#stoploisecuritéglobale

  • Loi sécurité globale : camouflet pour le gouvernement, demi-victoire pour les libertés

    Communiqué de la coordination #stoploisécuritéglobale dont la Ldh est signataire

    Ce jeudi 20 mai 2021, le Conseil constitutionnel a censuré plusieurs dispositions phares de la loi dite sécurité globale adoptée le 15 avril dernier. Cela constitue une victoire incontestable pour un ensemble d’organisations de défense des droits humains réunies au sein de la coordination nationale #stoploisécuritéglobale qui n’a eu de cesse, depuis novembre dernier, de dénoncer le caractère liberticide de ce texte. Plus d’une vingtaine de saisines du Conseil constitutionnel ont été effectuées par nos organisations membres et des collectifs régionaux opposés à la loi.

    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/05/22/loi-securite-globale-camouflet-pour-le-gouvernement-dem

    #droit

  • 20210318 :: : #StopLoiSecuriteGlobale
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    Flickr

    ValK. a posté une #photo :

    La proposition de loi relative à la sécurité globale, est une proposition de loi française des députés LREM Alice Thourot (Drôme) et Jean-Michel Fauvergue (Seine-et-Marne, ancien patron du RAID) déposée à l’Assemblée nationale le 20 octobre 2020. Elle porte sur le renforcement des pouvoirs de la police municipale, l’accès aux images des caméras-piétons, la captation d’images par les drones et la diffusion de l’image des policiers.
    Le texte, soutenu par le gouvernement et les principaux syndicats policiers, fait l’objet d’une très forte opposition de la part des sociétés de journalistes, des organismes publics nationaux et internationaux et des associations de défense des libertés publiques.
    À la demande du gouvernement, la proposition de loi suit la procédure accélérée ; elle est examinée à l’Assemblée nationale du 17 au 20 novembre 2020 et adoptée le 24 novembre. Son examen au Sénat est en cours. Source : wikipedia.org
    Voir sur Direct Senat. Suivre le live-tweet de Anne-Sophie Simpere et le live-stream de David Dufresne. Lire les dossiers des médias libres... et #RESISTER, partout !
    .
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  • #StopLoiSécuritéGlobale – Mobilisation générale pour nos libertés !

    Après que la proposition de loi « Sécurité globale » a été adoptée le 24 novembre dernier par l’Assemblée nationale, le texte est arrivé en commission de lois au Sénat ce mercredi 3 mars 2021. 256 amendements ont été déposés par la chambre haute. Les débats en séance plénière se tiendront les 16, 17 et 18 mars. La Coordination nationale #StoploiSécuritéglobale appelle à se mobiliser partout en France dès le 13 mars pour mettre en échec ce texte et la logique liberticide qui l’accompagne.

    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/03/09/stoploisecuriteglobale-mobilisation-generale-pour-nos-l

    #politique

  • #StopLoiSecuritéGlobale // Sécurité Globale, de quel droit ?
    https://kparrot.gitlab.io/securite-globale-de-quel-droit
    lien direct vers la vidéo : https://vimeo.com/506052816

    Sept juristes décryptent la loi Sécurité Globale

    Novembre 2020. L’état d’urgence sanitaire est en vigueur. La population française est confinée, nul ne peut sortir de chez soi, sauf dans quelques cas « dérogatoires » et moyennant une attestation. C’est précisément ce moment hors du commun que le gouvernement choisit pour faire adopter – suivant la procédure d’urgence – une loi sur « la sécurité globale » qui vient accroître les dispositifs de contrôle et de surveillance.

    Que signifie cette idée de « sécurité globale » et d’où vient-elle ? Quels sont les nouveaux systèmes de surveillance envisagés ? Qu’est-ce que le continuum de sécurité ? Que révèle le processus parlementaire d’adoption de la loi ? Pourquoi la liberté d’opinion est-elle menacée ?

    Ce film croise les points de vue de sept universitaires, chercheuses et chercheurs en droit, spécialistes du droit pénal, de politique criminelle, des données personnelles et de l’espace public. Interrogées sur cette proposition de loi « Sécurité globale », ils et elles décryptent les dispositifs techno-policiers prévus par le texte et, au-delà, le projet politique qu’il recèle.

    #loi #securité #SécuritéGlobale #LoiSécuritéGlobale

    • Le documentaire Sécurité globale, de quel droit ? de Karine Parrot et Stéphane Elmadjian chez @lundimatin :

      Ce film croise les points de vue de sept universitaires, chercheuses et chercheurs en droit, spécialistes du droit pénal, de politique criminelle, des données personnelles et de l’espace public. Interrogées sur cette proposition de loi « Sécurité globale », ils et elles décryptent les dispositifs techno-policiers prévus par le texte et, au-delà, le projet politique qu’il recèle.
      Nous avons demandé à Karine Parrot de nous raconter la genèse du projet. Elle nous explique tout ci-dessous.

      https://lundi.am/Securite-globale-de-quel-droit

    • Le documentaire Sécurité globale, de quel droit ? de Karine Parrot et Stéphane Elmadjian chez @lundimatin :

      Ce film croise les points de vue de sept universitaires, chercheuses et chercheurs en droit, spécialistes du droit pénal, de politique criminelle, des données personnelles et de l’espace public. Interrogées sur cette proposition de loi « Sécurité globale », ils et elles décryptent les dispositifs techno-policiers prévus par le texte et, au-delà, le projet politique qu’il recèle.
      Nous avons demandé à Karine Parrot de nous raconter la genèse du projet. Elle nous explique tout ci-dessous.

      https://lundi.am/Securite-globale-de-quel-droit

  • Fichage et flicage sécuritaire global
    Lecture #audio de 2 textes de @laquadrature
    sur le fichage sécuritaire : https://archive.org/details/fichage_et_flicage

    Après la loi sécurité globale et la loi séparatisme, le gouvernement poursuit son offensive généralisée visant à museler toute opposition politique. Mercredi 4 décembre 2020, les trois fichiers de « sécurité publique » (PASP, GIPASP et EASP) ont été largement étendus par trois décrets (ici, ici et là). Ils permettront le fichage massif de militantes et militants politiques, de leur entourage (notamment de leurs enfants mineurs), de leur santé ou de leurs activités sur les réseaux sociaux.

    Décrets PASP : fichage massif des militants politiques
    LQDN 8/12/20 : https://www.laquadrature.net/2020/12/08/decrets-pasp-fichage-massif-des-militants-politiques
    &
    Décrets PASP : première bataille perdue contre le fichage massif des militants politiques
    LQDN 7/01/21 : https://www.laquadrature.net/2021/01/07/decrets-pasp-premiere-bataille-perdue-contre-le-fichage-massif-des-mil

    Pour aider la Quadrature à continuer de décortiquer et s’opposer aux attaques contre les libertés individuelles & collectives : https://www.laquadrature.net/donner

    A écouter absolument en complément très très complet :

    La grenouille, la marmite & le drone | Reflets sécuritaires d’un capitalisme ordinaire
    –—> ici : https://open.audio/channels/lagrenouille
    –—> lien pour télécharger les informations, illustrations de l’émission format livret : https://framadrop.org/lufi/r/WEJ3nb33dD#FN+zYbv7SeLoR4IW9CmnEylM+w4ObG/a8gdFqL0cDWA=
    (c’est super bien fait, n’hésitez pas !)

    Appel du 16 janvier 2021 et autres mobilisations à suivre :
    La coordination #StopLoiSecuriteGlobale s’est constituée le 8 novembre 2020
    Des associations de réalisateurs·trices, organisations de défense des droits humains, confédérations syndicales, comités de familles de victimes de violences policières, collectifs de quartiers populaires, d’exilé·es, de blessés et de Gilets jaunes, etc., ont progressivement rejoint la coordination #StopLoiSecuriteGlobale, aujourd’hui constituée d’une soixantaine d’organisations. Construite sur une large base, elle s’est structurée et propose des outils pour lutter contre l’attaque sécuritaire en cours, au delà de la seule loi Sécurité Globale.
    Elle permet aussi d’agréger les différentes initiatives de Marches pour les Libertés sur une carte :
    https://stoploisecuriteglobale.fr & différents réseaux sociaux + vidéos

    ...

    #Photo : @val_k / ValK.
    Sous haute surveillance...
    Nantes, le 14 novembre 2015.
    Après une manifestation de soutien au exilé-e-s & migrant-e-s fortement encadrée, suite à un attentat au cocktail molotov, mardi 10 novembre 2015 contre un squat de migrants (voir http://nantes.indymedia.org/articles/32365 ) et après l’horrible attentat parisien du 13 novembre, le cortège s’est retrouvé à une soirée organisée pour l’occasion, mais toujours sous très haute surveillance...
    Issue de l’ensemble [fil-le-s de luttes] : https://www.flickr.com/photos/valkphotos/collections/72157632096933304
    .
    toutes les photos : http://frama.link/valk
    toutes les lectures : https://archive.org/details/@karacole
    agenda militant namnète : https://44.demosphere.net
    pour m’aider à rester bénévole & soutenir mes activités : https://liberapay.com/ValK

    #audio/opensource_audio #surveillance

  • Stop Loi Sécurité Globale
    https://stoploisecuriteglobale.fr/#carte

    La coordination #StopLoiSécuritéGlobale appelle à de nouvelles marches des libertés partout en France ce samedi 16 janvier 2021. A Paris, une manifestation est prévue entre place Daumesnil et Bastille. La proposition de loi dite « Sécurité globale » a été votée par l’Assemblée nationale et poursuit son cheminement parlementaire au Sénat. L’annonce par le gouvernement de la réécriture du texte par une commission indépendante a fait long feu puisqu’elle était tout simplement contraire au principe de (...)

    #CCTV #drone #activisme #vidéo-surveillance #surveillance

  • Mobilisons-nous les 3, 16 et 30 janvier contre la loi Sécurité globale et les autres textes liberticides (Acrimed.org)
    https://www.crashdebug.fr/mobilisons-nous-les-3-16-et-30-janvier-contre-la-loi-securite-globale-et-

    Nous relayons le communiqué de la coordination « StopLoiSecuriteGlobale » appelant à de nouvelles mobilisations en janvier 2021.

    La coordination nationale #StopLoiSécuritéGlobale donne rendez-vous aux défenseur·se·s des libertés dès le dimanche 3 janvier 2021, à Paris, à l’occasion de la Marche blanche en mémoire de Cédric Chouviat. Un an après la mort de ce père de quatre enfants, entre les mains de la police, nous serons aux côtés de sa famille. Son père Christian Chouviat avait déjà accompagné la délégation reçue au ministère de l’Intérieur lundi 23 novembre, malgré les réticences de Gérald Darmanin.

    Nous appelons aussi à de nouvelles Marches des libertés, samedi 16 janvier, partout en France, avant un grand rassemblement, samedi 30 janvier, à Paris. Cette dernière date mêlera les voix des journalistes, (...)

    https://stoploisecuriteglobale.fr

  • Thibaud Cotta (avocat) : « cette loi Sécurité Globale organise l’arbitraire »
    https://blogs.mediapart.fr/david-dufresne/blog/301220/thibaud-cotta-avocat-cette-loi-securite-globale-organise-larbitraire
    https://youtu.be/Zp9sw0bn1xM

    Pour ce membre de la Black Robe Brigade : « avec cette loi, qui verra le transfert de compétences de la police nationale vers les polices municipales, l’arbitraire local va gouverner » Pas de trêve pour #StopLoiSécuritéGlobale
    Coordination nationale, constituée d’une soixantaine d’organisations et de collectifs partout en France.
    Liste complète sur notre site https://stoploisecuriteglobale.fr

  • Mobilisons-nous les 3, 16 et 30 janvier contre la loi Sécurité globale et les autres textes liberticides

    La coordination nationale #StopLoiSécuritéGlobale donne rendez-vous aux défenseur·se·s des libertés dès le dimanche 3 janvier 2021, à Paris, à l’occasion de la Marche blanche en mémoire de Cédric Chouviat. Un an après la mort de ce père de quatre enfants, entre les mains de la police, nous serons aux côtés de sa famille. Son père Christian Chouviat avait déjà accompagné la délégation reçue au ministère de l’Intérieur lundi 23 novembre, malgré les réticences de Gérald Darmanin.

    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2020/12/27/mobilisons-nous-les-3-16-et-30-janvier-contre-la-loi-se

    #france

  • Mon #ParapluieArcEnCiel. Est là, est là, hey, hey ! Grosses pensées depuis #Nantes aux manifs, aux marches, aux black vioques, aux TDS et aux LGBTQIA+... #StopLoiSécuritéGlobale & #SNMO & #LoiSeparatisme...
    https://www.flickr.com/photos/valkphotos/50736508997

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    ValK. a posté une photo :
    .
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  • Marche des Libertés du 12 décembre jusqu’au retrait total ! - un suivi par Paris-luttes.info, @paris
    https://paris-luttes.info/suivi-de-la-marche-des-libertes-du-14580

    La marche des libertés n’est pas interdite, elle partira de Place du Châtelet à 14h30, en passant par Boulevard de Sébastopol, Boulevard Saint-Denis, Boulevard Saint-Martin, Place de la République.

    Dispositif policier important autour de la place du Châtelet : trois canons à eau sont de sortie. Fouilles de sacs pour tout le monde et pas mal de contrôles.

    [dès 14:47] Les flics, en nombre disproportionné, s’ennuient et interpellent en masse. Papa flic Darmanin se vante déjà de 24 interpellations.

    Le cortège a été entièrement nassé du début à la fin, chargé dès la place du Châtelet. Plusieurs incursions policières ont saucissonné cette nasse en tronçons. Opérant des arrestations dès l’arrivé des manifestants et durant toute la durée de la manif, les policiers ont accueillis le cortège à République au canon à eau et à la grenade lacrymogène, sans sommations là non plus.

    La « coordination contre la sécurité globale » a refusé d’appeler à cette initiative https://seenthis.net/messages/888955

    ces deux #banderoles ont été chargées puis confisquées par les #FDO, plusieurs arrestations dans ces groupes

    Matraqué, ce musicien de la #FanfareInvisible qui jouait du tambour a été présenté comme... un manifestant maquillé ("oh là. ces images sont choquantes" ont-ils dit d’abord) par BFM (Beauté Française du Maquillage ?)

    « On revient un petit instant sur ces images d’un homme maculé de sang, c’est du maquillage, on vous rassure, pour l’instant pas de blessé »

    Entretien vidéo :
    https://twitter.com/CerveauxNon/status/1337799934171635718

    « Le policier qui m’a fouillé m’a franchement fouillé le slip, le sexe, l’anus »

    Nous avons rencontré un manifestant qui s’est confié au sortir de la manifestation sur l’#agression_sexuelle qu’il venait de subir par un policier.

    Louis Witter, @LouisWitter sur cuicui

    Place de la République, canons à eau hors champ

    #PPLSécuritéGlobale #marche_des_libertés #manifestation #libertés_publiques #police #répression #arrestations #arrestations-préventives

    • Le Parisien sur touiteur

      142 personnes ont été interpellées à Paris. Pour le ministre de l’Intérieur, la « stratégie de fermeté #anti-casseurs » a « permis de les en empêcher, de protéger les commerçants »

      5000 manifestants selon la pref, « quelques centaines » selon divers #media (dont Ouest-France), 10 000 selon les organisateurs.

      À 20H, à en croire le nombre et la fréquence des sirènes de police qui retentissent dans la ville, alors que la place de la République a été évacuée par la force depuis près de deux heures, il semble que des manifestants sortis des nasses successives soient encore dans les rues de l’est parisien.

      #Paris

    • Par des charges arbitraires à Paris, la police provoque l’insécurité globale
      https://www.mediapart.fr/journal/france/121220/par-des-charges-arbitraires-paris-la-police-provoque-l-insecurite-globale

      Quelques milliers de personnes ont manifesté à Paris contre les lois « liberticides » d’Emmanuel Macron. La police a décidé de décourager les manifestants en les chargeant indistinctement dès le départ du cortège, provoquant panique et blessures.

      « C’est dur d’avoir 20 ans en 2020 », et de vouloir manifester en France. Ce ne sont pas Jeanne, Marie, Emma et Juliette qui diront le contraire. Ces quatre amies, toutes âgées de 20 ans, ont quitté le cortège avant même la fin de la manifestation contre les projets « liberticides » du président Emmanuel Macron, samedi 12 décembre à Paris. « C’est horrible, on s’est fait charger quatre fois sans aucune raison. De samedi en samedi, c’est de pire en pire », expliquaient-elles en rentrant chez elles, désabusées.

      Les étudiantes n’étaient venues avec aucune autre intention que celle de défendre leurs libertés, pancartes en main. Elles ne ressentent « aucune haine contre la police. À un moment, on est même allées voir des CRS, en leur demandant poliment pourquoi ils faisaient cela ». Sans réponse. « Pour nous, c’est de l’intimidation », considèrent-elles. Et cela marche : « On n’ira pas à la prochaine manif. »

      Comme elles, quelques milliers de personnes se sont rassemblées, ce samedi 12 décembre, à Paris, à l’appel de différents mouvements mobilisés contre la proposition de loi « sécurité globale » mais aussi du collectif contre l’islamophobie, qui conteste la loi « confortant le respect des principes de la République » (ex-loi séparatisme). Un premier appel, à l’initiative d’un groupe de gilets jaunes, avait été interdit par la préfecture de police de Paris. En régions, des milliers de manifestants se sont rassemblés dans une quarantaine de villes, à l’appel notamment de la coordination #StopLoiSécuritéGlobale qui ne s’est pas associée à la mobilisation parisienne, faute de garanties de sécurité après les échauffourées du week-end dernier.

      La manifestation parisienne a été émaillée d’incidents très tôt, quand les forces de l’ordre ont décidé de charger le cortège juste après son départ de la place du Châtelet, sans raisons apparentes. La stratégie de maintien de l’ordre déployée à Paris lors de la grande manifestation du samedi 28 novembre, où les forces de police étaient restées à distance, n’était qu’une parenthèse. Depuis la semaine dernière, sur ordre du préfet Didier Lallement, les policiers reviennent au contact, comme lors des manifestations des gilets jaunes.

      Sur son compte Twitter, la préfecture de police a expliqué que les forces de l’ordre étaient « intervenues au milieu du cortège […] pour empêcher la constitution d’un groupe de black-blocs violents ». Par vagues successives, les CRS, gendarmes mobiles, mais aussi les voltigeurs des Brigades de répression des actions violentes motorisées (BRAV-M) ont ainsi foncé dans le tas le long du boulevard de Sébastopol, sans faire le tri entre les manifestants et les personnes qu’ils souhaitaient interpeller.

      Une stratégie qui a fait monter la tension pendant de longues minutes et provoqué des blessures chez les manifestants. Comme ce musicien frappé au visage (voir photo ci-dessus). Sur BFM TV, une journaliste a expliqué en direct que le sang qui coulait sur son visage était « du maquillage, on vous rassure », avant de présenter ses excuses samedi soir. En effet, le jeune homme a bien reçu un coup de matraque alors qu’il se trouvait de dos au début d’une charge policière.
      À 17 h 50, trois heures et demie après le début de la manifestation, « 119 » personnes avaient été interpellées, selon le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin, parlant de « casseurs venus nombreux ».

      Tout au long du défilé dans le centre de Paris, un impressionnant dispositif policier a été déployé pour contrôler les moindres faits et gestes des manifestants. Des barrages avaient été disposés (fouille de tous les manifestants) aux entrées de la place du Châtelet, cernée par les cordons de CRS et les canons à eau. Même dispositif à l’arrivée de la manifestation, place de la République, cerclée de grilles anti-émeutes. Entre les deux dispositifs, les manifestants ont pu défiler en rangs d’oignons, encadrés par les contingents de CRS et gendarmes mobiles qui sont même allés jusqu’à rythmer l’avancée du cortège. Au premier coup de sifflet : on avance. Au second : on s’arrête. Et ainsi de suite, jusqu’à faire perdre au cortège, déjà sonné par les charges du départ, tout son dynamisme.

      À l’avant de la manifestation, le camion n’a pour autant pas cessé de cracher des slogans : « Y’en a marre, y’en a marre ! Stop aux lois liberticides ! Stop à l’islamophobie ! » Lucien, 23 ans, se réjouit que la contestation converge entre la PPL Sécurité globale et la loi séparatisme : « Nous sommes face à un seul phénomène : le développement d’un État policier qui se construit à l’encontre des minorités, et principalement des musulmans », estime-t-il. Pierre, un « jeune cadre dynamique » de 26 ans venu de Lyon, conteste cette approche : « J’ai un positionnement plus nuancé, je manifeste contre la loi sécurité globale, qui peut servir à maîtriser les mouvements sociaux, pas contre la loi séparatisme. »

      Une des charges au début de la manifestation sur le boulevard de Sébastopol. © AR

      Les raisons de manifester sont en réalité multiples. « Nous sommes une génération qui n’a jamais eu d’acquis, on n’a plus de but. Nos parents ont travaillé pour offrir une meilleure éducation à leurs enfants, nous on est face à la crise sociale, climatique, sanitaire, on ne connaît pas la notion de “monde meilleur”, on essaie juste de retenir nos libertés », analyse pour sa part Michèle, urbaniste de 27 ans, en relevant le nombre important de jeunes dans le cortège. À l’inverse, les drapeaux de syndicats ou d’organisations politiques se font rares, à l’exception d’un fourgon du Nouveau parti anticapitaliste (NPA).

      « On ne se sent pas en sécurité mais nous n’avons pas d’autres choix que de manifester. Ce qu’il se passe en ce moment est très grave. Dans dix ans, je veux pouvoir me dire que j’étais là, pour défendre nos droits et libertés », abonde Mila, 23 ans, en service civique chez France Terre d’asile, en listant l’accumulation de violences policières dont se sont fait l’écho les médias ces dernières semaines. « J’étais place de la République avec Utopia 56 [lors de l’évacuation brutale d’un campement de migrants – ndlr], je n’avais jamais ressenti une telle violence », explique-t-elle.

      Un peu plus loin, Magalie se tient sur le bord de la manifestation, « j’essaie de me protéger des charges ». À 41 ans, cette enseignante en Seine-Saint-Denis, « militante de longue date », ne cache pas son inquiétude : « Plus cela va, moins on a de droits. Je n’ai vraiment pas envie que tout parte à vau-l’eau, mais je crois que nous sommes proches de la révolte. »

    • « Régler par tous les moyens le problème [du #black_bloc]. » aurait dit Macron après la manifestation du 5 décembre dernier. Et le Canard de prédire, à l’instar d’un syndicat de police, « un résultat judiciaire proche de zéro », faisant mine de ne pas savoir, par exemple, que 500 personnes ont été condamnées à de la taule lors du mouvement des Gilets jaunes.

      Ce soir, 42 #GAV sur les 147 interpellations. Dont bon nombre pour « visage dissimulé » (bonnet + masque...), selon Vies Volées (collectif de familles victimes de crimes policiers https://www.viesvolees.org/le-collectif), @ViesVolees sur cui.

      Trumpisation chez les amis d’Action française ? Aujourd’hui, Darmanin publie 4 tweets et en retweete 4 autre pour vanter l’action des FDO à Paris.

    • Libérez nos camarades ! [reçu par mel]

      Aujourd’hui, à la manifestation parisienne contre les lois liberticides et racistes, contre les violences policières et l’islamophobie, notre camarade Ahamada Siby, du Collectif des Sans-Papiers de Montreuil (CSPM), a été arrêté par la police et emmené au commissariat du 13ème arrondissement. Nous apprenons qu’il a été arrêté parce que, selon la police, il aurait agressé un flic ? C’est rigoureusement impossible. D’autant plus que, quelques minutes plus tôt, il était allé voir tranquillement la police pour demander à pouvoir quitter la manifestation, en raison de sa blessure au genou.

      Pour nous qui connaissons Ahamada Siby, cette accusation est ridicule. Malheureusement nous savons parfaitement que dans ce régime, avec ce gouvernement, les flics pensent pouvoir agir comme bon leur semble, et qu’ils seront protégés. Ils inventent, et sauf vidéo démontant leur version, leur parole fait foi. C’est ainsi que cela se passe jusqu’à présent, et c’est aussi pour ça qu’Ahamada manifeste contre la loi sécurité globale comme contre la loi séparatisme.

      Ahamada Siby est l’un des 273 habitants du hangar situé au 138 rue de Stalingrad, un lieu qui sert de foyer après leur expulsion de l’AFPA en octobre 2019, et où l’électricité ne fonctionne plus depuis plusieurs mois.

      C’est un camarade très actif dans toutes les luttes actuelles. Celles des sans-papiers bien sûr, à Montreuil comme ailleurs, mais aussi contre les violences policières et les lois liberticides : il a fait toutes les manifestations contre la loi « sécurité globale ». Il a également participé à la marche pour Adama Traoré le 18 juillet dernier, animant comme souvent le cortège du CSPM, ou encore à des manifestations pour l’hôpital public.

      À travers lui, c’est tout le mouvement social qui est visé.

      Hier soir encore, vendredi 11 décembre à #Montreuil, il animait au mégaphone le cortège de la marche des sans-papiers.

      Nous lançons donc un appel à témoins : si vous avez filmé la scène de l’arrestation, ou les minutes qui ont précédé, contactez-nous.

      Nous savons qu’il ne suffit pas d’expliquer qu’il s’agit une fois de plus d’un abus de pouvoir ; pour obtenir la libération d’Ahamada Siby, nous devons manifester notre solidarité.

      Nous apprenons également ce soir que plusieurs membres des Brigades de Solidarité Populaire de Montreuil sont en garde à vue au commissariat du 13ème arrondissement.

      Nous exigeons la libération immédiate de nos camarades Ahamada Siby et BSP.
      Une présence bruyante en soutien est la bienvenue dès maintenant.

      🔊🔥Nous appelons surtout à un rassemblement de TOUTES et TOUS devant le commissariat du 13ème arrondissement (métro Place d’Italie) DEMAIN dimanche 13 décembre à 12h.🔥🔥🔥

      Collectif des Sans-Papiers de Montreuil (CSPM), Montreuil Rebelle, NPA Montreuil

      #délits_imaginaires

    • Stratégie des forces de l’ordre à Paris : « Efficace d’un point de vue technique, mais inquiétant d’un point de vue politique », selon un sociologue [Olivier Fillieule]
      https://www.francetvinfo.fr/politique/proposition-de-loi-sur-la-securite-globale/strategie-des-forces-de-l-ordre-a-paris-c-est-efficace-d-un-point-de-vu

      Pourquoi aujourd’hui, a-t-on autant de violences dans les manifestations ? Parce que le pouvoir ne veut plus tolérer des illégalismes en manifestation qui, jusqu’à présent, étaient considérés dans la doctrine du maintien de l’ordre comme des soupapes de sécurité. Il vaut mieux avoir un abribus qui pète et qui brûle, voire dans les manifestations d’agriculteurs, une grille de préfecture arrachée et 3 tonnes de purin dans la cour qui vont coûter un million d’euros que d’avoir un blessé. C’est cette manière de penser le maintien de l’ordre sur laquelle on a fonctionné pendant les 40 dernières années. Aujourd’hui, on s’achemine vers quelque chose de beaucoup plus dur, de plus en plus tendu, avec un risque de mort d’un côté comme de l’autre. Ce qui n’est pas souhaitable.

      note : les 42 personnes gardées à vue ont été dispersées dans un grand nombre de commissariats parisiens de 10 arrondissements (5e, 7e, 8e, 11e, 12e, 13e, 14e, 15e, 18e et 20e), ce qui complique la solidarité et la défense.
      à 13h ce dimanche, au moins un avocat et un journaliste ont été libérés

      #maintien_de_l'ordre #illégalismes

    • DÉFOULOIR RÉPRESSIF CONTRE LA MARCHE DES LIBERTÉS À PARIS - Acta
      https://acta.zone/defouloir-repressif-contre-la-marche-des-libertes-a-paris

      (...) la Loi Sécurité Globale est une réponse politique directe à l’intensification de la conflictualité sociale caractéristique de la dernière séquence (2016-2020) ; elle est aussi plus profondément le symptôme de la crise de légitimité d’un État français incapable de produire du consentement. On ne peut toutefois pas l’envisager sans considérer sa combinaison avec la Loi Séparatisme dont l’objectif évident est d’empêcher toute convergence entre l’ébullition que connaissent les classes populaires blanches et la révolte du prolétariat non-blanc.

      Dans un tel contexte, la gauche – Jean-Luc Mélenchon en tête – montre, une fois de plus, son aveuglement vis-à-vis de la réalité effective du tournant autoritaire et sa déconnexion avec le mouvement réel. Son incapacité à en saisir les dynamiques l’amène à une position de complicité objective avec le gouvernement. La répression qui s’est abattue aujourd’hui est aussi le fruit de cette complicité, et de la défection des organisations traditionnelles du mouvement ouvrier. Face à cela, on se réjouit que les rencontres entre l’anti-racisme politique, les gilets jaunes et les différentes formes d’auto-organisation de la jeunesse issue du cortège de tête soient en capacité de tenir la rue et de ne pas glisser dans la tombe que la gauche est en train de nous creuser.

      Une charge policière s’empare de la banderole des brigades de solidarité populaire

  • Depuis que #Lallement a rétabli les voltigeurs et la doctrine ultraviolente, le souvenir de Malik Oussekine est chaque année un peu plus douloureux.
    L’Histoire bégaie.
    #StopLoiSecuriteGlobale #LallementDemission
    https://www.youtube.com/watch?v=bCrdARMMPbI

    Frappé à mort alors qu’il ne participait pas à la manifestation qu’encadraient les CRS, Malik Oussekine reste aujourd’hui un symbole historique de la violence policière. Alors que la brigade des voltigeurs motocyclistes de la police est dissoute à la suite de sa mort, on retrouve pour la première fois des brigades de voltigeurs rebaptisées BRAV-M pendant le mouvement des Gilets Jaunes.

    📌 Par Rémy Choury.

  • Libertés, casse et communication politique
    à quoi joue la coordination contre la sécurité globale ?
    https://lundi.am/Libertes-casse-et-communication-politique

    Nous avons reçu plusieurs témoignages concernant la première marche des libertés qui s’est tenue ce samedi. Pèle-mèle ils pointaient les retournements de veste d’une partie de la gauche (aujourd’hui à l’unisson sur la question de la loi), s’offusquaient des discours de dissociation qui ont accompagné les affrontements de fin de parcours, ou pointaient l’absence de recul critique quant aux pratiques mises en oeuvres (de la casse au « smartphone levé »). Le texte que nous avons choisi a à la fois le mérite de traiter de l’ensemble de ces sujets, et de ne pas partir de la marche parisienne qui a concentré toutes les attentions. Plus qu’une critique d’un communiqué que l’on pourrait juger anecdotique il faut le voir comme une amorce de réflexion sur les stratégies de luttes et de divisions.

    Nous avons battu le pavé contre la loi liberticide dite de sécurité globale. Ce samedi de manifestation, qui était aussi celui de la réouverture des commerces, s’est déroulé dans la capitale des Gaules sous un soleil radieux !

    Désolé : on s’abaisse au même niveau de poncifs que le communiqué dont on va discuter.

    Nous avons manifesté donc, et constaté, avec joie, que l’inattendu mouvement contre une loi sécuritaire prenait de l’ampleur. C’est rare. Et c’est rare de se dire que la rue pourrait, si ce n’est gagner, au moins arracher enfin un bout d’honneur perdu.

    "Rentrer" de manif aujourd’hui c’est souvent rentrer dans un autre espace-temps, celui des réseaux sociaux et leurs folies post-manifestation. Cette fois, en plus des stratégies de com’ gouvernementales et de la tentative d’exister d’une extrême-droite plutôt aphone ces derniers jours, il y avait quelques autres raisons d’être dégouté. On pourrait parler de tel « photographe de terrain », qui sans une once de recul critique ou d’intelligence, met sur le même plan « casseurs » et BRAV parce que tous deux l’empêcheraient de filmer. Ou de l’ancien journaliste du JDD et créateur de Loopsider, qui tombe dans le piège pourtant grossier tendu par un syndicat de police visant à mettre sur le même plan les bastons entre CRS et manifestants et le tabassage de Michel Zecler. Surtout, il y eut, posté par David Dufresne sur Twitter, le "communiqué des organisateurs".

    Ce fameux communiqué [1] publié par la coordination [2] évoque notamment la manifestation où nous étions : celle de Lyon, pour en dénoncer "fermement", les "violences".

    Revenant de manifester, d’avoir inhalé notre dose de gaz, comme on en a l’habitude à Lyon depuis au moins 4 ans (d’ailleurs n’était-ce pas aussi contre ça que l’on était dans la rue ?), quelle joie de nous voir ainsi condamnés "fermement" (par extension). Naïvement, puisque ce sont nos corps, nos voix, que l’on avait mis en mouvement ce samedi, on pensait que c’était un peu notre manif. Des proprios se ramènent avec un acte notarié : ils condamnent .

    #loi_de_sécurité_globale #maintien_de_l'ordre #journalisme

    • Précision : après quelques remarques, David Dufresne a retiré le communiqué le soir même de son fil. J’ai pas la ref sous le coude car mon twitter est down pour la seconde soirée d’affilée mais j’ai pu le constater de mes yeux-vu. Et le communiqué a surtout été propulsé par le SNJ-CGT (et très peu relayé tant il était gênant)

    • MANIFESTATION À PARIS CE SAMEDI 12 DÉCEMBRE : LA COORDINATION STOP LOI SÉCURITÉ GLOBALE S’ABSTIENT
      https://www.sortiraparis.com/actualites/a-paris/articles/238012-manifestation-a-paris-ce-samedi-12-decembre-la-coordination-sto

      La coordination Stop Loi Sécurité Globale « n’organisera pas de mobilisation ce samedi 12 décembre à Paris ». Tel est le message communiqué ce mercredi 9 décembre par la coordination qui regroupe syndicats et organisations opposées aux lois relatives à la « sécurité globale » et sur les « Séparatismes ». Les entités enjoignent aux sympathisants de continuer la mobilisation « sur tout le territoire national », mais pas à Paris.

      C’est la première fois que ces associations et collectifs décident de ne pas battre le pavé dans la capitale pour protester contre des projets de loi qu’ils considèrent comme « liberticides ». Après avoir réuni « des centaines de milliers de personnes dans plus de 100 villes en France pour dénoncer une dérive sécuritaire très inquiétante » comme ils le soulignent dans leur communiqué, ses responsables considèrent que « les conditions de sécurité des manifestants et manifestantes ne sont pas assurées ». C’est pourquoi la coordination « n’organisera pas de mobilisation ce samedi 12 décembre à Paris ».

      Monsieur Mélenchon sur touiteur
      https://twitter.com/JLMelenchon/status/1337382503427043331

      Je soutiens la décision du collectif #StopLoiSecuriteGlobale d’annuler la marche de samedi à Paris. L’insécurité créée par #Lallement, Alliance et Black Bloc ne permet plus de manifester paisiblement. Les ennemis de la liberté et Macron marquent un point.

      La semaine dernière, ce n’est pas seulement David Dufresne qui a dépublié le communiqué hostile à une partie des manifestants et à certaines pratiques dont il est question plus haut mais bien l’ensemble de ses auteurs (la « coordination » contre la loi sécurité globale, un cartel d’organisations et des individualités, dont de nombreux #journalistes).

      #gauche (et maladroit) #manifestation

    • Face aux atteintes à la liberté d’informer, et l’instauration d’une surveillance de masse, des mobilisations sont prévues le 12 décembre dans toute la France. Voici la carte des rassemblements prévus et le communiqué de la coordination
      « StopLoiSecuriteGlobale », dont Basta ! est membre.
      https://www.bastamag.net/carte-des-rassemblements-contre-la-loi-securite-globale-StopLoiSecuriteGlo
      Stop Loi Sécurité Globale
      https://stoploisecuriteglobale.fr

    • La coordination « StopLoiSecuriteGlobale » est composée de syndicats, sociétés, collectifs, associations de journalistes et de réalisateurs.trices, confédérations syndicales, associations, organisations de défense de droits humains, comités de familles de victimes, de collectifs de quartiers populaires, d’exilés, de Gilets jaunes. [...]

      Après la manifestation parisienne du 5 décembre, et du fait de la stratégie de la terre brûlée mise en place par la préfecture de police, la coordination #StopLoiSecuriteGlobale considère que les conditions de sécurité des manifestants et manifestantes ne sont pas assurées et n’organisera pas de mobilisation ce samedi 12 décembre à Paris. [...]

      La coordination exige d’être reçue dans les plus brefs délais par le président de la République(...)

      Cette fois on évite de dénoncer « le black bloc », les manifestants, comme c’est poli ! Postures bureaucratiques et éthique bourgeoise unies toutes ensemble dans une hypocrisie neuneu sans autre objectif que de se montrer respectables et vertueuses. La honte.
      Ces orgas et ces gens se refusent à assumer la protection des manifestants qui seront là demain, avec les manifestants eux-mêmes... tout en se déclarant désireuses de négocier. On croit rêver....
      Pour clore 68, il avait fallu d’abord que la CGT s’aligne un tant soit peu sur les grévistes, les salons du Grenelle gaulliste ne viennent qu’ensuite. Le conservateur patron de FO Bergeron a dit pendant des décennies au pouvoir « écoutez-moi sinon ça va péter ». Mais sur ce coup, alors qu’y compris un point de vue instrumental imposerait à nos dignes représentants de prendre appuis sur ce grand nombre qu’ils prétendent représenter, on lâche les manifestants avant même la première lacrymo, la première arrestation.

      #sans_vergogne

  • « Survivre à la guerre en Syrie et se retrouver fracassé par la police française alors qu’il est clairement identifié comme journaliste.
    On n’a entendu aucun membre de LREM apporter son soutien à Ameer al Halbi.
    C’est ça la honte 🔥 »
    #StopLoiSecuriteGlobale #MarcheDesLibertes #Paris
    https://www.liberation.fr/france/2020/11/29/marche-des-libertes-a-paris-un-photographe-syrien-blesse-pendant-une-char

    Le photographe syrien Ameer al-Halbi a été blessé par la police alors qu’il couvrait la « Marche des libertés » samedi après-midi, selon l’AFP. Contacté par Libération, Ameer al-Halbi a indiqué avoir reçu un coup de matraque pendant une charge des forces de l’ordre contre des casseurs. Un policier l’a frappé au visage, après avoir pourtant discerné qu’il était photographe, affirme-t-il. Dans un communiqué, le magazine Polka indique qu’« Ameer était clairement identifié comme photographe de presse et ne pouvait être confondu avec un casseur. Le violent coup de matraque qui l’a blessé au visage visait donc délibérément un photojournaliste qui exerçait librement son métier ».

    La photographe de l’AFP Gabrielle Cézard se trouvait aux côtés d’Ameer al-Halbi et dit l’avoir perdu de vue dans une petite rue : « Nous étions identifiables comme photographes et tous collés à un mur. On criait "Presse ! Presse !". Il y avait des jets de projectiles du côté des manifestants. Puis la police a mené une charge, matraque à la main, a-t-elle raconté à l’AFP. Ameer était le seul photographe qui ne portait ni casque, ni brassard. Je l’ai perdu de vue puis je l’ai retrouvé entouré de gens, le visage tout ensanglanté et enveloppé de pansements. Il était psychologiquement très touché, il a pleuré, et a dit qu’il ne comprenait pas "pourquoi c’était mal de faire des photos". »

    D’après le journaliste de Mediapart Antton Rouget sur Twitter, Ameer al-Halbi a « été pris en charge par des street medics, qui ont été bloqués plusieurs fois par des CRS au moment de l’amener à l’hôpital ».

    Selon Dimitri Beck, directeur de la photographie de Polka, qui suit Ameer al-Halbi depuis son arrivée en France, le photographe a eu le nez cassé et a été blessé à l’arcade sourcilière. Il a été transporté à l’hôpital Lariboisière, avant d’en sortir dans la nuit de samedi à dimanche...

    ... Ameer al-Halbi (un pseudonyme) a débuté la photographie dans sa ville d’origine d’Alep, à 17 ans à peine. Il documente l’horreur de la guerre et la chute d’Alep, entre 2013 et 2016, d’abord pour des agences palestinienne ou italienne puis pour l’Agence France Presse. Dans un entretien vidéo pour Museum TV en 2017, Al-Halbi indique avoir pour modèle le photoreporter vietnamien Nick Ut, auteur du célèbre cliché de la Petite Fille au napalm : « J’ai longtemps essayé de prendre une photo comme celle de Nick Ut. Une photo si forte, qu’elle serait capable de mettre fin à la guerre en Syrie. » A ses débuts, son travail se concentre sur les bébés et les enfants au milieu du conflit. On retrouve, dans la rubrique « Making-of » de l’AFP, son témoignage d’un « jour d’enfer à Alep », lors du siège d’un quartier résidentiel par les forces d’Al-Assad. En 2016, son père, casque blanc bénévole, est tué dans un bombardement. Lui-même a été touché par deux balles en 2012.

    Ameer Al-Halbi quitte Alep avec sa mère à la fin de l’année 2016 pour la Turquie. Il arrive en France en avril 2017 où il obtient le statut de réfugié politique. Cette année-là, il est primé au prestigieux World Press Photo (2e prix dans la catégorie « Spot News – Stories »), peu de temps après avoir reçu le prix de Photographe de l’année 2016 du magazine Polka. En 2017, à Bayeux (qui célèbre chaque année les correspondants de guerre), il remporte également le prix du « Regard des jeunes de 15 ans » pour un cliché pris pour l’AFP montrant deux hommes, serrant chacun un nourrisson dans leurs bras et marchant dans une rue d’Alep en ruines. Selon un portrait du Bondy Blog publié l’an dernier, Ameer Al-Halbi finissait ses études dans l’école de photo Spéos, réalisant des reportages en indépendant sur les gilets jaunes ou la Techno parade, tout en ayant pour projet de continuer la photographie de guerre, notamment en Afrique.

  • Loi « sécurité globale » : une manifestation interdite samedi à Paris
    Par lefigaro.fr - Publié 25 novembre 2020,
    https://www.lefigaro.fr/flash-actu/loi-securite-globale-une-manifestation-interdite-samedi-a-paris-20201125

    (...) La manifestation prévue samedi prochain, le 28 novembre, contre la loi de sécurité globale, a été interdite ce mardi par le préfet de police, Didier Lallement. La demande en préfecture, déposée par plusieurs syndicats de journalistes (SNJ-CGT, CFDT journalistes, SGJ-FO), prévoyait un parcours débutant place de la République à 14 heures, qui se serait terminé à 18 heures place de la Bastille. Mais le préfet de police en a décidé autrement, « considérant que le virus affecte particulièrement le territoire de Paris et ceux des départements de la petite couronne ». (...)

  • Au Carnet, des caméras cachées et illégales pour surveiller des écologistes
    https://reporterre.net/Au-Carnet-des-cameras-cachees-et-illegales-pour-surveiller-des-ecologist

    Des caméras très sophistiquées et camouflées ont été retrouvées par des militants au Carnet, où des écologistes luttent contre le bétonnage d’un site naturel. Un dispositif illégal, dont les images accusent la gendarmerie locale. Les opposants au projet de zone industrielle au Carnet, en Loire-Atlantique, méritent-ils d’être surveillés comme des terroristes ? Deux groupes de caméras, camouflées dans une fausse bûche d’arbre et de fausses pierres, ont été retrouvés par hasard par des militants, fin août. (...)

    #CCTV #activisme #écologie #vidéo-surveillance #surveillance #CNIL