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–Naufrage de l’orthodoxie économique, par Paul Ormerod (Le Monde diplomatique, juillet 1996)
▻http://www.monde-diplomatique.fr/1996/07/ORMEROD/5629
Police de la pensée économique à l’Université, par Laura Raim (Le Monde diplomatique, juillet 2015)
►http://www.monde-diplomatique.fr/2015/07/RAIM/53196
Gilles RAVEAUD Blog : L’Association française d’économie politique réagit au délire de Pierre Cahuc et d’André Zylberberg
▻http://alternatives-economiques.fr/blogs/raveaud/2016/09/07/lassociation-francaise-deconomie-politique-reagit-au-delire
"deux économistes parés des plus hauts titres universitaires et de recherche, viennent de publier un ouvrage intitulé… “Le négationnisme économique, et comment s’en débarrasser”.
Faut-il mettre fin aux débats en sciences économiques ? | Les Économistes Atterrés
▻http://www.atterres.org/article/faut-il-mettre-fin-aux-d%C3%A9bats-en-sciences-%C3%A9conomiques
« Si le procédé consistant à frapper d’anathèmes les analyses contestant l’orthodoxie économique est connu, jamais l’attaque n’a été d’un aussi bas niveau. »
Principaux courants et théories économiques (Le Monde diplomatique, juillet 2015)
►http://www.monde-diplomatique.fr/cartes/courantseco
–L’économie comme on ne vous l’a jamais expliquée, par Renaud Lambert & Hélène Richard (Le Monde diplomatique, septembre 2016)
►http://www.monde-diplomatique.fr/2016/09/LAMBERT/56201
"D’ordinaire, augmenter le taux des prélèvements obligatoires accroît les recettes de l’État. Sous le climat néoclassique, au contraire, cela revient… à les réduire, puisque toutes sortes de mécanismes d’évasion et de niches fiscales permettent aux contribuables de refuser des impôts qu’ils jugent soudain trop élevés. La sagesse locale milite donc pour la plus grande prudence en la matière."
"Mais la Grèce appartient au monde réel, et la recette néoclassique a fait bondir la dette. Pouvait-on vraiment s’en étonner, lorsque les mêmes prescriptions avaient conduit aux mêmes afflictions trente ans plus tôt en Amérique latine ?"
"Infalsifiable, leur modèle n’échoue jamais — un privilège qui garantit une confortable légitimité. À charge pour la réalité de s’adapter."
"Conclusion stratégique du très optimiste père de cette théorie, Robert Lucas : il fallait déréguler toujours davantage les marchés financiers. En 2003, Lucas considérait que ses appels avaient été entendus et déclarait devant l’American Economic Association que le problème des dépressions était « résolu, et pour de nombreuses années »."
"Au cœur de la tempête, le dogme néolibéral ressemble parfois au roseau de la fable : il plie, et les « experts » aménagent leurs convictions. Quand la foudre a menacé l’euro, la Banque centrale européenne (BCE) a levé le tabou monétariste qui la guidait en rachetant massivement des obligations d’État."
"c’est qu’il s’agissait de sauver l’essentiel : maintenir les affaires économiques à l’abri d’une démocratie jugée trop versatile. (...) Le sabir économique (qui recèle des trésors d’euphémismes) parle de « crédibilité » des politiques menées. Entendre : l’abdication par les élus de leur pouvoir de décision au profit de règles préétablies, comme les traités européens. Les capitaux sont autorisés à déstabiliser un pays (...). À la liberté dont ils jouissent répond désormais le carcan appliqué à la démocratie (...) dont les fondements théoriques surprennent parfois par leur désinvolture. Ainsi, un étrange plafond limite les déficits publics à 3 % du produit intérieur brut (PIB) au sein de la zone euro.
Et, lorsque la potion du Fonds monétaire international (FMI) n’a pas donné les résultats escomptés en Grèce, c’est qu’Athènes s’est montré trop timoré, comme le suggère la directrice du FMI Christine Lagarde, sourde aux revirements du département de la recherche de sa propre institution : « Une des raisons pour lesquelles le programme grec a été beaucoup moins réussi [que ceux de la Lettonie ou de l’Irlande], c’est qu’il y a eu une résistance des gouvernements successifs (1). »"
Quand Messieurs Cahuc et Zylberberg découvrent la science | AlterEco+ Alterecoplus
►http://www.alterecoplus.fr/quand-messieurs-cahuc-et-zylberberg-decouvrent-la-science/00012139
"la thèse qui est au cœur du livre : « depuis plus de trois décennies, l’économie est devenue une science expérimentale dans le sens plein du terme comme la physique, la biologie, la médecine ou la climatologie. »"
"Je signale ce point parce qu’une des conclusions centrales du livre est que « Pour ne pas se faire abuser par des informations pseudo-scientifiques, en économie comme dans tout autre domaine, il y a quelques principes à respecter ». Quels sont-ils ? « Une précaution minimale consiste à s’assurer que ces informations sont extraites de textes publiés par des revues scientifiques reconnues »."
"Vous chercherez en vain dans l’ensemble de leurs travaux le moindre article consacré à la méthode expérimentale en économie. Ils n’ont jamais rien publié sur ce sujet. Ce livre est leur première incursion dans ce domaine de telle sorte que, si l’on suit leurs propres critères, leurs analyses doivent être rejetées. Nous sommes face à un livre qui contient sa propre réfutation ! Et nous verrons, en effet, dans ce qui suit qu’il y a tout lieu d’être plus que sceptiques quant aux capacités de nos deux auteurs en matière d’épistémologie."
"à savoir Pierre Cahuc lui-même. J’ai consulté ses quinze derniers articles, de 2002 à aujourd’hui, et j’ai eu la surprise de constater que jamais il n’a employé cette méthode révolutionnaire ! "
"Messieurs Cahuc et Zylberberg se montrent fort habiles à manipuler la notion de « méthode expérimentale ». Dans le but de recueillir les puissants bénéfices réputationnels que produit l’identification aux sciences exactes"
"La suite du livre est des plus étonnantes. Il s’agit essentiellement pour nos auteurs de faire savoir que l’économie orthodoxe n’ignore pas la détresse sociale et qu’elle n’est pas du côté des nantis."
"La suite est du même tonneau : « Les pourfendeurs de la science économique ignorent [qu’il existe des approches expérimentales étudiant l’impact des programmes éducatifs sur les milieux défavorisés] ». Comprenne qui pourra"
"Il faut dire que le débat est affreusement mal posé, ne serait-ce que parce que nos auteurs confondent les travaux économiques à proprement parler et les travaux des autres disciplines portant sur l’économie en tant qu’institution sociale. Il est clair que nos auteurs ne voient pas ces derniers d’un bon œil."
"Mais ce qui frappe, c’est à quel point il s’agit d’une discussion économique traditionnelle. Je ne vois pas où seraient ces vérités expérimentales si bruyamment convoquées par les auteurs."
"Il suffit d’imaginer ce qu’est pour un économiste hétérodoxe d’avoir comme « pairs » Messieurs Cahuc et Zylberberg, avec l’ouverture d’esprit qu’on leur connaît. Le lecteur pense-t-il, en son âme et conscience, que ces deux-là sont aptes à juger équitablement les travaux de collègues qu’ils n’hésitent pas à assimiler à des négationnistes ?"
#Sciences_épistémologie #Universités #Bêtisier
L’économie « pure », nouvelle sorcellerie, par Samir Amin (Le Monde diplomatique, août 1997)
►https://www.monde-diplomatique.fr/1997/08/AMIN/4886
"En imputant d’office le chômage au coût prétendument élevé du travail, les économistes « purs » ignorent superbement que, dans la logique même de leur système, une quelconque modification des salaires transforme toutes les données de l’équilibre général.
Dans la même veine, le monétarisme, dernier cri de l’économie « pure », décrète que le montant de l’offre de monnaie peut être fixé librement par la banque centrale. Une analyse élémentaire de l’émission monétaire montre pourtant que la monnaie n’est pas une marchandise comme les autres, dans la mesure où son offre est déterminée par sa demande, laquelle dépend, en partie, des taux d’intérêt.
D’ailleurs les banques centrales, dont on souhaite alors une gestion « indépendante » (de qui ?), au prétexte qu’elles auraient le pouvoir magique de fixer l’offre de monnaie, se révèlent bien incapables de tenir ce rôle. Tout simplement parce qu’il est hors de leur portée : par le choix du taux d’intérêt, elles peuvent seulement agir — et encore de manière partielle et indirecte — sur la demande de monnaie, et non pas sur son offre. Mais alors, comment ignorer que ce choix réagit à son tour sur le niveau de l’activité (par les investissements, les consommations différées, etc.), et donc sur toutes les données de l’équilibre ?"
"« Dis moi ce que tu veux, et je te fabriquerai le modèle qui le justifie. » Sa force est de fournir un paravent derrière lequel un pouvoir peut cacher ses objectifs réels — subis ou choisis —, tels l’aggravation du chômage et l’inégalité grandissante dans la répartition des richesses. Comme de semblables objectifs ne sauraient être affichés, il importe de « démontrer » qu’ils constituent seulement les moyens d’une transition conduisant à la croissance, au plein emploi, etc. Demain on rase gratis..."
Guerre des économistes : dernières nouvelles du front | AlterEco+ Alterecoplus
▻http://www.alterecoplus.fr/gilles-raveaud/guerre-des-economistes-dernieres-nouvelles-du-front/00012243
Les Économistes atterrés démasqués par Messieurs Cahuc et Zylberberg | Le Club de Mediapart
▻https://blogs.mediapart.fr/eric-berr/blog/301016/les-economistes-atterres-demasques-par-messieurs-cahuc-et-zylberberg
#Médias
"Et reconnaissons enfin que la libéralisation financière orchestrée par les économistes sérieux a conduit à une plus grande stabilité, a permis d’éviter des crises de grande ampleur tout en réduisant les inégalités.
Afin de « sortir de cette opposition caricaturale et stérile », nos deux éminents collègues suggèrent aux journalistes de cesser « de faire systématiquement appel aux mêmes intervenants, surtout lorsqu’ils n’ont aucune activité de recherche avérée tout en étant néanmoins capables de s’exprimer sur tous les sujets. Ils devraient plutôt solliciter d’authentiques spécialistes »"
"Enfermés dans leur approche sectaire et idéologique, les Économistes atterrés entendent continuer à saturer l’espace médiatique avec leurs analyses partisanes et non scientifiques relayées complaisamment par des médias acquis à leur cause et détenus par leurs amis, Vincent Bolloré, Bernard Arnault, Serge Dassault, etc."
Théorème de la soumission, par Hélène Richard (Le Monde diplomatique, octobre 2016)
▻http://www.monde-diplomatique.fr/2016/10/RICHARD/56430
Idée reçue : « ce sont les entreprises qui créent l’emploi », par Frédéric Lordon (Le Monde diplomatique, septembre 2016)
▻https://www.monde-diplomatique.fr/publications/manuel_d_economie_critique/a57222
–
Crise de la “science économique” ? (1/2), Par Gaël Giraud, économiste en chef de l’Agence Française de Développement (AFD), directeur de la Chaire Energie et Prospérité, et directeur de recherche au CNRS. | Édition | Le Club de Mediapart
▻https://blogs.mediapart.fr/edition/au-coeur-de-la-recherche/article/291115/crise-de-la-science-economique-12
Attention, hérésie !
« Il est vrai que de nombreux phénomènes contemporains remettent largement en cause les doctrines économiques conventionnelles. Ainsi, selon l’analyse traditionnelle, le déluge monétaire orchestré par presque toutes les Banques centrales de l’hémisphère nord –la quantité de monnaie émise par les Banques centrales double tous les trois ans en moyenne depuis 2007— aurait dû provoquer de l’inflation. Rien de tel n’a été observé, au contraire. De même, l’explosion de la dette publique des Etats-Unis (supérieure à 125% du PIB américain) aurait dû induire une hausse des taux d’intérêt auxquels cet Etat emprunte sur les marchés : les taux ont baissé. Ou encore : l’augmentation depuis trois décennies de la part des profits dans le PIB de la plupart des pays industrialisés aurait dû provoquer une augmentation de l’investissement : celui-ci est constamment en baisse depuis lors. Enfin, les programmes d’austérité budgétaire dans les pays du sud de l’Europe auraient dû conduire à un assainissement de leurs finances publiques et donc à une reprise de la croissance : on constate, à l’inverse, que les pays qui sont allés le plus loin dans l’austérité (relativement à leur budget) sont exactement ceux dont le PIB a chuté le plus vite depuis 2008. Quant à l’explosion des inégalités de patrimoine dans les pays riches, elle provient essentiellement des bulles liées aux rentes immobilière et financière, et non pas d’une logique tragique, immanente au capitalisme. »
N.., non, il faut arrêter monsieur. Virez moi ça du plateau, vite !!
« Il serait faux d’imaginer que cette mise à l’épreuve de l’économie par le réel est récente : l’inflation des années 1970 n’a été aucunement provoquée par une explosion des dépenses publiques, contrairement à ce qui est si souvent répété, mais évidemment par les chocs pétroliers. L’arrivée de la NSDAP au pouvoir en 1933 n’a rien à voir avec l’hyperinflation allemande, puisque cette dernière date de 1923. Et l’on pourrait multiplier les exemples… »
Génie orthodoxe :
"ces modèles sont ceux d’économies de troc où changer d’unité de compte monétaire ne devrait pas y avoir plus d’effet que de troquer des degrés Kelvin contre des Celsius en thermodynamique. Ou encore : multiplier par deux la quantité de monnaie en circulation ne devrait pas avoir d’autre impact que de multiplier exactement par deux tous les prix et les salaires. (...) Il est vrai que la prise au sérieux de la “non-neutralité” de la monnaie obligerait à reconsidérer certains dogmes politiques majeurs comme l’indépendance des Banques centrales. Car, si la monnaie n’est pas neutre, disjoindre la politique monétaire de la politique budgétaire n’a plus aucun sens."
-"Krugman divise les économistes en deux tribus : les “économistes d’eau douce” (par allusion à ceux qui travaillent dans des universités nord-américaines situées près des Grands Lacs, à l’instar de Chicago) et les “économistes d’eau salée” (en référence aux universités de la Côte Est, comme Princeton)" ;
–"qu’ils soient d’eau douce ou d’eau salée, les modèles que je décris ici relèvent tous d’un paradigme “néo-classique” hérité de travaux initiés en 1870. Ce paradigme est d’inspiration fondamentalement psychologique : chaque individu (salarié, employeur, consommateurs, épargnant…) y est supposé ajuster son comportement à la maximisation d’une certaine mesure de son “bonheur” ou de son profit[11] ---et cela dans un monde régi par de vastes enchères sans monnaie et sans ressources naturelles (et sans banques, ni système financier comme on va le voir bientôt). Un tel paradigme n’a connu aucun bouleversement majeur au vingtième siècle, même s’il a été partiellement et temporairement remis en cause par le courant keynésien durant les Trente glorieuses. C’est là sans doute une autre originalité de la “science économique” : ce que Walras, Jevons ou Menger enseignaient à la fin du dix-neuvième siècle s’enseigne encore aujourd’hui, quasiment sans modification de substance. Aucune autre science ne peut se prévaloir d’une telle “constance”…" ;
–"Ainsi, même quand ils tiennent compte de la non-neutralité de la monnaie, ces modèles n’incorporent presque jamais le rôle des banques, c’est-à-dire d’institutions financières capables de créer de la monnaie. La plupart du temps, les banques y sont assimilées à de purs intermédiaires financiers supposés prêter à long-terme ce que les déposants leurs prêtent à court terme" ;
–"Faut-il s’étonner, dès lors, si la profession des économistes néo-classiques est si démunie pour proposer des réformes pertinentes du secteur bancaire européen hypertrophié [17] ? Un tel secteur n’existe pas, tout simplement, dans ses modèles de prédilection. Il en va malheureusement de même des marchés financiers. Lorsque ceux-ci sont explicitement modélisés (ce qui est très rare au sein des modèles macro-économiques qui incorporent le marché des biens et le “marché” du travail), ils sont généralement caricaturés dans le style “eau douce”. Autrement dit, ils sont réputés “parfaits”, allouant de manière optimale et instantanée le risque et le capital sur l’ensemble de la planète. Et même lorsque l’on s’accorde à reconnaître qu’ils exhibent à intervalle régulier des bulles spéculatives (i.e., des prix dont les variations sont sans rapport avec les fondamentaux réels et qui ne peuvent donc pas transmettre de “bons signaux”), les conséquences n’en sont presque jamais tirées " ;
–"Qu’aujourd’hui les marchés d’actifs financiers dérivés représentent 12 fois le PIB de l’ensemble de la planète Terre, et que seulement 7% des transactions sur ces marchés mettent en jeu un acteur économique de la sphère réelle (i.e., hors marché financier) est impossible à appréhender dans de tels modèles" ;
–"Le constat est malheureusement accablant : pas de chômage, pas d’énergie, ni de ressources naturelles, pas de monnaie, pas de secteur bancaire, pas de système financier. Le monde que décrivent la plupart de nos modèles est un monde hors sol. (...) La découverte ébahie que nous pourrions ne plus avoir de croissance du PIB pour les siècles à venir pourrait bien faire partie de ce retour du refoulé."
Crise de la science économique ? (2/2) | Édition | Le Club de Mediapart
▻https://blogs.mediapart.fr/edition/au-coeur-de-la-recherche/article/011215/crise-de-la-science-economique-22
-"“théorème d’équivalence ricardienne” (...) Conclusion ? L’euro injecté par l’Etat-cigale est aussitôt retiré du circuit par les fourmis prévoyantes. Cette prétendue corrélation entre dépense publique et épargne est évidemment invalidée empiriquement. Mais nous avons déjà vu que la falsification empirique, même la plus massive, n’est pas un obstacle pour les théories néo-classiques. La conséquence politique ? Un discrédit jeté sur la dépense publique (et qui est aujourd’hui bien ancré jusque dans la tête de certains de nos hauts fonctionnaires), l’idée que toute dépense est un pur coût (puisqu’elle est sans effet sur l’économie réelle) et qu’il convient de borner supérieurement a priori tout déficit public et toute dette publique. Bien entendu, remettre en cause une telle idée au motif que la théorie qui la sous-tend est indigne d’un collégien conduirait à reconnaître, par exemple, le caractère arbitraire des 3% de déficit et des 60% de dette publique maximale autorisés par les Traités européens." ;
–"dans le monde néo-classique d’eau douce comme d’eau salée, un cataclysme comme celui de 2007-2009 est tout bonnement impossible ---et c’est la raison pour laquelle, même lorsque l’existence de bulles spéculatives est admise (voir plus haut), elle ne conduit pas, le plus souvent, à une analyse des crises que de telles bulles engendrent. En effet, dans un tel monde, si la bulle des dérivés de crédit subprime avait dû crever un jour (ce qui est advenu en 2007), cet événement aurait été parfaitement anticipé par les investisseurs, lesquels n’auraient par conséquent jamais investi dans de tels dérivés. De sorte que ladite bulle n’aurait même pas pu se former (sic !)5. En outre, pour qu’un tel krach financier puisse provoquer la faillite d’une banque comme Lehman Brothers, il eût fallu qu’existât un secteur bancaire dans les modèles économiques. Et pour que cette faillite (qui eut lieu le 15 septembre 2008) puisse provoquer une récession mondiale majeure, il eût fallu que la monnaie fût non-neutre (à court terme). Plutôt que de reconnaître qu’aucun de ces enchaînements logiques n’est compatible avec la plupart des modèles en vigueur, nous avons préféré se réfugier derrière l’idée que 2007-2009 avait été un “cygne noir” : un événement qui ne survient qu’une fois par siècle (ou par millénaire), et dont il serait extravagant d’exiger de la communauté des économistes qu’elle fût capable de l’anticiper. Autrement dit, nous avons troqué l’éthique scientifique contre celle des « astrologues ». Car, depuis le début des années 1980 (qui coïncident avec le début de l’expérience de déréglementation financière), le monde connaît une crise financière grave tous les 4 ans en moyenne…" ;
Eux, simplistes ?!
-" c’est alors la “complexit锑 (au sens contemporain du terme) de l’agrégation de millions de comportements partiellement coordonnés qui est entièrement esquivée par ce type d’approche." ;
–"Au passage, une telle hypothèse a des conséquences déterminantes pour l’intelligence des phénomènes économiques : elle implique, par exemple, que le secteur des ménages n’a jamais de dette (privée). Comment, en effet, un unique ménage (représentatif !) pourrait-il avoir des dettes vis-à-vis de lui-même ? Pour qu’il y ait dettes, il faut un créancier et un débiteur distincts. Cela explique pourquoi, dans la plupart de ces modèles, les dettes privées ne sont jamais un problème. (Et nous avons vu plus haut pourquoi la dette publique, elle, en est toujours un, cf. le “théorème d’équivalence ricardienne”.)" ;
–"Ensuite, que répondent les économistes eux-mêmes ? Le plus souvent, ils ne répondent rien. L’ouvrage de Steve Keen, que l’un de mes doctorants et moi avons traduit8, et qui contient une partie des critiques formulées ci-dessus n’a suscité rigoureusement aucun débat contradictoire entre économistes, sinon une table ronde aux Rendez-vous de l’histoire de Blois (11 octobre 2014). Enfin, les économistes néo-classiques qui consentent à discuter évoquent souvent le même genre d’argument : prises isolément, certaines des critiques qui précèdent ont été envisagées dans un cadre néo-classique." ;
–"De même, à l’issue de la querelle des deux Cambridge sur le capital au cours des années 1960, les économistes néo-classiques nord-américains, au premier rang desquels Paul Samuelson, ont reconnu que leurs contradicteurs britanniques avaient raison12. Les premiers défendaient une définition englobante du capital, ne permettant pas de distinguer entre différents secteurs d’infrastructures, immobilier, capital financier... Les seconds défendaient l’idée que ces distinctions sont vitales pour la compréhension de l’économie. Cette querelle, pourtant fondamentale, n’est presque jamais enseignée. L’aveu final des Nord-américains reconnaissant leurs erreurs l’est encore moins. "
"Qui plus est, quand bien même ces aménagements partiels du paradigme néo-classique ne seraient pas tout simplement ignorés, il est aisé de comprendre que la réalité systémique de l’économie exige de traiter ensemble les différents problèmes soulevés dans cet article13. (...) Car, si la moitié des jeunes Espagnols sont aujourd’hui au chômage, ce n’est évidemment pas parce qu’ils aiment prendre des vacances sans solde. Mais c’est bel et bien parce que l’Espagne, criblée de dettes privées (et non pas publiques), en particulier bancaires, entre lentement mais sûrement dans la déflation monétaire, et donc la récession. Quant à cet excès d’endettement privé, il provient lui-même de la bulle immobilière (andalouse notamment) qui, aidée par des opérations financière de titrisation massive, a gonflé en Espagne au début des années 2000, pour éclater durant la crise de 2008.14 On le voit : ne fût-ce que pour rendre compte du chômage espagnol contemporain, ce sont presque toutes les réformes analytiques évoquées supra qui doivent être mises en œuvre simultanément. A moins de cela, les aménagements à la marge permettront au mieux aux économistes de ressembler à ces savants aveugles cherchant à deviner à tâtons ce qu’est un éléphant…
Un argument ultime est parfois invoqué : “certes, toutes ces critiques sont fondées mais, que voulez-vous, il n’existe malheureusement pas d’alternative. Alors, faute de mieux…” Argument irrecevable : les alternatives sont nombreuses."
►http://www.dailymotion.com/video/x2bpm8f_gael-giraud-les-economistes-orthodoxes-n-ont-pas-du-tout-intere
–Quand les économistes font l’économie du débat, PAR MATHIEU BLARD | Bondy Blog
▻http://bondyblog.liberation.fr/201512180001/quand-les-economistes-font-leconomie-du-debat
"en décembre 2014, Jean Tirole, célèbre économiste, envoie une lettre à Geneviève Fioraso, alors secrétaire d’état chargée de l’Enseignement supérieur et de la Recherche pour faire retirer « une réforme qui avait pour seul but de reconnaître dans l’université un espace de d’expérimentation en rupture avec la pensée économique dominante ». La secrétaire d’état s’exécute. Les auteurs y voient un soutien politique aux penseurs « mainstream » de la science économique."
En hommage à Bernard Maris
Vérités et mensonges du discours économique. Par Philippe Frémeaux
Veblen Institute
▻http://www.veblen-institute.org/Nouvel-article,291?lang=fr
-"L’organisation des rédactions continue d’opposer service politique et service économique. L’information économique y est généralement considérée comme une matière spécifique, destinée aux décideurs ou épargnants, ou comme un domaine très technique, qui peut être traitée objectivement. Or, les analyses et les recommandations que formulent journalistes spécialisés et experts devraient toujours être mises en débat puisqu’ils passent leur temps à nous expliquer ce qui est possible et surtout, ce qui ne l’est pas !
Tout l’enjeu aujourd’hui est donc de remettre l’économie – et son traitement – à la place qui devrait être la sienne : un moyen au service de la société et non une fin en soi à laquelle celle-ci doit se soumettre." ;
–"le premier grand reproche qui peut être fait au discours économique dominant, c’est de prétendre pouvoir dire quel temps il fait ou fera demain avec autorité, quitte à expliquer avec la même autorité, après que la réalité l’ai contredit, pourquoi ça ne s’est pas passé comme prévu." ;
–"certains économistes critiques avaient parfaitement prévu la crise des subprime à l’inverse de la vulgate dominante. Pour autant, si leurs prévisions se sont révélées justes a posteriori, ils n’étaient pas non plus en situation de dire exactement quand et où la crise se déclencherait, et il a fallu un enchainement spécifique de comportements humains en partie imprévisibles pour qu’elle prenne la dimension qui a été la sienne." ;
–"Les modèles, par nature, reposent toujours sur une hypothèse de fixité de toutes les variables qu’ils n’intègrent pas : la plupart des économistes travaillent " toutes choses égales par ailleurs". C’est pourquoi les faits viennent régulièrement contredire les prévisions même les plus sophistiquées." ;
–"Tout le problème vient d’ailleurs quand le recours à l’outil mathématique se transforme en un artifice destiné à assimiler l’économie à une science dite exacte." ;
–"Un article récent a ainsi montré que près de cinquante pour cent des articles publiés dans les revues économiques les plus prestigieuses sont fondés sur des séries statistiques souvent introuvables, ou très contestables, les faits venant contredire la thèse défendue étant passé à la trappe." ;
–" il se voit reconnu comme un scientifique énonçant une parole incontestable, alors que les recommandations qu’il formule reflètent toujours, au moins pour partie, ses propres préférences personnelles, et que, lorsqu’il décrit le champ des contraintes dans lequel nous sommes placés, il tend à leur donner l’apparence de la nécessité. Ce faisant, il ferme l’espace où le débat public devrait pouvoir se déployer." ;
–"le discours économique entretient un rapport complexe au politique : il se défend d’en faire, alors qu’il est au cœur même de ce qui fait son objet : le discours des économistes ne consiste-t-il pas à nous expliquer, à longueur de temps, ce qui est possible et, serait-on tenté de dire, surtout ce qui ne l’est pas ! Soyons clair : les contraintes sont une réalité, non pas comme contraintes absolues, mais comme effets induits de telle ou telle décision. De fait, le discours des économistes dominants pare trop souvent de l’apparence de la nécessité l’acceptation du monde tel qu’il est - l’économiste parle alors de "contraintes incontournables" – sachant que cette acceptation du monde ne lui interdit pas de nous inviter à mieux nous adapter - l’économiste parle alors de la nécessité de conduire des "réformes courageuses". En clair, flexibiliser encore plus l’emploi, ou réduire le champ de la protection sociale." ;
–" le discours économique objective très souvent le discours politique quand celui-ci affirme mener "la seule politique possible" ou répète qu’’’il n’y a pas d’alternative"." ;
–"on peut reprocher à nombre d’économistes, quand ils interviennent dans les médias, de préférer mettre en avant leurs activités d’enseignement ou de recherche plutôt que d’annoncer la couleur sur l’origine principale et le montant de leurs revenus." ;
–"Le discours convenu tenu par une large majorité des économistes est d’autant plus problématique qu’il est peu questionné par ceux dont ce devrait être le travail : les journalistes. (...) du fait des intérêts défendus par les médias qui les emploient, ou des « ménages » qu’ils assurent et qui leur permettent d’arrondir leurs revenus de manière significative." ;
–"la plupart des journalistes politiques n’ont pas de compétences sur le fond des dossiers économiques et sociaux. Ils se concentrent sur les rivalités de personnes, les petites histoires d’appareil, et quand une question économique s’impose dans l’agenda politique, elle n’est que très rarement traitée sur le fond, en s’efforçant de comprendre ce qu’il en est, en analysant ce que seraient les implications de tel ou tel choix. Au contraire, l’angle retenu privilégie une analyse en termes de choix tacticiens : si le président choisit telle solution, c’est pour se démarquer de X, ou pour concurrencer Y." ;
–" les économistes dominants proposent une vision hors sol de la réalité qui les conduit quand les faits sociaux viennent contredire leur modèle, à considérer que c’est la réalité qui a tort puisqu’elle se refuse à se plier au fonctionnement optimal décrit dans la théorie."
#Epistémologie #Economie #Sciences_humaines #Médias #Discours_orthodoxes #Orthodoxie #Conflits_d'intérêts
–- <▻http://seenthis.net/messages/12237#message16063>
–Dans nos archives. Erythrée, Maroc, Côte d’Ivoire… les dragons du XXIe siècle | Courrier international
▻http://www.courrierinternational.com/article/dans-nos-archives-erythree-maroc-cote-divoire-les-dragons-du-
–
« Le monde en 2040. En novembre, Courrier international a fêté ses 25 ans. A cette occasion, nous republions des articles qui résonnent avec l’actualité de 2015. Aujourd’hui : les futurs géants de l’économie mondiale. Enfin presque !
[Article paru initialement dans Courrier international le 8 décembre 1994]
Certains pays parmi les plus pauvres du monde d’aujourd’hui deviendront les puissances économiques de demain – à l’image de Singapour ou de la Corée du Sud. La clé du miracle : une économie diversifiée et libéralisée, profitable aux investissements des étrangers. » ;
–"Pour qu’un bébé dragon grandisse bien, il faut en fait – d’après les économistes – respecter les grands principes : favoriser l’épargne et l’investissement, tout en maîtrisant l’inflation. Pour cela, la seule solution est un puissant cocktail de réformes, essentiellement à base de libéralisation des prix et des tarifs douaniers, à quoi s’ajoute l’ouverture aux capitaux étrangers."
–« Les inégalités de revenus nuisent à la croissance »
►http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/06/15/les-inegalites-de-revenus-nuisent-a-la-croissance_4654546_3234.html "Les inégalités de revenus nuisent à la croissance" ►http://www.monde-diplomatique.fr/2014/03/VERGOPOULOS/50204 "La croissance des inégalités explique-t-elle la stagnation économique ?
Eloge des syndicats, par Serge Halimi (Le Monde diplomatique, avril 2015)
►http://www.monde-diplomatique.fr/2015/04/HALIMI/52834
L’affreux doute des libéraux américains, par Kostas Vergopoulos (Le Monde diplomatique, mars 2014)
►https://www.monde-diplomatique.fr/2014/03/VERGOPOULOS/50204
#Libéralisme #Orthodoxie #Discours_orthodoxes #FMI #Economie #Libre_échange
Le temps des colères, par Serge Halimi (Le Monde diplomatique, mars 2016)
►https://www.monde-diplomatique.fr/2016/03/HALIMI/54932
#FMI #OCDE #Médias #Discours_orthodoxes #Orthodoxie
#Conflits_d'intérêts #Ploutocratie
-"La chose s’étant faite à bas bruit, la droite, la gauche libérale et les grands médias peuvent feindre de n’avoir rien remarqué et continuer à suivre l’étoile du Berger qui guide leurs pas chaque fois que tout autour d’eux se déglingue : à crise du marché, remèdes de marché (1). Toutefois, l’inefficacité de leurs talismans habituels — baisse des impôts et des cotisations sociales, précarité plus grande, extension du libre-échange — est devenue patente. Et la démystification d’éléments centraux de ce credo a désormais recruté des ennemis de l’intérieur.
Affaiblir les syndicats, démanteler le code du travail devaient libérer l’esprit d’entreprise et permettre la flexibilité. Deux économistes du Fonds monétaire international (FMI) ont récemment admis que le résultat de cette politique — longtemps défendue par le FMI — a surtout été de creuser les inégalités (2). Voilà qui est tout de même gênant au moment où la question d’un apartheid social occupe les esprits au point que les dirigeants occidentaux font mine périodiquement de s’en préoccuper." ;
–"Eh bien, pas de chance là non plus. L’an dernier, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a calculé que l’enrichissement des plus riches (un groupe qui compte au moins autant d’intermédiaires parasites que de « patrons entreprenants ») avait compromis « la croissance économique à long terme » là où, au contraire, une amélioration des revenus des plus pauvres l’aurait accélérée" ;
–"Las, l’hebdomadaire britannique The Economist, bible du libéralisme mondial, vient de concéder, un peu piteux tout de même, que « les prévisions selon lesquelles la réduction des impôts générerait assez de croissance pour être autofinancée semblent un peu irresponsables aujourd’hui (5) ». Trente ans de matraquage néolibéral flanqués par terre…" ;
–"même ce principe fondateur du libéralisme économique (la théorie des avantages comparatifs et de la spécialisation internationale) vacille à son tour (lire « La révélation de saint Jean-Baptiste »). La concurrence des produits chinois sur le marché américain aurait ainsi entraîné la perte de deux millions et demi d’emplois aux Etats-Unis." ;
–"En 2007-2008, la chute des banques s’expliquait par l’effondrement de leurs actifs immobiliers ; aujourd’hui, leur surexposition au secteur pétrolier les menace des mêmes désagréments. Et, avec elles, bien des pays que ces banques continuent de tenir en otage." ;
–"Nul besoin en effet que la droite soit au pouvoir pour que ceux-ci contrôlent les ministères-clés (M. Macron). Des banques ou des fonds spéculatifs recrutent par ailleurs d’anciens dirigeants socialistes dans leurs conseils d’administration (MM. Blair, Schröder, Strauss-Kahn), sans négliger pour autant de financer les campagnes de candidats démocrates. Comme celle de Mme Hillary Clinton en ce moment."
La révélation de saint Jean-Baptiste, par Pierre Rimbert (Le Monde diplomatique, mars 2016)
▻https://www.monde-diplomatique.fr/2016/03/RIMBERT/54928
Prenez garde à la jeune garde du libéralisme, par Antoine Schwartz
▻https://www.monde-diplomatique.fr/2021/12/SCHWARTZ/64142
Pour les vrais libéraux, la meilleure défense, c’est l’attaque, Eric Dupin
▻https://www.monde-diplomatique.fr/2009/02/DUPIN/16832
#UE #Union_européenne #Austérité #Economie
–"Austérité : quatre erreurs qui ont contribué à l’aveuglement collectif" ▻http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20141015trib1ee92ae1d/austerite-quatre-erreurs-qui-ont-contribue-a-l-aveuglement-collectif.html
–Le laboratoire grec.
Dossier : la Grèce, à l’avant-garde de la démolition sociale (Le Monde diplomatique, février 2013)
►http://www.monde-diplomatique.fr/2013/02/A/48768
–"L’austérité, qu’est-ce que c’est ?" ▻http://blog.francetvinfo.fr/classe-eco/2012/11/15/lausterite-quest-ce-que-cest.html
–"L’austérité, un "nouveau colonialisme"pour le pape François" ►http://www.latribune.fr/economie/international/l-austerite-un-nouveau-colonialisme-pour-le-pape-francois-491257.html
–"Les disqualifiés", par Frédéric Lordon (Le Monde diplomatique, novembre 2008)
►https://www.monde-diplomatique.fr/2008/11/LORDON/16500
–"Aux sources morales de l’austérité"►http://www.monde-diplomatique.fr/2012/03/CHOLLET/47512
–"Manipulations statistiques : les racines de la crise dans la zone euro expliquées par ses présidents" ▻http://www.regards.fr/economie/les-economistes-ne-sont-pas-tous/article/manipulations-statistiques-les
–"Et l’intégrisme économique, on le combat ?" ▻http://blogs.rue89.nouvelobs.com/chez-les-economistes-atterres/2015/03/23/et-lintegrisme-economique-le-combat-234379
–"Économie : Marx in the City"
►http://cqfd-journal.org/Economie-Marx-in-the-City
–"L’économiste italienne Mariana Mazzucato a remporté la première édition du Prix New Statesman – SPERI, pour ses travaux en faveur d’un "État entrepreneur". Femme et à contre-courant de la doxa : deux raisons d’être injustement sous-médiatisée." ▻http://www.regards.fr/web/article/les-economistes-ne-sont-pas-tous-8015
–« L’austérité, une erreur ? Non, un projet ! »
▻http://www.regain2012.com/2014/05/l-austerite-une-erreur-non-un-projet.html "L’austérité, une erreur ? Non, un projet !"
« il est hors de question pour le 1% qui nous gouverne, de s’écarter de la voie de l’austérité, même au prix d’une dépression européenne, car c’est la voie la plus sûre pour démanteler les conquêtes salariales et sociales de la Libération , et rétablir la position concurrentielle des capitalismes européens dans la mondialisation. »
Le rapport est-il consultable ?
–"L’affreux doute des libéraux"
►http://www.monde-diplomatique.fr/2014/03/VERGOPOULOS/50204
–"La double peine des classes populaires" ►http://www.liberation.fr/economie/2015/03/23/la-double-peine-des-classes-populaires_1226833
–"La domination des orthodoxes stérilise le débat public
Police de la pensée économique à l’Université" ►http://www.monde-diplomatique.fr/2015/07/RAIM/53196
–"Quand l’Europe impose son credo
La compétitivité, un mythe en vogue"
►http://www.monde-diplomatique.fr/2012/10/ARDINAT/48241
–"La compétitivité, ou la loi des multinationales" ▻http://blogs.mediapart.fr/edition/leur-dette-notre-democratie/article/031112/la-competitivite-ou-la-loi-des-multinational
–"La consternante passion des médias pour les « palmarès » en tous genres" ▻http://www.acrimed.org/article4236.html
La relance budgétaire revient en grâce, mais la zone euro l’ignore
►http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/la-relance-budgetaire-revient-en-grace-mais-la-zone-euro-l-ignore-590581.h
–#Allemagne #Discours_orthodoxes
L’enfer du miracle allemand, par Olivier Cyran (Le Monde diplomatique, septembre 2017)
►https://www.monde-diplomatique.fr/2017/09/CYRAN/57833
L’ordolibéralisme allemand, cage de fer pour le Vieux Continent, par François Denord, Rachel Knaebel & Pierre Rimbert (Le Monde diplomatique, août 2015)
►http://www.monde-diplomatique.fr/2015/08/DENORD/53518
#Ordolibéralisme
La relance budgétaire revient en grâce, mais la zone euro l’ignore
►http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/la-relance-budgetaire-revient-en-grace-mais-la-zone-euro-l-ignore-590581.h
–Zone euro : le trou noir de l’économie mondiale
►http://www.marianne.net/les-eco-att/zone-euro-trou-noir-economie-mondiale-100239185.html
–PartiPris.info Compétitivité : le retour de l’idéologie de la guerre économique. Par David Cayla
►http://www.partipris.info/2012/12/competitivite-le-retour-de-lideologie-de-la-guerre-economique
–Les pays qui ont appliqué l’austérité ont vu leurs dettes publiques exploser. Par Romain Renier | 23/07/2013
►http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20130723trib000777080/les-pays-qui-ont-applique-l-austerite-ont-vu-leurs-dettes-publiques-explos
–-Cap sur l’austérité (Le Monde diplomatique, juillet 2011)
▻https://www.monde-diplomatique.fr/2011/07/A/20798
Mesures prises ou annoncées depuis 2010, date des premiers plans officiellement destinés à faire face à la crise financière
De Lisbonne à Dublin, à la recherche du prochain Syriza, par Renaud Lambert (Le Monde diplomatique, mai 2015)
▻https://www.monde-diplomatique.fr/2015/05/LAMBERT/52910
#Portugal : -"« (...) La production de richesse a reculé à son niveau d’il y a environ dix ans ; l’emploi, à son niveau d’il y a vingt ans ; l’investissement, qui prépare la croissance de demain, à son niveau d’il y a trente ans. En conséquence, l’émigration est comparable à celle d’il y a quarante ans"
–"entre 2006 et 2012, nous dit le politiste André Freire, auteur d’une étude sur le sujet (7), « le nombre de salariés percevant le salaire minimum est passé de 133 000 à 400 000, sur une population active d’environ cinq millions de personnes ». Près de 30 % sont privés d’emploi"
–"« Et pourtant, comme en Grèce, la dette continue d’augmenter », soupire Paes Mamede. De 96,2 % du produit intérieur brut (PIB) en 2010, elle a bondi à 128,9 % en 2014. Un tel fardeau conduit à la ponction de 4,5 % de l’ensemble des richesses produites chaque année pour le simple remboursement des intérêts"
–" le premier ministre portugais, pour qui « les réformes des comptes publics et de l’économie constituent un nouveau mode de vie qu’il s’agit désormais d’adopter de façon permanente (10) »."
#Irlande : -"« Certes, les choses ont commencé à s’améliorer, mais c’est en grande partie parce que la chute a été particulièrement sévère », commente-t-il, avant de glisser : « Quand on le lance d’assez haut, même un chat mort rebondit. » Alors que le PIB a reculé de plus de 12 % entre 2008 et 2010, « le pays a perdu un emploi sur sept. Et ceux qui ont été créés sont en général mal rémunérés, à temps partiel et concentrés dans la capitale »."
–"le président de l’association des consultants hospitaliers, le Dr Gerard Crotty, a dénoncé « les coupes claires dans les budgets de la santé », qui ont engendré selon lui une « surmortalité des patients en attente d’un lit d’hôpital (12) ». Le développement des contrats « zéro heure »,(...) et l’augmentation des emplois à temps partiel ont fait basculer un salarié sur six sous le seuil de pauvreté."
–"« Mais les chiffres du PIB irlandais sont trompeurs, poursuit McDonnell. Le poids des multinationales est tel et les profits rapatriés si importants que le PIB surévalue la production de richesse réelle. »"
–"31 milliards d’euros, soit environ 20% du PIB. « Dans les faits, il s’agit d’une opération de monétisation de la dette, résume McDonnell. La Banque centrale a tout simplement créé 31 milliards d’euros sur un écran d’ordinateur. » Une opération réputée illégale au sein de la zone euro…"
–"En janvier 2010, l’ancien directeur de la BCE Jean-Claude Trichet avait appelé le ministre des finances irlandais de l’époque pour lui demander de « sauver les banques à tout prix ». « D’une certaine façon, poursuit M. Hannigan, l’Irlande a accepté de se sacrifier pour le reste de l’Europe. Cela méritait bien un petit coup de main ! » Le type de coup de main que la Grèce ne semble pas mériter en 2015."
–"Pourquoi, dans ces conditions, ne pas joindre sa voix à celle d’Athènes pour exiger davantage de souplesse de la part de Bruxelles et de Francfort ? « De crainte, nous répond le député Seán Kyne, du Fine Gael, qu’un autre pays n’obtienne un traitement préférentiel alors que les Irlandais ont déjà avalé une sévère dose d’austérité. » "
–"l’Irlande devance désormais les Bermudes sur la liste des principaux paradis fiscaux de la planète."
–"Pour Goldman Sachs, c’est déjà trop : « L’essor du Sinn Féin représente la principale menace pour la croissance irlandaise (15). »"
–"C’est ce que démontre l’expérience grecque. Nous savons désormais que la zone euro ne tolérera pas de gouvernement de gauche. (...) L’idée de changer le PSP pour que lui-même change l’Europe, c’est une stratégie du désespoir ! "
►http://zinc.mondediplo.net/messages/4352
►http://zinc.mondediplo.net/messages/2838
▻http://zinc.mondediplo.net/messages/3959
#UE #Austérité #Grèce #Portugal #Irlande
Contre le FMI : le triomphe des insoumis (1) Par Antoine Dumini, François Ruffin, 30/06/2013 - FAKIR | Presse alternative | Edition électronique
►http://www.fakirpresse.info/Contre-le-FMI-le-triomphe-des.html
-"Tout se passe comme si les recommandations du FMI servaient de programme au gouvernement. Il faut se préparer, alors, comme le préconise l’institution internationale, à « revoir les allocations chômage », à une « déréglementation des services », à une nouvelle « révision du régime des retraites qui devra reposer sur une augmentation de l’âge du départ à la retraite », etc.
En France, le FMI agit en sous-main. Il influence, oriente les ministres, participe d’un climat libéral – parmi d’autres institutions : la Commission, les agences de notation, la Banque centrale européenne, le Médef, etc., dont les voix accordées fixent la norme économique. Y déroger réclame du courage politique. Mais ailleurs en Europe, le FMI ne recommande plus : il tient les commandes. En Grèce, évidemment. Mais au Portugal, en Espagne, en Irlande, à Chypre également." ;
–" Le gouvernement espagnol, socialiste à l’époque, a aussitôt approuvé : « L’analyse du FMI correspond à la nôtre (…) Le gouvernement ne doit pas retarder les réformes structurelles annoncées. »" ;
–"Ça coince en 2011, avec le chômage, la récession, les déficits ? « Cela signifie que les réformes menées doivent être renforcées » ! Et de le faire « courageusement », avec une négociation collective plus flexible, des indemnités de licenciement diminuées, etc. Ça empire en 2012, avec un taux de chômage de 24,4 %, le plus élevé du monde industrialisé ? Réponse : « Le FMI exige plus d’austérité en Espagne » !(...)et ce « pour aider à rétablir la confiance et remettre l’économie sur le chemin de la croissance ». Le triomphe n’a pas tardé : le chômage s’établit désormais à 26,2 %..." ;
–"Seul hic : le Portugal va connaître sa troisième année de récession. Le chômage crève tous les mois un plafond, il est au-dessus de 16 % désormais.
Sa jeunesse fuit, 100 000 Portugais quittent leur pays chaque année. Et même, l’endettement public grimpe encore : 93 % du PIB fin 2010, 107 % fin 2011, 118 % en vue pour 2013." ;
Contre le FMI : le triomphe des insoumis (2) - FAKIR | Presse alternative | Edition électronique
►http://www.fakirpresse.info/Contre-le-FMI-le-triomphe-des-600.html
–"« La Grèce a mené à bien 60 % des réformes qui lui étaient demandées, relève l’hebdomadaire allemand Der Spiegel. Quelques 20 % sont encore en discussion au sein du gouvernement, et les autres restent à programmer. » Voilà un pays plutôt obéissant, donc." ;
–"À l’arrivée, le pays est en lambeaux. La récession s’installe, avec un PIB en chute de 12 % depuis 2008. Du coup, l’endettement s’accroît plus qu’il ne se résorbe : 158 % en 2011, 175 % en 2012, 190 % prévu en 2013 (hors banqueroute). Le chômage dépasse les 20 %. Le taux de suicide a triplé, devenant le plus important de toute son histoire. Et sans même des chiffres, c’est une société, avec ses hôpitaux, sa solidarité, son espoir, qui s’écroule." ;
–"Quelle solution propose alors le FMI dans un énième audit ? « La Grèce va devoir encore mener à bien 150 nouvelles réformes de son économie » ! Et en échange, on lui accordera « deux ans de plus pour ramener son déficit sous la barre des 3 % en 2016 – au lieu de 2014 comme prévu jusque-là »." ;
–"ils mettent un pays genoux, à feu et à sang, et parlent de quoi ? De quelle priorité ? Un déficit sous les 3 % ! (...) Et le FMI n’en démord pas : « Le programme peut placer la dette grecque dans une trajectoire viable. »" ;
–"Et à quoi est dû ce relatif succès ? Parce que l’Islande n’a pas adopté les recettes traditionnelles du FMI ! Elle a même fait tout le contraire !"
#Austérité #Discours_orthodoxes #Orthodoxie #PS #FMI #IFI #Espagne #PSOE #Espagne_PSOE #Portugal #Novlangue #Afrique #Amérique_du_Sud #Asie #Grèce #Islande
Comme quoi, même un petit pays ayant la folie de "s’isoler" en refusant le bonheur et l’avancée civilisationnelle que représentent l’appartenance à l’UE et ses "réformes structurelles" peut naviguer hors des ténèbres promises à ceux qui voudraient quitter la belle union.
Ah oui c’est vrai, "petit pays", "petite population", "pas comparable" etc.
Miracle à l’islandaise : à Reykjavik, le taux de chômage est tombé à 1,9%. Par Pierre Magnan
►http://geopolis.francetvinfo.fr/miracle-a-l-islandaise-a-reykjavik-le-taux-de-chomage-est-tomb
-"Selon le Premier ministre, « nous n’aurions pu sortir de la crise si nous avions été menbre de l’Union européenne », avait-il dit en novembre 2015. Sigmundur Davíð Gunnlaugsson avait même été plus loin en affirmant que ne pas être membre de la zone euro avait été une chance pour l’Islande : « Si toutes ces dettes avaient été en euros, et si nous avions été obligés de faire la même chose que l’Irlande ou la Grèce et de prendre la responsabilité des dettes des banques en faillite, cela aurait été catastrophique pour nous sur le plan économique. »" ;
–"Le pays a mené une politique mêlant contrôle des capitaux (une idée mal vue en Europe), austérité budgétaire mais aussi hausse des impôts et surtout dévaluation importante de sa monnaie (60%) qui a entraîné une importante inflation, aujourd’hui maîtrisée... et une reprise de la croissance. Résultat, Reykjavik n’a pas sacrifié sa politique sociale et le FMI a été totalement remboursé de ses avances financières."
"L’Islande a laissé ses banques faire faillite, et jeté des banquiers en prison. Et voici ce qui s’est produit"
►http://www.express.be/business/fr/economy/lislande-a-laisse-ses-banques-faire-faillite-et-jete-des-banquiers-en-prison-et-voici-ce-qui-sest-produit/214182.htm
#Islande #UE #Finance
CADTM - Belgique : 50 milliards d’austérité en 5 ans, pour quels résultats ?
►http://www.cadtm.org/Belgique-50-milliards-d-austerite
–Zone euro : le trou noir de l’économie mondiale
►http://www.marianne.net/les-eco-att/zone-euro-trou-noir-economie-mondiale-100239185.html
-"Depuis 2008, indépendamment des évènements conjoncturels, il faut bien reconnaître que la zone euro est très loin d’avoir apporté la prospérité promise à ses membres. Même les pays soi-disant performants comme l’Allemagne, l’Autriche ou les Pays-Bas ont connu une croissance plus faible que les États-Unis, pourtant à l’origine de la crise de 2008-2009." ;
–"Partout en Europe, la politique menée est la même. Seule l’intensité de l’austérité varie : plus légère dans les pays du nord, plus brutale dans les pays du sud. La France est dans une situation intermédiaire, mais l’effort accompli au service des entreprises est considérable. Le « Pacte de responsabilité » vise à distribuer près de 40 milliards d’euros aux entreprises. Pour se faire une idée, la totalité du RSA coûte environ 9 milliards d’euros et le budget de la recherche et de l’enseignement supérieur en France représente 23 milliards d’euros. Avec cette somme, on pourrait facilement créer au moins un million d’emplois." ;
–"la baisse des coûts généralisée a fini par annihiler toute inflation en zone euro. Cela n’est pas une bonne nouvelle. Une inflation zéro signifie que le poids des dettes dans l’économie ne se réduit pas. Cela rend très délicat le rétablissement des finances publiques et pousse à renforcer encore les mesures d’austérité." ;
–"On voit là l’absurdité d’une politique économique qui appuie sur l’accélérateur en menant une politique monétaire très favorable à la croissance… mais qui en même temps freine de toute ses forces en réduisant les dépenses publiques. Voilà la conséquence de la gouvernance européenne fondée sur des règles arbitraires et intangibles qui impliquent l’irresponsabilité absolue des décideurs. Chaque institution suit donc sa logique propre sans s’intéresser au bien commun. La BCE gère l’inflation, la Commission gère les déficits publics, les États se mènent entre eux une guerre économique sans fin et les marchés « libres et non faussés » s’occupent du reste. Brillant résultat !" ;
–"L’Europe à 28 est devenue un vaste terrain de luttes entre des États qui sont loin de se considérer solidaires. Et la crise a simplement accéléré ce processus en déversant sur les peuples le sentiment que la logique de la concurrence et de la compétitivité intra-européenne s’apparentait en réalité à un vaste système d’affrontements nationaux.
Les entreprises profitent évidemment de ces rivalités en organisant une fraude de plus en plus décomplexée. Pour faire apparaître les profits là où les impôts sont les plus faibles elles jouent sur les prix de transfert ou de licence entre filiales." ;
–"On connaît très bien les effets d’une politique de l’offre généralisée, où chacun cherche à diminuer ses coûts pour être plus compétitif que son voisin. La diminution des coûts entraîne la baisse des revenus qui conduit à la compression de la demande. Aussi, pour ne pas voir leur part de marché s’effondrer, les entreprises sont contraintes de baisser leurs prix, ce qui diminue leurs marges. C’est ce qu’on appelle la déflation. On y est."
–PartiPris.info Compétitivité : le retour de l’idéologie de la guerre économique. Par David Cayla
►http://www.partipris.info/2012/12/competitivite-le-retour-de-lideologie-de-la-guerre-economique
-"En Italie, Mario Monti engagea ses réformes dès le début de l’année 2012. Il commença par s’attaquer aux retraites avec une réforme particulièrement brutale qui réussit à la fois à rallonger la durée de cotisation (de 40 à 42 ans), à reculer l’âge minimal de départ à la retraite (66 ans en 2018) et à réduire le montant des pensions. Au printemps, le gouvernement italien s’attaqua à la réforme du marché du travail. L’objectif, clairement affiché, était de faciliter les licenciements des entreprises en échange d’une indemnisation et d’une sécurisation sociale des salariés. La fameuse « flexi-sécurité ». Les aides directes aux entreprises ne furent pas écartées : réduction des cotisations sociales pour certains emplois, aide à l’investissement des entreprises, instauration d’un crédit d’impôt pour les dépenses de recherche ou d’économie d’énergie. Tout cela fut financé en ponctionnant le pouvoir d’achat des ménages" ;
–"En dehors des mesures d’austérité qui touchèrent particulièrement les fonctionnaires et les classes moyennes, le gouvernement espagnol s’est attelé, dès le mois de février, à faire passer une réforme du marché du travail encore plus drastique, puisque non seulement elle visait, comme sa cousine italienne, à faciliter les licenciements, mais elle permettait aussi aux employeurs d’imposer des baisses de salaire ou de redéfinir à leur guise la fonction, les horaires et le lieu de travail de leurs salariés. " ;
–" en 2010, la Troika imposa pas moins de quatre réformes du marché du travail. Chacune apporta sa contribution en matière de flexibilisation des horaires de travail, de facilitation des licenciements ou de diminution les salaires, en particulier du salaire minimal. Comme ces mesures échouèrent à redresser l’économie grecque qui s’enfonça encore davantage dans la crise, deux nouvelles lois furent adoptées en 2011, en échange de rares sursis financiers de la Troïka, et avec la même logique et le même succès. Enfin, en février 2012, la Grèce instaura une septième réforme du marché du travail qui imposa la diminution du salaire minimum de 22 % (32 % pour les moins de 25 ans) et qui suspendit toute augmentation automatique des salaires prévus par les accords de branche. Malgré ces mesures, il semblerait que les autorités européennes et le FMI considèrent que l’effort grec est encore insuffisant. Dans un récent rapport, la Commission exige d’assouplir davantage la durée hebdomadaire du travail pour permettre aux salariés de travailler six jours par semaine." ;
–"Au nom de la lutte pour l’emploi et pour la croissance, l’ensemble des pays européens est en train de s’engager dans ce que les économistes appellent des « politiques de l’offre », et qu’ils enrobent du doux nom de « compétitivité ».
Mais à bien y réfléchir, ce mot même de compétitivité cache une formidable régression intellectuelle. Recyclage conceptuel du monde de l’entreprise, il renvoie à l’idée de compétition. Or, être compétitif, ce n’est pas être efficace, c’est être meilleur. De l’efficacité à la compétitivité, on passe donc de l’absolu au relatif. Si l’on peut comprendre que pour une entreprise individuelle, la performance implique souvent un gain dans le cadre d’une lutte concurrentielle, du point de vue d’une Nation, l’efficacité nécessiterait plutôt un équilibre, ou à tout le moins l’achèvement d’un collectif organisé de manière harmonieuse.
Car s’il est une leçon à retenir de la crise de 2009, c’est que les économies sont bien davantage interdépendantes qu’elles ne sont concurrentes.(...) Ce qu’un pays perd en croissance économique ne se fait pas au bénéfice d’un autre pays, bien au contraire ! Voilà pourquoi la logique des États, la logique macroéconomique, n’a rien à voir avec la logique des entreprises. Au niveau macroéconomique, la notion de compétitivité relève donc davantage d’un argument fallacieux au service d’intérêts particuliers que d’une analyse économique sérieuse." ;
–" Au sortir d’une effroyable guerre mondiale, les « pères fondateurs » de la construction européenne avait bien conscience qu’en matière économique la coopération est bien plus efficace que la compétition." ;
–"entre 1995 et 2012, alors que la productivité du travail en Allemagne a évolué au même rythme que dans le reste de l’Europe, l’écart relatif entre les salaires allemands et ceux du reste de l’Europe s’est creusé de plus de dix points. Cette politique, que l’on peut qualifier de « dévaluation salariale », a permis à l’Allemagne d’engranger des excédents commerciaux records… au détriment de ses partenaires européens" ;
–"Pourtant, à aucun moment, les responsables européens qui mettent aujourd’hui en œuvre des politiques de compétitivité en totale contradiction avec la logique coopérative qu’ils promouvaient jadis ne s’interrogent sur le sens économique de ces mesures. Car si pour une petite économie individuelle une telle politique peut éventuellement fonctionner en permettant à ce pays de gagner des parts de marché sur ces concurrents, à l’échelle du continent en entier personne ne peut croire qu’il soit possible de généraliser les excédents commerciaux intra-européens. Tout ce que l’Espagne pourra gagner avec la relance de ses exportations sera nécessairement pris sur ses partenaires commerciaux, dont l’immense majorité se situe en Europe. La logique qui nous est proposée est donc proprement suicidaire : elle consiste à appauvrir systématiquement les salariés européens pour que chaque pays tente de récupérer une part plus importante d’un gâteau dont la taille ne cesse de se réduire.
Car c’est bien là le drame de la situation actuelle : poussée jusqu’à l’absurde, la logique de la compétitivité n’aboutit qu’à la disparition de la prospérité générale, sans créer le moindre emploi supplémentaire, et participe à l’effondrement de la demande des ménages et à l’intensification de la concurrence. L’Europe est en train de réinventer le mercantilisme le plus obtus ; celui qui confond la logique marchande avec la logique économique, et la balance commerciale avec la prospérité. Aveuglé par l’idéologie, elle conduit une guerre commerciale contre elle-même.
Nous sommes en 1914 et nous envoyons nos salariés dans une boucherie absurde, à la conquête de victoires qui n’existent pas."
Zone euro : qui doit réformer d’abord, la France ou l’Allemagne ? « Le Mouvement Réel. Romaric Godin
►https://lemouvementreel.com/2017/04/19/zone-euro-qui-doit-reformer-dabord-la-france-ou-lallemagne
#Macron
"Car l’Allemagne sait parfaitement jouer sur le registre de la confiance que l’on perd aisément, mais que l’on retrouve difficilement. Il faudra faire preuve non seulement de volonté, mais aussi prouver des résultats. Et quand bien même ces résultats seront obtenus, alors il faudra encore sans doute en faire davantage. Si l’on observe les attitudes face à l’Espagne, au Portugal ou à la Grèce, on remarque que ces pays ne vont jamais assez loin dans les réformes. La Grèce en est l’exemple caricatural puisqu’on en est encore à réclamer des gages de confiance sous la forme de nouveaux plans d’austérité après sept ans d’ajustements. Mais l’Espagne, dont on loue tant les « réformes », qu’a-t-elle obtenu ? Deux ans pour réduire son déficit public au lieu d’une sanction immédiate."
"cet excédent pose clairement plusieurs problèmes majeurs. D’abord, il est le symptôme d’une économie allemande qui vit en dessous de ses moyens"
"Il conviendrait donc de mettre en place un système permettant de réduire les excédents excessifs en zone euro. En théorie, ce système existe puisque la Commission européenne peut demander des politiques correctrices depuis 2013 lorsque l’excédent courant dépasse 6 % du PIB. Mais si Bruxelles blâme régulièrement Berlin, elle n’engage pas une politique du même ordre dans ce domaine que dans celui des déficits."
"Le CEPR publie ce mardi 18 avril une note de recherche qui conclut qu’il existe « de nombreuses preuves qui soutiennent l’idée que le chômage de masse et la stagnation en France sont le résultat d’une demande inadéquate plutôt que de problèmes structurels sur le marché du travail ou d’une dette publique trop élevée. »"
"Baisser le coût du travail serait-il alors la solution ? On ne saurait réussir une montée de gamme par ce biais qui, au contraire, à tendance à maintenir la France dans son point faible : un niveau de gamme moyen qui subit la concurrence directe des pays à bas coût."
Europe : 4 idées reçues - Osons Causer #Vidéos
▻http://osonscauser.com/europe-4-idees-recues
Idée reçue : l’austérité est le seul remède à la crise, par Allan Popelard & Paul Vannier (Le Monde diplomatique, septembre 2014)
▻http://www.monde-diplomatique.fr/publications/manuel_d_histoire_critique/a53293
"Entre 2008 et la fin de l’année 2013, le produit intérieur brut (PIB) de l’Italie a chuté de 8,3 % ; celui du Portugal, de 7,8 % ; celui de l’Espagne, de 6,1 %. Quant à la dette publique, depuis 2007, elle est passée de 25 % du PIB à 117 % en Irlande ; de 64 % à 103 % en France ; de 105 % à 175 % en Grèce."
"le taux de chômage s’élève, en Grèce, à 27,9 % en 2013 contre 10 % en 2007 ; en Espagne, à 26,7 % contre 7,3 % ; au Portugal, à 16 % contre 6,1 % ; et en Irlande, à près de 15 % contre 4,7 %"
"en Grèce, la baisse de 23,7 % du budget du ministère de la santé entre 2009 et 2011"
"Le nombre des suicides s’est envolé, quant à lui, de 22,7 %."
"La « troïka » a favorisé la mise en place d’un gouvernement technocratique en Italie."
Le temps des colères, par Serge Halimi (Le Monde diplomatique, mars 2016)
►https://www.monde-diplomatique.fr/2016/03/HALIMI/54932
#Portugal #Austérité #Espagne #Grèce #Sociaux-démocrates #Conflits_d'intérêts #Ploutocratie #Discours_orthodoxes #Orthodoxie #Novlangue
"« Aujourd’hui, se réjouit M. Jean-Claude Trichet, ancien gouverneur de la Banque de France puis de la Banque centrale européenne, nous avons un quasi-consensus au sein des grandes sensibilités politiques de gouvernement sur au moins trois points : nos dépenses publiques doivent diminuer, notre économie a encore beaucoup trop de rigidités et nous ne sommes pas assez compétitifs (12). » Si le « quasi-consensus » des dirigeants crève les yeux, ses résultats aussi. M. Trichet est assurément incapable de les comprendre, mais ceux qui se cabrent sont de plus en plus nombreux. Rien ne leur sera concédé. Ainsi, après avoir soumis la Grèce, l’Union européenne cible à présent le Portugal. « A la tête d’une fragile coalition, relève Le Figaro, António Costa, le chef du gouvernement socialiste, a promis à son allié communiste et aux Portugais, épuisés par des années de récession, de desserrer l’étau de l’austérité. Sauf que les garants bruxellois du pacte de stabilité ne l’entendent pas de cette oreille. Sous la pression européenne, surtout du gendarme allemand, et des marchés, le gouvernement portugais a dû revoir sa copie (13). »
En revanche, lorsque le gouvernement conservateur de M. David Cameron a exigé que ses « partenaires européens » protègent les intérêts de la City des effets de la monnaie unique et que Londres soit autorisé à réduire les aides sociales dues aux travailleurs migrants membres de l’Union, la « copie » britannique n’a pas dû être revue."
Enterrées, les leçons de la crise ! par Finance Watch
▻http://zinc.mondediplo.net/messages/10737
#Espagne
Dans les villes rebelles espagnoles, par Pauline Perrenot & Vladimir Slonska-Malvaud (Le Monde diplomatique, février 2017)
►http://www.monde-diplomatique.fr/2017/02/PERRENOT/57096
« Une motion qu’ils portent depuis des mois vient d’être adoptée. Elle dénonce une clause prévoyant l’indexation des intérêts de certains prêts immobiliers sur un indice dont la méthode de calcul a été revue de manière très favorable aux banques par une loi de septembre 2013 »
« Adeptes du concept d’empowerment, repris et développé par Podemos, les nouvelles mairies pensent le terrain institutionnel comme un champ d’expérimentation politique. Elles misent sur la conception de plates-formes numériques citoyennes »
A encadrer :
=>
"la loi de rationalisation et durabilité de l’administration locale, dite loi Montoro, du nom du ministre des finances de M. Mariano Rajoy, M. Cristóbal Montoro, qui l’a fait adopter en 2013. La première phrase de son préambule ne laisse planer aucun doute sur ses visées : « La réforme de l’article 135 de la Constitution espagnole (…) consacre la stabilité budgétaire comme principe directeur devant présider à l’action de toutes les administrations publiques. » Dictée par le « respect des engagements européens en matière de consolidation fiscale » et arrivant dans le sillage des politiques d’austérité, cette loi impose, en plus de la réduction du déficit, de consacrer tout éventuel excédent budgétaire au remboursement de la dette."
"Cette situation oblige les coalitions progressistes à d’étranges contorsions en matière de communication. Si toutes peuvent se vanter d’avoir assaini les comptes publics et dégagé un confortable excédent budgétaire depuis leur prise de pouvoir (5), elles ont dû, en vertu de la loi Montoro, reverser celui-ci aux banques (2,3 milliards d’euros cumulés (6))"
La #France va-t-elle suivre le modèle allemand et transformer ses chômeurs en travailleurs pauvres ? - Basta !
►https://www.bastamag.net/La-France-va-t-elle-suivre-le-modele-allemand-et-transformer-ses-chomeurs-
►https://www.bastamag.net/IMG/arton6233.jpg?1497879556
#Statistiques #Stats #Emploi #Macron #Allemagne #Chômage
Au #Portugal, la gauche essaye, par Marie-Line Darcy & Gwenaëlle Lenoir (Le Monde diplomatique, octobre 2017)
▻https://www.monde-diplomatique.fr/2017/10/DARCY/58000
Portugal : la gauche anti-austérité a divisé le déficit par deux | www.cnewsmatin.fr
►http://www.cnewsmatin.fr/monde/2017-04-13/portugal-la-gauche-anti-austerite-divise-le-deficit-par-deux-753187
Economie : en 2018 le Portugal continue sa course vers le plein emploi et la réduction des inégalités sociales
►https://information.tv5monde.com/info/economie-en-2018-le-portugal-continue-sa-course-vers-le-plein-
"L’UE souffre d’un déficit de #Démocratie comme un astronaute sur la Lune souffre d’un déficit d’oxygène" - L’analyse de l’économiste F. Farah #Lectures #Grèce
►http://lvsl.fr/l-ue-souffre-dun-deficit-de-democratie
Portugal : le seul pays à avoir rejeté l’austérité se porte mieux que jamais
▻https://mrmondialisation.org/portugal-le-seul-pays-a-avoir-rejete-lausterite-se-porte-mieux-que
« La lecture de la crise par les élites européennes a été un coup communicationnel hors pair, puisqu’il s’agissait de faire oublier l’origine bancaire et privée de la crise, en affirmant au contraire que l’origine de la contraction économique se trouvait dans des dépenses publiques élevées et un État social trop coûteux. De la sorte, l’austérité a pour but de redimensionner à la baisse l’État social à des fins politiques. La question grecque a été un affreux test réussi, puisque la population grecque a plié, a fui, mais ne s’est finalement pas révoltée. La stratégie du choc, pour le dire avec Naomi Klein, a fonctionné. »
Le déficit public du Portugal au plus bas depuis 45 ans de démocratie
▻https://www.courrierinternational.com/article/le-chiffre-du-jour-le-deficit-public-du-portugal-au-plus-bas-
2018
"Deux raisons expliquent cette amélioration, selon l’INE : “La hausse des recettes fiscales et celle des contributions à la sécurité sociale, reflétant l’évolution de l’activité économique et de l’emploi.” Du côté de l’opposition, rapporte Eco, on salue ce résultat “positif”, mais les principaux partis de droite (PSD et CDS-PP) rappellent qu’il a été obtenu grâce à “des impôts maximums et des services publics minimums”"
Ni austérité, ni populisme : le Portugal suit sa voie de gauche
▻https://information.tv5monde.com/info/portugal-gauche-austerite-143226
Economie : en 2018 le #Portugal continue sa course vers le plein emploi et la réduction des inégalités sociales
►https://information.tv5monde.com/info/economie-en-2018-le-portugal-continue-sa-course-vers-le-plein-
–Hold-up social : comment le droit du travail a été démantelé en Europe, sans aucun bénéfice sur l’emploi et les gens - Basta !
►https://www.bastamag.net/Hold-up-social-comment-le-droit-du-travail-a-ete-demantele-en-Europe-sans-
"C’est ainsi qu’en octobre 2011, par exemple, Pierre Deleplanque, patron du producteur de ciment Heracles, lui-même filiale du leader mondial des matériaux de construction #Lafarge, a pu transmettre directement ses exigences au chef de la délégation du FMI à Athènes"
"En #Roumanie, les lobbies patronaux rédigent des lois
Selon l’Organisation internationale du travail (OIT), la fin imposée des négociations salariales contrevenait pourtant aux conventions internationales. Ce qui n’a pas suscité d’états d’âme du côté de la Commission européenne."
"La Commission européenne en a pris bonne note. Lorsqu’un gouvernement ultérieur à Bucarest a annoncé en 2012 qu’il souhaitait encourager à nouveau les accords salariaux nationaux contraignants, les émissaires du commissaire Olli Rehn, avec ceux du FMI, ont mis leur veto. « Nous pressons fortement les autorités de s’assurer que les accords collectifs nationaux ne contiennent pas d’éléments relatifs aux salaires et ne remettent en cause les progrès obtenus avec le nouveau code du travail adopté en mai 2011 », ont-ils écrits au gouvernement."
La Banque centrale, actrice et arbitre de la débâcle financière
Enquête dans le temple de l’euro
►https://www.monde-diplomatique.fr/2011/11/DUMINI/46897
#BCE
MM. Trichet et Draghi n’ont adressé aucune lettre aux patrons de la Société générale, de HSBC, de BNP Paribas exigeant, puisque la BCE vole à leur secours, que leurs établissements se retirent des paradis fiscaux, cessent de spéculer sur les dettes souveraines
« On a imposé un plan de sauvetage au Portugal. Mais sur les 78 milliards d’euros prêtés par la BCE, 54 partent directement aux créanciers. On nous a dit : “Priorité aux banques qui détiennent les dettes souveraines.” Et pour financer ça, on coupe dans les salaires — alors que le smic s’élève chez nous à 485 euros —, dans les pensions — alors que la retraite moyenne ne dépasse pas 300 euros. On a augmenté de 17, 18 et 20 % l’eau, le gaz et l’électricité. La TVA [taxe sur la valeur ajoutée] atteint maintenant 23 %. Et tout ça, pendant que le grand capital est complètement sauvegardé — au nom de la nécessité d’attirer les investisseurs. »
En Irlande, la BCE est sortie du bois. « Pendant les élections qui se sont déroulées au printemps, le Parti travailliste a répété le slogan “It will be Labour’s way, or Frankfurt’s way” [“Ce sera notre voie, ou la voie de Francfort”], raconte le député européen Paul Murphy (du groupe GUE également). Ils promettaient que les banques, les créanciers privés seraient mis à contribution — et pas seulement les citoyens. Mais la Banque centrale européenne a insisté pour qu’aucun créancier ne soit pénalisé. Et peu après le scrutin, la prétendue social-démocratie irlandaise, tout comme la social-démocratie à travers l’Europe, a capitulé. Elle fait des génuflexions devant les marchés, devant la BCE, devant la troïka. »
Aucun des gardiens du temple de l’euro, en revanche, n’a pour l’instant décidé de rejoindre un syndicat
]]>Planetoscope - Statistiques : Production mondiale de lithium
▻https://www.planetoscope.com/matieres-premieres/671-production-mondiale-de-lithium.html
Le lithium ou « l’or blanc »
Le lithium est un des métaux rares les plus recherchés : il est très léger, ce qui le rend très prisé par les secteurs de l’électronique et de l’industrie pour la production de piles, de smartphones ou de batteries des voitures électriques, dont le marché est en pleine croissance. C’est un métal alcalin mou de couleur gris blanc. Le lithium, métal hautement réactif, ne se trouve pas pur dans la nature mais sous une forme composite.
#stats sur les questions d’#environnement
]]>Why Math Is the Best Way to Make Sense of the World | Quanta Magazine
▻https://www.quantamagazine.org/why-math-is-the-best-way-to-make-sense-of-the-world-20170911
In 2004, she became the research director of George Mason’s Statistical Assessment Service, which aimed “to correct scientific misunderstanding in the media resulting from bad science, politics or a simple lack of information or knowledge.” The project has since morphed into STATS (run by the nonprofit Sense About Science USA and the American Statistical Association), with Goldin as its director. Its mission has evolved too: It is now less of a media watchdog and focuses more on education. Goldin and her team run statistics workshops for journalists
]]>Suite à un pouet de nicosomb (créateur de Wallabag) :
J’ai profité de la migration de serveur pour quitter complètement Uptime Robot (service géré à Malte) pour le remplacer par ▻https://nixstats.com ? (basé à Amsterdam).
▻https://mamot.fr/@nicosomb/2038500
je teste NIXstats, et c’est plutôt pas mal.
Il y a des fonctionnalités très originales, par exemple la possibilité de créer une page qui regroupe des stats de plusieurs serveurs ou pages.
Il y a aussi des graphes de temps de réponse détaillés, avec le TTFB, intéressant, la possibilité de monitorer les ressources d’un serveur (pas testé).
/ping @ben
Voici un lien vers notre dernier article dispo pendant 50 jours : ▻https://authors.elsevier.com/a/1UNvp,6yxC-6C3
Bonne annee en passant...
]]>Welcome to the Age of the Commando - The New York Times
▻http://www.nytimes.com/2016/01/31/opinion/sunday/welcome-to-the-age-of-the-commando.html
Special Operations Command, or Socom, oversees all Special Operations Forces — our Delta Force operators, Navy SEALs, Green Berets, Army Rangers, among others. Special Operations personnel deployed to approximately 139 nations in 2015 — about 70 percent of the countries on the planet. While a vast majority of those missions involve training the defense forces of partner countries, a few involve direct combat.
]]>Jean GADREY » Blog Archive » Emploi : le match France/Allemagne est truqué par les économistes néolibéraux
▻http://alternatives-economiques.fr/blogs/gadrey/2015/05/26/emploi-le-match-franceallemagne-est-truque-par-les-economis
Les économistes néolibéraux hésitent, pour donner des leçons de « réforme » du marché du travail, entre le modèle allemand et le britannique. Mais le premier a le plus souvent leurs faveurs, quitte à mixer les deux en préconisant ce qu’il y a de pire dans chaque cas (de pire pour les travailleurs, mais selon eux de mieux pour créer des emplois). Or c’est une vaste fumisterie, nous allons le voir sur la base des données d’Eurostat.
Ma bonne dame, les chiffres ont leur fait dire ce qu’on veut !
#emploi, #stats
Les #statistiques complètes de 2014 pour la #Lettonie sont parues
(Population, économie, emploi , .. )
télécharger le document statistique 2014 ici :
▻http://www.csb.gov.lv/sites/default/files/publikacijas/statistisko_izdevumu_katalogs_2014_lv.pdf
▻https://twitter.com/Lettonie_France/status/578912905430728705
About Latvija : ▻http://bit.ly/1BaOFw4
▻https://www.youtube.com/watch?v=ANqW44NU8AU&feature=youtu.be
@CSP_Latvija , #stats, #Latvia, #Latvija, #Lettonie, #chiffres
]]>#Agriculture, forestry and fishery statistics - 2013 edition
▻http://ec.europa.eu/eurostat/documents/3930297/5968754/KS-FK-13-001-EN.PDF/ef39caf7-60b9-4ab3-b9dc-3175b15feaa6
Busy States of America
▻http://www.retale.com/info/busy-states-of-america
Superbe #visualisation du #temps (#travail/#télévision) aux Etats-Unis
Hollande dévoile sa nouvelle carte de France des régions
▻http://www.lesechos.fr/medias/2014/06/02/1008703_hollande-devoile-sa-nouvelle-carte-de-france-des-regions-web-tete-0
▻http://www.lesechos.fr/politique-societe/regions/0203537952380-hollande-devoile-sa-nouvelle-carte-de-france-des-regions-1008
Zut, @james, Nantes n’est pas en Bretagne, à quoi servent les manifs ? ;-) !!!
when nations modernize, #cancer follows
▻http://brookline.wickedlocal.com/article/20140213/NEWS/140217762/12456/OPINION?refresh=true
WHO estimates that worldwide cancer cases will rise from 14.2 million in 2012 to 22 million in less than two decades. Cancer currently is killing about 8.5 million people a year. That number will nearly double.
]]>jeux non-transitifs : ▻http://grime.s3-website-eu-west-1.amazonaws.com
]]>Le couple, meilleur rempart contre le chômage ? | En quête d’emploi
►http://emploi.blog.lemonde.fr/2012/11/28/le-couple-meilleur-rempart-contre-le-chomage
La statistique, frappante, est issue du traditionnel portrait social que l’Insee a publié mercredi 28 novembre. Chez les 30-54 ans, le taux de chômage des personnes célibataires est de 13 % pour les hommes et 12 % pour les femmes, alors qu’il ne dépasse pas 5 % et 6 % pour les hommes et les femmes en couple. Comment expliquer cette surprenante inégalité sur le front de l’emploi ? Est-ce le chômage qui favorise le célibat ou l’inverse ? Les deux tableaux ci-dessous montrent en tout cas que les deux sont clairement corrélés.
]]>On nous refait le coup !
What Happens in an Internet Minute
Rappel : ►http://seenthis.net/messages/24754
►http://scoop.intel.com/wp-content/uploads/2012/03/infographic_600_logo.jpg
In just one minute, more than 204 million emails are sent. Amazon rings up about $83,000 in sales. Around 20 million photos are viewed and 3,000 uploaded on Flickr. At least 6 million Facebook pages are viewed around the world. And more than 61,000 hours of music are played on Pandora while more than 1.3 million video clips are watched on YouTube.
All in all, that’s 625 terabytes of information sloshing about the tubes each minute.
If we do some math that’s 878.9 petabytes per day which is a bit difficult to wrap our mind around.
But if we convert that to the universal measurement of the MP3, we get the equivalent of about 235.9 billion songs passing through the internet and mobile networks each day.
►http://tumblr.thefjp.org/post/20843719098/what-happens-in-an-internet-minute
]]>Google Analytics API class for PHP | Ask About PHP
►http://www.askaboutphp.com/63/google-analytics-api-class-for-php.html
works as advertised :)
#google #web #stats #spip #spip-zone
Les dessous de cartocrime.net
►http://www.mediapart.fr/node/39619
Depuis mercredi 29 avril, tout internaute peut générer des cartes dressant le nombre de crimes et délits en France, région par région, département par département. Le site de l’Observatoire national de la délinquance croule déjà sous les requêtes. Et les critiques. Alain Bauer, l’un de ses instigateurs, se défend : « Nous ne sommes pas la Kommandatur ! » Et les agents immobiliers se frottent les mains. Dans les commentaires de l’article, Alain Bauer répond à David Dufresne, l’auteur du papier.
#criminologie #stats #police #bauer #cartocrime #ond #inhes
]]>Tarnac : la « mise au point » du Comité invisible | Mediapart
►http://www.mediapart.fr/club/blog/david-dufresne/300109/tarnac-la-mise-au-point-du-comite-invisible
Alors que la chambre d’instruction de la cour d’appel de Paris vient de confirmer la prolongation de la détention de Julien Coupat, voilà qu’un tract signé… du Comité invisible surgit. Le dit Comité qui a signé le désormais fameux Insurrection qui vient. Si ce tract est authentifié — et ses formulations tendent sacrément à accréditer cette thèse — voilà qui pourrait apporter encore un peu de trouble à une affaire qui n’en manque pas. Titre du tract : « Mise au point ». Jusqu’ici, personne n’en a parlé.
]]>Taser : l’enquête Mediapart
►http://www.dailymotion.com/video/x74q1l_taser-lenquete-mediapart_news
Qui est vraiment Antoine Di Zazzo ? Quels sont ses réseaux ? Ses méthodes ? Ses bénéfices ? Mediapart publie une enquête fouillée, à la fois vidéo et écrite, alors que le PDG de Taser France est mis en examen dans l’affaire de l’espionnage présumé d’Olivier Besancenot. Et que doit s’ouvrir, ce lundi après midi, le procès en diffamation que le premier avait intenté au second.<br /><br />L’enquête complète et vidéos sur http://www.mediapart.fr/journal/france/201008/enquete-sur-la-societe-taser-et-le-systeme-di-zazzo
/><br />Et notre autre vidéo :<br />►http://www.dailymotion.com/video/x72kba_besancenot-quand-le-pdg-de-taser-fr_news
#Taser #LCR #Besancenot #SMP #Di #Zazzo #Espionnage #Raidh #Amnesty #Police #Gendarmerie #davduf #dufresne
]]>Laurent Mucchielli : « Les statistiques de la police sont un outil de communication politique »
►http://www.mediapart.fr/journal/france/020508/laurent-mucchielli-les-statistiques-de-la-police-sont-un-outil-de-communic