• “Historic Opportunity”: Israel Reveals Date Of Planned West Bank Annexation | Zero Hedge
    https://www.zerohedge.com/geopolitical/historic-opportunity-israel-reveals-date-planned-west-bank-annexation

    The head of the Governmental Coalition in Israel, Mickey Zohar, revealed that the measures to legislate the process of imposing Israeli sovereignty on all Jewish residential communities in the West Bank will begin in early July.

    The Likud MP said in a radio interview on Tuesday, that the government will approve the draft law on this, and then it will be submitted to the Knesset for approval, expecting that these measures will continue for only a few weeks.

    Representative Zohar announced that the concerned authorities are currently working on mapping in order to reach understandings with the American administration about the areas that Israel will impose their sovereignty over in the West Bank.

    In response to a question about whether the White House would insist on the establishment of a Palestinian state in exchange for the annexation, the head of the government coalition said: “He opposes this demand, expressing his conviction that Israel will not give up the annexation in any case.”

    #palestine

  • Quelle #résilience pour quels modèles de société ?

    Après l’épreuve du #confinement vient celle de l’incertitude de l’avenir. Le terme « résilience », cette capacité d’un individu, d’un groupe ou d’une communauté à rebondir après un traumatisme, apparaît alors dans les discours politiques en France et ailleurs. L’opinion découvre une réalité qui a été perçue pendant longtemps comme l’apanage des « autres » : les pauvres, les marginaux, les mal-lotis des sociétés occidentales et non occidentales.

    La résilience serait-elle davantage liée aux #classes_sociales ou à l’existence de moyens humains et matériels ? Dépendrait-elle des #modèles_de_société, selon qu’ils privilégient le culte de l’individu ou la culture groupale, communautaire face aux tragédies qui les frappent ?

    Cette épreuve inédite nous incite à trouver des #stratégies non seulement pour maintenir nos équilibres internes mais aussi pour garantir des relations internationales sereines dans la durée. Cet exercice est d’autant plus crucial que les différences de stratégies utilisées par des populations à travers le monde continuent d’alimenter la littérature scientifique sur la résilience.

    Si, en tant que concept, la résilience doit s’appuyer sur des critères scientifiques objectifs pour être mise en évidence, en tant que phénomène socioculturel, elle peut être l’objet d’idéologies ou de fantasmes, voire de politiques qui tentent de réguler ou de contrôler la perception des uns et des autres face à l’adversité.
    Le rôle du lien social et des ressources culturelles

    L’intérêt pour la résilience varie selon les contextes sociopolitiques et culturels. Elle est davantage évoquée et étudiée dans les sociétés où les conditions sanitaires et sociales sont difficiles, notamment pour les populations vivant dans des contextes de guerre, de crise politique, de catastrophes naturelles, de précarité économique, que dans celles habituées à un contexte sociopolitique et économique plutôt stable. Ainsi, plus les populations vivent dans des environnements sécurisés, moins la résilience est mise en avant pour penser leurs stratégies mobilisées en cas de grandes difficultés. Plus le contexte est précaire, plus la résilience est mise en relief.

    À titre d’exemples, suite au tremblement de terre du 12 janvier 2010 en Haïti, des études ont montré un fort taux de résilience – nettement supérieur comparativement à d’autres pays comme le Japon, la Chine.

    Au sein même de la société haïtienne, les populations les plus fragilisées comme les enfants des rues et les jeunes déscolarisés présentent une résilience plus importante que les autres selon de nombreuses recherches. Avec leur sens du collectif, ils ont été au secours de la population qui s’est retrouvée à la rue, les aidant par exemple à retrouver des survivants sous les décombres.

    Ce même constat est fait dans des contextes de guerre ou de crise politique comme au Liban, en Palestine, en Syrie, ou au Rwanda où la résilience se construit sur des systèmes spontanés de solidarité et d’identité collective.

    En France, dans un contexte marqué ces dernières années par les attentats et le malaise social (notamment avec les « gilets jaunes »), l’isolement, le manque de soutien familial et social renforcent les effets traumatiques et affectent les capacités de résilience bien qu’il s’agisse d’un environnement politique et social structuré et en mesure d’organiser des réponses politiques et sanitaires face à de tels évènements.
    Un besoin de réponse des États

    La crise sanitaire actuelle témoigne d’ailleurs de l’importance de la réponse des États, si attendue dans certaines sociétés occidentales comme la France, pour répondre à la panique générale et structurer un processus de résilience collective.

    Dans d’autres pays, la vie communautaire prend souvent le relais face à la faiblesse des structures de l’État. Nous assistons à des organisations spontanées, mobilisant, parfois paradoxalement, symboles et ressources culturels, religieux ou spirituels pour faire face à la pandémie.

    En Égypte, une chroniqueuse relate les regroupements au Caire, autour du Mausolée de Sayda Zainab, la petite fille du Prophète, par crainte du virus et pour chercher la bénédiction et la protection. En Tunisie, la presse montre des tenues de prières collectives dans certaines régions du pays, en face de mosquées qui ont pourtant fermé leurs portes suite aux mesures prises par l’État.

    En Haïti, la population, habituée aux catastrophes, s’en remet notamment à Dieu, et l’Église se prépare à affronter le Covid-19. En Inde, des enfants des rues sont persuadés que le coronavirus ne pourra même pas arriver jusqu’à eux.

    https://www.youtube.com/watch?v=0h79fVMrL1w&feature=emb_logo

    La force des rituels collectifs

    Ici et là les rituels collectifs, qui habituellement permettent de tenir ensemble, sont considérés comme protecteurs et sécurisants. Et dans les pays les plus précaires, où la crise sanitaire risque d’avoir les conséquences les plus graves, ce type d’organisation presse le pas et s’érige comme principal organisateur de la résilience collective là où la réponse de l’État tarde à venir, ou que celui-ci n’est pas perçu par les citoyens comme suffisamment crédible.

    Malgré ce qu’elles présentent comme stabilité des droits et des conditions de vie et de la démocratie, les sociétés « occidentales » sont particulièrement déstabilisées par des événements traumatiques de grande ampleur. Les effets de ces évènements sont souvent rapidement pris en charge, ou au moins pris en compte par le système politique, judiciaire, sanitaire, médiatique. Mais l’individu doté de droits, et de reconnaissance, est aussi livré à lui-même et à ses propres ressources pour s’en sortir.
    Interroger la nature de la résilience

    La résilience peut-elle alors être un signe de ce qui reste dans une société fondée sur le lien social ? Cette idée est confortée par les études qui montrent le lien étroit entre le soutien social, la cohésion sociale et la résilience notamment dans les sociétés où la culture du groupe est extrêmement forte.

    Dans un modèle écosystémique basé sur la communauté, la résilience est :

    « la capacité des individus à naviguer à travers leur trajectoire vers des ressources qui soutiennent leur bien-être ; la capacité des systèmes physiques et sociaux, et des individus à fournir des ressources, et la capacité des individus, de leurs familles et de leurs communautés à négocier des façons culturellement significatives de partager les ressources ».

    Cela pourrait-il expliquer pourquoi, dans les sociétés occidentales, l’on peine parfois à faire émerger les mécanismes de résilience « spontanée » ou « naturelle » ?
    La résilience à trouver dans d’autres espaces

    Cependant le risque est grand, dans cette réflexion, de considérer la résilience comme un phénomène exotique pour les autres, ou, dans les sociétés occidentales, uniquement comme un résultat à atteindre, une performance de plus.

    Or la résilience est peut-être ailleurs, dans d’autres espaces que ceux des résultats à atteindre. Elle peut être dans l’acceptation du #changement, la libération de la #créativité ou la #réinvention du #lien_social.

    À observer des élans de #solidarité et d’#entraide spontanées depuis les fenêtres, nous sommes tentés de penser que quelque chose dans le modèle de la société est en train de s’effondrer pour laisser émerger de nouvelles modalités, au plus près des fragilités et des ressources actuelles.

    « On se découvre soudain semblables, solidaires, tous dans le même bateau pour affronter le virus. C’était un peu moins le cas pour combattre la misère, on était moins unis pour accueillir l’Aquarius. »

    Le slam de Grand Corps Malade le 13 avril 2020 pointait aussi les frontières de ces nouvelles ressources solidaires.
    S’inspirer des uns et des autres

    La résilience est plus que jamais à considérer comme un processus complexe, long, discret et dynamique qui lie le sujet à son environnement.

    Elle ne peut se programmer de façon standardisée, mais s’appuie d’abord sur le lien humain et social, réel et symbolique, sur le sentiment intime d’appartenir à une même communauté humaine et de compter comme personne, et non uniquement comme un nom sur un fichier.

    Le défi de la résilience dans les sociétés contemporaines repose sur la réinvention du lien social. Il nécessite d’articuler « résilience naturelle », spontanée et « résilience assistée » (thérapeutique) ainsi que les ressources disponibles dans toutes nos sociétés mondialisées, étant donné que nous sommes tous, à des degrés divers et certainement de manière inégale, traversés par les conflits, tragédies et catastrophes de ce monde.

    La crise sanitaire que nous vivons actuellement réinterroge les figures du lien social et celles des structures de l’État, particulièrement au vu du paradoxe inédit que cette crise impose, soit de s’isoler (ou se confiner) solidairement.

    Elle incite chacun à redéfinir en son intimité le rapport à l’identité collective, à la citoyenneté et à l’altérité. À un moment où nous sommes encore confinés dans nos domiciles respectifs et où le lien social est mis à rude épreuve, le Covid-19 ouvre un nouveau chantier pour l’Humanité avec ce « petit » virus invisible et silencieux, qui nous met face à notre fragilité humaine fondamentale et à nos ressources communes. Il nous invite à l’introspection en vue de notre résilience collective.

    https://theconversation-com.cdn.ampproject.org/c/s/theconversation.com/amp/quelle-resilience-pour-quels-modeles-de-societe-

  • Appel à l’annulation d’un contrat entre l’#UE et des entreprises israéliennes pour la surveillance des migrants par drones

    Les contrats de l’UE de 59 millions d’euros avec des entreprises militaires israélienne pour s’équiper en drones de guerre afin de surveiller les demandeurs d’asile en mer sont immoraux et d’une légalité douteuse.
    L’achat de #drones_israéliens par l’UE encourage les violations des droits de l’homme en Palestine occupée, tandis que l’utilisation abusive de tout drone pour intercepter les migrants et les demandeurs d’asile entraînerait de graves violations en Méditerranée, a déclaré aujourd’hui Euro-Mediterranean Human Rights Monitor dans un communiqué.
    L’UE devrait immédiatement résilier ces #contrats et s’abstenir d’utiliser des drones contre les demandeurs d’asile, en particulier la pratique consistant à renvoyer ces personnes en #Libye, entravant ainsi leur quête de sécurité.

    L’année dernière, l’Agence européenne des garde-frontières et des garde-côtes basée à Varsovie, #Frontex, et l’Agence européenne de sécurité maritime basée à Lisbonne, #EMSA, ont investi plus de 100 millions d’euros dans trois contrats pour des drones sans pilote. De plus, environ 59 millions d’euros des récents contrats de drones de l’UE auraient été accordés à deux sociétés militaires israéliennes : #Elbit_Systems et #Israel_Aerospace_Industries, #IAI.

    L’un des drones que Frontex a obtenu sous contrat est le #Hermes_900 d’Elbit, qui a été expérimenté sur la population mise en cage dans la #bande_de_Gaza assiégée lors de l’#opération_Bordure_protectrice de 2014. Cela montre l’#investissement de l’UE dans des équipements israéliens dont la valeur a été démontrée par son utilisation dans le cadre de l’oppression du peuple palestinien et de l’occupation de son territoire. Ces achats de drones seront perçus comme soutenant et encourageant une telle utilisation expérimentale de la #technologie_militaire par le régime répressif israélien.

    « Il est scandaleux pour l’UE d’acheter des drones à des fabricants de drones israéliens compte tenu des moyens répressifs et illégaux utilisés pour opprimer les Palestiniens vivant sous occupation depuis plus de cinquante ans », a déclaré le professeur Richard Falk, président du conseil d’administration d’Euromed-Monitor.

    Il est également inacceptable et inhumain pour l’UE d’utiliser des drones, quelle que soit la manière dont ils ont été obtenus pour violer les droits fondamentaux des migrants risquant leur vie en mer pour demander l’asile en Europe.

    Les contrats de drones de l’UE soulèvent une autre préoccupation sérieuse car l’opération Sophia ayant pris fin le 31 mars 2020, la prochaine #opération_Irini a l’intention d’utiliser ces drones militaires pour surveiller et fournir des renseignements sur les déplacements des demandeurs d’asile en #mer_Méditerranée, et cela sans fournir de protocoles de sauvetage aux personnes exposées à des dangers mortels en mer. Surtout si l’on considère qu’en 2019 le #taux_de_mortalité des demandeurs d’asile essayant de traverser la Méditerranée a augmenté de façon spectaculaire, passant de 2% en moyenne à 14%.

    L’opération Sophia utilise des navires pour patrouiller en Méditerranée, conformément au droit international, et pour aider les navires en détresse. Par exemple, la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (CNUDM) stipule que tous les navires sont tenus de signaler une rencontre avec un navire en détresse et, en outre, de proposer une assistance, y compris un sauvetage. Étant donné que les drones ne transportent pas d’équipement de sauvetage et ne sont pas régis par la CNUDM, il est nécessaire de s’appuyer sur les orientations du droit international des droits de l’homme et du droit international coutumier pour guider le comportement des gouvernements.

    Euro-Med Monitor craint que le passage imminent de l’UE à l’utilisation de drones plutôt que de navires en mer Méditerranée soit une tentative de contourner le #droit_international et de ne pas respecter les directives de l’UE visant à sauver la vie des personnes isolées en mer en situation critique. Le déploiement de drones, comme proposé, montre la détermination de l’UE à dissuader les demandeurs d’asile de chercher un abri sûr en Europe en facilitant leur capture en mer par les #gardes-côtes_libyens. Cette pratique reviendrait à aider et à encourager la persécution des demandeurs d’asile dans les fameux camps de détention libyens, où les pratiques de torture, d’esclavage et d’abus sexuels sont très répandues.

    En novembre 2019, l’#Italie a confirmé qu’un drone militaire appartenant à son armée s’était écrasé en Libye alors qu’il était en mission pour freiner les passages maritimes des migrants. Cela soulève de sérieuses questions quant à savoir si des opérations de drones similaires sont menées discrètement sous les auspices de l’UE.

    L’UE devrait décourager les violations des droits de l’homme contre les Palestiniens en s’abstenant d’acheter du matériel militaire israélien utilisé dans les territoires palestiniens occupés. Elle devrait plus généralement s’abstenir d’utiliser des drones militaires contre les demandeurs d’asile civils et, au lieu de cela, respecter ses obligations en vertu du droit international en offrant un refuge sûr aux réfugiés.

    Euro-Med Monitor souligne que même en cas d’utilisation de drones, les opérateurs de drones de l’UE sont tenus, en vertu du droit international, de respecter les #droits_fondamentaux à la vie, à la liberté et à la sécurité de tout bateau de migrants en danger qu’ils rencontrent. Les opérateurs sont tenus de signaler immédiatement tout incident aux autorités compétentes et de prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir que les opérations de recherche et de sauvetage soient menées au profit des migrants en danger.

    L’UE devrait en outre imposer des mesures de #transparence et de #responsabilité plus strictes sur les pratiques de Frontex, notamment en créant un comité de contrôle indépendant pour enquêter sur toute violation commise et prévenir de futures transgressions. Enfin, l’UE devrait empêcher l’extradition ou l’expulsion des demandeurs d’asile vers la Libye – où leur vie serait gravement menacée – et mettre fin à la pratique des garde-côtes libyens qui consiste à arrêter et capturer des migrants en mer.

    http://www.france-palestine.org/Appel-a-l-annulation-d-un-contrat-entre-l-UE-et-des-entreprises-is
    #Europe #EU #drones #Israël #surveillance #drones #migrations #asile #réfugiés #Méditerranée #frontières #contrôles_frontaliers #militarisation_des_frontières #complexe_militaro-industriel #business #armée #droits_humains #sauvetage

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  • » Israel Cuts Palestinian Water Supply in West Bank
    May 22, 2020 9:08 AM Ali Salam – IMEMC News
    https://imemc.org/article/israel-cuts-palestinian-water-supply-in-west-bank

    The Palestinian Water Authority (PWA) stated, on Thursday, that Israeli authorities drastically cut the amount of water allocated to the West Bank districts of Jenin, Nablus, Ramallah and Hebron, in recent days, Palestinian WAFA News Agency reported.

    The sudden drop interrupted the water supply to the public, and caused irregular water pressure, adding that the PWA had difficulty managing and distributing the decreased amount of water in a fair and efficient manner.

    #eau

  • Like after #9/11, governments could use coronavirus to permanently roll back our civil liberties

    The ’emergency’ laws brought in after terrorism in 2001 reshaped the world — and there’s evidence that it could happen again.

    With over a million confirmed cases and a death toll quickly approaching 100,000, Covid-19 is the worst pandemic in modern history by many orders of magnitude. That governments were unprepared to deal with a global pandemic is at this point obvious. What is worse is that the establishment of effective testing and containment policies at the onset of the outbreak could have mitigated the spread of the virus. Because those in charge failed to bring in any of these strategies, we are now seeing a worrying trend: policies that trample on human rights and civil liberties with no clear benefit to our health or safety.

    Broad and undefined emergency powers are already being invoked — in both democracies and dictatorships. Hungary’s Prime Minister Viktor Orban was granted sweeping new powers to combat the pandemic that are unlimited in scope and effectively turn Hungary’s democracy into a dictatorship. China, Thailand, Egypt, Iran and other countries continue to arrest or expel anyone who criticizes those states’ response to coronavirus.

    The US Department of Justice is considering charging anyone who intentionally spreads the virus under federal terrorism laws for spreading a “biological agent”. Israel is tapping into previously undisclosed smartphone data, gathered for counterterrorism efforts, to combat the pandemic. States in Europe, anticipating that measures against Covid-19 will violate their obligations under pan-European human rights treaties, are filing official notices of derogation.

    A chilling example of the effects of emergency powers on privacy rights and civil liberties happened during the aftermath of the September 11, 2001 attacks and the resulting “war on terror”, in which successive US presidents pushed the limits of executive power. As part of an effort to protect Americans from security threats abroad, US government officials justified the use of torture in interrogation, broad state surveillance tactics and unconstitutional military strikes, without the oversight of Congress. While the more controversial parts of those programs were eventually dismantled, some remain in place, with no clear end date or target.

    Those measures — passed under the guise of emergency — reshaped the world, with lasting impacts on how we communicate and the privacy we expect, as well as curbs on the freedoms of certain groups of people. The post-September 11 response has had far-reaching consequences for our politics by emboldening a cohort of populist leaders across the globe, who ride to election victories by playing to nationalist and xenophobic sentiments and warning their populations of the perils brought by outsiders. Covid-19 provides yet another emergency situation in which a climate of fear can lead to suspension of freedoms with little scrutiny — but this time we should heed the lessons of the past.

    First, any restriction on rights should have a clear sunset clause, providing that the restriction is only a temporary measure to combat the virus, and not indefinite. For example, the move to grant Hungary’s Viktor Orban sweeping powers has no end date — thus raising concerns about the purpose of such measures when Hungary is currently less affected than other regions of the world and in light of Orban’s general penchant for authoritarianism.

    Second, measures to combat the virus should be proportional to the aim and narrowly tailored to reach that outcome. In the case of the US Department of Justice debate as to whether federal terrorism laws can be applied to those who intentionally spread the virus, while that could act as a potent tool for charging those who actually seek to weaponize the virus as a biological agent, there is the potential for misapplication to lower-level offenders who cough in the wrong direction or bluff about their coronavirus-positive status. The application of laws should be carefully defined so that prosecutors do not extend the boundaries of these charges in a way that over-criminalizes.

    Third, countries should stop arresting and silencing whistleblowers and critics of a government’s Covid-19 response. Not only does this infringe on freedom of expression and the public’s right to know what their governments are doing to combat the virus, it is also unhelpful from a public health perspective. Prisons, jails and places of detention around the world are already overcrowded, unsanitary and at risk of being “superspreaders” of the virus — there is no need to add to an at-risk carceral population, particularly for non-violent offenses.

    Fourth, the collectors of big data should be more open and transparent with users whose data is being collected. Proposals about sharing a person’s coronavirus status with those around them with the aid of smartphone data should bring into clear focus, for everyone, just what privacy issues are at stake with big tech’s data collection practices.

    And finally, a plan of action should be put in place for how to move to an online voting system for the US elections in November 2020, and in other critical election spots around the world. Bolivia already had to delay its elections, which were key to repairing its democracy in a transitional period following former President Evo Morales’s departure, due to a mandatory quarantine to slow the spread of Covid-19. Other countries, including the US, should take note and not find themselves flat-footed on election day.

    A lack of preparedness is what led to the current scale of this global crisis — our rights and democracies should not suffer as a result.

    https://www.independent.co.uk/voices/911-coronavirus-death-toll-us-trump-government-civil-liberties-a94586

    #le_monde_d'après #stratégie_du_choc #11_septembre #coronavirus #covid-19 #pandémie #liberté #droits_humains #urgence #autoritarisme #terrorisme #privacy #temporaire #Hongrie #proportionnalité #liberté_d'expression #surveillance #big-data #données

    ping @etraces

  • Palestine. Tentative d’enlèvement de l’avocat Salah Hamouri
    Par Nadir Dendoune | le mercredi 20 mai 2020 | Le courrier de l\’Atlas
    https://www.lecourrierdelatlas.com/proche-orient-palestine-tentative-d-enlevement-de-l-avocat-salah

    Traces de violences sur le dos de Salah Hamouri, que trois individus ont essayé de saisir ce mercredi 20 mai, à Ramallah en Palestine. Photo (G) : AHMAD GHARABLI / AFP - Photo (D) : DR

    Pour les proches de Salah Hamouri, il ne fait aucun doute : les forces spéciales israéliennes ont tenté d’enlever l’avocat franco-palestinien. Une scène invraisemblable survenue ce mercredi 20 mai à Ramallah, digne des séries Netflix.

    #Salah_Hamouri

  • » Israeli Troops Erect Settler-only Bypass Road in Southern Nablus
    May 19, 2020 11:16 PM IMEMC & Agencies
    https://imemc.org/article/israeli-troops-erect-settler-only-bypass-road-in-southern-nablus

    Israeli troops reportedly embarked on erecting a bypass road, on Tuesday, in the Huwara village, south of Nablus city in the northern occupied West Bank.

    Local Palestinian media sources said that the road is seven kilometers-long and that it will be located on about 100 acres of Palestinian farm lands.

    Ghassan Daghlas, chief of the file of Israeli colonial settlements, across the West Bank, told media outlets that Israeli army bulldozers have been bulldozing and razing Palestinian farm lands, for the second day consecutively.

    Daghlas noted that the bulldozing will cause the destruction of a total of 2800 olive trees owned by Palestinians in the villages of Burin, Huwara Beta, Ourta, Yatma, Sawiya and Yasouf, located in southern Nablus city.

    Noteworthy, the Israeli occupation government released, in April of 2019, footage of a new Israeli scheme for creating a road in Nablus city. The scheme involved 44 plans, many of which have reportedly been executed.

    Such a scheme is believed to serve only the nearby Israeli colonial settlements, constructed illegally on Palestinian-owned lands.

    #Apartheid

  • Et si la Loi de Privatisation Programmée de la Recherche c’était demain ?

    Le 5 mars, comme partout en France, les laboratoires et l’université du Mans se sont arrêtées pour manifester contre une série de mesures comme la LPPR (Loi Programmation Pluriannuelle de la Recherche). A peine une semaine plus tard, cet arrêt a été prolongé par la fermeture des sites due au COVID-19. Dans une lettre adressée aux membres de la communauté de l’enseignement supérieur de la recherche et de l’innovation, publiée le 13 mai, Mme Vidal annonce poursuivre dans son projet de loi LPPR : « Avant le début du confinement, j’ai entendu toutes celles et ceux qui ont vu, à travers la loi « orientation et réussite des étudiants » ou le projet de loi « de programmation pluriannuelle pour la recherche » autre chose que des leviers pour faire vivre et pour enfin faire reconnaître nos missions essentielles. Ce projet de loi concrétisera pour les 10 prochaines années l’un des plus importants mouvements de revalorisation salariale que notre système d’enseignement supérieur et de recherche a connu.”

    Dans un état de crise sanitaire et sociale sans précédent, la ministre s’acharne dans ce projet, malgré la contestation qu’il a soulevée. Il paraît donc d’autant plus important de se mobiliser aujourd’hui pour que demain ne ressemble pas au monde décrit dans les lignes qui vont suivre.

    Prologue de l’apocalypse

    C’est le jour J ! Nous sommes le 11 mai 2021, ils ont bien choisi la date. Résultats des Appels à Projets génériques de l’ANR…
    9h00

    Il règne au laboratoire une ambiance pour le moins électrique. Personne n’ose dire un mot à la machine à café. On regarde le fond de sa tasse, mais on préfère ça plutôt que d’aller s’enfermer seul·e dans son bureau à appuyer sur F5 en espérant voir le nom de son projet apparaître dans la liste des projets retenus. Entre les un·es qui ont vu leur projet rejeté en phase 1 (pas assez disruptif…) et les autres qui gardent un infime espoir d’obtenir un financement pour respirer pendant trois ans, la solidarité est bien la seule chose qui reste aux membres du labo.

    Sur le campus, plus que deux laboratoires. Le nôtre et celui de physique chimie. Les autres ont fermé boutique à peine quelques mois après le passage de la LPPR. Les directeur·trices ont démissionné et personne ne s’est présenté pour reprendre le flambeau. En même temps, qui pourrait les blâmer ? A quoi bon reprendre la direction d’un laboratoire sans financements ?

    On y croyait pourtant… Avec la crise du COVID-19 et les annonces de davantage de financement de la recherche, il y a eu un regain d’espoir ! “La crise du COVID-19 nous rappelle le caractère vital de la recherche scientifique et la nécessité d’investir massivement pour le long terme”, voilà ce que déclarait le Président de la République, le 19 mars 2020. Et puis les annonces se sont suivies de propositions de lois, et ces propositions ont mené à l’adoption de la LPPR reprenant les propositions faites par les groupes de travail dans leurs rapports… pour plus de performance.

    Depuis le passage de la loi, les évaluations et succès aux Appels à Projets ont eu une répercussion directe sur l’attribution des crédits récurrents. Résultat : les labos de l’UFR lettres, langues et sciences humaines ont perdu la moitié de leur fond annuel récurrent attribué par l’université. Pas assez de projets ANR, pas de projets européens, pas assez de publications internationales, pas assez de collaborations avec des partenaires privés. En gros, pas rentable du tout ! Quand la présidence de l’université a été interpellée, elle a répondu : “Pas assez de retours sur investissement”. On en est donc là ?
    10h

    Assise à mon bureau, j’ai devant moi le tableur Excel à remplir pour le rapport HCERES. Même sur mon écran 24 pouces, le tableau est trop grand. Maintenant, l’évaluation, c’est tous les ans ! Une année déjà s’est écoulée depuis la dernière fois que j’ai eu à faire ce travail, même si j’ai l’impression de n’avoir jamais arrêté. Mon travail se résume à courir après les données, remplir des tableaux, calculer des coûts… mais pourquoi ? En fait, on est passé d’une obligation de moyens à une obligation de résultats, résultats qui se mesurent grâce à ces indicateurs toujours plus nombreux et toujours plus éloignés de notre réalité.

    Quelle part de leur temps les chercheur·ses consacrent-ils réellement à la recherche ? Parce qu’entre la rédaction des projets, le remplissage de tableurs Excel pour ces fameux indicateurs, la recherche de financements divers et variés, les responsabilités administratives… Du temps pour la recherche, ielles n’en ont plus vraiment. C’était déjà un peu le cas avant, mais au moins il y avait des doctorant·es, des post-doctorant·es et des travailleur·ses BIAT·O·SS !
    11h30

    Réunion RH avec le bureau de direction. On prépare les entretiens pour l’unique bourse de thèse établissement que l’Université nous a octroyé via l’Appel à Projet Interne “bourses de thèse”. Cette année, seulement 3 bourses disponibles. Résultat : une pour le labo de physique/chimie, une pour l’informatique et une pour nous. Les critères d’évaluation : financements rattachés à la bourse (collaboration de recherche), débouchés possibles sur projets collaboratifs ou projet ANR, opportunité de publications…

    Après le COVID-19, on a eu deux fois plus de candidatures en doctorat que les années précédentes. Regain d’attractivité des métiers de la recherche ? Pas vraiment, mais une vraie crainte des étudiant·es sortant de Master de rester sur le carreau après l’obtention du diplôme. Pour ce qui est des post-docs, on a réussi à prolonger le financement de certain·es grâce au fait que le COVID ait ralenti les activités du labo. Mais une fois passé cela, on a vu la réalité en face…

    Les enseignant·es-chercheur·ses et chercheur·ses permanent·es commencent à se faire rares. Avec l’amenuisement des budgets alloués aux universités et au CNRS, les départs à la retraite (et les départs tout court d’ailleurs), ne sont plus remplacés. On a vu arriver les “contrats à durée indéterminée de mission scientifique”. Pas si indéterminée que ça la durée du contrat : projet fini, chercheur dehors ! Ces contrats dont la durée dépend de celle du financement font que les chercheur·ses passent en moyenne 3, 4 ou 5 ans dans le laboratoire. Pas assez longtemps pour capitaliser sur les connaissances créées lors du projet…

    Pour pallier ça du coup, la direction du labo a demandé aux chercheur·ses de déposer de plus en plus de projets. Avec 20% de réussite à l’ANR maintenant, on peut obtenir entre 2 et 4 projets par an. Sur ces projets, il y a le financement pour un·e doctorant·e ou un contrat de mission scientifique. Mais pas les deux. Sans parler des tenure tracks, qui font de nos jeunes docteur·es des intermittent·es de la recherche : si tu as publié de bons articles, travaillé sur des projets ambitieux et disruptifs, rapporté des financements, tu peux (peut-être) avoir un poste permanent de prof en plus (Les MCF ne se plaindront pas, ils ont un poste déjà) !

    Mais certainement pas ici ! Ils iront à Saclay, à Aix-Marseille ou toute autre université bonne élève pour recevoir une jolie image sous la forme de financements pour des postes permanents. Et puis la Ville aussi s’y est mise : “Vous avez de moins en moins d’étudiant·es alors forcément, on vous financera d’autant moins. Vous ne faites pas ce qu’il faut pour rendre nos formations attractives et le territoire en pâtit !”.

    Pourtant, c’est pas faute d’avoir essayer de redorer notre image… Campagne de communication par ci, marketing de l’Enseignement Supérieur par là. L’Université est même allée jusqu’à distribuer des mugs, t-shirts et tote bags à la sortie des lycées, pour convaincre les lycéen·nes de venir étudier chez nous. J’avais l’impression de voir ces filles qu’on exploite pour aller distribuer des canettes de Red Bull.

    Il faut dire que les hostilités ont été lancées depuis bien longtemps ! Entre les boutiques en ligne des universités et les masques floqués d’Aix-Marseille… On a fait que prendre le train en marche. La forme est donc devenue plus importante que le fond. Si on présente bien, ça passe !

    Mais combien d’heure de cours ou d’heure de recherche pourrait-on financer avec l’argent dépensé ? Parce que la mission première de l’ESR normalement n’est-elle pas de créer de la connaissance et de la diffuser ? Peut-être que si la qualité de la recherche effectuée et des enseignements dispensés était développée grâce à d’avantage de financements, les étudiants viendraient d’eux-même dans notre université. Mais si ce “peut-être” était réalité, le monde serait probablement différent et la LPPR n’aurait probablement jamais existé.
    12h30

    Pause déj’, enfin ! Avec une collègue, on se décide à aller manger en ville pour une fois. Marre du RU et des repas déconstitués/reconstitués. Les RU sont dépendants des universités maintenant mais les tarifs sont fixés par l’État. Donc peu de financements, économie sur les repas.

    C’est vrai que depuis la baisse des effectifs à l’université, la ville du Mans a perdu en dynamisme. Pas mal de commerces ont fermé, faute d’activité. Et les lycéen·nes dont les familles ont les moyens préfèrent aller faire leurs études supérieures ailleurs, dans les gros pôles d’excellence de l’ESR. Ces mastodontes sont des villes dans des villes contre qui nous n’avons aucune chance, que ce soit pour les Appels à Projet ou bien pour obtenir des financements partenariaux.

    Nous, on fait de l’éducation de proximité. On embauche des “post-doc-enseignement” (les ATER ont été supprimés pour laisser place au CDD post-doc “jeune chercheur·e”). Les enseignant·es-chercheur·ses permanent·es explosent les compteurs d’heures sup’, mais ne s’attendent même plus à ce qu’elles soient toutes payées.

    De toute façon, les financements de l’université vont aux formations dont les entreprises financent une partie. On a vu des fondations se créer ici et là, pour financer les formations en ingénierie, en informatique, en santé, en management, etc. En même temps, quelle utilité le secteur privé aurait-il à investir dans l’histoire médiévale ou dans la poésie classique ? Tout cela pour former de la main d’œuvre et non plus des êtres humains éclairés.

    Nos discussions tournent rapidement autour des résultats de l’ANR et de ce qu’elle est devenue. Aujourd’hui, seule l’ANR peut publier des appels à projets. Ces appels à projet sont pour 75% financés par des entreprises privées qui siègent dans les comités de sélection des projets. Et pour le reste, les directives viennent directement de l’UE. Si l’Europe dit deep techs, les projets retenus parleront de deep tech.
    14h00

    Réunion avec la DRPI (Direction de la Recherche, des Partenariats et de l’Innovation). Revue de projets : ça fait rêver. Garder son calme… Voilà une tâche bien ardue quand on nous parle de pilotage stratégique de la recherche et modèle économique. “C’est dommage, vous n’avez pas fait beaucoup de prestations avec les gros matériels acquis l’année dernière”. Coup d’œil en biais à mon directeur quand s’affiche le graphique soigneusement préparé par le service. Il bouillonne puis perd son calme : “Nous ne faisons pas de prestation, NOUS FAISONS DE LA RECHERCHE”. Il quitte la pièce. C’est la première fois que je le vois s’énerver comme ça.

    Des sous-traitant·es, voilà ce que nous sommes devenu·es ! Des sous-traitant·es de firmes multinationales ou bien de start-ups en recherche de brevets à déposer pour conquérir le marché et de main d’œuvre !

    Et pourtant, à côté de cela, dans chaque communiqué, le ministère de l’ESR se félicite d’avoir atteint les 3% du PIB en dépenses pour la recherche, dont 2% provenant de financements privés. Aujourd’hui, c’est 2/3 des financements de la recherche qui proviennent du secteur privé. Enfin, 2/3 des DIRD comme ils appellent ça maintenant. Encore un acronyme pour mieux en cacher le sens… Dépenses en Innovation, Recherche, et Développement. Donc l’innovation est passé en priorité, avant la recherche. La LPPR a modifié l’ Art. L111-1 du Code de la Recherche … Ils ont juste changé l’ordre des phrases, mais ça a tout changé : “ La politique nationale de la recherche et du développement technologique vise à :

    1° Valoriser les résultats de la recherche au service de la société. A cet effet, elle s’attache au développement de l’innovation, du transfert de technologie lorsque celui-ci est possible, de la capacité d’expertise et d’appui aux associations et fondations, reconnues d’utilité publique, et aux politiques publiques menées pour répondre aux défis sociétaux, aux besoins sociaux, économiques et du développement durable ;

    2° Partager la culture scientifique, technique et industrielle ;

    3° Accroître les connaissances ;

    4° Promouvoir la langue française comme langue scientifique.”

    La Loi a aussi renforcé le dispositif de CIR (Crédit Impôts Recherche). Un brevet ? Réduction d’impôt ! Développement d’un nouveau prototype ? Réduction d’impôts ! Embauche d’un ingénieur ? Encore et toujours réduction d’impôts ! Non, ça n’est pas de la recherche ! C’est de l’innovation. De l’innovation technologique générée dans un seul but : toujours plus de liquidité !

    On a juste oublié de leur dire qu’à créer de la technologie pour accroître le volume de leur portefeuille, dans 30 ans, nos connaissances seront dépassées et aucune innovation ne sera possible… Mais il sera déjà trop tard. Pendant que ces entreprises s’enrichissent, les impôts et donc les financements publics pour l’ESR s’amenuisent. Et puis les entreprises sont devenues de plus en plus dures sur les contrats de Propriété Intellectuelle. Elles ont payé pour ces connaissances, alors elles leur appartiennent ! Les chercheurs sont devenus un avantage concurrentiel pour les entreprises. Ils détiennent les compétences clés à la création des connaissances nécessaires à l’innovation. Et pour que cet avantage devienne durable et défendable, les entreprises abondent tant que les résultats sont là. Mais le jour où on dit à ces mécènes intéressés “bah en fait on n’a pas trouvé”, c’est fini…
    16h00

    Vidée, c’est la sensation qui me traverse en sortant de ma énième réunion, avec les Services Financiers ce coup-ci. Direction la machine à café. J’ai envie de fumer une cigarette, même si j’ai arrêté il y a 5 ans et demi. Je me pose la question, la valeur de la recherche se résume donc à une conception purement économique ?

    Cette idée, je n’arrive pas à m’y résoudre ! Toutes les connaissances que j’ai acquises, je les dois à la recherche. Ma façon de penser est née dans mon apprentissage de la recherche. Et cela m’a apporté tellement plus que de l’argent. J’ai appris à être moi-même pour mieux comprendre et aimer ce que sont les autres.

    Si les entreprises réduisent le choix de formations à celles dispensant les compétences dont elles ont besoin, à coup de millions d’euros, où est la liberté pour nos étudiant·es, pour nos enfants, et même pour nous de choisir le sens que l’on veut donner à nos vies et choisir ainsi la formation adaptée ? Si la recherche est orientée pour développer le chiffre d’affaire des entreprises, qui créera et diffusera les connaissances qui développeront le libre arbitre des êtres humains et un monde meilleur ? Parce que la recherche, et plus largement l’université, peut créer un monde meilleur. Elle peut le faire, à condition d’avoir les moyens, mais des moyens donnés sans contrepartie sur la base d’une confiance mutuelle entre société et Université.

    J’avais d’ailleurs commencé une thèse là-dessus mais je ne suis pas allée jusqu’au bout. Doctorante salariée, le compromis idéal ! C’est ce j’ai pensé au début. Salaire fixe, durée de 6 ans, aménagement du temps de travail, et puis en tant que Responsable Administrative de labo, j’étais au plus près de mon sujet “Recherche et sociétés”. Mais le travail a pris le pas sur tout ça. Avec la LPPR, la loi de finances est arrivée et avec cette loi de finances, le contrôle budgétaire s’est renforcé.

    J’en serai presque à être soulagée qu’il n’y ait aucun projet attribué au labo. Non pas que je veuille voir le labo fermer. Mais les règles de justification financière se sont tellement multipliées que gérer le bon déroulé d’un projet sur les plans administratif et financier est devenu invivable. Je récupère tous les justificatifs, que je transmets ensuite à l’Antenne Financière qui les contrôle, puis qui les envoie aux services centraux de l’université qui les contrôlent eux aussi, puis les envoie à l’ANR ou l’UE qui les contrôle à nouveau… Et c’est ça pour chaque dépense, et sur chaque projet !

    Tous les moments conviviaux que l’on partageait autour d’une galette en janvier, ou bien le pot de fin d’année avant les vacances de Noël… FINI ! Les journées du labo pour présenter les travaux réalisés par chaque équipe, INTERDIT ! « Vous vous rendez compte, ce sont des deniers publics que vous dépensez en moments de détente », voilà ce que nous répondent nos contrôleurs de gestion de l’administration centrale.


    Avec la LPPR, l’État a passé la corde autour du cou de l’ESR, il a appuyé sur le levier pour la jeter dans le vide, et il a attendu d’entendre le craquement de sa nuque. Mais l’ESR n’est pas mort. Il est resté là, dans un état végétatif, et ses bourreaux se sont plaints de l’état dans lequel ielles l’avaient mis. Dans une tentative désespérée, ielles ont alors mis l’ESR sous assistance respiratoire à coup de financements privés et “compétitifs”.

    En regardant le fond de ma tasse à café, je repense à tous les livres que j’ai lus en sociologie, épistémologie, économie, pendant ma thèse. Je me disais qu’on avait les cartes en main pour changer le monde parce que des nouveaux modèles, on en a créé plein dans les bouquins ! Mais vu qu’on a plus les moyens d’enseigner ces écrits et encore moins de les vulgariser, personne ne sait, à part nous, qu’il y a des alternatives possibles.
    17h00

    Les résultats tombent enfin ! Trois projets retenus sur seize. On est dans la moyenne. Les trois projets sont en lien avec de grands groupes. On sait ce que ça veut dire. Mais on ira fêter ça autour d’une bière, au Bar’Ouf. Oui, c’est une bonne nouvelle, c’est un peu d’oxygène pour les deux chercheur·es permanent·es qui n’ont pas eu de nouveaux projets depuis presque quatre ans. Plus tard dans la soirée, dans le brouhaha du bar, mes pensées s’échappent et je repense à cette journée du 5 mars 2020 où on a décidé de tout arrêter. On y croyait encore à ce moment-là !

    Et si la recherche, en plus d’être résiliente, devenait résistante ? Parce qu’à ce qu’il paraît, nous sommes en guerre. Je me mets alors à rêver de l’ESR libéré !

    ESR I ❤ you !

    Paola Bertelli, Responsable Administrative du LAUM

    https://universiteouverte.org/2020/05/14/5172

    L’université dans #le_monde_d'après...

    #LPPR #université #facs #France #après-covid-19 #réforme #Vidal

    Ajouté à la métaliste sur la LPPR :
    https://seenthis.net/messages/820330#message820388

    • La guerre de la #LPPR aura donc lieu
      Mise à jour : 4 juin 2020

      Aujourd’hui, les syndicats ont appris leur convocation au Comité technique de l’Enseignement Supérieur et de la recherche le 17 juin 2020. Son objet unique :l’examen du projet de loi de programmation pluriannuelle de la recherche.

      En direct de la DGRH (15h) : calendrier de la LPPR

      Multilatérale 12 juin matin avec le Cabinet (et la Ministre ?)
      CNESER 12 juin
      CTMESRI 17 juin
      CTU 22 juin
      Passage en Conseil des Ministres : 8 juillet

      Le texte du projet de loi (qui a été présenté dans ses grandes lignes, mais jamais communiqué aux organisations syndicales) devrait être communiqué en toute fin de semaine ou début de semaine prochaine. (Info Sud)

      Ce texte annoncé déjà par la Ministre en mai (https://academia.hypotheses.org/23866), puis récemment par #Philippe_Berta à Newstank1, va donc arriver. Sous quelle forme ? Nul ne le sait. Aucun document n’est parvenu aux organisations représentatives à cette heure.

      Enfin, nous avons une petite idée (https://academia.hypotheses.org/category/politique-de-la-recherche/lppr-notre-avenir)…

      Le #CNESER est également convoqué, par courrier du 4 juin 2020, pour le 12 juin 2020, courrier qui menace de reconvoquer le 19 si le quorum n’était pas atteint à la première réunion. Même ordre du jour, toujours pas de texte.

      Pendant ce temps-là, selon une dépêche AEF n°628931 que nous avons pu consulter, la Ministre — qui fait son petit tour des régions (Hauts de France hier, Brest aujourd’hui) — a écrit aux présidents et aux recteurs le 2 juin 2020, en leur indiquant qu’il « est aujourd’hui essentiel […] d’améliorer |leurs] capacités à agir pour libérer pleinement les initiatives et les énergies ». Avec un vocabulaire inspiré du management nazi (Sur ce vocabulaire, voir Johan Chapoutot,2020, Libres d’obéir : le management, du nazisme à aujourd’hui, Paris, Gallimard, 2020 ?).

      À cette lettre est jointe une « fiche de proposition » permettant aux présidents d’établissement et recteurs de recenser les moyens qui « permettront de lever ces #obstacles, de remédier aux inconvénients signalés et d’assouplir [les] #contraintes ».

      "Vous avez sans doute, écrit la ministre, identifié des difficultés liées à des #normes législatives et réglementaires inadaptées, au caractère trop restreint de votre #autonomie ou de vos compétences, à l’inadéquation de procédures qui vous sont imposées, à vos possibilités trop limitées de faire appel à certains outils, matériels ou technologies qui vous auraient permis de faire mieux, plus vite ou plus efficacement."

      Frédérique Vidal utilise Twitter pour dire des choses encore différentes de ses communiqués, et communiquées rectificatifs, suscitant la colère noire de ses agents4, faisant fi du respect que la Ministre doit à ses agents, qui ont déjà dénoncé l’absence de moyens pour conduire une rentrée 2020, digne des futurs cadres de la nation que l’Université est censée formée5. En revanche, elle utilise d’étranges circuits parallèles pour préparer la loi de programmation pluriannuelle de la recherche.

      Ainsi, en s’appuyant sur une idéologie nauséabonde que Johann Chapoutot6 a pu mettre tout récemment en évidence, et d’une stratégie connue, depuis Naomi Klein, comme la #stratégie_du_choc, le gouvernement voudrait mettre à profit la réelle fatigue #post-confinement de la communauté universitiare pour faire passer un texte dont personne ne veut, qui viserait en priorité à fragiliser le statut d’enseignant-chercheur.

      Nous avions fait connaître à la Ministre notre appel solennel à ne pas passer des mesures non-urgentes en période de confinement. Samedi 6 juin, le collectif Facs et labos en lutte organise une rencontre dématérialisée dont l’ordre du jour va intégrée ce nouveau calendrier insupportable. À peine sorti·es et encore soumis·es à des restrictions au droit de se réunir et de manifester, nous voici confronté à un texte de loi dont personne n’a encore vu la couleur mais qui va être passé en urgence, avec la complaisante complicité des présidents d’université : sommes-nous encore sous le régime de la Ve République ?

      https://academia.hypotheses.org/24265

    • Commentaire reçu via la mailing-list Facs et Labos en lutte, le 06.06.2020 :

      Oui la LPPR aura lieu . Elle est programmée par l’OCDE dès les années 1995 puis par les instances européennes depuis les années 2000 ; sa mise en pratique est plus ou moins avancée selon les Etats et les conjonctures politiques auxquelles ils ont du faire face mais vaille que vaille elle progresse. mais cela n’a rien à voir avec l’idéologie nazie que le texte mentionne (https://seenthis.net/messages/853898#message858583).

      Cette transformation baptisée « #modernisation » a visé la #réorganisation des #cursus (LMD ou processus de Bologne), la réorganisation de la #recherche (avec la création de l’#ANR), la modification du fonctionnement des universités (#loi_LRU) et, plus récemment, la réforme des #statuts et des activités des universitaires. Cette modernisation repose sur la volonté
      de soumettre les universités à une #gestion_managériale,
      d’organiser les enseignements et la recherche en fonction des besoins du #monde_économique, de diffuser une conception idéologique du monde concevant l’étudiant comme un entrepreneur rationnel (et individualiste), de transformer les conditions nécessaires à la production de connaissances en se défiant des systèmes élaborés par des #disciplines_autonomisées.

      Dans la mesure où la loi LRU et la réforme des statuts des universitaires accroissent, dans des proportions considérables, les pouvoirs du président, la volonté de soumettre un plus grand nombre d’agents aux volontés managériales ne peut que sortir renforcée de ces processus. L’utopie démocratique de l’université, avec ses élections, ses directions collégiales, sa recherche de consensus, son affirmation de valeurs universalistes, a vécu, remplacée qu’elle est par des pratiques directement issues de « l’#esprit_gestionnaire ».

      Enfin, comme dans les fusions d’entreprises, il s’agit bien pour l’Etat, selon le principe du « #benchmarking », de constituer des structures à même d’obtenir une position enviable dans les comparaisons internationales de #productivité universitaire (genre #classement_de_Shanghai) tout en obtenant, à terme, une #rationalisation des dépenses de financement et mieux encore une diminution des coûts.

      Relier tout cela aux relents d’une idéologie nazie serait une erreur, ce serait se tromper de luttes ! il ne s’agit pas d’une pensée passée encore en actes qui serait projetée sur le présent mais d’un présent qu’il faut modifier pour le futur prônée par les instances les plus liées au Capital qui réclame des institutions plus adaptées à son intérêt.

      DERNIER POINT Plutôt que de chercher les sources d’un management dans l’école de formation à la gestion des nazis, il faudrait aller voir, aux USA, du côté du succès des travaux de #Lebon et #Tarde (conceptions opposées a celles de Durkheim) dont le grand patronat était imbu dès le début du XXe siècle, du côté des cabinets d’organisation qui se multiplient à partir de 1928-1929 et qui interviennent pour gérer les conflits. En France il faudrait regarder du côté de #Coutrot qui fonde en 1938 le Centre d’études des problèmes humains dont les patrons ralliés à Pétain raffolent. Après la Seconde Guerre mondiale l’Office of Military Government des Etats-Unis (OMGUS) utilise la #psychosociologie pour ses opérations de déminage psychologique ; mieux le patronat américain et le gouvernement US d’alors se liguent pour importer le "#management " en Europe et en France dans le cadre du Plan Marshall . l’#Office_of_Special_Representatives (#OSR) installé à Paris, l’#Organisation_européenne_de_coopération_économique (#OECE) et sa « branche opérationnelle » : l’#Agence_européenne_de_productivité (#AEP) ; trois institutions étroitement dépendantes de l’Economic Cooperation Administration (ECA), l’organisme officiellement chargée du #Plan_Marshall, serviront à cela. Dans les années 1955, #Paul_Fraisse, #Jacques_Lacan, #Georges_Canguilhem, entre autres, s’opposeront vivement à ce management psychosociologisé.
      Pour le #néo-libéralisme il suffit de lire #Weber ’l’ethique protestante et l’esprit du capitalisme " pour comprendre qu’il n’est qu’une resucée de l’esprit du #capitalisme parée des plumes de la #modernité !

    • Dérégulons encore ! L’appel à propositions de la ministre aux président·es d’université

      Les grandes manœuvres sont lancées au ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. En même temps qu’elle accélère soudainement les consultations obligatoires sur le projet de loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR), la ministre adresse aux président.e.s d’universités et aux recteurs/rectrices un « appel à propositions d’amélioration des capacités à agir des établissements d’enseignement supérieur et de recherche ».

      Cet appel, dont Academia parlait hier, nous est enfin parvenu. Au nom des enseignements à tirer de l’épidémie, une grande vague de « simplification » s’annonce, mobilisant une novlangue que l’on pensait passée de mode même dans les cercles d’« innovation publique » les plus caricaturaux : « améliorer vos capacités à agir pour libérer pleinement les initiatives et les énergies » !

      Le message, éculé, est simple à résumer : dérégulons encore. Les « normes législatives et réglementaires » sont « inadaptées », « l’autonomie » et « les compétences » ont un « caractère trop restreint », les « procédures » sont « imposées » et « inadéquates », et les possibilités de « faire appel à certains outils, matériels ou technologie qui […] auraient permis de faire mieux, plus vite ou plus efficacement » sont « trop limitées ». Et pour cela, une seule consigne est donnée aux responsables de l’enseignement supérieur français : lâchez-vous ! « Aucune restriction à la liberté […] de formuler toutes les propositions » n’est posée.

      –—

      Discussion

      La ministre prétend que « la crise sanitaire a révélé des freins, sinon des carcans » dans l’Enseignement supérieur et la recherche.
      Le premier de ces freins est la bureaucratisation généralisée, par construction de mastodontes dont la tête est de plus en plus éloignée de celles et ceux qui font vivre la recherche et de l’enseignement.
      Un second frein est le faible nombre de postes, au profit d’une politique de starification darwinienne qui a sûrement vu son point extrême lors de la visite d’Emmanuel Macron à Didier Raoult.
      Un troisième carcan est l’absence de politique scientifique sur le long terme, la diminution de l’autonomie des chercheurs, notamment par la multiplication de sources d’appels à projets et la précarisation des statuts.
      Malgré son nom, la LPR ne fera qu’amplifier cela. Si, par exemple, l’existence des appels à projet est planifiée, l’obtention de crédits restera hasardeuse et contingente des modes de l’année.

      –—

      Il ne faut pas s’y tromper quant aux objectifs de cette lettre : elle a vocation, en complément de la LPPR, à engager le processus de pérennisation des exceptions au droit universitaire qui ont été établies en période d’état d’urgence sanitaire. Nous l’écrivions dès le lendemain de la publication de l’ordonnance du 27 mars qui appliquait aux universités la loi d’urgence du 23 mars 2020 : les modifications introduites « sont des modifications que le MESRI souhaite introduire ou généraliser depuis des années (examens à distance, et notamment en télésurveillance ; délibérations par visioconférence ; pouvoirs forts des chefs d’établissements ; différenciations entre établissements). Il est très probable, de ce point de vue, que le provisoire actuel se révèle rapidement transitoire : les mesures prévues dans ces ordonnances représentent un galop d’essai fantastique pour le MESRI ».

      On peut donc s’amuser à lancer dès à présent quelques paris sur le contenu des propositions qui ressortiront de cet « appel à propositions ». Pour une première liste, il suffit pour cela de reprendre ce que nous avons dénoncé ces trois derniers mois :

      Renforcement considérable des pouvoirs des présidents, dans la lignée de ce qui a été organisé durant l’état d’urgence sanitaire, à rebours du principe historique de fonctionnement des universités, à savoir la collégialité.
      Court-circuitage des CFVU, désormais conçues comme d’incontrôlables empêcheuses de trier les étudiant·es.
      Généralisation de l’enseignement à distance, aujourd’hui hors des clous, tout comme l’est, d’une façon générale, la continuité pédagogique.
      Pérennisation des comités de sélection à distance.
      Recours accru à la télésurveillance.

      Ajoutons à cela un peu plus de différenciation entre les établissements, dans la lignée de l’ordonnance du 12 décembre 2018 — dont la circulaire est parue hier au Bulletin officiel, signe d’un branle-bas de combat général sur tous les sujets — et quelques menus autres plaisirs, et nous aurons un parfait accompagnement pour la LPPR.

      La ministre demandant leur avis aux président·es — enfin, précisément aux « présidents » et « directeurs » masculins parmi cet ensemble — pourquoi ne pas participer à cette consultation sur la simplification générale. Quelques pistes dans le désordre, pour remplir le formulaire ci-dessous et l’envoyer à l’adresse électronique dédiée :

      suppression du Crédit Impôt Recherche
      suppression du Bulletin officiel et du Journal officiel, avantageusement remplacés par Kombini, CNews et BFMTV06/05/2020
      suppression du poste de ministre

      https://academia.hypotheses.org/24300

  • « Un #policier s’est mis du gel hydroalcoolique et il m’a mis une grande gifle, puis une 2e, une 3e, une 4e... » | StreetPress
    https://www.streetpress.com/sujet/1588844208-violences-policieres-villepinte-seine-saint-denis-societe-po

    Bilel et Hamza racontent avoir été interpellés et violemment passés à tabac par des policiers de Villepinte. Un certificat médical témoigne des coups subis. Il y aurait eu des vidéos, si les policiers n’avaient pas fait le ménage dans les téléphones.

    « Toute la route, je me suis fait frapper. Il n’y a pas une seconde où il m’a lâché. Même quand j’étais dans les vapes, je sentais ma tête taper contre la vitre. Il croyait que je faisais exprès. Et tout ce temps-là, j’étais menotté du début à la fin ». Le 27 avril dernier, des policiers de la #Bac de Villepinte (93) sont tombés sur Hamza et son ami Bilel. Ils les ont, selon les deux hommes, interpellés et cognés. Des #violences_policières qui ont causé huit jours d’incapacité totale de travail (#ITT) à Hamza, « sous réserve de complications » selon le certificat médical que StreetPress a consulté.

  • Meurtres et mensonges d’État : la police française a tué au moins 12 personnes durant le confinement - Rebellyon.info
    https://rebellyon.info/Meurtres-et-mensonges-d-Etat-la-police-22286

    Durant ces 2 mois de confinement, si un certain nombre de violences policières ont pu être dénoncées grâce aux images et aux révoltes dans les quartiers populaires et mises en lumière dans les médias, les morts liées aux interventions de la police sont restées dans l’angle mort. Malgré un article publié le 20 avril sur cette situation, largement relayé et suivi de tribune, aucun média national n’a titré sur ces morts, aucun média national n’a titré sur ces morts. À la fin de ce confinement, c’est 12 personnes qui sont mortes à cause de la police. À ce rythme, personne ne peut continuer à parler de bavures isolées. Ils s’agit de meurtres systémiques validés par l’État français.
    Le macabre bilan

    5 personnes mortes dans un commissariat
    3 personnes mortes suite à des tirs à balles réelles
    2 personnes mortes suite à une poursuite routière
    2 personnes mortes en sautant dans le vide

  • 🖥️ EN BANLIEUE : AMENDES ILLÉGALES PAR VIDÉOSURVEILLANCE
    https://www.nantes-revoltee.com/%f0%9f%96%a5%ef%b8%8f-en-banlieue-amendes-illegales-par-videosurvei

    Big brother et abus de pouvoir Dans la petite ville d’Epinay-sous-Sénart, en banlieue parisienne, le maire d’extrême droite a dépensé plus de 500 000€ pour déployer des caméras de vidéosurveillance un peu partout. Lors du confinement, l’élu « rentabilise » la dépense de façon malhonnête : des centaines d’amendes ont été envoyées à des habitants […] L’article 🖥️ EN BANLIEUE : AMENDES ILLÉGALES PAR VIDÉOSURVEILLANCE est apparu en premier sur Nantes Révoltée par Umbrella.

  • Essonne : des centaines d’amendes pour non-respect du confinement établies sans contrôles ? - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/essonne-91/essonne-des-centaines-d-amendes-pour-non-respect-du-confinement-etablies-


    Epinay-Sous-Sénart, ce vendredi. Des centaines d’amendes pour non-respect du confinement ont été dressées à une douzaine de jeunes du quartier des Cinéastes. Ces derniers assurent n’avoir jamais été contrôlés. LP/F.L.

    [...] La municipalité dément. Selon elle, ces verbalisations seraient liées au trafic de drogue.

    Des PV à une minute d’intervalle pour deux personnes différentes à deux endroits distants de plus d’1km. Des PV malgré une attestation de sortie à cette heure-là. Les habitants du quartier des Cinéastes à Epinay-sous-Sénart (Essonne) exhibent la centaine de PV qu’ils ont reçu pour non-respect du confinement durant la crise sanitaire due au Covid-19. Et pestent contre la vidéo-verbalisation. « La police municipale nous reconnaît sur les caméras de la ville et nous envoie les amendes sans même nous contrôler, nos attestations ne servent à rien, avance Mohamed. Qu’on sorte pour aller à la boulangerie ou quoi que ce soit on est verbalisés. Pourtant on n’a croisé aucune patrouille de la police municipale. De toute façon ils n’en ont qu’une et ne peuvent pas dresser des amendes à la même heure à deux endroits de la ville. »

    Dans d’autres cités de Seine-Saint-Denis et des Yvelines comme au Val-Fourré à Mantes-la-Jolie, des habitants se sont plaints eux aussi de ce type de « verbalisation au faciès », procédé abusif et à la limite de la légalité. Mais les amendes ne sont pas arrivées dans les mêmes proportions qu’à Epinay-sous-Sénart.

  • Je voulais te faire savoir que le thème « Contrôlé sans attestation… » est désormais un genre journalistique à part entière. Souvent à rapprocher du classique « Ivre, il… », mais pas que.

    – Montpellier. Contrôlé sans attestation, un homme transportait un kilo de cannabis
    https://www.ouest-france.fr/societe/faits-divers/montpellier-controle-sans-attestation-un-homme-transportait-un-kilo-de-
    – Caen. Contrôlé sans attestation de sortie, il avait outragé des policiers deux jours avant
    https://www.ouest-france.fr/normandie/caen-14000/caen-controle-sans-attestation-de-sortie-il-avait-outrage-des-policiers
    – Contrôlé sans attestation, un militaire insulte les policiers
    https://www.autonews.fr/buzz/fous-du-volant-controle-sans-attestation-un-militaire-insulte-les-policiers
    – Allonnes. Contrôlé sans attestation, un Sarthois menace la police et finit en prison
    https://lemans.maville.com/actu/actudet_-allonnes.-controle-sans-attestation-un-sarthois-menace-la-p
    – Contrôlé sans attestation : il n’avait pas de stylo
    https://www.leprogres.fr/edition-lyon-villeurbanne/2020/04/09/controle-sans-attestation-il-n-avait-pas-de-stylo
    – Souillac : Contrôlé sans attestation et avec un taux de 2,02 g/l d’alcool dans le sang
    https://medialot.fr/souillac-controle-sans-attestation-et-avec-un-taux-de-202-g-l-dalcool-dans-
    – Contrôlé sans attestation de déplacement, il exhibe son sexe devant les gendarmes à Saint-Luce-sur-Loire
    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/sainte-luce-controle-sans-attestation-de-deplacement-il-exhibe-son-sexe-d
    – Laval : il est contrôlé deux fois sans attestation, son passager transporte du cannabis
    https://actu.fr/pays-de-la-loire/laval_53130/laval-est-controle-deux-fois-sans-attestation-passager-transporte-cannabis_3321
    – Contrôlé sans attestation près de Lyon, un Viennois assure avoir oublié ses précédentes amendes
    https://actu.fr/auvergne-rhone-alpes/venissieux_69259/controle-sans-attestation-pres-lyon-viennois-assure-avoir-oublie-precedentes-am
    – Amiens : il est contrôlé sans permis, sans attestation et sous stupéfiants
    https://premium.courrier-picard.fr/id82411/article/2020-04-23/amiens-sixieme-controle-sans-attestation-de-deplacement
    – Contrôlé sans attestation, il mord un policier à la cuisse à Clermont-Ferrand
    https://www.lamontagne.fr/clermont-ferrand-63000/actualites/controle-sans-attestation-il-mord-un-policier-a-la-cuisse-a-clermont-ferr
    – Valence : contrôlé sans attestation, il tente de voler l’arme d’un policier municipal
    https://www.ledauphine.com/sante/2020/03/28/valence-controle-sans-attestation-il-tente-de-voler-l-arme-d-un-policier

  • MARSEILLE : LA PRISON FERME POUR DES CRS ? QUELQUES REMARQUES
    https://www.nantes-revoltee.com/marseille-la-prison-ferme-pour-des-crs-quelques-remarques

    Derrière une peine spectaculaire et médiatique, l’impunité reste la règle C’est une peine inédite contre des agents assermentés. Lundi, trois policiers sont été placés en garde à vue à Marseille, après le contrôle d’un jeune réfugié afghan dans le cadre du confinement. Les CRS ont frappé le jeune homme, appelé Jamshed, après l’avoir embarqué dans […] L’article MARSEILLE : LA PRISON FERME POUR DES CRS ? QUELQUES REMARQUES est apparu en premier sur Nantes Révoltée par Umbrella.

  • Pratiques policières pendant le confinement : Amnesty International dénonce des cas de violations des droits humains - Amnesty International France
    https://www.amnesty.fr/presse/des-usages-de-la-force-illegaux-pendant-le-confinement

    Amnesty International a authentifié quinze vidéos d’usage illégal de la force et/ou de propos discriminatoires de la part des forces de l’ordre dans quatorze villes de #France, pendant la période de #confinement du 18 mars à la nuit du 24 au 25 avril. Toutes ces vidéos illustrent des cas de violations du droit international relatif aux droits humains : usage illégitime, excessif ou non nécessaire de la force, insultes racistes ou homophobes. Ce travail de recherche a été réalisé avec la plateforme « Evidence Lab » d’Amnesty International, permettant des enquêtes pointues sur les droits humains au moyen de ressources en libre accès.

    #violences_policières

  •  » Le Sénat vient de voter l’amnistie des élus, des employeurs et des fonctionnaires !
    https://www.les-crises.fr/le-senat-vient-de-voter-l-amnistie-des-elus-employeurs-et-fonctionnaires

    Un véritable scandale politique se déroule sous nos yeux : le Sénat vient de voter une amnistie partielle pour tous les élus (y compris ministres), les employeurs et des fonctionnaires quand ils auront pris certaines décisions ayant conduit à la contamination de personnes !

  • En plein confinement, une association antinucléaire subit les foudres de la gendarmerie
    https://reporterre.net/En-plein-confinement-une-association-antinucleaire-subit-les-foudres-de-

    Le 21 avril, les locaux de l’association antinucléaire Next-Up ainsi que les logements de ses dirigeants ont été perquisitionnés malgré le confinement. La raison invoquée — récupérer du matériel de protection — paraît bien dérisoire aux concernés et à leurs soutiens. « Ils nous sont tombés dessus comme dans une embuscade ! » Près d’une semaine après les faits, Serge Sargentini ne s’en remet pas. Installé le long de la Drôme dans la petite ville tranquille de Crest, ce responsable de l’association antinucléaire (...)

    #activisme #écologie #COVID-19 #santé #surveillance

    ##santé

  • #Marseille : trois policiers en garde à vue après un contrôle Covid-19 qui a mal tourné
    https://www.laprovence.com/actu/en-direct/5980340/marseille-info-la-provence-trois-policiers-en-garde-a-vue-apres-un-contr

    Trois policiers de la CRS autoroutière 53 de Septèmes-les-Vallons sont en garde à vue, a-t-on appris ce soir de source judiciaire. Alors qu’ils procédaient au contrôle d’un automobiliste hier sur le Vieux-Port, l’intervention aurait dérapé. « Ils lui auraient porté des coups, avant de le faire monter dans la voiture et de le déposer sur le ressort d’Aix-en-Provence », a précisé la procureure de la République de Marseille, Dominique Laurens.

    Les trois hommes devraient être présentés demain en comparution immédiate devant le tribunal judiciaire de Marseille. La procédure à leur encontre a été ouverte pour des faits de « violences en réunion par personnes dépositaires de l’autorité publique et faux ». Les policiers auraient de surcroît rédigé une fausse main courante. La victime a déposé plainte.

    • Ce qui est sidérant, c’est l’art de l’euphémisme dans tous ces articles. Les flics ont frappé le type, l’ont enlevé pour aller lui péter la gueule sur un terrain vague à trente kilomètres de là (lunettes de soleil et flingue laisés dans la boîte à gants, comme dans les films), ont lâché un « rhaaa, ça soulage » après, l’ont abandonné sur le terrain vague, puis ont écrit un faux procès-verbal pour prétendre qu’ils l’avaient simplement déposé à l’Hôtel de police. Et tout le monde titre dans le genre : « flics condamnés pour une arrestation musclée… ». Comme pour justifier par avance les prévisibles manifestations de flics outrés contre ces juges rouges qui les empêchent de faire leur boulot.

      Art de l’euphémisme absolument unanime selon Gougoule :

      – Prison ferme pour des policiers à Marseille après une arrestation illégale et violente (Libération)
      – Prison ferme pour deux policiers de Marseille après une arrestation illégale (La Croix)
      – Marseille : prison ferme pour deux policiers violents (La Provence)
      – Arrestation violente à Marseille : Jusqu’à quatre ans de prison pour les policiers (20 minutes)
      – Après une arrestation illégale et violente à Marseille, des policiers condamnés à de la prison ferme (Le Monde)
      – Arrestation violente : prison ferme pour des policiers à Marseille (Le Figaro)
      – “On a fait une énorme boulette” : prison ferme pour deux policiers après un contrôle violent à Marseille (France 3 PACA)
      – Arrestation illégale : trois policiers ont été jugés hier en comparution immédiate (RMC)
      – Jusqu’à quatre ans de prison pour trois CRS coupables de violences policières à Marseille (Mars Actu)
      – Arrestation illégale et violente à Marseille : les policiers condamnés à de la prison ferme (Sud Ouest)
      – Arrestation violente à Marseille : prison ferme pour deux policiers (Le Point)
      – Marseille : Deux policiers terminent en prison après un contrôle qui dégénère (Actu Penit)
      – Prison ferme pour des policiers à Marseille (Le Matin.ch)
      – Prison ferme pour des policiers à Marseille après une arrestation illégale (Le Télégramme)
      – Des policiers marseillais en prison pour avoir abandonné un homme après son arrestation violente (La Dépêche)
      – Confinement : des peines de prison pour trois policiers violents lors d’un contrôle à Marseille (France Bleu)
      – Arrestation illégale et violente à Marseille : prison ferme pour deux policiers (France 24)

      Ad nauseam

      En fait, je n’ai trouvé qu’un seul titre rapportant les faits en mentionnant les causes des condamnations :
      – Marseille : 2 policiers condamnés et incarcérés pour enlèvement, séquestration et violences (Actu17)

    • Résultat de l’appel :
      https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2020/07/07/j-ai-eu-peur-de-perdre-ma-vie-prison-ferme-pour-deux-policiers-apres-l-arres

      « Un Orange mécanique en uniforme » selon l’avocat général : deux policiers ont été condamnés mardi 7 juillet, en appel, à des peines d’emprisonnement ferme pour l’arrestation illégale et violente d’un réfugié afghan à Marseille. L’un a été condamné à trois ans de prison, dont deux ans ferme, et l’autre à dix-huit mois de prison, dont un an ferme.

    • Le 12 avril dernier, en plein confinement, Jamshed Shinwari, un réfugié afghan vivant à Marseille, est interpellé, enlevé puis frappé par des policiers, pour être abandonné sur un terrain vague. Après un premier jugement sans précédent condamnant les policiers à la prison ferme, le procès en appel est venu alléger les peines. Pour Guiti News, Jamshed Shinwari revient sur cette agression.
      https://guitinews.fr/cest-leur-histoire/2020/09/02/je-nai-pas-peur-jai-le-droit-de-me-defendre-recit-de-jamshed-shinwari-agre
      Un texte de Leïla Amar / Photos : Sidney Cadot-Sambosi

  • #France : #Castaner redoute une montée du #communautarisme

    Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a déclaré jeudi qu’il redoutait une montée du communautarisme en France à la faveur de l’épidémie de #coronavirus et des mesures de #confinement, susceptibles selon lui de provoquer un #repli_communautaire.

    “Je crains le risque de communautarisme et que le communautarisme puisse se développer”, a-t-il déclaré lors d’une audition en visioconférence devant la mission parlementaire portant sur l’impact, la gestion et les conséquences de l’épidémie de coronavirus.

    “L’organisation du renforcement communautaire dans une période où une société doute est quelque chose à laquelle tous les pays ont pu faire face”, a-t-il ajouté. “C’est un sujet qui peut provoquer du repli sur soi et peut provoquer du repli communautaire, c’est un sujet de #préoccupation que nous suivons et que nous analysons pour nous préparer à la sortie du confinement, le moment venu”.

    Christophe Castaner a également évoqué, sans donner plus de précisions, des “réseaux d’ultra droite et d’ultra gauche”, très actifs “sur les réseaux sociaux” et appelant “à préparer un certain nombre d’actes qu’ils voudraient commettre à la sortie de la période de confinement”.

    https://fr.reuters.com/article/idFRKCN21R1EB


    https://cache.media.eduscol.education.fr/file/Reprise_deconfinement_Mai2020/69/5/Fiche-Replis-communautaires_1280695.pdf
    –-> attention à ne pas critiquer devant vos enfants les « mesures gouvernementales », car ielles peuvent après en parler à l’école et... tac :

    certaines questions et réactions d’élèves peuvent être abruptes et empreintes d’#hostilité et de #défiance : remise en question radicale de notre société et des valeurs républicaines, méfiance envers les discours scientifiques, fronde contre les mesures gouvernementales, etc.

    #risque #repli_communautariste #communautarisme #déconfinement #ultra_droite #ultra_gauche #extrême_droite #extrême_gauche #mesures_gouvernementales #fake-news #école #valeurs_républicaines #idéaux_républicains #France #radicalisation #complotisme #idées_radicales #mots #vocabulaire #terminologie #communauté #universalisme #intégration #cohésion_sociale #lien_social #identité #lien_positif #vigilance #peur #religion #vengeance #apocalypse #antagonismes #confusion #autorité_scientifique #science #signalement #indivisibilité_de_la_République #unicité_du_peuple_français #égalité_hommes_femmes #laïcité #esprit_critique #complotisme #socialisation_positive
    #géographie_culturelle

    ping @cede @karine4

    via @isskein

  • L’urgence virale en Palestine
    S. C. Molavi et #Eyal_Weizman, Verso, le 20 avril 2020
    https://agencemediapalestine.fr/blog/2020/05/05/lurgence-virale-en-palestine

    Au point culminant de l’“urgence sanitaire”, le gouvernement a procédé à des démolitions de maisons dans la ville palestinienne de Kafr Qasem. Le 12 mars, l’armée israélienne a escorté des colons jusqu’au site archéologique de Sebastia, près de Naplouse—un site mythique pour le mouvement des colons, qui cherche toujours à l’annexer illégalement—au mépris des efforts de l’Autorité palestinienne pour empêcher les rassemblements importants. Le 26 mars, des bulldozers de l’armée sont arrivés à Khirbet Ibziq, une ville de la vallée du Jourdain, pour détruire et confisquer des matériaux qui devaient servir à construire un dispensaire destiné aux résidents palestiniens. Quelques jours plus tard, le 30 mars, des militaires équipés de combinaisons de sécurité ont utilisé le confinement pour se livrer à des incursions violentes chez des Palestiniens à Ramallah. Les Nations unies ont signalé que le harcèlement de colons contre des Palestiniens s’était amplifié au cours de la pandémie.

    #Palestine #coronavirus #cruauté_sans_répit #stratégie_du_choc #sens_des_priorités #colonisation

  • Les drones s’imposent dans le ciel rennais
    https://expansive.info/Les-drones-s-imposent-dans-le-ciel-rennais-2230

    A #Rennes, nous avons plutôt l’habitude d’entendre les sorties bruyantes de l’hélicoptère. Malgré son « œil bionique » capable de lire une plaque d’immatriculation à une distance de 800 mètres, ici aussi, les temps changent et les autorités profitent de la crise pour investir massivement dans les drones. Faut-il y voir le signe d’une généralisation à grande échelle dans les mois à venir ? #Infos_locales

    / Une, #Sciences_-_Technologies, #Politiques_sécuritaires_-_Surveillance, #Répression_-_Justice_-_Prison, Rennes, #Coronavirus

    http://alter1fo.com/drone-rennes-chronologie-126868