c’est la coopérative scolaire qui s’en charge et du coup, c’est de la qualité et de la neutralité pour tout le monde, sans concurrence entre enfants ! Top !

    • Hier sur la Cinq, reportage sur l’alimentaire et les différences de qualité selon les gammes. Les sondées qui répondent qu’elles achètent la qualité pour pas mourir d’empoisonnement (genre). Les gamins qui font confiance aux marques plutôt qu’au reste. Et en définitive, après test en aveugle, parfois le produit premier prix jugé meilleur que les autres (le lait premier prix, qui en général arrive d’une coopérative locale (ça c’est moi qui ait constaté)). Au grand étonnement de tout le monde autour de la table.
      De notre côté, pour décider d’acheter tous les produits frais à Aldi plutôt qu’ailleurs, on a commencé par tester sur plusieurs semaines et comparer... yaourt nature, fromage blanc, faisselles (faisselles !!!), comparaison des étiquettes, des goûts... et la stabilité, c’est fou, elle est côté Aldi... Et je mange des faisselles tous les jours depuis plusieurs années... c’est moins cher, et meilleur que les trucs de marques... (pas de crème, pas de quantité famélique, pas d’aigreur...). Idem pour les yaourts natures... même Danone a des différences de goût terribles d’une semaine à l’autre.
      Bon... Sinon... Pour tout ce qui est plats cuisinés... c’est aussi nul, voire pire... partout... Tiens, on commence à se battre pour trouver du chocolat noir sans matière grasse parasite...

      Ça n’a rien à voir avec le genre... mais un petit peu quand même. C’est à mon sens le même combat mené par les industriels, pour amener les consommateurs là où ils le souhaitent. Quand on constate que toutes les grandes marques utilisent de l’huile de palme, alors que de notoriété publique, les consommateurs n’en veulent pas, c’est bien que ce n’est pas la qualité qui est recherchée, mais le prix de production... et certaines qualités incidentes (le croustillant y paraît, moi je n’en vois aucune...). Et pour le genre ? Ça permet de créer des marchés artificiellement... avec des effets de rareté sur certains segments créés de toute pièce...

    • Amis de seenthis, y aurait-il des gens motivés ici pour créer un site web permettant de tenir un registre critique des grandes enseignes ?
      Ce serait une sorte de wiki où chaque contributeur pourrait venir apporter un témoignage pertinent comme celui de @heautontimoroumenos dès qu’on est confronté à quelque chose qui nous choque dans le secteur marchand (oui y aurait du boulot :-).
      L’idée serait de viser une bonne visibilité sur le web, pour que ces grandes enseignes soient gênées à terme par ce site « poil à gratter », qui les scruterait sous l’angle de la consommation éco-socio-politico-responsable.. On taperait « vert baudet » et on verrait par exemple cette réflexion cette dérive sexiste..
      Je suis pas fan des sites de consommateurs et autres class action dans la mesure où c’est confortable pour les industriels de laisser supporter l’effort de vigilance et de responsabilité aux consommateurs, mais là, je trouverais super utile un site collaboratif où on essaie de démonter les trucs les plus gros en terme de foutage de gueule et de green washing du monde marchand, un peu comme kitetoa pourfendait le foutage de gueule technologique et faisait peur aux plus gros aux débuts d’internet..

      Je ne m’en sens pas les épaules ni les compétences, mais je suis de bonne volonté pour jouer le suiveur si quelqu’un se sent l’âme d’un meneur :-)

      #boite_a_idees #yakafokon

    • Finalement le plus ardu ce ne serait pas tant la structure juridique que le boulot d’administration et de validation de la publication, pour que le contenu reste toujours factuel (ex faits décrits ci-dessus), que ça ne tourne pas au bureau des pleurs/défouloir parce Vert Baudet a perdu mon colis et que sa hotline ne répond pas..

      Un reportage photo daté dans un rayon « produits frais » de Carrefour pour montrer le suremballage pourrait suffire aussi, et je vois pas comment il pourrait y avoir des cas de diffamation..

    • En attendant, je pense que le plus efficace serait de créer un bon hashtag bien identifié et bien unique et de commencer à y mettre tout ce à quoi vous (nous) pensez (sons). Il sera toujours temps de récupérer les billets pour faire un site si on trouve une solution.

      Cest aussi ça le génie de seenthis.

    • en passant, à propos des emballages dans les supermarchés, je suis effarée par le rayon café où l’on vend les paquets de dosettes pour machines à café. Ce sont des emballages remplis d’emballages emballés avec un un peu de café dedans...

    • @petit_ecran_de_fumee : @biggrizzly a raison. Les distributeurs se foutent que ce soit vrai ou non, ils attaqueront d’abord, selon la bonne vieille statégie du #slapp. Même si tu as raison, à l’arrivée, tu seras ruiné, et donc, muselé.
      La solution de @reka est bien plus efficace et pratique, dans le genre.
      Reste à trouver le hashtag.

      Sinon, @odilon, tu as remarqué, qu’en plus, ces paquets sont en train de prendre toute la place du rayon café. Faut dire, au prix du kilo en dosettes suremballées, sans compter les machines chères et à obsolescence accélérée qui y sont lié, c’est une source de profit phénoménal, comparé au café en grains de mémé. D’ailleurs, bonne chance pour trouver du café en grains ailleurs qu’en brûlerie, maintenant.

    • Pour la partie juridique, faudra demander conseil à kitetoa, il doit être blindé :-)
      Je suis d’accord sur l’idée que seenthis permette de faire ce travail de référencement, simplement dans mon idée je voyais une plateforme et une organisation dédiée, pour justement rester factuel et pour que ça puisse s’ouvrir au grand public (j’ai encore du mal à partager des trucs de seenthis sur fb à mon entourage familial, trop ardu au niveau du contenu, trop engagé..)

      @odilon : oui, George Clooney devrait être poursuivi, il est en train de bousiller toutes les ressources d’aluminium de la planète avec ses capsules à la con :-)
      Les lames de rasoir et les piles peuvent aussi prétendre au palmarès des plus grands gougnafiers..

      Le monde de la consommation, ça reste n’importe quoi.
      Moi en ce moment c’est Bricorama qui me déprime : pas possibilité d’acheter un pluviomètre ou une bâche de tas de bois suffisamment costaud pour tenir une saison entière à l’extérieur. C’est con, c’est à deux pas de chez moi. Et je sais plus où aller pour trouver des produits juste « potables »..

  • La répartition des tâches entre les #femmes et les hommes dans le travail de la #conversation
    http://1libertaire.free.fr/CMonnetConversation.html

    Selon l’opinion communément admise, ce sont les femmes qui parleraient plus que les hommes. Le #stéréotype de la femme bavarde est certainement, en ce qui concerne la différence des sexes et la conversation, l’un des plus forts et des plus répandus. Paradoxalement, c’est aussi celui qui n’a jamais pu être confirmé par une seule étude. Bien au contraire, de nombreuses recherches ont montré qu’en réalité, ce sont les hommes qui parlent le plus. Déjà en 1951, Strodtbeck a mis en évidence que dans des couples hétérosexuels mariés, les hommes parlaient plus que les femmes.

    Mais comment expliquer un tel décalage entre le stéréotype et la réalité ? Comment se fait-il que, bien que tou-te-s nous nous soyons retrouvé-e-s dans des situations où il était clair que les hommes monopolisaient la parole, si peu d’entre nous en aient profité pour questionner le bien fondé de cette croyance ?

    Dale Spender s’est penchée sur ce mythe de la femme bavarde afin d’en analyser le fonctionnement. Ce stéréotype est souvent interprété comme affirmant que les femmes sont jugées bavardes en comparaison des hommes qui le seraient moins. Mais il n’en va pas ainsi. Ce n’est pas en comparaison du temps de parole des hommes que les femmes sont jugées bavardes mais en comparaison des femmes silencieuses (Spender, 1980). La norme ici n’est pas le masculin mais le silence, puisque nous devrions toutes être des femmes silencieuses. Si la place des femmes dans une société patriarcale est d’abord dans le silence, il n’est pas étonnant qu’en conséquence, toute parole de femme soit toujours considérée de trop. On demande d’ailleurs avant tout aux femmes d’être vues plutôt qu’entendues, et elles sont en général plus observées que les hommes (Henley, 1975).

  • #Damir_Sagolj : l’#image qui a fait débat

    La #guerre, c’est le chaos, la mort, le sang. C’est aussi de longs moments d’attente, d’autres peu spectaculaires, parfois des instants plus légers. Mais, en #photographie, un #stéréotype domine : afficher l’#horreur du conflit dans un cadre à la composition parfaitement maîtrisée, souvent nourri de références artistiques. Les emprunts à l’#iconographie_religieuse ne manquent pas. La lumière est sculptée comme dans un tableau en clair-obscur, les #victimes innocentes prennent des visages de madones et fabriquent des icônes propres à personnifier un #conflit qui semble lointain et irréel.

    Le #photojournaliste est responsable de son cadrage, mais aussi de la #légende qui accompagne l’image. Il doit par exemple veiller à ce que des éléments importants pour la compréhension de l’événement mais absents du cadre figurent dans le texte qui l’accompagne.

    Une autre image, plus ancienne, de Damir Sagolj a fait #débat. Elle montre un soldat américain en pleurs tenant dans ses bras une petite fille irakienne, le 29 mars 2003. La guerre en #Irak a commencé quelques jours plus tôt. Le photographe est « embedded », c’est-à-dire embarqué avec les #soldats américains, et sous leur contrôle, afin de suivre leur progression.

    –-> v. image ci-dessous :

    http://www.arretsurlemonde.com/2013/08/11/damir-sagolj

    #photo #photojournalisme

    cc @albertocampiphoto

  • Miss Islande dans le viseur des féministes
    http://www.lesnouvellesnews.fr/index.php/revue-de-presse/54-lu-sur-la-toile/3035-miss-islande-dans-le-viseur-des-feministes

    Alors que le concours de Miss Italie va disparaître de la télévision publique, son homologue islandais est sous le feu des critiques. C’est le Wall Street Journal qui le rapportait le 26 juillet. Plusieurs militant(e)s affichent clairement leur objectif : la mort du concours.

    Ils ont profité d’une récente déclaration de l’organisateur de Miss Islande, qui a assuré que le concours n’avait pas à mettre en valeur le cliché nordique de la grande blonde aux yeux bleus. « Il n’y a pas de stéréotype de Miss Islande », avait déclaré Rafn Rafnsson.

    Prenant ces mots au pied de la lettre, des centaines de femmes de tous âges et de tous profils - dont une parlementaire, une pasteure, une doyenne de 80 ans - mais aussi quelques hommes se sont inscrits aux sélections du concours qui se tiendra en septembre.

    #norme #stéreotype #femme #femmes #feminisme

  • Petit précis de zoologie taphophile, où comment connaître la faune des cimetières
    http://www.landrucimetieres.fr/spip/spip.php?article3853

    Urbain, forcément, et particulièrement nombreux à Paris. Ils sont artistes, designers, tiennent une boutique lounge de jolies merdouilles chères. Au Père Lachaise, ils « se ressourcent », reprennent contact avec les énergies, font un petit somme au pied d’un arbre, croquent une vieille stèle au fusain, écrivent un poème mélancolique...

    phrases types
    – On dira ce qu’on voudra, mais les cimetières, c’est les plus grands parcs des grandes villes.
    – Tu vois Églantine, ici, on respire le passé...
    – regarde cette grille rouillée devant la mousse pourrie de cette chapelle déglinguée : c’est magnifique !

    #cimetières

    • Arf je croyait que c’était sur la zoologie dans les cimetière mais en fait c’est des stereotypes sur la faune humaine gros clichés pour la plus part. J’aime pas ce passage en particulier, misogyne malgré les précautions hypocrites prises par l’auteur. « La sotte emmerdeuse. » Le vieux qui s’emmerde" est sexiste aussi(la vieille est sotte et emmerde les autres, le vieux de son côté exprime la mélancolie et n’emmerde que lui).
      #sexisme #stereotypes #norme

  • Dans les programmes pour enfants, le genre reste une contrainte
    http://www.lesnouvellesnews.fr/index.php/civilisation-articles-section/civilisation/2979-programmes-pour-enfants-genre-contrainte

    Ont été étudiés 60 programmes pour enfants (la moitié destinés aux moins de 6 ans, l’autre aux 6-12 ans) coproduits par France Télévisions, ce qui représente 60% des programmes diffusés sur ses écrans. « Le bilan n’est pas parfait », résume Tiphaine De Raguenel, directrice des activités Jeunesse à France Télévisions.

    Pour les programmes destinés aux moins de 6 ans, 28% des titres ont une référence féminine, et 38% une référence masculine. Le reste des titres étant sexuellement neutre.

    L’écart est plus marqué pour les programmes destinés aux plus grands : 50% des titres sont masculins, 25% féminins.

    Quant aux personnages principaux, il s’agit en majorité de garçons : autour de 60%. Et cinq séries pour les plus de 6 ans ne comportent aucun personnage féminin.

    L’étude s’intéressait par ailleurs à la représentation des rôles : par exemple, les filles ont-elles une fonction de « petite maman » ? C’est plutôt bon signe : cette situation s’observe « relativement peu ».

    En revanche, la répartition des rôles (les femmes étant cantonnées à la sphère domestique) est plus marquée chez les parents représentés dans ces programmes : seules 20% des mamans travaillent. Un chiffre à rapprocher de celui de l’étude menée par le Geena Davis Institute sur les films familiaux aux Etats-Unis : dans ces films, 80% des personnages qui travaillent sont des hommes (Voir : Geena Davis et ONU Femmes analysent le sexisme dans les films pour enfants).

    #genre #tv #norme #stereotype

  • Le corps des femmes devenues mères mis en lumière dans un #livre
    http://www.huffingtonpost.fr/2013/06/25/photos-livre-photographies-mettre-lumiere-veritable-corps-meres-photo
    J’ai déjà commencé à photographier des gens malades ou morts, mais c’est très compliqué, tellement notre société rejette même l’idée de maladie, de vieillesse ou de mort.

    Jade Beall -qui décrit ses photos comme étant « thérapeutiques »- veut que le livre serve aux mères mais aussi à la société qu’elle espère guérir. Et pour y arriver, la route risque d’être longue. C’est pourquoi elle ne compte pas s’arrêter là. Elle réfléchit déjà à capturer la vieillesse, le cancer ou les troubles alimentaires dans ses prochains livres où hommes et #femmes seront bienvenus.

    #photo #corps

    • C’est un peu bizarre la comparaison femmes enceinte et maladie-mort. J’ai pas cliquer sur le lien parceque je vais pas sur le huffington mais je suis pas sur de comprendre, c’est des photos de femmes mortes en couche ?

    • Merci pour ce lien. En rangeant chez moi il y a quelques semaines, je suis tombé sur les « malettes » de produit commerciaux que les mamans récupèrent quand elles sortent de l’hopital, que ma femme a eues lors de ses accouchements et qu’on avait jamais ouvert. J’avais pris quelques photos édifiantes du contenu pour le mettre sur mon blog, mais je l’ai pas fait... Il y avait en particulier un numéro spécial de « Elle » ou autre, « Retrouver la ligne »... Voilà qui me remotive à les publier si je les retrouve...

    • L’idée, c’est photographier tout ce qui sort du papier glacé. La photographe est partie du corps des mères (qui est forcément différent de celui des gamines de 14 ans fardées comme des voitures volées) et elle pense maintenant à photographier les autres invisibles : les vieux, les malades, les morts.
      J’ai beaucoup de problèmes dans cette démarche et j’ai été contente quand le grand-père m’a demandé de photographier sa femme grabataire. Je trouve ça important. Tout comme j’ai des photos de ma grand-mère juste avant et juste après sa mort. L’image de sa mort n’efface pas du tout celle de sa vie, elle la complète, même si je regrette de n’avoir aucune image de son enfance et très peu de son âge adulte, avant d’être juste une mémé.
      J’aime bien aussi photographier les gens qui ont du kilométrage au compteur : ils expriment tellement plus de choses. Le soucis, c’est que beaucoup d’entre eux, aliénés par l’idée de l’image lisse, se dérobent devant mon objectif, même si je les assure de la totale bienveillance de mon regard.

      Un jour, une femme dans une randonnée m’a prise à partie parce que je la photographiais. Elle refusait de montrer sa laideur. Je l’ai assurée que je ne la trouvais pas laide du tout et j’espérais bien être aussi belle qu’elle quand les années auront sculpté mon visage. Elle m’a répondu que c’était l’opinion d’une femme jeune et encore montrable, qu’elle ne supportait pas sa déchéance physique et que le temps avait déformé son visage au point qu’elle avait fini par ne plus se reconnaître dans le miroir.

      Je n’ai pas lâché le morceau malgré sa violence à peine contrôlée. J’ai expliqué que je n’ai jamais pu supporter ma propre image, indépendamment de mon âge et que je ne me reconnais qu’avec un décalage dans le temps, que je n’arrive pas à faire coïncider mon reflet avec mon image mentale et que s’accepter dans sa totalité, son imperfection, ses aspérités est un travail de fond, renouvelé chaque jour, une lutte perpétuelle contre un monde lisse et sans défauts visibles, artificiel, plastique et discriminant au plus haut point, et que toute vieille et moche qu’elle était, elle arrivait à me coller facilement 800m dans la vue en fin de parcours.

      J’ai d’elle un très beau #portrait que je me suis engagée à ne montrer à personne :-)

    • C’est quand même très différent la bienveillance d’un regard et les regards qui seront posés sur une photographie.
      J’ai arrêté de faire des portraits (visage, corps…) volés. Les personnes dont je veux prendre l’image doivent être prévenu avant et donner leur accord.
      Je ne crois pas que ce soit une question de narcissisme ou de s’aimer soi-même, je trouve que le problème est plutôt du côté du photographe qui dispose du corps des autres sans leur accord.

    • J’ai toujours cette démarche ethnographique qui fait que j’aime bien saisir l’instant, le mouvement, la continuité. À moment donné, les noms sur les photos se perdent, il ne reste plus que le témoignage d’une époque révolue. Il y a dans les archives photographiques des familles, des tas de gens dont plus personne ne sait rien, sauf un air de ressemblance avec une cousine, et surtout, un air d’époque où finalement, tout le monde se ressemble.

    • @touti :

      je trouve que le problème est plutôt du côté du photographe qui dispose du corps des autres sans leur accord.

      Pour moi le problème vient vraiment du photographié. Comment peut-on se considérer propriétaire de sa propre image ? Quand je me promène dans la rue, tout le monde peut disposer de mon image, elle est gratuite et n’appartient à personne. Vais-je empêcher des gens de me regarder, ou d’immortaliser cette image en me photographiant ???

      Cette vision me terrifie, elle donne raison à ceux qui veulent se promener en burka dans l’espace public, au motif que l’image de leur corps est leur intime propriété privée.. C’est une régression de l’existence sociale et collective au profit de la propriété privée, je trouve ça vraiment triste comme évolution..

    • @petit_ecran_de_fumee tu confusionnes là !
      Ce n’est pas la personne qui est photographiée qui est propriétaire de son image, c’est parce qu’on s’approprie son image sans son consentement que celle-ci devient un objet de propriété.

      Le droit à l’image est un droit inaliénable, cela fait partie des libertés, contrairement à ce que tu sembles croire.
      Et c’est également sur ce principe de viol des libertés que se battent les anti-vidéosurveillance.

      Quand le prof de gym se permet de photographier les collégiennes sous le prétexte d’améliorer leurs performances, les associations de défense des libertés peuvent également attaquer grâce à ce droit, sans consentement, pas de droit.

      Bien que la loi soit là censée défendre les plus faibles (celui qui n’a pas choisi) on peut également parler de sensibilité et de culture.
      Je citerais donc le livre de Tournier « La Goutte d’Or » sur un africain qui tente de retrouver sa photographie car elle fait partie de son âme.

      Et les gens qui veulent se promener masquer c’est également leur liberté, le reste est de l’ingérence.

    • @touti : on n’est pas tout à fait d’accord effectivement. Mais ça doit être une histoire de termes.

      Pour moi tu parles de l’exploitation de l’image, qui effectivement peut constituer une atteinte grave aux personnes.
      Le prof de gym, s’il garde les images pour lui seul pour fantasmer dans son coin, c’est sûr c’est répugnant, mais je ne vois pas comment on peut l’empêcher (il pourrait tout aussi fantasmer sur la base de son souvenir.. là simplement il dispose d’une version pixellisée, donc persistante de son souvenir)
      S’il exploite des images hors d’un usage privée, il fait une exploitation publique de ces images, il engage donc les personnes photographiées sans leur consentement, là oui, c’est un abus. C’est comme si le photographe avait le pouvoir de réécrire le vécu social des sujets par la manipulation subjective qu’il peut opérer sur les images.
      Pour moi on est propriétaire exclusif de son propre vécu, pas de son image. Personne n’a le droit de réécrire l’histoire, de modeler mon vécu vis à vis de la sphère publique, en manipulant des images de ma personne, sans mon consentement. Mais je fais partie du décor, de l’espace public, de l’humanité, de la planète, je ne veux pas m’en abstraire « visuellement » si quelqu’un veut photographier ce décor.

      Quand tu veux prendre des photos des autres, quel usage veux-tu en faire ? En renonçant à en faire, tu censures ta démarche artistique au motif que tu exploiterais l’image des gens à leur insu ?
      Tu as peut être raison, mais je n’arrive pas à voir la nuisance..

      Effectivement sur la vidéosurveillance, je la dénonce aussi, mais pas sur l’idée d’une violation de liberté. Je la dénonce sur son aspect infantile et déresponsabilisant, sur l’idée que la collectivité utilise des outils de « surveillance » qui pourrait de façon industrielle réécrire l’histoire et nuire aux individus en prétendant les protéger, et enfin parce que c’est une démarche débile qui fait que les flippés et adeptes du tout sécuritaire ne pourront être rassurés que quand la planète entière sera vidéosurveillée, c’est à dire quand nous serons au final tous dans la même prison, comme les délinquants dont on veut se protéger.

      Et les gens qui veulent se promener masquer c’est également leur liberté, le reste est de l’ingérence.

      Je n’ai jamais milité pour les interdictions vestimentaires dans les lieux publics car décréter une norme, même laïque, est une démarche arbitraire et oui, de l’ingérance. On s’habille comme on veut. Mais dans ma vision, penser une collectivité où des individus se cachent, n’assument pas leur identité visuelle, c’est super déroutant et malsain, car l’identité visuelle, ce qui permet de nous différencier, c’est la base de la confiance, du ciment social... Aussi je milite pour apprendre aux gens à s’accepter et se faire confiance tels qu’ils sont..

    • @petit_ecran_de_fumee oui, on est pas d’accord, mais je n’ai simplement pas le même point de vue que toi !
      Exploitation ou pas de l’image, à tout moment une image peut sortir de l’espace privé parce que c’est seulement un objet. Je parle de ce basculement photographique d’objetisation de l’image de l’autre, de respecter des espaces de libertés, dont celui de l’image de chacun.
      Je ne vois aucun ciment social dans le fait de montrer son visage ou de se laisser photographier.
      Tu m’inquiètes avec ta vision d’un monde sain ou il faut apprendre aux gens à aller bien.

    • Tu m’inquiètes avec ta vision d’un monde sain ou il faut apprendre aux gens à aller bien.

      Ma formulation était paternaliste en effet... je ne veux pas « apprendre » aux autres, mais plus précisément contribuer à l’émergence d’un système social dans lequel les gens s’acceptent et se font confiance, sans avoir à dissimuler leur visage.
      Je te rassure, mon pouvoir est insignifiant :-)

      #utopie

    • Sophie Gourion explique très bien ce qui met mal à l’aise avec les pub Dove (en dehors du fait que ca soit une pub)

      Mais la démarche de Dove, si l’on prend 5 minutes pour y réfléchir est d’un cynisme incroyable. Elle ajoute aux femmes une culpabilité supplémentaire sans jamais se remettre en question ou chercher un responsable. « Vous êtes plus belles que vous ne le pensez ». Certes, mais la faute à qui ? Faut-il rappeler que l’année dernière, Dove surfait allégrement sur le marketing de la honte en créant un déodorant dont la promesse était d’obtenir de jolies aisselles ? Comme si les injonctions envers les femmes (sois belle/mince/épilée/blanche/lisse/jeune) n’étaient pas suffisantes et qu’il était nécessaire de rajouter à cette longue liste un nouveau complexe : ai-je de belles aisselles ?

      #norme #stereotype #culpabilisation

    • C’est précisément en réponse à cet article de Sophie Gourion, que j’ai écrit celui-ci ;)

      Je n’arrive pas à être aussi critique sur cette vidéo qui fait tout de même passer un message intéressant, en invitant clairement les femmes, si promptes à l’auto-critique, à poser sur elles un regard plus bienveillant. La marque est certes critiquable, mais je préfère encourager, ponctuellement, cette initiative.

  • Wikipédia et les représentations graphiques de l’ordre établi.
    Voici cinq personnages chargés de représenter les usagers de Wikipédia et d’expliquer les règles de participation.


    L’homme blanc cravaté : « Ma structure peut-elle avoir sa page sur Wikipédia ? »


    Le jeune homme blanc en t-shirt : « Puis-je recopier sur Wikipédia des informations que j’ai trouvées ailleurs ? »


    La grand-mère blanche avec lunettes : « Sur Wikipédia, quand je vois une faute, puis-je la corriger ? »


    La blonde fillette blanche au smartphone : « Si Wikipédia est libre, puis-je y écrire ce que je veux ? »


    Le grand-père blanc, chauve avec lunettes : « Wikipédia est-il le site parfait pour écrire tout ce que je sais ? »


    La jeune femme bronzée : « Je suis artiste : puis-je parler de moi sur Wikipédia ? »

    #ethno_centrisme #conservateur #wasp

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Projet:Aide_et_accueil/Campagne/4

    Cependant, il ne faut pas oublier que Wikipédia est une encyclopédie, pas un site promotionnel ou un annuaire de liens. Que faire ?

  • Dustin Hoffman pleure en pensant aux femmes moches qu’il n’a pas regardé | Une Zapnet Rue89 Culture
    http://www.rue89.com/rue89-culture/zapnet/2013/07/10/dustin-hoffman-crois-suis-femme-interessante-244106

    j’ai été choqué de ne pas être plus attirante et j’ai demandé à ce qu’on me fasse maintenant devenir une jolie femme, parce que je pensais que je devais l’être [...] Ils m’ont dit : on ne peut pas faire mieux [...] si j’avais rencontré cette femme à une fête je ne lui aurais jamais parlé, parce qu’elle ne remplissait pas les critères physiques que la société nous fait croire que les femmes doivent avoir pour être séduisantes [...] il y avait trop de femmes intéressantes à qui je n’avais pas parlé dans cette vie, à cause de ce lavage de cerveau.

    #stéréotypes #féminité #femmes

  • La vérité sur les migrants : ils veulent travailler, payer les taxes, avoir des amis et être intégrés :
    The truth about migrants – they want to work, pay tax, make friends and integrate

    If you listen to UKIP, you could be forgiven for thinking migrants are coming to Britain to access our foolishly generous welfare benefits and care nothing for integration.

    But that’s simply not true. Exhaustive studies tell us that migrants want to work, they want to pay taxes and they want to learn English and make friends outside their community.

    http://theconversation.com/the-truth-about-migrants-they-want-to-work-pay-tax-make-friends-and

    #migration #intégration #mensonge #vérité #stéréotypes

  • Fathers’ “Maternal” Instinct Just as Reliable as a Mother’s : D-brief
    http://blogs.discovermagazine.com/d-brief/2013/04/16/fathers-maternal-instinct-just-as-reliable-as-a-mothers

    http://www.nature.com/ncomms/journal/v4/n4/full/ncomms2713.html

    During two individual-listening sessions of 15 cry sequences each—a randomized order of their child’s cries as well as those of other infants in the test—mothers and fathers were asked to decide whether each cry belonged to their child. On average, parents of both sexes had a recognition rate of about 90 percent. Fathers who spent less than four hours a day with their baby, however, had a significantly lower recognition rate of about 75 percent. None of the 29 mothers tested spent less than four hours a day with their babies, making direct comparison between genders impossible when controlling for daily interaction with the child, the researchers report in Nature Communications.

    According to the researchers, previous studies in this area either focused solely on mothers or did not control for the amount of time a parent spent on a daily basis with the child, two critical factors that might have skewed the findings in support of the notion of “maternal instinct.”

  • Et maintenant, la tablette pour #femme
    http://www.lesnouvellesnews.fr/index.php/cafouillage/66-sexisme-ordinaire/2649-et-maintenant-la-tablette-pour-femme

    « La tablette propose des applications pré-téléchargées, si bien qu’en l’allumant on peut se connecter directement à des recettes de cuisine ou des cours de yoga », souligne Mani Nair, un responsable de cette société de Dubaï. « C’est un gadget parfait pour les femmes qui peuvent avoir des difficultés à télécharger ces applications », poursuit-il, cité par le Jerusalem Post (en anglais).

    Cette belle intention est-elle justifiée ? La tablette est destinée aux femmes des pays du Golfe persique. Pourtant, si ces femmes n’ont pas les mêmes droits civiques que les hommes, elles sont aussi à l’aise qu’eux face au numérique. « Celui qui a conçu cette tablette ne nous comprend pas très bien » fait observer dans le même journal Eman Al Nafjan, une bloggeuse féministe saoudienne. Dans les pays du Golfe, aujourd’hui, davantage de femmes que d’hommes sortent diplômées de l’université.

    #sexisme #stéréotype

    • Et surtout, comme les femmes des pays du Golfe Persique n’ont absolument aucune chance sur le marché du travail, elles sont d’autant plus enclines à se tourner vers les média numériques où elles vivent une véritable libération - je parierai que leur maîtrise de l’environnement numérique dépasse largement celle des hommes. Je me demande si elles y évoluent généralement sous leur propre identité ou sous des pseudonymes masculins.

  • Carrefour aime la « femme digitale » | Humanite
    http://www.humanite.fr/societe/carrefour-aime-la-femme-digitale-517013

    Dans une réflexion postée sur le site de l’Observatoire, Louis Maurin va plus loin. «  Les discours qui se réduisent à l’accès des femmes aux postes de direction permettent de combattre les inégalités entre les hommes et les femmes tout en défendant un modèle concurrentiel de société, dont l’archétype est le slogan “travailler plus pour gagner plus”. Un modèle rassurant parce qu’il permet d’éviter de remettre en cause le fonctionnement de nos sociétés.  » A contrario, le directeur de l’Observatoire des inégalités pointe clairement la précarité comme étant «  la priorité des violences à combattre  ».

    De ce modèle de société, Carrefour s’accommode merveilleusement. Il s’offre même le luxe de sponsoriser une autre officine soutenue par le ministère du Travail et de la Famille : l’Observatoire de la parentalité en entreprise. Rien de moins. «  Conformément à ses valeurs, Carrefour met chaque année en œuvre des réalisations concrètes destinées à améliorer la vie du salarié dans l’entreprise  », déclare, sans rire, Jacques Beauchet, directeur général du groupe. «  C’est totalement illusoire, s’étrangle Virginie Cavin. Quand une salariée est enceinte, elle n’est pas aidée, pas plus lorsqu’elle reprend le travail avec un enfant à charge.  » La militante dénonce les plannings gérés de manière totalement arbitraire, obligeant souvent les salariés à trouver des modes de garde coûteux. «  Ce qui pose problème, ce sont les risques psychosociaux engendrés par ces coupures interminables et la difficulté de pouvoir profiter d’une vie de famille équilibrée  », explique une inspectrice du travail. Il faudrait, selon elle, «  revoir les horaires de fermeture qu’impose la grande distribution à ses salariés  ».

    En attendant cette improbable embellie, les employées pourront toujours profiter des tables rondes financées par leur boîte, comme celle «  des hommes que l’on aime  » et qui ont, eux aussi, «  changé leur vie  » grâce au digital. Bonjour l’intérêt…

    Dans le carrouf près de chez moi, les femmes sont caissière (j’ai du voire une fois un caissier), les chefs de rayons sont tous des mecs(il y a 2 ou 3 nanas dans les rayons qui se courent après pour une armée de gars), les gradés des mecs, le boss est un mec, les vigiles des mecs (la plus part du temps noirs, pas que chez carrouf).

    #8marsFAIL #hypocrisie #récupération #bonne_conscience_a_pas_cher

  • Pourquoi les écrivains sont-ils de plus en plus beaux ? | Rue89 Culture
    http://www.rue89.com/rue89-culture/2013/02/26/pourquoi-les-ecrivains-sont-ils-de-plus-en-plus-beaux-240056

    Et en effet, si de telles préoccupations ne semblent pas toucher les petites maisons d’édition, peu médiatisées, on s’étonne de leur impact sur les plus grandes. Déjà, en comparant les photographies promotionnelles des auteurs, on constate qu’une majorité reproduit un stéréotype de l’écrivain romantique : pose de trois quarts, vêtements de couleur sombre, air pénétré, regard perdu vers l’horizon, une main caressant pensivement le menton.

    Cette image se retrouve logiquement transposée dans les médias, à leur grand plaisir, puisqu’une photographie d’un beau visage fait toujours mieux sur une page de journal. C’est suivant ce précepte qu’Alexis Brocas, critique littéraire pour plusieurs médias, s’est déjà vu refuser une interview qu’il avait réalisée à la demande d’un magazine féminin. Ses supérieurs ont en effet changé d’avis en découvrant la photographie de l’auteur : il n’avait « pas une tête d’écrivain ».

    #littérature #stéréotypes

  • Les pétasses, l’abêtissement et les éditeurs – Des croûtes aux coins des yeux (août 2011)
    http://tanxxx.free-h.fr/bloug/archives/4961

    Si j’ai des héroïnes, elles sont comme Louise Michel, ou Frida Kahlo, ou une de ces chieuses comme les cons aiment appeler les femmes qui se laissent pas monter sur les pieds par eux.

    Bon, tout le monde ne peut pas être Louise Michel, je vous le concède. Mais entre Louise Michel et Pénélope Bagieu, il y a tout de même un putain de monde, bordel, alors pourquoi les éditeurs s’acharnent-ils à publier des greluches décervelées qui causent de leur dernière jupe à la con ? ça fait un sacré bout de temps que je fulmine en voyant la énième coconne à sortir un bouquin sur ses talons et ses recettes de cupcakes dont tout le monde se branle. Aujourd’hui, ça a été la goutte d’eau, à la lecture de cette chronique merdique à propos de cette daube infâme. Et quand on lit ce genre d’horreur, je suis désolée, je peux pas rester là à rien faire, les bras ballants, abasourdie par tant de connerie. T’uses pas avec ces trucs, me dit-on, mais MERDE.

    #femmes #bd

    • Sur mon supposé saphisme > on me le dit très souvent, voir à chaque fois, ou on me le fait comprendre, que je « suis lesbienne ». Parce que oui, certes, je n’ai pas l’allure d’une pin up, je me conduis en garçon manqué, je jure comme une charretière, je bois de la bière par litres. Et je gueule, surtout, c’est ce qui fait dire à un paquet de gens que je dois « être de l’autre bord ». Imaginez un peu ce que ça sous entend : une vraie femme ferme sa gueule, une lesbienne n’est pas une vraie femme, une femme doit se comporter comme l’image d’épinal qu’on a de la femme, si tu prends pas particulièrement soin de toi, t’es pas une femme, etc, etc. Les gens ne se rendent même plus compte qu’en réfléchissant avec de si gros raccourcis, ils continuent à véhiculer d’énormes clichés sexistes et homophobes de surcroit. Et ça vient parfois, assez souvent même, de personnes qu’on ne soupçonnerait pas être aussi manichéennes.
      Attention, femme qui ouvre ta bouche : tu es lesbienne ou moche ou vieille fille. Une femme canon et hétéro n’a jamais à se plaindre de son sort, puisqu’elle vit avec un homme (le bonheur !) et elle est joli (la chance !), et que ça suffit pour avoir une vie de femme bien remplie.

    • C’est ce que je dis : en fait de modernité et de liberté, notre société ne sécrète plus que des normes archaïques et impératives, qui nous limite à quels archétypes antédiluviens. On est sommés de rentrer dans les petites cases, de ne pas avoir une idée ou un poil qui dépasse sous peine d’excommunication immédiate.
      Je trouve ce conformisme totalitaire absolument insupportable.

  • Comment s’acheter une fille | Slate
    http://www.slate.fr/story/61893/comment-acheter-fille-sexe-bebe

    Aux Etats-Unis, on peut choisir le sexe de son bébé. Une industrie aujourd’hui multimillionnaire qui intéresse particulièrement les trentenaires de classe moyenne à supérieure, déjà parents et ne désirant plus de garçon.

    Megan Simpson a toujours cru qu’elle serait mère d’une fille.

    Dans sa famille, elles étaient quatre sœurs. Elle adorait la couture, la cuisine, la coiffure et le maquillage. Un jour, elle espérait pouvoir partager ses centres d’intérêts avec une petite fille qu’elle aurait habillée en rose.

    Cette sage-femme et infirmière obstétrique dans un hôpital du nord de Toronto fut donc surprise que son premier enfant, né en 2002, soit un garçon. Pas grave, avait-elle alors pensé, le prochain sera une fille.

    Sauf que non. Deux ans plus tard, elle donnait naissance à un autre garçon.

    Pour la Société américaine de médecine reproductive, il est préoccupant que la sélection sexuelle prénatale pousse autant de femmes à subir des procédures médicales superflues, et que les spécialistes de la PMA se détournent des traitements de la stérilité pour préférer des interventions plus lucratives. Et le groupe souligne aussi la possibilité de dommages psychologiques infligés à un enfant né après un tel type de DPI. La peur que ces enfants soient obligés de répondre aux stéréotypes genrés que leurs parents ont choisi pour eux, qu’ils ont chèrement payé.

    #sexisme #genre #stéréotypes #femmes