Darmanin nomme conseiller le préfet responsable de la mort de Steve - Contre Attaque
▻https://contre-attaque.net/2023/01/03/darmanin-nomme-conseiller-le-prefet-responsable-de-la-mort-de-steve
Darmanin nomme conseiller le préfet responsable de la mort de Steve - Contre Attaque
▻https://contre-attaque.net/2023/01/03/darmanin-nomme-conseiller-le-prefet-responsable-de-la-mort-de-steve
Qui est Claude d’Harcourt, le nouveau conseiller de Gérald Darmanin ?
▻https://lundi.am/Qui-est-Claude-d-Harcourt-le-nouveau-conseiller-de-Gerald-Darmanin
Pour bien débuter l’année 2023, le ministre de l’Intérieur Gérald #Darmanin a nommé son nouveau conseiller : Claude d’Harcourt. Ancien directeur de l’Administration Pénitentiaire, ex-Préfet de Loire-Atlantique, c’est ce dernier poste qui lui a valu d’être connu du grand public et de nos lecteurs. En effet, il a été mis en examen pour homicide involontaire dans l’affaire #Steve_Maia_Caniço, du nom du jeune homme mort en 2019 à Nantes lors d’une intervention policière pendant la Fête de la musique. En octobre 2022, il obtenait de la cour d’Appel de Rennes le statut de témoin assisté. Ce 2 janvier, il devient donc le bras droit du ministre de l’Intérieur. Nous reproduisons ici une notice biographique très documentée d’Olivier Long que nous avions publiée en 2019.
As a cancer patient, ‘Cyberpunk 2077’ frees me from my mental prison - The Washington Post
▻https://www.washingtonpost.com/video-games/2022/07/27/cyberpunk2077-cancer
I was diagnosed with cancer in early June. For some reason, since then, I haven’t been able to stop playing CD Projekt Red’s “Cyberpunk 2077,” a story about how you must navigate or defy terminal illness.
The terminal illness facing V, the game’s protagonist, is the all-but-certain erasure of their soul. Their personality, memories and cognitive functions are being overwritten by an artificial intelligence, Johnny Silverhand, a rocker and branded terrorist brought to virtual life by Keanu Reeves. They can only deny or accept their fate; either grasp at some way to sever their connection as Silverhand takes over, or leave this world on their own terms.
#jeu_vidéo #jeux_vidéo #jeu_vidéo_cyberpunk_2077 #témoignage #maladie #cancer #cd_projekt_red #keanu_reeves #netflix #anime_cyberpunk_edgerunners #anime_akira #film_fight_club #steve_jobs #playstation_4 #xbox_one
Steve Vai au meilleur de sa forme sur du Zappa :
Zappa Plays Zappa ft Steve Vai Zomby Woof Live
▻https://youtu.be/HwFkP8hjk8k
Mort de Steve : une expertise judiciaire démontre la responsabilité de la police
▻https://disclose.ngo/fr/article/mort-de-steve-expertise-judiciaire-demontre-responsabilite-de-la-police
Le 21 juin 2019, lors de la fête de la musique, à Nantes, Steve Maia Caniço tombe dans la Loire et se noie. Selon une reconstitution vidéo obtenue par Disclose, sa chute est liée aux tirs de grenades lacrymogène par les forces de l’ordre. Lire l’article
Trois ans après le drame, le juge en charge de l’enquête pour « homicide involontaire » a clos son instruction, le 7 mars dernier. Disclose a obtenu une pièce maîtresse du dossier : une expertise numérique qui retrace minute par minute les circonstances de la mort de Steve Maia Caniço. Réalisée par l’agence d’expertise indépendante Index, cette reconstitution d’une durée de soixante minutes fait la synthèse des éléments accumulés au cours de l’enquête judiciaire. Soit près de 4 600 pages de procédure, cinq heures de vidéos et trente-trois heures d’échanges radio entre les policiers, le centre d’information et de commandement (CIC) et les services d’urgence.
Conclusion : Steve Maia Caniço est tombé dans la Loire lors de la première charge de la police, à l’endroit du quai où s’est abattue une pluie de grenades lacrymogènes.
« Compte tenu de l’ensemble des données disponibles, il est fortement probable que Monsieur Maia Caniço ait été affecté par du gaz lacrymogène au moment de sa chute dans la Loire », révèle l’expertise. Le lien entre la chute mortelle du jeune homme et « la progression des policiers sur le quai Wilson ne peut être écarté », complète le rapport.
Mort de Steve : mensonges d’Etat !
Le Canard Enchaîné confirme que l’État à menti, de la base jusqu’au sommet du pouvoir, suite à la mort de #Steve.
#JusticePourSteve #ViolencesPolicières #NiOubliNiPardon #Nantes
Clive Sinclair meurt 41 ans après avoir inventé le premier ordinateur à petit prix | Les Echos
▻https://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/clive-sinclair-meurt-41-ans-apres-avoir-invente-le-premier-ordinateur-a-pet
Père du ZX-80, l’entrepreneur britannique fut le premier au monde à vendre plus de 1 million d’ordinateurs.
#informatique #décès #disparition #mort #clive_sinclair #ordinateur #calculatrice #inventeur #invention #sinclair_zx-80 #zx-80 #bill_games #steve_jobs #londres #steve_wozniak #zx-81 #sinclair_zx-81 #amstrad #vie_privée
Fullbright co-founders Steve Gaynor accused of employee mistreatment - Polygon
▻https://www.polygon.com/22610490/fullbright-steve-gaynor-controversy-stepped-down-open-roads
Fullbright co-founder Steve Gaynor, known for his work on Gone Home and Tacoma, has stepped down from his role as creative lead on Open Roads following multiple allegations regarding his treatment of Fullbright staff.
On dirait que le scandale d’Activision-Blizzard, ainsi que les précédents abus dans l’industrie du jeu vidéo, permettent aux langues de se délier et témoigner dans la presse des divers abus dont sont victimes les employés du secteur travaillant dans des environnements toxiques qui n’ont pas lieu d’être. Le problème semble être systémique, plutôt que limité à certaines entreprises.
#jeu_vidéo #jeux_vidéo #fullbright #steve_gaynor #business #ressources_humaines #environnement_toxique #discrimination #misogynie #micromanagement #jeu_vidéo_gone_home #jeu_vidéo_tacoma #jeu_vidéo_open_roads #annapurna_interactive #personal_branding #eréputation #twitter
Mort de Steve à Nantes. L’ex-directeur de cabinet du préfet mis en examen pour homicide involontaire
Ouest-France Christian MEAS. Modifié le 23/07/2021 à 14h51
▻https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/mort-de-steve-a-nantes-l-ex-directeur-de-cabinet-du-prefet-mis-en-exame
Johann Mougenot, directeur de cabinet du préfet en 2019, au moment de la mort de Steve Maia Caniço , le soir de la Fête de la musique à Nantes, a été mis en examen pour homicide involontaire, ce jeudi 22 juillet, indique le parquet de Rennes. Une décision du magistrat instructeur qui arrive quelques jours après celle concernant le commissaire qui dirigeait l’opération de police. (...)
Mort de #Steve_Maia_Caniço : un commissaire de #police mis en examen
▻https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/07/20/mort-de-steve-maia-canico-un-commissaire-de-police-mis-en-examen_6088929_322
Grégoire Chassaing était chargé du dispositif d’ordre le 21 juin 2019, lorsque le jeune homme de 24 ans avait chuté dans la Loire après une charge policière.
Les policiers avaient [tiré] 33 grenades lacrymogènes, 12 balles de défense (LBD) et 10 grenades de désencerclement (...)
Six personnes physiques et deux personnes morales sont convoquées par le juge d’instruction dans cette affaire, d’ici à la fin du mois de septembre. Outre les deux policiers, il s’agit de la maire (PS) de Nantes, Johanna Rolland, de son ancien adjoint à la sécurité Gilles Nicolas, de l’ancien préfet de Loire-Atlantique, Claude d’Harcourt, ainsi que du directeur de cabinet du préfet en poste au moment des faits. La mairie de Nantes et Nantes Métropole sont également convoquées en tant que personnes morales.
La mairie de Nantes avait été mise en cause dès le début de l’affaire [mais seulement] en raison de l’absence de barrières le long de la Loire près du lieu de la fête. Selon les témoignages recueillis, la chute du jeune homme aurait bien eu lieu « dans la zone dépourvue de barriérage [sic] concernée par quatre autres chutes concomitantes à l’intervention de la police », selon le parquet.
▻https://www.nantes-revoltee.com/affaire-steve-le-commissaire-gregoire-chassaing-mis-en-examen-pour-
5 jours avant la fête de la musique, le commissaire était décoré par le Ministre de l’Intérieur pour la répression des Gilets Jaunes. En avril dernier, il était nommé numéro 1 de la police à Clermont-Ferrand. Le Régime de Macron récompense, sans complexe, un criminel en uniforme engagé à l’extrême droite.
La nuit de la fête de la Musique, j’ai effacé une dizaine de tweets pour, je pensais, respecter la mémoire d’un mort et le besoin de paix de ses proches.
Mais ça va pas.
Et c’est faux.
Depuis plusieurs années la préfecture de Loire-Atlantique et son bras armé font un jeu de « négociations » avec les victimes et/ou proches de victimes sur la base de « si vous ne pacifiez pas, l’ultra-gauche va récupérer ça et ce sera le chaos. »
C’est malin, pervers, à la limite de la torture mentale, et... ça marche.
Les préfectures continuent encore et toujours à bénéficier d’une aura de la fallacieuse « neutralité » de l’Ordre et du Pouvoir. C’est évidemment faux mais ça impressionne et franchement quand tu es endeuillé, tu as besoin de croire en une force pacificatrice, d’où qu’elle vienne.
Je suis trop fatiguée pour me sentir capable de reprendre tout ce que nous (moi et des dizaines d’autres) avons dû débunker comme mensonges prefectoraux années après années : zad de Notre-Dame-des-Landes, du Testet, fausses attaques des hôpitaux Necker ou Pitié-Salpétrière, etc. etc. Mais accepter de taire encore le chantage pervers des préfectures : non.
Pourtant quand des proches de victimes font pression pour taire ma colère, je le fais.
Mais pour clarifier ce qui s’est passé hier à Nantes : initialement la Marche #JusticePourSteve aurait dû pouvoir aller sans la moindre réserve n’importe où. Et logiquement sur les lieux de fête de la musique d’il y a deux ans, là où Steve a été noyé et des dizaines d’autres blessé-e-s.
Mais depuis le meurtre, pardon, « la fête qui a dégénéré » et « l’accident », selon les termes préfectoraux admis, le site est entièrement encagé et il a été interdit d’accès par arrêté la semaine dernière, ainsi que tout le secteur autour. (cf ▻https://www.20minutes.fr/nantes/3066159-20210620-nantes-pointe-ouest-ile-nantes-reste-fermee-jusqu-mardi-m )
Et là est le piège
Pour une meilleure vision des lieux :
– vue d’ensemble de la pointe de l’Ile de Nantes
– la teuf de la musique 2019, où Steve est mort, se tenait là où est l’étoile « 47°... »
– la marche a pu aller jusqu’où le corps a été retrouvé, au niveau de la cale près de la « Grue Jaune » & le manège
– la famille a été « autorisée » et « escortée » jusqu’à la fresque-mémoire, entre les deux lieux, au niveau de la « Grue Grise » et du parking Wilson
C’est là qu’il y a perversité de la Préfecture. Après avoir interdit le secteur, puis joué sur le fait que la marche n’était pas autorisée, cette dernière s’est donc retrouvée bloquée.
Les proches de Steve ont demandé et demandé encore à passer, dignement, calmement, mais non.
Vidéo : ▻https://twitter.com/MarionLpz/status/1407035319673884672
Les prises de paroles se sont donc faites à proximité de la « Grue Jaune ». Après dispersion, la famille a finalement reçu l’autorisation de se rendre à la fresque. Seule. Et là, les comptes twitter « Police Nationale 44 » puis « Préfet des Pays de la Loire » se sont empressés de communiquer, les premier en y ajoutant de manière indécente une capture photo d’une caméra de surveillance où on les voit escorter la famille.
[#Manifestation] Rassemblement Terrasse des Vents- grue jaune. La famille de Steve Maia Caniço a été autorisée à venir se recueillir.
▻https://twitter.com/PoliceNat44/status/1407045641612808196
C’est à cause de ça que je suis intervenue, ainsi que beaucoup d’autres, pour démonter la supercherie : non la famille n’a pas reçu l’autorisation de se recueillir sur le lieu initialement souhaité. Sans doute même ne l’a-t-elle pas demandé ce jour là au vu des barrières et déploiements policiers autour.
L’émotion, déjà grande avant, s’est transformée rapidement en colère.
Pendant ce temps un autre cortège partait du centre-ville, plus festif revendicatif, et vous avez surement entendu parler du gazage général du centre qui a eut lieu ensuite. Sinon, j’avais tenté un suivi par ici : ▻https://twitter.com/ValKphotos/status/1407018844393246720 mais mon crane au bord de l’implosion m’a obligée à lâcher le suivi vers 22h30.
C’est plus tard dans la soirée et la nuit que des personnes, très sincères et pensant nécessaire d’apaiser les choses, sont intervenues un peu partout pour dire que si, si, la famille avait pu se recueillir, qu’il ne fallait pas mentir pour envenimer les choses, ... Bref, j’ai effacé tous mes tweets qui concernaient ce moment.
Alors oui, la préfecture a « fait un geste » en acceptant que les proches accèdent au lieu de la fresque-mémoire puisqu’il faisait partie du périmètre interdit.
Et indéniablement c’était important.
Mais le lieu de la rave brisée demeure encagé.
Comme la vérité.
Entendons-nous bien : ce qui se joue là ce n’est pas « l’affaire #Steve_Maia-Canico » et je ne veux surtout pas minorer son importance : au contraire.
Ce qui se joue c’est ce qui « fait autorité ».
Les forces de l’ordre ?
La communauté en pleine connaissance des faits ?
En menant ce jeu d’interdiction / autorisation après négociation, la préfecture marque 2 points politiques stratégiquement primordiaux
– forcer les victimes à gérer la pacification.
– imposer la négociation, le dialogue et le retour à « l’autorisation préfectorale » dans une ville où, depuis août 1955 et la mort de Jean Rigollet tué par la police*, elle était boycottée.
*Ref et contexte : ▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Gr%C3%A8ves_de_Saint-Nazaire_en_1955
Et quitte à parler de la volonté des proches, je préfère quand elleux même définissent leur propre rapport à la répression et à la colère : ▻https://loopsider.com/fr/video/steve-maia-canico-son-frere-et-soeur-se-confient-sur-leur-vie-sans-leur-f
Fil de réflexions initialement construit sur twitter et enrichi pour sa libération seenthissée : ▻https://twitter.com/ValKphotos/status/1407259546482057217
#contrôle_social #repression #violences_policières #violence_d'Etat #Maintien_de_l'ordre
Intellectuels de tous les pays, dé-trumpez-vous !
La détestation que tentent de susciter les penseurs conservateurs envers les concepts critiques de #genre, #race ou d’#intersectionnalité est l’écho direct de la politique de Trump dont l’administration a combattu les « #gender_studies ».
Il est amusant de voir converger le #sensationnalisme des médias et les éructations de leurs « #intellectuels » attitrés, fixés sur une série de mots-clés : #gender, #woke, intersectionnalité, #décolonial, #race… Mais ce sont aujourd’hui des mots vides qu’on agite, les mêmes sur les couvertures des magazines ou tabloïds et dans les chroniques ou tribunes. #Luc_Ferry dénonce « l’#écoféminisme » allié à « l’#islamo-gauchisme » « pour former la ”#cancel-culture-woke” ». #Isabelle_Barbéris accuse les #recherches sur le genre et l’intersectionnalité d’être des « #pseudo-sciences », mais serait bien en peine de donner des arguments scientifiques en ce sens. Les mêmes dénoncent la « #chape_de_plomb » et l’atteinte aux #libertés que constituerait l’existence même de recherches d’universitaires qui, de leur côté, n’ont jamais empêché leurs collègues de mener les leurs.
Alors pourquoi une certaine génération d’intellectuels, que l’on a beaucoup entendue ces derniers temps, se sent-elle menacée ? Si on écarte la thèse des pathologies mentales engendrées par la pandémie – que révèlent, entre autres, les bagarres autrement plus graves entre bandes de jeunes –, on peut analyser cela en termes de stratégies de #pouvoir_académique. Nous assistons à la #radicalisation d’attitudes que les spécialistes du domaine du genre ont connue de longue date : la volonté politique de #déconsidérer, et si possible de #criminaliser, des recherches qui sont largement développées et légitimes ailleurs, par exemple en accusant ladite « théorie du genre » de ne pas être scientifique – en dépit du fait rappelé dans le journal du CNRS qu’il s’agissait de thématiques de recherche reconnues dans les programmes de l’Union européenne, et développées également dans les sciences « dures ».
De fait, ces thèmes ont toujours été honnis par l’#extrême_droite, et les chercheurs qui s’y investissent sont régulièrement la cible des sites, médias, militants de cette obédience. Mais l’attaque du gouvernement est une #radicalisation_électoraliste qui permet à des figures opportunistes d’essayer de reprendre pied dans le milieu universitaire resté relativement imperméable aux idées d’extrême droite. La réaction quasi unanime aux déclarations polémiques des ministres #Vidal et #Blanquer (demande de démission de Vidal signée par 24 000 universitaires) est une preuve de plus de cette difficulté que rencontre cette partie ultraréactionnaire du monde intellectuel, qui a une place bien installée dans les médias, et a clairement l’oreille du pouvoir… mais ne domine pas vraiment dans les #universités ni dans les organismes de #recherche. Ce petit milieu s’est senti pousser des ailes lorsque le #pouvoir_politique a repris les idées de l’extrême droite et son agenda classique, la #chasse_aux_intellectuels qui travaillent sur le genre, la race, le #décolonial.
Mais le mouvement reste limité : les signataires de tribunes dénonçant l’« islamo-gauchisme » qui gangrène les universités en lien bien sûr avec le « gender », sont en réalité éloignés du #monde_académique – retraités, bénéficiaires de positions protégées dans des institutions où ils n’enseignent pas ou peu, au rayonnement très faible dans la recherche. Leur seule chance d’exister dans un monde universitaire internationalisé est donc de déconsidérer leurs collègues pour tenter de les priver de ressources, par exemple en manipulant les outils d’évaluation ; d’où leur nouvel intérêt pour le Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (Hcéres), institution dont le gouvernement a récemment pris le contrôle direct.
Tout cela au nom de la défense du « #pluralisme ».
Ce croisement fétide entre enjeux intellectuels et politicards n’a pas lieu par hasard. Les concepts de genre, de race et d’intersectionnalité ont été forgés dans et par de nouveaux #mouvements_sociaux et dans l’#activisme (1) qui a permis de mettre en avant de nouvelles catégories d’#oppression. Ce sont des concepts critiques, des outils qui servent à voir et analyser les #inégalités présentes dans les sociétés contemporaines. Ce qui en fait des concepts perturbants pour la pensée ultraconservatrice, qui les a constamment ciblées. Les recherches sur l’intersectionnalité ont fait voir des formes extrêmes de #discrimination et de #vulnérabilité sociales : celles subies par les femmes noires aux Etats-Unis et apparues au grand jour avec la pandémie.
La détestation « animale » que tentent de susciter les penseurs ultraconservateurs envers les mots même de genre, race… est l’écho direct de la politique de Trump. David Chavalarias, dans un remarquable article synthétisant l’étude quantitative de la diffusion du terme « islamo-gauchisme » sur Internet et les réseaux sociaux, note que ce vocable y a été remobilisé par le gouvernement suivant les méthodes de l’#altright trumpiste (de #Steve_Bannon), de façon à déconsidérer simultanément des recherches… et des #mouvements_émancipateurs. Ce que proposent nos ministres français s’apparente au programme « éducatif » de #Trump dont l’administration a combattu les gender studies et interdit l’usage des mots tels « #fœtus » et « #transgenre » dans les institutions de santé. Trump avait créé une commission pour promouvoir « l’#éducation_patriotique » et revenir sur l’histoire de l’#esclavage, « dangereuse et erronée » selon lui. Il dénonçait, digne précurseur de nos génies nationaux, la « théorie raciale » et les études afro-américaines. Sa secrétaire à l’éducation #Betsy_DeVos avait engagé une réécriture des #manuels_d’histoire pour glorifier le passé esclavagiste et promouvoir une nouvelle version de l’#histoire des Noirs, contre les « #radicalo-gauchistes ».
Trump voulait ainsi consolider sa politique et son discours sexistes et racistes. Et l’on sait que la mobilisation des minorités a été essentielle dans la récente élection présidentielle. Sans les activistes, Biden ne l’aurait jamais emporté par plus de 7 millions de voix d’écart sur Trump. C’est bien par une prise de conscience – ce qu’on appelle, ici avec dérision, le woke – des injustices, parfois mortelles, que promouvait et créait sa politique que la catastrophe a été évitée. Une majorité des citoyens américains a ainsi su s’appuyer sur une culture minoritaire, dans un contexte de pandémie où beaucoup plus de citoyens ont pu participer au vote.
L’enjeu désormais en Amérique est de préserver cet acquis, contre les tentatives actuelles des républicains de réduire l’accès au vote, seul moyen qu’ils parviennent à envisager pour accéder au pouvoir. En #France aussi, ce sont les nouvelles générations, d’étudiants et de lycéens, eux-mêmes plus sensibles aux #injustices_sociales et au #racisme déguisés en « #laïcité » (2), qui redonnent espoir, contre tous ceux, intellectuels comme politiques, qui veulent les priver des moyens de connaissance et d’accès aux nouvelles idées qui ont pu aider à la victoire de Biden. Le woke, qu’on veut nous présenter comme une nouvelle dictature, c’est l’éveil de cette force, et la meilleure protection de la #démocratie.
(1) Voir Albert Ogien, Politiques de l’activisme, sous presse.
(2) Voir l’enquête sur la laïcité.
▻https://www.liberation.fr/idees-et-debats/opinions/intellectuels-de-tous-les-pays-de-trumpez-vous-20210312_W6BYMYYMSZDIHBAO7
« Small Axe », la série très attendue de Steve McQueen est disponible sur la plateforme Salto
▻https://www.francetvinfo.fr/culture/series/small-axe-la-serie-tres-attendue-de-steve-mcqueen-est-disponible-sur-la
Le réalisateur oscarisé signe sa première série. En cinq épisodes, il se plonge dans la communauté antillaise de Londres et aborde le racisme qui gangrène les institutions dans les années 60, 70 et 80.
C’est une série anthologie, donc les cinq films sont indépendants.
On a regardé le premier (avec du PopCorn wink wink), qui n’est pas une fiction mais relate l’histoire et le procès du restaurant Le Mangrove. Et bah c’était très bien !
Et pas mal de musique tout le long évidemment (le titre global de la série faisant référence à un morceau politique de Bob Marley).
▻https://en.wikipedia.org/wiki/Mangrove_Nine
#Steve_McQueen #Caraïbe #racisme #Angleterre #Notting_Hill #Histoire #film #cinéma #série
ping @sinehebdo
#Peter_Gabriel reprend son Biko pour , avec #Angélique_Kidjo, #Yo-Yo_Ma, #Meshell_Ndegeocello...
▻https://www.youtube.com/watch?v=jWNEr4eHL18
Qui plus est, il explique avoir accepté de le faire parce que :
Bien que le gouvernement de la minorité blanche soit parti en Afrique du Sud, le racisme dans le monde que l’apartheid représentait n’est pas parti. Le racisme et le nationalisme sont malheureusement en hausse. En Inde, au Myanmar et en Turquie, en Israël et en Chine, le racisme est délibérément exploité à des fins politiques.
Watch Peter Gabriel Re-Record ‘Biko’ With Artists From Around the World
Andy Greene, Rolling Stones, le 12 février 2021
▻https://www.rollingstone.com/music/music-news/peter-gabriel-biko-performance-1126360
et merci pour la découverte de #cristina_pato ▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Cristina_Pato
En français :
Regardez le ré-enregistrement de « Biko » de Peter Gabriel avec des artistes du monde entier
Andy Greene, Rolling Stones, le 12 février 2021
▻https://agencemediapalestine.fr/blog/2021/02/16/regardez-le-re-enregistrement-de-biko-de-peter-gabriel-avec-des
Peter Gabriel a ajouté son catalogue à Bandcamp en novembre 2019
▻https://daily.bandcamp.com/features/peter-gabriel-bandcamp-catalog
ses trois premiers album
▻http://hipgnosiscovers.com/petergabriel.html
▻https://petergabriel.bandcamp.com/track/biko
September ’77
Port Elizabeth weather fine
It was business as usual
In police room 619
Oh Biko, Biko, because Biko
Oh Biko, Biko, because Biko
Yihla Moja, Yihla Moja
The man is dead
The man is dead
When I try to sleep at night
I can only dream in red
The outside world is black and white
With only one colour dead
Oh Biko, Biko, because Biko
Oh Biko, Biko, because Biko
Yihla Moja, Yihla Moja
The man is dead
The man is dead
You can blow out a candle
But you can’t blow out a fire
Once the flames begin to catch
The wind will blow it higher
Oh Biko, Biko, because Biko
Yihla Moja, Yihla Moja
The man is dead
The man is dead
And the eyes of the world are watching now, watching now
The Death of Steve Biko, Revisited
https://daily.jstor.org/the-death-of-steve-biko-revisited
Like the death of George Floyd, the South African activist Steve Biko’s death galvanized a global movement against racism.
Net worth comparison of the top 10 richest person in the world in March 2020 and January 2021
Mukesh Ambani dethroned: How China’s Zhong Shanshan became Asia’s richest man, earning US$71 billion in 2020 from vaccines and Nongfu Spring water | South China Morning Post
▻https://www.scmp.com/magazines/style/news-trends/article/3116736/mukesh-ambani-dethroned-how-chinas-zhong-shanshan
His pharmaceutical company Beijing Wantai Biological and his bottled water company Nongfu Spring went public. The former manufactures vaccines and hepatitis E test kits while the latter is considered the largest and cleanest packaged water manufacturer in China, where tap water is not considered safe to drink. Zhong has also attracted attention for being one of a handful of billionaires who aren’t in the tech or retail industries, unlike other big players.
encore un multi #milliardaire inconnu au bataillon
Sur le même thème :
►https://seenthis.net/messages/872899
►https://seenthis.net/messages/875602
#coronavirus #inégalités #milliardaires #fortune #enrichissement des #riches
#Jeff_Bezos ($189.4b), #Bill_Gates ($114b), #Mark_Zuckerberg ($95.5b), #Warren_Buffett ($80b), #Elon_Musk ($73b), #Steve_Balmer ($71b), #Larry_Ellison ($70.9b), #Larry_Page ($67.4b), #Sergey_Brin ($65.6b), #Alice_Walton ($62.5b), #Jim_Walton ($62.3b) and #Rob_Walton ($62b)
Les origines néolibérales de l’antiglobalisme
« Globalistes » contre « Nationalistes », cette nouvelle ligne de fracture politique masque la vérité : les nationalistes populistes cherchent moins à défendre un modèle social qu’à s’affranchir des contraintes internationales imposés par les règles du #libre-échange. Leur but est en réalité d’aller vers plus de #capitalisme, et de contester le droit des nations non-blanches à intégrer équitablement le jeu du libre-échange mondial.
Depuis que Trump a installé le conflit entre les « nationalistes » et les « globalistes » comme l’antagonisme politique central, il a été repris en chœur par tous les « populistes » sans exception, de Farage à Orban en passant par Salvini et Bolsonaro. Marine Le Pen a ainsi déclaré dans un récent entretien accordé à Breitbart (le média auparavant dirigé par Bannon) : « Le globalisme est un esprit post-national […] Il porte en lui l’idée que les #frontières doivent disparaître, y compris les protections que ces frontières apportent habituellement à une #nation. Elle repose sur l’idée que ce sont les #marchés tout puissants qui décident de tout. Ce concept de globalisme est poussé par des technocrates qui ne sont jamais élus et qui sont les personnes typiques qui dirigent les choses à Bruxelles dans l’Union européenne. Les gens qui croient aux nations – les nationalistes – c’est exactement le contraire. Ils croient que les nations sont le moyen le plus efficace de protéger la #sécurité, la #prospérité et l’#identité nationales pour s’assurer que les gens prospéreront dans ces nations. »
À l’intérieur de cette opposition, le « nationalisme » est implicitement compris comme la défense des populations attaquées par la #globalisation_économique, le retour de la #souveraineté de l’#Etat-nation et le « #protectionnisme ». Dans un entretien accordé l’an passé au Figaro, #Emmanuel_Todd estimait qu’un renversement était en train de se produire, aux États-Unis avec le protectionnisme de #Trump : « Une génération avait mis à bas, avec le néolibéralisme de Reagan, la société qu’avait instaurée l’#Etat-providence rooseveltien ; une nouvelle génération d’Américains est en train de balayer aujourd’hui le modèle des années 1980 » ; et au #Royaume-Uni, avec le #Brexit où, alors que « Thatcher était une figure du néolibéralisme aussi importante que Reagan, […] notre plus grande surprise a été de voir la #droite conservatrice assumer le Brexit et discuter à présent ses modalités, et même s’engager à tâtons dans un #conservatisme de “gauche” ».
Mais la rupture produite par les populistes va-t-elle effectivement dans le sens annoncé par Todd, d’une limitation du #libre-échange, d’un recul du néolibéralisme et d’un #conservatisme_social ? Rien n’est moins sûr dès que l’on s’intéresse à la provenance de ce #nationalisme_anti-globaliste.
De Thatcher au Brexit : nations souveraines et #libre_entreprise
Avant d’être soutenu par une partie des ouvriers britanniques déclassés, le Brexit trouve ses origines dans l’#euroscepticisme du Parti conservateur britannique dont la figure de proue a été… #Thatcher. C’est son célèbre discours devant le Collège de l’Europe à Bruges en septembre 1988 qui a fait émerger le think-tank du « Groupes de Bruges » réunissant des Tories eurosceptiques dont #Alan_Sked et #Nigel_Farage, et dont bientôt sortirait le #UKIP conduisant le Royaume-Uni au Brexit. Thatcher tançait dans son discours le « super-État européen exerçant une nouvelle domination depuis Bruxelles », elle opposait l’Europe existante de la #communauté_économique_européenne, celle de la #bureaucratie, du #centralisme et du #protectionnisme à l’#Europe de la #libre-entreprise, du #libre-échange et de la #déréglementation qu’elle appelait de ses vœux.
Il fallait surtout en finir avec le protectionnisme à l’égard du monde extra-européen de façon à réconcilier les nations européennes avec les « marchés réellement globaux ». La critique de l’Europe ne portait cependant pas seulement sur les contraintes pesant sur la #libre_entreprise, la recherche d’une identité européenne transcendante faisait aussi courir le risque d’une disparition des #identités_nationales avec leurs coutumes et leurs traditions. Contre ce « méga-État artificiel », il fallait concevoir l’Europe comme une « famille de nations ».
Le libre-échange d’une part et le nationalisme d’autre part que Thatcher opposait à la bureaucratie régulatrice de Bruxelles, n’étaient du reste pas séparés, mais bien d’un seul tenant : « Je n’eus d’autre choix, affirme-t-elle dans ses mémoires, que de brandir le drapeau de la #souveraineté_nationale, de la #liberté_du_commerce et de la #liberté_d’entreprise – et de combattre ». On se situe donc à mille lieux d’un nationalisme qui chercherait à s’établir en rempart contre la #mondialisation économique et le libre-échange : c’est au contraire la récupération de la #souveraineté_nationale qui, en s’affranchissant des contraintes supranationales européennes, doit permettre aux peuples de se réconcilier avec le libre-échange mondialisé.
Or cette position nationale-néolibérale, qui veut faire de la nation britannique l’actrice directe de son inscription dans la #mondialisation_économique, est celle de tous les principaux brexiters, Farage en tête, mais aussi de tous les défenseurs d’un « hard brexit » parmi l’establishment Tory, de #Boris_Johnson à #Jacob_Ress-Mogg en passant par #Steven_Baker et #Dominic_Rabb. Au deuxième semestre 2018, une enquête de Greenpeace a révélé que #David_Davis, l’ancien secrétaire au Brexit de #Theresa_May, #Owen_Paterson, l’ancien secrétaire à l’agriculture et à l’environnement de David Cameron, et #Shanker_Singham, un expert commercial de l’Institute of Economic Affairs, s’étaient rendus en Oklahoma au cours d’un voyage financé par le lobby agro-industriel américain pour préparer avec des membres de l’administration Trump un accord commercial bilatéral post-Brexit, prévoyant notamment l’importation en Angleterre de #poulet lavé au chlore et de #bœuf aux hormones.
Paterson, en déplorant qu’un tel accord soit impossible dans le cadre actuel des réglementations de l’Union européenne, a tweeté qu’il était essentiel que « le Royaume-Uni ait le contrôle de ses tarifs et de son cadre réglementaire ». C’est peu de dire qu’on est loin du « #conservatisme_de_gauche » … Au contraire, comme l’avait anticipé Thatcher, la récupération de la souveraineté nationale face à l’#Union_européenne est le moyen de plus de #déréglementation et de libre-échange.
Anti-globalisme et libre-échangisme mondialisé chez #Rothbard
Qu’en est-il aux États-Unis ? « La génération qui est en train de balayer le modèle des années 1980 » est-elle, à la différence du Royaume-Uni, en rupture avec le néolibéralisme de Reagan ? La droite radicale qui a contesté l’héritage de Reagan pour finalement aboutir à l’élection de Donald Trump s’est construite au tournant des années 1990 dans les marges du Parti républicain. Réunissant des « paléo-libertariens » autour de #Murray_Rothbard et #Lew_Rockwell et des « paléo-conservateurs » autour de Patrick Buchanan, ce mouvement s’appelait « paléo » parce qu’il revendiquait un retour à la #Droite_originaire (#Old_Right) du Parti républicain entre les années 1930 et 1950 qui défendait l’#isolationnisme et les intérêts de la nation américaine (#America_First) contre l’#interventionnisme_militaire, mais aussi la #liberté_individuelle, le gouvernement minimal et la propriété privée contre le #New_Deal et le #Welfare_state. Il s’était formé pour contester la prise du pouvoir sous #Reagan puis l’hégémonie sous Bush des néoconservateurs et leur imposition du #Nouvel_ordre_mondial. Leur critique s’est incarnée dans les campagnes des primaires républicaines de #Buchanan en 1992 et 1996.
Ce que ciblaient les paléo dans le Nouvel ordre mondial, c’était un super-étatisme internationaliste, un système mondial de Welfare-warfare state, où l’importation de la « démocratie globale » partout dans le monde par l’interventionnisme américain sous l’égide de l’ONU se conjuguait à un gouvernement économique mondial de type keynésien. Les termes de « globalisme » et de globaloney étaient utilisés notamment par Rothbard au début des années 1990 pour décrier ce système et ils étaient empruntés au vocabulaire de la Old Right pour qui ils désignaient déjà ce complexe internationaliste de l’interventionnisme extérieur onusien et de la perspective d’un New Deal global que ses membres critiquaient dans les politiques de Franklin Roosevelt et Harry Truman.
Rothbard puisait notamment son inspiration chez un historien révisionniste de la Seconde Guerre mondiale dont il avait été proche, Harry Elmer Barnes. De plus, dans les années 1970, alors que la Guerre du Vietnam était encore en cours, des anti-impérialistes avec qui il collaborait avaient déjà remis au goût du jour la critique du globalisme. Lorsque la globalisation économique se concrétisa dans la première moitié des années 1990 avec l’Alena puis la création de l’OMC, ces nouveaux éléments devinrent partie intégrante de sa critique et les nouvelles cibles de l’attaque contre le « globalisme ». Rothbard dénonçait l’Alena comme du « commerce bureaucratique réglementé » conçu par « un sinistre Establishment centriste dont le dévouement à la liberté et au libre-échange s’apparente à celui de Leonid Brejnev ». L’Alena entraînait en particulier une harmonisation des législations vers le haut qui allait contraindre les entreprises américaines à se soumettre aux normes environnementales et au droit du travail contraignants des législations canadiennes et mexicaines contrôlées par des syndicalistes et des socialistes.
Tout ce « mercantilisme » ne signifiait rien d’autre selon lui que la spoliation que les élites politiques mondiales opéraient sur le libre-échange véritable au détriment de la masse des gens qui ne pouvaient en jouir directement. Il alertait sur la perte de souveraineté que représentait l’Alena qu’il comparait au « super-étatisme de la Communauté européenne » car cet accord imposait la mise sur pied d’« institutions d’un super-gouvernement internationaliste arrachant la prise de décision des mains des Américains ». Face à cette « politique globaliste » (globalist policy), une « nouvelle coalition populiste » et « un nouveau nationalisme américain » devaient être définis : il fallait abroger l’Alena, se retirer de toutes les agences gouvernementales supranationales (ONU, OIT, UNESCO, etc.), stopper l’aide au développement et durcir les conditions d’immigration qui provoquaient l’élargissement de l’État social, au nom d’authentiques marchés libres.
Comme chez Thatcher, on est à l’opposé d’une critique du libre-échange ; le nationalisme est au contraire là aussi un moyen de sauver le libre-échange mondialisé qui est confisqué par les institutions supranationales bureaucratiques et socialisantes – en un mot « globalistes ».
Lorsque les populistes s’attaquent au « globalisme », ils emboîtent le pas d’une critique qui ne visait pas à l’origine la mondialisation des échanges de biens et de services, mais au contraire le super-étatisme des élites politiques mondiales qui parasitent le fonctionnement du libre-échange mondialisé. Une distinction conceptuelle s’impose donc entre le « globalisme » et le « mondialisme », puisque dans les cas des héritages de Thatcher ou de Rothbard, l’anti-globalisme va de pair avec un mondialisme libre-échangiste absolument revendiqué.
Anti-globalisme et hiérarchie des nations de Buchanan à Trump
Aux États-Unis, après la seconde campagne de Buchanan pour les primaires républicaines de 1996, les premiers doutes des libertariens ont cependant laissé place à la rupture avec les paléo-conservateurs autour de la question du protectionnisme et des barrières tarifaires. La rupture fut définitivement consommée en 1998 avec la publication du livre de Buchanan The Great Betrayal. How American Sovereignty and Social Justice Are Being Sacrified to the Gods of the Global Economy. C’est dans ce livre que Buchanan affirme son attachement au « nationalisme économique » et qu’il fait du « conflit » entre les « nationalistes » et les « globalistes » le « nouveau conflit de l’époque qui succède à la Guerre froide »[1], définissant la ligne que reprendront littéralement Bannon et Trump. Soutenant le protectionnisme industriel, il déplace le contenu de l’anti-globalisme dans le sens de la défense des intérêts économiques nationaux contre la mondialisation du libre-échange.
Cependant, l’opposition simple entre le nationalisme économique à base de protectionnisme industriel et le libre-échange illimité mérite d’être approfondie. D’abord, Buchanan est toujours resté un adversaire résolu de l’État-providence et The Great Betrayal est surtout une défense de l’économie américaine pré-New Deal où l’existence de barrières tarifaires aux importations a coïncidé avec une période de croissance. Pour autant, cette période a été marquée par de fortes inégalités économiques et sociales.
Ensuite, dans le cas de Trump, l’usage qu’il fait du protectionnisme est pour le moins pragmatique et ne relève pas d’une position de principe. Lorsqu’il a baissé drastiquement fin 2017 l’impôt sur les sociétés, il a montré que sa défense de l’emploi américain ne convergeait pas nécessairement avec la « justice sociale ». Ciblant certaines industries correspondant à son électorat comme l’automobile, il se sert surtout des barrières tarifaires aux importations comme d’une arme parfois purement psychologique et virtuelle, parfois effective mais temporaire, dans une guerre commerciale qui peut aboutir à davantage de libre-échange.
Dans l’USMCA (United States-Mexico-Canada Agreement), l’accord de l’Alena renégocié, si 75% des composants d’une automobile devront être fabriqués aux États-Unis pour qu’elle soit exemptée de barrières douanières (contre 62, 5% avec l’Alena), en revanche le marché laitier canadien sera davantage ouvert aux fermiers américains, tandis que Trump a récemment supprimé les barrières aux importations d’acier et d’aluminium venant du Mexique et du Canada, pour inciter ces pays à ratifier l’USMCA. S’il continue de se servir des droits de douane punitifs dans la guerre commerciale avec la Chine, il a recherché davantage de libre-échange avec l’Union européenne.
Enfin, lorsque des journalistes demandèrent à Buchanan de quel économiste il s’inspirait, il répondit qu’il s’agissait de Wilhelm Röpke[2], l’un des principaux fondateurs de l’ordo-libéralisme, la forme prise par le néolibéralisme en Allemagne qui inspira la politique économique de Ludwig Erhardt sous Adenauer. Or Röpke n’était pas un thuriféraire, mais bien au contraire un opposant farouche au « nationalisme économique » et au « protectionnisme » qui représentait des fléaux pour l’ordre économique international qu’il cherchait à construire[3]. Cependant, il estimait que le libre-échange mondial ne pouvait intégrer les nations postcoloniales, car il n’avait été possible avant la première guerre mondiale que parmi le cercle des nations occidentales partageant un même ordre de valeurs culturelles et religieuses.
Cette insistance sur des conditions extra-économiques morales et spirituelles au développement économique fait qu’il revendique une « troisième voie » appelée « économie humaine » entre le libre-échange purement fondé sur la concurrence et la social-démocratie. En cohérence avec cette « économie humaine », il s’engagea publiquement en faveur du maintien de l’apartheid en Afrique du Sud parce que les Noirs sud-africains se situaient « à un niveau de développement qui excluaient la véritable intégration spirituelle et politique avec les Blancs hautement civilisés »[4].
Son nationalisme n’était finalement pas dirigé contre le libre-échange, mais pour un ordre hiérarchique international fondé sur des conditions de développement économiques différenciées, ne laissant pas aux nations non blanches les moyens d’intégrer le libre-échange mondial. Lorsque Buchanan tempête contre l’immigration et la reconquista économique mexicaine menaçant la culture américaine, il se situe effectivement dans le sillage de la position nationale-néolibérale de Röpke. Dans un débat télévisé en vue des élections européennes de 2019, Marine Le Pen promettait elle aussi, du reste, d’opposer au « capitalisme sauvage » une « économie humaine ».
Lorsque des universitaires ou des commentateurs, y compris à gauche, insistent sur les aspects économiques positifs pour les populations, du nationalisme anti-globaliste, ils se méprennent absolument sur les origines comme sur les politiques menées par les populistes nationalistes. Ceux-ci revendiquent la récupération de la souveraineté nationale et critiquent les règles transnationales de la globalisation économique, non pour protéger leur modèle social et le droit du travail de leur population, mais pour s’affranchir de ce qui resterait en elles de contraintes environnementales ou sociales, et s’en servir comme tremplin vers plus de capitalisme et de libre-échange, ou pour contester le droit des nations non-blanches à intégrer équitablement le jeu du libre-échange mondial. Dans cette bataille, ce sont les national-néolibéraux qui affrontent les globalistes néolibéraux, dans une course qui pousse le monde dans une direction toujours plus mortifère, et ne comporte pas le moindre aspect positif.
▻https://aoc.media/analyse/2019/10/28/les-origines-neoliberales-de-lantiglobalisme
#nationalisme #globalisme #anti-globalisme #néolibéralisme #néo-libéralisme #populisme #discours_de_Bruges #industrie_agro-alimentaire #boeuf
ping @karine4
Le Pétrole contre le Droit. Quand Chevron s’acharne sur un avocat | Elisabeth Schneiter
▻http://www.terrestres.org/2020/11/02/petrole-vs-droit-lorsque-chevron-sacharne-sur-un-avocat
Classée deuxième au rang des entreprises les plus émettrices de gaz à effet de serre, la compagnie pétrolière Chevron s’est fait condamner au début des années 2000 par un courageux avocat pour les ravages qu’elle a provoqué en Equateur. La réplique du géant a été impitoyable : une guérilla juridique hors-norme et un procès-baillon. C’est cette histoire édifiante, sur le point de se dénouer, qui est ici racontée. Source : Terrestres
Mort de Spencer Davis, fondateur du Spencer Davis Group
▻https://www.fip.fr/rock/mort-de-spencer-davis-fondateur-du-spencer-davis-group-18462
Like the Stones, the Dave Clark Five, the Kinks and others, the Spencer Davis Group were part of the flourishing “beat” scene in the mid-60s, playing music influenced by American rhythm and blues. They, along with another Birmingham band the Moody Blues, were dubbed “Brum beat” to differentiate them from the vibrant scenes in London and Liverpool, though their popularity grew with a residency at London’s Marquee club.
Spencer Davis Group : I’m a man
▻https://vogon.bandcamp.com/track/im-a-man-live
▻https://www.youtube.com/watch?v=kvy_WlisftU
Au chant et à l’orgue : #Steve_Winwood. Il est bien vivant, ne le google pas @arno...
Biosphere 2: Das Menschenexperiment unter Glas
▻https://diasp.eu/p/11642797
Biosphere 2: Das Menschenexperiment unter Glas
▻https://1e9.community/t/biosphere-2-das-menschenexperiment-unter-glas/5186
Vor fast 30 Jahren startete in der Wüste von #Arizona ein unvergleichliches Experiment. Acht Menschen ließen sich in einer überdachten Nachbildung verschiedener Biotope einsperren. Der Versuch sollte beweisen, dass es möglich ist, auf anderen Planeten eine neue Erde zu schaffen. Doch schon bald wurde die Luft knapp und das #Experiment zum Skandal. Denn hinter der Biosphere 2 standen nicht #Wissenschaftler, sondern eine #Theatergruppe. Und dann kam auch noch Trump-Berater #Steve_Bannon.
Von Michael Förtsch
Es sind Szenen wie aus einem #Science-Fiction-Film. Acht Menschen in futuristischen Overalls stehen aufgereiht vor einem riesigen Gebäude, das an ein (...)
... einem riesigen Gebäude, das an ein überdimensioniertes Gewächshaus erinnert. Hinter den Glasscheiben lassen sich Schlingpflanzen, Palmen und andere exotische Gewächse erspähen. Während Medienvertreter mit Filmkameras und Fotoapparaten um die Leute in den Overalls herumschwirren, gehen diese durch eine enge Stahlluke ins Innere des Gebäudes. Sie winken noch einmal, um sich zu verabschieden, als ob sie eine lange Reise antreten würden. Dann schwingt hinter ihnen eine dicke Stahltür zu, die mit einem Ruck an einem Hebel verschlossen wird. Sie durchquere eine Luftschleuse. „Es ist ein unglaublicher Moment“, sagt ein Mann aus der Gruppe. „Die Zukunft beginnt hier.“
Obwohl diese Bilder, die nur noch in VHS-Qualität zu finden sind, sehr an eine Hollywood-Filmproduktion erinnern, sind sie echt. Tatsächlich ließen sich Anfang der 1990er-Jahre acht Menschen auf ein wahnwitziges Experiment ein. In der Wüste von Arizona ließen sie sich in die Biosphere 2 einschließen, eine unter Glas und Stahl eingeschlossene Kunstwelt, die eine zweite Erde simulieren sollte – in Vorbereitung und der Hoffnung, irgendwann auf Raumschiffen und anderen Planeten Mini-Versionen unsere Heimatwelt aufbauen zu können. Jedoch verlief das Experiment alles andere als problemlos – und brachte die Probanden, ihre körperliche und ihre geistige Gesundheit an den Rand des Zusammenbruchs.
Es ist ein unglaublicher Moment. Die Zukunft beginnt hier.
Heute scheint das kuriose und einst weltweit mit Interesse verfolgte Projekt vergessen – oder höchstens als spektakulärer Fehlschlag in der kollektiven Erinnerung. „Ich hatte jedenfalls nichts davon gewusst – bis ich mit meiner Recherche anfing“, sagt Matt Wolf gegenüber 1E9, der mit Spaceship Earth eine umfangreiche Dokumentation über die Geschichte von Biosphere 2 gedreht hat. Tatsächlich wird erst in Rückschau klar, wie gewagt, sonderbar und zugleich auch wegweisend der Versuch war. Entsprungen ist die Idee nämlich keiner wissenschaftlichen Fachgruppe oder einer Universität, sondern etwas, das manche durchaus als Theatertruppe oder Sekte bezeichnen könnte.
Es begann mit John
Zwei Jahre reiste der Ingenieur, Metallurg und Harvard-Absolvent John Polk Allen Anfang der 1960er-Jahre durch die Welt. Er hatte eine durchaus erfolgreiche Karriere bei Forschungs- und Industrieunternehmen wie dem Battelle Institute, der Allegheny Ludlum Steel Corporation und der Development and Resources Corporation begonnen. Aber er gab sie auf, um stattdessen die Ursprünge und Lehren von Stammeskulturen in Nepal, Thailand, Singapur, Vietnam, den Philippinen und anderen Ecken der Welt zu studieren. Als er wieder in die USA zurückkehrte, wollte er nicht in sein altes Leben zurück, sondern sich Kunst, Kultur, dem Leben und der Erde verschreiben.
Daher kaufte Allen 25 Kilometer südlich von Santa Fe in New Mexico ein billiges Stück Land, wo er fortan mit Gleichgesinnten alternative Kultur-, Gesellschafts- und Lebensformen erforschen wollte. Tatsächlich entstand auf dem trockenen Boden binnen weniger Jahre die sogenannte Synergia Ranch , ein wilder Mix aus Ökodorf und Gegenkultur -Kommune, der insbesondere durch die von Allen gegründete Gruppe namens Theatre of All Possibilities einiges Aufsehen erregte. Das Theatre of All Possibilities war, wie der Dokumentarfilmer Matt Wolf beschreibt, „zu Anfang wirklich eine Theater- und #Aktionskunst -Gruppe“.
Die Truppe wurde von John Allen selbst geleitet, und zwar, je nachdem, wer über die Jahre befragt wurde, entweder mit sanfter Hand oder unbarmherziger Härte . Allen schrieb Stücke und erdachte Performances, die die Mitglieder aufführten und organisierte Vorträge von Wissenschaftlern, Philosophen und Denkern, denen alle beiwohnten. Aber nach und nach habe sich die Gruppe „in immer praktischere Unternehmungen verstrickt“, wie Wolf erzählt. Oder, wie Mark Nelson, einer von Allens Weggefährten in der Dokumentation sagt: „#Kunst? #Geschäft? #Ökologie? #Technologie? Wir wollten das alles tun!“
In der Zeit zwischen den Vorstellungen machte die Truppe daher das öde Land der Synergia Ranch fruchtbar, konstruierte eine Halle nach Vorbild der Buckminster-Fuller-Kuppeln und ging dann nach Oakland, Kalifornien um ein Schiff zu konstruieren: die rund 25 Meter lange RV Heraclitus . Die wurde unter Leitung der zu dieser Zeit gerade einmal 19-jährigen Margret Augustine aus einem Holzrahmen, Ferrozement, Metallschrott und einem alten Dieselmotor gebaut. Keiner der Beteiligten hatte Erfahrung. Dennoch stach das Schiff 1975 in See. Mit ihr segelte das Theatre of All Possibilities, das zwischenzeitlich für seine Forschungsprojekte die seriöser klingende Stiftung Institute for Ecotechnics gegründet hatte, um die Welt – und startete allerorten allerlei Projekte.
Die Mitglieder riefen eine Kunstgalerie in London ins Leben, errichteten ein Hotel in Kathmandu, betrieben eine Viehfarm in Australien, arbeiteten mit der Universität von Mumbai, pflanzten Bäumen und beackerten erfolgreich eine Farm in Puerto Rico. Sie beobachteten Wale in der Antarktis, sammelten Forschungsdaten über die Tiere im Amazonas und dokumentierten Korallenriffe in den Tropen. „Wir tourten um die Welt“, sagt Allen in der Dokumententation Spaceship Earth. „Wir waren überall.“
[…]
#arts #théâtre #expérience #futurisme #hollywood #médias
#confinement #isolement #science
#biosphère #oxygène
#autarcie #autosuffisance #utopie #dystopie
Les bénéfices des entreprises explosent : les plus riches empochent des milliards tandis que les plus pauvres en paient le prix | Oxfam International
▻https://www.oxfam.org/fr/communiques-presse/les-benefices-des-entreprises-explosent-les-plus-riches-empochent-des-milliar
Ses avoirs ont augmenté de 92 milliards de dollars en seulement cinq mois, entre le 18 mars et le 20 août 2020. Jeff Bezos aurait pu payer de sa poche à chacune des 876 000 personnes employées par Amazon une prime unique de 105 000 dollars et rester aussi riche qu’il l’était au début de la pandémie
Télécharger le document de 60 pages en anglais :
▻https://oxfamilibrary.openrepository.com/bitstream/handle/10546/621044/bp-power-profits-pandemic-100920-en.pdf?sequence=8&isA
#Oxfam #coronavirus #inégalités #milliardaires #fortune #enrichissement des #riches
A propos d’#Elon_Musk et de 11 autres milliardaires :
Elon Musk est la personne qui a gagné le plus d’argent pendant la pandémie
Taylor Nicole Rogers, Business Insider, le 19 août 2020
►https://seenthis.net/messages/872899
Twelve US Billionaires Have a Combined $1 Trillion
Chuck Collins, Omar Ocampo, Inequality, le 17 août 2020
►https://seenthis.net/messages/872899
#Jeff_Bezos ($189.4b), #Bill_Gates ($114b), #Mark_Zuckerberg ($95.5b), #Warren_Buffett ($80b), #Elon_Musk ($73b), #Steve_Balmer ($71b), #Larry_Ellison ($70.9b), #Larry_Page ($67.4b), #Sergey_Brin ($65.6b), #Alice_Walton ($62.5b), #Jim_Walton ($62.3b) and #Rob_Walton ($62b)
Elon Musk est la personne qui a gagné le plus d’#argent pendant la #pandémie
▻https://www.businessinsider.fr/elon-musk-est-la-personne-qui-a-gagne-le-plus-dargent-pendant-la-pan
Beaucoup de milliardaires se sont enrichis pendant la pandémie de #coronavirus [...] selon une nouvelle analyse du think tank de gauche, l’Institute for Policy Studies (IPS), publiée lundi 17 août.
[.,,]
La montée en flèche des revenus des milliardaires semble encore plus frappante si on la compare à l’impact économique de la pandémie sur les #États-Unis
56 millions d’Américains ont demandé des allocations de #chômage au cours des 21 dernières semaines. Un nombre sans précédent, dépassant de loin les 37 millions de demandes déposées pendant les 18 mois de la Grande #Récession qui s’est terminée en 2009. Dans le même temps, les experts prédisent que plus de 28 millions d’Américains pourraient perdre leur #logement après avoir pris du retard sur leur loyer depuis l’expiration du moratoire fédéral sur les expulsions.
Bien que les gains d’Elon Musk dépassent de loin ceux de tout autre milliardaire, le natif d’Afrique du Sud est loin d’être le seul membre du club des trois virgules à s’être enrichi au cours des cinq derniers mois.
Au 13 août, Jeff Bezos, le patron d’Amazon, avait vu sa fortune augmenter de 68% depuis la mi-mars, tandis que la fortune de Mark Zuckerberg a augmenté de 75%, atteignant un nouveau record, selon IPS. Grâce à l’augmentation récente de leur richesse, les 12 Américains les plus prospères du monde, valent à eux tous plus de 1 000 milliards de dollars, selon les calculs d’IPS.
Twelve U.S. Billionaires Have a Combined $1 Trillion - Inequality.org
▻https://inequality.org/great-divide/twelve-us-billionaires-combined-1-trillion
March 18th, 2020 marked the beginning of the Covid-19 lockdown and historic filings for unemployment — and also the intervention of the Federal Reserve with monetary actions to stabilize markets.
#Jeff_Bezos ($189.4b), #Bill_Gates ($114b), #Mark_Zuckerberg ($95.5b), #Warren_Buffett ($80b), #Elon_Musk ($73b), #Steve_Balmer ($71b), #Larry_Ellison ($70.9b), #Larry_Page ($67.4b), #Sergey_Brin ($65.6b), #Alice_Walton ($62.5b), #Jim_Walton ($62.3b) and #Rob_Walton ($62b)
The Walkman, Forty Years On | The New Yorker
▻https://www.newyorker.com/culture/cultural-comment/the-walkman-forty-years-on
Even prior to extended quarantines, lockdowns, and self-isolation, it was hard to imagine life without the electronic escapes of noise-cancelling earbuds, smartphones, and tablets. Today, it seems impossible. Of course, there was most certainly a before and after, a point around which the cultural gravity of our plugged-in-yet-tuned-out modern lives shifted. Its name is Walkman, and it was invented, in Japan, in 1979. After the Walkman arrived on American shores, in June of 1980, under the temporary name of Soundabout, our days would never be the same.
Up to this point, music was primarily a shared experience: families huddling around furniture-sized Philcos; teens blasting tunes from automobiles or sock-hopping to transistor radios; the bar-room juke; break-dancers popping and locking to the sonic backdrop of a boom box. After the Walkman, music could be silence to all but the listener, cocooned within a personal soundscape, which spooled on analog cassette tape. The effect was shocking even to its creators. “Everyone knows what headphones sound like today,” the late Sony designer Yasuo Kuroki wrote in a Japanese-language memoir, from 1990. “But at the time, you couldn’t even imagine it, and then suddenly Beethoven’s Fifth is hammering between your ears.”
Sony’s chairman at the time, the genial Akio Morita, was so unsure of the device’s prospects that he ordered a manufacturing run of only thirty thousand, a drop in the bucket compared to such established lines as Trinitron televisions. Initially, he seemed right to be cautious. The Walkman débuted in Japan to near silence. But word quickly spread among the youth of Tokyo about a strange new device that let you carry a soundtrack out of your bedroom, onto commuter trains, and into city streets. Within a year and a half of the appearance of the Walkman, Sony would produce and sell two million of them.
for the Walkman’s growing numbers of users, isolation was the whole point. “With the advent of the Sony Walkman came the end of meeting people,” Susan Blond, a vice-president at CBS Records, told the Washington Post in 1981. “It’s like a drug: You put the Walkman on and you blot out the rest of the world.” It didn’t take long for academics to coin a term for the phenomenon. The musicologist Shuhei Hosokawa called it “the Walkman effect.”
There had been popular electronic gadgets before, such as the pocket-sized transistor radios of the fifties, sixties, and seventies. But the Walkman was in another league. Until this point, earphones had been associated with hearing impairment, geeky technicians manning sonar stations, or basement-dwelling hi-fi fanatics. Somehow, a Japanese company had made the high-tech headgear cool.
“Steve’s point of reference was Sony at the time,” his successor at Apple, John Sculley, recalled. “He really wanted to be Sony. He didn’t want to be IBM. He didn’t want to be Microsoft. He wanted to be Sony.”
Jobs would get his wish with the début of the iPod, in 2001. It wasn’t the first digital-music player—a South Korean firm had introduced one back in 1998. (That Sony failed to exploit the niche, in spite of having created listening-on-the-go and even owning its own record label, was a testament to how Morita’s unexpected retirement after a stroke, in 1993, hobbled the corporation.) But Apple’s was the most stylish to date, bereft of the complicated and button-festooned interfaces of its competitors, finished in sleek pearlescent plastic and with a satisfying heft that hinted at powerful technologies churning inside. Apple also introduced a tantalizing new method of serving up music: the shuffle, which let listeners remix entire musical libraries into never-ending audio backdrops for their lives. Once again, city streets were the proving ground for this evolution of portable listening technology. “I was on Madison [Ave],” Jobs told Newsweek, in 2004, “and it was, like, on every block, there was someone with white headphones, and I thought, ‘Oh, my God, it’s starting to happen.’ ”
Dimanche 21 juin à 20h - JET FM
▻http://jetfm.fr/site/Dimanche-21-juin-a-20h.html
Un an après...
▻http://jetfm.fr/streaming/get.php?f=http%3A%2F%2Fjetfm.fr%2Fsite%2Fstockage%2Femissions%2520programmatio
A l’invitation du collectif citoyen nantais #Justice_Pour_Steve, nous modifions la programmation habituelle de ce dimanche soir.
"Nous vous invitons à diffuser la chanson « #Porcherie » des Bérus ce dimanche 21 juin 2020 à 20h précises. Afin de synchroniser l’action pour un meilleur rendu, nous pensons que les radio nantaises pourraient programmer le morceau à 20h00.
Ce morceau est celui qui a été diffusé avant la charge policière à l’origine de la mort de #Steve_Maia_Caniço, le 21 juin 2019.
De plus, la proposition dystopique de la ville de #Nantes à fêter la #fête_de_la_musique à une heure imposée avec une playlist imposée, ainsi que la débauche de forces de l’ordre de la préfecture sur le quai Wilson, lieu hommage à Steve, nous paraissent indécentes".
Le collectif citoyen nantais Justice Pour Steve
Voici donc une playlist non imposée :
Bérurier Noir / Porcherie
Sexy Sushi / La Bombe (C’est toujours ça de pris)
KRS One / The Sound Of Da Police
Nas / Cops Shot The Kid
The Clash / Police On My Back
Streets / Police Control
Red Noise / Petit Précis D’Instruction Civique - Sarcelles c’est l’avenir
Long Fin Killie / Cop
Nino Ferrer / Métronomie - Les Enfants de la Patrie - Métronomie II
Lila Zarqa / Qui A Tué Steve ?
#Musique_et_politique #Musique #ACAB #Violence_policière #Violences_policières #brutalité_policière #Assassinats_policiers #racisme #racisme_systémique #police
Je voulais faire un petit passage rapide pour vous signaler l’existence de cette liste musicale « FeSteve de la Musique » issue d’un moment de désespoir à la lecture des 6, oui SIX arrêtés préfectoraux pour empêcher toute commémoration manifeSteve de la criminelle intervention policière lors de la Fête de la Musique à Nantes qui se conclua par la mort de #Steve_Maïa_Caniço et les blessures et traumatismes de plusieurs dizaines de personnes.
Super !
Je suppose que vous vous êtes servis dans cette compil consacrée à la #violence_policière où il y a déjà plus de 300 titres :
►https://seenthis.net/messages/576637
►https://entrelesoreilles.blogspot.com/2017/03/elo269-semaine-internationale-contre-la.html
►https://www.youtube.com/playlist?list=PLkeA_mTMOkTvxc0FygHdo4FmcR3zB-0CV
Pour les Béru et la violence policière, j’avais choisi Baston :
▻https://www.youtube.com/watch?v=GhobXl3OK6E
Qu’il faudra que je mette à jour avec les chansons autour de George Floyd que je compile sur ta page :
►https://seenthis.net/messages/856449
Et si vous avez des titres que je n’avais pas, alors j’essayerai aussi de compléter ma liste, merci !
#Musique_et_politique #Musique #ACAB #Violence_policière #Violences_policières #brutalité_policière #Assassinats_policiers #racisme #racisme_systémique
Merci encore Dror @sinehebdo , ça fait vraiment du bien ces musiques, je les ajouterai dans les heures / jours qui viennent.
C’était il y a donc un an et c’est de pire en pire, jusqu’à maintenant...
►https://seenthis.net/messages/788917
Morceau argentin de 2019 (juste pour archiver). Merci !
Nantes. La préfecture dit « non » à la Fête de la Musique
▻https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/nantes-la-prefecture-dit-non-la-fete-de-la-musique-6872269
À quatre jours de l’événement, la préfecture de Loire-Atlantique vient de faire connaître sa politique concernant la Fête de la musique. Pour faire simple, c’est non. « Les rassemblements supérieurs à dix personnes restent interdits sauf exception, indique la préfecture dans un communiqué. Ces dispositions s’appliquent à la Fête de la Musique 2020. »
La préfecture poursuit : « Les contours de cette édition ont été, en conséquence, définis par la municipalité de Nantes et ne pourront prendre la forme de rassemblements musicaux sur la voie publique, puisque ce type de rassemblement n’est pas compatible avec le respect de la distanciation physique et des mesures barrières. »
(...)
Difficile de ne pas entendre, dans ces mesures spécifiques visant la musique électronique, un écho au drame de la Fête de la Musique 2019. Ce soir-là, le jeune Steve Maia Caniço, 24 ans, est mort, noyé dans la Loire, alors qu’il participait à la soirée électro brutalement interrompue par une intervention de police, vers 4 h du matin, sur le quai Wilson, à Nantes. Les policiers avaient tiré de nombreux gaz lacrymogènes et avaient fait usage de la force pour disperser les derniers danseurs.
Une enquête a été confiée à un juge d’instruction, pour déterminer avec certitude si la mort du jeune homme était directement liée à l’intervention de la police.
Deux manifestations en mémoire de Steve
Ce drame avait provoqué une très vive émotion à Nantes et au-delà. Ce dimanche 21 juin, d’ailleurs, plusieurs manifestations sont programmées en mémoire de Steve. Une première marche, à 15 h, à l’invitation des amis de Steve, à laquelle participera la famille. Celle-ci est « autorisée » par le préfet, car elle a fait « l’objet d’une déclaration en bonne et due forme ».
En revanche, la préfecture interdit celle de 18 h, ce même dimanche 21 juin. Celle-ci s’annonce plus revendicative et n’a pas été déclarée en préfecture.
« Fête de la musique revisitée »
Dans ces conditions, la Ville de Nantes invite de son côté à une Fête de la musique dite « revisitée ». Le mot est faible. La ville mettra en ligne des playlists sur son site internet. Et elle propose à chacun de faire la fête « aux balcons ». Les Nantais sont encouragés « à se produire sur leur balcon ou à leur fenêtre, en musique et en chanson, de 20h à 21h. » Une sélection de captations de sons et d’images seront mises en ligne sur le site de la ville dès le lendemain.
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►http://www.loire-atlantique.gouv.fr/content/download/42271/281553/file/RAA%20n%C2%B0%2076%20du%2018%20juin%202020.pdf
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▻https://nantes.indymedia.org/system/photo/2020/06/14/25213/marche-pour-steve-medium.jpg?1592159769 Fresque de Steve Maia Caniço
#Steve_Caniço #Steve
Marion Lopez
@MarionLpz
▻https://twitter.com/MarionLpz/status/1274039349634531328
A 48h de la journée hommage à #SteveMaiaCanico, la moitié de l’île de #Nantes est entièrement bouclée par les FDO. Des blocs de béton bloquent les rues, des camions sont stationnés un peu partout.
Incroyable, un tel dispositif aussi en amont de l’événement ! #JusticePourSteve
La Lettre à Lulu @LaLettreaLulu
#stopviolencespolicieres #JusticePourSteve #JusticePourAdama #justicepouraboubacar #pasdejusticepasdepaix place Royale, Nantes
ValK. a posté une photo :
Quai Wilson, #nantes, le 18 juillet 2019.
#oueststeve #loire #stevemaiacaniço #valk #disparition #fleuve #maintiendelordre #repression #social #violencespolicieres #paysdelaloire #france