• 50 ans de #massification universitaire ... et après ?

    La conférence intitulée « 50 ans de massification universitaire... et après ? », sera donnée par Julien Gossa, maître de conférences à l’Université de Strasbourg, et animée par David Cayla. Elle aura lieu le mercredi 11 octobre 2023, de 17h30 à 20 h en amphi Volney de la Faculté de droit, d’économie et de gestion.

    Le XXe siècle fut celui de la massification universitaire, faisant rapidement passer le nombre d’étudiants de quelques centaines de milliers à désormais trois millions.

    Après ce régime de massification, nous entrons dans une nouvelle phase, inédite dans l’histoire des civilisations, caractérisée par une #stagnation_éducative. C’est dans ce contexte que l’Université, et plus largement l’#éducation, sont entrés dans un régime de #réforme_permanente, transformant en profondeur nos institutions, leur fonctionnement comme leurs missions.

    Cela nous conduit à cette simple question : quel rôle voulons-nous donner à l’Université dans ce XXIe siècle post-massification ?

    Julien Gossa est maître de conférences au laboratoire SAGE, Université de Strasbourg - CNRS, membre de la CPESR.
    Il travaille sur l’utilisation des données administratives ouvertes pour évaluer les politiques publiques, notamment dans le champ de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la recherche.

    https://www.youtube.com/watch?v=SXCfoMFqBxs


    #université #histoire #facs #France #conférence #Julien_Gossa #ESR #budget #budget_universitaire #LRU

  • Tel père, tel fils ? L’#inégalité des chances se maintient – Centre d’observation de la société
    http://www.observationsociete.fr/categories-sociales/tel-pere-tel-fils-du-nouveau-en-matiere-de-mobilite-sociale.html

    Par rapport aux données du début des années 2000 1, les évolutions sont très faibles. La reproduction sociale a très légèrement baissé chez les cadres puisqu’à l’époque 52 % des enfants de cadres sup étaient eux-mêmes cadres, mais inversement les enfants d’employés et de professions intermédiaires deviennent un peu moins souvent cadres supérieurs. Compte tenu des marges d’erreur 2, il est difficile d’y voir une évolution nette, ce qui était déjà la conclusion de l’Insee en 2006 pour la période 1977-2003. Bref, la #stagnation dure depuis près de quarante ans, ce qui commence à faire long d’autant que pendant ce temps le niveau des qualifications s’est nettement élevé.

    Autrement dit, ça régresse salement !

  • Dix ans après : pourquoi cette crise sans fin ?
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/300717/dix-ans-apres-pourquoi-cette-crise-sans-fin

    Stagnation séculaire ou boulet créé par le cycle financier : comment expliquer que dix ans après le déclenchement de la #grande_crise_financière, la convalescence soit à ce point interminable et la « normalisation », toujours aussi incertaine ? Analyse.

    #Economie #boulet_du_cycle_financier #BRI #Claudio_Borio #école_autrichienne #Grande_Modération #Keynes #Schumpeter #stagnation_séculaire #taux_d'intérêt_naturel #zombification_de_l'économie

  • Une société sans croissance : la politique à l’heure de la « grande stagnation » | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/90265/politique-sans-croissance-grande-stagnation

    L’entrée des démocraties occidentales dans une ère sans croissance paraît de plus en plus crédible. Or, le triomphe de l’Etat nation libéral-démocratique et social a été profondément lié aux « Trente Glorieuses ». Que peut-on en attendre pour l’avenir de nos régimes politiques ?

    Nicolas Sarkozy se faisait fort d’aller la « chercher avec les dents », tandis que François Hollande la guette désespérément. En son nom, Pierre Gattaz prétend « tout renégocier » : aucun sacrifice ne serait de trop pour précipiter son retour, du Smic aux seuils sociaux dans les entreprises. Au niveau de l’Union européenne (UE), une stratégie baptisée « Europe 2020 » lui a été dédiée, en l’affublant des adjectifs « intelligente, durable et inclusive ».

    L’expansion en volume du produit intérieur brut (PIB), soit la fameuse « croissance », a fini par bénéficier dans nos sociétés d’une adoration quasi religieuse. Et pourtant, nous allons peut-être devoir nous en passer, ce qui constitue un élément majeur à prendre en compte pour tout essai de prospective politique.

    La fin de la croissance apparait bien sûr comme un horizon positif pour certains citoyens de sensibilité écologiste. Elle représenterait une chance de limiter suffisamment le réchauffement climatique, pour que celui-ci n’entraîne pas l’effondrement de la civilisation humaine. Ceux qui attendent cette fin sont cependant une minorité. L’invocation permanente dont la croissance fait l’objet, malgré ses coûts humains et environnementaux, équivaut en effet à « une croyance partagée, [plus forte que le savoir], qui rassemble toute la société » (Gilbert Rist, dans le magazine « Le Un » du 9 juillet 2014).

    Les termes du débat sur le caractère souhaitable de la croissance ne sont toutefois pas au cœur de cet article, qui prend plutôt comme point de départ les arguments supportant le caractère probable de sa (quasi) disparition. Ce postulat, une fois pris au sérieux, oblige en effet à prendre conscience du contraste nécessaire qui se développera entre les coordonnées de la vie politique des années « Trente Glorieuses », qui impriment encore les imaginaires, et celles de la vie politique telle qu’elle évolue déjà.....

    #économie
    #croissance
    #politique
    #stagnation

  • Quarante ans de « crise » : manipulation ou paresse intellectuelle ? - Le nouvel Observateur
    http://rue89.nouvelobs.com/2014/05/04/quarante-ans-crise-manipulation-paresse-intellectuelle-251935

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    1% de croissance de 2013 = 11,5% de 1973

    En terme macro-économique, sur le moyen-terme, elle n’existe pas.

    Les notions de « 30 glorieuses » et de « 40 piteuses » apparaissent comme des aberrations lorsqu’on examine 10 secondes l’évolution de la production de richesse en France.

    La « crise pétrolière » est indétectable sur cette courbe. Il faut croire qu’acheter le pétrole plus cher était supportable pour notre économie, en plein décollage en 1973.

    Un léger palier de progression est visible en 1992, vite compensé par la rapide progression du reste de la décennie.

    L’infléchissement de 2009 existe, lui, mais il a été compensé en moins de 2 ans : le PIB de 2008 était déjà dépassé en 2010 ; depuis, nous gagnons
    30 milliards de PIB en plus par an, c’est-à-dire beaucoup plus qu’entre 1972 et 1973...

    Mais il y a un moyen très simple, avec les mêmes chiffres, de présenter ce succès de manière négative, avec une courbe descendante : il suffit de comparer les taux de croissance d’une année sur l’autre. Voici ce que cela donne :

    C’est cette courbe qui fait dire aux économistes que l’économie française s’effondre. Ils oublient de dire que :

    Pour que cette courbe soit orientée vers le haut, il faudrait que la croissance ait une progression logarithmique, ce qui est bien sûr impossible pour une économie déjà développée.
    Un point de croissance de 2013 = 11,5 points de croissance de 1973.

    Prenons un exemple simple pour comprendre comment un économiste peut vous convaincre que vous avez tout raté, alors que vous développez constamment votre activité :

    Année 1 : vous produisez 100.

    Année 2 : vous produisez 110. Bravo : les économistes vous adorent.

    Année 3 : vous renouvelez l’exploit et produisez à nouveau 10 de plus, soit 120 au total. Fiers de vous, vous publiez vos résultats. Aïe ! les
    économistes détectent immédiatement que votre taux de croissance est passé de 10 % à 9,09 %. La tendance est négative. Vous êtes sous
    surveillance.

    Année 4 : vous mettez le paquet et produisez pour 130. Vous pensez bêtement avoir progressé de 30% en à peine 3 ans. Las ! Les économistes
    se chargent de vous faire prendre conscience qu’en réalité c’est un désastre : vous venez de confirmer que votre taux de croissance s’effondre à 8,33 %. Le déclin est amorcé, La faillite est annoncée.

    Renouvelez 40 fois l’opération : vous aurez quintuplé votre activité, mais votre taux de croissance sera tombé à 2,04 %. Tous les économistes annonceront votre irrémédiable décadence. D’ailleurs ils vous l’avaient bien dit dès l’année 3 (et toutes les années suivantes...) ; La plupart ne
    comprendront même pas que vous continuiez à exister.

    La France a fait beaucoup mieux, puisqu’elle a plus que décuplé son activité. Pour un économiste ça ne change rien : la mort est annoncée.

    Et voici comment on peut expliquer à tout une population, durant 40 ans, que tout va mal et que l’économie s’effondre, alors qu’en réalité le pays aconnu une croissance continue de la production de richesse.........

    #économie
    #PIB
    #indicateurs
    #crise
    #dette
    #stagnation
    #inflation
    #mondialisation
    #déflation
    #croissance