Sommes-nous tous #racistes ?
Roland Maurer, éthologue à l’UNIGE. Décryptage du #racisme_ordinaire et la façon dont se construisent les #stéréotypes qui mènent à la #discrimination.
Sommes-nous tous #racistes ?
Roland Maurer, éthologue à l’UNIGE. Décryptage du #racisme_ordinaire et la façon dont se construisent les #stéréotypes qui mènent à la #discrimination.
« On en a assez que les princes ne fassent rien » - Libération
▻http://next.liberation.fr/sexe/2013/09/17/on-en-a-assez-que-les-princes-ne-fassent-rien_932644
Isabelle Cabat-Houssais, elle, n’a pas attendu que 2013 soit déclarée « année de l’égalité garçons-filles ». Voilà dix ans qu’elle « chausse les lunettes correctrices du genre » et qu’elle s’efforce d’enseigner de façon « non sexiste ». Elle féminise tous les noms de métiers, s’adresse « à toutes et à tous », n’appelle pas systématiquement les mères des élèves si un enfant tombe malade, parle de « filles courageuses » et de « garçons coquets » dans ses leçons…
[…]
« Je réintroduis du féminin là où domine le prétendu "masculin neutre" : il ne s’agit pas de penser séparément les filles et les garçons mais bien de favoriser une réelle mixité, explique Isabelle Cabat-Houssais. Et surtout de ne pas assigner les enfants dans des rôles traditionnels ou une trajectoire prédéfinie par leur sexe. »
Oh, merci @tetue, alors ça existe pour de vrai ! Je rêvais en vain à ce qu’au moins une instit en parle, peine perdue, elles ne voulaient pas démordre de faire distinguer le rose et le bleu aux enfants suivant les sexes… et au moment des anniversaires des 6/7 ans il fallait se coltiner des groupes entiers de petites filles déguisées en princesses/fées/pouffiasses à robes roses dont certaines à talons. C’était aussi le moment ou « les garçons sont bêtes » et donc ils ne sont pas invités…
Ça fait du bien, n’est-ce pas, de lire ça :)
J’ai heureusement grandi loin de cette caricature de princesse rose et n’en ai jamais vu dans mon enfance. Découvrir ça à l’âge adulte me rend la chose d’autant plus effrayante.
Rapport de Terre des femmes – #Suisse sur les difficultés que les femmes rencontrent dans la #procédure_d’asile
Les persécutions de #femmes ne sont pas prises au sérieux en Suisse, conclut une étude de TERRE DES FEMMES Suisse. 32 procédures de demande d’#asile de femmes tirées des années 2004 à 2010 ont été analysées dans le cadre de cette étude. Il a été démontré que la grande majorité des refus d’octroi de l’asile a été basée sur un supposé manque de #crédibilité. TERRE DES FEMMES Suisse prouve toutefois que des décisions, en particulier de première instance, sont en partie prises de manière précipitée en se basant sur un manque de crédibilité. Une raison pour cela est l’insuffisance fréquente des connaissances spécifiques aux femmes sur les différents pays lors du traitement de la demande d’asile. Ceci a pour conséquence que des #stéréotypes et des comportements sont attribués aux requérantes d’asile même s’ils ne correspondent pas toujours à la réalité vécue par les femmes dans leur pays. Il est également trop souvent présumé qu’une protection étatique existe dans le pays d’origine, cela malgré le fait que, dans la plupart des pays, les femmes ne trouvent qu’une très faible voire aucune protection contre des persécutions privées (p.ex. #mariage_forcé ou menaces de mort suite à des #atteintes_à_l’honneur).
Les résultats détaillés de cette étude peuvent être tirés du #rapport « Les femmes dans les procédures d’asile – la reconnaissance des motifs de fuite spécifiques aux femmes dans les pratiques suisses ». Ce document contient également des propositions concrètes d’amélioration visant à garantir aux femmes une procédure d’asile juste et équitable.
▻http://www.asile.ch/vivre-ensemble/2013/09/24/terre-des-femmes-%EF%BB%BFles-femmes-dans-la-procedure-dasile
Damsel in Distress: Part 3 - Tropes vs Women in Video Games
▻http://youtube.com/watch?v=LjImnqH_KwM
Petit précis de zoologie taphophile, où comment connaître la faune des cimetières
▻http://www.landrucimetieres.fr/spip/spip.php?article3853
Urbain, forcément, et particulièrement nombreux à Paris. Ils sont artistes, designers, tiennent une boutique lounge de jolies merdouilles chères. Au Père Lachaise, ils « se ressourcent », reprennent contact avec les énergies, font un petit somme au pied d’un arbre, croquent une vieille stèle au fusain, écrivent un poème mélancolique...
phrases types
– On dira ce qu’on voudra, mais les cimetières, c’est les plus grands parcs des grandes villes.
– Tu vois Églantine, ici, on respire le passé...
– regarde cette grille rouillée devant la mousse pourrie de cette chapelle déglinguée : c’est magnifique !
Arf je croyait que c’était sur la zoologie dans les cimetière mais en fait c’est des stereotypes sur la faune humaine gros clichés pour la plus part. J’aime pas ce passage en particulier, misogyne malgré les précautions hypocrites prises par l’auteur. « La sotte emmerdeuse. » Le vieux qui s’emmerde" est sexiste aussi(la vieille est sotte et emmerde les autres, le vieux de son côté exprime la mélancolie et n’emmerde que lui).
#sexisme #stereotypes #norme
Dustin Hoffman pleure en pensant aux femmes moches qu’il n’a pas regardé | Une Zapnet Rue89 Culture
▻http://www.rue89.com/rue89-culture/zapnet/2013/07/10/dustin-hoffman-crois-suis-femme-interessante-244106
j’ai été choqué de ne pas être plus attirante et j’ai demandé à ce qu’on me fasse maintenant devenir une jolie femme, parce que je pensais que je devais l’être [...] Ils m’ont dit : on ne peut pas faire mieux [...] si j’avais rencontré cette femme à une fête je ne lui aurais jamais parlé, parce qu’elle ne remplissait pas les critères physiques que la société nous fait croire que les femmes doivent avoir pour être séduisantes [...] il y avait trop de femmes intéressantes à qui je n’avais pas parlé dans cette vie, à cause de ce lavage de cerveau.
Par contre, le titre de @Rue89 est à chier : il dit le contraire du témoignage ! Dustin Hoffman pleure, non pas de n’avoir pas maté les moches, mais de n’avoir pas parlé à ces personnes.
Rue89 ne fait jamais dans le subtil.
Je repense toujours à cette réplique de Seagourney Weaver dans Half moon street à qui l’on reprochait de vouloir tapiner en pantalon : « je le séduirai avec mon esprit ».
Le fait est que j’ai pu constater tout au long de ma vie que l’écrasante majorité des hommes est conditionnée à être assez peu séduite par les femmes d’esprit, à moins que celui-ci ne soit enfermé dans une carrosserie des plus avenante et que son heureuse propriétaire ait le bon goût n’en point trop faire usage.
Cela marche aussi dans le monde du travail où, plus que jamais, l’apparence conditionne fortement l’intérêt relatif que l’on va porter à nos compétences.
Y aussi les femmes moches qu’on n’aime pas regarder faire du sport, même si elles sont les meilleures : ▻http://www.lespenseesdemanu.com/archive/2013/07/10/toi-aussi-sois-sportive-et-top-model-ma-fille-5118437.html
@bp314 : pour prolonger le propos de @monolecte, tu avais posté une info sur le beach volley il y a quelque temps, j’avais été notifié, mais tu as dû l’effacer par la suite. Il disait en substance que la tenue reglementaire du beach volley était volontairement sexy pour contribuer à « l’attractivité » de ce sport. Peux-tu confirmer ?
Cela me semble certainement vrai car je me souviens avoir été choqué lors des JO de Londres : le réalisateur prenait manifestement plaisir à filmer en gros plan les fesses des joueuses pendant la préparation du service, avec le faux motif de montrer les signes de doigt dans le dos pour indiquer les combinaisons de jeu..
Bon ben en fait en écrivant cela, une recherche rapide sur google vaut mieux que de longs discours
y a cette réflexion
▻http://leplus.nouvelobs.com/contribution/604997-jo-2012-photos-de-fesses-au-beach-volley-un-reflet-de-la-do
et ça
sans commentaires...
Sur le Beach Volley, un lecteur a judicieusement attiré mon attention sur le fait que la paragraphe fautif avait été retiré du règlement fédéral proprement dit, pour « laisser toute liberté » aux organisateurs de tournois, qui n’ont pas à écrire ce genre de règles tout en pouvant les imposer verbalement.
Puisque la pratique avérée n’était pas prouvable, j’ai préféré éviter une polémique.
Mais bon, il y aura tellement à en dire sur le sexime et les Jeux Olympiques que je pars du principe qu’il ne saurait exister de féminisme sincère qui n’invite pas à leur boycott.
Déjà, difficile d’être anticapitaliste et pour les jeux olympiques.
En fait DH dit qu’il est lui-même très intéressant mais qu’en femme il ne se serait jamais parlé. Je crois que c’est cela qui lui fait couler une larme : imaginer qu’il aurait pu s’ignorer lui même, cela ébranle son narcissisme. Pas certain qu’il est beaucoup d’affliction pour les môches intéressantes que le monde ignore, à commencer par le cinéma.
La vérité sur les migrants : ils veulent travailler, payer les taxes, avoir des amis et être intégrés :
The truth about migrants – they want to work, pay tax, make friends and integrate
If you listen to UKIP, you could be forgiven for thinking migrants are coming to Britain to access our foolishly generous welfare benefits and care nothing for integration.
But that’s simply not true. Exhaustive studies tell us that migrants want to work, they want to pay taxes and they want to learn English and make friends outside their community.
▻http://theconversation.com/the-truth-about-migrants-they-want-to-work-pay-tax-make-friends-and
Fathers’ “Maternal” Instinct Just as Reliable as a Mother’s : D-brief
▻http://blogs.discovermagazine.com/d-brief/2013/04/16/fathers-maternal-instinct-just-as-reliable-as-a-mothers
▻http://www.nature.com/ncomms/journal/v4/n4/full/ncomms2713.html
During two individual-listening sessions of 15 cry sequences each—a randomized order of their child’s cries as well as those of other infants in the test—mothers and fathers were asked to decide whether each cry belonged to their child. On average, parents of both sexes had a recognition rate of about 90 percent. Fathers who spent less than four hours a day with their baby, however, had a significantly lower recognition rate of about 75 percent. None of the 29 mothers tested spent less than four hours a day with their babies, making direct comparison between genders impossible when controlling for daily interaction with the child, the researchers report in Nature Communications.
According to the researchers, previous studies in this area either focused solely on mothers or did not control for the amount of time a parent spent on a daily basis with the child, two critical factors that might have skewed the findings in support of the notion of “maternal instinct.”
@thibnton Cimer je vérifie ça tout de suite. de toute façon moi je suis à 24h/24 donc j’explose forcément les résultats.
Carrefour aime la « femme digitale » | Humanite
▻http://www.humanite.fr/societe/carrefour-aime-la-femme-digitale-517013
Dans une réflexion postée sur le site de l’Observatoire, Louis Maurin va plus loin. « Les discours qui se réduisent à l’accès des femmes aux postes de direction permettent de combattre les inégalités entre les hommes et les femmes tout en défendant un modèle concurrentiel de société, dont l’archétype est le slogan “travailler plus pour gagner plus”. Un modèle rassurant parce qu’il permet d’éviter de remettre en cause le fonctionnement de nos sociétés. » A contrario, le directeur de l’Observatoire des inégalités pointe clairement la précarité comme étant « la priorité des violences à combattre ».
De ce modèle de société, Carrefour s’accommode merveilleusement. Il s’offre même le luxe de sponsoriser une autre officine soutenue par le ministère du Travail et de la Famille : l’Observatoire de la parentalité en entreprise. Rien de moins. « Conformément à ses valeurs, Carrefour met chaque année en œuvre des réalisations concrètes destinées à améliorer la vie du salarié dans l’entreprise », déclare, sans rire, Jacques Beauchet, directeur général du groupe. « C’est totalement illusoire, s’étrangle Virginie Cavin. Quand une salariée est enceinte, elle n’est pas aidée, pas plus lorsqu’elle reprend le travail avec un enfant à charge. » La militante dénonce les plannings gérés de manière totalement arbitraire, obligeant souvent les salariés à trouver des modes de garde coûteux. « Ce qui pose problème, ce sont les risques psychosociaux engendrés par ces coupures interminables et la difficulté de pouvoir profiter d’une vie de famille équilibrée », explique une inspectrice du travail. Il faudrait, selon elle, « revoir les horaires de fermeture qu’impose la grande distribution à ses salariés ».
En attendant cette improbable embellie, les employées pourront toujours profiter des tables rondes financées par leur boîte, comme celle « des hommes que l’on aime » et qui ont, eux aussi, « changé leur vie » grâce au digital. Bonjour l’intérêt…
Dans le carrouf près de chez moi, les femmes sont caissière (j’ai du voire une fois un caissier), les chefs de rayons sont tous des mecs(il y a 2 ou 3 nanas dans les rayons qui se courent après pour une armée de gars), les gradés des mecs, le boss est un mec, les vigiles des mecs (la plus part du temps noirs, pas que chez carrouf).
#8marsFAIL #hypocrisie #récupération #bonne_conscience_a_pas_cher
Et que gagne-t-on à la « Journée de la Femme Digitale », (événement spécial #8mars organisé en partenariat avec #Carrefour) ? des laptops et des smartphones ? non : des friteuses et des fers à repasser !
Pourquoi les écrivains sont-ils de plus en plus beaux ? | Rue89 Culture
▻http://www.rue89.com/rue89-culture/2013/02/26/pourquoi-les-ecrivains-sont-ils-de-plus-en-plus-beaux-240056
Et en effet, si de telles préoccupations ne semblent pas toucher les petites maisons d’édition, peu médiatisées, on s’étonne de leur impact sur les plus grandes. Déjà, en comparant les photographies promotionnelles des auteurs, on constate qu’une majorité reproduit un stéréotype de l’écrivain romantique : pose de trois quarts, vêtements de couleur sombre, air pénétré, regard perdu vers l’horizon, une main caressant pensivement le menton.
Cette image se retrouve logiquement transposée dans les médias, à leur grand plaisir, puisqu’une photographie d’un beau visage fait toujours mieux sur une page de journal. C’est suivant ce précepte qu’Alexis Brocas, critique littéraire pour plusieurs médias, s’est déjà vu refuser une interview qu’il avait réalisée à la demande d’un magazine féminin. Ses supérieurs ont en effet changé d’avis en découvrant la photographie de l’auteur : il n’avait « pas une tête d’écrivain ».
Les pétasses, l’abêtissement et les éditeurs – Des croûtes aux coins des yeux (août 2011)
▻http://tanxxx.free-h.fr/bloug/archives/4961
Si j’ai des héroïnes, elles sont comme Louise Michel, ou Frida Kahlo, ou une de ces chieuses comme les cons aiment appeler les femmes qui se laissent pas monter sur les pieds par eux.
Bon, tout le monde ne peut pas être Louise Michel, je vous le concède. Mais entre Louise Michel et Pénélope Bagieu, il y a tout de même un putain de monde, bordel, alors pourquoi les éditeurs s’acharnent-ils à publier des greluches décervelées qui causent de leur dernière jupe à la con ? ça fait un sacré bout de temps que je fulmine en voyant la énième coconne à sortir un bouquin sur ses talons et ses recettes de cupcakes dont tout le monde se branle. Aujourd’hui, ça a été la goutte d’eau, à la lecture de cette chronique merdique à propos de cette daube infâme. Et quand on lit ce genre d’horreur, je suis désolée, je peux pas rester là à rien faire, les bras ballants, abasourdie par tant de connerie. T’uses pas avec ces trucs, me dit-on, mais MERDE.
Sur mon supposé saphisme > on me le dit très souvent, voir à chaque fois, ou on me le fait comprendre, que je « suis lesbienne ». Parce que oui, certes, je n’ai pas l’allure d’une pin up, je me conduis en garçon manqué, je jure comme une charretière, je bois de la bière par litres. Et je gueule, surtout, c’est ce qui fait dire à un paquet de gens que je dois « être de l’autre bord ». Imaginez un peu ce que ça sous entend : une vraie femme ferme sa gueule, une lesbienne n’est pas une vraie femme, une femme doit se comporter comme l’image d’épinal qu’on a de la femme, si tu prends pas particulièrement soin de toi, t’es pas une femme, etc, etc. Les gens ne se rendent même plus compte qu’en réfléchissant avec de si gros raccourcis, ils continuent à véhiculer d’énormes clichés sexistes et homophobes de surcroit. Et ça vient parfois, assez souvent même, de personnes qu’on ne soupçonnerait pas être aussi manichéennes.
Attention, femme qui ouvre ta bouche : tu es lesbienne ou moche ou vieille fille. Une femme canon et hétéro n’a jamais à se plaindre de son sort, puisqu’elle vit avec un homme (le bonheur !) et elle est joli (la chance !), et que ça suffit pour avoir une vie de femme bien remplie.
C’est ce que je dis : en fait de modernité et de liberté, notre société ne sécrète plus que des normes archaïques et impératives, qui nous limite à quels archétypes antédiluviens. On est sommés de rentrer dans les petites cases, de ne pas avoir une idée ou un poil qui dépasse sous peine d’excommunication immédiate.
Je trouve ce conformisme totalitaire absolument insupportable.
Des garçons en parlaient là ►http://seenthis.net/messages/33288 il y a un peu plus d’un an.
Autour de l’identité culturelle
►http://www.patrick-charaudeau.com/-Identite-culturelle-.html
#identité #identité_culturelle #Patrick_Charaudeau #interculturalité #langue #discours #imaginaire #identité_linguistique #communication #stéréotypes #identité_sociale #identité_discursive
@reka
via www.sarah-k.com
Darktoonz
►http://darktoonz.wordpress.com
Un blog dédié à l’étude des stéréotypes sur les noirs dans les dessins animés du XXeme siècle.
Comment s’acheter une fille | Slate
►http://www.slate.fr/story/61893/comment-acheter-fille-sexe-bebe
Aux Etats-Unis, on peut choisir le sexe de son bébé. Une industrie aujourd’hui multimillionnaire qui intéresse particulièrement les trentenaires de classe moyenne à supérieure, déjà parents et ne désirant plus de garçon.
Megan Simpson a toujours cru qu’elle serait mère d’une fille.
Dans sa famille, elles étaient quatre sœurs. Elle adorait la couture, la cuisine, la coiffure et le maquillage. Un jour, elle espérait pouvoir partager ses centres d’intérêts avec une petite fille qu’elle aurait habillée en rose.
Cette sage-femme et infirmière obstétrique dans un hôpital du nord de Toronto fut donc surprise que son premier enfant, né en 2002, soit un garçon. Pas grave, avait-elle alors pensé, le prochain sera une fille.
Sauf que non. Deux ans plus tard, elle donnait naissance à un autre garçon.
Pour la Société américaine de médecine reproductive, il est préoccupant que la sélection sexuelle prénatale pousse autant de femmes à subir des procédures médicales superflues, et que les spécialistes de la PMA se détournent des traitements de la stérilité pour préférer des interventions plus lucratives. Et le groupe souligne aussi la possibilité de dommages psychologiques infligés à un enfant né après un tel type de DPI. La peur que ces enfants soient obligés de répondre aux stéréotypes genrés que leurs parents ont choisi pour eux, qu’ils ont chèrement payé.
Barbie à l’Assemblée Nationale « Le mauvais genre
►http://lemauvaisgenre.wordpress.com/2012/10/13/barbie-a-lassemblee-nationale
Jean Député porte bien ses 42 ans, dont dix passés sur les bancs de l’Assemblée. Crinière abondante et très brune (il avoue se teindre pour masquer les cheveux blancs), silhouette fine et sportive, il porte ce matin un costume bleu marine à fines rayures crème, bien taillé, une cravate de couleur vive, des mocassins discrets. Un style classique mais d’un bon goût certain. Père de deux enfants, de 13 et 16 ans, il raconte les appeler tous les jours : “ils sont ma force, mon énergie, ma fierté”, confie-t-il. Il reste très proche d’eux, malgré son divorce et les tensions incessantes avec le nouveau mari de Laetitia, son ancienne compagne
[…]
Quelque chose vous choque ? Oui, oui, c’est normal. Je parie que ça vous choquerait moins si on parlait de Marie Députée ?
Les femmes politiques, ces hommes politiques étranges (on murmure qu’elles seraient dotées d’un vagin) font l’objet d’un traitement médiatique spécifique. On utilise à leur égard des expressions langagières et des procédés stylistiques que l’on n’aurait jamais idée d’employer si elles avaient le bon goût d’être dûment équipées de testicules.
Au sommaire :
1) L’infériorisation : “vous êtes bien mignonnes” !
– L’infantilisation par l’usage du prénom
– Les gossips avant tout
– Sois belle…
– … et tais toi !
2) Les stéréotypes : assignation symbolique aux rôles féminins traditionnels
– Au dessus du niveau de la mère ?
– L’effet première dame
3) La disqualification implicite
#infériorisation #stéréotypes #disqualification
#discrimination #sexisme
Vénus avec quelques kilos en moins
►http://next.liberation.fr/sexe/01012394466-venus-avec-quelques-kilos-en-moins
#beauté #stéréotypes #image #manipulation
Tips for Battling Stereotypes | Common Sense Media
►http://www.commonsensemedia.org/advice-for-parents/tips-battling-stereotypes
Storytellers have always relied on stereotypes as a shorthand way of explaining characters. Stereotypes are easily recognizable and understandable — like the dashing-but-clueless Prince Charming or a tough-talkin’ gal with a heart of gold. But as we all know, stereotypes are a delicate matter. They can bolster negative perceptions, justify prejudice, and reinforce sexism, racism, and other negative views about particular groups. Plus, they’re insidious — creeping into our attitudes without us even realizing.
on peut faire faire de sacrés trucs à un type avec un walkman
@fil, ta question est aveuglée par la connotation négative du stéréotype. Si tu considères un stéréotype comme une entité neutre, tu t’aperçois qu’un stéréotype peut être un très efficace levier dans une fiction. Par exemple le cinéma d’Hitchcock est tissé de stéréotypes. En littérature, si j’osais, je te dirai que la Recherche est grandement construite autour de personnages qui sont des stéréotypes, certes très composites, mais néanmoins stéréotypés, ce qui tend à dire que la Recherche est davantage un roman de sentiments que de personnages. Encore une de tes questions qui tient en une seule ligne et qui demanderait une vingtaine de pages de développements.
Je vous informe que Plonk & Replonk a édité un autocollant spécialement en votre honneur, les Philippe :
@beautefatale ils sont trop drôles des fois tes corélégionnaires !
« Faut pas que ça fasse fille » (Vacarme)
►http://www.vacarme.org/article1905.html
Une illustration de l’asymétrie dans les stéréotypes de genre : il est plus facile de proposer aux filles de se conformer au modèle dominant que de sortir les garçons des stéréotypes masculins…
Chez les garçons, ce rejet du rose ne s’exprime d’ailleurs pas que dans le domaine de l’habillement mais s’étend à l’ensemble des objets. Dans les chambres de garçons que j’ai pu visiter, ni le papier peint, ni le linge de lit, ni les objets de décoration ne sont jamais de couleur rose. Pour certains garçons, le seul fait de devoir utiliser un feutre rose est une source d’embarras.
Cette notation sur la corrélation entre subordination aux stéréotypes de genre et origines sociales mériterait d’être approfondie.
À travers ces quelques observations, on voit donc qu’en matière de couleurs, les goûts et les dégoûts des enfants ne sont pas distribués au hasard à l’intérieur de l’espace social. Ils sont au contraire étroitement liés à leurs caractéristiques sociologiques, à leur sexe d’une part, à leur appartenance de classe d’autre part. À l’encontre des discours naturalistes — qui sont particulièrement prégnants sur le sujet — ces observations permettent ainsi de rappeler que, dans le domaine de la couleur comme dans d’autres, les goûts sont socialement construits. Loin d’être le reflet de la « personnalité » de chacun, ils témoignent avant tout de la position sociale de ceux qui les expriment.