• EN DIRECT - Coronavirus : il y a eu 19 millions de contrôles depuis le début du confinement
    https://www.lefigaro.fr/sciences/en-direct-coronavirus-confinement-deconfinement-masques-france-48e-jour-11-

    « Il y a eu 19 millions de contrôles depuis le début du confinement, un million de procès verbaux et les deux tiers sont pour des gens qui ne remplissaient pas l’attestation. Si vous ramenez ça à la totalité de la population française et à la période concernée, c’est assez peu », selon le ministre.

    À 135 euros la prune, ça fait 135 millions d’euros. « Ramené à la population française », non, ce n’est pas « assez peu ».

  • Le gouvernement présente son projet de renforcement de l’état d’urgence sanitaire - Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/020520/le-gouvernement-presente-son-projet-de-renforcement-de-l-etat-durgence-san

    Le projet de loi prolonge l’état d’urgence sanitaire de deux mois et accorde de nouveaux pouvoirs aux autorités. Elles pourront imposer des restrictions à l’accès aux commerces ou le port de masques dans les transports, limiter les zones de déplacement ou placer en isolement une personne contaminée arrivant en France. Le texte pose également les bases d’un fichier de suivi des personnes contaminées et de leurs contacts. Le gouvernement a présenté, lors du conseil des ministres qui se tenait samedi 2 (...)

    #police #COVID-19 #santé #surveillance

    ##santé

  • Entretien avec Françoise Vergès | Radio Informal
    http://www.rybn.org/radioinformal/antivirus

    À propos d’inégalités invisibilisées, de normalité du confinement, de vulnérabilités et de racisme, de solidarité et d’auto-organisation comme contre-pouvoir, d’intersectionalité des luttes, de la métaphore du bateau négrier. Durée : 57 min. Source : Pi-node

    www.rybn.org/radioinformal/antivirus/audio/ANTIVIRUS18-FrancoiseVerges.mp3

  • Vélo : sous Castaner, Courteline…

    Pour une fois (la première !) que le Conseil d’Etat venait d’à moitié donner raison à une association de défense de la petite reine, un obscur gratte-papier de Bauveau vient de foutre en l’air toute la com « écolo » de la bande à Macron. On ne les refera pas…

    Après tant d’inutiles polémiques (et de ridicules verbalisations à la suite de zèles déplacés), l’Intérieur vient de confirmer qu’on peut bien utiliser la petite reine nonobstant les règles de confinement.

    Voici le communiqué (par les temps qui courent, le communiqué est une nouvelle source du droit...) de la place Bauvau à ce sujet) :

    « L’article 3 du décret du 23 mars 2020 interdit les déplacements de personnes hors de leur domicile et fixe une liste d’exceptions tenant à certains motifs.

    « Sont donc réglementés les motifs de déplacement et non les moyens de ces déplacements qui restent libres. La bicyclette est donc autorisée à ce titre comme tout autre moyen de déplacement, et quel que soit le motif du déplacement.

    « Par suite il n’y a pas lieu à verbalisation en raison de la seule utilisation d’une bicyclette à l’occasion d’un déplacement autorisé.

    « En revanche, pour le motif tiré du 5° de l’article 3 (déplacements brefs au titre de l’activité physique), l’usage de la bicyclette bien que possible juridiquement, n’est pas recommandé : en effet, sur le fondement cette disposition, ne sont autorisés que les déplacements brefs, dans la limite d’une heure quotidienne et dans un rayon maximal d’un kilomètre autour du domicile, liés soit à l’activité physique individuelle des personnes, à l’exclusion de toute pratique sportive collective et de toute proximité avec d’autres personnes, soit à la promenade avec les seules personnes regroupées dans un même domicile, soit aux besoins des animaux de compagnie.

    « Ces restrictions privent donc d’intérêt l’usage de la bicyclette pour la pratique d’une activité sportive, qui pourrait en outre conduire plus facilement à la commission d’infractions liées au dépassement de la distance autorisée. »

    Ajouter qu’à partir du 11 mai, ou vous pourrez librement user du vélo pour faire du sport (dans un rayon de 100 kilomètres ?), tout déplacement à vélo devra respecter une distance de 10 mètres d’un autre vélo, sous peine d’amende.

    NB : rien sur les tandem

  • En prolongeant l’état d’urgence, le pouvoir privilégie une politique disciplinaire au nom de la prévention sanitaire
    https://www.bastamag.net/etat-urgence-sanitaire-prolongation-controle-attestation-deplacement-bande

    L’état d’urgence sanitaire va être prolongé au moins jusqu’à fin juillet. Des avocats, des juristes, des magistrats et des militants associatifs, regroupés dans un réseau de veille alertent sur les #Atteintes_aux_libertés depuis un mois, et s’inquiètent des nouvelles répressions à venir. L’état d’urgence sanitaire décidé le 23 mars va être prolongé jusqu’à fin juillet. Dans une note d’alerte rendue publique mercredi, un réseau de veille, qui regroupe des dizaines d’universitaires, d’avocats, d’associations, ainsi (...) #Décrypter

    / Démocratie !, Atteintes aux libertés, #Droits_fondamentaux, #Justice, A la (...)

    #Démocratie_ !

  • Monitoring being pitched to fight Covid-19 was tested on refugees
    Crofton Black, The Bureau of Investigative Journalism, le 28 avril 2020
    https://www.thebureauinvestigates.com/stories/2020-04-28/monitoring-being-pitched-to-fight-covid-19-was-first-tested-o

    One such feasibility study was carried out by GMV, a privately owned tech group covering banking, defence, health, telecommunications and satellites. GMV announced in a press release in August 2017 that the study would “assess the added value of big data solutions in the migration sector, namely the reduction of safety risks for migrants, the enhancement of border controls, as well as prevention and response to security issues related with unexpected migration movements”. It would do this by integrating “multiple space assets” with other sources including mobile phones and social media.

    #coronavirus #fascistovirus #stratégie_du_choc #surveillance #migrants

    Voir compile des effets délétères indirects de la pandémie :
    https://seenthis.net/messages/832147

  • Déconfinement : « Il ne faudrait pas que les mesures d’urgence se muent par la suite en mesures ordinaires »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/04/24/deconfinement-il-ne-faudrait-pas-que-les-mesures-d-urgence-se-muent-par-la-s

    La consultante en communication Claire Gerardin pointe, dans une tribune au « Monde », le risque que la mise en place d’un tracage des citoyens à l’occasion de la crise sanitaire devienne pérenne. Tribune. En période de crise sanitaire, le gouvernement bénéficie de pouvoirs extraordinaires qui lui permettent de restreindre nos libertés personnelles. En ce moment, c’est le cas pour notre droit d’aller et venir. Et pour vérifier la bonne mise en application de ces restrictions, le gouvernement se dote, (...)

    #surveillance #santé #COVID-19 #BigData #métadonnées #consentement #[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données_(RGPD)[en]General_Data_Protection_Regulation_(GDPR)[nl]General_Data_Protection_Regulation_(GDPR) #technologisme #géolocalisation #smartphone #Bluetooth (...)

    ##santé ##[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données__RGPD_[en]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_[nl]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_ ##contactTracing ##algorithme ##Vodafone ##Telefonica ##Orange ##DeutscheTelekom

    • Déconfinement : « Il ne faudrait pas que les mesures d’urgence se muent par la suite en mesures ordinaires »
      Claire Gerardin, Le Monde, le 24 avril 2020

      Tribune. En période de crise sanitaire, le gouvernement bénéficie de pouvoirs extraordinaires qui lui permettent de restreindre nos libertés personnelles. En ce moment, c’est le cas pour notre droit d’aller et venir. Et pour vérifier la bonne mise en application de ces restrictions, le gouvernement se dote, entre autres, d’instruments numériques de surveillance : le « backtracking » (le traçage, en français).

      Le backtracking est la collecte, par les opérateurs télécoms, de nos données de géolocalisation issues de nos smartphones. A la demande de la Commission européenne, huit opérateurs européens (dont Orange, Deutsche Telekom, Vodafone et Telefonica) ont communiqué ces données aux gouvernements de l’Union afin de lutter contre la pandémie de Covid-19, en cartographiant en temps réel les déplacements des populations, ce qui permet d’identifier les lieux où elles se concentrent et l’intensité des interactions entre les personnes. Le but est, à ce jour, de prédire les zones où le virus se déploiera le plus afin d’adapter le système de soins. Ces informations sont anonymisées, et il n’est pour le moment pas autorisé de remonter à un individu et de l’identifier. Cette collecte de données sans le consentement des individus est permise par le Règlement général de la protection des données (RGPD), en cas de nécessité liée à l’intérêt public. Dans le cas de la pandémie actuelle, elle est utilisée pour des motifs de santé publique et de protection des intérêts vitaux.

      Le backtracking va aussi permettre de développer, dans ce même cadre réglementaire, l’application StopCovid. Celle-ci vise à identifier les personnes qui ont été en contact avec des malades afin de juguler la circulation du virus. Au-delà du fait que la technologie au cœur de cette application (le Bluetooth) n’est pas très performante pour le résultat visé, et que la condition d’atteindre 60 % d’utilisateurs pour qu’elle soit effective est quasi inatteignable, ce projet relève d’un choix politique qui ne fait pas l’unanimité.
      Trois niveaux d’information

      Le risque d’une telle mesure est en effet sa pérennisation, alors qu’elle ne doit concerner que des situations extraordinaires, comme celle que nous vivons actuellement. Certains Etats pourraient décider de conserver ce dispositif en invoquant, par exemple, l’incertitude sur la fin de l’épidémie puisque les médecins affirment qu’elle pourrait ressurgir. Ils le feraient pour instaurer des systèmes de surveillance et de contrôle des populations, en vue de leur sécurité, mais aux dépens de leurs libertés. Plus on s’accoutume à ces systèmes de surveillance, plus on les considère comme anodins, et plus ils sont intégrés à notre quotidien. Par exemple, après les attentats de 2015, plusieurs mesures exceptionnelles instaurées durant le régime temporaire de l’état d’urgence ont été transposées dans le droit commun (à titre expérimental jusqu’au 31 décembre 2020). Parmi celles-ci : les perquisitions administratives, la fermeture de lieux de culte, ou encore la création de périmètres de sécurité lors d’événements publics.

      En temps « normal », voici ce qui se passe derrière la collecte de nos données. Ceux qui le font (opérateurs et entreprises) possèdent trois niveaux d’information sur nous.

      Le premier, qui est sous notre contrôle, recense les informations que nous postons sur les réseaux sociaux et applications mobiles (information de profil, publications, messages privés, inscription à des événements, sites web visités, etc.).

      Le deuxième analyse nos comportements. Il est composé de métadonnées, c’est-à-dire des informations qui fournissent, sans que nous en soyons conscients, un contexte à nos profils. Il s’agit, via des informations de géolocalisation, de cartographie de nos relations intimes et sociales et de nos comportements (récurrence et durée des lieux visités, des contenus consultés, de la nature des achats en ligne, et même de la vitesse à laquelle on tape sur le clavier et du mouvement de nos doigts sur les écrans), de construire le canevas de nos habitudes de vie.

      Le troisième niveau interprète les deux premiers, grâce à des algorithmes qui nous comparent avec d’autres profils afin d’opérer des corrélations statistiques. Il ne s’agit plus de savoir ce que nous faisons, mais qui nous sommes.
      Mine d’or

      Dans le secteur privé, cette collecte d’informations est une mine d’or pour le développement de l’intelligence artificielle. Car avec elle vient la promesse d’automatiser, sur la base de nos profils créés par les algorithmes, les décisions des banques, des assureurs, des recruteurs ou encore des administrations publiques.
      Article réservé à nos abonnés Lire aussi Coronavirus : le gouvernement favorable au traçage numérique de la population, une partie de la majorité s’y oppose

      Dans le cadre d’une politique de surveillance de la mise en application de mesures exceptionnelles, la collecte de données par les gouvernements (ou la demande de leur mise à disposition par les collecteurs) pourrait être élargie à tout moment. A ce jour, elle est partielle – elle ne concerne « que » nos déplacements et le fait d’avoir été ou non en contact avec une personne infectée – et anonymisée. Mais la réglementation européenne permet aux Etats, s’ils en font la demande et pour des raisons d’intérêt général, de légiférer afin de désanonymiser ces données ou d’en collecter d’autres (de niveau un, deux ou trois). On pourra alors identifier les individus auteurs de comportements considérés comme transgressifs et les pénaliser. C’est déjà le cas de la Pologne, qui a lancé une application exigeant des personnes malades de prouver quotidiennement qu’elles restent chez elles, sous peine d’intervention policière.

      Il ne faudrait pas que, en en forçant l’acceptation sociale pour cause d’urgence, ces méthodes se muent par la suite en mesures ordinaires. Ce choix d’utilisation des outils technologiques pourrait alors donner lieu à la mise en place d’un mode de gouvernement basé sur la surveillance sécuritaire, ce qui n’est un idéal pour aucun régime démocratique…

      Claire Gerardin est consultante en communication, spécialiste ­des nouvelles technologies

  • Penser la pandémie

    Le déconfinement relève d’une décision politique. Cette décision, en démocratie, doit pouvoir être prise après un débat contradictoire. Elle doit se fonder sur la compréhension des phénomènes épidémiques par les sciences, toutes les sciences : virologie, épidémiologie et infectiologie, mais aussi sciences humaines et sociales. Si l’on pense aux errements politiques qui ont conduit au confinement pour tous au même moment et aux conséquences économiques, sociales, individuelles d’un tel choix, encore difficiles à mesurer, si l’on observe que suivre l’expérience chinoise signifierait pour la France un déconfinement entre mi-juin et fin juillet, on voit l’intérêt de discuter les stratégies possibles de déconfinement en mobilisant des disciplines et des savoirs complémentaires.

    https://www.youtube.com/watch?v=iVH9GJzkxGs&feature=emb_logo

    #déconfinement #épidémie #coronavirus #covid-19 #confinement #démocratie #chronologie #décision_politique #virus #Bruno_Canard #recherche #Hubert_Laude #appels_à_projets #politique_de_la_recherche #ressources_pédagogiques #incubation #patient_zéro #tests #dépistage #désindustrialisation #Allemagne #France #masques #clusters_familiaux #stocks #flux_tendus #LEAN_management #néo-management #santé_publique #OMS #épidémie #Agnès_Buzyn #asymptomatiques #porteurs_asymptomatiques #liberté_publique #Phillippe_Klein #Chine #Didier_Raoult #Raoult #modèle_SIR #taux_de_létalité #hôpitaux #services_hospitalités #hôpital #système_de_santé #UK #Angleterre #Boris_Johnson #immunité_de_groupe #immunité_collective #Dominic_Cummings #Dominic_Mckenzie_Cummings #économie #R0 #taux_de_reproduction #49_3 #49-3 #France #fil_chronologique #vidéo

    –----

    Les sources figurent sur la page dédiée du séminaire :
    https://pds.hypotheses.org/2840

  • CHIENS DE GARDE XXL
    https://www.nantes-revoltee.com/chiens-de-garde-xxl

    Quand un média justifie l’injustifiable : cas d’école Il y a trois jours, une vidéo accablante, d’une bande de policiers tabassant à coup de muselière un homme immobilisé au sol et saignant abondamment circulait sur internet. La scène avait lieu à Toulouse. Hier, « France 3 Occitanie » expliquait tranquillement que « sortie de son […] L’article CHIENS DE GARDE XXL est apparu en premier sur Nantes Révoltée par Umbrella.

  • Israël sur le point de s’emparer de terres palestiniennes près de la Mosquée d’Ibrahim à Hébron
    Middle East Eye, le 21 avril 2020
    https://agencemediapalestine.fr/blog/2020/04/27/israel-sur-le-point-de-semparer-de-terres-palestiniennes-pres-d

    Le procureur général d’Israël, Avishaï Mandelbit, a approuvé mardi la confiscation de terres palestiniennes autour de la Mosquée d’Ibrahim dans la ville de Hebron, située dans le sud de la Cisjordanie occupée.

    Les media locaux indiquent que l’approbation définitive de ce plan est dans les mains du premier ministre, Benjamin Netanyahou. Le ministre israélien de la défense, Naftali Bennett, a déjà donné le feu vert au plan d’expropriation en décembre.

    #coronavirus #Palestine #annexion #expropriation #le_sens_des_priorités #stratégie_du_choc

    Voir compile des effets délétères indirects de la pandémie :
    https://seenthis.net/messages/832147

  • Distanciation sociétale : mauvais timing pour la consultation publique belge sur le sort des déchets hautement radioactifs - La Libre
    https://www.lalibre.be/debats/opinions/distanciation-sociale-mauvais-timing-pour-la-consultation-publique-belge-sur

    Passage « en douce » : la décision de l’ONDRAF de lancer, en plein confinement, leur consultation publique sur l’avenir de la gestion des déchets radioactifs
    (ONDRAF : Office National des Déchets Radioactifs et des matières Fissiles enrichies

    #nucléaire #stratégie_du_choc #déchets_nucléaires #consultation_publique #exercice_de_la_démocratie #effets_d’aubaine

  • Satellite data show ’highest emissions ever measured’ from U.S. oil and gas operations
    https://phys.org/news/2020-04-satellite-highest-emissions-oil-gas.html

    "These findings demonstrate the rapidly growing ability of satellite technology to track emissions like these and to provide the data needed by both companies and regulators to know where

    #méthane #satellite #technologie

  • LE PATRONAT LANCE UNE OFFENSIVE CONTRE L’ENVIRONNEMENT !
    https://www.nantes-revoltee.com/le-patronat-lance-une-offensive-contre-lenvironnement

    Après s’être attaqué aux droits des travailleurs, le MEDEF veut déréguler les normes sur le climat Nous sommes bien en guerre, mais elle ressemble davantage à une guerre sociale. C’est à dire une guerre menée par les riches contre les pauvres. En effet, “l’État d’urgence sanitaire” donne l’occasion aux puissants d’organiser des reculs inédits contre […] L’article LE PATRONAT LANCE UNE OFFENSIVE CONTRE L’ENVIRONNEMENT ! est apparu en premier sur Nantes Révoltée par Umbrella.

  • TOULOUSE : POLICE ENRAGÉE ?
    https://www.nantes-revoltee.com/toulouse-police-enragee

    Tabassage à coups de muselière Nous venons de recevoir ces vidéos prises hier soir à Toulouse vers 3h du matin. Un homme à terre a été défoncé à coup de muselière. Le policier qui frappe aurait auparavant demandé à son chien d’attaquer, en lui enlevant la muselière. Le chien ne voulant pas attaquer, le policier […] L’article TOULOUSE : POLICE ENRAGÉE ? est apparu en premier sur Nantes Révoltée par homard DeRugy.

  • Toulouse, une fois de plus la police en action, filmée une fois de plus
    https://www.youtube.com/watch?v=uNCXb78xJM4&feature=youtu.be

    Attention, images très dures. Nous venons de recevoir ces vidéos prises hier soir à Toulouse vers 3h du matin. Un homme à terre a été défoncé à coup de muselière. Le policier qui frappe aurait auparavant demandé à son chien d’attaquer, en lui enlevant la muselière. Le chien ne voulant pas attaquer, le policier l’a insulté puis s’est mis a frappé la personne au sol. On voit en fin de vidéo, prise le lendemain matin, les traces de sang au sol et sur les murs.

    @davduf

    Vous ne confinerez pas notre colère : violences policières et révolte à Toulouse – Collectif Auto Media énervé
    https://came2016.wordpress.com/2020/04/22/vous-ne-confinerez-pas-notre-colere-violences-policieres-et-revo

    Les émeutes de banlieues de 2005, suite à la mort de Zyed Benna et Bouna Traoré poursuivis par des flics à Clichy-sous-Bois, ont été le mouvement social le plus durement réprimé en terme de justice contemporaine en France, encore plus que les Gilets Jaunes : en seulement trois semaines à travers toute la France avec près de 300 communes touchées, il y a eu 6 056 interpellations, 5 643 gardes à vue et 1 328 incarcérations dont celles de plus de 100 mineurs. Sources et article : La répression judiciaire en France.

    Assiste-t-on à nouveau au début d’un embrasement des banlieues, avec le spectre de 2005 suspendu aux lèvres des éditorialistes, ou avons-nous plutôt affaire aux conséquences d’un racisme d’État latent, depuis des années, exacerbé par le confinement, et surtout via la police, ayant augmenté d’un niveau dans l’impunité, possédant ce sentiment de toute puissance virile, et s’en servant, dans les quartiers, mais pas que.

    En un mois de confinement, il y a eu 13,5 millions de contrôles, 762 106 verbalisations, 1733 gardes à vue, des peines de prison ferme, mais aussi six personnes mortes suite à l’intervention de la police et plus de dix personnes blessées gravement. Six personnes ont perdu la vie suite à l’intervention de la police en un peu plus de deux semaines, c’est du jamais vu à une telle fréquence.


    Marseille – via Elsa Dorlin

    On ne compte pas les nombreuses humiliations lors de ces contrôles, des personnes embarquées pour rien, d’autres frappées ou encore prises en chasse. C’est ce qui est arrivé à Toulouse la semaine dernière, racontée par La Déche du Midi : des personnes étaient dans un parc à Bellefontaine, tous âges confondus. Des flics sont intervenus pour faire respecter le confinement, et se sont mis à poursuivre les personnes rassemblées, utilisant un taser pour maitriser l’une d’entre elles et l’envoyant six mois en prison. Enfin pas les flics, mais la justice, ce n’est pas pareil nous dit-on : il y aurait une séparation police-justice. Les procès verbaux des policiers ne correspondent pas pourtant : dans la description des faits et de la personne interpellée. Ah, un des flics a eu une entorse au genoux et demande une indemnité. Ce n’est pas plutôt l’inverse après avoir été électrifiée ? On ne va pas utiliser le terme de torture, mais utiliser un appareil envoyant une décharge électrique, potentiellement mortelle, pour maitriser quelqu’un pour non respect du confinement, c’est, en plus d’être excessif, une mise en danger d’autrui. Le père de famille part donc six mois à Seysses, en plein confinement, alors qu’il faudrait vider les prisons.

    En plus de la jouissance de dominer qui les tient un peu partout, ça ressemble à l’ivresse de la revanche suite aux mobilisations Gilets jaunes que la ville a connue : Garde-à-vue pour une banderole à #Toulouse
    https://seenthis.net/messages/847277
    #police

    • Violement frappé par la police, il venait de s’échapper du service psychiatrique
      https://came2016.wordpress.com/2020/04/25/nouvelles-violences-policieres-a-toulouse

      Une demi-douzaine d’hommes, entrainés et armés, sont donc intervenus pour en maitriser un autre, en le mettant à terre et le frappant une fois au sol.

      Nous apprenons par nos chers médias locaux, La Dêche Du Midi et Rance 3 région, directement en lien avec la préfecture et les policiers, que la personne interpellée venait de s’échapper du service psychiatrique de l’hôpital Purpan et aurait été violente avec les policiers. Selon le syndicat de Police Alliance, il est même signalé comme « violent et dangereux et potentiellement porteur d’une grenade et d’une arme de poing » (soit un pistolet). On nage en plein délire là. Porteur d’une grenade et d’une arme de poing, alors qu’il sort de l’hôpital. On sait que les hôpitaux sont en guerre selon les mots de notre cher président, mais de là à les équiper d’armes ? On a raté un épisode. France 3 continue sa version policière en citant toujours le syndicat de police : « Les policiers n’avaient pas de taser, ils ont donc utilisé une muselière pour le contraindre. Tout cela est écrit dans la procédure. » La version de la Dépêche parle de coups de bâton et celle de France 3 de coups de poings de la part de la personne interpellée, vous allez vous accorder ?

      On terminera le récit par cette phrase de France 3, lunaire : « Plusieurs sites d’extrême gauche ont partagé ces images sur facebook laissant penser qu’un policier a frappé gratuitement un homme.« 

      Le suspect est actuellement en garde à vue nous précise La Dépêche, après avoir reçu des soins suite à son passage à tabac. C’est sûr que sa place est au commissariat, alors qu’il venait de l’hôpital.

      Depuis le début du confinement, la police se lâche, encore plus : elle n’a jamais commis autant de violences, entrainant la mort de six personnes en un peu plus de deux semaines. Du jamais vu. Nous revenons là-dessus dans cet article : Vous ne confinerez pas notre colère : violences policières et révolte à Toulouse. Plus pernicieux, ce sont les délits de critique du gouvernement qui reviennent en force, pourtant abrogés en 2013, ou tout simplement la liberté d’expression remise en question, avec des banderoles aux balcons enlevées, et même de la garde à vue à Toulouse pour un : « Macronavirus à quand la fin« . La suite ? On a pas hâte.

      #macronavirus #media #préfecture #hôpital_psychiatrique #psychiatrisé

    • Olivier, frappé à coups de muselière à Toulouse : la version policière mise à mal
      https://cerveauxnondisponibles.net/2020/04/30/olivier-frappe-a-coups-de-museliere-a-toulouse-la-version-po

      Il viendrait de « s’évader de l’hôpital psychiatrique » et il serait « potentiellement porteur d’une grenade et d’un pistolet ».
      Pour la police à ce moment, une seule chose compte : faire croire qu’il fallait à tout prix arrêter une menace ambulante pour la société.

      Sauf que la réalité est assez différente. Nous nous sommes entretenus avec son avocat Maitre David Lanes ainsi qu’avec ses proches. Qu’avons nous appris ?
      – Olivier n’a jamais eu d’antécédents psychiatriques
      – Son passé judiciaire remonte aux années 90
      – Il avait le droit de partir de l’hôpital
      – Ce jour là il a eu une altercation avec un voisin violent qui était venu devant chez lui
      – Olivier a utilisé une relique de fusil pas chargé et une hachette à couper son bois de barbecue afin d’éloigner le voisin
      – Les armes ont été remises à la gendarmerie
      – Avant l’arrivée des gendarmes, Olivier a pris beaucoup de médicaments pour se calmer
      – A cause des coups des policiers qu’on voit sur la vidéo, Olivier a perdu des dents et a de nombreuses marques sur le corps
      – Olivier dément certaines charges retenues contre lui, notamment la violence envers dépositaires de l’ordre public
      – Il va porter plainte

      Il y a donc eu deux temps dans cette affaire. En premier une altercation entre voisins à Longages et dans un deuxième temps les violences policières à Toulouse. Son avocat nous raconte qu’après l’altercation avec le voisin « Olivier a été accompagné à l’hôpital par les pompiers sur décision de la gendarmerie à cause de la surdose de médicaments. Il les avait pris pour “redescendre”. »

      Mais au bout d’un moment, il veut rentrer chez lui et quitter l’hôpital contre l’avis des médecins. La sécurité appelle alors la police et transmet qu’il serait « potentiellement porteur d’une grenade et d’un pistolet ». Olivier dément avoir évoqué ces termes ou proféré des menaces. Quoi qu’il en soit il n’est pas arrivé à l’hôpital avec des armes et la sécurité le savait bien.

      Alors pourquoi ces termes si incriminants alors qu’à ce moment tout le monde sait qu’il n’a pas d’armes ? Ça reste une zone d’ombre…
      « Partir de l’hôpital comme il l’a fait, il en avait tout à fait le droit. Il voulait rentrer pour se reposer chez lui. » (Maitre David Lanes)

      La police le retrouve un peu plus tard dans les rues de Toulouse et décide de l’interpeller. Les agents lancent le chien sur Olivier qui se fait mordre plusieurs fois. Alors qu’il saigne à cause des morsures, Olivier informe la police qu’il a l’hépatite C.
      Dans la version policière cela se transformera en volonté de « transmission d’une substance dangereuse sur dépositaire de l’ordre public ». Olivier et son avocat démentent cette menace ou la tentative de contamination.

      La suite, nous la voyons sur les images filmées par un témoin. Olivier se fait plaquer au sol par derrière et tombe violemment face contre terre. Un autre policier frappe plusieurs fois Olivier sur la tête avec la muselière du chien alors qu’il est plaqué par terre et tente tant bien que mal de se protéger des coups. Olivier a vu la vidéo et dit que c’est à ce moment là qu’il a perdu des dents.
      Après ça, les pompiers l’ont amené à l’hôpital suite à ses blessures. Il a été mis en garde à vue dans la foulée et mis en examen le dimanche.

      La certitude de son avocat, c’est que la police a très vite pu constater qu’il n’avait aucune arme et que l’argument qui avait été invoqué pour justifier l’ultra violence ne peut pas entrer en ligne de compte. D’ailleurs, a-t-on déjà vu une police choisir comme dispositif un plaquage hasardeux et une muselière pour arrêter un homme potentiellement armé d’une grenade et d’un pistolet ?

  • Barbagia Rossa
    https://barbagiarossa.wordpress.com/barbagia-rossa

    Di Massimiliano Musina

    Tutti i testi sono di proprietà dell’autore e protetti da una licenza Creative Commons “Attribuzione-Non commerciale-Non opere derivate 2.5 Italia“.
    INDICE

    01) Introduzione
    02) Marzo 1978. La prima comparsa di Barbagia Rossa
    03) Novembre 1978. L’agguato alla stazione radar di Siamanna
    04) Gennaio 1979. Si apre la campagna contro la militarizzazione dell’isola
    05) Dicembre 1979. C’è un filo conduttore nella malavita sarda?
    06) Dicembre 1979. Il conflitto a “Sa Janna Bassa”
    07) Febbraio 1980. L’udienza sui fatti di “Sa Janna Bassa”
    08) Febbraio 1980. Il conflitto alla stazione di Cagliari
    09) Giugno 1981. La requisitoria sulla sparatoria a Cagliari
    10) Giugno 1981, L’errato attentato mortale a Natalino Zidda
    11) Agosto 1981. L’attentato mortale a Santo Lanzafame
    12) Febbraio 1982. Le confessioni di Savasta e la scomparsa di Barbagia Rossa

    01) Introduzione

    Barbagia Rossa era un’organizzazione militante di estrema sinistra che ha operato tra il 1978 e il 1982 in Sardegna.
    Si proponeva di diventare il punto di riferimento politico e militare per tutto il proletariato sardo.
    Un elemento importante della sua azione è stato quello di contrastare la forte militarizzazione dell’isola che in quegli anni vede aumentare il numero di basi militari, probabilmente anche a causa dei sempre più numerosi agguati e sequestri di persona.
    L’organizzazione instaurò anche un forte legame con le Brigate Rosse fungendo a volte da appoggio per alcune operazioni svolte dalle BR nell’isola.

    I suoi dirigenti erano Pietro Coccone, Antonio Contena, Caterina Spano, Davide Saverio Fadda.

    02) Marzo 1978. La prima comparsa di Barbagia Rossa

    La sigla Barbagia Rossa fa la sua prima apparizione il 30 dicembre del 1977, quando viene dato fuoco alla porta laterale del tribunale di Nuoro con un ordigno incendiario a innesco chimico.
    Nella rivendicazione, un volantino trovato su una cabina telefonica, i “GABR” (Gruppi Armati Barbagia Rossa) affermano di voler colpire l’istituzione carceraria nel suo complesso.

    Ma in quegli anni la cronaca cittadina ha a che fare con varie sigle e gruppi più o meno fantasiosi che rivendicano puntualmente ogni azione militante.

    GABR acquista una certa credibilità solo dopo il secondo attentato.
    Sabato 25 marzo 1978 viene dato fuoco a un cellulare adibito al trasporto detenuti.
    Anche in questo caso si fa uso di particolari sostanze presupponendo delle buone e preoccupanti conoscenze in ambito chimico.
    Questa volta la rivendicazione arriva telefonicamente lunedì 27 marzo e Barbagia Rossa, sottolineando l’intenzione di colpire l’istituzione carceraria nel suo complesso, chiede anche la liberazione di tutti i detenuti di “Badu ‘e carros”, il supercarcere di Nuoro.

    03) Novembre 1978. L’agguato alla stazione radar di Siamanna

    Dopo alcuni mesi di apparente inattività, un nuovo attentato richiama l’attenzione delle forze politiche dell’isola.
    Giovedì 2 novembre 1978, verso mezzanotte, viene assalita la stazione radar di Siamanna, in provincia di Oristano.
    La stazione, un groviglio di antenne e cavi nella pianura oristanese, è sorvegliata da quattro militari di leva (Giovanni Melis di Senorbì, Antonio Cabras di Sant’Antioco, Luigi Madeddu di Iglesias, Sebastiano Bassallu di Santulussurgiu). Uno di loro, durante la ronda notturna, viene assalito da tre malviventi a volto coperto e lo obbligano a portarli all’interno della stazione.
    I quattro militari vengono immobilizzati.

    Gli aggressori non causano nessun danno alla strumentazione, limitandosi a prelevare i quattro fucili Garand dei soldati, 150 proiettili e alcune bombe a mano.
    Prima di andare via si rivolgono ai giovani di leva dicendo “Scusateci, non ce l’abbiamo con voi ma con lo Stato. Siamo del gruppo di Barbagia Rossa”.

    Il fatto che non sia stato fatto nessun danno alla strumentazione militare evidenzia che l’aggressione ebbe come unico fine quello di prelevare le armi.
    Inoltre un dato interessante è che i fucili Garand (di fabbricazione americana) hanno un peso di circa 8 kg e una lunghezza di oltre un metro; essendo poco maneggevoli sono poco quotati nel mercato clandestino. Però sono armi di altissima precisione e lunga portata (hanno un tiro utile di circa 1200 metri) per questo si può ipotizzare un uso in campo terroristico.

    02 – La stazione radar assaltata a Siamanna (Oristano)

    04) Gennaio 1979. Si apre la campagna contro la militarizzazione dell’isola

    Dal gennaio del 1979 Barbagia Rossa porta avanti una “Campagna contro la militarizzazione del territorio” compiendo numerosi attentati a Nuoro e dintorni (Lula e Orani).

    Nei documenti di rivendicazione l’organizzazione si presenta così:
    “Barbagia Rossa, in quanto avanguardia politico-militare espressa nel territorio, si fa carico del progetto strategico della lotta armata per il comunismo:
    – cercando di superare la fase spontanea ed episodica degli attacchi;
    – mirando alla creazione di una organizzazione che sia in grado di intervenire ed operare all’interno di qualsiasi contraddizione, in ogni situazione reale del territorio;
    – proponendosi di diventare punto di riferimento politico-militare per tutto il proletariato sardo”.

    Un altro fatto interessante accade il 28 gennaio ’79.
    A Torino viene effettuata un’operazione anti terroristica per sgominare una cellula delle brigate rosse.
    Vengono scovati due covi con armi e denaro e arrestati Maria Rosaria Biondi, Nicola Valentino e Ingeborg Keiznac.
    Inoltre vengono arrestate tre persone sarde, precisamente di Orani (paese a pochi chilometri da Nuoro): le sorelle Carmela e Claudia Cadeddu e Andrea Boi.
    I “tre sardi” sono tutti emigrati che lavorano da tempo fuori dall’isola.
    Tutta la comunità di Orani non crede a un legame dei compaesani con i brigatisti, si pensa invece a un inspiegabile errore giudiziario.

    03 – I tre sardi arrestati nel corso delle indagini sui covi delle Brigate Rosse scoperti a Torino

    05) Dicembre 1979. C’è un filo conduttore nella malavita sarda?

    Il 14 dicembre viene trovato un piccolo arsenale in una campagna di Illorai, vicino al ponte “Iscra” sul fiume Tirso.
    Tra le armi, coperte da fitta vegetazione e cespugli, è presente anche un fucile automatico che era stato rubato il 23 settembre ad un cacciatore nuorese, Giovanni Loria, a cui i malviventi dissero di appartenere al movimento “Barbagia Rossa”.

    Ma si tratta solo di un piccolo avvenimento; il dicembre del ’79 è teatro di più importanti e ingarbugliate vicende.
    Le forze dell’ordine cercano di trovare un filo conduttore tra le varie azioni malavitose del banditismo sardo e i sempre più numerosi attentati a sfondo politico.

    Sono in corso i sequestri di Fabrizio De Andrè e sua moglie Dori Ghezzi (catturati il 27 agosto ’79 per poi essere liberati dopo circa quattro mesi, il 20 dicembre lei e il 22 dicembre lui) nonché il più discreto, e quindi più preoccupante, rapimento Schild.
    Per polizia e carabinieri un filo conduttore esiste e sarebbe di sfondo politico, da ricercare nelle azioni militanti dei gruppi di estrema sinistra che si sono inseriti prepotentemente nelle scene sarde.

    Il 18 dicembre ’79 a Sassari viene bloccata un auto con quattro giovani (Angelo Pascolini, Luciano Burrai, Carlo Manunta, Antonio Solinas).
    L’auto, che si trova in via Luna e Sole, zona periferica della città abitata da molte persone facoltose, aveva dato nell’occhio e giungono alcune volanti della polizia per un controllo.
    All’alt delle forze dell’ordine uno dei quattro risponde tentando di lanciare una bomba a mano, ma viene bloccato da uno degli agenti.
    Successivamente partono gli arresti per i quattro giovani.

    Durante la perquisizione si scopre che l’auto era equipaggiata con molte armi e libri di natura politica. Viene trovata una cartolina di un brigatista rinchiuso nel carcere dell’Asinara e scoperto un covo. Si trovano anche le prove di un tentativo di sequestro ai danni di un politico isolano.
    I quattro vengono accusati di associazione a fini eversivi, tentato omicidio plurimo, porto e detenzione abusiva di armi (un mitra, sei pistole, circa tremila cartucce) e tentato sequestro di persona.

    04 – Angelo Pascolini, Luciano Burrai e in basso Carlo Manunta e Antonio Solinas. I quattro giovani catturati nell’auto-arsenale alla periferia di Sassari

    05 – Angelo Pascolini, il giovane romano arrestato sull’auto trasformata in arsenale, esce dalla questura di Sassari

    06) Dicembre 1979. Il conflitto a “Sa Janna Bassa”

    Ma l’avvenimento che segna maggiormente la cronaca di questo intenso dicembre del ’79, è il sanguinoso conflitto a fuoco di “Sa Janna Bassa” a Orune.

    Il 17 dicembre il capitano dei carabinieri Enrico Barisone esce con due carabinieri al seguito per il solito giro di perlustrazione notturna.
    Quando si trovano nei pressi dell’ovile di Carmelino Coccone, vicino Orune, sono attirati da insoliti movimenti e intimano l’alt a delle persone che si trovano fuori dall’ovile, ma questi rispondono aprendo il fuoco e ferendo il capitano.
    Nasce un sanguinoso conflitto a fuoco in cui restano uccisi due pastori: Francesco Masala e Giovanni Maria Bitti.

    Nel frattempo arrivano i rinforzi; alcuni malviventi scappano mentre otto vengono arrestati: Carmelino Coccone, Sebastiano e Pietro Masala, Pietro Malune, Antonio Contena, Mario Calia, Mauro Mereu e Melchiorre Deiana.
    I carabinieri sostengono di aver interrotto una specie di “summit” del banditismo isolano, una “cena di lavoro” in cui si sarebbero prese importanti decisioni.
    Si ipotizza anche di aver smantellato l’intera banda legata ai sequestri De Andrè/Ghezzi o Schild.

    Un importante fatto che caratterizza i fatti di “Sa Janna Bassa” è che in due giacche rinvenute nell’ovile teatro della sparatoria, sono stati trovati dei volantini appartenenti alle Brigate Rosse; in particolare nelle giacche di Giovanni Maria Bitti, morto durante la sparatoria, e di Pietro Coccone (nipote di Carmelino Coccone), dirigente di Barbagia Rossa riuscito a scappare durante l’agguato dei carabinieri.

    Tutti questi elementi mettono alla luce eventuali risvolti politici e collegamenti tra banditismo sardo e organizzazioni eversive.

    06 – L’ovile di Coccone teatro della sanguinosa sparatoria

    07 – I corpi dei banditi vengono trasportati a Nuoro; sullo sfondo l’ovile teatro del conflitto

    08 – Giudici, inquirenti e imputati osservano il soffitto dell’ovile

    09 – Una parte delle armi trovate addosso ai fuorilegge uccisi e nella zona dove si è svolto il conflitto a fuoco

    10 – I due banditi uccisi, Francesco Masala e Giovanni Maria Bitti

    07) Febbraio 1980. L’udienza sui fatti di “Sa Janna Bassa”

    Il 2 febbraio si tiene l’udienza per il processo sui fatti di “Sa Janna Bassa”.
    I giudici della Corte d’Assise rimangono in camera di consiglio tre ore esatte, dalle 9:45 alle 12:45.
    In un’aula gremita di parenti, conoscenti e curiosi, vengono condannati Carmelino Coccone (15 anni), Pietro Malune, Mauro Mereu, Pietro e Sebastiano Masala (11 anni), il giovanissimo Melchiorre Deiana (4 anni).
    Tutti e sei sono ritenuti responsabili di concorso nel tentato omicidio del capitano Barisone, di porto e detenzione di armi comuni e da guerra, di favoreggiamento e resistenza aggravata.

    Per i giudici quella nell’ovile di Carmelino Coccone era una vera è propria banda riunita in una “cena di lavoro”, mentre Francesco Masala e Giovanni Maria Bitti (uccisi) facevano la guardia all’esterno insieme ad un’altra persona che è riuscita a scappare.
    Antonio Contena e Pietro Coccone (quest’ultimo latitante), entrambi dirigenti di Barbagia Rossa, devono invece rispondere di associazione a delinquere davanti al tribunale nuorese.

    11 – Carmelo Coccone, Mauro Mereu, Melchiorre Deiana, Sebastiano e Pietro Masala e Pietro Malune in Corte d’Assise

    12 – Il capitano dei carabinieri Enrico Barisone durante il sopralluogo eseguito dalla Corte d’Assise d’appello di Cagliari a Sa Janna Bassa (Orune)

    08) Febbraio 1980. Il conflitto alla stazione di Cagliari

    Collegamenti tra Barbagia Rossa e le Brigate Rosse trovano un’ulteriore conferma il 15 febbraio 1980.

    Sono le 16:00, alla stazione ferroviaria di Cagliari due agenti della polizia, il brigadiere Fausto Goddi e la guardia Stefano Peralta, si avvicinano a un gruppo di cinque giovani chiedendo loro i documenti per un controllo; gli agenti contattano la centrale.
    A Giulio Cazzaniga e Mario Pinna, entrambi nuoresi, viene chiesto di seguirli in questura per degli accertamenti.
    Gli altri tre vengono lasciati liberi.
    Due di loro, sedicenti Camillo Nuti ed Emilia Libera, si spostano verso la sala d’attesa della stazione (sono incensurati), l’altro, Mario Francesco Mattu, si allontana in altra direzione (su di lui sussistono dei precedenti, ma non gravi in quell’occasione).

    Mentre il brigadiere e i due fermati si dirigono in auto verso la questura, viene dato ordine di tornare indietro e catturare anche gli altri.
    Vengono rintracciati vicino ai binari solo due dei tre, l’uomo e la donna.
    Questi seguono gli agenti fino all’uscita della stazione.
    A quel punto l’uomo abbraccia la sua compagna, tira fuori una pistola e inizia a sparare all’impazzata per coprirsi la fuga.
    Nasce una vera e propria sparatoria al centro di Cagliari, le pallottole ad altezza d’uomo colpiscono alcune auto posteggiate, ma per fortuna nessun passante.
    La donna in fuga viene ferita alla fronte, un poliziotto al piede.

    Nelle ore successive la città è assediata da oltre quattrocento uomini delle forze dell’ordine, ma dei due fuggitivi nessuna traccia.
    Inizialmente si pensa che la donna colpita sia Marzia Lelli, nota brigatista; dell’uomo invece non sono disponibili informazioni.

    Più tardi si scopre che Giulio Cazzaniga e Mario Pinna, fermati prima del conflitto, appartengono al gruppo di Barbagia Rossa e vengono arrestati per detenzione abusiva di arma da guerra e partecipazione ad azione sovversiva.
    Ai due si aggiunge il quinto elemento che si era allontanato dalla stazione, Mario Francesco Mattu di Bolotana.
    Anche lui appartenente a Barbagia Rossa, viene arrestato durante la notte tra il 15 e il 16 febbraio ’80 a casa della sua ragazza a Cagliari dove viene trovata anche una pistola “Luger” calibro 9.
    Vengono catturati anche cinque giovani che al momento dell’arresto di Mattu si trovano nella stessa casa (dopo alcuni mesi di carcere preventivo, verranno rilasciati perché effettivamente non esiste nessun tipo di legame diretto o indiretto con gli arrestati).

    Nei giorni seguenti continuano in maniera serrata le ricerche dei due fuggiaschi.
    Pinna e Cazzaniga si dichiarano “prigionieri politici”, Mattu viene interrogato.
    Inizialmente si pensa che i cinque della stazione stessero organizzando un attentato ai danni del capitano Enrico Barisone, ma dopo i primi accertamenti anche questa ipotesi viene scartata.

    A cinque giorni dalla sparatoria, in tutta la città si vive uno stato d’assedio.
    I grandi porti e aeroporti dell’isola vengono controllati sistematicamente per evitare eventuali spostamenti dei due banditi, ma per la polizia è certo che stiano contando su un appoggio a Cagliari.

    Intanto proseguono le indagini.
    Inizialmente si è creduto che la donna in fuga fosse Marzia Lelli, nota brigatista, ma indiscrezioni indicherebbero che si trova in Brasile.

    La polizia prende quindi un’altra strada partendo dai documenti forniti al controllo del brigadiere Goddi alla stazione.
    La carta d’identità della donna era a nome di una certa Emilia Libera, infermiera romana che la Criminalpol non riesce a rintracciare nella Capitale.
    La polizia ora sostiene che il suo documento è autentico, quindi da adesso è Emilia Libera la ricercata.
    Si tratta di un’indiziata sopra ogni sospetto poiché, oltre ad aver partecipato a un collettivo al Policlinico di Roma, Libera non è una militante conosciuta.
    I documenti forniti dall’uomo erano invece fasulli, a nome di Camillo Nuti, ingegnere romano che dopo vari interrogatori non ha avuto difficoltà a provare che non si è mai mosso dalla capitale.

    Un’ipotesi accreditata sulla visita in Sardegna di Emilia Libera e del “fasullo” Camillo Nuti (partiti da Roma a Cagliari con un aereo giovedì 14 febbraio ’80) è quella per cui fossero stati incaricati dalla direzione delle Brigate Rosse di valutare e rendersi conto dell’efficienza e del grado di preparazione alla guerriglia dei membri di Barbagia Rossa.
    Si crede in effetti che l’organizzazione sarda stia consolidando le proprie posizioni.
    Stando alle indiscrezioni, alcuni esponenti dell’organizzazione sarda (secondo la Digos una quindicina) avrebbero preso contatti con delinquenti comuni e bande legate all’anonima sequestri. Pare che si stesse anche perfezionando l’acquisto di un grosso stock di armi.
    Insomma Barbagia Rossa, sempre stando alle indiscrezioni, si preparerebbe per entrare grintosamente nel panorama del terrorismo nazionale.

    Il 21 febbraio ’80 viene identificato l’uomo in compagnia di Eliana Libera.
    Si tratta di Antonio Savasta, romano ventiquattrenne, brigatista di recentissima immatricolazione ma praticamente incensurato. Si è arrivati alla sua identificazione scavando nella vita di Eliana Libera, infatti Savasta era, fino a poco tempo fa, il suo compagno.

    I due fuggitivi hanno adesso un nome e un volto, ma risultano svaniti nel nulla.
    Dopo due settimane non c’è ancora nessuna traccia di loro.
    Si è scoperto che subito dopo la sparatoria alla stazione un’ignara signora li ha ospitati per un’ora nella sua abitazione. Si sono presentati come due ragazzi tranquilli e simpatici che avevano bisogno del bagno.
    Ora si presume che siano nascosti in barbagia, ma si tratta di ipotesi.

    13 – Gli accertamenti della Scientifica in piazza Matteotti subito dopo la sparatoria

    14 – I tre giovani arrestati subito dopo la sparatoria: Marco Pinna, Giulio Cazzaniga, Mario Francesco Mattu

    15 – Mario Francesco Mattu dopo un interrogatorio

    16 – Antonio Savasta e il suo identikit ricostruito dalla polizia

    17 – L’auto dentro la quale Savasta sparò alla stazione di Cagliari

    18 – Rinaldo Steri e Carlo Cioglia, aiutarono Savasta e Libera a scappare dopo il conflitto

    09) Giugno 1981. La requisitoria sulla sparatoria a Cagliari

    Dopo più di un anno dalla sparatoria, nessuna traccia dei brigatisti Savasta e Libera.
    Dalle indagini si è scoperto che dopo essere andati via dalla casa della signora, sono stati assistiti da Rinaldo Steri e Carlo Cioglia (entrambi cagliaritani).
    Sarebbero loro ad essersi preoccupati della ricerca di rifugi e nascondigli per scappare ai rastrellamenti.
    I banditi inizialmente furono portati in una casa cagliaritana in via San Mauro, successivamente in un’abitazione di viale Fra Ignazio, poi in un casotto al Poetto, quindi in una villetta in costruzione.
    Dopodiché sono stati trasferiti in un rifugio brigatista a Torre delle Stelle, 20 km a est di Cagliari.
    Durante la settimana di permanenza in questo rifugio, Ciogli si sarebbe preoccupato di trovare un camion che portò Savasta e Libera a Porto Torres da dove presero un traghetto per poi far perdere ogni traccia.

    Il 18 giugno ’81, dopo un anno e quattro mesi dalla sparatori di Cagliari, il pubblico ministero depone la sua requisitoria su tutta la vicenda indicando 27 persone come protagoniste delle vicende tra cui, ovviamente, Antonio Savasta, Emilia Libera, Mario Pinna, Mario Francesco Mattu, Rinaldo Steri e Carlo Cioglia. Gli altri sono studenti universitari, artigiani e vecchi sessantottini.
    Giulio Cazzaniga viene invece prosciolto dalle accuse per infermità mentale.

    19 – Riepilogo delle accuse

    10) Giugno 1981, L’errato attentato mortale a Natalino Zidda

    Ma più che per i fatti di natura giudiziaria, il giugno del 1981 verrà ricordato per un nuovo spargimento di sangue che fa riprofondare l’isola nel dolore.
    Barbagia Rossa intensifica le sue azioni contro la militarizzazione del territorio e lo fa in maniera più violenta e decisa.

    Martedì 9 giugno, Orune. Nicolino Zidda (insegnante della colonia penale di Mamone) è in compagnia del brigadiere Salvatore Zaru, sono seduti sull’uscio della casa di Zidda.
    Alle 23:00 il tipico rumore di un caricatore di arma da fuoco rompe il silenzio della notte.
    Il brigadiere, sicuramente sensibile a certi rumori, si ripara immediatamente buttandosi verso l’interno della casa.
    Immediatamente arriva la scarica rabbiosa e violenta di un mitra.

    Vengono esplosi circa 30 proiettili che uccidono Nicolino Zidda.

    La rivendicazione è di Barbagia Rossa e arriva la mattina seguente con una telefonata anonima alla redazione cagliaritana dell’Ansa.
    Viene spiegato che si è trattato di un errore, che il vero obiettivo dell’attentato non era Zidda ma il brigadiere Zaru.
    Viene altresì comunicato che è iniziata la campagna contro le forze di repressione.

    La morte di Zidda è accolta con sgomento da tutta la comunità orunese e barbaricina.

    20 – Nicolino Zidda, l’insegnante ucciso a Orune

    21 – Mesto pellegrinaggio nella casa della vittima a Orune

    22 – Il procuratore della Repubblica Francesco Marcello (a sinistra) e alti ufficiali dei carabinieri nella zona del delitto

    11) Agosto 1981. L’attentato mortale a Santo Lanzafame

    Questo è il mese che segnerà in modo significativo tutta la comunità sarda e in particolare quella barbaricina.

    Fino all’agguato di Nicolino Zidda l’organizzazione armata di Barbagia Rossa si era limitata ad azioni intimidatorie con bombe, incendi o altri attacchi di natura prettamente dimostrativa.

    Già l’agguato mortale a Zidda aveva messo in luce un evoluzione dell’organizzazione terroristica.
    Anche se la morte dell’insegnante è stato un errore, si voleva colpire a morte il brigadiere Salvatore Zaru che si è salvato solo per la sua prontezza di riflessi.

    Il 31 luglio 1981 alle ore 22:40 un’alfetta blu dei carabinieri si dirige verso il Monte Ortobene per gli usuali giri di perlustrazione.
    Al suo interno si trovano il carabiniere sassarese Baingio Gaspa (alla guida) e l’appuntato Santo Lanzafame, 40 anni di Reggio Calabria, sposato con Giovanna Piras di Lodè e padre di cinque figli (la più grande di dieci anni).

    L’auto prende la strada per il monte e, a duecento metri dalla chiesetta della Solitudine (che si trova all’uscita del centro abitato, proprio ai piedi dell’Ortobene), si appresta ad affrontare la prima curva, quella di Borbore.
    Si tratta di una curva a gomito molto ampia che nella carreggiata opposta è costeggiata da un piccolo muretto a secco al di sotto del quale si trova il sentiero che porta a Valverde.

    Proprio da dietro il muretto in pietra compare all’improvviso una figura che senza esitazione scarica una micidiale scarica di mitra verso l’alfetta blu.
    Gaspa resta fortunatamente illeso mentre Lanzafame viene colpito alla testa.
    Il malvivente scompare nel nulla lasciando sul posto l’arma.

    Le condizioni di Lanzafame appaiono da subito tragiche.
    Subisce numerosi interventi all’ospedale San Francesco di Nuoro, i medici riescono a stabilizzarlo anche se le condizioni restano molto gravi.

    I carabinieri sostengono che l’arma sia stata abbandonata come segno per far capire che, anche dopo gli arresti che ha subito il terrorismo isolano, Barbagia Rossa non è stata battuta e anzi si riorganizza e alza il tiro.
    Si tratta infatti di un potentissimo mitra inglese “Sterling”, mai usato dalla malavita sarda, con una micidiale cadenza di colpi (fino a 550 proiettili in un minuto), un’arma molto maneggevole.

    Il mattino seguente, il 1 agosto ’81, Barbagia Rossa rivendica l’attentato terroristico con una telefonata anonima fatta alla redazione locale dell’Ansa.
    Viene riferito che solo per un caso fortuito i due carabinieri non sono stati uccisi.

    Il 4 agosto ’81 i terroristi di Barbagia Rossa si fanno vivi per iscritto recapitando un ciclostilato alla redazione nuorese de L’unione Sarda.
    Nel documento si ribadisce la paternità dell’attentato a Lanzafame e Gaspa.
    Viene inoltre riconfermato che l’omicidio dell’insegnante Nicolino Zidda è stato un errore, il vero obiettivo era il brigadiere Salvatore Zaru, che si trovava in sua compagnia.

    Intanto Lanzafame subisce interventi a Nuoro e Cagliari e si prospetta la guarigione, infatti l’appuntato aveva ripreso conoscenza e riconosciuto la moglie e altre persone a lui vicine.
    Ma il 5 agosto ’81 viene ritrasferito con urgenza a Cagliari per un altro delicatissimo intervento alla testa; il liquido, non riuscendo a drenare, esercita una pericolosa pressione sulla corteccia cerebrale.
    L’intervento eseguito dal professore Francesco Napoleone riesce perfettamente, ma le condizioni del carabiniere risultano comunque molto gravi.

    Alle ore 13:00 del 6 agosto 1981 Santo Lanzafame muore all’ospedale di Cagliari dopo un ultimo e disperato intervento.

    Il finale tragico dell’attentato fa sprofondare tutta la comunità barbaricina nell’ombra.
    In effetti è la prima volta che Barbagia Rossa, l’organizzazione eversiva più importante dell’isola, porta a termine una diretta azione di morte.

    Il 7 agosto si celebra il funerale.
    La chiesa di Santa Maria della Neve a Nuoro è gremita ma c’è un irreale silenzio rotto solo dalle urla di disperazione di Giovanna Piras all’arrivo della salma del marito.
    Andrea Pau, sindaco di Nuoro, proclama il lutto cittadino chiedendo a tutti gli esercizi pubblici di restare chiusi.

    La notizia della morte di Santo Lanzafame colpisce tutti; nonostante si conoscessero le sue gravi condizioni di salute, la tragica conferma ha gettato la città e tutta l’isola in un’atmosfera preoccupante di paura, rabbia, indignazione e sconforto.

    Intanto le indagini proseguono senza nessun risultato.
    Vengono arrestati preventivamente tre giovani di Orune (in realtà non è chiara quale accusa gli viene mossa), inoltre si segue una pista che, partendo dal mitra Sterling, si perde in Liguria.

    23 – Santo Lanzafame, il carabiniere ucciso a Nuoro

    01 – Nuoro, 31 luglio 1981. L’alfetta dei carabinieri su cui si trovava l’appuntato Santo Lanzafame al momento dell’agguato mortale

    24 – Agenti della polizia e carabinieri nel luogo dell’attentato di venerdì notte presso il curvone di Borbore

    25 – Un mitra Sterling uguale a quello che è stato usato a Nuoro per l’attentato

    26 – La bara del brigadiere assassinato lascia l’istituto di medicina a Cagliari per la celebrazione del funerale a Nuoro

    12) Febbraio 1982. Le confessioni di Savasta e la scomparsa di Barbagia Rossa

    Nel 1982 viene catturato Antonio Savasta che passa nelle file del “pentitismo”.
    Le sue rivelazioni investono anche la Sardegna dove partono immediatamente nuovi arresti e indagini.
    Nei primi dieci giorni di febbraio vengono arrestate e accusate di costituzione di banda armata otto persone: Pierino Medde (27 anni, Nuoro), Roberto Campus (28 anni, Nuoro), Gianni Canu (24 anni, Nuoro), Giovanni Meloni (26 anni, Siniscola), Antonio Contena (28 anni, Orune), Mario Meloni (28 anni, Mamoiada), Mario Calia (28 anni, Lodè), Giuliano Deroma (25 anni, Porto Torres).
    Tra loro possiamo ricordare Antonio Contena, presente durante il conflitto di Sa Janna Bassa nel dicembre ’79, e Pietro Medde, già indagato per Barbagia Rossa e in libertà provvisoria.

    La confessione-fiume di Antonio Savasta continua e apre nuove indiscrezioni sui movimenti terroristici in Sardegna.
    Ora è certo che nel dicembre del ’79 a “Sa Janna Bassa”, era in corso un vertice tra alcuni esponenti delle Brigate Rosse e di Barbagia Rossa per discutere sull’eventuale costituzione di una colonna sarda delle BR.
    Inoltre, sempre grazie alle indicazioni del pentito, viene trovato tra il Montalbo e Monte Pitzinnu (nel territorio di Lula) un fornitissimo deposito di armi da guerra di proprietà delle Brigate Rosse.
    L’arsenale comprende cinque razzi di fabbricazione americana per bazooka, un missile anticarro sovietico capace di sfondare agevolmente un muro di un metro, due missili terra-aria di fabbricazione francese che possono essere lanciati a chilometri di distanza con la certezza di colpire il bersaglio, trenta chili di esplosivo al plastico, otto bombe a mano di fabbricazione americana, sei mitra inglesi “Sterling” (lo stesso usato nell’attentato dove morì Santo Lanzafame), un centinaio di cartucce per mitra.
    L’arsenale era probabilmente sotto custodia di Barbagia Rossa e forse doveva servire per un attentato al supercarcere di Badu ‘e Carros a Nuoro.
    Gli investigatori, sempre indirizzati da Savasta, provano anche che i terroristi stavano progettando dei clamorosi sequestri di persona di leader politici isolani.

    Le confessioni di Antonio Savasta seguite dagli arresti e le indagini che queste provocarono, probabilmente diedero un duro colpa all’organizzazione di Barbagia Rossa.
    L’unica cosa certa è che dopo l’attentato mortale all’appuntato Lanzafame e dopo questi ultimi avvenimenti provocati dal pentito Savasta la sigla Barbagia Rossa non fece più la sua comparsa.

    #sardegne #Br #brigate_rosse #BR #BarbagiaRossa #terrorisme #otan

    • Peut-on confondre la lutte armée avec le terrorisme ? Pas si on considère que la particularité du terrorisme est de s’en prendre à des populations civiles de manières indiscriminée par des attentats aveugles (et destinés à aveugler), des #attentats_massacres dont la collusion active de secteurs de l’extrême-droite avec les service secrets italiens a montré l’exemple en Italie dès 1969 avec l’attentat de la Piazza Fontana à Milan (1er d’une série avec 17 morts et 85 blessés, faussement attribué par la police à des anarchistes pourtant quasi inexistants en termes organisationnels à ce moment là en Italie), puis de nombreuses fois ensuite (dont les 85 morts et les centaines de blessés de la gare de Bologne en 1980).
      Certes, du côté de cette gauche extra-parlementaires, il y eu des jambisations, puis des meurtres (...), mais c’est faire un amalgame que de légitimer de quelque façon que ce soit l’expression « années de plomb » pour désigner cette période en Italie en présentant les mouvements révolutionnaires comme des criminels barbares alors que la violence politique à prétention révolutionnaire a infiniment moins tuée que celle d’un État qui faisait encore régulièrement tirer à balles sur les grévistes durant les années soixante, a sciemment mis en oeuvre la #stratégie_de_la_tension au moyen d’attentats-massacres et n’avait pas hésité à occuper militairement Bologne au moyen de blindés équipés de mitrailleuses en 1977.

      #lutte_armée_pour_le_communisme et plus on va vers le sud : #prolétariat_extra_légal

  • La France est-elle « en guerre » seulement contre le coronavirus ? - Ehko
    https://ehko.info/france-en-guerre-contre-le-coronavirus

    La gestion de la crise est également venue rappeler les lourdes responsabilités qui pèsent sur un président de la République et son gouvernement. Emmanuel Macron et le gouvernement d’Edouard Philippe naviguent à vue, lançant des informations au jour le jour dans les médias, ces fuites orchestrées permettant de jauger les réactions : recours à l’état d’urgence pas envisagé puis mis en place, possible recours à l’article 16 de la Constitution qui octroie des pouvoirs exceptionnels au président, couvre-feu, dissolution de l’Assemblée nationale, gouvernement d’union nationale...D’autres annonces font planer une menace grandissante sur les droits des individus dans leur ensemble, du respect des libertés à celles des conditions de travail.Après cette guerre contre le coronavirus, comment le pouvoir gèrera-t-il la demande des citoyens, associations et autres acteurs de rendre des comptes sur la gestion de la crise ?

    Tandis qu’une partie de la population découvre des mesures restrictives jusqu’ici réservées aux habitants des quartiers populaires, DOM-TOM ou aux musulmans, l’après pourrait donner lieu à une répression de grande ampleur, pour « rétablir l’ordre » dans une société de plus en plus contrôlée face à un « ennemi intérieur » sous prétexte de guerresanitaire. Il s’agira alors de diviser la population, alors qu’une partie recourt déjà à la délation ou continue de justifier les violences de l’institution policière, se pensant protégée. Mais elle ne le sera pas nécessairement.

    • A Emmanuel Macron qui « pense que toutes celles et ceux qui cherchent déjà à faire des procès alors que nous n’avons pas gagné la guerre sont irresponsables », l’avocat Arié Alimi[1] répond en détails sur Dalloz.fr</a> sur le caractère opportun de prévoir des actions en justice, et ce en temps de crise, d’autant que la France est durement touchée et dépourvue de moyens. « La question se résume à savoir si les décideurs publics avaient connaissance du risque encouru [...] et s’ils ont pris en connaissance de cause la décision de ne pas prendre les mesures nécessaires à la protection de la population et des soignants. » Pour l’avocat, il sera alors question de se demander si la décision résulte de « la négligence ou l’idéologie », il pointe « l’attitude ambiguë du gouvernement et sa communication malheureuse tendant à poursuivre toute activité économique même non indispensable [...] alors même qu’elle était de nature à contribuer à diffuser le virus, la décision de ne pas renouveler les stocks stratégiques de masques, [...] de prétendre que le port du masque était inutile, la décision de ne pas fabriquer ou acheter des tests en contradiction avec les recommandations de l’OMS [...], le maintien du premier tour des élections municipales, la carence dans la fourniture de tous matériels de protection aux soignants hospitaliers ou libéraux, dont certains ont été contaminés et sont décédés ». Il prévient : « La décision d’ouverture d’une instruction [...] sera longue et ne pourra résulter que de la pression de l’opinion publique [...] ». Cas d’école, « le grand scandale sanitaire dit « du sang contaminé » a donné lieu à un arrêt de la Cour de justice de la République du 9 mars 1999 [Ndlr. Près de 20 ans après le début des contaminations], dans lequel la Cour a reconnu coupable Edmond Hervé, secrétaire d’État à la Santé, des délits d’atteinte involontaire à la vie et d’atteinte involontaire à l’intégrité physique [...]. » Et conclut « La justice qui s’inscrit dans l’état de droit que nous imaginons ne saurait fermer les yeux sur ces milliers de morts et de contaminés qui auraient pu être évités. Dans le cas contraire, l’état d’exception que constitue l’état d’urgence sanitaire aura eu raison de l’état de droit [...]. »

      [1] https://www.dalloz-actualite.fr/node/responsabilite-des-decideurs-publics-en-periode-de-crise-sanitaire

  • Confinement : n’écoutez pas Beauvau, sortez à vélo ! - Par Thibault Prévost | Arrêt sur images
    https://www.arretsurimages.net/articles/confinement-necoutez-pas-beauvau-sortez-a-velo

    Contrairement aux déclarations des ministères, reprises par les médias, le vélo en tant qu’activité de loisir est parfaitement légal durant le confinement. Les verbalisations n’ont aucune base légale.

    • Interdit pour le sport, le vélo est autorisé pour les déplacements justifiés pendant le confinement
      https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/03/25/interdit-pour-le-loisir-ou-le-sport-le-velo-est-autorise-pour-les-deplacemen

      Face à ce flou, les forces de l’ordre pratiquent une verbalisation à géométrie variable. Confiné dans la bourgade de Jullouville (Manche), Eric se déplace seul, à vélo, pour faire les courses et porter les poubelles, soit 2 kilomètres au total. Samedi 21 mars, il a été interpellé par les gendarmes qui lui ont indiqué que, quel qu’en soit le motif, la pratique du vélo était interdite. « Les déplacements dérogatoires doivent se faire à pied ou en voiture », lui ont assuré les gendarmes. A Carquefou (Loire-Atlantique), au bord de l’Erdre, la gendarmerie a verbalisé un homme qui utilisait un vélo pour se rendre chez son médecin, à l’occasion d’une visite trimestrielle, rapporte le quotidien Ouest-France. « C’est considéré comme du sport », argumentent les forces de l’ordre. A Brest, les pouvoirs publics estiment qu’il faut encourager les déplacements en voiture, car le vélo « donnerait de mauvaises idées à ceux qui ne travaillent pas », rapporte un témoin.

    • L’article semble avoir été libéré de son paywall.

      Pourquoi en est-on si sûr ? Tout simplement parce que le décret n° 2020-293 du 23 mars 2020, qui remplace le décret n° 2020-260 du 16 mars 2020 et fixe plus précisément les règles du confinement, ne fait nulle part mention d’une interdiction - ce qui n’est pas interdit explicitement est donc, par définition, autorisé. Sont autorisés les « déplacements brefs, dans la limite d’une heure quotidienne et dans un rayon maximal d’un kilomètre autour du domicile, liés soit à l’activité physique individuelle des personnes, à l’exclusion de toute pratique sportive collective et de toute proximité avec d’autres personnes, soit à la promenade avec les seules personnes regroupées dans un même domicile, soit aux besoins des animaux de compagnie », dit le texte. Aucune restriction sur le mode de déplacement - rollers, trottinette, char à voile, vélo, licorne... tout est permis.

      Dès le 18 mars, au lendemain de la mise en confinement du pays, CheckNews se fend d’un article limpide sur la question, assorti d’un coup de téléphone au ministère de l’Intérieur qui confirme que le vélo est bel et bien autorisé... lorsqu’il est « nécessaire pour le bon équilibre personnel ». Une précision qui n’a, rappelons-le, aucune valeur juridique. Et pourtant, ce 24 avril 2020, sur le site du gouvernement dédié au coronavirus, il est encore écrit noir sur blanc -section « Sports »- qu’il est « interdit de pratiquer le vélo pour les loisirs (...) sauf pour les enfants : ils peuvent faire du vélo s’ils sont accompagnés par un adulte qui les accompagne à pied », mais - section « Sorties et déplacements » - que la pratique « est autorisée uniquement pour les cas prévus dans l’attestation dérogatoire : aller au travail, faire des achats de première nécessité ». Qu’a-t-il bien pu se passer pour engendrer une telle confusion ? Réponse : les ministères de l’Intérieur et des Sports ont diffusé de fausses informations, la Fédération français de cyclisme a relayé et plusieurs médias ont suivi. Et le ministère des Transports a regardé ailleurs.

      #incurie

      Et quand tu penses qu’ensuite le vélo va être le moyen de transport privilégié (svp faites du vélo) car les transports en commun sont un bouillon de culture et que les voitures particulières sont impraticables comme solution collective (embouteillages)...

    • Dont acte : le lendemain, Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique, glisse un conseil aux Français sur Twitter (et face caméra) : « Si vous souhaitez faire de l’exercice, préférez la course à pied ! »

      Le troufion qui part patrouiller sans avoir lu le texte de loi préalablement, c’est déjà mauvais signe. Mais la ministre-Véolia...

      Le 24 avril, épilogue. Olivier Schneider publie (sur Twitter, évidemment) le « mémoire-défense » (la réponse) du ministère de l’Intérieur, qui confirme tout ce que défend la FUB : rien n’interdit le vélo, peu importe le motif, et des tweets « ne sauraient tenir lieu de Journal officiel », car « destinés au public et non à des juristes ». Pour décrire ces six semaines de confusion orchestrées par ses communicants, le ministère parle d’une « brève incertitude ». Rien, en revanche, sur la marche à suivre pour les centaines de cyclistes verbalisés par erreur de 135 euros d’amende. La suite se réglera au Conseil d’Etat, dans une quinzaine de jours. En attendant, le message n’est toujours pas passé dans les Hauts-de-Seine, et le visuel de Beauvau continue à faire la loi sur Twitter...

  • Contester PV #contravention #confinement – PVCONFINEMENT.FR
    https://pvconfinement.fr

    Contestez
    une contravention abusive ou infondée pour non-respect du confinement

    Notre équipe est consciente de la crise sanitaire que le pays traverse mais reste soucieuse de la protection des droits et libertés de tous. Face aux inquiétudes suscitées par de trop nombreuses dérives arbitraires, nous constatons une violation régulière de nos libertés fondamentales.
    Contester, c’est se défendre !

  • Quatre heures de garde à vue pour une banderole « Macronavirus » affichée au balcon à Toulouse
    https://www.ouest-france.fr/societe/justice/quatre-heures-de-garde-vue-pour-une-banderole-macronavirus-affichee-au-

    Une jeune femme a été retenue quatre heures en garde à vue à Toulouse pour répondre d’une banderole devant son domicile, proclamant avec un jeu de mots en lien avec la crise du coronavirus et du nom du chef de l’État Macronavirus, à quand la fin ?, ont indiqué son avocate et la section locale du NPA.

    Cette affaire est intervenue après d’autres cas depuis début avril de visites de policiers, à Paris, Marseille et Caen, auprès d’habitants confinés ayant déployé sur leurs façades des banderoles à connotation politique, selon Médiapart.

    À Toulouse, la police est intervenue le 21 avril dans un pavillon, dont le mur du jardin avait été couvert d’une banderole Macronavirus, reprenant la légende d’une caricature publiée en janvier par Charlie Hebdo, selon Me Claire Dujardin et le NPA.

    Les résidents ont obtempéré à la demande de décrochage, mais les policiers sont revenus le lendemain remettre une convocation à l’une d’entre eux ayant accepté de s’identifier.

    Elle a passé quatre heures en garde à vue le 23 avril, au motif d’outrage, pour être ensuite relâchée sans suites immédiates, selon Me Dujardin.

  • Pas de répit pour les sans-papiers

    La crise sanitaire n’a pas modifié la politique migratoire de l’Etat français. La traque aux sans-papiers et les reconduites à la frontière se poursuivent.

    https://lecourrier.ch/2020/04/17/pas-de-repit-pour-les-sans-papiers
    #renvois #asile #migrations #France #réfugiés #traque #sans-papiers #expulsions #covid-19 #coronavirus
    #paywall

    ping @thomas_lacroix @isskein