• Comprendre l’effacement des graffitis
    https://metropolitiques.eu/Comprendre-l-effacement-des-graffitis.html

    Mis en valeur voire patrimonialisés dans certains contextes, les graffitis font le plus souvent l’objet d’un effacement systématique. L’ouvrage de Jean-Baptiste Barra et Timothée Engasser interroge l’« antigraffitisme » et ses ressorts. Par la littérature qu’ils produisent ou par leurs innombrables signatures dans les villes, les graffitis sont bien vivants. Pourtant, dans la plupart des centres-villes, c’est l’effacement qui prévaut. L’ouvrage de Jean-Baptiste Barra et Timothée Engasser, tous deux #Commentaires

    / #arts, #espace_public, #graffiti, #street_art, propreté

    #propreté
    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met-brasdefer-becquet.pdf

  • Un Invader déploie son art à travers Paris - The New York Times
    https://www.nytimes.com/fr/2023/02/12/world/europe/paris-space-invader-street-art.html

    J’adore !!!

    PARIS — Tout a commencé dans une petite rue pavée vers la place de la Bastille.

    Un artiste fixait au mur un Martien en mosaïque inspiré du personnage de Space Invaders, jeu vidéo pionnier de 1978. Ses carreaux de salle de bain tenaient lieu de pixels.

    Un an plus tard, il en avait installé 146 autres — sur des monuments, des ponts et des trottoirs.

    Un jour, alors qu’il cimentait une oeuvre contre un mur d’église, la police l’emmena au poste. Sa première arrestation. Il en a collé dix à l’intérieur du Louvre sans être repéré.

    “J’ai envahi l’espace public avec une mosaïque d’un petit personnage dont le rôle est d’envahir,” explique l’artiste qui se fait appeler Invader, interviewé dans l’espace privé d’une galerie parisienne qui expose son travail. “Je me suis dit que j’avais trouvé un truc, là, comme les grands artistes trouvent leur style”.

    #Art #Street_art #Invader

  • “Capitale(s), 60 ans d’art urbain à Paris”, le street art célébré à l’Hôtel de Ville
    https://www.telerama.fr/sortir/capitale-s-60-ans-d-art-urbain-a-paris-le-street-art-celebre-a-l-hotel-de-v

    Des années 1960 à aujourd’hui, trois générations d’artistes urbains s’exposent à l’Hôtel de Ville de Paris.

    Paris a toujours occupé une place à part dans l’histoire de l’art urbain, aucune autre capitale ne pouvant revendiquer une présence aussi constante qu’essentielle dans l’évolution de cet art protéiforme.

    #exposition #Paris #street_art #histoire #todo

  • Est-ce que certain-e-s d’entre-vous ont regardé Le monde de demain ?
    https://www.arte.tv/fr/videos/RC-022917/le-monde-de-demain
    Je connais très mal #NTM mais par contre j’ ai acheté des CD de #dee_nasty il y a bien longtemps, et je suis allé une fois au #Globo dans ces années là.
    Ça fait longtemps que je n’ai pas regardé une série française en entier (bon déjà les dialogues sont audibles, c’est déjà ça).
    C’est une série pour boomer comme moi (pour la nostalgie du Paris de l’époque) plutôt que l’opportunité d’une découverte pour des moins vieux ?

  • Les aventures du #graffiti dans les villes
    https://metropolitiques.eu/Les-aventures-du-graffiti-dans-les-villes.html

    Que peut signifier une politique publique du graffiti ? Dans son ouvrage, Julie Vaslin analyse l’intégration progressive – et parfois contradictoire – du graffiti dans les politiques culturelles de #Berlin et #Paris, dans les années 2010. Les graffitis, le #street_art et les peintures murales, qui font partie intégrante de la complexité du paysage urbain, sont indissociables de la texture de l’écologie urbaine. On peut explorer les graffitis du point de vue d’une histoire naturelle de la ville, #Commentaires

    / street art, graffiti, #politiques_publiques, #arts, Paris, Berlin

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_brighenti3.pdf

  • Moscou : la Syrie puis l’Ukraine
    https://www.kedistan.net/2022/03/26/moscou-syrie-ukraine

    https://www.kedistan.net/wp-content/uploads/2022/03/souvenir-alep-01.jpg

    La question cruciale que nous devenons nous poser en ce qu’il concerne la terrible situation en Ukraine réside dans le souvenir amer de la célébration des 11 ans de la révolution syrienne. Cet article Moscou : la Syrie puis l’Ukraine a été publié par KEDISTAN.

  • Des Africains témoignent de leurs difficultés à passer les frontières pour sortir d’Ukraine

    Depuis le début de l’opération militaire russe en Ukraine, des centaines de milliers de personnes résidant en Ukraine ont tenté de quitter le pays ces derniers jours et les témoignages d’Africains se multiplient concernant les difficultés de passer la frontière polonaise.

    « Il y a eu des informations regrettables (selon lesquelles) la police ukrainienne et le personnel de sécurité refusent de laisser les Nigérians monter dans les bus et les trains » pour la Pologne, a déclaré le porte-parole de la présidence nigériane Garba Shehu. « Il est primordial que chacun soit traité avec dignité et sans faveur », a-t-il insisté.

    M. Shehu a déclaré que selon d’autres informations, des fonctionnaires polonais ont refusé l’entrée en Pologne à des citoyens nigérians en provenance d’Ukraine. Depuis le début de l’offensive russe, la situation est compliquée à la frontière terrestre à cause de l’afflux de personnes fuyant les combats.

    Pour beaucoup d’Africains, le passage vers la Pologne a été bloqué du côté ukrainien et certains ont pu franchir la frontière en descendant un peu plus au sud, par la #Slovaquie. C’est le cas de Patrice, menuisier camerounais qui a quitté Kharkiv.

    "C’est très difficile. Très difficile au niveau de la frontière de la #Pologne. On refusait beaucoup les Noirs, on ne les acceptait pas du tout et on faisait juste passer des Blancs. Nous sommes ensuite arrivé au niveau de la frontière en Slovaquie, c’était parfait."

    De son côté, l’ambassadrice de Pologne au Nigeria, Joanna Tarnawska, a rejeté les accusations de racisme. « Tout le monde reçoit un traitement égal. Je peux vous assurer que, selon les informations dont je dispose, certains ressortissants nigérians ont déjà franchi la frontière avec la Pologne », a-t-elle réagi auprès des médias locaux.

    Selon elle, les documents d’identité invalides sont acceptés pour franchir la frontière et les restrictions liées au Covid-19 ont été levées. Les Nigérians disposent d’un délai de 15 jours pour ensuite quitter le pays, a-t-elle ajouté.

    Comme des centaines de milliers de personnes, de nombreux Africains - pour la plupart étudiants - tentent de fuir l’Ukraine pour rejoindre les pays voisins, notamment la Pologne. C’est notamment le cas de Mike, qui vit à Kharkiv.

    "Ça bombarde de partout, les transports en commun ne fonctionnent plus, les métros ont été transformé en abri anti-bombes."

    https://www.rfi.fr/fr/europe/20220228-guerre-ukraine-africains-temoignent-difficult%C3%A9s-passer-fronti%C3%A

    #racisme #réfugiés #guerre #Ukraine #Africains #étudiants #frontières #fermeture_des_frontières #catégorisation #tri #réfugiés_ukrainiens

    –-

    Les formes de #racisme qui montrent leur visage en lien avec la #guerre en #Ukraine... en 2 fils de discussion sur seenthis :
    https://seenthis.net/messages/951232

    • Les étudiants tunisiens s’organisent pour quitter l’Ukraine en guerre

      Environ 800 étudiants tunisiens sont encore bloqués en Ukraine. Les premières évacuations ont eu lieu vendredi 25 février dans la soirée, mais beaucoup restent encore à évacuer vers les pays voisins.

      Les étudiants tunisiens sont encore présents un peu partout en Ukraine. Une partie est à Odessa, au sud du pays. C’est le cas de Myriam. Ce samedi matin, elle a pu prendre un bus en direction la Roumanie.

      « Nous sommes environs 25 dans le bus, raconte Myriam. Il y a des Algériens et des Marocains aussi. On a même des animaux avec nous, deux chiens et un chat. On ne pouvait pas les abandonner. Il a fallu se battre pour qu’ils nous laissent monter. Ils voulaient nous envoyer en Moldavie. On avait peur de rester bloqués là-bas, il n’y a pas d’avions. Ça fait quatre jours que nous ne dormons pas. Nous étions une vingtaine à être cachés dans un sous-sol. Nous avions très peu d’informations. »

      Myriam et les autres Tunisiens d’Odessa ont pu organiser leur évacuation avec l’aide d’Amine Smiti. Il travaille pour une agence privée qui se charge d’aider les étudiants tunisiens à s’installer à l’étranger. Mais depuis le début de la guerre en Ukraine, il est membre de la cellule de crise mise en place par le ministère des Affaires étrangères tunisien.

      Amine Smiti explique comment il organise le départ des étudiants et les difficultés auxquelles il fait face : « En coordination avec les services de sécurité en Ukraine, j’ai pu avoir deux chemins sûrs pour évacuer à travers la Moldavie et la Roumanie. C’est difficile de trouver des bus, car les militaires les ont réquisitionnés pour rassembler les civils qui se sont engagés. Avec mon frère, et par nos propres moyens, on a réussi à trouver des bus, des taxis et des voitures privées. Les ambassadeurs et le ministère des Affaires étrangères se chargent d’assurer aux Tunisiens de ne pas passer plus de quatre ou cinq heures aux frontières. Personnes n’y est resté bloqué. Sans leur intervention aucun tunisien n’aurait pu quitter l’Ukraine. »
      Situation compliquée pour les Tunisiens de Dnipro

      Vendredi, trente Tunisiens ont pu rejoindre la Moldavie. Aujourd’hui, Amine Smiti dit pouvoir en faire évacuer encore une centaine. Les étudiants d’Odessa devraient tous être évacués d’ici à la fin du week-end. Mais la situation est plus compliquée pour les 227 Tunisiens bloqués à Dnipro. La ville étant située à plus de 900 km des frontières voisines, il est difficile d’assurer un chemin sécurisé pour leur évacuation.

      https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220226-les-%C3%A9tudiants-tunisiens-s-organisent-pour-quitter-l-ukraine-en-gue

    • Exode à la frontière Ukraine-Pologne : « Ils nous refoulent juste parce qu’on est Noirs ! »

      De nombreux Africains fuyant la guerre en Ukraine ont affirmé sur les réseaux sociaux avoir été recalés à la frontière polonaise en raison de leur couleur de peau. À la gare de Lviv, dans l’ouest de l’Ukraine, France 24 a rencontré plusieurs #étudiants africains ayant été refoulés sans raison au poste-frontière de Medyka. Des discriminations démenties par Kiev et Varsovie.

      Des civils sont-ils empêchés de fuir la guerre en Ukraine en raison de leur #couleur_de_peau ? Des Africains affirment en tout cas avoir été refoulés à la frontière avec la Pologne tandis que d’autres personnes, blanches, étaient autorisées à passer. Des discriminations qui pourraient venir ternir le grand élan de solidarité affiché par les pays de l’Union européenne, tandis que des centaines de milliers de réfugiés continuent à affluer vers les frontières polonaise, hongroise, slovaque et roumaine de l’Ukraine.

      Le blocage de la frontière polonaise pour les Africains n’est pas total car certains groupes ont pu passer, ce qui suggère plutôt un filtrage arbitraire des gardes-frontières locaux.

      Mais lors d’un reportage dimanche 27 février à la gare de Lviv, grande ville de l’ouest de l’Ukraine située à environ 80 kilomètres de la frontière polonaise, France 24 a rencontré plusieurs étudiants africains qui affirment avoir été empêchés de pénétrer en Pologne par les gardes-frontières ukrainiens.

      « On nous a bloqués à la frontière, on nous a dit que les Noirs ne rentrent pas. Pourtant, on voyait les Blancs rentrer... », se remémore ainsi Moustapha Bagui Sylla, un Guinéen qui étudiait la médecine en Ukraine. Le jeune homme a fui sa résidence universitaire de Kharkiv dès les premiers bombardements pour se lancer dans une folle course vers l’ouest.

      Comme des dizaines de milliers de civils ukrainiens, il a enduré des heures de marche à pied et d’attente dans le froid sur la route de Medyka en Pologne. Mais son périple s’est heurté à l’intransigeance des gardes-frontières ukrainiens, qui lui ont intimé l’ordre de rebrousser chemin.

      Un étudiant nigérian en train de faire la queue pour acheter des billets de train a décrit une scène similaire au même endroit. Son groupe, qui comprenait des femmes, est resté bloqué devant les grilles du poste-frontière tandis que les gardes ukrainiens faisaient passer des Blancs.

      « Ils ne laissent pas passer les Africains. Les Noirs qui n’ont pas de passeports européens ne passent pas... Ils nous refoulent juste parce qu’on est noirs ! », s’exclame Michael. « On est tous humains, on est nés comme ça, ils ne devraient pas nous discriminer sur la couleur de notre peau. »

      Selon Moustapha Bagui Sylla, les gardes ukrainiens ont justifié leur refoulement par des instructions de leurs homologues polonais, qui leur auraient dit « qu’il n’y avait plus de place pour les migrants » en Pologne.

      Varsovie a fermement démenti toute discrimination. « Je ne sais pas ce qui se passe du côté ukrainien, mais nous admettons tout le monde quelle que soit la nationalité. Cela fait deux jours que je démens de fausses allégations comme ça », a affirmé à France 24 Anna Michalska, porte-parole des gardes-frontières polonais. Un deuxième communiqué polonais a confirmé qu’aucun visa n’était requis, que les cartes d’identité ou passeports, même périmés, étaient acceptés.

      Un responsable des gardes-frontières ukrainiens a également démenti ces informations en insistant qu’il n’y avait aucune nationalité favorisée plus qu’une autre pour passer la frontière. La principale restriction de sortie du territoire vise actuellement les hommes de nationalité ukrainienne âgés de 18 à 60 ans, qui sont mobilisés pour défendre le pays face à l’invasion russe.

      « Je ne sais pas ce qu’il s’est passé, ces personnes ont peut-être été refoulées parce qu’elles essayaient de griller la priorité dans la file d’attente », a ajouté Andriy Demchenko, porte-parole des gardes-frontières ukrainiens.

      La situation humanitaire du côté ukrainien du poste-frontière de Medyka est extrêmement précaire pour tous les déplacés, comme l’a illustré un de nos récents reportages. Selon un document interne de la Commission européenne cité par Le Figaro, il faut désormais entre vingt et soixante-dix heures pour franchir les postes-frontières de la Pologne.

      Pour les principaux concernés, ces refoulements arbitraires ressemblent à une double peine. Être renvoyé au statut de migrant économique est une véritable douche froide pour ces jeunes Africains venus faire des études avancées, avec des papiers en règle et de brillantes perspectives d’emploi. Dimanche, la plupart des Africains coincés à la gare de Lviv cherchaient désormais à fuir par la Roumanie, la Hongrie, ou la Slovaquie.

      https://www.france24.com/fr/europe/20220228-exode-%C3%A0-la-fronti%C3%A8re-ukraine-pologne-ils-nous-refoulent
      #refoulement #Blancs #Noirs #filtrage

    • Nigerian Students Fleeing Ukraine Stranded at Poland Border

      Nigerian students in Ukraine are being subjected to a tormenting reality following the Russian invasion of Ukraine on Thursday.

      In a series of tweets, the students have detailed their painful experiences, ranging from trekking long distances to escape the situation at hand, to experiencing racism in the face of danger.

      Many Nigerians walked between 14 and 25 kilometres to seek refuge in Poland. But despite trekking for hours, Poland refused them entry.

      Kachi_Nate, a Twitter user, said his friend in Ukraine could not enter Poland because she’s black.

      “She just told me they’re not letting any Black into Poland without a visa. These are students who are legally in Ukraine. They didn’t even check their documents; just turned them back,” he said.

      “We spoke on a call. She said they turned all blacks without a visa back. As long as you don’t have a visa to Poland, you can’t enter. Also, they didn’t check any other document to confirm their status as international students. She’s walking 3-4 hours back to Lviv.”

      On Thursday, Ukraine’s interior ministry said men between the ages of 18 and 60 are banned from leaving the country. Nigerians are protesting this order by heading to Poland.

      Reacting, a Nigerian said, “Nigerians living in Ukraine shouldn’t be mandated to fight or partake in a war they do not understand. There’s a reason they left in the first place. Why are they being turned back from entering Poland?”

      Some angry parents blamed the inability of Nigerian students to enter Poland on the federal government.

      “Parents are claiming the Nigerian Embassy in Poland should have informed the government there so they could approve the arrival of Nigerians. They’re taking Ukrainians in and, I think, Indians too, because the Indian Embassy in Poland said so,” a Twitter user said.

      Others say they are still subjected to racism. Nzekiev, a Twitter user, said when the train to Poland got to where he was, he and two other Africans entered first. But a few minutes later, the police came in and dragged them down from their cabin, as only Ukrainians were allowed.




      “I don’t blame them, though. I blame African leaders,” he said. “In the train stations here in Kyiv, children first, women second, white men third, and the remaining space is occupied by Africans. This means that we have waited many hours for trains here and couldn’t enter because of this. Majority of Africans are still waiting to get to Lviv.”

      On Thursday, the Russian military launched an offensive against Ukraine with land support from Belarus.

      This came minutes after Russian President Vladimir Putin declared war on Ukraine, claiming Russia was invited by the Donbas People’s Republic.

      Following this development, the House of Representatives of the Federal Republic of Nigeria promised to help Nigerian students in Ukraine.

      In a tweet on Thursday, they offered “to shoulder the immediate evacuation of Nigerian students from Ukraine”.

      The House of Representatives said the committee on the Nigerian Ministry of Foreign Affairs would jet out to Ukraine on Friday.

      However, over 24 hours after the federal government said they would help, students are still stuck in the web of the Russian-Ukraine war.

      It is estimated that over 4,000 Nigerian students are in Ukraine, making them the second most populated group of international students in the country.

      https://fij.ng/article/nigerian-students-fleeing-ukraine-stranded-at-poland-border

    • Ukraine : 436 Marocains ont réussi à fuir le pays via les postes frontières

      Un total de 436 Marocains ont réussi à fuir l’Ukraine via les postes frontaliers vers lesquels l’ambassade du Maroc à Kiev avait précédemment annoncé qu’ils devaient se rendre.

      Selon les données exclusives obtenues par Hespress Fr, 251 Marocains ont réussi à fuir l’Ukraine vers la Roumanie, dont 97 sont arrivés hier, samedi, et 154 ce dimanche 27 février.

      Par ailleurs, 130 Marocains ont traversé via la Pologne, dont 60 sont arrivés ce dimanche et 70 samedi, tandis que 46 Marocains ont quitté le pays vers la Slovaquie, dont 29 sont arrivés ce dimanche et 17 samedi. De même, 9 Marocains ont pu quitter l’Ukraine vers la Hongrie, dont 9 sont arrivés ce dimanche et un seul arrivé samedi.

      Il convient de rappeler que des milliers de Marocains sont toujours sur les routes essayant d’atteindre les pays voisins de l’Ukraine, et se mettre à l’abri des bombardements intensifs. Le nombre d’étudiants marocains en Ukraine est estimé, à lui seul, à près de 9.000.

      https://fr.hespress.com/250799-ukraine-436-marocains-ont-reussi-a-fuir-le-pays-via-les-postes-f

    • Guerre en Ukraine : la détresse d’étudiants africains livrés à eux-mêmes

      En Ukraine, des étudiants africains vivent la guerre au rythme des Ukrainiens. Ils sont nombreux à être sans nouvelle de leurs ambassades. Isolés, sans plan d’évacuation ni numéro d’urgence à contacter, ils vivent très mal la situation et appellent leurs gouvernements à organiser leur rapatriement. Témoignages dans les villes de Kharkiv et de Loutsk.

      « Nous ne recevons aucune information, aucune directive. Tout ce que j’ai comme réconfort, c’est mon papa et ma maman qui m’appellent. »

      À 23 ans, Lilian se sent bien seul dans son appartement de la grande ville industrielle de Kharkiv. La ville n’est pas tombée aux mains des troupes russes, mais des combats intenses se poursuivent dans la zone, selon le Pentagone. Comme de nombreux étudiants africains, Lilian n’a reçu aucun signe de la part des autorités camerounaises depuis le début de l’invasion russe.

      « Je me sens isolé parce que je n’ai aucune nouvelle de mon ambassade. J’ai même envie de dire de nos ambassades, car je ne suis pas le seul Africain dans ce cas. Pourtant, je sais que l’ambassade kenyane a par exemple pris des nouvelles de ses ressortissants, leur disant que s’ils se rendent à la frontière avec la Pologne, à Lviv, ils seront pris en charge là-bas. Nous, nous n’avons rien. »

      Depuis deux jours, le quotidien de l’étudiant camerounais en master de management s’est transformé en cauchemar. Dans la nuit de mercredi à jeudi, à 4 heures du matin, le tremblement des vitres de son immeuble et les bombardements le tirent de son sommeil.

      « Avant ça, tout était calme. On ne savait pas que l’on pouvait se réveiller comme ça, du jour au lendemain, avec la boule au ventre », explique Lilian, la voix monocorde.

      Pour tromper l’angoisse de l’isolement, le jeune homme a proposé à l’un de ses amis camerounais de quitter sa chambre étudiante pour venir vivre avec lui.

      « Il est venu avec moi car c’est mieux qu’être seul », explique-t-il.

      Depuis deux jours, les deux amis ont dû s’adapter au danger imminent. Faute de pouvoir fermer l’oeil la nuit, ils profitent des moments d’accalmie, dans la journée, pour pouvoir se reposer un peu. À la moindre sirène, les jeunes hommes « courent » dans le sous-sol du bâtiment. C’est là qu’ils ont décidé de passer toutes leurs nuits.

      « Les gares et les banques sont fermées, les métros sont à l’arrêt, les bus aussi. Les bombardements se déroulent à une extrémité de la ville. Cela fait deux jours que des gens dorment dans les métros », décrit Lilian.

      À 23 ans, l’étudiant camerounais est réaliste. « Mes parents ont peur pour moi, j’ai peur aussi. On ne sait pas de quoi sera fait le lendemain. Après m’être fait réveiller par des bombardements, je m’attends à peu près à tout », argue-t-il.

      Ce qu’attend le ressortissant camerounais, c’est un plan d’évacuation de la part de son pays.

      « Je ne demande pas de l’aide gratuite. Je peux me payer un billet d’avion pour me rendre au Cameroun. Mais sans communication ni plan d’ évacuation, je suis livré à moi-même ici. »

      Amadou, un étudiant sénégalais de 32 ans, a lui reçu un mail de la part de son ambassade située en Pologne.

      « Au début, je me sentais isolé. Mais jeudi soir, dans la nuit, nous avons reçu un mail venant de l’ambassade du Sénégal en Pologne. Elle a demandé à ceux souhaitant rentrer au Sénégal, de franchir la frontière polonaise. C’est la seule alternative actuellement ».

      Sur un groupe de conversation WhatsApp, des étudiants africains de toutes les nationalités s’échangent conseils et expériences par centaines de messages. Tous souhaitent sortir du pays mais dans la plupart des villes ukrainiennes, louer une voiture ou trouver un taxi est devenu un véritable « parcours du combattant ».

      L’étudiant en master de tourisme le confirme lui-même. Il cherche aussi à quitter Loutsk. La ville n’est pas très loin de la frontière polonaise, mais il attend un ami pour entreprendre son périple. Ce dernier habitait à Kiev et a eu du mal à trouver un transport. Les prix ont explosé.

      « Trouver un transport, c’est le plus grand souci actuellement. Les prix qui ne dépassaient pas les 25 dollars atteignent maintenant les 1.000 dollars pour voyager de Kiev à Varsovie », explique l’étudiant sénégalais.

      Son ami est finalement parvenu à quitter la capitale pour Lviv, mais ce dernier ne trouve pas le moyen de se rendre à Loutsk. Il n’a plus donné de nouvelles à Amadou depuis un jour. Son portable est éteint.

      « Loutsk est un peu plus sûre que les autres villes. Il n’y a pas d’affrontements ici donc les gens viennent. Comme à Lviv, Rivne… »

      Malgré un calme apparent, les sirènes retentissent plusieurs fois par jour dans la ville.

      « C’est difficile de dormir. Les sirènes n’arrêtent pas de retentir. Quand je les entends, je me précipite, je cours pour trouver un abri. C’est la psychose. Les supermarchés, les banques, les pharmacies sont prises d’assaut. Il y a des pénuries pour tout », explique Amadou.

      Natif de Bakel, à l’est du Sénégal près de la frontière avec la Mauritanie et le Mali, Amadou n’a qu’une idée en tête, partir.

      « Tout ce que je désire, c’est rentrer chez moi. Ou au moins franchir la frontière polonaise et me rendre dans l’espace Schengen pour être un peu plus protégé », dit-il.

      "Il y a de la peur, de l’angoisse, de la fatigue. Parfois, l’information n’est pas claire, on ne comprend pas ce que l’on doit faire, la langue ukrainienne n’est pas facile à comprendre pour tout le monde. Il faut vraiment vivre en Ukraine pour comprendre ce qu’il se passe ici. Je n’ai pas vraiment les mots", confesse Amadou.

      Il lance aussi un appel aux autorités sénégalaises. Il a peut-être été contacté par son ambassade en Pologne, mais il n’est pas rassuré par le passage de la frontière polonaise. L’inconnu l’effraie. D’autant que des rumeurs circulent sur les réseaux sociaux et dans les différents groupes de conversations observés.

      « Le problème en Pologne, c’est que beaucoup de monde cherche déjà à traverser la frontière. Nous ne savons donc pas quand nous serons autorisés à la franchir une fois sur place, et quel sort nous sera réservé. Je n’ai pas été là-bas mais j’ai entendu qu’ils nous traitent différemment et qu’ils séparent les Ukrainiens des étrangers. Ça nous fait peur, on ne sait pas quel sort nous attend en Pologne. Je veux que les autorités nous récupèrent une fois la frontière passée, qu’ils organisent notre rapatriement ou qu’ils nous trouvent un abri là-bas », déclare Amadou.

      Sa peur est partagée par de nombreux expatriés africains résidant en Ukraine. Tous lancent un appel à leurs gouvernements pour organiser leur rapatriement.

      https://information.tv5monde.com/info/guerre-en-ukraine-la-detresse-d-etudiants-africains-livres-eux

    • Guerre en Ukraine : des milliers d’étudiants arabes coincés sur place cherchent désespérément à fuir

      Plus de 10 000 étudiants arabes se sont retrouvés pris au piège du conflit en Ukraine. Leur rapatriement est un casse-tête pour leurs gouvernements et une difficile traversée pour les concernés livrés à eux-mêmes

      Trois jours après le début de l’invasion russe en Ukraine, le nombre de réfugiés ou déplacés grandit rapidement. Les ressortissants étrangers sont aussi menacés par l’avancée de l’envahisseur. C’est le cas de plus de 10 000 étudiants arabes, pris au piège sur place. Les Marocains forment le principal contingent d’étudiants en Ukraine, prisée pour les études de médecine et d’ingénierie. Au moins 8 000 étudiants y résident habituellement.
      Des « scènes traumatisantes »

      Parmi ces étudiants, Rania Oukarfi, 23 ans. Elle a pris la route vers la Moldavie, peu après le début de l’invasion. Jointe par téléphone, elle raconte avoir vu des « scènes traumatisantes ». Selon elle, « l’ambassade n’aide pas, on essaie d’appeler, aucune réponse ».

      Nassima Aqtid, 20 ans, étudiante en pharmacie, est bloquée à Kharkiv où les combats font rage. « J’ai pensé quitter la ville mais c’est impossible, la frontière la plus proche est celle de la Russie », explique-t-elle. « J’ai quitté le Liban à cause de l’effondrement » économique, raconte sur place Samir, 25 ans. Pour lui, la situation est plus critique. Pour gagner la Pologne, il doit traverser toute l’Ukraine.

      Livrés à eux-mêmes

      Des jeunes Syriens et Irakiens sont dans la même situation. Ali Mohammad, un étudiant en ingénierie de 25 ans, appelle constamment son ambassade sans succès depuis Chernivtsi (à l’ouest), proche de la frontière roumaine. « On est partis d’Irak pour changer de mode de vie, la guerre, les galères. On est venus en Ukraine, et c’est la même chose », déclare-t-il par téléphone. Selon un responsable gouvernemental, l’Irak compte 5 500 ressortissants en Ukraine dont 450 étudiants.

      Faute de directives de leurs pays, les ressortissants égyptiens ne savent que faire, comme le confie Saad Abou Saada, 25 ans, étudiant en pharmacie à Kharkiv. « L’ambassade n’a encore rien fait. Je ne sais pas où aller. » Il loge dans sa résidence universitaire qui hébergeait d’autres étrangers « partis sans (lui) ». La moitié des ressortissants du pays sont des étudiants en majorité inscrits à Kharkiv.

      Les États s’organisent

      Depuis le début de la guerre, l’Irak, la Tunisie, l’Égypte et la Libye tentent de préparer la sortie de leurs ressortissants vers des pays limitrophes. Le Maroc les a invités à se rendre à des points d’accès frontaliers avec la Roumanie, la Hongrie, et la Slovaquie. La Tunisie, qui ne dispose pas d’ambassade en Ukraine, va envoyer en Pologne et en Roumanie des avions pour rapatrier ses ressortissants qui souhaitent partir parmi les 1 700 vivant en Ukraine. Tunis a pris contact avec l’ONU et la Croix-Rouge internationale pour l’aider à les évacuer par voie terrestre, ce qui reste très risqué.

      La Libye a prévu des points de ralliement en Ukraine et des évacuations vers la Slovaquie pour une diaspora estimée à près de 3 000 personnes. L’Algérie, liée à la Russie par des accords militaires, s’est distinguée en n’appelant pas à ses ressortissants à quitter le pays. Mais elle les a exhortés à « une extrême prudence ».

      https://www.sudouest.fr/international/guerre-en-ukraine-des-milliers-d-etudiants-arabes-coinces-sur-place-cherche

    • Guerre en Ukraine : le difficile exode des étudiants africains

      Après de multiples accusations de comportements racistes aux frontières, l’Union africaine s’est élevée contre tout « traitement différent inacceptable ».

      Jusqu’au déclenchement de l’invasion russe en Ukraine, Theresia Kabimyama était étudiante en ingénierie à Odessa, ville portuaire située au bord de la mer Noire. Mais du jour au lendemain, la guerre a poussé cette jeune Congolaise à fuir le pays où elle avait élu domicile. Un voyage éprouvant en bus – faute de pouvoir trouver une place à bord d’un train – l’a menée jusqu’à Lviv, la grande ville de l’ouest, à 800 kilomètres de là, puis à la frontière avec la Pologne, où elle a finalement pu entrer dimanche 27 février.« C’était un cauchemar, franchement, les policiers n’ont pas du tout été sympas avec les étrangers, surtout les Noirs ; ça nous insultait de tous les noms, ça braquait les armes sur nous, ça nous bousculait », rapporte-t-elle au téléphone.Alors que de nombreux Africains, pour la plupart étudiants, tentent comme des centaines de milliers d’Ukrainiens de rejoindre vaille que vaille les pays voisins, les accusations de comportements racistes aux frontières se sont multipliées ces derniers jours. Des vidéos partagées sur les réseaux sociaux sous le hashtag #AfricansinUkraine montrent des scènes de fortes tensions et des Africains empêchés de monter à bord de trains quittant le pays.

      Hervé Offou, un étudiant ivoirien en médecine à Dnipro, une ville de l’est de l’Ukraine, vient d’en faire l’amère expérience. A Lviv où il venait d’arriver, alors qu’il voulait prendre le train avec d’autres étrangers, un policier s’est énervé : « Enlevez les singes d’ici », s’est écrié l’agent, selon le récit de l’étudiant qui assure avoir failli en venir aux mains. Il a finalement décidé de marcher près de 40 km, lundi matin, pour rejoindre la frontière avec la Pologne, en compagnie de plusieurs compatriotes.« Choquant et raciste »« Là aussi les étrangers sont mis à l’écart. Personne ne s’approche de nous, c’est difficile », relate Davy, un ami ivoirien d’Hervé. Kader Niekiema, un étudiant burkinabé de 28 ans à l’université de Lviv, a vécu la même situation, cette fois à la frontière avec la Hongrie. « Il y avait deux files, une pour les Européens, l’autre pour les Africains, c’était la panique, les gardes-frontières ukrainiens nous ont insultés et repoussés, ça a failli dégénérer », raconte le jeune homme par téléphone.Face à la multiplication de ce type de témoignages, l’Union africaine (UA) a publié lundi un communiqué en forme de mise en garde. Appliquer un « traitement différent inacceptable » aux Africains serait « choquant et raciste » et « violerait le droit international », ont souligné le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall, président en exercice de l’institution, et le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat.« Il est primordial que chacun soit traité avec dignité et sans favoritisme », avait déjà réclamé la veille Garba Shehu, un porte-parole de la présidence nigériane, rapportant qu’« un groupe d’étudiants nigérians qui se sont vus refuser à de multiples reprises l’entrée en Pologne ont fini par comprendre qu’ils n’avaient pas d’autre choix que de traverser de nouveau l’Ukraine pour essayer de sortir du pays via la Hongrie ». Avec quelque 4 000 ressortissants en Ukraine, les Nigérians constituent l’un des plus importants contingents d’étudiants africains dans le pays. Selon les dernières statistiques disponibles de l’Unesco, près de 13 000 étudiants originaires d’Afrique – y compris du Maghreb – étaient recensés en Ukraine en 2019.En Afrique du Sud également, les autorités ont haussé le ton. Le ministère des affaires étrangères affirme avoir reçu des témoignages et des vidéos montrant des Sud-Africains et plus généralement des Africains placés dans des files séparées des Ukrainiens et des Européens aux postes-frontières. « Ils ont été poussés, bousculés et parfois mis en joue pendant que les soldats ukrainiens leur disaient que la priorité était donnée aux femmes et aux enfants ukrainiens et européens », explique le porte-parole du ministère, Clayson Monyela.« Chaos » suscité par l’éclatement de la guerrePrésent sur place, l’ambassadeur sud-africain en Ukraine, Andre Groenewald, a contacté le ministère ukrainien des affaires étrangères pour s’insurger. « Si c’est ainsi que doivent être traités les Africains, nous nous en souviendrons après le conflit », dénonce M. Monyela qui ajoute que « la situation s’est légèrement améliorée »depuis les protestations sud-africaines.

      Ces accusations de racisme ont été rejetées notamment par l’ambassadrice de Pologne au Nigeria, Joanna Tarnawska. « Tout le monde reçoit un traitement égal », a-t-elle déclaré à des médias locaux, affirmant que les documents d’identité invalides sont acceptés pour franchir la frontière et que les restrictions liées au Covid-19 ont été levées.Des dispositions confirmées par l’ambassadeur du Sénégal pour la Pologne, l’Ukraine et la République tchèque, Papa Diop. Celui-ci rapporte que le ministère polonais des affaires étrangères a convié, le 15 février, un groupe d’ambassadeurs africains, en prévision du déclenchement des hostilités. « Lors de cette réunion de crise, les autorités polonaises nous ont informés qu’en cas de conflit, elles n’exigeraient pas de visa européen et de passe sanitaire aux ressortissants non européens », détaille-t-il.

      A l’en croire, les frictions des derniers jours sont le résultat d’une « mésentente entre les gardes-frontières polonais et ukrainiens » et du « chaos » suscité par l’éclatement de la guerre. « C’est dur pour tout le monde dans ce contexte. Notre groupe d’ambassadeurs africains a d’ailleurs écrit au ministère polonais des affaires étrangères pour demander si des instructions discriminatoires avaient été données. On nous a répondu que non et on nous a confirmé les dispositions prises lors de la réunion du 15 février », insiste-t-il.« Les femmes et les enfants d’abord »Du côté polonais, Le Monde a effectivement pu constater que des dizaines d’étudiants africains avaient réussi à traverser la frontière, malgré des complications pour ceux ne disposant pas d’un permis de résidence en Ukraine. Certains réfugiés ukrainiens se plaignent d’ailleurs que « les hommes étrangers comme les étudiants africains » veuillent à tout prix passer « alors que ce doit être les femmes et les enfants d’abord ».
      Alors que l’Ukraine a sonné la mobilisation générale, réquisitionnant tous les hommes de 18 à 60 ans, les Ukrainiens qui fuient vers les pays limitrophes sont essentiellement des femmes et des mineurs. « Mais les autorités ukrainiennes bloquent aussi les femmes africaines », déplore l’Ivoirien Gildas Bahi, chargé d’organiser le regroupement des étudiants de son pays en vue de leur évacuation.Cependant, tous les témoignages ne racontent pas la même histoire. Merouane, étudiant algérien en ingénierie informatique à Dnipro, s’est engagé avec trois autres Algériens et une Ukrainienne dans un périple de 900 kilomètres dès les premières heures de l’invasion russe. « Je n’ai observé aucune discrimination liée au passeport et c’est rare aux frontières », rapporte-t-il. Après vingt-quatre heures de route et plusieurs heures d’attente à la frontière, le groupe a été accueilli par une structure polonaise qui leur a offert « une chambre, de la nourriture et même un sac de vêtements de rechange pour ceux qui n’avaient rien pris », raconte-t-il, soulagé.

      https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/03/01/guerre-en-ukraine-le-difficile-exode-des-etudiants-africains_6115635_3212.ht

    • Nigeria condemns treatment of Africans trying to flee Ukraine

      Government says citizens are being denied entry into Poland amid growing reports of discrimination

      The Nigerian government has condemned the treatment of thousands of its students and citizens fleeing the war in Ukraine, amid growing concerns that African students are facing discrimination by security officials and being denied entry into Poland.

      A deluge of reports and footage posted on social media in the past week has shown acts of discrimination and violence against African, Asian and Caribbean citizens – many of them studying in Ukraine – while fleeing Ukrainian cities and at some of the country’s border posts.

      They are among hundreds of thousands of people trying to escape the country as civilian casualties and destruction mount.

      More than half a million people have fled Ukraine since the Russian invasion began last week, according to the UN’s refugee agency, UNHCR.

      The Nigerian president, Muhammadu Buhari, said on Monday: “All who flee a conflict situation have the same right to safe passage under UN convention and the colour of their passport or their skin should make no difference,” citing reports that Ukrainian police had obstructed Nigerians.

      “From video evidence, first-hand reports, and from those in contact with ... Nigerian consular officials, there have been unfortunate reports of Ukrainian police and security personnel refusing to allow Nigerians to board buses and trains heading towards Ukraine-Poland border,” he said.

      “One group of Nigerian students having been repeatedly refused entry into Poland have concluded they have no choice but to travel again across Ukraine and attempt to exit the country via the border with Hungary.”

      Nigeria’s special adviser to the president on diaspora affairs, Abike Dabiri-Erewa, said: “Africans are being denied entry through the Ukrainian borders. The minister of foreign affairs, Geoffrey Onyeama, has taken this up with the Ukrainian ambassador. Our people who want to leave must be allowed to.”

      Amid chaotic and emotional scenes at Ukraine’s borders with Poland, as well as Romania and Belarus, where a number of African governments have advised citizens to head to, the treatment of African and Asian people has caused outrage.

      Many African students have condemned the difficulties they have faced trying to escape the conflict.

      Samuel George, a 22-year-old Nigerian software engineering student, drove from Kyiv, along with four of his friends, fellow students from Nigeria and South Africa, to the Polish border. Queues of cars full of people trying to leave spanned 31 miles (50km) to the border. Yet when some men who were in the queue noticed they were Africans, he said, they stopped their vehicle.

      “They immediately saw that the Ukrainians could pass but when they realised we weren’t Ukrainians they stopped it. They told us we couldn’t move forward and wouldn’t let us join the queue,” George said.

      When they tried to defy them, he said the men attacked and vandalised their windscreen. “They demanded $500 – we begged and negotiated to pay $100. We had to leave the car and trek. We were walking for almost five hours to the border with Poland. One of us was sick. The temperature was freezing, it was so tough.”

      At the border, Ukrainian officials “showed racist acts”, attempting to force them to the back of the queue, George said. “So many of us are still stuck there facing challenges. Some of them went to the borders but they were sent back and are still trying to leave.”

      Emily*, a 24-year-old medical student from Kenya, said she spent hours waiting for Ukrainian border guards to let her enter Poland because they were prioritising Ukrainian nationals.

      “We had to wait five hours but we were lucky: we met some people there who had spent days waiting in the foreign national queue,” she said.

      After eventually entering Poland, she boarded a free bus, organised by an NGO, to a hotel near Warsaw that was offering free board to Ukrainian refugees. However, the hotel refused to take her and her Kenyan friends in after examining their documents.

      “The staff said, ‘Sorry, we can’t admit you because this was meant only for Ukrainians,’” she said. The hotel also refused to give Emily a room after she offered to pay for one.

      Instead, Emily’s family in Kenya got in touch with a Polish acquaintance, who was able to find accommodation for Emily and other students with friends in Warsaw.

      In footage posted on social media, men identified by students as Ukrainians were seen abusing and assaulting them near borders, preventing them from leaving.

      In response to calls for information and advice for students worried about leaving Ukraine, several support groups have been set up on WhatsApp, Telegram and Facebook by people advocating for more assistance and by students who have been trying to leave.

      Government officials from Ukraine and Poland have said all refugees are welcome, adding that border officials were working through hundreds of thousands of cases.

      Yet even after passing into Poland, many have reported continuing challenges. Both George and Emily were given entry into Poland for just 15 days.

      In the weeks leading up to the war it was clear that increased support was needed but the government did not act, George said, condemning what he described as a lack of quick and concise assistance from Nigerian authorities.

      Days after Ukraine closed its airspace to civilian flights, Nigerian lawmakers and ministers attempted to organise evacuation flights before changing plans.

      One student said they tried to contact the consulate but failed to reach an official.

      “I don’t see how in a situation like this, where the citizens are in a country where there is war, that a country won’t do everything to rescue their citizens, but that is where we are,” they said.

      “The whole situation is tragic, the war is so tragic. So many men were staying behind to fight with the army. I was seeing so many greeting their wives and families farewell. It felt like the world was coming to an end.”

      https://www.theguardian.com/world/2022/feb/28/nigeria-condemns-treatment-africans-trying-to-flee-ukraine-government-p

    • La acogida a desplazados ucranios contrasta con denuncias de discriminación a otros migrantes

      Las cifras récord de acogida de desplazados de los países fronterizos con Ucrania coinciden con las denuncias de ciudadanos de África, Medio Oriente y Asia sobre discriminación a la hora de abandonar el país. La Unión Africana lo califica de «racista», mientras que periodistas internacionales han sido señalados en redes por hacer distinciones entre los refugiados de Ucrania y los de otras guerras anteriores.

      Este martes 1 de marzo, el máximo responsable para los refugiados de las Naciones Unidas, Filippo Grandi, reportaba la salida de 677.000 personas desde Ucrania hacia los países vecinos.

      Mientras que Karolina Lindholm Billing, la responsable de Acnur para Ucrania, cifró en un millón el número de desplazados internos. De la frontera del Donbass, epicentro de la guerra, se estiman 116.000 desplazados ucranianos al lado ruso.

      Son cifras récord, producidas en menos de una semana de conflicto. Lo que supone un reto humanitario mayúsculo, tanto para los países fronterizos, como para las potencias europeas a las que muchos ucranianos quieren llegar.

      Los primeros gestos de los países colindantes con Ucrania han respondido a los llamados históricos de las agencias internacionales para refugiados. Además de suspender sus cuarentenas anticovid, los países fronterizos (Polonia, Hungría, Rumanía, Moldavia y Eslovaquia) han abierto sus puertas para todos aquellos que acrediten su procedencia de Ucrania.

      E incluso más: Polonia ha elaborado programas de alojamiento para los recién llegados en viviendas particulares, mientras que Eslovaquia ofrece transporte gratuito y la posibilidad de trabajar en el país. Este martes también se supo que la Unión Europea está debatiendo garantizar a los refugiados ucranianos el estatuto de protección temporal, permitiéndoles vivir y trabajar hasta 3 años en algunos de los 27 Estados miembros.

      Acciones aplaudidas por el propio Filippo Grandi en un comunicado en el portal de ACNUR: «Polacos, húngaros, moldavos, rumanos, eslovacos y ciudadanos comunes de otros países europeos han llevado a cabo actos extraordinarios de humanidad y bondad. Este es el instinto humanitario que tanto se necesita en tiempos de crisis».

      Sin embargo, paralelamente al recibimiento, también crecen las denuncias de que la acogida y el refugio está contando con privilegios. Entre los primeros denunciantes, la investigadora sobre migración y asilo en Grecia, Lena Karamanidou, que había avisado después del inicio del conflicto.

      “No hay forma de evitar las preguntas sobre el racismo profundamente arraigado en las políticas migratorias europeas cuando vemos cuán diferentes son las reacciones de los gobiernos nacionales y las élites de la UE ante las personas que intentan llegar a Europa”.

      But there is no way to avoid questions around the deeply embedded racism of European migration policies, when we see how different the reactions of national governments and EU elites are to the people trying to reach Europe. This can’t just be brushed under the carpet.
      — Lena K. (@lk2015r) February 25, 2022

      La Unión Africana califica de «racista» el trato diferencial a africanos

      En los últimos días, periodistas han estado denunciado las dificultades de escapar de Ucrania para ciudadanos africanos, de Medio Oriente y asiáticos.

      Otros reporteros argumentaron que se tratan de las dos colas habituales administrativas: la de ciudadanos ucranianos y la de extranjeros. Sin embargo, las denuncias hacen énfasis que la de los locales avanza a una mayor velocidad que la de los foráneos.

      Ucrania tiene 470.000 ciudadanos extranjeros, que la Organización Internacional para las Migraciones (OIM) está tratando de atender. A diferencia de los ucranianos, muchos no europeos necesitan visas para ingresar a los países vecinos.

      En Internet, se ha viralizado el hashtag #AfricansinUkraine, donde estudiantes racializados mostraban la imposibilidad de abordar trenes para salir del país. Así lo recogieron los corresponsales de France 24 en la ciudad fronteriza de Leópolis.

      “Nos pararon en la frontera y nos dijeron que los negros no estaban permitidos. Pero pudimos ver gente blanca pasando”, dijo Moustapha Bagui Sylla, un estudiante de Guinea. Añadió que había huido de su residencia universitaria en Járkov, la segunda ciudad más grande de Ucrania, tan pronto como comenzó el bombardeo.

      “No dejan entrar a los africanos. Los negros sin pasaporte europeo no pueden cruzar la frontera (...). ¡Nos están haciendo retroceder solo porque somos negros!”. dijo otro estudiante nigeriano, quien solo dio su primer nombre, Michael. “Todos somos humanos”, agregó. “No deberían discriminarnos por el color de nuestra piel”, afirmó.

      Estas denuncias han provocado el enfado de la Unión Africana. El lunes, en un comunicado, el actual presidente, Macky Sall, y el presidente de la Comisión de la Unión Africana, Moussa Faki Mahamat, se hicieron eco y realizaron un llamado internacional.

      «Los informes de que los africanos reciben un trato diferente inaceptable serían escandalosamente racistas y violarían el derecho internacional. En este sentido, los presidentes instan a todos los países a respetar el derecho internacional y mostrar la misma empatía y apoyo a todas las personas que huyen de la guerra, independientemente de su identidad racial».

      Sobre esta discriminación también habló para la agencia estadounidense Associated Press, Jeff Crisp, exjefe de política, desarrollo y evaluación de ACNUR: “Los países que habían sido realmente negativos en el tema de los refugiados y que han hecho que sea muy difícil para la UE desarrollar una política de refugiados coherente durante la última década, de repente presentan una respuesta mucho más positiva”, cuestión que achaca a las similitudes culturales y raciales: "no es completamente antinatural que las personas se sientan más cómodas con personas que vienen de cerca, que hablan un idioma (similar) o tienen una cultura (similar)”.

      Los Gobiernos «ultra» europeos han cambiado el tono

      Países de Europa del Este y Centroeuropa han sido de los más duros a la hora de hablar y legislar sobre migración en los últimos años. De hecho, el primer ministro búlgaro, Kiril Petkov, hizo referencia al cambio de criterio de los últimos días: «estos no son los refugiados a los que estamos acostumbrados, estas personas son europeas (...) son inteligentes, educadas».

      Associated Press también recogía el cambio de tono del ultraderechista primer ministro húngaro, Viktor Orban, quien pasó en diciembre de decir «no vamos a dejar entrar a nadie», a asegurar esta semana que «dejaremos entrar a todos», en referencia a los ucranianos.

      Otro ejemplo clarificador fue el de 2021, cuando miles de migrantes se acercaron a la frontera entre Belarús y Polonia, con el objetivo de acceder a países de la Unión Europea, y en plena crisis entre el organismo y el Gobierno de Alexander Lukashenko. Polonia cerró completamente sus fronteras y como consecuencia, 15 personas murieron por el frío.

      Sin embargo, el lunes, el embajador de Polonia en la ONU, Krzysztof Szczerski, dijo que no estaban discriminando a nadie en esa crisis y que 125 nacionalidades habían sido admitidas en el país.

      Algunos periodistas distinguen entre refugiados ucranianos y de otras partes

      Pero además de las acciones, también se están señalando como racistas discursos de algunos medios de comunicación internacionales, en los que se han encontrado distinciones entre guerras de primera y de segunda, según el color de piel o la cercanía cultural.

      [Thread] The most racist Ukraine coverage on TV News.

      1. The BBC - “It’s very emotional for me because I see European people with blue eyes and blonde hair being killed” - Ukraine’s Deputy Chief Prosecutor, David Sakvarelidze pic.twitter.com/m0LB0m00Wg
      — Alan MacLeod (@AlanRMacLeod) February 27, 2022

      El corresponsal del medio CBS News, Charlie D’Agata, dijo que «esto no es Irak o Afganistán, esto es en una ciudad relativamente civilizada y europea».

      En el medio catarí Al-Jazeera, otro periodista afirmó que no son refugiados tratando de escapar de Medio Oriente o el Norte de África «son como cualquier familia europea que vive a tu lado».

      También en Francia, en el medio privado BFM TV, un tertuliano dijo que lo que está sucediendo es como si estuviéramos «en Irak o Afganistán», mientras que una reportera de la cadena británica ITV dijo que «esto no es una nación del tercer mundo, esto es Europa».

      https://www.france24.com/es/europa/20220301-refugiados-ucrania-guerra-racismo-europa?ref=wa

    • Ucraina, africani invisibili in tempo guerra

      A Kiev è stato impedito agli studenti africani di prendere i treni diretti alla frontiera con la Polonia. E quelli che vi sono giunti sono stati respinti dalle guardie polacche. L’Unione africana ha protestato contro questo «trattamento differenziato». Ma anche l’Europa, che accoglie gli ucraini, non usa lo stesso criterio con chi fugge dalle guerre africane

      Mentre tutta l’Europa, Italia compresa, si mobilita per soccorrere e accogliere quanti dall’Ucraina fuggono per salvarsi dai bombardamenti russi, nel silenzio quasi generale dell’opinione pubblica e dei governi occidentali, sta consumandosi la tragedia nella tragedia dei respingimenti di migliaia di africani, giovani studenti soprattutto, residenti in Ucraina. Costoro cercano di fuggire di fronte all’assedio russo, ma si ritrovano intrappolati in quanto respinti, in particolare alla frontiera polacca.

      Secondo diverse testimonianze, a Kiev le forze di sicurezza ucraine avrebbero impedito a degli studenti africani di salire sui treni e sui bus diretti alla frontiera polacca: ciò per dare priorità agli ucraini. E altri africani, giunti alla stessa frontiera, sarebbero stati respinti dalle guardie di confine per le stesse ragioni.

      Le immagini, a migliaia, veicolate dai social, di cittadini africani bloccati alla frontiera tra Ucraina e Polonia e che subiscono trattamenti differenziati se non abusi (il personale di frontiera che dice: «Non ci occupiamo degli africani»), non potevano non suscitare l’indignazione e la condanna dell’intero continente africano.

      A gran voce, l’Unione africana (Ua) è scesa in campo per denunciare il razzismo antiafricano, a suo parere evidente nelle operazioni di rimpatrio dei propri concittadini, in maggioranza studenti. Alcuni di loro hanno dichiarato: «Siamo stati cacciati indietro, siamo stati colpiti dai poliziotti armati di bastone quando abbiamo tentato di fare pressione e spingere in avanti».

      L’Ua si è detta «particolarmente preoccupata» da quanto sta accadendo. Il presidente senegalese Macky Sall, presidente in esercizio dell’Ua, e il presidente della Commissione, Moussa Faki Mahamat, ricordano che «ogni persona ha il diritto di attraversare le frontiere internazionali durante un conflitto (…) qualunque sia la sua nazionalità o la sua identità razziale». Applicare un «trattamento differente» per gli africani sarebbe «inaccettabile, scioccante e razzista» e «violerebbe il diritto internazionale».

      Denuncia

      L’evacuazione dei cittadini africani si rivela più complessa di quanto non possa apparire, anche perché soltanto una decina di paesi hanno una rappresentanza diplomatica, ambasciata o consolato, in Ucraina.

      Nel cercare, comunque, di portare soccorso ai propri cittadini, le reazioni dei paesi africani sono state a dir poco “vivaci”. Un solo esempio, la Nigeria. Da subito ha esortato le autorità di frontiera con l’Ucraina e dei paesi vicini a trattare «con dignità» i suoi concittadini.

      «Informazioni spiacevoli» indicano che «la polizia ucraina e il personale di sicurezza rifiutano di permettere ai nigeriani di salire sui bus e i treni verso la Polonia», ha dichiarato il portavoce della presidenza nigeriana, Garba Shehu. «Un video molto diffuso sui social mostra una madre nigeriana con il suo bimbo in treno fisicamente forzata a cedere il proprio posto», ha proseguito, aggiungendo che secondo altre informazioni, funzionari polacchi hanno rifiutato l’entrata in Polonia a dei nigeriani provenienti dall’Ucraina.

      Ha ricordato infine che «tutti coloro che fuggono da un conflitto hanno lo stesso diritto a passare in tutta sicurezza in virtù della Convenzione dell’Onu, e il colore del loro passaporto o della loro pelle non dovrebbe fare alcuna differenza». Una denuncia per maltrattamenti e abusi è venuta anche dall’ambasciatore sudafricano e altri che si sono recati personalmente alla frontiera per aiutare gruppi di propri concittadini a entrare in Polonia o a rimpatriare.

      Queste accuse di “razzismo” sono naturalmente respinte dalle autorità polacche così come dalle guardie di frontiera che assicurano di garantire a tutti il passaggio. Le difficoltà sarebbero legate all’enorme afflusso di profughi che crea lunghe file di attesa il cui controllo, anche sanitario, legato alla pandemia di coronavirus, richiede tempi lunghi, anche giorni.

      L’ambasciatrice polacca ad Abuja (Nigeria) ha dichiarato da parte sua che «tutti ricevono lo stesso trattamento», confermando che dei cittadini nigeriani avevano già raggiunto la Polonia. Che a loro volta però hanno riaffermato che «i funzionari alla frontiera davano la priorità alle donne e ai bambini ucraini».

      Secondo cifre ufficiali ucraine, più di 76mila sarebbero gli studenti stranieri presenti in Ucraina, di cui il 20% africani. Le università ucraine, in particolare le facoltà di medicina e ingegneria, sono particolarmente ricercate dagli studenti originari del mondo arabo. I marocchini con gli egiziani formano il gruppo arabo più numeroso.

      Migliaia sono anche i giovani subsahariani partiti per l’Ucraina, attirati dalla qualità degli studi e dalle tasse scolastiche relativamente basse. Importanti i gruppi di studenti e studentesse di paesi come la Nigeria, il Ghana, il Kenya, il Sudafrica, l’Etiopia o la Somalia.

      Amnesty International, quella belga in particolare, è scesa in campo per richiamare i paesi europei al loro dovere di «accogliere chiunque, indipendentemente da ogni criterio, razziale o altro. Ogni paese deve accogliere tutti i rifugiati e garantire una accoglienza degna».

      Razzismo «endemico» in Europa?

      Anche i militanti antirazzisti in Europa si sono fatti sentire per denunciare che in Europa, in tempo di crisi, il razzismo endemico risolleva la testa. Lo si era già visto con il trattamento riservato ai rifugiati siriani alle porte della Polonia, alcuni anni fa. Non andrebbe mai dimenticato che in Europa ci sono comunque cittadini provenienti dal mondo intero, eredità di un passato coloniale. Non mancano in Europa gli afrodiscendenti che in questi giorni si stanno chiedendo: «Se mai un giorno dovessimo fuggire, i bianchi avrebbero un trattamento speciale?».

      Siamo tutti felici della rapidità con cui i paesi europei si sono impegnati ad accogliere gli ucraini in fuga. I paesi occidentali mostrano solidarietà con i rifugiati ucraini perché la nostra cultura sarebbe tanto simile alla loro. Il che però non toglie lo stupore di quanti, africani in primis, hanno dovuto ricorrere addirittura allo sciopero della fame per ottenere i documenti dopo essere fuggiti da situazioni di guerra.

      Doveroso riconoscere che in parallelo alle testimonianze sulle difficoltà a lasciare l’Ucraina, si sta organizzando sui social una forma di solidarietà con decine di persone che propongono il proprio aiuto concreto per il passaggio della frontiera o per offrire un alloggio.

      https://www.nigrizia.it/notizia/ucraina-africani-invisibili-in-tempo-guerra

    • Les résidents étrangers non européens, grands oubliés de l’exode hors d’Ukraine

      Les 280 000 personnes entrées en Pologne depuis la guerre en Ukraine le 24 février sont majoritairement ukrainiennes. Les autres, qu’elles viennent d’Afrique ou d’Asie, se plaignent de ne pas être logées exactement à la même enseigne.

      Pouja, George, Vikram et six de leurs amis attendent sur le bord de la route à Medyka, en Pologne. Ce groupe de ressortissants indiens dans la vingtaine ont franchi la frontière polonaise depuis l’Ukraine au matin par le passage frontalier le plus emprunté pour quitter l’Ukraine.

      Mais, à la nuit tombante, ces neuf amis n’avaient toujours pas réussi à quitter le rond-point où ils grelottaient à une dizaine de kilomètres de la ville de Przemyśl. « Cela fait plus de six heures qu’on attend ici. Il n’y a jamais de places dans les bus. Ils laissent d’abord passer les femmes et les enfants ukrainiens et les rares bus se remplissent mais sans nous », se lamente Pouja, qui est pourtant une femme mais qui ne veut pas se séparer de ses compagnons d’aventure, tous de jeunes hommes.

      Une couverture sur les épaules, Gurwinder tente de justifier : « C’est un problème de management : les Polonais font ce qu’ils peuvent, mais ils n’ont que deux ou trois bus. Or, il y a vraiment beaucoup de gens qui fuient l’Ukraine : c’est sûr qu’ils devraient augmenter la cadence. »

      Gurwinder a bien vu un bus supplémentaire affrété par l’ambassade d’Inde à Medyka, mais renseignement pris, « il ne concerne que les gens qui utilisent le centre d’accueil réservé aux ressortissants indiens. Tout ça pour remplir les statistiques de l’ambassade… », déplore cet homme de 27 ans.

      Il souhaite se rendre à Varsovie par ses propres moyens, où un temple sikh lui offrira l’hospitalité à lui et ses amis, le temps que la situation se calme en Ukraine, espère-t-il. « D’abord, comme tout le monde, nous avons dû faire 40 kilomètres à pied de l’ouest de Lviv à Medyka. Ensuite, les Ukrainiens nous ont fait patienter des heures dehors avant de passer à l’immigration. À chaque fois, ils disaient : d’abord les femmes et les enfants. Pendant ce temps, il n’y avait ni ambulance, ni nourriture, ni eau… En deux ans et demi en Ukraine, je n’avais jamais été aussi mal traité », témoigne Gurwinder, déçu.

      « J’ai vu des Nigérians se faire battre par les militaires ukrainiens car ils avaient escaladé un mur. Quant à moi, je me suis fait traiter de Poutine. Est-ce parce que je ne suis pas resté défendre l’Ukraine ? », s’interroge Gurwinder, qui était chauffeur pour Bolt – application de taxi – en Ukraine, à Kiev, et qui a dû laisser sa voiture à Lviv (ouest de l’Ukraine) sur le bord de la route alors qu’un embouteillage monstre obstruait celle-ci, qui menait au passage frontalier de Medyka – Shehyni.

      Lundi 28 février, ils étaient des dizaines d’étudiant·es ou de jeunes travailleurs et travailleuses issues de divers pays d’Afrique, du sous-continent indien, du Moyen-Orient ou encore d’Afrique du Nord à attendre désespérément par des températures négatives un bus qui n’était toujours pas venu la nuit tombée.

      À vrai dire, à Medyka, on ne trouvait plus beaucoup d’Ukrainiennes et d’Ukrainiens, alors encore majoritaires il y a deux jours à franchir la frontière à pied à la même heure. De quoi alimenter des soupçons de discrimination voire de racisme, relayés par les réseaux sociaux.

      « Ce que l’on a entendu de la part de ressortissants palestiniens, c’est que les autorités ukrainiennes ne les ont pas bien traités à la frontière. Alors que côté polonais, les procédures ont lieu rapidement et sans encombre, témoigne un Palestinien venu en voiture chercher plusieurs de ses compatriotes. Il existe une ligne de soutien pour les Palestiniens coincés en Ukraine sur la base de laquelle une liste de personnes s’apprêtant à franchir la frontière a été établie. »

      Toutes les personnes étrangères non européennes fuyant l’Ukraine n’ont pas pu bénéficier de services consulaires de la sorte, ne pouvant pas non plus compter sur l’aide de la famille ou d’ami·es, dont les Ukrainiennes et les Ukrainiens sont nombreux à bénéficier en Pologne ou ailleurs en Europe. C’est le cas de Christabel Elenya, une Nigériane de 19 ans, qui n’avait jamais mis les pieds en Pologne auparavant et ne sait pas s’il y aura une place dans un avion pour la rapatrier, si tel était son choix.

      Arrivée fin janvier à Kiev pour y suivre des cours d’aéronautique en anglais, elle a dû quitter la ville deux mois plus tard, au début de la guerre, pour se réfugier à Lviv. Puis en Pologne. Elle confirme que l’attente était plus longue au passage frontalier côté ukrainien pour les personnes étrangères non européennes. « J’ai fini par me prétendre enceinte car je n’en pouvais plus d’attendre », sourit la jeune fille assise sur son lit de fortune installé dans la salle de sport d’une école de Przemyśl.
      Pas de billets gratuits

      « Ce n’était facile pour personne au poste frontière. Les tensions ont monté, j’ai vu des hommes étrangers qui étaient à deux doigts de se battre. Cela dit, je comprends que les Ukrainiens soient débordés… », avance l’étudiante, qui assure avoir trouvé toute l’aide dont elle pouvait rêver en Pologne, y compris un logement chez un particulier, qu’elle a refusé de peur de déranger. « Je n’aurais jamais cru que des gens pouvaient être aussi gentils », finit-elle par conclure à l’adresse des Polonais.

      De son côté, Ivonna, une Ukrainienne de 42 ans passée par le poste-frontière de Medyka, et elle aussi hébergée sous un panier de basket dans l’école de Przemyśl, s’est dite choquée par le « comportement de certains étrangers, qui étaient agressifs et se comportaient de manière inadéquate ».

      En gare de Przemyśl, un contrôleur polonais interrogé sur la mesure mise en place par les chemins de fer polonais pour garantir des tickets gratuits afin de se déplacer dans le pays précise qu’ils sont réservés aux détenteurs et détentrices de passeports ukrainiens : « La logique est la suivante : la guerre est en Ukraine, pas dans leur pays. Ils doivent donc payer s’ils veulent un ticket », explique-t-il.

      En réalité, il est rare que ces tickets soient vérifiés à bord, et les bénévoles déployé·es en gare annoncent souvent des trains gratuits pour tout le monde. Il n’empêche, personne ne semble encore savoir ce qu’il en sera des ressortissant·es non européen·nes sur le sol polonais, une fois les quinze jours de séjour tolérés expirés. Les Ukrainiennes et les Ukrainiens ont droit pour le moment à 90 jours de séjour, et l’UE réfléchit à leur octroyer un statut de protection spéciale valable jusqu’à trois ans.

      https://www.mediapart.fr/journal/international/010322/les-residents-etrangers-non-europeens-grands-oublies-de-l-exode-hors-d-ukr

    • « On nous disait “Pas les Noirs” » : le tri racial dans la fuite de l’Ukraine

      Ivoiriens, Indiens, Camerounais, Marocains... De nombreux ressortissants étrangers qui résidaient en Ukraine tentent également de rejoindre la Pologne, loin des combats. Une traversée périlleuse, rythmée par des comportements racistes de certains soldats ukrainiens.

      Lundi 28 février, sous de légers flocons de neige, Stephan cherche un bus pour se rendre dans la ville la plus proche. Il traîne ses valises d’un pas chancelant, suivi de près par ses quatre amis camerounais. Ensemble, ils viennent tout juste de traverser la frontière polonaise depuis l’Ukraine, près de Medyka, après deux jours d’un interminable voyage depuis Kiev. « C’est l’expérience la plus horrible que j’ai vécue dans ma vie », soupire-t-il.

      De ce périple pourtant, Stephan ne retient ni la peur des bombardements, ni la vie qu’il a laissée derrière lui. Il retient uniquement les coups de crosses de Kalachnikov, les insultes et les menaces lancées par les soldats ukrainiens et les garde-frontières tout au long de sa fuite. Des violences racistes que rapportent également de nombreux ressortissants et étudiants africains, pakistanais, indiens ou encore népalais, qui seraient constamment relégués de façon inhumaine derrière les exilés ukrainiens pour quitter le pays au plus vite.

      « Tu es obligé de payer pour que ça s’arrête »

      Depuis le début de l’invasion russe, des vidéos circulent sur les réseaux sociaux. On y voit des soldats ukrainiens repousser à l’arrière des files les personnes de couleur, pourtant résidentes légales en Ukraine, pour faire passer en priorité les personnes blanches. Les témoignages affluent également : ceux d’Africains débarqués d’un bus en route pour la frontière, d’armes braquées sur un groupe d’Indiens ou encore d’insultes racistes répétées.

      « Ils faisaient passer les femmes et les enfants d’abord, ce qui est normal », raconte Stephan, qui travaillait en tant qu’ingénieur des ponts et chaussées en Ukraine. Parti de Kiev à 6h du matin le samedi, l’homme espérait attraper un premier train avec ses amis, avant de vite déchanter sur les quais de la gare. « Sur le côté, il y avait plein de femmes africaines avec leurs enfants que personne ne faisait passer devant, contrairement aux Ukrainiennes. D’un coup, les policiers nous ont repoussés. Il y en a un qui m’a frappé avec un fusil », ajoute le Camerounais en montrant le bas de son dos. Il ne le savait pas encore, mais ce type de scène ne sera qu’une infime partie du traitement que lui réserveront certains soldats ukrainiens jusqu’à son arrivée en Pologne.

      Bloqués par des kilomètres de bouchons d’exilés fuyant la guerre depuis l’invasion de la Russie le 24 février, le groupe de Camerounais est contraint de marcher sur plus de 12 kilomètres, comme tout le monde. Rapidement, un premier check point. « Là, la situation s’est empirée pour les étrangers. On a dû former un corridor, bloqué par les armes des soldats, comme du bétail. “Je vais tirer”, ils disaient, en mettant des coups de crosses ! », explique Stephan. Juste à côté d’eux, les femmes et les enfants ukrainiens défilaient sans difficulté. « On a passé presque deux jours au premier check point, debout, sans manger, sans eau, sans douche et dans le froid. »

      Poussé à bout, le groupe de Camerounais a finalement compris comment s’en tirer : en payant les soldats les plus agressifs. « Ils ne te demandent pas de l’argent frontalement, mais ils te mettent dans des conditions telles que tu es obligé de payer pour que ça s’arrête. » Le groupe déboursera finalement 1.000 hryvnia (environ 30 euros) une première fois, puis 100 dollars au deuxième check point. « À un moment, je me suis demandé si j’étais un être humain », se questionne d’une voix basse le Camerounais.
      « Ils donnaient de la nourriture aux Ukrainiens, pas à nous »

      Il n’y a pas besoin de chercher bien loin pour trouver des témoignages similaires. À quelques mètres de Stephan, un groupe de cinq Népalais raconte leur voyage en enfer. « C’est simple, il y a d’un côté la file des Ukrainiens, de l’autre celle des étrangers. D’un côté on les laisse tranquilles, de l’autre on les traite comme des animaux », s’exclame Padma, une jeune Népalaise qui étudiait la médecine en Ukraine. Comme elle, des dizaines de milliers d’étudiants étrangers résidaient dans le pays d’Europe de l’Est, venant principalement du Maroc, d’Égypte, d’Inde ou encore de plusieurs pays d’Afrique subsaharienne. Beaucoup d’entre eux font désormais partie des 280.000 exilés qui ont déjà rejoint la Pologne depuis le début du conflit.

      La Népalaise n’arrive pas à se calmer. Ses amies ont loupé quatre fois le train, « parce qu’ils ne mettaient que les Ukrainiens dedans », affirme-t-elle, tout en rassemblant ses affaires près de tentes blanches installées à Medyka, l’un des postes de frontière les plus empruntés par les réfugiés. Au total, ils attendront 24 heures pour enfin grimper dans un wagon.

      « On était comme des singes », ajoute la jeune femme, en expliquant s’être retrouvée bloquée à quelques kilomètres de la Pologne, après son voyage en train. « Il donnait de la nourriture aux Ukrainiens, pas à nous. » Un de ses amis l’interrompt en criant : « On leur a même proposé de l’argent ! Mais ils disaient qu’il n’y avait plus rien. » Après 36 heures sans manger, le groupe a finalement été accueilli par la police polonaise, avec de l’eau et à manger. « Eux ils nous ont bien traités », ajoute Padma. « Rien que leur façon de nous parler n’avait rien à voir », renchérit Milan, un autre Népalais. Mais même côté polonais pourtant, certains commencent à dénoncer un accueil bien plus froid à leur égard, comparé à celui réservé à leurs homologues ukrainiens.

      Le tri des réfugiés en fonction de leur origine commence à faire du bruit sur les réseaux sociaux, où les hashtag #AfricansInUkraine ou encore #IndiansInUkraine ont fait leur apparition à côté des vidéos montrant ces discriminations. Une sorte de cri d’alarme en ligne visant à alerter sur le sort des milliers de ressortissants de pays d’Afrique et autres qui sont encore bloqués aux frontières ukrainiennes, empêchés de quitter le pays. Pourtant, filmer ce type de vidéo ne serait pas sans danger.

      « Si tu sors ton téléphone pour filmer, ils [les soldats ukrainiens] deviennent comme des fous, ils te menacent pour que tu ne montres pas ce qui se passe. On voulait filmer, montrer quand on nous disait : “pas les Noirs” », explique Blaise*, un étudiant ivoirien qui a laissé derrière lui six ans de vie en Ukraine. L’homme peine à marcher. « Regardez notre démarche ! On vient de passer des jours debout, en ligne, sans pouvoir s’allonger. Tandis que les Ukrainiens étaient mieux traités », glisse quelques mètres plus loin Rohit, un ressortissant indien qui se réchauffe près d’un feu improvisé.

      Double peine

      Sous une bâche installée par des Polonais venus prêter main-forte à tous les exilés, Yren, une Congolaise, temporise. « Pour les femmes étrangères, c’était déjà un peu mieux que pour les hommes. » De l’autre côté de la frontière, des milliers d’Ukrainiens sont également bloqués dans le froid pendant des heures, et les douaniers veillent toujours à empêcher les hommes de 18 à 60 ans de sortir du pays. Tout le monde ici a vu des familles ukrainiennes obligées de se séparer, ou même rebrousser chemin, avec femmes et enfants, pour ne pas se diviser.

      La jeune femme emmitouflée dans une couverture boit une gorgée de soupe chaude, et ajoute : « On nous laissait un peu plus tranquilles les femmes, et moi on ne m’a pas frappée. Mais il y avait quand même des animaux domestiques qui passaient devant nous. »

      Pour les personnes racisées, fuir l’Ukraine de la sorte est comme une double peine. « À Kiev, j’étais terrifié. La situation était horrible, avec les tirs, les couvre-feux... Tous les comptes des étrangers ont été bloqués, ma carte ne marchait plus. Tout s’est écroulé », explique Joseph* originaire d’Afrique subsaharienne. Un traumatisme qui n’arrivera finalement pas seul. « Sur la route, la police m’a tapé avec une crosse de fusil pour essayer de garder la ligne. Ils ont terrorisé les gens, tout le monde tombe malade de l’autre côté. Honnêtement, j’ai cru que je n’y arriverais jamais. »

      Les discriminations envers ces exilés posent aussi question pour l’avenir. Quel accueil les pays européens réserveront-ils aux réfugiés non ukrainiens –et même ukrainiens– qui ont fui ce conflit meurtrier ? Une question d’autant plus importante au vu du nombre de déplacés potentiels, qui pourrait atteindre les 7 millions, selon l’ONU. Avec cet exode massif et les crises humanitaires qu’elles induisent, il y a un risque que la distinction entre les exilés se poursuive en Europe, prolongeant l’expérience traumatisante des réfugiés.

      De son côté, Stephan et ses amis camerounais ne savent pas encore de quoi seront faits les jours qui se profilent. « Pour l’instant, on doit trouver un bus pour partir loin de la frontière », explique-t-il en regardant devant et derrière lui, en espérant apercevoir l’un des véhicules en partance pour Przemyśl. « Je veux juste m’allonger, et me reposer. Je n’en peux plus. » Se reposer avant de reprendre la route, dans un voyage qui est encore loin d’être terminé.

      *Les prénoms ont été changés.

      http://www.slate.fr/story/224214/reportage-guerre-ukraine-russie-profilage-racial-noirs-frontiere-racisme-solda

    • Guerre en Ukraine : à la frontière polonaise, « les gardes ukrainiens nous ont tapé avec des bâtons », racontent des étudiants étrangers

      De nombreux étudiants africains ou asiatiques qui vivaient en Ukraine tentent de passer en Pologne depuis le début de l’offensive russe. Certains se plaignent d’un traitement raciste de la part des garde-frontières ukrainiens.

      Couverture sur le dos, Gurwinder peine encore à réaliser qu’il est enfin arrivé en Pologne. « J’ai essayé de passer à plusieurs reprises », raconte cet étudiant indien, chauffeur de VTC à Kiev (Ukraine). Il a marché 30 kilomètres pour rejoindre la frontière, où il a dû attendre trois jours au poste-frontière ukrainien pour traverser. « À chaque fois, les gardes ukrainiens m’ont dit : ’Non, ce sont d’abord les femmes et les enfants qui passeront. Vous, les Indiens, vous ne passerez pas’, raconte Gurwinder. Nous avons essayé pendant trois jours, sans dormir, sans manger car si vous dormez, vous perdez votre place. »

      Comme lui, plus de 500 000 personnes ont rejoint la Pologne depuis le lancement de l’offensive russe en Ukraine, le 24 février. L’exode est notamment très difficile pour les 78 000 étudiants étrangers qui vivaient comme lui en Ukraine, dont beaucoup sont originaires d’Afrique et d’Asie. Plusieurs d’entre eux ont en effet dénoncé des discriminations du côté ukrainien de la frontière.
      Frappés et laissés dans le froid

      Si les étrangers interrogés n’ont pas tous eu de problèmes à traverser la frontière en raison de leur nationalité, plusieurs récits ont émergé de la part d’étudiants bloqués du côté ukrainien de la frontière. L’Union africaine a même dénoncé un traitement « inacceptable » et « raciste » pour les Africains. Certaines ambassades, comme celle de Côte-d’Ivoire, d’Afrique du Sud ou du Nigéria, ont envoyé des représentants sur place.

      « Quand on est arrivés, ils ont fait passer avant nous les Ukrainiens avec des documents de résidence. Quand on a essayé de se plaindre, les gardes ukrainiens nous ont tapé avec des bâtons. J’ai été frappé plusieurs fois », témoigne pour sa part Clinton, un Ougandais de 24 ans. Il est arrivé dès le 24 février au poste frontière mais n’a pu rejoindre la Pologne que le 3 mars. « Ils nous ont laissé dormir dehors. On a dû faire un feu et ils l’ont éteint », raconte-t-il, encore sous le choc, dans la gare de Przemysl. Il estime que ce traitement infligé aux étrangers est raciste.

      « Parce que vous êtes noir, même si vous essayez de communiquer en utilisant un traducteur en ligne, ils vous regardent et s’en vont. Ce sont les dépositaires de l’autorité, est-ce qu’ils ne sont pas supposés nous aider ? C’était très dur. Je suis vraiment très content d’être arrivé en Pologne car, honnêtement, je ne pensais pas y arriver. C’était très inquiétant. »
      Clinton, étudiant Ougandais de 24 ans

      à franceinfo

      De son côté, l’Ukraine a démenti toute différence de traitement, assurant que le premier arrivé était le premier servi. Le service des garde-frontières ukrainiens a nié « toute difficulté », assurant que « personne n’a été empêché de quitter l’Ukraine ». De son côté, Varsovie a rappelé que toute personne fuyant l’Ukraine est accueillie quelle que soit sa nationalité, passeport valide ou non...

      https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/guerre-en-ukraine-a-la-frontiere-polonaise-les-gardes-ukrainiens-nous-o
      #Pologne

    • People of colour fleeing Ukraine attacked by Polish nationalists

      Non-white refugees face violence and racist abuse in Przemyśl, as police warn of fake reports of ‘migrants committing crimes’

      Police in Poland have warned that fake reports of violent crimes being committed by people fleeing Ukraine are circulating on social media after Polish nationalists attacked and abused groups of African, south Asian and Middle Eastern people who had crossed the border last night.

      Attackers dressed in black sought out groups of non-white refugees, mainly students who had just arrived in Poland at Przemyśl train station from cities in Ukraine after the Russian invasion. According to the police, three Indians were beaten up by a group of five men, leaving one of them hospitalised.

      “Around 7pm, these men started to shout and yell against groups of African and Middle Eastern refugees who were outside the train station,” two Polish journalists from the press agency OKO, who first reported the incident, told the Guardian. “They yelled at them: ‘Go back to the train station! Go back to your country.’”

      Police intervened and riot officers were deployed after groups of men arrived chanting “Przemyśl always Polish”.

      “I was with my friends, buying something to eat outside,” said Sara, 22, from Egypt, a student in Ukraine. “These men came and started to harass a group of men from Nigeria. They wouldn’t let an African boy go inside a place to eat some food. Then they came towards us and yelled: ‘Go back to your country.’”

      Following the incident, police in Poland warned that groups linked to the far right are already spreading false information about alleged crimes committed by people from Africa and the Middle East fleeing war in Ukraine.

      Przemyśl police said on Twitter: “In the media, there is false information that serious crimes have occurred in Przemyśl and the border: burglaries, assaults and rape. It’s not true. The police did not record an increased number of crimes in connection with the situation at the border. #StopFakeNews.”

      According to the news website Notes From Poland, one Facebook group, named Przemyśl Always Polish (Przemyśl Zawsze Polski), has been spreading false claims that “economic migrants from the Middle East” were committing crimes, “including a knife attack on a young woman and numerous thefts from shops”.

      The attacks on people fleeing the war come amid efforts by some African governments to evacuate their citizens who have passed into countries bordering Ukraine after reports of racist abuse and discrimination.

      On Wednesday, Nigeria’s foreign ministry said it planned to start airlifting more than 1,000 Nigerians stranded in countries neighbouring Ukraine.

      Many of the foreign nationals fleeing the Russian attacks are students. About 16,000 African students were studying in the country before the invasion, Ukraine’s ambassador to South Africa said this week.

      Reports and footage on social media in the past week have shown acts of discrimination and violence against African, south Asian and Caribbean citizens while fleeing Ukrainian cities and at some of the country’s border posts.

      In an interview with the Guardian, a 24-year-old medical student from Kenya, who did not want to be named, said she spent hours waiting for Ukrainian border guards to let her enter Poland because they were prioritising Ukrainian nationals.

      After eventually crossing the border, she boarded a free bus, organised by an NGO, to a hotel near Warsaw that was offering free board to Ukrainian refugees. But the hotel refused to take her and her Kenyan friends in, even after she offered to pay for a room.

      However, other foreign nationals interviewed by the Guardian said that they had been treated well by the Polish authorities, with many of the reports of racial abuse occurring on the Ukrainian side of the border.

      The Nigerian president, Muhammadu Buhari, said on Monday: “All who flee a conflict situation have the same right to safe passage under the UN convention and the colour of their passport or their skin should make no difference,” citing reports that Ukrainian police had obstructed Nigerians.

      “From video evidence, first-hand reports, and from those in contact with … Nigerian consular officials, there have been unfortunate reports of Ukrainian police and security personnel refusing to allow Nigerians to board buses and trains heading towards Ukraine-Poland border,” he said.

      On Tuesday, Ukraine’s foreign minister, Dmytro Kuleba, acknowledging the allegations, said: “Ukraine’s government spares no effort to solve the problem.”

      “Africans seeking evacuation are our friends and need to have equal opportunities to return to their home countries safely,” he said in a statement on Twitter.

      Ghana, South Africa and Ivory Coast are also among a growing number of African countries seeking to evacuate their citizens in response to reports of discrimination and violence that have sparked widespread outrage.

      In Nigeria, Gabriel Aduda, permanent secretary for the ministry of foreign affairs, said three jets chartered from local carriers would leave the country on Wednesday, with the capacity to bring back nearly 1,300 people from Poland, Romania and Hungary.

      Rights groups have welcomed the efforts by Poland to help, but some drew comparisons with the treatment of other refugees from Syria, Afghanistan and Kurdish Iraqis in the country, where the populist rightwing government has often played on anti-refugee sentiment.

      Last year, after the Belarusian president, Alexander Lukashenko, organised the movement of refugees with the promise of a safe passage to Europe, thousands of people from the Middle East were caught by Polish border guards in the forests near the border and illegally and violently pushed back to Belarus.

      https://www.theguardian.com/global-development/2022/mar/02/people-of-colour-fleeing-ukraine-attacked-by-polish-nationalists

    • Europe welcomes Ukrainian refugees — others, less so

      They file into neighboring countries by the hundreds of thousands — refugees from Ukraine clutching children in one arm, belongings in the other. And they’re being heartily welcomed, by leaders of countries like Poland, Hungary, Bulgaria, Moldova and Romania.

      But while the hospitality has been applauded, it has also highlighted stark differences in treatment given to migrants and refugees from the Middle East and Africa, particularly Syrians who came in 2015. Some of the language from these leaders has been disturbing to them, and hurtful.

      “These are not the refugees we are used to… these people are Europeans,” Bulgarian Prime Minister Kiril Petkov told journalists earlier this week, of the Ukrainians. “These people are intelligent, they are educated people.... This is not the refugee wave we have been used to, people we were not sure about their identity, people with unclear pasts, who could have been even terrorists…”

      “In other words,” he added, “there is not a single European country now which is afraid of the current wave of refugees.”
      Syrian journalist Okba Mohammad says that statement “mixes racism and Islamophobia.”

      Mohammad fled his hometown of Daraa in 2018. He now lives in Spain, and with other Syrian refugees founded the first bilingual magazine in Arabic and Spanish. He described a sense of déjà vu as he followed events in Ukraine. He also had sheltered underground to protect himself from Russian bombs. He also struggled to board an overcrowded bus to flee his town. He also was separated from his family at the border.

      “A refugee is a refugee, whether European, African or Asian,” Mohammad said.

      The change in tone of some of Europe’s most extreme anti-migration leaders has been striking — from “We aren’t going to let anyone in” to “We’re letting everyone in.”

      Those comments were made only three months apart by Hungarian Prime Minister Viktor Orban. In the first, in December, he was addressing migrants and refugees from the Middle East and Africa. In the second, this week, he was addressing people from Ukraine.

      Some journalists, too, are being criticized for descriptions of Ukrainian refugees. “These are prosperous, middle-class people,” an Al Jazeera English television presenter said. “These are not obviously refugees trying to get away from areas in the Middle East... in North Africa. They look like any European family that you would live next door to.”

      The channel issued an apology saying the comments were insensitive and irresponsible.

      CBS news apologized after one of its correspondents said the conflict in Kyiv wasn’t “like Iraq or Afghanistan that has seen conflict raging for decades. This is a relatively civilized, relatively European” city.

      As more and more people scrambled to flee Ukraine, several reports emerged of non-white residents, including Nigerians, Indians and Lebanese, getting stuck at borders. Unlike Ukrainians, many non-Europeans need visas to get into neighboring countries. Embassies around the world were scrambling to assist their citizens in getting through.

      Videos shared on social media under the hashtag #AfricansinUkraine allegedly showed African students being kept from boarding trains out of Ukraine, to make space for Ukrainians.

      The African Union in Nairobi said Monday that everyone has the right to cross international borders to flee conflict. The continental body said “reports that Africans are singled out for unacceptable dissimilar treatment would be shockingly racist and in breach of international law.”

      It urged all countries to “show the same empathy and support to all people fleeing war notwithstanding their racial identity.”

      Polish U.N. Ambassador Krzysztof Szczerski said at the General Assembly on Monday that assertions of race- or religion-based discrimination at Poland’s border are “a complete lie and a terrible insult to us.”

      “The nationals of all countries who suffered from Russian aggression or whose life is at risk can seek shelter in my country,” he said.

      Szczerski said people of some 125 nationalities had been admitted to Poland on Monday morning from Ukraine, including Ukrainian, Uzbek, Nigerian, Indian, Moroccan, Pakistani, Afghan, Belarussian, Algerian and more. Overall, he said, 300,000 people have arrived during the crisis.

      When over a million people crossed into Europe in 2015, support for refugees fleeing wars in Syria, Iraq and Afghanistan was relatively high at first. There were also moments of hostility — such as when a Hungarian camerawoman was filmed kicking and possibly tripping migrants along the country’s border with Serbia.

      Still, back then, Germany’s chancellor, Angela Merkel, famously said “Wir schaffen das” (“We can do it”), and the Swedish prime minister urged citizens to “open your hearts” to refugees.

      Volunteers gathered on Greek beaches to rescue exhausted families crossing on boats from Turkey. In Germany, they were greeted with applause at train and bus stations.

      But the warm welcome soon ended after EU nations disagreed over how to share responsibility, with the main pushback coming from Central and Eastern European countries like Hungary and Poland. One by one, governments across Europe toughened migration and asylum policies, earning the nickname “Fortress Europe.”

      Just last week, the U.N. High Commissioner for Refugees denounced the increasing “violence and serious human rights violations” across European borders, specifically pointing the finger at Greece.

      Last year hundreds of people, mainly from Iraq and Syria but also from Africa, were left stranded in a no man’s land between Poland and Belarus as the EU accused Belarusian President Alexander Lukashenko of luring thousands of foreigners to its borders in retaliation for sanctions. At the time, Poland blocked access to aid groups and journalists. More than 15 people died in the cold.

      Meanwhile, in the Mediterranean, the European Union has been criticized for paying Libya to intercept migrants trying to reach its shores, helping to return them to abusive and often deadly detention centers.

      “There is no way to avoid questions around the deeply embedded racism of European migration policies when we see how different the reactions of national governments and EU elites are to the people trying to reach Europe,” Lena Karamanidou, an independent migration and asylum researcher in Greece, wrote on Twitter.

      Jeff Crisp, a former head of policy, development and evaluation at UNHCR, agreed that race and religion influenced treatment of refugees.

      “Countries that had been really negative on the refugee issue and have made it very difficult for the EU to develop coherent refugee policy over the last decade, suddenly come forward with a much more positive response,” Crisp noted.

      Much of Orban’s opposition to migration is based on his belief that to “preserve cultural homogeneity and ethnic homogeneity,” Hungary should not accept refugees from different cultures and different religions.

      Members of Poland’s conservative nationalist ruling party have echoed Orban’s thinking, saying they want to protect Poland’s identity as a Christian nation and guarantee its security.

      These arguments have not been applied to their Ukrainian neighbors, with whom they share historical and cultural ties. Parts of Ukraine today were once also parts of Poland and Hungary. Over 1 million Ukrainians live and work in Poland and hundreds of thousands more are scattered across Europe. Some 150,000 ethnic Hungarians also live in Western Ukraine, many of whom have Hungarian passports.

      “It is not completely unnatural for people to feel more comfortable with people who come from nearby, who speak the (similar) language or have a (similar) culture,” Crisp said.

      In Poland, Ruchir Kataria, an Indian volunteer, told The AP on Sunday that his compatriots got stuck on the Ukrainian side of the border crossing into Medyka, Poland. In Ukraine, they were initially told to go to Romania, hundreds of kilometers away, he said, after they had already made long journeys on foot to the border, not eating for three days. Finally, on Monday they got through.

      https://apnews.com/article/russia-ukraine-war-refugees-diversity-230b0cc790820b9bf8883f918fc8e313

    • I’m currently in a train back from Warsaw which is full of refugees heading to Berlin.

      At #Frankfurt-am-Oder, German border police disembarked many BIPOCs.

      I can’t say if all were taken out of the train but only people of colour & their partners & children got off.

      Just talked to 2 Indian students from Punjab fleeing Kyiv, they were still in the train, getting off at Berlin central station. They said they had no issue crossing the Hrebenne-Hava Ruska border checkpoint but that they knew of people for whom it was hell at other checkpoints.

      https://twitter.com/EmmanuelleChaze/status/1499727609432879105
      #Allemagne #profilage #profilage_racial #profilage_ethnique

    • Statement on the war in Ukraine and the treatment of Africans trying to flee the country

      Like countless people all over the world, the members of the Africa Multiple Cluster of Excellence based at the University of Bayreuth (Germany) and African Cluster Centres at the University of Lagos (Nigeria), Joseph Ki-Zerbo University (Ouagadougou, Burkina Faso), Moi University (Eldoret, Kenya) and Rhodes University (Makhanda, South Africa), are greatly shocked about the Russian war on Ukraine and the Russian government’s disregard for the rights of everyone in the Ukraine to live in peace and security. We declare our concern for all those affected by the virulent and reprehensible attacks by Russian forces on Ukrainian territory.

      At the same time, we are deeply troubled by the flagrant racism towards Africans—predominantly students—anxious to flee danger to their lives during this turbulent period, which has been widely observed and reported in the news and social media from train stations in Ukrainian towns as well as from the Ukrainian-Polish border. The blatant racial profiling exercised through officials’ refusals to allow Black people cross the border, forcing them to remain in areas of conflict, is abhorrent and not to be condoned.

      We also note with dismay how several white-positioned government officials and media representatives have expressed their shock at the necessity of Ukrainian citizens to flee as refugees while simultaneously articulating racist comparisons to previous waves of Iraqi, Syrian, Afghani, and African refugees to Europe in the past years. The current display of racism vis-à-vis Africans trying to flee Ukraine sadly reconfirms the pattern of dehumanization of refugees of color that has become all too familiar in many refugee crises in Europe of the recent past.

      Just as we stand in solidarity with all Ukrainians and Russians who never wanted this war, we declare our solidarity and concern for all Black people and people of color who became embroiled in this conflict. We join the African Union in urging “all countries to respect international law and show the same empathy and support to all people fleeing war notwithstanding their racial identity” (official AU statement issued on February 28, 2022). We further demand of the European Union as well of the respective national governments to call out the racist practices and to play their part in putting an end to the suffering caused, through creating the conditions necessary to preserve the dignity of Africans fleeing the country and to protect all human lives during this time of war.

      Eldoret (Kenya), Lagos (Nigeria), Makhanda (South Africa), Ougadougou (Burkina Faso), and Bayreuth (Germany), March 4, 2022

      The Directors of the African Cluster Centres
      The Members of the Management Board, Africa Multiple Cluster of Excellence

      Prof. Dr. Yacouba Banhoro, Joseph Ki-Zerbo University, Ouagadougou

      Prof. Dr. Andrea Behrends, Vice Dean of Early Career & Equal Opportunity, University of Bayreuth

      Prof. Dr. Olumuyiwa Falaiye, University of Lagos

      Prof. Dr. Ute Fendler, Vice Dean of Internationalisation & Public Engagement, University of Bayreuth

      Dr. Franz Kogelmann, Managing Director, University of Bayreuth

      Prof. Dr. Enocent Msindo, Rhodes University, Makhanda

      Prof. Dr. Sabelo Ndlovu-Gatsheni, Vice Dean of Research, University of Bayreuth

      Prof. Dr. Cyrus Samimi, Vice Dean of Digital Solutions, University of Bayreuth

      Prof. Dr. Rüdiger Seesemann, Dean, University of Bayreuth

      Prof. Dr. Peter Simatei, Moi University, Eldoret

      Dr. Christine Vogt-William, Director of the Gender & Diversity Office

      https://www.africamultiple.uni-bayreuth.de/en/news/2022/2022-03-04_Statement-on-the-war/index.html

    • More African students decry racism at Ukrainian borders

      As at least half a million refugees flee Ukraine, more reports of mistreatment by Ukrainian border guards surface.

      Barlaney Mufaro Gurure, a space engineering student from Zimbabwe, had finally reached the front of a nine-hour queue at Ukraine’s western border crossing of Krakovets after an exhausting four-day trip.

      It was her turn to cross. But the border guard pushed her and four other African students she was travelling with aside, giving priority to Ukrainians. It took hours, and relentless demands, before they were also allowed to go through border control.

      “We felt treated like animals,” the 19-year-old said in a phone interview from a Warsaw hotel. Gurure, a freshman at the National Aviation University, fled Kyiv hours after Russian President Vladimir Putin ordered troops into Ukraine on February 24.

      “When we left [Kyiv] we were just trying to survive,” she said. “We never thought that they would have treated us like that […] I thought we were all equal, that we were trying to stand together,” Gurure added.

      Her story is not isolated as scores of Africans have reported episodes of abuse and discrimination while trying to cross into Ukraine’s neighbours.

      Since the war started, more than 870,000 refugees have fled from Ukraine to neighbouring countries, the United Nations said. Half of those are currently in Poland. Queues along the border are now tens of kilometres long with some African students describing to Al Jazeera how they have been waiting for days to cross amid freezing temperatures and with no food, blankets or shelters.

      For others, issues started before reaching border crossings. Claire Moor, another Black student, was pushed down as she tried to board a train at Lviv’s train station. The guard insisted that only women could take the train. The officer looked away, Moor said, as she pointed out that she was, indeed, a woman. “I was shocked because I did not know the extent of the racism,” she added.

      Jan Moss, a volunteer with the Polish aid organisation, Grupa Zagranica, who has been providing assistance at the Polish-Ukrainian border, said while refugees have been welcomed at many crossings out of Ukraine without any form of discrimination, the reception near Medyka has been more problematic as refugees were being organised based on “racial profiling”.

      Ukrainians and Polish nationals are allowed to pass through the much quicker vehicles’ lane, while foreigners have to go through the pedestrian one, a three-stage process that can last from 14 to 50 hours, Moss said.

      Al Jazeera contacted Ukraine’s Border Guard Service via email over the allegations of segregation at the borders but had not received a response before the publication of this report.

      In the last 20 years, Ukraine has emerged as a choice destination for African students, especially in medicine-related fields as it is cheaper compared with universities in the United States and elsewhere in Europe.

      Videos and tweets under the hashtag #AfricansinUkraine have flooded social media, triggering numerous crowdfunding initiatives on Telegram and Instagram to support students at the borders and put pressure on respective governments.

      The African Union reacted to the outcry on Monday: “Reports that Africans are singled out for unacceptable dissimilar treatment would be shockingly racist and in breach of international law,” it said in a statement. A spokesperson from South Africa’s foreign ministry said on Sunday that a group of its nationals and other Africans were being “treated badly” at the Polish-Ukrainian border.

      The Nigerian government also expressed concerns over reports of discriminatory behaviour, including a video widely shared on social media showing a Nigerian woman with her young baby being forcibly made to give up her seat to another person. It also said that a group of Nigerians had been refused entry into Poland – an allegation dismissed by Poland’s ambassador to Nigeria.

      But some foreigners said they received a warm welcome in neighbouring countries, such as Moldova and Romania, including a relatively smooth transit.

      https://www.aljazeera.com/news/2022/3/2/more-racism-at-ukrainian-borders

    • Guerre en Ukraine : « Il faut transporter tous les réfugiés gratuitement » dans les trains français, réclame la CGT-Cheminots

      Suite à l’annonce du patron de la #SNCF sur le transport gratuit des réfugiés ukrainiens dans les trains français, syndicats et associations demandent, la généralisation de la gratuité pour tous les réfugiés.

      Les réfugiés ukrainiens pourront « circuler gratuitement en TGV et en Intercités » en France. L’annonce du PDG de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, sur Twitter lundi 28 février, a provoqué de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux. Certains internautes dénoncent notamment une hypocrisie et une discrimination à l’égard des autres réfugiés. Mardi 1er mars, la #CGT-Cheminots, premier syndicat de la compagnie ferroviaire, a écrit une lettre ouverte à sa direction pour demander la généralisation de la gratuité à tous les réfugiés en France.

      « Comment des agents de la SNCF pourraient-ils sanctionner certains réfugiés et pas d’autres ? » demande le syndicat. « Comme se développe cette petite ambiance ’il y a des bons et des mauvais réfugiés’, on ne voudrait pas être soumis à ce style de calcul là », martèle Laurent Brun, le secrétaire général de la CGT-Cheminots. « Il y a des réfugiés et il faut tous les transporter gratuitement. Pas de problème, c’est le rôle d’un service public. »
      Changer l’accueil des réfugiés en France

      Les associations qui s’occupent de réfugiés syriens, irakiens ou encore kurdes depuis des années, dénoncent aussi le traitement qui leur est fait à bord des trains. « Dans une logique d’entrave d’État envers ces personnes, les dispositifs policiers de surveillance ont été augmentés à la fois dans les gares,donc à la gare du Nord, à Grande-Synthe et Calais et aussi dans les trains », affirme Nikolaï Posner, le responsable communication d’Utopia 56. « Et souvent les personnes se font arrêter et sortir à la gare suivante. »

      Avec l’arrivée de réfugiés ukrainiens, l’association espère un réel changement sur l’accueil des réfugiés en France. « Aujourd’hui, on se retrouve dans une situation où ça touche à un pays d’Europe et on approche les questions d’une autre manière. » commente Nicolaï Posner. « On souhaite qu’on le fasse pour tous et arrêter ces politiques de discrimination. » Contactée par franceinfo, la SNCF se refuse à tout commentaire.

      https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/guerre-en-ukraine-il-faut-transporter-tous-les-refugies-gratuitement-da

    • Ukraine : Trente trois ONG dénoncent le #racisme_anti-noir

      Trente trois ONG ont dénoncé vendredi 4 Mars 2022 le racisme anti noir constaté en Ukraine à l’occasion de la guerre russo -ukrainienne, dans un communiqué collectif parvenu au site madaniya. Exprimant leur “grave préoccupation face aux actes de traitement dégradants et inhumains que les ressortissants africains vivant ou résidant en Ukraine subissent suite à la guerre déclenchée depuis le 24 février 2022”, le collectif invite les autorités ukrainiennes à “mettre un terme au racisme manifesté à l’égard des africains résidant ou séjournant” dans ce pays. Intitulé “Stop au racisme dans la guerre”, le communiqué relève “que plusieurs citoyens d’origine africaine sont confrontés à la persécution, à la xénophobie, au racisme, à la discrimination raciale de la part des autorités ukrainiennes. “Selon les informations parvenues à nos organisations ainsi que des témoignages recueillis auprès de victimes, la police ukrainienne empêcherait l’évacuation des ressortissants d’origine africaine. À cela s’ajoutent les actes xénophobes orchestrés par les autorités polonaises qui procèdent de manière sélective à l’autorisation d’entrée des personnes fuyant la guerre sur des critères liés à leur couleur de peau. C’est ainsi que plusieurs citoyens africains sont retenus à la frontière Ukraine-polonaise, poursuit le communiqué. “À cet effet, nos organisations rappellent l’Article 1 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme qui stipule : « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité ». Nous tenons également à souligner l’Article 14.1 de la DUDH « devant la persécution, toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier de l’asile en d’autres pays, ajoute le document. Le collectif lance un appel “au Président en exercice de l’Union Africaine M. Macky Sall (Sénégal) ainsi que le Président de la Commission de l’Union Africaine M. Moussa Mahamat Faki (Tchad) les invitant à veiller au respect du droit international des droits de l’homme et du droit international humanitaire. “Devant les risques d’aggravation de cette guerre et ses conséquences dévastatrices pour les populations civiles et plus largement en Afrique”, le collectif dénonce ces pratiques hideuses, xénophobes et discriminatoires relevant d’un autre âge et condamne fermement ces atteintes contraires aux droits humains et aux principes du droit international des droits de l’homme et du droit international humanitaire”. Devant cette montée fulgurante de la haine raciale dans le monde il est urgent que tous les pays respectent et mettent en application la Convention des nations contre le racisme ainsi que le programme et plan d’action de la Conférence Mondiale contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie qui y est associée. (Durban en Afrique du Sud, du 31 août au 8 septembre 2001). Le collectif invite en outre impérativement à l’Union Africaine, l’Union Européenne et aux Nations Unies de se saisir immédiatement de cette situation afin de garantir et assurer une protection adéquate à ces personnes en détresse, conclut le document. NDLR La guerre en Ukraine a révélé le tréfonds de la pensée d’une fraction de l’élite occidentale, particulièrement en France, La « Patrie des Droits de l’Homme ». Jean Louis Bourlanges, président de la commission des Affaires étrangères à l’Assemblée nationale française, a ainsi vanté l’immigration de qualité qui résulterait de l’afflux d’Ukrainiens en France par comparaison avec les Afghans, les Irakiens ou les Syriens. M. Bourlanges, pourtant député Modem, une formation qui se revendique de la « Démocratie Chrétienne » a assuré que les Ukrainiens constitueraient en France une « immigration de grande qualité, dont on pourra tirer profit », faisant valoir qu’elle était composée « d’intellectuels ». Ce qui reviendrait à déduire de ces propos qu’il existe de par le monde des réfugiés moins utiles… Parce que culturellement trop différents ? Pas chrétiens ou pas Européens ? qui conduit les commentateurs à distinguer « accueil de réfugiés » en parlant des Ukrainiens, mais « crise des migrants », quand il s’agit du sort des « basanés » …Irakiens, des Syriens ou des Afghans ! Beaucoup de commentateurs et éditorialistes de renom se sont paresseusement laissés aller à ces raccourcis conscient ou inconscient depuis le déclenchement du conflit le 24 Février 2022

      https://libnanews.com/ukraine-trente-trois-ong-denoncent-le-racisme-anti-noir
      #racisme_anti-Noirs

    • Niet iedere vluchteling uit Oekraïne krijgt dezelfde behandeling

      Oekraïners met de juiste papieren worden snel ingeschreven in het bevolkingsregister en kunnen ook snel aan het werk. Ook vluchtelingen uit Oekraïne die oorspronkelijk uit een ander land komen, maar wel een Oekraïense verblijfsvergunning hebben, kunnen hier bescherming krijgen. Maar niet iedere vluchteling uit Oekraïne krijgt dezelfde behandeling.

      Als de papieren niet kloppen en er vragen zijn over de identiteit en over het verblijfsrecht in Oekraïne, dan moeten ze asiel vragen of het land verlaten.

      De meeste vluchtelingen die uit Oekraïne komen (op dit moment ruim 12.000) zijn vrouwen en kinderen. Oekraïense mannen moeten in het land blijven. Niet-Oekraïense mannen mogen het land wel verlaten, hoewel dat niet eenvoudig is. Bij pogingen om weg te gaan uit Oekraïne krijgen ze te maken met discriminatie. Een onbekend aantal van deze vluchtelingen heeft Nederland weten te bereiken.
      Afrikaanse mannen

      In de gemeentelijke opvanglocaties verblijven dus ook mensen die niet geboren zijn in Oekraïne. Zij woonden daar bijvoorbeeld omdat ze er asiel hadden gekregen of er studeerden. Om hoeveel mensen dat gaat, kunnen de ministeries van binnenlandse zaken en justitie nog niet zeggen. Volgens het COA gaat het in de locaties die zij beheren om kleine aantallen. Ook Vluchtelingenwerk, actief in de gemeentelijke opvanglocaties, ziet dat het om weinig mensen gaat.

      Hun aanwezigheid leidt soms tot verbazing bij de gemeentelijke opvangplekken. Inwoners van Harskamp waren vrijdag verrast toen er tijdens een voetbaltoernooi dat voor de Oekraïense vluchtelingen was georganiseerd Afrikaanse mannen het veld op kwamen lopen. Ook bij het inzamelen van spullen is er niet aan mannen gedacht. Er is voldoende kleding voor vrouwen en kinderen, maar er is ook ondergoed voor mannen nodig.
      Drie groepen

      Het ministerie van justitie heeft Oekraïense vluchtelingen in drie groepen ingedeeld: Oekraïners met alle benodigde documenten, Oekraïners met beperkte of geen documenten en mensen die uit Oekraïne zijn gevlucht omdat ze daar verblijven, maar uit een ander land komen.

      Een vreemdeling uit Oekraïne moet zich melden bij een gemeente om ingeschreven te kunnen worden in de Basis Registratie Personen (BRP). Voor een Oekraïner met alle bewijsdocumenten kan dat in principe snel.

      Oekraïners die niet alle vereiste documenten hebben, moeten meer moeite doen. Voor hen zal er nader onderzoek komen. Pas na de vaststelling van hun identiteit, binnen één dag, worden ook zij ingeschreven in de BRP. Zij mogen van het ministerie van justitie gewoon in de gemeentelijke opvanglocaties blijven als hun identiteit geloofwaardig is.
      Land verlaten

      Als de identiteit en nationaliteit niet kan worden vastgesteld, heeft de vreemdeling de mogelijkheid om een asielaanvraag in te dienen. Hij of zij komt niet in aanmerking voor de richtlijn tijdelijke bescherming voor Oekraïners. De asielprocedure moet dan in een asielzoekerscentrum worden afgewacht. Als de vreemdeling terug wil naar zijn land van herkomst dan kan de Dienst Terugkeer en Vertrek of de Internationale Organisatie voor Migratie (IOM) daarbij helpen, maar daar heeft in dit geval nog niemand zich gemeld.

      https://nos.nl/collectie/13892/artikel/2422218-niet-iedere-vluchteling-uit-oekraine-krijgt-dezelfde-behandeling

    • Accueil sélectif aux frontières européennes : du racisme des politiques migratoires

      Communiqué sur la situation en Ukraine

      « Les ministres (de l’Intérieur) de l’Union européenne (UE) se sont accordés aujourd’hui unanimement sur la mise en place d’un mécanisme de protection temporaire pour répondre à l’afflux de personnes déplacées en provenance d’Ukraine » [1]. C’est dans ces termes que la France, qui préside actuellement le Conseil de l’UE, s’est félicitée par la voix de son ministre de l’Intérieur de l’accord historique de la mise en œuvre, pour la toute première fois, de la directive européenne sur la protection temporaire de 2001, lors de la réunion du Conseil « Justice et affaires intérieures » du 3 mars. « Cette décision reflète le plein engagement de l’Union européenne à afficher sa solidarité à l’égard de l’Ukraine et à assumer son devoir à l’égard des populations victimes de cette guerre injustifiable », a-t-il ajouté.

      Ce mécanisme de protection, demandé à plusieurs reprises par la société civile pour d’autres groupes de personnes exilées – les Syrien⋅ne⋅s en 2011 ou les Afghan⋅e⋅s à l’été 2021 – n’avait jamais été jusque-là appliqué [2]. Par ailleurs, depuis le début de l’invasion militaire russe de l’Ukraine, les pays limitrophes – tels que la Pologne, la Hongrie, la Bulgarie – qui ont, au cours des dernières années, pratiqué une politique de rejet et d’hostilité à l’égard des personnes en exil tentant de traverser leurs frontières, se sont rapidement organisés pour accueillir les Ukrainien⋅ne⋅s fuyant la guerre. Ailleurs en Europe, des États qui, il y a peu, criminalisaient la solidarité manifestée par une partie de la population avec les exilé⋅e⋅s l’encouragent au contraire à l’égard des déplacé⋅e⋅s ukrainien⋅ne⋅s.

      L’Europe aurait-elle décidé d’en finir avec la guerre aux migrant⋅e⋅s qu’elle mène depuis plus de 30 ans ? Rien n’est moins sûr. Bien que ces initiatives récentes ne puissent être que saluées – la population ukrainienne en fuite doit absolument être accueillie – elles sont révélatrices de l’hypocrisie de la politique européenne et des politiques nationales qui pratiquent une hospitalité à deux vitesses en continuant à opérer un tri entre les « bons » réfugié⋅e⋅s et les « mauvais » migrant⋅e⋅s afin de tenir à l’écart et nier les droits des populations du Sud global.

      En effet, alors que le gouvernement polonais soutient que « les réfugiés fuyant l’Ukraine en guerre entrent en Pologne quelle que soit leur nationalité » [3], nombreux sont les témoignages des personnes originaires d’Afrique, d’Asie et du Moyen-Orient résidant en Ukraine qui font état des pratiques discriminatoires et racistes qu’elles ont eu à subir de la part des garde-frontières ukrainiens et polonais. Des centaines d’entre elles ont été bloquées dans les gares ferroviaires ou aux frontières, y compris des femmes avec leurs bébés, lors du passage à la frontière. Des vidéos ont circulé sur les réseaux sociaux montrant des personnes attendant, dans un froid intense, d’être autorisées à quitter le territoire ukrainien, tandis que d’autres ont dû rebrousser chemin ou s’organiser pour franchir collectivement les barrages [4].

      Au mépris de ces témoignages concordants, le porte-parole des garde-frontières ukrainiens a déclaré : « Je ne sais pas ce qu’il s’est passé, ces personnes ont peut-être été refoulées parce qu’elles essayaient de griller la priorité dans la file d’attente » [5]. Le ministre de l’Intérieur français est allé jusqu’à affirmer que « les Polonais eux-mêmes ont dit que tout le monde était accueilli en Pologne et dans le reste de l’Union européenne », rapportant que « l’ambassadeur de la Pologne a[vait] évoqué le fait que c’était notamment une utilisation russe pour déprécier le travail » fait par les autorités de ce pays [6].

      Tant les pratiques de tri aux frontières de l’UE que le mécanisme de protection temporaire mis en place à l’heure de l’exode de la population vivant en Ukraine sont discriminatoires, puisqu’ils engendrent un choix à opérer parmi les personnes à protéger [7]. Ces pratiques visant à limiter l’arrivée des citoyen⋅ne⋅s du Sud global s’inscrivent dans la continuité de la politique raciste de l’UE et de ses États membres au cours des dernières décennies.

      En effet, il y a à peine quelques mois les autorités polonaises érigeaient ainsi des barbelés et des murs à la frontière biélorusse comme seule réponse à l’arrivée des femmes, des hommes et des enfants en provenance des pays tels le Yémen, l’Afghanistan, la Syrie, l’Irak, ou la République démocratique du Congo (RDC) parmi d’autres, au prétexte qu’il s’agissait de « migrant·e·s » instrumentalisé⋅e⋅s par le chef d’État biélorusse.

      Un peu plus tôt, après la prise de pouvoir par les Talibans à Kaboul, les pays européens aujourd’hui « accueillants » s’organisaient pour fermer leurs frontières aux milliers de personnes cherchant à fuir l’Afghanistan, alléguant comme l’a fait la France, que « l’Europe ne peut pas à elle seule assumer les conséquences de la situation actuelle [et que] « nous devons anticiper et nous protéger contre les flux migratoires irréguliers importants » [8].

      Ce que cachent mal les discours et pratiques à géométrie variable que nous observons aujourd’hui porte un nom : le racisme, c’est-à-dire la croyance en une hiérarchie des êtres humains et la production d’un rapport de domination pour tenter de rendre opérante cette hiérarchisation. L’idéologie raciste se masque le plus souvent derrière des atours présentables, dans des arguties telles que : « La place de ces gens-là est chez eux, à aider leur pays à sortir de la misère », « ils doivent être accueillis dans les pays limitrophes au Sud, dont la culture dominante est proche de la leur… », ou encore « dans la migration, ils se mettent en danger et se font la proie des passeurs ». Mais elle apparaît pour ce qu’elle est en période de crise, quand refont surface les discours alarmistes qui, chez les responsables politiques et dans certains médias, attisent la peur de l’invasion.

      Pour commenter la décision de l’UE de déclencher le mécanisme de protection temporaire, la Commissaire européenne aux Affaires intérieures, Ylva Johansson, parle d’un « changement de paradigme », et on entend volontiers dire dans les médias que les Européens auraient retrouvé « le sens de l’accueil » [9]. C’est oublier que, comme on le voit aujourd’hui, la légitimité des souffrances se mesure à l’aune des origines et de la couleur de la peau.

      Des exilé⋅e⋅s se mobilisent depuis des mois pour défendre leur droit à la protection et à quitter un pays où leur vie est en danger et n’ont toujours pas vu cet accueil se matérialiser. A l’image de celles et ceux sur la route des Balkans [10], ou bloqué⋅e⋅s dans le sud de la Tunisie [11], ou encore en Libye qui ne sont pas dupes : « Ils affirment que les Ukrainiens sont différents, qu’ils sont des programmeurs informatiques et qu’ils ont une histoire bien connue, contrairement aux Africains dont le passé est marqué par la pauvreté. Les Ukrainiens sont désormais accueillis dans des pays qui ont fermé leurs portes aux réfugiés du Moyen-Orient et d’Afrique » [12]. Si nous exprimons toute notre solidarité avec les exilé⋅e⋅s ukrainien⋅e⋅s, nous joignons nos voix à celles de toutes les personnes qui sont bloquées et maintenues sciemment à distance des frontières européennes.

      Aujourd’hui l’UE fait pour les exilé⋅e⋅s Ukrainien⋅ne⋅s ce qu’elle a longtemps prétendu impossible : permettre la mobilité des personnes en quête de refuge et la reconnaissance de leurs droits plutôt que de chercher à les bloquer à tout prix. Cette brèche ouverte avec la mobilisation exceptionnelle dont font preuve aujourd’hui les Etats membres démontre que, contrairement à ce qu’elle a toujours dit, l’UE a la capacité d’accueillir un très grand nombre d’exilé⋅e⋅s. Le réseau Migreurop réclame que cet élan de solidarité et d’accueil soit étendu à toutes les personnes quelles que soient l’origine, la nationalité, la couleur de la peau, la classe, etc.

      Seule la liberté de circuler de toutes et tous pourrait enfin mettre un terme à l’apartheid global imposé à travers les frontières.

      http://migreurop.org/article3095.html?lang_article=fr

    • Témoignage : fuir Kiev sans la #nationalité ukrainienne

      Le politologue palestinien Yousef Munayyer s’étonnait il y a peu, dans les pages de The Nation, des « doubles standards » qui saturent le discours occidental « mainstream » depuis l’invasion de l’Ukraine. Ce qui jusqu’à la veille était impensable — ou, pire, tenu pour condamnable — se voit célébré par l’intégralité du personnel médiatique, politique et culturel. C’est que certains humains sont perçus et pensés « comme moins humains que d’autres ». Les vingt-sept États membres de l’Union européenne ont rapidement activé une procédure de régularisation visant à protéger les personnes fuyant la guerre : créée en 2001, cette protection temporaire n’avait jamais été mise en application. Mais une partie de la population résidant en Ukraine en est actuellement exclue : en clair, ceux et celles qui n’ont pas la nationalité ukrainienne. Rien, pourtant, ne saurait justifier la distinction de civils échappant ensemble au même conflit armé : ni les papiers, ni — lorsque la chose est formulée sans détour — la couleur de peau ou la confession. Nous avons recueilli le témoignage d’Alaya, jeune femme originaire d’Afrique subsaharienne qui vient de fuir Kiev.

      Le jour se lève sur Kiev en ce matin du 28 février 2022, lorsque John1 apprend que sa jeune sœur Alaya et trois de ses amis essaient de fuir la ville. À lui qui vit en France, elle affirmait encore la veille au téléphone que tout allait bien, que les craintes qu’il avait étaient sans doute dues à ce qu’il avait vu à la télévision, qui grossit les choses au point d’effrayer tout le monde.

      24 heures plus tard, il apprend qu’elle a pris la route.

      Douze ans auparavant — c’était en 2010 —, il avait perdu toute trace d’elle, comme du reste de sa famille, lorsque leur village avait été attaqué. Tous deux, alors enfants d’une dizaine d’années, avaient dû se débrouiller pour survivre. Mais voici, en ce mois de février 2022, qu’il retrouve sa trace grâce aux réseaux sociaux. À Kiev. Quelques semaines avant le début de la guerre.

      Sa peur à lui — peut-être à elle aussi : que va-t-il leur arriver sur le chemin ? Parviendra-t-elle à quitter la ville, le pays, saine et sauve ? Mais qui sait ce qui vous traverse l’esprit quand il faut fuir, avec cette montée d’adrénaline qui rend opérationnelle, qui sait quel sac prendre, quoi mettre dedans, comment s’habiller ? Ça fait bientôt dix ans que Alaya vit en Ukraine. Elle attendait le renouvellement de son visa étudiant, qu’elle obtenait sans faute depuis toutes ces années car il lui était impossible de retourner dans son pays d’origine. Elle vit à Kiev, la guerre éclate, elle est sans titre de séjour et elle est noire ; les choses pourraient être plus simples.

      Son frère apprend vite qu’elle n’est pas partie seule — soulagement. Mais les échanges écrits sont très succincts : ils ne communiquent que peu d’éléments. Entre la couverture réseau qu’elle dit aléatoire, la batterie du téléphone qu’il faut préserver le plus longtemps possible, l’état d’esprit dans lequel il imagine qu’elle se trouve, il sait qu’il doit se contenter de quelques mots. Il n’obtient qu’au compte-goutte, comme un puzzle infernal dont les toutes petites pièces filent entre les doigts, quelques informations. Celles qui circulent sur les réseaux sociaux sont pour le moins inquiétantes ; le traitement réservé aux personnes noires qui tentent de fuir l’Ukraine fait le tour de la toile. Presque au même moment, les étudiants marocains présents en Ukraine signalent avoir subi ce type de violence raciste : ils dénoncent un traitement qui les relègue au second plan, loin derrière les ressortissants ukrainiens qui cherchent à fuir la guerre.

      La mise en place d’un énorme réseau solidaire est aussitôt annoncée un peu partout en Europe. En Belgique, le secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration, Sammy Mahdi, annonce que les réfugiés ukrainiens bénéficieront automatiquement d’un titre de séjour de six mois, renouvelable une fois et pour une durée allant jusqu’à deux ans, avec autorisation de travailler. Ils ne se verront pas basculés dans le dispositif de gestion de l’asile général, « car trop saturé ». Le chef du gouvernement régional flamand, Jan Jambon, leader du parti d’extrême droite N‑VA (bien connu pour ses positions sur la question migratoire), affirme qu’il faut les accueillir et qu’une aide financière sera versée aux localités pour chaque Ukrainien secouru. Suivant l’exemple de l’entreprise ferroviaire publique allemande Deutsche Bahn, les réseaux de transport européens se mobilisent à leur tour pour faciliter les déplacements des réfugiés ukrainiens — mais seulement « sur présentation d’un passeport ou d’une carte d’identité ukrainienne ». C’est en effet ce qu’affichent sur leur site certaines compagnies2. Secourir les réfugiés d’Ukraine, oui, mais pas n’importe lesquels. L’évidence qu’en Ukraine ne vivent pas seulement des Ukrainiens semble devoir être rappelée aux gouvernements — à moins, plus sûrement, qu’ils feignent de l’ignorer. Pas le temps de se demander ce que ça représente pour toutes les autres personnes contraintes à l’exil, continuellement traquées et rejetées, ni ce que peuvent ressentir toutes les populations aux territoires bombardés, colonisés, à l’instar des Palestiniens. Alaya doit réussir à quitter le pays saine et sauve.

      Le soir du 28 février, il est environ 20 heures lorsqu’ils sont arrêtés à l’un des multiples checkpoints installés dans la capitale et ses alentours. On leur interdit de poursuivre leur chemin, puis on les somme de faire demi-tour. « On ne comprenait pas pourquoi, on ne savait pas où aller. Rentrer à la maison n’était pas envisageable. D’ailleurs, aucun lieu n’était sûr. On a cherché un hôtel, mais tout était plein partout, avec de longues files d’attente. » Ils décident de dormir dans leur voiture, stationnée dans une rue résidentielle. Une Ukrainienne d’un certain âge, habitant la maison devant laquelle ils sont garés, vient toquer à leur fenêtre. Elle les invite chez elle, leur offre à manger, des lits où passer la nuit. Ils lui en sont profondément reconnaissants. Ils reprennent la route le lendemain à l’aube. Peu de temps après, ils ont un accident et la voiture est à l’arrêt. Deux policiers interviennent, leur viennent en aide. « On a eu de la chance, ils nous ont emmenés dans un abri et nous ont aidés à prendre un bus. » Pourtant, rien n’était moins sûr : Alaya est bien placée pour le savoir. Quand son frère les alertait sur les risques d’agressions racistes sur le chemin, aucun d’eux ne se montrait surpris. « C’est tous les jours qu’on vit avec ça. » Les regards insistants sur sa peau dans la rue, les remarques désobligeantes, c’est son lot quotidien. Elle raconte que pendant ses études en pharmacie, les étudiants ukrainiens et étrangers étaient toujours placés dans des salles séparées. « On suivait le même enseignement, dans la même université, mais on nous mettait toujours dans des salles à part, jamais avec les autres étudiants ukrainiens. »

      Les quatre amis montent dans un bus à destination de Lviv pour se rapprocher des frontières polonaises, slovaques et hongroises, à l’ouest du pays. Des queues interminables sont signalées à la frontière de tous les pays limitrophes : impossible alors pour John de savoir quelle route ils vont pouvoir emprunter. Il contacte différentes personnes en lien avec des groupes de citoyens qui s’organisent dans certains de ces pays pour venir en aide aux réfugiés ukrainiens. Il apprend ainsi que dans une ville frontalière de Pologne, les citoyens se sont mobilisés pour aider les gens à monter dans des bus vers des destinations sûres, qu’il y a beaucoup de monde pour donner un coup de main. Mais ce contact prévient : « Ils disent qu’ils vérifient bien les identités de chacun, parce que, ils ajoutent, "Il ne faudrait pas laisser passer des Russes". » On ne saura pas si cette remarque est représentative de ce qu’il se passe réellement, mais sa simple évocation est glaçante. Passer les garde-frontières, ukrainiens d’abord, puis polonais, espérer ne pas être retenu et être traité dignement, tout ça ne suffira donc pas : il faudra aussi subir les filtrages opérés par les populations. Quel danger représente un ressortissant russe cherchant lui aussi à fuir ?

      De Lviv, ils prennent un train.

      « On était assez choqués car malgré tout ce qui se passait, la guerre, il fallait acheter les billets sinon on ne pouvait pas monter à bord. » Ils parviennent à gagner la frontière avec la Hongrie. « Il y avait une queue interminable. Ça n’avançait pas du tout. Au bout de plusieurs heures on est parvenus à se faufiler vers l’avant, au moins pour comprendre ce qu’il se passait. » Ils voient alors une jeune femme d’origine indienne, en larmes. Elle crie qu’elle attend depuis deux jours, que les garde-frontières ukrainiens ne la laissent pas passer. Elle n’est pas seule : tout un groupe de personnes non-blanches est derrière elle. Alaya raconte : « Ils faisaient passer les personnes blanches et bloquaient toutes les personnes de couleur. Ils ont clairement dit qu’il y avait des gens plus importants que nous. Mais on s’est défendus, on a tous crié. Ils ont fini par nous laisser passer. » Le tampon de sortie d’Ukraine figure dorénavant sur leurs passeports : il date du 2 mars 2022.

      Ayant trouvé refuge dans une petite ville de l’autre côté de la frontière, le groupe d’amis s’accorde un jour entier pour réfléchir. Que faire ? Accroché à son téléphone, plusieurs centaines de kilomètres plus loin, John s’inquiète et trouve qu’ils s’attardent trop. Il comprendra plus tard leur dilemme. Si deux personnes du groupe possédaient encore un titre de séjour en cours de validité en Ukraine, les deux autres n’en avaient pas. C’est ensemble qu’ils se sentent plus forts, et surtout mieux protégés — la situation administrative des uns pouvant aider les autres. Ils ne savent pas où se mettre à l’abri, si ce n’est l’offre que John leur a fait d’aller se réfugier chez lui. Mais le plus jeune de la bande, tout juste âgé de 16 ans, a de la famille en Italie. Il voudrait retrouver ses proches. Impensable pour le groupe de le laisser voyager seul en ces circonstances. Si bien qu’ils en viennent à imaginer l’accompagner tous ensemble, avant de se mettre ensuite à l’abri chez John, en France, le temps de comprendre ce qui leur arrive et de réfléchir aux choix possibles pour chacun d’entre eux. Attendre que le conflit se calme et rentrer en Ukraine ? Cette option ne semble même pas avoir été envisagée. Quant à la protection temporaire activée le 4 mars 2022 par le Conseil de l’Union européenne — qui offre une protection immédiate et collective, avec une série d’avantages dont beaucoup de personnes exilées rêveraient3 — il est fort à parier qu’elle servira essentiellement aux ressortissants ukrainiens4. Demander l’asile dans un pays de l’Union européenne ? Quelles chances réelles d’obtenir le statut de réfugié ? Ça dépendra de l’histoire de chacun, pour qui tentera cette procédure.

      Après des heures qui lui paraissent interminables, John a enfin des nouvelles : ils ont décidé de continuer encore un peu le chemin tous ensemble, au moins jusqu’au pays suivant. Ils décideront à la prochaine étape s’il est nécessaire de se séparer en deux groupes, avec chacun un porteur de titre de séjour valable, pour protéger celui qui n’en a pas. Un groupe vers la France, l’autre vers l’Italie. Ensemble, ils parviennent à traverser la frontière vers l’Autriche sans encombre. Là, comme précédemment, ce sont les mêmes files d’attente interminables, le stress aigu, l’épuisement, l’impossibilité d’obtenir les fameux tickets de train « Helpukraine5 ». Mais il faut bien avancer ; et, tant bien que mal, ils y parviennent. Arrivés à Vienne, une personne leur vient en aide. Ils soufflent quelques heures, mangent, essaient de dormir un peu. La première bonne nouvelle tombe enfin : la tante du plus jeune s’est rendue jusqu’en Autriche pour venir le chercher. Il va pouvoir retrouver sa famille en Italie. Son combat administratif est loin d’être terminé, mais pour l’instant, le voilà à l’abri. Et, pour les autres, c’est une frontière de moins à franchir. Voilà qu’ils obtiennent enfin le fameux ticket de train « Helpukraine », qu’ils imaginent leur permettre de voyager et traverser les frontières plus facilement. Ils espèrent en tous les cas avancer plus sereinement dorénavant.

      Ils embarquent dans un train. Prochaine étape, l’Allemagne. À peine la frontière est-elle passée que la douane monte à bord. Toutes les personnes en possession de ce ticket doivent descendre du train, petit groupe par petit groupe. Vient leur tour. Alaya dit aux policiers qu’ils ne s’arrêtent pas en Allemagne, qu’ils vont rejoindre son frère en France. « Enregistrement obligatoire pour toutes les personnes qui viennent d’Ukraine. Prise d’empreintes aussi », lui rétorque-t-on. Il est minuit passé de quelques minutes. La foule de personnes, incluant des familles avec des enfants en bas âge, est transportée par bus jusqu’à une station de police. « On pensait que ça allait être rapide, ils nous disaient que c’était juste une formalité. Mais on arrive dans cet endroit, il y a plein de policiers, énormément de personnes qui attendent. Les gens semblent épuisés. On ne nous dit rien. On nous fait juste passer des grilles et on nous amène à l’arrière du bâtiment, dans la cour. L’espace est fermé par des barrières, on ne peut pas partir. » Ils attendront des heures que chacun soit entendu par la police, que leurs empreintes soient prises. Fuir une guerre en cours n’y change rien : c’est l’enregistrement bureaucratique qui prime, qui retient au milieu de la nuit des centaines de personnes dans le froid et les empêche de rejoindre les lieux d’abri qu’elles avaient pu choisir, pour certaines chez des proches.

      Il est 7 heures du matin quand Alaya et ses amis signalent à John qu’ils y sont toujours. « On est glacés. Ils s’en fichent, on a beau fuir une guerre, même dans ces circonstances, voilà comment on nous traite. » Une bonne partie des personnes ont déjà été libérées. Elle raconte que parmi celles qui sont encore retenues, un homme entre en crise. Ça fait dix heures qu’il est là. Il hurle qu’il veut être libéré. Le groupe d’amis essaie de garder son sang-froid, de ne pas faire de bruit, patiente et espère. Le risque est pourtant réel d’être embarqué vers un centre de rétention. Sur les photos qu’elle fait parvenir à son frère, il ne peut que remarquer qu’il ne reste que des personnes de couleur. Les familles « blanches » que l’on voyait présentes quelques heures plus tôt n’y sont plus. L’angoisse le gagne. Il retient sa respiration. Alaya lui racontera ensuite qu’ils avaient d’abord fait passer les femmes avec enfants.

      Il est près de 8 heures lorsqu’ils sont relâchés à leur tour, avec en main un papier d’enregistrement et une obligation de se présenter au service d’immigration le plus proche, sous quatre jours. Pour qui demandera l’asile, Dublin a frappé6 : ce n’est pas au pays de destination choisi mais au premier où les empreintes ont été enregistrées qu’incombe le traitement de la demande de protection. Mais, pour l’heure, ça importe peu aux membres du groupe : ils poursuivent leur chemin.

      Alaya et John se sont retrouvés.

      Après douze ans sans aucunes nouvelles l’un de l’autre, ne sachant même pas s’il restait un espoir de retrouver d’autres survivants de l’attaque de leur village, les voilà réunis. L’intensité de l’émotion qu’ils ressentent et qui se dégage d’eux est immense — mais une nouvelle lutte commence. Alaya vient de se présenter à la préfecture pour solliciter la protection temporaire activée pour les personnes fuyant l’Ukraine. Fin de non-recevoir. « Elle n’est pas ukrainienne, qu’elle aille demander l’asile », lui a‑t-on dit.

      https://www.revue-ballast.fr/temoignage-fuir-kiev-sans-la-nationalite-ukrainienne

    • La #solidarité à géométrie variable n’en est pas vraiment une

      Une solidarité réglée sur la ségrégation entre ‘#bons’ et ‘#mauvais’ réfugiés ne se discrédite-t-elle pas par elle-même ? Une scission discriminante de l’humanité en ceux dignes d’être sauvés et accueillis et ceux et celles exclus du domaine de l’hospitalité, ne témoigne-t-elle d’une contamination des sociétés européennes par des motifs racistes ?
      Depuis quelques semaines, nous découvrons que l’accueil tant redouté des réfugiés est bien possible en Europe. Accueillir, accueillir dans de conditions qui respectent la dignité des personnes, accueillir en ouvrant grand les portes à ceux et celles qui viennent serait alors faisable, même si les arrivants dépassent les quatre millions. Jusqu’à il y a un mois, une telle perspective était perçue comme annonciatrice de catastrophe majeure voire comme une menace existentielle pour l’Europe : on nous assenait de tous les côtés qu’un accueil digne de ce nom constituerait un appel d’air exposant nos sociétés européennes à un risque d’implosion. Tout geste d’accueil était suspect et pourrait être puni comme un délit voire un crime. Les solidaires étaient stigmatisés comme les idiots utiles au service de trafiquants, les sauveteurs comme faisant partie de bandes de passeurs, voire comme des espions coupables d’intelligence avec l’ennemi.

      Avec la guerre en Ukraine, changement complet de cap, les réfugiés- à vrai dire certains d’entre eux- sont reconnus comme tels, leurs droits sont respectés, leurs souffrances et leurs traumatismes pris en compte. Même en Grèce, le retournement complet de pratiques et de discours fut impressionnant. En deux semaines, ce pays dont le gouvernement déclarait qu’il ne pouvait plus recevoir un seul réfugié de plus, a su accueillir 15.000 Ukrainiens en leur accordant des documents temporaires, ainsi qu’un numéro de Sécurité Sociale, un numéro fiscal et le droit de travailler.

      Or nous savons que cette réception digne ne concerne point tous les réfugiés, mais quelques-uns, choisis en fonction des affinités ethniques et religieuses, peu importe si celles-ci sont réelles ou imaginaires. Elle ne concerne même pas tous les réfugiés fuyant la guerre en Ukraine mais uniquement les ressortissants ukrainiens. En fait, non seulement la protection temporaire accordée par les pays européens aux Ukrainiens est refusée à la grande majorité d’étrangers résidant en Ukraine, mais plusieurs d’entre eux sont placés en détention pour entrée irrégulière au territoire polonais. Ce n’est qu’en fonction de leurs nationalités et de leur couleur de peau que les réfugiés d’Ukraine seront accueillis ou rejetés. Quant aux Kurdes, Irakiens, Syriens et Afghans qui se présentent non pas à la frontière polonaise avec l’Ukraine, mais à celle avec la Biélorussie, ils sont traqué et violemment refoulés, après avoir été tabassés et dépouillés de leurs biens ; certains d’entre eux peuvent même être laissés pieds nus par températures négatives à errer sur un sol glacial – au moins 20 personnes sont morts ainsi d’hypothermie à la frontière avec la Biélorussie. Quant à ceux et celles qui oseraient offrir l’hospitalité à ces hommes, femmes et enfants affamés et frigorifiés, ils risquent huit ans d’ans de prison ferme. Les mêmes scènes d’une guerre qui ne dit pas son nom, celle contre les migrants, se passent à la frontière gréco-turque d’Evros où il y a une quinzaine de jours un petit garçon syrien de 4 ans est mort noyé sous les yeux impassibles d’un commando grec, victime d’un refoulement trop violent. L’incident, loin d’être un cas isolé, fait partie d’une nouvelle stratégie adoptée pars les garde-frontières de la région d’Evros qui consiste à refouler ceux qui arrivent en les abandonnant sur des îlots du fleuve Evros sans vivres ni eaux avec l’injonction de retourner en Turquie. En janvier dernier, cette tactique avait déjà coûté la vie à un syrien souffrant d’une grave insuffisance rénale.

      C’est cette face hideuse du visage de l’Europe que celle-ci tourne vers tout un chacun dont l’image s’écarte de la figure-type du ‘bon’ réfugié –chrétien, blanc aux yeux bleus. D’un côté, on accueille à bras ouvert les « nôtres », ceux qui ne menaceraient pas le vénéré mode de vie européen, et de l’autre on violente, on torture, on refoule avec des véritables opérations militaires qui exposent délibérément ceux qui se présentent à nos portes à des risques mortels.

      Cependant il ne suffit pas de dénoncer cette solidarité à géométrie variable, il faudrait essayer d’aller au-delà du registre d’une condamnation morale. En effet, si la solidarité dépend de la tête du client, est-ce vraiment de la solidarité ? Ou bien plutôt une défense atavique de nôtres contre les autres, une réaction identitaire qui présuppose une bipartition de l’humanité entre ceux à notre image, et les autres, ces aliens qui, à nos yeux étriqués, portent les stigmates d’une altérité qui les exclurait du domaine d’exercice de l’hospitalité ? Ainsi, ce qui est présenté comme un retour du sens de l’accueil en Europe, pourrait s’avérer le symptôme d’un racisme meurtrier qui ne dit pas son nom.

      Cette année, nous avons ‘célébré’ les cinq ans d’accords de coopération entre UE et la Libye : selon Amnesty International , plus de 82 000 réfugié·e·s et migrant·e·s ont été renvoyés à l’enfer libyen depuis que les accords ont été conclus. La plupart « se sont retrouvés dans des centres de détention sordides, où sévit la torture, tandis que beaucoup d’autres ont été victimes de disparitions forcées ». Cette politique européenne qui ne se contente pas de refouler en renvoyant aux centres de tortures et aux marchés aux esclaves libyens mais criminalise systématiquement le secours en mer, a bien porté ses fruits : elle a transformé la mer Méditerranée en une fosse commune qui a englouti pas moins de 23.500 personnes morts ou disparus de 2014 jusqu’à aujourd’hui. En Grèce, un écart significatif entre le chiffre officiel des personnes secourues en mer et celui de nouveaux arrivants enregistrés dans les îles révèle au moins 25.000 cas de refoulement en mer Egée pendant la seule année 2021. Ces refoulements sont non seulement systématiques mais de plus en plus violents ; les commandos qui s’en chargent, recourent à des méthodes d’une brutalité paroxystique qui mettent délibérément en danger la vie ceux qui en sont les victimes. Cette escalade des violences contre les arrivants comporte des actes criminels comme ceux des garde-côtes qui en septembre dernier n’ont pas hésité à jeter en pleine mer trois hommes qui ne savaient pas nager et dont deux sont morts noyés, ou ceux de garde-frontières d’Evros qui avaient dépouillés des exilés de leur vêtement en les laissant pieds nus par températures négatives –19 personnes en sont morts ainsi début février. Ces crimes ne constituent point des bavures ou des dérapages isolés, mais font partie intégrante d’une politique concertée de dissuasion réglée sur le principe « rendons les la vie infernale ». En les exposant délibérément à des dangers mortels, les garde-frontières qui assurent la protection de l’Europe, s’attendent à ce que les candidats à l’exil finirons par comprendre non seulement qu’ils sont indésirables sur le sol européen mais que leurs propre vies n’y comptent pour rien.

      La situation dramatique des réfugiés ukrainiens pourrait-elle sensibiliser les sociétés européennes au drame de tous les réfugiés indépendamment de leur origine ? Si nous tenons compte ce qui continue à se passer à nos frontières loin de projecteurs médiatiques, nous aurons du mal à y croire. Force est de constater que l’accueil des Ukrainiens va de pair avec notre indifférence, en tout cas avec notre inaction blasée, face à ces crimes commis contre les ‘mauvais’ réfugiés aux confins de l’Europe et/ ou à ses frontières externalisés.

      La question est ‘sommes-nous disposés de vivre au sein d’une société régie par la croyance « en une hiérarchie des êtres humains et par la production d’un rapport de domination pour tenter de rendre opérante cette hiérarchisation » (communiqué de Migreurop du 22 mars 2022) ? Car, la solidarité à deux vitesses revient à une bipartition de l’humanité entre ceux dont la vie serait digne d’être sauvés, et les autres, ceux dont les vies en seraient indignes. Ce qui fait inévitablement penser à la doctrine abjecte de Lebensunwertes Leben, de vies indignes d’être vécues, notion clé de la politique eugéniste et raciale nazie. Certes nous n’en sommes là, mais en sommes-nous vraiment loin ? D’un côté, vous avez des vies dignes d’être sauvées, secourues, accueillies, et de l’autre, les vies de ceux qui, n’appartenant pas à la ‘grande famille européenne’, seraient non seulement indignes d’être sauvés mais qui pourraient dans l’indifférence générale être conduits à la noyade ou à la mort par hypothermie. La pente est plus que glissante.

      Que cela soit clair : tous ceux et celles qui fuient la guerre en Ukraine doivent être accueillis dans les meilleures conditions possibles non seulement à court mais aussi à moyen voire long terme. Ce qui reste insoutenable, est cette politique de deux poids et deux mesures, qui présuppose une bipartition pernicieuse de l’humanité. Qu’une partie d’êtres humains soit traitée comme si elle n’appartenait plus à l’humanité, comme si elle pourrait en être retranchée et exclue, cela ne saurait ne pas affecter nous autres européens des stigmates d’inhumanité.

      La guerre en Ukraine serait-elle d’autant plus la ‘nôtre’ qu’elle est une guerre européenne ? Tout compréhensible que puisse être ce point de vue, on pourrait y objecter que la guerre en Syrie ne nous concernait pas moins, et que la résistance de Kurdes à l’avancée fulgurante de Daech n’a pas été moins décisive pour l’avenir de l’Europe que l’issue de la guerre actuelle en Ukraine. Si, comme le dit Michel Agier, penser l’Europe devrait être une méthode pour penser notre commune humanité, nous ne saurions nous affirmer en tant qu’européens qu’en pensant et agissant en tant que citoyens du monde. Contre les politiques du tri sélectif, de l’exclusion et de criminalisations des arrivants, il nous faudra construire un monde Un, un monde commun où il y aura une place pour toutes et tous.

      Paris, 31 mars 2022

      https://blogs.mediapart.fr/vicky-skoumbi/blog/010422/la-solidarite-geometrie-variable-n-en-est-pas-vraiment-une

    • Entre les réfugiés d’Ukraine et ceux d’ailleurs : une « #différence_de_traitement insupportable »

      Les annonces gouvernementales se succèdent pour organiser l’arrivée des personnes fuyant l’Ukraine. Après des années de refus politique d’accueillir les exilés d’Afrique ou du Moyen-Orient, les associations dénoncent une discrimination.

      « Elle arrive… » Un chuchotement circule dans l’assistance. Marlène Schiappa, ministre déléguée chargée de la Citoyenneté auprès du ministre de l’Intérieur, s’avance pour saluer une rangée de responsables d’associations. Nous sommes le 23 mars. Tous s’activent ici, dans ce hall du parc des expositions Porte de Versailles à Paris, pour accueillir les personnes réfugiées d’Ukraine. « Vous avez toujours en majorité des femmes et des enfants ? » s’enquiert la ministre. Depuis l’ouverture du centre, mi-mars, 1900 Ukrainiens, principalement des femmes et des enfants (les hommes ukrainiens de moins de 60 ans ne sont pas autorisés à quitter le pays) ont été hébergés sur place pour une ou deux nuits. Ils y ont trouvé un dispositif inédit, rassemblant en un même lieu préfecture, Office français de l’immigration et de l’intégration, assurance-maladie… Du jamais-vu en France.

      Une dizaine de box ouverts sur une salle bruyante s’alignent. Des familles ukrainiennes y exposent, dans une intimité toute relative, leur situation aux agents de l’État. Première étape à l’entrée : le contrôle des documents d’identité par la préfecture de Paris. Si tout est en règle, c’est-à-dire si les personnes sont en capacité de prouver qu’elles fuient l’Ukraine, elles se voient délivrer dans la foulée une autorisation provisoire de séjour. Celle-ci est d’une durée de six mois, renouvelable trois ans.

      Du jamais-vu en France
      Depuis l’ouverture du centre de Porte de Versailles (Paris), mi-mars, 1900 Ukrainiens, principalement des femmes et des enfants, ont trouvé un dispositif inédit, rassemblant en un même lieu préfecture, Office français de l’immigration et de l’intégration, assurance-maladie… Du jamais-vu en France.

      « Nous délivrons près de 300 autorisations provisoires de séjour par jour », explique un représentant de la préfecture. Ces autorisation sont l’application concrète, en France, de la directive européenne sur la protection temporaire créée en 2001 et activée le 3 mars 2022 pour la première fois. Elles donnent, entre autres, le droit de travailler et d’obtenir une couverture maladie immédiatement, là où les demandeurs d’asile sont depuis 2019 soumis à une attente de trois mois pour bénéficier de la Sécurité sociale.
      « Cette protection, tous les demandeurs d’asile devraient y avoir droit »

      « Il y a un deux poids deux mesures. N’ayons pas peur des mots : c’est du racisme. »

      Aucun autre exilé sur le territoire français n’a droit au dispositif de protection temporaire. Pas même les Afghans ayant fui la prise de Kaboul par les talibans, l’été dernier. « L’Europe ne peut pas à elle seule assumer les conséquences de la situation actuelle. Nous devons anticiper et nous protéger contre les flux migratoires irréguliers importants », déclarait en août 2021 à leur propos Emmanuel Macron. Six ans plus tôt, au regard de la crise syrienne, une cinquantaine d’organisations demandaient déjà au président Hollande et à l’Europe d’œuvrer en faveur de la protection temporaire. En vain.

      « Cette protection, tous les demandeurs d’asile devraient y avoir droit. Il y a un deux poids deux mesures. N’ayons pas peur des mots : c’est du racisme. La différence de traitement est insupportable », dénonce Yann Manzi, cofondateur de l’association Utopia56. Il y voit une incarnation du double discours « humanité et fermeté », martelé par le gouvernement Macron depuis son arrivée au pouvoir. « Pour toutes les populations maghrébines, ou d’Afrique subsaharienne, on a la fermeté ; tandis que pour les Ukrainiens, on a l’humanité ».

      4 millions de réfugiés
      Les associations craignent de trouver bientôt des familles ukrainiennes sans solution, comme les autres. Actuellement, 26 000 réfugiés ukrainiens sont arrivés en France. Une partie est en transit, mais il est difficile de prévoir le nombre d’arrivées futures : plus de 4 millions de personnes ont quitté l’Ukraine, au 30 mars.

      L’exemple des transports est parlant. L’État a noué un partenariat inédit avec la SNCF pour permettre aux familles ukrainiennes de se déplacer gratuitement vers les régions où on leur propose un hébergement, ou vers les pays qu’elles souhaitent rejoindre. Au sein du hall Porte de Versailles, « on travaille sur une solution de guichet SNCF », explique Nordine Djebarat, directeur régional Île-de-France à Coallia, une association spécialisée dans l’hébergement et l’accompagnement social.
      100 000 places d’hébergement… et des gens toujours à la rue

      « Les pouvoirs publics sont capables de se mobiliser pour accueillir un grand nombre de réfugiés ukrainiens. On voit que quand la volonté politique est là, on y arrive »

      Pour les autres nationalités, les gares et les trains restent ce qu’ils ont toujours été. À savoir, des lieux de traque et de contrôle. En plein cœur de la vallée de la Roya, un escadron de gendarmerie mobile contrôle en permanence la zone autour de la commune de Sospel et sa gare TER. « Ici, le train ne s’arrête que quelques minutes, mais cela suffit aux militaires pour contrôler l’ensemble des voitures, où il n’est pas rare de se retrouver en présence d’individus entrés irrégulièrement en France », écrit par exemple le média de la gendarmerie nationale Gend.Info. Dans un communiqué du 14 mars, la CGT Cheminots explique que la direction de la SNCF leur « demande de vérifier la provenance des réfugiés dans le train (...) et “d’agir avec bienveillance” s’ils sont Ukrainiens ». De quoi soulever « un malaise profond chez une partie des cheminots, conscients d’une différence de traitement entre les réfugiés ».

      Depuis 2015, l’accès au logement pour les personnes exilées est l’une des principales batailles que mènent les associations. Il y a eu les occupations place de la République ou devant la mairie de Paris, les réquisitions de bâtiment vacants, les demandes répétées de prise en charge systématique des personnes à la rue après les évacuations de campements... Le numéro d’urgence 115 saturé, les structures d’hébergement pleines : les associations se sont habituées à recevoir ces réponses de la part des services de l’État.

      Des dizaines de réfugiés Afghans dorment dans le campement du Cheval noir, à Pantin (Seine-Saint-Denis). Avec la fin de la trêve hivernale, « il y a plein de territoires où des remises à la rue se préparent », craint Yann Manzi d’Utopia56. Avec la possibilité de la reformation de campements de milliers de personnes en périphérie de Paris.

      Alors, le 23 mars, quand le Premier ministre Jean Castex annonce l’ouverture prochaine de 100 000 places d’hébergement pour les personnes fuyant la guerre en Ukraine [1], les associations qui viennent en aide aux exilés à la rue ont évidemment salué le geste… tout en soulevant quelques contradictions. « Nous avons distribué plus de 800 repas hier soir dans les rues de Paris, les conditions de vie des personnes exilées sont très dures, témoigne Philippe Caro de l’association Solidarité Migrants Wilson. On s’aperçoit que les pouvoirs publics sont capables de se mobiliser pour accueillir un grand nombre de réfugiés ukrainiens, alors que depuis des années ils nous disent que ce n’est pas possible pour les autres. On voit que quand la volonté politique est là, on y arrive », s’agace-t-il.
      Parfois dès 9 h du matin, ils disent aux familles “revenez demain”

      À Calais, l’auberge de jeunesse, comptant 130 places, a été mobilisée pour héberger des Ukrainiens. Les exilés d’autres nationalités continuent de survivre dans des campements informels ("jungles”), au rythme des expulsions tous les deux jours par les forces de l’ordre. « Ils nous disent : “C’est terrible ce qu’il se passe en Ukraine”. Puis, quand on leur explique cet accueil, ils s’étonnent : “ah oui ? Pourquoi ils ne sont pas dans la jungle comme nous ?” », rapporte Marguerite Combes, coordinatrice d’Utopia56 sur place. « On est contents pour les Ukrainiens, mais si on peut le faire pour eux, pourquoi pas pour tout le monde ? C’est assez rageant, cela fait 30 ans que c’est l’impasse… », soupire Alexandra Limousin, responsable de l’Auberge des migrants, association historique du Calaisis.

      Malgré cette mobilisation inédite de l’État, des défaillances commencent à être mises en lumière. Dans un échange de courriers, des bénévoles traducteurs alertent la Croix rouge sur un manque d’assistance médicale, de nourriture et d’eau lors du premier accueil, gare de l’Est à Paris. La rapidité de l’ouverture des droits est aussi « très variable » en fonction des endroits, explique Gérard Sadik, responsable asile de la Cimade. Même au hub Porte de Versailles, « c’est premier arrivé, premier servi. Parfois dès 9 h du matin, ils disent aux familles “revenez demain” », précise-t-il.

      Enfin, les associations craignent de trouver bientôt des familles ukrainiennes sans solution, comme les autres. Actuellement, 26 000 réfugiés ukrainiens sont arrivés en France. Une partie est en transit, mais il est difficile de prévoir le nombre d’arrivées dans les prochaines semaines (plus de 4 millions de personnes ont quitté l’Ukraine, au 30 mars). Dans un gymnase réquisitionné à Rennes, « la semaine dernière, six personnes d’Ukraine sont arrivées, et c’est nous qui leur avons payé l’hôtel, car le gymnase était plein… », raconte Yann Manzi.
      Des hébergement évacués, des gens mis à la rue

      « On insiste beaucoup sur la générosité des gens, mais soyons extrêmement vigilant sur l’hébergement citoyen, qui doit inclure de l’accompagnement social dans la durée »

      Dans la dernière instruction envoyée aux préfets sur le schéma d’hébergement et de logement des réfugiés d’Ukraine, que Basta ! s’est procurée, les ministères insistent sur le fait de ne pas mettre en concurrence les publics. « Il est essentiel de ne pas dégrader ou saturer les dispositifs de droit commun », y écrivent-ils. Mais sur le terrain, des formes de priorisation s’opèrent. À Rennes, 144 personnes, dont une quarantaine d’enfants, occupaient depuis mi-janvier un gymnase réquisitionné par les associations qui les suivent depuis un an. Le 30 mars, les forces de l’ordre ont évacué les lieux. « Il reste une famille de dix personnes sans solution, ainsi qu’une petite vingtaine d’hommes seuls », indique Ludovine Colas, coordinatrice d’Utopia 56 à Rennes.

      Des guichets uniques au centre d’accueil de Porte de Versailles permettent aux familles réfugiées ukrainiennes d’accomplir toutes leurs démarches. « Cette protection, tous les demandeurs d’asile devraient y avoir droit », dénonce Yann Manzi, cofondateur de l’association Utopia56.

      Dans le même temps, « on sait qu’il y a des dispositifs qui ont été ouverts à Rennes pour les Ukrainiens, des places libres », souligne Yann Manzi. Ces derniers peuvent accéder à un hébergement juste après s’être présentés en préfecture. Pour les autres exilés, « il faut passer par le guichet unique de Coallia pour avoir ensuite un rendez-vous en préfecture, puis la préfecture renvoie vers Coallia, qui orientera vers un hébergement », décrit Ludivine Colas. De quoi allonger les délais sur plusieurs mois… « La majorité des occupants du gymnase étaient ainsi des primo-arrivants, pris dans ces fameux délais de rendez-vous », explique-t-elle.

      La clôture de la trêve hivernale, fin mars, risque de multiplier ces situations selon les associations. « Il y a plein de territoires où des remises à la rue se préparent. Là où il y aura des soutiens ou une médiatisation, on peut espérer les faire reculer. Mais dans les territoires moins visibles, tout va se faire dans une grande discrétion » craint Yann Manzi d’Utopia56. Face à la priorisation donnée à l’hébergement de familles ukrainiennes, Agathe Nadimi de l’association les Midis du MIE, qui vient en aide aux mineurs isolés, craint la reformation de campements de milliers de personnes en périphérie de Paris.

      La priorisation se ressent aussi dans la mobilisation citoyenne. Porte de Versailles, l’Armée du Salut coordonne les distributions alimentaires. Le centre peut accueillir jusqu’à 400 personnes par jour. « On a les capacités d’y répondre, grâce à tous les dons reçus, notamment beaucoup d’entreprises. Enfin… à destination des Ukrainiens. Parce que pour les autres publics, les Syriens, les Afghans, on a plus de mal. Des fois, on a envie de dire : il y a tous les autres, aussi », soupire Emmanuel Ollivier, directeur de la fondation de l’Armée du Salut. Marlène Schiappa soulignait lors de sa visite : « Tous les jours, on a des gens qui veulent aider, faire des dons, laisser un appartement à disposition… C’est pour cela qu’on a créé une plateforme de parrainage ».

      Pour l’heure, peu d’informations ont été données sur les 100 000 places d’hébergement annoncées par Jean Castex, si ce n’est qu’une grande partie d’entre elles sont organisées par des entreprises privées ou des citoyens. Cela pose question à de nombreuses associations. « On insiste beaucoup sur la générosité des gens, mais soyons extrêmement vigilant sur l’hébergement citoyen, qui doit inclure de l’accompagnement social dans la durée », soutient Bruno Morel, le directeur général d’Emmaüs Solidarité. Gérard Sadik, de la Cimade, rappelle aussi une évidence : « L’État a un devoir d’hébergement, avec une obligation des moyens renforcés : c’est-à-dire, une obligation d’aller vers le logement de toutes les personnes. Il ne peut pas se reposer sur les initiatives privées… »

      Tous les acteurs associatifs saluent la réaction rapide et massive de l’État pour accueillir les déplacés ukrainiens, ils souhaiteraient désormais que cette crise soit l’électrochoc permettant d’instaurer un accueil digne et durable à tous les exilés. « On a jamais vu des conditions d’accueil aussi favorables. Cela doit être considéré comme une opportunité pour les généraliser à toute personne qui a fui la guerre ou une situation humanitaire insupportable », défend Bruno Morel, d’Emmaüs Solidarité.

      https://basta.media/Refugies-ukrainiens-porte-de-Versailles-difference-de-traitement-Afghans-Sy

    • Ukraine and Double Standards on Refugees

      Critics are right to point out that some Western nations are treating Ukrainian refugees better than those fleeing similar horrific situations elsewhere. But the right way to address the problem is to increase openness to other refugees, not exclude Ukrainians.

      Russia’s brutal invasion of Ukraine has created a massive refugee crisis, with over 5 million Ukrainians fleeing the country. Many Western countries have admirably accepted Ukrainian refugees in response. But critics argue that this relative openness by the US and Europe involves a pernicious double standard under which white European refugees from Ukraine are welcomed, but non-white ones from Syria, Africa and elsewhere, are mostly shut out, even though many are fleeing comparably grave dangers from war and oppression. Pope Francis, among others, has said that the differential treatment of refugees is driven by “racism.”

      The critics have a legitimate point. But the right way to address the problem is not to close our doors to Ukrainians, but to be more open to other migrants and refugees fleeing horrific conditions.

      Non-white refugees from Africa and the Middle East really do often face violence and oppression comparable to that which threatens Ukrainian refugees, and many Western nations have been less willing to let them enter. In the case of the US, the difference is less glaring than in Europe, because the Biden administration has so far taken only modest steps to open US doors to Ukrainians. Some of those steps, such as granting Ukrainians already in the US “Temporary Protected Status” have parallels in similar policies adopted towards some predominantly non-white groups of refugees, such as Venezuelans (regardless of their actual skin color, Venezuelans and other Hispanics are usually not considered “white” in the US). The contrast is greater in Canada and various European nations that have been relatively more open to Ukrainians than the United States has been so far.

      Although racial and ethnic bias surely plays a role, it probably isn’t the only factor at work. It is also significant that the US and its European allies have an important strategic stake in the Russia-Ukraine War that is either smaller or entirely absent in the cases of Syria and various African conflicts. Openness to Ukrainians is not only a moral gesture, but also a way of opposing Vladimir Putin’s brutal war of aggression, which threatens Western security interests.

      It’s also worth noting that the US and its European allies have done little or nothing to open their doors to Russian refugees fleeing Putin’s intensifying repression, despite the strong moral and strategic case for doing so. Most Russian refugees are white, just like most Ukrainian ones. Western nations’ unwillingness (so far, at least) to take them is likely driven by shortsighted unwillingness to distinguish them from the very regime they are fleeing.

      That said, racial and ethnic bias clearly is a factor. Some European officials openly admit it. For example, Bulgarian Prime Minister Kiril Petkov said in February that his country is welcoming Ukrainians in part because “[t]hese are not the refugees we are used to.… These people are Europeans…These people are intelligent.”

      But, as I explained in one of my earliest pieces making the case for admitting Russian and Ukrainian refugees, the right way to combat such disparities is “leveling up” the treatment of non-white refugees, not barring Ukrainians.

      There are some cases where it is perfectly legitimate to end discrimination by “leveling down” the treatment of the previously favored group. For example, if the government gives subsidies to white-owned businesses that aren’t available to others, there is nothing wrong with just abolishing the subsidy program entirely.

      But barring refugees fleeing war or repression is a grave wrong even if it is done in a “race-neutral” manner. It still unjustly consigns people to oppression or even death merely because they happen to be born to the wrong parents or in the wrong place. That itself is an injustice similar to racial discrimination. In the same way, if police brutality is directed against African-Americans more often than whites, the problem could not be justly “solved” by having the police abuse whites more often. Rather, the only defensible approach in that situation is to curb brutality directed at blacks.

      In my view, there should be a strong presumption against barring any peaceful migrants, especially those fleeing war, authoritarian regimes, or other severe oppression. But I recognize this ideal is unlikely to be fully achieved anytime soon, if ever. In the meantime, we should seek whatever incremental improvements are feasible, which may include measures focused on specific refugee crises, even as others remain (relatively) neglected.

      And while I have long argued it is essential to make the general moral case for migration rights, there is nothing wrong with also noting considerations that may only apply to a specific situation. For example, there are specific strategic advantages to opening our doors to Russians fleeing Putin, because doing so strengthens the West’s position against one of the world’s most dangerous illiberal authoritarian regimes.

      In my view, Russians fleeing Putin’s regime (like others fleeing repression) should be accepted even in the absence of those strategic advantages. But these points still add to the case for openness, and they may be more decisive for observers who are less generally pro-migration rights than I am.

      The issue of racial and ethnic double standards on migration rights often comes up when I speak about admitting Ukrainians and Russians during the present war. Reporters and interviewers routinely ask about it. I always emphasize that my support for migration rights is not and never has been bounded by race or ethnicity.

      For members of the media and anyone else who may be interested, here is a convenient, though not exhaustive, list of my writings advocating migration rights for predominantly non-white groups (as “white” is usually defined in US political discourse). Unless otherwise noted, these are all posts at the Volokh Conspiracy blog:

      1. “The Moral and Strategic Case for Admitting Syrian Refugees,” Nov. 23, 2015.

      2. “Obama’s Cruel Policy Reversal on Cuban Refugees,” Jan. 14, 2017. While many Cuban migrants are light-skinned, they are not usually considered white in the US.

      3. “Supreme Court Ruling on Travel Ban Ignores Religious Discrimination,” USA Today, June 26, 2018. This piece and the next one are just a small sampling of my extensive writings opposing Donald Trump’s anti-Muslim travel bans.

      4. “Trump’s Expanded Travel Ban Compounds the Wrongs of Previous Versions,” Feb. 2, 2020.

      5. “Let Hongkongers Immigrate to the West - And other Victims of Chinese Government Oppression, too,” May 29, 2020. This is just one of several pieces I have written on Asian refugees.

      6."Immigration Restrictions and Racial Discrimination Share Similar Roots," The Hill, Nov. 24, 2020.

      7. “The Case for Accepting Afghan Refugees,” Aug. 20, 2021.

      8. Free to Move: Foot Voting, Migration, and Political Freedom, (Oxford University Press, rev. ed. 2021). In Chapters 5 and 6 of this book, I include an extensive critique of justifications for racial, ethnic, and cultural discrimination in migration policy. In the case of the US and many other Western nations, such restrictions most often target non-whites.

      9. “The Case Against Covid-19 Pandemic Migration Restrictions,” Cato Institute, Feb. 1, 2022. In the US, these restrictions have most heavily impacted non-white migrants from Latin America. That’s especially true of the Title 42 “public health” expulsions, against which I also authored an amicus brief when their legality was challenged in court.

      This list could easily be expanded. But it’s enough to give a representative sampling of my work on this issue.

      Committed conspiracy theorists (though not Volokh Conspirators!) might still say I only wrote the above because I anticipated there would someday be a refugee crisis involving whites. My previous writings about non-white refugees would store up credibility that I could then make use of. But that just goes to show there’s no satisfying hard-core conspiracy theorists!

      https://reason.com/volokh/2022/04/24/ukraine-and-double-standards-on-refugees

    • Migranti : verso un contributo per i profughi ospitati dai privati

      Lo ha dichiarato il presidente del Fvg #Massimiliano_Fedriga: «Stiamo lavorando a una misura che sarà valida per tre mesi, per venire incontro alle famiglie che ospitano. Importante distinguere tra rotta balcanica e profughi Ucraini»

      Voici le passage sur la distinction à faire entre les réfugiés « de la route des Balkans » et ceux d’Urkaine :

      «Oggi il numero di profughi dall’Ucraina è gestibile a livello nazionale - ha spiegato Fedriga - ma ci preoccupa la sommatoria con l’immigrazione proveniente dalla rotta balcanica e dal Mediterraneo. Oltretutto bisogna avere consapevolezza che i due percorsi devono essere ben distinti, soprattutto per quanto riguarda i minori stranieri non accompagnati. Dall’Ucraina arrivano minori dai 6 ai 14 anni circa, dalla rotta balcanica e dal Mediterraneo arrivano sedicenti 17enni che in realtà sono maggiorenni. Non possiamo pensare di mischiare i due percorsi, dobbiamo tutelare al massimo le persone che scappano dalla guerra».

      https://www.triesteprima.it/politica/migranti-fedriga-contributo-ospiti.html
      #Italie #Fedriga

      –---

      To a certain degree, double standards are already emerging regarding the treatment of refugees travelling Balkan and Mediterranean routes, and those arriving from Ukraine. While every person crossing the border is mandated to quarantine for 6 days, people fleeing Ukraine can do so in specialized centers (there are 4 of them in #Trieste at the moment). All other nationalities (predominantly people from Pakistan and Afghanistan) are sent to #Campo_Sacro, which presents considerably worse living conditions. Since there are 40 to 50 people present there, it can be concluded that the Italian police still chases and leads them back when they decide to resume their journeys. Of particular concern is the case of two Pakistani people who fled Ukraine, where they had obtained their residency permits, but were conducted to Campo Sacro regardless.

      (p.11)

      source : https://www.borderviolence.eu/balkan-regional-report-march-2022

    • En #Pologne, les exilés non ukrainiens se sentent abandonnés

      Irakiens, Syriens ou Yéménites, ils ont traversé la frontière entre le Bélarus et la Pologne fin 2021, en y frôlant parfois la mort. Placés en rétention, relâchés, certains se retrouvent aujourd’hui livrés à eux-mêmes, à l’heure où des millions de réfugiés ukrainiens sont accueillis en Pologne.

      Kouba a aperçu la veille une silhouette marchant le long de la route, un sac sur le dos, et en a déduit que c’était lui. « Une amie m’a demandé d’aller le récupérer. Comme il ne parle quasiment pas anglais, je lui ai quand même montré son numéro pour vérifier que c’était la bonne personne », chuchote-t-il, l’air amusé, assis sur la pelouse près de la gare de Varsovie vendredi 6 mai. Près de lui, Waleed, cheveux coiffés en arrière et barbe fournie, ne dit pas un mot. Mais il acquiesce lorsqu’il parvient à déchiffrer ce que dit son accompagnateur.

      « Il a été refoulé deux fois à la frontière en octobre dernier, puis il a passé six mois à Stary Raduszec », poursuit Kouba en remuant la tête de gauche à droite pour marquer son agacement. Il fait référence au centre de rétention qui a vu le jour dans la province de Krosno, à l’ouest de la Pologne. « C’est au milieu de nulle part, au milieu des champs. Il n’y a même pas d’adresse. » Waleed ignore pourquoi il a pu en sortir du jour au lendemain. « C’est comme une prison, explique-t-il en arabe, dans le train qui l’emmène droit vers Łódź, à une centaine de kilomètres de la capitale. On n’avait pas le droit d’utiliser nos smartphones, ni d’avoir de la visite. »

      Un ami à lui a tout de même pu prendre une vidéo tournée à l’intérieur du centre fin 2021. « We are not animals ! » (« Nous ne sommes pas des animaux ! »), crie un homme parmi un groupe d’exilés derrière un grillage, en s’adressant aux gardes. Au cours des derniers mois, plusieurs personnes se sont lancées dans une grève de la faim pour protester contre leur rétention, injustifiée – la plupart d’entre elles ont demandé l’asile (ou émis le souhait de le faire) par l’intermédiaire de bénévoles ou d’avocats rencontrés avant qu’ils ne soient interpellés par les gardes-frontières puis enfermés, comme nous le relations ici ou là.

      Originaire du Kurdistan irakien, Waleed confie, dans le train, ses rêves d’Europe : « Mon frère, avec qui j’ai traversé, est aujourd’hui en Allemagne. Et j’ai un autre frère en Belgique. » Il aimerait les rejoindre mais ignore comment faire. Il craint aussi les contrôles de police dans les gares allemandes. Son frère, lui aussi placé en centre de rétention, n’a pu en sortir que parce qu’il souffrait d’une forme grave de diabète. C’est avec lui que Waleed a d’abord tenté de gagner la Bulgarie, depuis la Turquie, à dix reprises. « À chaque fois, on nous a refoulés. La police était très dure avec nous. Une fois, ils nous ont retiré nos téléphones et vêtements, les ont brûlés sous nos yeux et nous ont dit “go” en nous montrant la forêt. »

      En arrivant en gare de Łódź, en début de soirée, le jeune homme retrouve Sebastian, l’un des maillons de cette chaîne de solidarité qui refuse d’abandonner les personnes exilées de toutes nationalités, à l’heure où la Pologne accueille près de trois millions de réfugié·es venant d’Ukraine. Tous deux ne se connaissent pas mais Waleed le suit volontiers lorsqu’il se dirige vers sa voiture puis fait démarrer le moteur. Du heavy metal sort, sans crier gare, de la radio, et plusieurs exemplaires du journal anarchiste traînent sur le siège arrière. La voiture rejoint un petit village, surnommé « Palestine », où Sebastian va héberger, pour la toute première fois, un exilé chez lui.

      « Je vais te montrer ta chambre », lance-t-il à Waleed en grimpant les marches de la maison. Sur le tee-shirt de l’activiste anarchiste, un nounours barre au feutre rouge une croix gammée nazie. Une fois dans le salon, Sebastian tente de mettre la musique sur la télévision pour noyer le silence qui s’installe, faute de langue commune. « Je suis assez nul pour briser la glace », affirme-t-il en enchaînant les cigarettes dans le jardin.

      Magda, la femme de Sebastian, arbore un sourire gêné. « Elle est bien embêtée car elle est très bavarde, d’habitude », plaisante-t-il. Pour lui souhaiter la bienvenue, le couple a organisé une fête, en présence d’Ewa, le premier contact de Waleed, qui est restée en lien avec lui durant son enfermement. C’est aussi elle qui a demandé à Kouba de le récupérer à sa sortie du centre de rétention.

      Installée à table, elle convoque ses souvenirs. « J’ai passé trois ou quatre mois à la frontière bélarusse. Des fois, on restait 46 heures sans dormir, au point d’avoir des hallucinations. On a aidé beaucoup de personnes, bien qu’on ne se souvienne pas de tous les visages et prénoms. » Aujourd’hui, poursuit-elle, les exilé·es continuent de tenter le passage de cette frontière, devenue une nouvelle route migratoire en Europe. « Il y a encore du monde qui traverse, au moins cinquante personnes par semaine. Vendredi dernier, on a trouvé une famille qui avait passé sept jours dans la forêt », rapporte Kouba.

      "Quand je vois les gardes-frontières polonais avec des enfants ukrainiens dans les bras aujourd’hui, ça me rend fou."

      Sebastian, activiste anarchiste

      Et Ewa d’ajouter : « Le centre de Bruzgi, au Bélarus, comptait sept cents personnes. Il a été fermé et les plus vulnérables ont été relâchés pour dire que la Pologne les refoulait. C’est un sale “jeu” entre les deux pays. Certaines personnes sont restées coincées à la frontière durant des mois. » « Quand je vois les gardes-frontières polonais avec des enfants ukrainiens dans les bras aujourd’hui, ça me rend fou », peste Sebastian en se tenant la tête entre les mains. Il a, lui aussi, ratissé la forêt située dans la zone en état d’urgence pour sauver des vies.

      Deux jours plus tard, dans la cour du centre social et culturel ADA à Varsovie, Kouba se souvient de ce qui a marqué un tournant pour lui : au moins trois décès avaient été signalés à la frontière entre la Pologne et le Bélarus en octobre dernier. « La même semaine, les autorités locales ont annoncé lors d’une conférence de presse avoir trouvé des images de zoophilie et de pédophilie sur le téléphone des exilés. Cette propagande a été insupportable pour moi. » Kouba multiplie, durant trois mois, les allers-retours à la frontière et garde contact avec certains exilés placés en centre de rétention, par un réseau d’entraide.

      Depuis le début de la guerre en Ukraine, ce professeur d’université a choisi de s’impliquer auprès des exilés non ukrainiens, considérant qu’il y avait « suffisamment d’aide » pour eux à travers le pays. Et parce que, selon plusieurs sources, les ONG autrefois présentes à la frontière bélarusse sont depuis impliquées à la frontière ukrainienne.

      « Ces différences de traitement me dépassent. On s’est aussi organisés, avec des volontaires, pour créer à l’intérieur de la gare de Varsovie un point d’accueil pour les réfugiés non ukrainiens fuyant la guerre. » Un groupe basé à la frontière avec l’Ukraine est chargé de les recenser et de signaler leur départ en train. À leur arrivée dans la capitale, les équipes les orientent pour la suite de leur parcours ou leur cherchent un hébergement.

      Proposer une aide à tous les exilés, sans distinction

      Dimanche 8 mai, Chris retrouve Sulaïman et Mohsen dans un café de la capitale situé près du théâtre. Les deux jeunes hommes, originaires du Yémen, laissent entrevoir deux personnalités radicalement opposées : l’un, coupe afro assumée, est extraverti et enchaîne les blagues avec un serveur peu réceptif ; l’autre est réservé, le regard presque méfiant.

      Ils viennent, eux aussi, d’être relâchés du centre de rétention de Wędrzyn, un village situé près de la frontière allemande. « Le centre a été créé dans une zone militaire, où il y avait des entraînements tous les jours. On entendait les tirs, les explosions, comme si on était au milieu d’une guerre », relate Sulaïman, qui évoque un « camp de concentration »
      On se battait pour du pain. Des gens sont devenus fous et se sont mis à parler tout seuls.
      Mohsen, un exilé yéménite

      Là-bas, Mohsen, à la carrure déjà frêle, perd quatre kilos. « On se battait pour du pain. Des gens sont devenus fous et se sont mis à parler tout seuls. » Durant deux mois, le trentenaire ne peut donner aucune nouvelle à sa famille restée au Yémen. « Quand j’ai enfin récupéré un vieux téléphone, j’ai dit à ma mère que j’étais dans un hôtel 5 étoiles, car je ne voulais pas l’inquiéter. »

      Aujourd’hui, ses proches, qui ont découvert la vérité, ne parviennent toujours pas à y croire. Après avoir travaillé en Arabie saoudite pour fuir la crise que connaît son pays en 2013, Mohsen se confronte à de nouvelles difficultés. Son pays d’accueil restreint le droit au travail pour les étrangers et augmente, chaque année, le tarif des permis de résidence.Il lance une demande de visa étudiant en Espagne à plusieurs reprises, sans succès. « En 2021, j’ai pu obtenir un visa étudiant au Bélarus. Tout à coup, on a entendu dire que la frontière avec la Pologne était ouverte. Pour moi, c’était la seule chance de gagner l’Europe », explique-t-il, faisant référence aux droits humains et à une vie meilleure.

      « Bla bla bla… », lâche aujourd’hui Mohsen d’un ton amer. Il prend contact avec Sulaïman, originaire du même village que lui au Yémen, qui a de son côté tenté de rejoindre l’Europe via la Turquie. « J’ai été refoulé à chaque fois par la Grèce. Quand tu cherches un endroit sûr, tu trouves. On connaît le sens du mot “guerre” et on pensait qu’en passant par le Bélarus, on pourrait demander l’asile en Europe.
      Un soldat a fini par me frapper à la poitrine. Ils ont cassé le port permettant la charge de nos téléphones et nous ont dit de repartir.
      Sulaïman, un exilé yéménite

      Les deux comparses font appel à un passeur bélarusse qui les achemine à la frontière le 16 août, au début de la crise, contre 200 dollars. « C’était le 15 août », rectifie Mohsen, pour qui chaque détail a son importance. Ils n’imaginaient pas combien ce serait « difficile ». Ils sont refoulés une première fois par les gardes-frontières polonais, qui braquent leurs armes sur eux.

      « Ils nous ont demandé ce qu’on voulait et on a répondu “l’asile”. » Côté bélarusse, les soldats leur ordonnent de retourner en Pologne. « Une nuit, ils nous ont laissés plusieurs heures sous la pluie, sous des températures négatives, en nous observant. Un soldat a fini par me frapper à la poitrine. Ils ont cassé le port permettant la charge de nos téléphones et nous ont dit de repartir. »

      Le « ping-pong » dure sept jours. Affamé, déshydraté et souvent malade pour avoir bu l’eau des marécages, le groupe – des Afghans et Kurdes les ont rejoints dans leur mésaventure – désespère et ne pense qu’à survivre. Ils finissent par croiser une ONG dans la forêt, qui promet de les aider. Alexandra, une bénévole, les accompagne au poste des gardes-frontières, pensant bien faire.

      « Ils l’ont virée du poste en la poussant violemment. On s’est dit que s’ils faisaient ça à une ONG, qu’est-ce qu’ils feraient avec nous ? », poursuit Mohsen en jouant nerveusement avec le couteau posé sur la table à manger de la cuisine, dans le petit appartement qu’ils occupent au centre-ville de Varsovie. Leur téléphone confisqué, ils sont de nouveau refoulés, au milieu de la nuit. C’est finalement une équipe de télévision, qui tourne côté Bélarus, qui les sort de cet « enfer ».

      Près de deux mille exilés seraient toujours placés en centre de rétention depuis la crise à la frontière bélarusse. « Quelle différence entre les Ukrainiens et nous ? Est-ce une question de couleur ? », interroge Mohsen, faisant référence à la guerre et à la famine que connaît son pays. « On se sent désolés pour la guerre en Ukraine, mais on trouve dingue que les réfugiés aient juste à se présenter à la frontière polonaise pour être protégés après ce qu’on a vécu. »

      Et Sulaïman d’ajouter : « Il ne devrait pas y avoir de différence entre les gens. Et s’ils ne veulent vraiment pas de nous, pourquoi nous enfermer ? » Près de deux mille personnes seraient toujours placées en centre de rétention depuis la crise à la frontière bélarusse. Mohsen et Sulaïman ont passé huit mois et vingt jours en centre de rétention, sans même en connaître la raison. « Comme si on était des criminels », résument-ils. Ils sont suivis par le collectif d’aide aux migrants Grupa Granica, et un avocat tente aujourd’hui de les aider dans leurs démarches administratives.

      Chris, qui se dit sans « étiquette » et dont les parents sont eux aussi réfugiés, estimait qu’il n’en avait « pas assez fait » durant la crise à la frontière bélarusse. « Les Polonais se sont réveillés avec l’arrivée massive de réfugiés ukrainiens et font tout pour les soutenir. C’est super. J’ai estimé de mon côté que Mohsen et Sulaïman en avaient plus besoin, puisque personne ne les aide », susurre celui qui leur prête cet appartement, où ils vivent depuis leur sortie du centre de rétention. Mohsen, le regard plongé dans le vide, se dit « brisé ».

      Pensent-ils rester en Pologne ? « Ça fait huit mois qu’on est là et les ONG ont rempli les documents pour la demande d’asile, mais on n’a rien eu, pas même un entretien », rétorque Sulaïman.Recontacté, Moussa*, qui nous racontait en décembre dernier avoir dû enterrer ses frères dans la forêt à la frontière, vit toujours en Podlachie, au nord-est de la Pologne, mais a dû quitter le centre d’accueil où il était hébergé pour faire de la place aux Ukrainien·nes.

      « Des personnes de bonne volonté se sont regroupées pour me trouver un logement en ville car ce n’était plus vivable pour moi là-bas. Mais je n’ai toujours pas de procédure d’asile ici en Pologne », confie-t-il, admettant être « perdu ».

      « Je suis incapable de réfléchir à ce que je veux faire pour le moment », complète Mohsen. Chris assure que si la zone en état d’urgence est toujours interdite d’accès, c’est pour que le monde « ne puisse pas voir ce qui s’y passe ». « Il doit aussi y avoir des corps là-dedans. C’est un crime contre l’État de droit et contre l’humanité, pour lequel les responsables devront payer », dénonce-t-il en avouant avoir « honte » de son pays. En cherchant le regard de ses deux interlocuteurs, il conclut : « Vous devriez essayer d’oublier tout cela. Nous, on se chargera de ne rien oublier. »

      https://www.mediapart.fr/journal/international/160522/en-pologne-les-exiles-non-ukrainiens-se-sentent-abandonnes

    • Réfugiés d’Ukraine : tapis rouge pour les uns, barbelés pour les autres

      Février 2022 : face à l’afflux d’exilé·es en provenance d’Ukraine aux frontières européennes, la présidente de la Commission européenne déclare que l’Union est « pleinement préparée » à accueillir ces réfugiés qui sont « les bienvenus [1] ». En France, la ministre déléguée auprès du ministre de l’intérieur précise qu’il n’est prévu ni répartition entre les États membres de l’UE (« ce sont des personnes libres, elles vont là où elles veulent [2] ») ni quotas (« dès lors que des besoins seront exprimés, la France y répondra ») : sera octroyé un statut provisoire de protection immédiate, sans besoin de demander l’asile, avec un accompagnement social pour tout le monde ; les personnes seront logées, pourront travailler et leurs enfants iront à l’école. Et pour « ceux […] partis sans passeport, il y aura évidemment de la souplesse, ce sont après tout des gens qui fuient la guerre, on ne va pas les bloquer avec des formalités administratives. L’humanité c’est de ne pas ajouter des formalités aux formalités ».

      L’incrédulité face à cette inhabituelle hospitalité cède au malaise. Comment en serait-il autrement, quand on apprend, par la voix du directeur de l’Office français de l’immigration et de l’intégration que « la France se prépare » et dispose d’un « parc d’hébergement de demandeurs d’asile qui peut être agrandi [3] », tandis que sont laissé·es à la rue, depuis des années, des milliers d’exilé·es que la police pourchasse, rafle et déplace sans cesse ?

      Pour la plupart d’entre eux, il eût suffi, comme on vient de le faire, d’activer la directive UE relative à la « protection temporaire », instituée dès 2001 mais qui n’a jamais, depuis lors, été mise en œuvre. Afghan·es, Érythréen·nes, Irakien·nes, Soudanais·es, Syrien·nes notamment, auraient ainsi pu, au fil du temps et des crises, bénéficier des conditions de protection et d’accueil offertes aujourd’hui aux Ukrainien·nes. Qu’il n’en ait rien été ne peut qu’interroger : la protection temporaire, pourtant de portée universelle dans toutes les situations d’« afflux massif », serait-elle en pratique réservée aux personnes exilées plutôt blanches et de culture chrétienne ?

      Comment expliquer, sinon, qu’au mois d’août 2021, tout en condamnant la prise de pouvoir par les talibans à Kaboul, le président Macron ait pu déclarer : « L’Europe ne peut pas à elle seule assumer les conséquences de la situation actuelle. Nous devons anticiper et nous protéger contre les flux migratoires irréguliers importants [4] » ? Comment comprendre que cette même Europe, soudain prête « à recevoir cinq millions de personnes » selon le chef de la diplomatie de l’UE, ait approuvé l’édification par la Pologne, la Lituanie ou la Lettonie de murailles à leurs frontières pour parer à une « invasion » d’exilé·es venu·es d’Asie ou d’Afrique, favorisée par la Biélorussie à l’automne 2021 ?

      La discrimination raciale a d’ailleurs contaminé, dès ses premiers jours, l’exode ukrainien lui-même. Un tri des exilé·es s’est opéré à la frontière entre l’Ukraine et la Pologne, sur la base de la nationalité ou de la couleur de peau, au point que la Haut-Commissaire aux droits de l’Homme de l’ONU s’est dite « alarmée par les informations crédibles et vérifiées faisant état de discrimination, de violence et de xénophobie à l’encontre de ressortissants de pays tiers qui tentent de fuir le conflit en Ukraine [5] ». Ces pratiques ne peuvent être traitées comme de simples bavures ; elles traduisent la conception qu’a l’UE de l’accueil : tapis rouge pour les un·es, barbelés pour les autres.

      Le tri ne s’arrête pas aux frontières : la proposition de la Commission européenne aux États membres d’activer la directive « protection temporaire » prévoyait d’inclure « les personnes qui ont fait de l’Ukraine leur lieu de vie [6] ». Une catégorie que n’a pas retenue le Conseil européen : en plus des Ukrainien·nes, seules seront éligibles les personnes bénéficiant d’une protection en Ukraine. En France, une instruction précise que, pour y prétendre, les autres devront justifier d’une résidence régulière sous couvert d’un titre de séjour permanent en Ukraine (quid des personnes en demande d’asile ?) et de « l’impossibilité de rentrer dans leur pays ou région d’origine dans des conditions sûres et durables ».

      Difficile de ne pas voir, derrière ces pratiques et ces annonces, l’idéologie raciste qui imprègne la politique migratoire menée en Europe et en France, hier portée par l’extrême-droite, aujourd’hui propagée par de nombreux responsables politiques et professionnels des médias. En témoigne, par exemple, les propos d’un sénateur-maire conservateur de la ville de Mikulov en République tchèque, pays qui, soudain, secourt dans l’enthousiasme près de 200 000 Ukrainien·nes alors qu’il avait catégoriquement refusé la prise en charge du moindre réfugié en 2015. C’est qu’alors, explique-t-il, « les gens qui arrivaient en Europe avaient une religion différente et une culture qui n’était pas compatible avec la nôtre [7] ». Une analyse que partagent manifestement les États membres de l’UE sans s’autoriser à le reconnaître…

      Notes

      [1] France Info, « Guerre en Ukraine : comment l’accueil des réfugiés se prépare en Europe », 24 février 2022.

      [2] Marlène Schiappa, interviewée par France Info, 8 mars 2022. Idem pour les citations suivantes.

      [3] France Info, « Réfugiés ukrainiens : “Les capacités d’accueil seront trouvées”, assure le directeur général de l’Office français de l’immigration et de l’intégration », 28 février 2022.

      [4] Emmanuel Macron, au cours d’une allocution télévisée le 16 août 2021.

      [5] ONU info, « Guerre en Ukraine : des dizaines de millions de personnes en “danger de mort”, prévient Michelle Bachelet », 3 mars 2022.

      [6] Commission UE, « Ukraine : la Commission propose une protection temporaire pour les personnes fuyant la guerre en Ukraine, et des lignes directrices concernant les vérifications aux frontières », 3 mars 2022.

      [7] Le Monde, « Submergée par les réfugiés ukrainiens, la République tchèque ne veut pas entendre parler de “quotas” européens », 21 mars 2022.

      https://www.gisti.org/spip.php?article6793

    • #Moldavie : racisme à l’accueil pour les #Roms d’Ukraine qui fuient la guerre

      Tous les réfugiés d’Ukraine ne sont pas accueillis de la même façon. En Moldavie, les membres de la communauté rom doivent faire face au racisme et à la ségrégation. Le rapport accablant de Human Rights Watch.

      Les autorités moldaves hébergent les réfugiés roms d’Ukraine séparément des autres personnes fuyant la guerre, ce qui constitue un « traitement inégal et discriminatoire », alerte l’organisation Human Rights Watch (HRW), qui a enquêté sur la situation en Moldavie. Le gouvernement aurait même permis et, dans certains cas, demandé aux équipes de bénévoles de refuser les réfugiés roms dans les centres d’accueil étatiques.

      « Les autorités moldaves offrent un soutien très important aux personnes fuyant l’Ukraine, mais cela n’excuse pas la ségrégation des réfugiés roms », dénonce Anastasija Kruope, chercheuse à l’ONG de défense des droits humains. « Peu importe les problèmes économiques et sociaux auxquels la Moldavie fait face, le gouvernement a la responsabilité d’assurer que les réfugiés ne sont pas discriminés sur des bases ethniques. »

      Depuis l’invasion russe le 24 février, 471 000 personnes ont fui l’Ukraine vers la Moldavie, et 87 000 sont restées dans ce pays de 2,6 millions d’habitants, qui est aussi l’un des plus pauvres d’Europe. Depuis la mi-mars, la quasi-totalité des réfugiés roms pris en charge par les autorités moldaves ont été placés dans un bâtiment jusque-là abandonné de la Faculté des Relations internationales (FRISPA) et dans le Manej Sports Arena. Mais des militants de défense des droits des Roms soulignent que les conditions d’accueil au Manej et au centre de Frispa sont « inadéquates » et « pauvres », en tout cas inférieures à celles des autres centres d’accueil.

      Certains administrateurs de ces centres refuseraient les réfugiés roms. Selon des bénévoles qui ont travaillé dans l’accueil des réfugiés, un fonctionnaire gouvernemental a dit aux bénévoles qu’ils devaient confirmer l’ethnie des réfugiés avant de les placer dans des centres pour éviter les problèmes, tout en admettant qu’il s’agissait d’une forme de profilage racial. De fait, les Roms sont catégorisés avant tout comme Roms et non Ukrainiens, quand bien même ils possèdent le passeport ukrainien.

      Des membres du staff du centre MoldExpo, le plus grand centre d’accueil du pays, à Chișinău, rapportent également que les autorités de la ville auraient une politique « non écrite » de refuser presque tous les Roms dans ce centre. Le 2 avril, l’HWR été témoin d’un tel refus opposé à des réfugiés roms arrivant d’Ukraine sous prétexte qu’il n’y avait plus de place dans le centre d’accueil, alors que ce n’était pas le cas.

      Les Roms font toujours face à un profond racisme et des discriminations constantes à la fois en Ukraine, en Moldavie et en Roumanie. On estime à 400 000 le nombre de Roms qui vivaient en Ukraine avant l’invasion russe, le plus souvent dans des conditions de pauvreté élevée, avec peu ou pas d’accès à l’emploi, à l’éducation et au système de santé. Ils sont également souvent victimes de discours de haine et parfois d’attaques violentes dont la justice locale ne se saisit pas sérieusement.

      Certaines réactions des Moldaves accueillant des réfugiés ukrainiens et d’Ukrainiens fuyant la guerre dans leur pays montrent l’étendu du racisme et des préjugés auxquels les Roms font face. « Pas de Roms », indiquent certaines familles pourtant prêtes à héberger des réfugiés ukrainiens à titre privé. « Quand on appelle des centres d’accueil et qu’on leur demande d’héberger un groupe de réfugiés, on nous dit ’Pas de soucis, amenez-les, mais assurez-vous qu’ils ne sont pas roms’, ou ’assurez-vous qu’ils sont ukrainiens’ ou ’blancs’ », rapporte un bénévole qui aide les réfugiés à trouver des lieux d’hébergement. « Un jour, on nous a demandé s’ils étaient des ’purs ukrainiens’. »

      Selon des activistes de défense des droits des Roms, certains réfugiés roms sont retournés en Ukraine, car ils ne trouvaient pas d’hébergement dans les centres d’accueil ou dans des familles en Moldavie. Ils rapportent aussi que des réfugiés ukrainiens non roms ont refusé de rester dans des centres d’accueil avec des réfugiés roms et que des Ukrainiens non roms ont refusé de monter à bord de bus à destination de villes d’Europe avec des réfugiés roms.

      « Les autorités moldaves doivent mettre fin à cette politique officielle ou non officielle de ségrégation des Roms et prendre toutes les mesures nécessaires pour contrer les attitudes discriminatoires contre eux », appelle HRW.

      https://www.courrierdesbalkans.fr/Moldavie-racisme-a-l-accueil-pour-les-Roms-d-Ukraine-qui-fuient-l

    • « Ce que l’Etat a fait pour les Ukrainiens, il peut le faire pour les autres exilés »

      Une #manifestation est organisée par différentes ONG ce samedi à Paris pour dénoncer les conditions d’accueil différenciées entre les réfugiés ukrainiens et ceux venant d’autres pays.

      Deux poids, deux mesures. D’un côté, il y a les réfugiés ukrainiens, arrivés par dizaines de milliers sur le sol français – 100 000 selon les derniers décomptes – depuis le début de l’invasion russe de leur pays et dignement accueillis dans des centres d’hébergement ouverts spécialement pour eux. De l’autre côté, des exilés venant d’autres pays, qui n’ont guère accès à ces foyers.

      C’est contre cette « #politique_migratoire_différentialiste » que des ONG, comme Utopia 56, Médecins du monde, Pantin Solidaire, Paris d’Exil ou Solidarité migrants Wilson, appellent à manifester, ce samedi, à 14 h 30, depuis le centre d’accueil de la Porte de Versailles, à Paris, jusqu’à la préfecture d’Ile-de-France, chargée d’orchestrer les opérations dites de mises à l’abri. Pour que les centaines de migrants sans-abri en Ile-de-France puissent accéder aux centres d’hébergement dédiés aux Ukrainiens, et qui sont désormais « à moitié vides », selon Pierre Mathurin, coordinateur au sein d’Utopia 56. Il explique à Libération les raisons de la mobilisation.

      Pourquoi avez-vous décidé de descendre dans la rue ce samedi après-midi ?

      Depuis le début de l’invasion russe en Ukraine, le 24 février, on se réjouit toutes et tous de l’accueil des réfugiés ukrainiens en France. Mais on demande que cette organisation soit mise en place pour tous les réfugiés sans-abri, et non pas seulement ceux qui viennent d’Ukraine. C’est le message que nous voulons porter ce samedi dans la rue. On veut que l’accès au logement, à la santé, au travail, aux transports publics, à la demande d’asile immédiat et à l’information, qui ont tous été facilités pour les exilés ukrainiens, soient aussi ouverts aux autres réfugiés, quelle que soit leur nationalité. Et ce, d’autant plus qu’aujourd’hui, de moins en moins d’exilés ukrainiens arrivent en France. Les centres d’accueil exclusivement dédiés aux réfugiés ukrainiens se vident.

      Par exemple, dans le #centre_de_premier_accueil de la #Porte_de_Versailles, entre 300 et 500 places sont laissées vacantes chaque nuit. D’autres foyers ferment même leurs portes. Comme les gymnases de Bercy et de la gare de l’Est. C’est pourquoi il est impératif qu’on parle maintenant du problème. On a vraiment très peur que, dans les prochaines semaines, d’autres centres d’hébergement ferment et que, parallèlement, l’Etat fasse comme si ce #dispositif_exceptionnel d’accueil n’avait jamais existé. Pourtant, si, 100 000 places d’accueil ont été ouvertes en l’espace de quelques jours pour les réfugiés ukrainiens. C’est énorme. Ce que l’Etat a fait pour les Ukrainiens, il peut le faire pour les exilés d’autres nationalités. C’est ce qu’on lui demande depuis des années.

      Qu’est-ce que vous répond le gouvernement ?

      Il refuse catégoriquement d’accueillir des réfugiés d’autres nationalités dans ces centres d’hébergement. Nous, les associations venant en aide aux migrants, faisons des tribunes, des lettres ouvertes… mais nous n’avons aucun retour du gouvernement. Depuis des années, l’Etat nous rétorque qu’il n’a pas suffisamment de moyens pour trouver ne serait-ce que quelques centaines de places d’hébergement, et ce sur une temporalité beaucoup plus large. Mais au vu de la réponse du gouvernement face à l’exil migratoire des Ukrainiens, l’ouverture de 100 000 places en quelques jours donc, cela nous prouve que l’État peut le faire. Tout est question de volonté politique.

      A quoi tient, selon vous, cette différence de traitement entre les réfugiés ukrainiens et ceux d’autres nationalités ?

      On a beaucoup de mal à savoir si c’est une question de racisme culturel, de localisation, de proximité des Ukrainiens du territoire français. Mais on a bien du mal à ne pas poser la question du racisme. Elle est même prédominante. C’est parce que les réfugiés ukrainiens ont la peau blanche qu’ils sont mieux accueillis.

      La comparaison la plus frappante peut être faite avec les réfugiés afghans. Seulement quelques mois avant, en septembre 2021, lors de la prise de Kaboul par les talibans et l’exil des Afghans, le gouvernement français parlait de « gestion des flux migratoires » et de « contrôle des frontières ». Seulement quelques centaines de migrants afghans avaient alors bénéficié d’un corridor humanitaire pour être pris en charge en France. Depuis, ce n’est guère mieux. Les réfugiés afghans arrivant sur le sol français sont dans la rue pendant des mois, attendant d’être pris en charge. La politique différentialiste de l’Etat, son refus d’accueillir des réfugiés d’autres nationalités dans les centres d’hébergement dédiés aux Ukrainiens en disent long…

      Concrètement, en quoi consiste cette #différence_de_traitement entre un réfugié afghan et un exilé ukrainien ?

      Quand un exilé ukrainien débarque en France, il va être « récupéré » à la gare par des associations opératrices de l’Etat, puis emmené en bus vers le centre de premier accueil de la Porte de Versailles, dans le XVe arrondissement de Paris. Sur place, en une heure, il va pouvoir, s’il le souhaite, entamer sa démarche de demande d’asile et obtenir un rendez-vous avec France terre d’asile et la préfecture pour trouver un hébergement adéquat. S’il souhaite rester en France, il va avoir accès directement à Pôle emploi. Au centre de la Porte de Versailles, il aura aussi accès à une crèche à disposition pour les enfants et à des distributions alimentaires en continu. Une prise en charge globale donc. A aucun moment, les réfugiés ukrainiens ne dorment dans la rue ou ne sont pas accompagnés dans leurs démarches. C’est ce dispositif-là qui doit être octroyé à tous les réfugiés.

      Car les exilés d’autres nationalités, quand ils arrivent en France, n’ont aucune structure vers qui se tourner. Ils ne bénéficient pas de la gratuité des transports, dorment souvent dans la rue, n’ont pas accès aux informations, doivent appeler des numéros surchargés pour entamer leur demande d’asile… Au mieux, ils croisent, au petit bonheur la chance, des associations qui peuvent les aider et leur donner un kit de survie ou une soupe. Bref, ils subissent une accumulation d’entraves.

      https://www.liberation.fr/societe/ce-que-letat-a-fait-pour-les-ukrainiens-il-peut-le-faire-pour-les-autres-
      #France #deux_poids_deux_mesures

    • À #Paris, les actions se multiplient pour obtenir un hébergement aux exilés

      Dimanche 17 juillet, des membres de #La_Chapelle_debout et des habitants de l’Ambassade des immigrés ont occupé le centre d’accueil pour les réfugiés ukrainiens, quasi vide, pour dénoncer les inégalités de traitement entre les exilés. Mardi, ils avaient rendez-vous à la préfecture.
      Ils ont déjà occupé les locaux vides d’une société d’assurance situés #rue_Saulnier, dans le IXe arrondissement de Paris, en avril dernier. Cette fois, le collectif La Chapelle debout, qui vient en aide aux exilé·es de la capitale depuis 2015, a choisi d’investir le centre d’accueil dédié aux réfugié·es ukrainien·nes #Porte_de_Versailles, dans le XVe arrondissement, dimanche 17 avril.

      Les bénévoles étaient accompagnés des habitant·es de l’#Ambassade_des_immigrés (du nom de ce nouveau lieu de mobilisation né après l’#occupation du bâtiment de la rue Saulnier) et d’exilés à la rue, lorsqu’ils sont entrés dans le centre d’accueil, où la fréquentation a fortement baissé au cours des dernières semaines selon plusieurs sources.

      « Notre action avait un double objectif, explique Yacine*, membre de La Chapelle debout. D’abord, dénoncer les #différences_de_traitement entre les exilés et le racisme qui en découle, sachant que le centre dédié aux Ukrainiens est presque vide et que pendant ce temps, d’autres exilés vivent dehors depuis des mois, voire des années ; et obtenir d’autre part des solutions d’hébergement pour les personnes confrontées à la rue. »

      La semaine précédente, déjà, plusieurs collectifs et associations d’aide aux migrant·es comme Utopia 56, Solidarité migrants Wilson ou Médecins du monde manifestaient depuis le centre d’accueil des Ukrainien·nes jusqu’à la préfecture de région, avec le même credo : « Hébergement pour tous·tes, quelle que soit leur nationalité ».

      Ce mardi 19 juillet, une délégation composée de deux exilés, un Éthiopien et un Soudanais, ainsi que de trois membres de La Chapelle debout, a été reçue par Cécile Guilhem, sous-préfète et cheffe de cabinet du préfet de la région Île-de-France, ainsi que par deux responsables de la Direction régionale et interdépartementale de l’hébergement et du logement (Drihl).

      Dimanche, le directeur adjoint du cabinet du préfet s’était lui-même rendu sur place, au centre pour réfugié·es ukrainien·nes, pour tenter de dénouer la situation. « Des exilés ont pu échanger avec lui et lui signifier qu’ils ne remettaient pas en doute le droit des Ukrainiens à un hébergement, mais qu’ils attendaient simplement d’avoir les mêmes droits, poursuit Yacine. Eux sont accueillis en France par la rue et le harcèlement des policiers, qui donnent des coups de pied dans leurs tentes tôt le matin ou les déchirent. »

      Le sous-préfet dit « avoir bien pris en compte » leur situation

      Les participant·es à l’action – des réfugié·es, des demandeurs et demandeuses d’asile, des dubliné·es (à qui la France demande de retourner dans le premier pays européen par lequel ils et elles sont arrivé·es pour l’examen de leur demande d’asile) ou des sans-papiers – ont accepté de quitter les lieux après discussion avec le directeur adjoint de cabinet du préfet de région, aux alentours de 22 heures dimanche, alors que les forces de l’ordre étaient postées à l’entrée du centre.

      400 personnes étaient présentes, dont des femmes, parfois enceintes, et des enfants, de nationalité soudanaise, somalienne, érythréenne, tchadienne, malienne ou afghane, et une cinquantaine de Français venus en soutien.

      Dans une vidéo, le sous-préfet, Christophe Aumonier, s’adresse à eux et dit « avoir bien pris en compte » leur situation. « Il n’y a pas de solution miracle. Ce sur quoi je peux m’engager, c’est qu’on essaiera de traiter chacun des cas. Mais il faut parfois être patient car nous avons des difficultés pour mettre tout le monde à l’abri. Mais nous nous y sommes engagés », assure-t-il.

      Selon nos informations, la délégation qui s’est présentée au rendez-vous en préfecture ce jour prévoyait d’insister sur un point : obtenir des solutions « durables » pour les personnes ayant participé à l’action, y compris les habitant·es de l’Ambassade des immigrés, qui occupent depuis quatre mois le bâtiment situé rue Saulnier.

      « Le rendez-vous a donné lieu à des échanges tendus mais respectueux, même si deux logiques s’opposent, la démocratie sociale contre une logique gestionnaire, comptable et technocratique, expliquent des membres de La Chapelle debout présents à celui-ci. Ils nous ont proposé de travailler sur une liste qu’on doit leur envoyer et qu’ils se sont engagés à étudier attentivement. On doit se revoir pour en discuter. » La délégation, qui dit ne pas avoir obtenu de garanties, se dit prête à organiser d’autres actions ailleurs si besoin.

      Contactée, la préfecture de la région Île-de-France n’a pas répondu à nos questions à l’heure où nous publions cet article.

      Cela concerne plus de 300 personnes, précise Yacine, pour qui l’action est une « réussite ». « On a occupé la salle de vie et les dortoirs, qui étaient majoritairement inoccupés. Il y avait quelques Ukrainiens, qui ont été évacués par des membres de l’association Coallia, qui gère le centre. »

      À leur arrivée au centre, les exilé·es ont découvert comment tout était mis en œuvre pour permettre aux Ukrainien·nes de faire leurs démarches sur place, dans des délais restreints – comme l’a documenté Mediapart, l’organisation de leur accueil s’est faite au détriment des autres et de manière décousue –, à l’heure où les arrivées de réfugié·es ukrainien·nes se font de moins en moins nombreuses depuis le mois de mars.

      Services de la préfecture, de l’Office français de l’immigration et de l’intégration, de l’assurance-maladie et de Pôle emploi… « On a vu qu’il y avait également un service permettant aux Ukrainiens qui ne veulent pas rester en France de remplir une demande pour aller dans un autre pays européen. Pour les autres exilés, c’est incompréhensible, en particulier les dublinés, à qui on ne laisse pas le choix du pays où il peuvent demander l’asile. Les gens sont vraiment affectés par ces différences de traitement. »

      https://www.mediapart.fr/journal/france/190722/paris-les-actions-se-multiplient-pour-obtenir-un-hebergement-aux-exiles

      #résistance #France

    • How the EU Failed Ukraine’s International Students

      Tracing the fate of a cohort of non-white students who fled Russia’s invasion to be confronted with Europe’s hostile environment

      The EU’s decision to offer unprecedented rights and freedoms to refugees fleeing Russia’s invasion of Ukraine less than a month after the war began was widely celebrated. What was not said at the time was that the policy was drawn up to intentionally exclude a considerable number of non-European refugees fleeing the war.

      This double standard was not an accident. The first draft of the legislation implementing the Temporary Protection Directive (TPD), a measure designed to provide protection for at least one year, contained a clause stating that all foreigners residing in Ukraine on a long-term basis – regardless of their country of origin – would be granted the same rights as Ukrainians. When the text came out of the EU council meeting this clause was gone.

      This decision has had very direct consequences on the lives of many of the nearly half a million third-country nationals who were living in Ukraine before the war. The data we collected reveals that only 54,443 of these people were offered temporary protection in the EU. While some 5 million Ukrainians got refuge and rights, many non-Ukrainians were given time limits on how long they could stay, while others were refused any form of protection, rendering them undocumented.

      The tens of thousands of African and South Asian students enrolled in Ukrainian universities on student visas fell outside the scope of the TPD. We spoke to more than 30 students who spent months applying to European universities, only to be told they do not meet visa conditions and language requirements. Some, already traumatised during the invasion, found themselves homeless, while others are facing imminent deportation. While native Ukrainians were met with open arms, many of their non-white classmates met with discrimination and xenophobia.
      METHODS

      In tandem with diaspora groups, activists and lawyers, we spent the past eight months following students who fled Ukraine. Through phone calls, voice-notes and text messages, people shared updates of their attempts to settle in EU countries as they struggled to navigate visa bureaucracies and access accommodation. Students shared email exchanges with European universities and rejection letters from the same institutions that accepted several of their Ukrainian peers.

      We obtained internal documents written by German diplomats on 4 March ahead of the implementation of the TPD revealing that Poland, Austria and Slovakia were among the countries that objected to including third-country nationals in the directive.

      Our partner publications reached out to their individual governments and university authorities to find out what protection measures had been implemented for third-country nationals. This revealed that a myriad of often contradictory rules were being applied. A non-bureaucratic solution was found for Ukrainians, while pragmatic reception and recognition for non-Ukrainians was denied.

      We analysed and collected available data from the European Commission, the International Organisation for Migration (IOM) and national governments, revealing that – despite 325,000 third-country nationals fleeing Ukraine to neighbouring countries since the onset of the war, only 54,443 of them were offered temporary protection in Europe. Of those, we found that nearly a quarter were granted TPD in Portugal, the only country to give the same rights to non-Ukrainians, including international students who were in Ukraine on short-term (one year) visas.
      STORYLINES

      According to NIDO, the Nigerians in diaspora organisation, many international students who fled Ukraine have found themselves homeless, while others are facing imminent removal. Many have been stripped of the rights they previously had in Europe and can no longer access higher education. “We receive dozens of calls from desperate students every day asking for help with accommodation and food, as well as from depressed parents who spent all their money on their children’s tuition in Ukraine. It is so bad that some have told us they were considering suicide”, says Chibuzor Onwugbonu, a volunteer at NIDO.

      In Germany, rights granted to third-country nationals fleeing the conflict vary between federal states. While some cities granted six-month non renewable visas to international students who could prove they were enrolled in Ukrainian universities, others failed to put in place adequate permits. In one instance, a student moved between six different cities and spent months struggling to find accommodation before she ended up sleeping for weeks in Berlin Central train station.

      In the Netherlands, immigration authorities announced that from 19 July onwards they would stop processing applications from non-Ukrainians with safe countries to return to and that those who had obtained the status would not be allowed to apply for renewal. The Dutch government has described the act of these individuals applying to stay in the country after fleeing Ukraine as an “abuse” of the system.

      In France, only 200 international students have been accepted into university. The requirements for entry include demands for a bank account with at least €3,750 and proof that accommodation has been secured (or €7,500 for those who are yet to find housing). These are the regular requirements for international students in France, but they have been waived for Ukrainian students fleeing the war. At least 10 non-Ukrainian students received “obligations to leave the French territory”, a letter threatening them with deportation.

      Dutch MEP Thijs Reuten told us that omitting international students from the protection directive was not an oversight, but a decision aimed at excluding non-Europeans, suggesting an element of racism: “It seems almost certain to me that the countries of origin of the international students played a role”. Cornelia Ernst, German MEP, said the restriction was “solely a political decision”, which was “strongly criticised at the time”, adding: “In practice, this led to first- and second-class protection seekers fleeing Ukraine – an unacceptable discrimination.”

      We also reported on the difficulties facing third-country nationals attempting to join their families in the UK. Deborah, a 19-year old Nigerian medical student who was studying in Kharkiv, has spent months trying to join her parents and siblings in the North of England. Despite fleeing war, and her family being settled in the UK, the British government’s scheme for people fleeing the Russian invasion does not accept applicants who are not Ukrainian or related to a Ukrainian national. UK government data shows that even those who are related to Ukrainians – indicating that they should be eligible – have a far higher refusal rate under the scheme than Ukrainian nationals, at 14 per cent compared with 0.4 per cent.

      https://www.lighthousereports.nl/investigation/how-the-eu-failed-ukraines-international-students

    • Collins, réfugié d’Ukraine en #Allemagne : « Je suis passé d’un étudiant à un gars qui cherche un endroit où dormir »

      Fuyant la guerre en Ukraine, l’étudiant nigérian Collins Okoro a dû faire preuve d’abnégation en arrivant en Allemagne au début du conflit. Entre les méandres administratifs et la recherche désespérée d’un logement, il raconte les hauts et les bas de ses premiers mois dans le pays.

      "C’est remarquable à quel point le vide et le silence peuvent exprimer tant de choses. Après tout ce silence et cette spirale de vide sans fin, je choisis de parler. Car je pense qu’il y a de la lumière au bout du tunnel.

      Avant d’arriver ici, j’aurais prétendu avec assurance que lorsque vous venez d’Ukraine, vous avez le temps de vous installer, de prendre du recul et de trouver votre place. Aujourd’hui, je ne dirais plus la même chose. Je n’avais manifestement pas compris ce que pouvait être la vie en Allemagne.
      Pas d’arrivée triomphale

      Après mon arrivée à Berlin, avec très peu d’argent et juste quelques vêtements, j’ai tenté de vivre au jour le jour, en gardant toute ma tête, sans dépenser d’argent, en essayant de vivre dans le présent. J’avais de l’espoir, ce qui était très important pour moi.

      Lorsque j’ai débarqué à la gare centrale de Berlin, j’ai vu des affiches avec le drapeau ukrainien. Comme je ne savais pas lire l’allemand, je n’ai pas compris qu’il s’agissait d’indications pour pouvoir obtenir de l’aide.

      J’ai suivi un groupe d’Ukrainiens, un peu comme un espion, jusqu’à ce qu’ils me conduisent vers d’autres personnes. C’était le vrai début de mon séjour en Allemagne. J’ai rencontré une femme étonnante, assise devant une bannière représentant des BIPOC (BIPOC est un acronyme anglophone et vient de People of Color, qui fait notamment référence aux noirs). Par rapport aux autres stands, celui-ci n’avait pas été installé par les autorités, mais par des habitants, qui faisaient de leur mieux pour apporter leur aide.

      Je n’ai jamais été du genre à engager la conversation lorsque je rencontre quelqu’un pour la première fois. Mais cette-fois, j’y suis parvenu, et je serai toujours reconnaissant d’avoir eu cette conversation. La dame que j’ai rencontrée, Lily Ackerman, est une Américaine d’une quarantaine d’années. C’est une personne que je n’oublierai jamais. Après notre conversation, j’ai décidé de l’aider au stand. L’aide pour les noirs était plutôt limitée.

      Au cours de mon voyage pour quitter l’Ukraine, j’ai réalisé que nous n’avions jamais fait partie du récit de l’Union européenne. Nous n’étions que des notes de bas de page, que seuls certains lecteurs se souciaient de consulter. Ce constat de la ségrégation m’a motivé à agir.
      Des formations hors de portée

      C’est drôle comme votre statut peut changer en quelques jours. Un peu comme un arbre puissant que l’on transforme en une simple chaise de jardin pour enfants. Je suis passé du statut de mannequin, acteur et étudiant en droit avec des perspectives d’avenir à celui d’un simple gars qui cherche un endroit où pouvoir se reposer. 

      Je n’avais pas de travail, pas d’école, pas de maison, pas d’amis, pas de famille, pas de perspective. On ne peut pas être plus seul que ça.

      Sans logement stable à Berlin, je suis passé d’un hôte bienveillant à un autre, toutes les deux ou trois semaines. J’ai cherché des écoles mais elles exigeaient un compte bloqué de 10 000 euros et un niveau d’allemand B2 pour pouvoir s’inscrire. 

      Il m’était impossible de réunir cette somme. De plus, je n’avais jamais été en Allemagne et n’avais aucune connaissance de la langue allemande. Alors j’ai essayé de trouver une issue en me tournant vers d’autres pays.

      Je me souviens avoir postulé pour une école de théâtre aux États-Unis. J’ai réussi mon entretien, mais les frais de scolarité dépassaient largement mes capacités financières. J’ai tenté en vain de trouver un emploi pour gagner un peu d’argent, de quoi me débrouiller. 

      Finalement, à force de faire des recherches et de glaner des conseils, je suis tombé sur une organisation qui s’est intéressée à mon cas. Il s’agit de BIPOC Ukraine and Friends.

      Lily m’a informée de leur première réunion dans un café. J’ai obtenu plein d’informations sur la façon de naviguer dans le système allemand et de s’en sortir.
      Obstacles bureaucratiques

      Comprendre le fonctionnement d’un gouvernement est une chose. Comprendre comment les fonctionnaires travaillent en est une autre. J’ai appris à mes dépens. Parfois, c’est juste de la bureaucratie. D’autres fois, ce sont des comportements individuels.

      A Berlin, j’ai voulu m’enregistrer dans un centre en tant que réfugié d’Ukraine. 

      À mon arrivée, tout s’est bien passé, jusqu’à ce que j’entre dans le bureau d’une personne qui m’a dit que mes documents étaient soi-disant « incomplets ». Il m’a « conseillé » de demander l’asile ou de retourner en Ukraine, pour obtenir mes documents. Ce n’est que lorsque je suis revenu un autre jour avec des lettres d’un avocat que j’ai été autorisé à m’inscrire.

      J’ai appris que je devais me battre pour passer les étapes. Je me suis engagé en participant à des manifestations et des rassemblements, des lettres ouvertes et des points d’information. J’ai pris la parole lors de réunions, devant des auditoires et j’ai essayé d’éclairer les gens sur la façon dont les minorités ont été traitées.

      Après tout ce temps, ma situation reste floue. Mon deuxième et, je l’espère, dernier rendez-vous avec les services d’immigration approche. J’ai l’impression que nous devons toujours encore faire nos preuves pour obtenir des améliorations dans nos vies. Dans l’ensemble, je considère cependant toute cette phase de ma vie comme une nouvelle expérience. Je ne connais personne qui souhaite s’enfouir vers un endroit inconnu, sans rien emporter, sans rien prévoir. Et c’est ce que j’ai fait.

      J’ai beaucoup appris et j’ai beaucoup gagné. Je me suis fait des amis et j’ai appris ce que sont la joie, l’amour et la paix. J’ai un petit boulot maintenant et un endroit où me poser. J’en suis reconnaissant. Il m’a fallu vivre une guerre pour comprendre et apprécier ce qu’est la paix. Il m’a fallu beaucoup de tristesse et de colère pour comprendre et apprécier ce qu’est la joie. Enfin, il m’a fallu ressentir beaucoup de haine et de peur pour comprendre et apprécier ce qu’est l’amour. Comme je l’ai dit au début, je peux voir la lumière au bout du tunnel".
      https://www.youtube.com/watch?v=DF6dmSgrXyw&embeds_euri=https%3A%2F%2Fwww.infomigrants.net%2F&featu


      J’ai beaucoup appris et j’ai beaucoup gagné. Je me suis fait des amis et j’ai appris ce que sont la joie, l’amour et la paix. J’ai un petit boulot maintenant et un endroit où me poser. J’en suis reconnaissant. Il m’a fallu vivre une guerre pour comprendre et apprécier ce qu’est la paix. Il m’a fallu beaucoup de tristesse et de colère pour comprendre et apprécier ce qu’est la joie. Enfin, il m’a fallu ressentir beaucoup de haine et de peur pour comprendre et apprécier ce qu’est l’amour. Comme je l’ai dit au début, je peux voir la lumière au bout du tunnel".

      https://www.infomigrants.net/fr/post/46084/collins-refugie-dukraine-en-allemagne--je-suis-passe-dun-etudiant-a-un

  • Est-ce qu’il y a parmi les seenthisien·nes des contributeur·es à #OpenStreetMap à partir de leur smartphone ?
    Si oui, quelle #appli utilisez-vous ?

    J’ai télécharger #street_complete , une appli plutôt ludique qui se prête bien je pense à des #jeux (même en équipe si j’ai bien compris) avec des enfants.

    L’appli propose, sur une carte, plein d’éléments à compléter via des questions simples à répondre (on peut passer des journées entières dans un seul quartier vu le nombre de notes à compléter) :

    L’application vous propose d’ajouter des informations manquantes sur des zones près de votre position.

    Il existe différentes quêtes comme le renseignement de noms de rue/voie, de type revêtement de la voie, d’horaires de commerce, etc.

    Chaque contribution sera directement transmise à OpenStreetMap.


    https://framalibre.org/content/street-complete

    #OSM #crowd-soucing #contribution #cartographie_collaborative

    • #Vespucci semble plus complet, mais apparemment aussi plus difficile à prendre en main...

      Vespucci is the first OpenStreetMap editor for Android, continuously improved and developed since 2009. It supports the full OpenStreetMap data model including lots of less known quirks and can be used, if necessary, completely offline.

      Editing is supported by rich, extensible and searchable presets based on the JOSM system, compatible 3rd party presets can be downloaded directly to your device. Fast “on the go” surveying is easy with address prediction and name based point-of-interest creation.

      https://vespucci.io

      Je ne l’ai pas essayé

    • J’utilise street complete de temps en temps. En plus de remplir les « quêtes », on peut aussi mettre des notes libres quand on voit un truc qui manque ou a changé... C’est facile pour proposer à des contributeurs/rices d’OSM d’y regarder de plus près

    • ah, cool, merci @severo... j’avais pas compris que l’ajout de notes pouvait servir à ça, du coup, pas mal :-)
      Je me demande si c’est adapté pour des endroits des « pays du Sud » où il manque plein de choses de base... A tester.

    • J’ai « résolu quelques énigmes » hier après-midi avec street complete et j’ai remarqué que la batterie de mon smartphone a fondu comme neige au soleil très très rapidement... c’est quand même un point faible (ou alors il faut se balader avec une batterie quand on s’y met sérieusement).

    • J’ai « résolu quelques énigmes » hier après-midi avec street complete et j’ai remarqué que la batterie de mon smartphone a fondu comme neige au soleil très très rapidement... c’est quand même un point faible (ou alors il faut se balader avec une batterie quand on s’y met sérieusement).

  • Afghanistan, d’une défaite l’autre par Alain Gresh

    https://orientxxi.info/magazine/afghanistan-d-une-defaite-l-autre,4969

    Kaboul est tombée et il n’aura fallu que quelques semaines aux talibans pour balayer l’armée afghane financée et formée par les États-Unis durant vingt ans. Pour rappel, le régime communiste avait survécu trois années au retrait de l’Armée rouge. Mais le désastre afghan, au-delà d’une défaite ponctuelle, signe le fiasco de « la guerre contre le terrorisme ».

  • Banksy rend hommage à Oscar Wilde et au pouvoir émancipateur de l’écriture
    https://actualitte.com/article/99205/insolite/banksy-rend-hommage-a-oscar-wilde-et-au-pouvoir-emancipateur-de-l-ecritu

    Avec une vidéo de la réalisation de l’oeuvre.

    Banksy aurait donc fait des siennes sur le mur d’une ancienne prison, et pas n’importe laquelle, celle de Reading. L’immense édifice est connu à plus d’un titre, mais surtout parce qu’il abrita l’écrivain irlandais Oscar Wilde, à la fin du XIXe siècle, en raison de son homosexualité.

    Désaffecté par le gouvernement depuis 2014, l’établissement devait accueillir un centre des arts, selon le souhait émis par le conseil de la ville : le projet n’a toutefois pas abouti, apprenait-on en avril 2020. L’intervention de Banksy viendrait peut-être souligner cette occasion manquée.

    Le visuel choisi par l’artiste, une feuille noircie sortant d’une machine à écrire, permettant ainsi de faire le mur, semble une référence directe à l’héritage d’Oscar Wilde, qui avait composé à Reading un poème, La Ballade de la geôle de Reading, décrivant les derniers instants d’un condamné à mort.

    #Banksy #Street_art

  • La #cancelculture à l’#ENS de #Lyon : refuser d’entendre les victimes de violences sexistes et sexuelles


    Ce jeudi 25 février 2021, un rassemblement était prévu dans les jardins de l’ENS de Lyon pour inviter tous et toutes à faire entendre leur voix à une présidence absolument sourde aux paroles de victimes, et de leurs représentant·es institutionnel·les, associatifves et syndicales.
    Pour Écharde, le rassemblement contre le déni du mal-être étudiant et des violences sexistes et sexuelles dans le parc de l’ENS de Lyon a connu un joli succès : « beaucoup d’étudiant-es malgré le contexte, des prises de parole, beaucoup d’écoute, et une détermination à toute épreuve pour dire STOP aux violences ! »
    La détermination des étudiantes, des étudiants et des agents de l’ENS semble ne pas vouloir faiblir. Elle se poursuivra donc en mars, et dès le 27 février 2021 par un sitting place de la Comédie.

    https://academia.hypotheses.org/31459
    #grandes_écoles #violences_sexistes #violences_sexuelles #culture_du_viol #viols #sexisme #France #collage #art_de_rue #street_art

    –-

    ajouté à la métaliste sur #Harcèlement_sexuel à l’#université...
    https://seenthis.net/messages/863594

  • Image à la une. L’odonymie à l’épreuve de l’art urbain, esthétisation oppositionnelle, dans l’espace public, à la ville officielle —

    Géoconfluences

    Zone artistique à défendre

    http://geoconfluences.ens-lyon.fr/informations-scientifiques/a-la-une/image-a-la-une/street-art-et-noms-de-rue

    Pour se repérer en ville, tout le monde lit les noms des espaces publics (odonymie) : rues, avenues, passages, montées, impasses, places, etc., inscrits sur des plaques indicatrices murales. Autour de ces noms s’agglutinent les différents modes opératoires de l’art urbain (tag, lettrage, graffiti, pochoir, collage, autocollant, mosaïque, fresque, moulage, etc.), faisant de l’emplacement des plaques odonymiques des lieux stratégiques pour cet art. Cet article s’intéresse aux relations entre les noms de rues et l’art urbain.

    #art_de_rue #street_art

  • BALLAST | Mutiler les gilets jaunes : le combat d’une famille
    https://www.revue-ballast.fr/mutiler-les-gilets-jaunes-le-combat-dune-famille

    À Pompidou, il faut le dire, ça a été com­pli­qué. Cet hôpi­tal est une véri­table usine, il y a 300 ou 400 chambres. C’est inhu­main. Arrivé depuis déjà trois jours, Gabriel n’avait tou­jours pas été opé­ré du visage, il était ter­ri­ble­ment gon­flé. Passe le pro­fes­seur Lantieri, spé­cia­liste des greffes de visage en France. Quand il a vu l’état de Gabriel, il était outré. « Une situa­tion inad­mis­sible », il a dit. Gabriel a dû subir une inter­ven­tion du visage dans son lit car il n’y avait pas de bloc opé­ra­toire libre. C’est assez éton­nant comme pra­tique, pour un hôpi­tal qui a une renom­mée euro­péenne. Un bout de plas­tique et de fer issu de la gre­nade, gros comme une pièce de mon­naie, était incrus­té au milieu de son front. Son visage était com­plè­te­ment tumé­fié, il gon­flait de jour en jour. Cette inter­ven­tion a été réa­li­sée sans anes­thé­sie par­ti­cu­lière — même s’il était sous mor­phine, il a souf­fert. Gabriel s’est sen­ti tout de suite mieux et son visage a dégon­flé. Au sein de l’hô­pi­tal, il y a eu une sorte de bataille entre les ser­vices. Gabriel avait été pris en charge pour sa main, donc par l’orthopédie : du coup, ils n’ont pas pris sa jambe ni son visage en compte. C’était un va-et-vient per­ma­nent entre les blocs. Et comme l’hôpital manque de place, on ne savait jamais quand il devait se faire opé­rer. Alors Gabriel ne man­geait plus, ne buvait plus. Plus d’une fois, on ne lui a pas appor­té de quoi man­ger, et sinon, le plus sou­vent, c’était froid. Il fal­lait que je des­cende au rez-de-chaus­sée pour faire chauf­fer sa nour­ri­ture. Dans ces moments, il faut apprendre à se taire, sinon la prise en charge de Gabriel aurait pu en pâtir.

  • Graffiti - Varsovie, Ciepta Ulitsa, mai 2019
    https://visionscarto.net/graffiti-varsovie-ciepta-ulitsa

    Titre : Graffiti - Varsovie, Ciepta Ulitsa, mai 2019 Lieu : Pologne Mots-clés : #graffiti #art_de_rue #street_art #migrations #asile #résistance #réfugiés #images #photographie Matériel : Photographies Auteur : Philippe Rekacewicz Date : Mai 2019 Ça pouvait arriver. Ça devait arriver. C’est arrivé avant. Après. Ici. Là-bas. À quelqu’un qui n’est pas toi. » Wislawa Szymborska, De la mort sans exagérer, 1996 Alors, remue-toi, balance-toi, cours, file ! Si t’oublies ça, si tu t’arrêtes, il va (...) #Inspirations

  • Une immersion dans le quotidien urbain des graffeurs pour comprendre la complexité et l’originalité de leur démarche, puis découvrir une communauté structurée et dense. En coopération avec le CNRS Images #art #culture #street_art #ville

    http://sms.hypotheses.org/9764

    Dans les villes et les campagnes, il n’est pas rare de voir les façades nues, les usines et les hangars abandonnés. Mais il arrive aussi que les bords d’autoroutes et de voies de chemins de fer, les transformateurs électriques et les postes d’aiguillages s’ornent de noms tracés en lettres géantes, déformées, boursouflées, entremêlées.

    Ce sont les nouveaux maîtres du graffiti qui ont laissé leurs « blases » en tous lieux de leur principauté, comme les seigneurs mettaient autrefois leurs blasons aux quatre coins de la leur. Ces typographes sont peut-être les lointains continuateurs des peintres de la préhistoire : leurs ancêtres projetaient leur peinture avec la bouche sur les parois des grottes, eux se servent d’aérosol pour couvrir celles de la ville. Mais ils sont aussi des artistes ultra-contemporains : tout le message de leurs œuvres tient en quelques lettres, celles de leur signature. Le tag est donc finalement un art très éthéré (...)

  • #cojonesvirus : compilation d’articles et de « seen » à propos de tous les biais suscités par cette Pan ! Pan ! Démie, des sottises que l’on pourra lire dans quelques recoins mal famés de la #médiasphère, mais aussi de quelques autres phénomènes tels que l’instauration d’une surveillance de masse généralisée, du lobbying des laboratoires pharmaceutiques, de la mise en évidence des gros bugs à tous les étages de nos sociétés marchandisées, etc.

    Il semble se dessiner un début de solution du côté de Vittel ou Contrexéville (ch’ais plus trop ...) :

    • Par contre, si vous aimez la #barbaque, oubliez ça tout de suite.

      Les chercheurs de l’Institut de Virlogie de Wuhan aurait découvert que les patients les plus gravement atteint par le virus avaient une caractéristique commune… il ne mangeaient pas de viande de boeuf (sic)" affirme un article publié cette semaine sur une page web d’informations-services spécialisée dans l’agriculture, Agri-Web.

      Oui ... Mais non
      Source : https://factuel.afp.com/non-la-viande-de-boeuf-nest-pas-le-meilleur-vaccin-contre-le-coronaviru

      Je sens qu’on va pulvériser les records dans le domaine du #fact_checking avec la « bestiole covidée » ...
      Je viens de remarquer une coquille dans le copier-coller de l’extrait sélectionné : « l’institut de virlogie » (sic inside the sic)

    • Pour l’instant la « riposte » n’a eu pour effet bénéfique que celui de faire baisser le prix des carburants, notamment le gasoil. Et il paraîtrait même que la pollution au GES de l’atmosphère a drastiquement baissé au dessus de la partie la plus industrialisée du territoire de la RPC.
      https://www.20minutes.fr/monde/2722991-20200220-coronavirus-epidemie-fait-chuter-temporairement-emissions
      (Par contre la séquence « Fake-Off » qui s’incruste sur la page vaut son pesant de Beaujolais.)
      Fact checking : je me suis laissé dire qu’il était dangereux de mélanger le fenouil et la cocaïne.

    • Un sale petit article assassin du Huffington Post qui prétend que la Chine a réussi à endiguer l’épidémie grâce au « traçage » et à la surveillance de masse et que, nom d’une pipe, il va falloir faire « mieux » que les Chinois pour leur montrer que l’Occident n’est pas à la traîne dans la surveillance de ses masses. Faire mieux ... Ou pire.

      https://www.huffingtonpost.fr/entry/voici-comment-la-chine-a-contenu-le-coronavirus-et-la-france-va-devoi

      #surveillance_de_masse #village_planétaire_concentrationnaire

    • https://seenthis.net/messages/828915

      Hystérie – Pourquoi personne n’écoute-t-il l’expert mondial des virus qui dit qu’un traitement simple contre le Covid-19 existe ? (OD)

      par @folamour

      Voici un article qui met en doute la pertinence du traitement à la #chloroquine.

      https://www.sciencesetavenir.fr/sante/la-chloroquine-est-elle-un-bon-traitement-contre-le-coronavirus_141

      La chloroquine, un antipaludique bien connu, permettrait de traiter efficacement le Covid-19 selon des chercheurs chinois. Une annonce amplifiée par le Pr Didier Raoult selon lequel cela sonnerait « la fin de partie » pour l’épidémie de coronavirus. Explications.

    • Coronavirus: Condoms selling out as people put them on fingers to avoid being infected

      As the Coronavirus outbreak continues around the world people are stocking up on a number of items - everything from toilet paper to condoms

      https://www.mirror.co.uk/news/world-news/condoms-selling-out-people-put-21628212

      (Source : touiteur : https://twitter.com/Le___Doc/status/1235459402695573504
      Avec le « corps » du touit’

      Le Doc
      @Le___Doc
      #Coronavirus : les rayons des préservatifs dévalisés... car ils seraient portés aux doigts pour appuyer sur les boutons des ascenseurs et autres surfaces tactiles... on mérite peut-être de mourir en fait ?
      Visage avec les yeux levés au ciel

    • Invitée de la matinale d’Europe 1, Muriel Pénicaud, la ministre du Travail, a voulu rappeler que le droit de retrait ne pouvait s’exercer que face à un danger immédiat, ce qui n’est pas le cas, assure-t-elle, face à une personne contaminée par le coronavirus.

      https://www.europe1.fr/politique/coronavirus-si-la-ratp-sarrete-parce-quun-agent-est-contamine-on-nest-pas-da

      On attend avec impatience qu’un ·e député·e #LREM chope le virus afin que tous·tes les autres tombent malades.

    • Coronavirus, le mot désormais devenu tabou sur Youtube si tu veux continuer à faire de la thune :

      La plateforme permet à ses annonceurs de ne pas être présents sur des vidéos évoquant certains sujets dit « sensibles ». Le tri est effectué par un algorithme maison, connu pour dégainer assez facilement, critiqué par de nombreux créateurs.

      Le coronavirus s’est ajouté à la liste, comme le note The Verge qui évoque le cas de Youtubeurs ayant vu leur vidéos démonétisées ou faisant attention à ne pas prononcer « le mot en C » pour éviter de voir leurs revenus publicitaires s’envoler.

      Un problème qui montre bien l’impact d’un tel modèle publicitaire, capable d’orienter les sujets évoqués ou non, les jugeant sensibles et donc soumis à une rémunération bien inférieure.

      Nos confrères précisent néanmoins que ce problème ne semble pas concerner des chaînes d’information, qui auraient donc droit à un traitement différent.

      https://www.nextinpact.com/brief/youtube-demonetise-des-videos-evoquant-le-coronavirus--covid-19--11492.h

      https://www.theverge.com/2020/3/4/21164553/youtube-coronavirus-demonetization-sensitive-subjects-advertising-guidelin

    • Trouvé sur le site d’un·e avocat·e

      Tout travailleur est en droit d’exercer son droit de retrait dès lors qu’il a un motif raisonnable de penser que toute situation de travail présente un danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé.
      Si vous vous trouvez dans ce cas, vous devez au préalable et sans délai alerter l’employeur. Il n’est pas obligatoire de le faire par écrit, ni d’obtenir l’accord de votre employeur pour suspendre votre travail. Un simple signalement oral suffit. Cependant, le travailleur doit rester à la disposition de son employeur.
      Si le danger persiste, votre employeur ne peut vous demander de reprendre votre activité.
      Naturellement, aucune sanction, aucune retenue de salaire ne peut être prise à votre encontre si vous vous êtes retiré d’une situation de travail dont vous aviez un motif raisonnable de penser qu’elle présentait un danger grave et imminent pour votre vie ou pour votre santé.
      L’employeur doit prendre les mesures et donner les instructions nécessaires pour permettre aux travailleurs, en cas de danger grave et imminent, d’arrêter leur activité et de se mettre en sécurité en quittant immédiatement le lieu de travail.
      Pour l’heure, la ministre de la Transition écologique et solidaire, a déclaré que « quand les entreprises respectent les consignes [des pouvoirs publics, ndlr], le droit de retrait ne s’applique pas ».
      Néanmoins, seul le conseil de prud’hommes est compétent pour apprécier la légitimité du droit de retrait.

      Mais si les mesures décrétées par les sus-nommés pouvoirs publics sont inefficientes, que dira alors le sus-nommé ministère ?
      Un conseil, salarié·es : faites-vous porter pâle.

    • Par contre du côté de chez Blanquer, refus catégorique :

      « Le sujet du droit de retrait est un sujet pour tout le monde et pas spécifiquement pour les professeurs. Toutes les études juridiques ont été très claires sur ce point : le droit de retrait ne s’applique pas dans des circonstances comme celles-ci, la définition du droit de retrait ne correspond pas à ce que nous sommes en train de vivre, donc il y a pas de droit de retrait », a estimé le ministre de l’Éducation nationale, invité de BFMTV-RMC.

    • Vous avez dit « psychose » ? Je viens d’apprendre que, dans une école privée (catho) du département, un enfant qui avait passé ses vacances au Viet-Nam avec ses parents avait été évincé après avoir raconté à ses camarades son séjour là-bas. Même chose pour un élève de cette même école qui avait séjourné à Carnac (le fameux « cluster » du Morbihan).

      Le Viet-Nam, donc, objet de tous les fantasmes et pourtant :

      Ho Chi Minh, Vietnam - Amid the rapid spread of the coronavirus outbreak around the world, Vietnam has announced that all 16 infected patients in the country were discharged from hospital and declared cured.

      As of Wednesday, all 16 patients, including the oldest who is 73, had been cured and discharged from the hospital.

      Source : https://www.aljazeera.com/news/2020/02/infected-patients-vietnam-cured-coronavirus-miracle-200228035007608.html (du 29/02/2020)

    • Si ça permet que l’aristocratie_élective française soit mise en quarantaine à l’assemblée pour ne pas infecter le reste de la population, c’est assez séduisant. Y’a pas une navette pour mars de prévu ?

      Dans un communiqué, le président de l’Assemblée, Richard Ferrand, a confirmé que l’élu était bien infecté. Il a aussi indiqué qu’un salarié du Palais Bourbon, travaillant à la buvette, est également atteint par la maladie et qu’un autre - employé, lui, au restaurant des députés - est soupçonné de l’avoir contractée.

      Note bien : L’employé du restaurant « est soupçonné de l’avoir contractée ». Hop, devant les tribunaux.

    • L’expression « contracter une maladie » m’a toujours étonné. Comme s’il s’agissait d’un contrat passé entre le malade et l’agent pathogène. Rédigé en" bonnet du forme" devant notaire. A la limite, contracter une dette, passe encore. Et de là à en déduire que l’employé indélicat a contracté une dette envers la société en contractant le virus, on sent bien que le journaleux payé à la pige savonne la planche de l’opinion pour faire allégeance à ses employeurs et remplir sa gamelle de coquillettes (sans beurre).

    • Braiquingue niouze :

      EN DIRECT - Coronavirus : le pape (encore lui) fera sa prière dominicale en vidéo, et non en public (vient de titrer Béhèfhaine Tévé)

      La « Sainte Messe » en visio-conférence ? Le Vatican est un nouveau « cluster » !

      (NB : pour l’eucharistie, Sa Sainteté téléconsacrera les hosties que les fidèles sont invité·es à fabriquer elles ou eux mêmes. )

      Et donc, sans aucune hésitation, mes frères z’et mes sœurs, je vous livre le secret de leur fabrication :
      https://fr.aleteia.org/2017/08/06/quelle-est-la-recette-de-lhostie

      #DIY
      #paranovirus

    • [edit] Ceci est une info sérieuse:

      Par le plus grand des hasards, alors que la crise coronavirus fait rage, je suis en train d’écrire la suite du Geste qui sauve, mon livre qui raconte l’histoire du gel hydro-alcoolique et comment l’utiliser
      .../...
      Depuis que je vois des recettes folkloriques circuler, je me dis qu’il faut rectifier, prévenir, dénoncer les impostures, surtout quand des médias officiels comme France 3 publient des trucs qui frisent le ridicule, sortis d’un chapeau de magicien. Comme si trois goûtes d’huile essentielle pouvaient tuer les bactéries et les virus.

      https://seenthis.net/messages/829263

      par @monolecte

      #hygiène #prophylaxie

    • Ah, certes. Vu l’âge moyen des membres de cette vénérable institution ... Ceci dit, le sénat dispose encore de quelques « munitions » pour résister à la mise en place de la dictature macronienne.
      https://senateurscrce.fr/activite-des-senateurs/nos-propositions-de-lois/article/une-etude-d-impact-insuffisante-et-lacunaire

      La hâte et la précipitation avec lesquelles le Parlement a été saisi est d’autant moins compréhensible qu’un Haut-Commissaire avait travaillé pendant près de deux ans sur ce sujet. Les dates d’entrée en vigueur prévues par ces projets de loi (2022 puis 2025), l’étalement de l’application de la réforme proposée jusqu’en 2045 et l’absence de caractère d’urgence quant à l’équilibre financier du système actuel – ainsi que l’a rappelé dans son avis le Conseil d’État pour qui « le projet de loi intervient dans un contexte de relative solidité du système français de retraite, en raison notamment des réformes des années récentes qui ont permis de sécuriser son financement – , il n’existe aucune justification possible à ces délais qui n’ont donc pour but que de contraindre la capacité du Parlement à exercer pleinement les missions constitutionnelles qui sont les siennes en matière législative.

    • Dans la série « les capitalistes ça ose tout. C’est d’ailleurs à ça qu’on les reconnait » :

      Coronavirus : un laboratoire cherche des volontaires pour se faire injecter le virus pour 4 000 euros
      Une entreprise recherche des cobayes pour se faire injecter deux souches du Covid-19. Pour attirer du monde, elle n’hésite pas à se montrer généreuse sur la rémunération.

      Vous avez dit « généreuse » ? Remarque pour certain·es c’est sûrement un idéal inatteignable, 4 000 € ...

      https://www.maxisciences.com/coronavirus/coronavirus-un-laboratoire-cherche-des-volontaires-pour-se-faire-injec

      #bullshit_news #vomi #saloperies

    • Info sérieuse avec fort cautionnement scientifique :

      https://trustmyscience.com/des-chercheurs-pensent-avoir-compris-pourquoi-covid-19-aussi-contagi

      Suite à des analyses génétiques et structurelles, les scientifiques ont identifié une caractéristique clé du virus : une protéine de surface qui pourrait expliquer, du moins en partie, pourquoi il infecte si facilement les cellules humaines par rapport à ses prédécesseurs.

      « Comprendre la transmission du virus est la clé pour permettre son confinement et sa prévention future », explique David Veesler, virologue structurel à l’Université de Washington à Seattle, qui a publié les résultats de son équipe concernant la protéine virale. L’étude est disponible sur le serveur de préimpression biomédicale bioRxiv.

      Actuellement, d’autres groupes de recherche étudient la porte par laquelle le nouveau coronavirus pénètre dans les tissus humains : un récepteur situé sur les membranes cellulaires. Le récepteur cellulaire et la protéine virale offrent tous deux des cibles potentielles pour de futurs traitements, qui pourraient bloquer l’agent pathogène. Mais selon l’état d’avancement actuel des recherches, il est encore trop tôt pour en être certains.

      Le nouveau coronavirus, SARS-CoV-2, semble se propager beaucoup plus facilement que celui qui a causé le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) en 2003, SARS-CoV. En effet, SARS-CoV-2 a infecté plus de dix fois plus de personnes. Cela serait également dû au fait que le nouveau coronavirus se propage alors même que le porteur ne présente pas de symptômes, ce qui n’était pas le cas en 2003.
      Site d’activation de la furine : une caractéristique unique à SARS-CoV-2

      Pour infecter une cellule, les coronavirus utilisent une protéine « de spike » (ou “de pointe”), qui se lie à la membrane cellulaire par le biais d’un processus activé par des enzymes cellulaires spécifiques. Les analyses génomiques du nouveau coronavirus ont révélé que sa protéine de spike diffère de celles de parents proches, et suggèrent que la protéine possède un site spécifique qui est activé par une enzyme de la cellule hôte, appelée furine.

      Il s’agit d’une découverte importante, car la furine se trouve dans de nombreux tissus humains, y compris les poumons, le foie et l’intestin grêle, ce qui signifie que le virus a le potentiel d’attaquer plusieurs organes, explique Li Hua, biologiste des structures à l’Université des sciences et technologies de Huazhong à Wuhan (Chine), où l’épidémie a débuté.

      Article apparemment inspiré par cet autre article :

      https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0166354220300528?via%3Dihub

      The spike glycoprotein of the new coronavirus 2019-nCoV contains a furin-like cleavage site absent in CoV of the same clade

    • Allo, Père Ubu ? C’est pour un signalement ...

      La législation indique que les compagnies aériennes sont effectivement dans l’obligation de réaliser au moins 80% de leurs vols si elles ne veulent pas perdre leurs créneaux de décollage et d’atterrissage l’an prochain. Autrement appelée la règle des 80/20, cette contrainte débouche donc sur des trajets d’avions fantômes dans lequel il n’y a aucun voyageur ou presque. Autant dire que la consommation de carburant est à mille lieues d’être rentabilisée, sachant que l’avion reste le moyen de transport le plus polluant au monde même lorsqu’il est rempli de passagers.

      https://www.presse-citron.net/meme-sils-sont-vides-a-cause-du-coronavirus-les-avions-sont-obliges-d

    • Quand les « faucons » du Kremlin ont décidé de voler dans les plumes de ceux de Washington (et donc, quand la grosse cavalerie journalistique se fourvoie une fois de plus) :

      https://www.latribune.fr/opinions/blogs/commodities-influence/pourquoi-moscou-mene-la-guerre-du-prix-du-petrole-contre-riyad-et-washingt

      Pour la Russie, refuser de baisser la production mondiale de 1,5 million de barils/jour (1,5 % de l’offre mondiale), laisser filer la surproduction liée au coronavirus permet d’entraver la production américaine dont le coût de production est plus élevé que celui de Moscou. L’occasion est trop belle, c’est la réponse des faucons de Moscou aux faucons de Washington.

      L’ensemble donne la vision d’un pétrole désarticulé, à la dérive vers une guerre de parts de marché entre Moscou, Riyad et Washington. Elle sera bénéfique pour le consommateur qui voit le prix à la pompe s’effondrer. Mais elle sera rouge pour les obligations des entreprises pétrolières américaines.

      sauf que :

      Cette crise, bien plus que le #coronavirus lui-même, est à craindre pour les marchés. Elle aura deux impacts. Un petit, la hausse de l’or ; un grand, l’accélération des mouvements hostiles à la production d’hydrocarbures et favorables à l’électricité décarbonée, donc aux métaux.
      De là à faire un lien électoral entre moins de pétrole et plus de solaire et plus de nucléaire, il n’y a qu’un pas !

      #ressources (tension sur les) #hydrocarbures #terres_rares #nucléaire

      Mais voir aussi : https://seenthis.net/messages/829645

    • Rififi sur le « brut » : (Tiens ? Un titre Gabin-compatible) : Sur fond de #coronavirus, la guéguerre russo-saoudienne fait rage et l’on se prend à jouer à qui aura le plus gros « trépan ». Ami·es spéculateur·rices, c’est le moment de « trader » le #pétrole :

      (Et vous allez dire que je me répète, mais les prix à la pompe ne répercutent pas l’amplitude de la baisse. Mais dans quelles poches les plus-value disparaissent-elles ?)

      #bullshit_news

    • Humeur (mauvaise) :

      La secrétaire d’État, Agnès Pannier-Runacher a laissé entendre que la chute du cours des Bourses mondiales pouvait être une aubaine pour les investisseurs. Une sortie qui n’a pas manqué de faire réagir à droite comme à gauche.

      Ceci dit, pour un gars comme moi qui a passé sa vie à économiser sou après sou et qui continue à s’appauvrir de jour en jour, voir les places boursières « dévisser » sera toujours extrêmement jubilatoire.

      Après avoir mûrement réfléchi, je vous mets tout de même le lien car je trouve que la « joute oratoire » (ou plutôt « scribatoire ») entre Agnès Pannier-Runacher et ses détracteurs est un cas d’école dans le domaine du patriotisme « corporate » :

      http://www.leparisien.fr/societe/krach-boursier-c-est-le-moment-d-investir-en-bourse-declare-la-secretaire

    • La minute « populiste » (du Docteur Mélenchon) : un grand moment de « philosophie dans le foutoir » : Mélenchon, l’épidémie et la mort (ou quand culture rime avec déconfiture).

      https://melenchon.fr/2020/03/10/sous-le-masque-du-coronavirus

      Les épidémies sont de vieilles compagnes de l’Histoire humaine. Elles ont toutes été le résultat de la mondialisation, c’est-à-dire du fait que, si loin que l’on remonte dans le temps, les êtres humains se sont toujours déplacés et ils ont donc transporté avec eux d’un endroit vers l’autre les microbes auxquels ils avaient eux-mêmes survécu. On connaît le terrible impact des maladies transportées par les conquistadors sur le monde des Indiens d’Amérique. Il explique aussi comment les populations nomades de tous les continents ont pu être exterminées par les sédentaires survivants des maladies qu’ils avaient contractées.

    • Patatras ! La privatisation d’ADP est suspendue en regard aux conditions défavorables du « Marché » liées à l’épidémie de coronavirus nous fait savoir le gouvernement par la voix de son inénarrable porte-parole Sibeth Ndiaye.
      (Je devrais bien avoir une bouteille de crémant dans un recoin de ma bicoque. Oui je sais, j’ai des joies simples).

    • Revenons un peu à la situation des « places boursières » pour commencer, crise surjouée par les médias et renforcée par quelques divergences dans la stratégie à adopter au sein de l’OPEP pour maintenir à un niveau « acceptable » les cours du baril de brut. Or il apparaîtrait que :
      a) le chahut sur les marchés des actions et les jeux de montagnes russes dans la cotation du #brent_crude_oil ne menaceraient pas plus que ça le « système ».
      b) ce qui surtout pourrait entraîner une crise dite « systémique », ce sont les défauts de paiement liés au #leverage (ou « effet de levier »), c’est à dire sur des créances accordées par des organismes douteux à des banques afin de faciliter pour ces dernières des investissements grassement rémunérés grâce à ces mêmes effets de levier.

      Et apparemment, de ce côté là, ça craint un maximum, d’autant plus que les banques et les institutions qui seraient censées les réguler n’ont pas « retiendu » les leçons de la crise dite des « subprimes » en 2007-2008. Explications techniques ici même :

      https://blog.mondediplo.net/coronakrach

      Vous avez dit « systémique » ?

      Une crise financière ne devient réellement sérieuse que lorsqu’elle gagne les marchés de taux, les marchés de la dette (qu’on appelle aussi, à tort mais de manière parlante, les marchés de gros du crédit (1)), où elle initie une vague de défauts en chaîne qui remonte immanquablement aux banques — puisqu’elles sont les principales créancières. Là, on peut commencer à paniquer.

      Où l’on en revient fatalement à reparler du financement des #fonds_de_pension :

      Là-dessus, l’aberration des taux zéro (ou négatifs), ajoute au charme général de la situation : car les taux zéros sont la condition du soutien à bout de bras des marchés financiers… mais ne laissent, du coup, aux investisseurs que des rendements misérables — or on veut être soutenu et faire son beurre : on est fond de pension, on doit servir des retraites capitalisées, et tout ce qu’on trouve autour, c’est du 1 %, comment on fait ? Eh bien on fait comme d’habitude : l’acrobate. Ici l’acrobatie consiste d’une part à aller chercher les titres risqués (ceux qui offrent les plus hauts rendements), et d’autre part à pratiquer plus intensivement la leviérisation, équivalent des stéroïdes pour la rentabilité financière (voir l’encadré en fin de texte).

      Avec le spectre de la mondialisation qui fait rien qu’à rôder autour de « l’économie réelle » en provoquant des "crises de « liquidité » qui, elles feront rien qu’à se propager :

      Il est vrai que, question suite des événements, le gosse se présente par le siège. Car les tensions de liquidités vont apparaître dans tous les coins : pas seulement les agents exposés de la finance, mais aussi (surtout ?) ceux de l’économie réelle, et à tous ses étages. Celui de l’activité de proximité évidemment, commerces, PME, mais aussi l’étage « haut » de l’échange international. Où la mondialisation, en quatre décennies, a consisté en un immense processus de restructuration de la division internationale du travail, avec redistribution géographique des spécialisations et des activités, et repolarisations régionales — ainsi de la Chine, devenue sous-traitant industriel mondial. Mais précisément : si le sous-traitant est en carafe ? Les donneurs d’ordre restent avec leurs ordres sur les bras — des dépenses engagées mais rien à vendre à la fin. Par le jeu des répercussions de proche en proche, le potentiel de désorganisation de l’activité mondiale est considérable.

      Tout cela resterait lié au timing hasardeux concernant la durée de l’épidémie :

      Si l’épidémie a le bon goût de ne pas trop durer et de serrer un peu dans le temps son échelonnement géographique, ça peut passer sans trop de casse.
      Mais ça peut aussi ne pas. Car si le choc en lui-même est théoriquement absorbable, il survient sur une structure financière globale très dégradée et déjà structurellement instable. Nul ne connaît la carte des engagements des banques, et nul ne peut exclure qu’il ne s’en trouve certaines en des points du treillis où viennent se cumuler des défauts de toutes sortes (spéculateurs leviérisés dans les marchés spéculatifs, agents de l’économie réelle) qui les mettront bientôt en situation d’illiquidité.

      Scénario apocalyptique probable (selon l’auteur) :

      Jusqu’à présent cependant, les crises financières se présentaient comme des événements propres à leur sphère seulement — la sphère des marchés, des banques, etc. Or la situation présente offre ce caractère remarquable, et inédit, que la crise financière y est, non pas « isolée », mais comme la métonymie d’une multitude de crises sectorielles arrivant à synchronisation : les crises du néolibéralisme, en cours de fusion-totalisation ; l’ensemble de la construction au bord du syndrome chinois. L’hôpital, l’école, la recherche : tout comme à propos de la finance, on peut dire que le virus est le choc de trop survenant sur des institutions tellement démolies — par le néolibéralisme — qu’un supplément de tension les menace d’effondrement. S’il y a coronakrach, il ne s’agira pas « simplement » de krach financier : mais de krach général : tout était déjà au bord de craquer, tout va craquer pour de bon.

      Avec comme précurseur la santé publique et son maillon faible, l’hôpital :

      La désorganisation est totale, la rationalité néomanagériale à son sommet d’irrationalité, tout a été méthodiquement détruit. Comme l’explique une tribune récemment parue, le bed management dont s’enorgueillissait Agnès Buzyn il y a peu encore, qui soumet l’organisation au seul critère des flux tendus et du zéro-lit-libre — comme une entreprise lean recherche le zéro-stock, puisqu’il est de soi que gérer des flux de malades (les malades sont des particules de flux) ou de pièces détachées, c’est idem —, le bed management, donc, fait connaître toutes ses vertus : lean mais incapable de reprendre le moindre choc de charge.

      mais aussi les secteurs de la recherche et de l’éducation :

      Conclusion : c’est la secousse finale :

      C’est l’état de démolition générale qui a installé depuis longtemps les conditions du krach général. On attendait juste la secousse, la voilà. Sans doute, comme à son habitude, la finance se distinguera-t-elle dans l’ampleur des destructions. Mais cette fois elle pourrait ne pas tomber seule, et l’ensemble fera alors un joli spectacle. Entre le scandale des candidats à la réa recalés faute de respirateur, et celui d’un nouveau sauvetage des banques à douze ans d’intervalle, la population ne manquera pas d’occasions de méditer sur les bienfaits de quatre décennies néolibérales. Et sur ses bienfaiteurs aussi.

      Du « Grand » Lordon où quand le « Maître » revient à son cœur de métier, à savoir la « phynance » ... sauf que la pompe est en maintenance et qu’on manque de pièces détachées.

      Mais en attendant, le « Maître » en profite sournoisement pour nous vendre du rêve :

      Ici on pense immanquablement à La guerre des mondes où de terribles puissances extraterrestres mettent l’humanité et la planète à sac, résistent aux armes les plus sophistiquées, mais sont vaincues sans crier gare par d’infimes créatures : microbes et virus précisément. Se peut-il que le coronavirus, son pouvoir accusateur, son potentiel de scandale, soit l’agent inattendu de la chute du monstre ? Coronakrach, le krach couronné, le roi des krachs, pourrait-il être d’une généralité qui étende son pouvoir de destruction jusqu’à emporter les destructeurs ?

      (Game over ...)

    • Merci @sinehebdo pour l’ambiance musicale. Entre la lugubre et très mélodramatique scansion de Alvi Ananta et le très groovy « My Corona », mon cœur n’a pas balancé très longtemps ... Ay ! Corona !

      Tiens sur le vif :
      J’étais juste en train de parler avec Madame Sombre :
      (Elle) : Moi, perso, je ne crains pas l’épidémie. T’as peur toi ?
      (Moi) : Ce qui m’inquiète le plus dans cette histoire, ce sont les réactions de #panique au sein du troupeau. Panique entretenue par celles et ceux qui sont censé·es garder la tête froide.

    • Alors que Madame était bien calée devant le 20 h, je l’entends s’exclamer :
      -- Hein ? Il vont fermer les écoles à partir de lundi !!!
      (Moi) : Stay calm, sweetie ...

      Mais malgré cela je ne pus m’empêcher de repenser à ce truc que j’avais lu vite fait dans l’après-midi :

      Séquence « fact-checking » :

      https://www.liberation.fr/checknews/2020/03/12/coronavirus-la-courbe-des-cas-en-france-suit-elle-vraiment-celle-de-l-ita

      Bon, je n’en ai pas encore parlé à Madame. Je devrais ? ...

    • @antonin1 Ah ! Ouiii ! c’est très sautillant !

      https://www.youtube.com/watch?v=p5BDUVljWEc

      (Par contre, le petit bandeau du gouvernement français qui s’affiche juste dessous, ça gâche un peu ; je devrais p’têt « délocaliser » mon adresse IP).

      lagu yang lagi viral.
      sebenarnya lagu itu adalah karya seni.
      seni bagi yang suka musik.
      ya silahkan dinikmati.
      karena seni itu kreasi yang istimewa.

      Sont-elles/ils toujours d’humeur aussi primesautière là-bas ?

    • Merci pour le dangdut, @sombre ! (J’avais cru que la trad était ton copier-coller.)
      #medsos
      J’ai lu je sais plus où que Facebook n’avait jamais pris des mesures sérieuses contre des problèmes que pose sa plateforme au bien commun sauf dans ce cas avec le coronavirus. Les autres GAFA aussi. Chaque recherche Google, merde sur YouTube ou sur FB est encadrée par la publi d’infos d’intérêt public sur la maladie.

    • @antonin1 : rapport à la traduction, comme j’ai un vieux cerveau lent, j’avais oublié que un texte en langue étrangère encadré dans une citation était automatiquement redirigé vers un outil de traduction automatique (GoogleTrad en l’occurence). Donc j’ai édité le post et effacé mon copier-coller (issu de GoogleTrad justement) pour ne pas surcharger.

    • https://www.pri.org/stories/2020-03-06/die-bacteria-die-mexican-nurses-croon-hand-washing-psa-video

      Three nurses in Mexico’s southern state of Oaxaca have unintentionally become heroes in the global fight against the coronavirus, thanks to a video they made on the correct way to wash one’s hands.

      Pas trouvé les paroles de la chanson mais quelques eporession utiles si vous avez (encore) la possibilité de voyager dans des pays hispanophones :

      El cocinero tiene el terrible hábito de olvidar lavarse las manos.

      Tal vez el doctor quiera lavarse las manos.

      La gente encuentra estas situaciones moralmente repugnante si se les ha recordado que se laven las manos.

      Le he dicho que primero se lave las manos.

      Sí, apuesto a que nuestro asesino trató de lavarse las manos.

      Todo el mundo a lavarse las manos.

      Nadie puede lavarse las manos ante semejante tragedia.

      Una medida higiénica que me parece particularmente importante es lavarse las manos.

      A algunos participantes incluso les hicimos rellenar cuestionarios al lado de un letrero que les recordaba que debían lavarse las manos.

      El UNICEF compró y distribuyó 44.000 juegos de baldes y jabón para que la gente pudiera lavarse las manos.

      ¡Que todo el mundo se lave las manos!

      Salió del letrinas sin lavarse las manos.

      Actualmente tanto la escuela como la comunidad tienen un suministro suficiente de agua para beber, lavarse las manos, cocinar y limpiar.

      Lávese siempre las manos antes de manipular alimentos.

      El lavabo tiene reservas de jabón y toallas limpias.

      Y lo más importante, antes y después debes usar el líquido desinfectante.

      Si el personal no se lava las manos, es fácil que se propague una infección.

      Solamente lavarse las manos puede reducir hasta en un 40% las enfermedades diarreicas mortales.

      etc.

    • Suite du message posté par moi-même et pour corroborer ce que disait @sinehebdo ci-avant :
      https://seenthis.net/messages/828630#message829733
      https://seenthis.net/messages/828630#message830337

      https://www.pri.org/stories/2020-03-12/ghost-flights-dwindle-coronavirus-massive-catastrophe-airlines

      ‘Ghost’ flights dwindle, but coronavirus a ‘massive catastrophe’ for airlines

      As the coronavirus pandemic sharply curbs travel, the aviation industry is facing the “worst crisis” since 9/11.
      (The World March 12, 2020 · 5:45 PM EDT)

    • Point sur la situation : devant l’avalanche de conneries suscitées par la brutalité macronienne, ne pas céder à la panique et penser à prioriser quelques protocoles de base.
      En premier lieu :
      – téléphoner à ma descendance pour prendre de leur nouvelles et leur demander comment elles/ ils vont s’organiser avec leur propre descendance.

      En deuxième intention :
      – faire une grille de loto avec les numéros suivants :

      3 - 15 - 22 - 9 - 4 -19

      (Pour le complémentaire, j’hésite encore. Une idée, « les gens » ?)

    • Complément d’info sur la chanson réalisée par des soignantes du HRAE d’Oaxaca :

      https://www.radioformula.com.mx/vida-y-estilo/20200228/enfermeras-del-imss-bailan-cumbia-del-lavado-de-manos-coronavirus-v

      Si los mexicanos poseen una peculiar característica es su humor y la forma en la que se anteponen a la adversidad; así este gran baile de un grupo de enfermeras.

      Se trata de la cumbia del lavado de manos con la que buscan crear conciencia entre la sociedad para prevenir contagios y enfermedades.

      ¿Pero, alguien tiene la letra de esa canción?

    • pour @sombre

      ¡Ey!

      Ahora les voy á enseñar
      cuando lavarse las manos
      todo cinco momentos
      podras una vida salvar

      ¡Ey!

      Antes de tocar al paciente
      en una tarea séptica
      o tener contacto (?)
      con fluido corporal

      ¿Y como se lavan las manos?
      Las manos se lavan así
      Así, así (6 x)

      ¡Muere bacteria, muere! (2 x 2x)

      ¡Ey!

      Despues de tocar al paciente
      Y (… ?) el torno
      aun con el uso de guantes
      así haras (?) calidad

      ¡Ey!

      En cuarenta, sesenta secundos
      debes las manos lavar
      ese el tiempo correcto
      y así una infección evitaras

      ¿Y como se lavan las manos?
      Las manos se lavan así
      Así, así (6 x)

      ¡Muere bacteria, muere! (2 x 2x)

      Ahora tus manos estan seguras

    • à Cajamarca, Pérou :
      (il me manque 2, 3 trucs…)

      ay corona, coronita
      ya llegaste á mi Perú
      ¿que sera de mi, mi vida?
      seguro, lo llevas tú

      empezaste en la China
      luego llegaste al Japon
      regresaste por España
      hoy estas en mi Perú

      ahora que ha llegado
      quiero que me escuches tú
      llevate á los forasteros
      deja libre á mi Perú

      escuchen al Presidente
      confien en el salúd
      mañana sacas tu cita
      y al año te atiendes tú

      mejor lavarte las manos
      eso es la mejor opción
      porque el coronavirus
      después te lleva al pensión (?)

    • ¡Mil gracias @simplicissimus !

      J’ai craint un moment que la « parodia » péruvienne comporte quelque relent de machisme sur fond de vocabulaire graveleux mais apparemment, non. Cependant, on notera tout de même un ton nationaliste qui, hélas, ne doit pas nous surprendre plus que ça : la « bestiole » fera des ravages bien au-delà des corps physiologiques, je le crains. Les « murs », de quelque nature soient-ils, seront les seuls « œuvres » humaines qui ne s’effondreront pas.

    • #complot (théories du)

      Alors, voilà : ça manquait sur ce fil de discussion qui est l’occasion, pour moi, je le rappelle, de prétendre au titre de "fil de discussion le plus trash" sur Seenthis (Puissiez-vous un jour me le pardonner). Je sais pas vous, ou alors c’est que je fréquente pas les "bons" endroits, mais je trouve que ça manque de frissons et que le gros chaudron à merdasse a du mal à monter en température rapport à la cagade qui ne va pas manquer d’advenir. Serions-nous enfin devenus raisonnables ? Enfin quand je dis « nous », j’exfiltre bien sûr le « nous « des « sachants » du conglomérat de tous les « les autres » car l’enfer, tout ça, enfin vous voyez …

      Donc on trouve bien deux trois trucs sur le sujet ici :
      https://www.lavenir.net/cnt/dmf20200312_01455832/ces-theories-du-complot-qui-accompagnent-le-coronavirus

      ou là : https://www.rts.ch/play/radio/medialogues/audio/coronavirus-des-theories-du-complot-aux-enjeux-politiques?id=11041922
      avec en toile de fond les vilains autocrates chinois qui n’auraient pas encore vraiment remisé au musée des erreurs leurs tenues crasseuses de gardes rouges rageux ainsi que leurs vilaines manières de dictateurs du prolétariat et qui feraient rien qu’à surveiller et terroriser leurs populations, populations qui ne demandent au demeurant qu’à vivre une vie paisible et inondée de marchandises qui leur rendront la vie plus facile matériellement j’entends, car pour le reste, il leur faudra en passer par des stages de développement personnel (payants) ou faire des tas « d’activités » enrichissantes sur le plan personnel (toujours, hein, faut pas exagérer non plus) pour s’auto-débriefer un peu le beignet. Un peu comme « chez nous » quoi, en fait.

      Le petit dernier de ces récits dont le seul but est de flatter notre fibre démocratique et euratlantiste un peu technolâtre étant celui que nous a livré le Huff’ Post :

      https://www.huffingtonpost.fr/entry/officiel-chine-coronavirus-wuhan-etats-unis_fr_5e6b2c73c5b6dda30fc681

      où ce serait soit-disant la CIA ou l’armée américaine, on s’y perd à la longue, qui « aurait apporté le virus à Wuhan ». En témoignerait « une vidéo du directeur des Centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) déclarant devant le Congrès que certains Américains que l’on croyait morts de la grippe saisonnière avaient été trouvés porteurs après leur décès du nouveau coronavirus ». Plus loin dans l’article, on voit se pointer une « délégation américaine aux Jeux mondiaux militaires, une compétition omnisports disputée en octobre à Wuhan, et qui aurait pu apporter le virus en Chine ». Et comme le secrétaire d’état américain Mike Pompeo avait direct appelé la bestiole le « virus de Wuhan » et bien figurez-vous que Zhao Lijian, porte parole du ministère chinois des affaires étrangères, il l’a eu grave mauvaise. Et pour passer ses nerfs, ou pour complaire à sa hiérarchie ou même les deux à la fois, il a inventé de toute pièce cette pauvre histoire à faire dormir debout le yéti de Tintin au Tibet « himself ».
      Mais patience. La Chine n’est jamais à court de théories du complot. Enfin quand je dis « la Chine », je devrais plutôt dire ceux qui glosent sur la Chine ou mieux : ceux qui mettent en scène des Chinois, en l’occurrence un haut responsable des services secrets chinois (carrément) tout nimbé qu’il est de l’aura des martyrs et qui n’a rien d’autre à foutre que de sacrifier sa vie, non sans compromettre l’intégrité physique de sa propre famille, pour qu’enfin éclate la vérité sur cette vilaine affaire même si il doit passer à « l’ennemi » qui l’accueillera, on s’en doute, magnanimement dans un quelconque paradis démocratique ou fiscal ou les deux à la fois si toutefois le gonze arrive à s’extirper de la béchamel verdâtre où il s’est mis tout seul comme un gros benêt en se prenant pour Batman vs le Joker, car n’est pas lanceur d’alerte qui veut surtout au pays de la révolution prolétarienne en mode dictature, hein ? . Hé oui, on a tous besoin de martyrs et de protocoles sacrificiels pour croire en un monde meilleur, ici bas ou dans l’au-delà. Et là on tient une vraie pointure. Le récit que je vais vous livrer, je l’ai chopé sur une page Fesse-Bouc. Oui, encore eux .. Faut dire que leurs softwares de compète sont taillés pour les courses en haute-mer sur les cyber-océans déchaînés et que, de plus, leurs concepteurs ont bravé bien des tempêtes pour continuer à nous faire la nique en surfant et rebondissant insolemment sur les vagues du scandale, tout ça au nez et à la barbe des législateurs européens qui n’ont toujours pas compris qu’il se la jouaient petit bras par rapport à de tels vaisseaux de guerre, armes de destruction massive de l’esprit critique voire de l’esprit tout court, survitaminées aux algorithmes de la mort qui tue et dont les concepteurs ont été depuis leur plus tendre jeunesse biberonnés aux capitaux d’origines douteuses.

      Donc, voici la chose : un récit aux procédés narratifs que n’aurait pas renié Howard Philip Lovecraft (himself), récit pour lequel l’auteur ou les auteurs ont dû réellement se faire plèz’ pour nous concocter un tel délire. Je sais pas trop à quoi ils carburaient pour nous échafauder un tel scénario d’épouvante mais ça devait être de la bonne et j’espère pour eux qu’ils n’ont pas laissé une trop grosse ardoise auprès de leurs fournisseurs.

      Ceci dit, vous seriez mal avisé·es de croire que je roule pour les mandarins de la dictature du prolétariat : non, non, ce sont les mêmes pourritures que « chez nous ». Il n’y a que la coupe du costume qui change. Par contre quand je lis ou j’entends tous ces éditocrates et autres médiacrates débiner « les Chinois », je me dis qu’ils feraient bien de se la mettre en veilleuse : sans les prolétaires chinois qui font rien qu’à se laisser exploiter parce qu’ils ont juste envie de faire comme « chez nous », toutes ces petites crapules qui ont la menteuse si bien pendue, et ben, y vont bientôt pleurer leur mère quand y pourront plus se payer le dernier aille-faune vu que, dans quelques semaines, et bien y en aura plus dans les magasins. Et ce sera bien fait pour leurs sales petites gueules de raie (publique). Bon assez causé et bonne lecture ! Ah oui, j’oubliais, c’est en anglais. So sorry si je fais encore tricoter les algorithmes des cyber-vaisseaux de guerre sus-mentionnés et qui naviguent de surcroît sous de multiples pavillons pour faire croire à la concurrence libre et non-faussée du monde merveilleux de l’Indépassable Marché. Mais bon, y aurait pas fallu le laisser faire, le Marché ...

    • JUST IN: SECRET BEHIND THE CORONAVIRUS LEAKED.
      “”"""""’’’"’""’’’’"""""’’""
      I am a senior Chinese military intelligence officer and I know the truth about the coronavirus outbreak. It is far worse than the media are telling you.
      I am a Chinese citizen in Wuhan who occupies — or perhaps occupied — a high-ranking position in military intelligence. I am also a member of the Chinese Communist Party. As a senior official near the top of the Party, I have access to a great deal of classified information and I have been involved in many top secret government projects. I have a doctorate from a leading university in a western country, which is why I am able to write my account in English.

      t will not surprise you to hear that if my identity were to be revealed, my life would be in grave danger, as would those of my wife and son. I ask you to respect the fact that I have stripped out of this account all facts that would make it easy to identify me.
      By now you will be familiar with the recent outbreak of 2019-nCoV, also known as NCP, or simply “coronavirus”. You will have heard that it originated in Wuhan, an industrial city in China, and that it came from an animal — most likely a bat or a pangolin — that was sold in a wild animal market. You will have been told that it is an influenza-like illness that can in severe cases cause pneumonia, respiratory failure and death. Finally, you may have heard that although the disease is highly infectious, it is dangerous only to the elderly or to those who have a compromised immune system. The official lethality rate is approximately 2% or so.
      All of that is a bunch of lies concocted by the Chinese state with the tacit support of the U.S. deep state and its friends in the European Union, Russia and Australia, and spread by the docile media in all of those countries.
      Let me start by telling you that the world does not operate the way you think it does. Although countries like the US and China vie for global dominance, that competition is restricted to certain limited areas. In most ways, the two countries are more interested in cooperation so that they can stop other competing countries from gaining more power. They also have a shared interest in keeping real power out of the hands of their “ordinary” citizens. To this end, they have many different mechanisms by which they control the overwhelming majority of their media outlets. The Americans in particular have perfected the art of creating made-up “divisions” between their two main parties which are designed to hide the fact that both serve the same masters.
      These same nations also posses technology that is far more advanced than you can imagine and which is kept carefully hidden from public view. This includes advanced artificial intelligence capable of undermining and deciding any election in the world; biological and chemical agents that can manipulate and control the thinking patterns and behaviours of citizens to terrifying degrees; highly sophisticated manipulation techniques using hypnotic practices entirely unknown to the public; and other things that I will not go into now. My point is that the great nations do not compete so much as work together. Their principal goal is to shield the true workings of the world from the “uninitiated” public.
      Just to give you one example, there aren’t actually any nuclear weapons anywhere in the world. The U.S. and the Soviet Union scrapped them all in the 1970s, as did their client states. Everyone realised that those weapons could not be used without destroying the whole world, so there was no need for them; but by pretending that they still had them, the big players were able to keep the non-nuclear powers in line.
      Let me return to the virus.
      Last year, large-scale anti-government protests erupted in Hong Kong. The Standing Committee of the Chinese Communist Party considered these to be a grave threat to the integrity and stability of the motherland. The U.S. government and the EU both knew that the Chinese were secretly working on a biological agent that was supposed to make the protesters docile and obedient. Without going into detail, I worked on that project. We tried to develop a sort of spray that could be dispersed from helicopters or drones and that would lead to mental retardation and behavioural change.
      Naturally, as Hong Kong is one of the most open and international cities in the world, the Party decided that it was too risky to release the agent in Hong Kong without first testing it. For this, it needed a great number of human guinea pigs. Two groups were identified for this.
      First, we rounded up a large number of so-called “islamic radicals” in Xinjiang Province and took them to what we called “training camps”. We had already been using these camps for human experimentation for several years, but the Hong Kong protests meant that we redoubled our efforts. We exposed the inmates to various “alpha” experimental agents. As these were odourless and invisible, the subjects were not aware that they were taking part in medical trials. The resulting high rates of cancer, premature dementia, suicidal depression and death by organ failure could easily be suppressed, as the camps are located in very remote parts of our motherland.
      Once the initial experiments had yielded a “beta” agent, it was transported to Hubei Province, where it was deployed in a special military testing facility outside the city of Wuhan. This was not even a particularly well-kept secret: the existence of this facility has been reported in international news. Even the fact that it is located close to the wild animal market is a known fact.
      By then our President had already introduced a “social credit” system that allowed us to identify disloyal, counter-revolutionary and bourgeois elements in our society. Using the social credit scores — which are taken from online activity, electronic shopping behaviour and reports from informers in civil society — we selected some of the worst offenders. These included human rights lawyers and activists, Christians, homosexuals, artists, intellectuals, people who speak foreign languages, and other undesirables.
      Once these troublemakers had been collected and placed in the testing facility, we exposed them to the Agent, which is biochemical in nature and spread in an invisible aerosol, akin to certain viruses. Initial results were encouraging, as we saw significant cognitive decline and reduction in higher mental processing facilities. Essentially, our undesirables were becoming mildly mentally disabled, which is precisely the effect we wanted to produce in order to pacify the restive population of Hong Kong.
      Unfortunately, it quickly became apparent that the Agent also had other effects. About one week after the retardation set in, our subjects developed major anxiety and panic attacks. Eventually they developed symptoms akin to those of paranoid schizophrenics. At that point, their bodies rapidly deteriorated. They developed massive internal bleeding; the walls of their arteries dissolved; they bled out of their eyes and orifices, and their tissue disintegrated.
      To put it in a more direct Western manner, they started to melt.
      Death usually occurred through multiple organ failure. This was preceded by at least five days of severe agony which could not be alleviated by painkillers. It was at this time that I first violated our protocol: one subject, an elderly lady who had published defamatory cartoons of our President, begged me for death with such insistence that I took pity and shot her. I was reprimanded, but fortunately the complaint was dropped when I agreed to reimburse the cost of the bullet. I swore to myself never again to show such unnecessary emotion.
      We decided that our Agent was unusable. It was far too destructive for our purposes. We wanted the population of Hong Kong to submit to us; we did not want to exterminate it.
      Naturally, our American friends had by then taken an interest in our work and asked us for a sample for their own research and testing purposes. They hinted that they wished to use it to resolve certain difficulties in Venezuela. Normally we would have agreed, as we maintain friendly relations with the CIA, but given the extremely toxic nature of the Agent, we declined.
      This, as it turned out, was a grave mistake. The CIA was convinced that we had developed something very powerful and wanted to keep it to ourselves. They offered a great deal of money to one of our researchers. Foolishly, he agreed to sell them a specimen. We found out just in time for the handover and tried to stop it from happening. In the ensuing shoot-out — don’t bother to look for it in the news, it was never reported anywhere — several dozen people were killed.
      More importantly, however, the Agent escaped.
      The shoot-out took place at the wild animal market which has been reported as the location of the “animal to human” transmission that started the outbreak. But of course there was no such transmission; it was just the location where the CIA was supposed to receive the sealed vial containing the Agent. The vial shattered when it was dropped by the traitor who had agreed to sell it to the Americans.
      By now I understand you will be sceptical. If I really am who I say I am, why would I be sharing this information on the internet? Let me assure you that I am no friend of the Western system of governance. I love my motherland and I am loyal to the Communist Party. It has lifted hundreds of millions of my compatriots out of squalor and poverty. However, I am also a human being and I have a conscience.
      Most importantly, I have a wife and a son.
      Once we realised that the Agent had escaped and would start to spread, we swiftly put all of Wuhan into lockdown. I was one of those tasked to manage the fallout of the contamination. Of course we could not keep such a huge undertaking secret, so we decided to order our state media to report that a “coronavirus” had broken out in Wuhan.
      In reality, of course, there is no “coronavirus”. It was all made up.
      It was one of my colleagues who came up with the genius idea of pretending that people with the common flu suffered from the coronavirus. This allowed us to hide the true nature of the disease. Let me explain.
      It is currently flu season in China. When we realised that we could no longer control the spread of the Agent, we sent our men to all the hospitals and instructed all doctors to diagnose every case of the common flu as “coronavirus”. We came up with a new name — 2019-nCoV — and handed out “factsheets” that described a made-up illness.
      The result of this decision was that tens of thousands of individuals who were simply suffering from a cold or flu were now diagnosed as having a mysterious coronavirus that, although infectious, was not often lethal. While this frightened the public, it allowed us to push the narrative that the disease was not that deadly; it also gave us time to prepare for the catastrophe that was sure to come by imposing a lockdown on Wuhan and other cities in Hubei Province.
      You have not heard this in the news — and given the size of Wuhan, with its population of 11 million, it is not known even to many of the residents — but within days thousands upon thousands were infected and before long they suffered the agonising deaths that I have already described. Within a week, there were so many corpses that we did not know what to do with them, so we ordered the surviving social credit prisoners to drive the bodies into the countryside and bury them in mass graves. But it was very difficult to keep this activity secret, and we could not even keep up as there were so many corpses. We planted a story that five million residents had “fled” Wuhan. In reality, of course, many of those people had died from the Agent.
      I was working around the clock helping to orchestrate this cover-up. When I think back to my actions now, I feel great shame. At the time I still believed that I was fighting for my motherland and that the rule of the Party was right and just. But deep down, I had already begun to have doubts.
      My faith in the Party was shaken even more deeply when I learnt what had happened to Dr Li Wenliang. He was one of the few doctors who refused falsely to diagnose flu patients with the “coronavirus”. As a punishment, he was sent to help transport dead bodies to mass graves. The expectation was that he would be infected with the Agent and die an agonising death, but to our great surprise, he did not contract the illness.
      You have of course read that he died of “coronavirus”. You have been misinformed. A sergeant of the People’s Armed Police injected him with a mixture of heroin and mercury that caused his lungs to deflate.
      When I found out about this I became unsure whether or not I was doing the right thing. While I believe that it is appropriate for a government to rule with a severe hand, I do not think that it was right to kill Dr Li. He was a compassionate and kind man and he cared about his patients; how can our motherland not benefit from having such a doctor?
      I shared my concerns with my wife, but she convinced me that I should not say anything to my superiors. She said that it was too dangerous; that they valued loyalty above everything else; and that I would only find trouble if I admitted to my doubts about their practices. She also pointed out that we benefited from priority medical treatment. As senior officials, we received regular supplies of the highly-sophisticated hazmat masks that are the only known technology that can prevent infection. She implored me to think of our son, who is still small. If I spoke out and were caught, our lives would be at risk.
      Around the same time, it became clear that the Agent was entirely beyond our control. It was spreading like wildfire throughout Hubei Province and beyond, infecting tens of millions and causing them all to die.
      I understand that what I just said is difficult to believe, because you have been told that there have been only about 50,000 infections, and far fewer deaths. But these are the influenza infections that have been falsely passed off as the non-existent “coronavirus”. The Agent is far, far more contagious than that, and its fatality rate, unlike the “coronavirus”, is not 2%.
      No, its fatality rate is 100%. Nobody recovers from it. Everybody who contracts it dies.
      And a lot of people are contracting it.
      Hubei Province lies in ruins. The various travel restrictions and lockdowns that have been imposed were not created to stop the spread of the Agent — none of them can stop it, not embargoes, not face masks or hand sanitiser — but to stop the survivors from seeing the catastrophe with their own eyes.
      I am part of the greatest cover-up in human history: the hiding of the deaths of tens of millions. Very soon, Hubei Province will be no more than a giant mortuary, and the truth will come out.
      For me, the turning point came when the Party told yet another lie, and that lie was too dreadful even for me to accept. You may have heard that China built a new hospital, called Huoshenshan Hospital, in Wuhan, in order to provide additional quarantine and isolation facilities for infected patients. You may have heard that they built it in only ten days.
      That too is a lie.
      Sure, they did build something in six days. But it was not a hospital. The true nature of the building was top secret. Initially, I was naive enough to believe that the Party was demonstrating its compassion and care for the people. But then my superiors sent me to Huoshenshan. I was shown around the installation by a military police officer called Corporal Meng (this is not his real name). It was there that I saw the truth.
      As I have mentioned, the only way to protect oneself from the Agent is by wearing a special protective mask that is entirely unlike those available commercially. Even medical professionals do not have access to it. It is available only to biomedical warfare researchers and it contains extremely advanced technology.
      These masks need to be kept at a particular temperature to offer full protection, and lose their effectiveness very quickly. As I have also already said, one of the benefits of my position was that both my family and I had access to regular supplies, which is why were safe when compared to civilians, doctors and even lower-level government officials, all of whom wore utterly ineffective surgical masks in the misguided belief that they would protect them.
      And so, wearing this special equipment, I went to Huoshenshan with Corporal Meng.
      Whatever you want to call that place, it is not a hospital. Sure, the entrance looks like a hospital and in the ward at the front of the complex, there are what appear to be normal medical beds. There, thousands of infected patients lie, all of them in the early stages of the disease. I walked along those long, white corridors next to Corporal Meng, his angular face dispassionate in his military fatigues, and saw hundreds upon hundreds of identical hospital beds on which squirmed the terrified and diseased inhabitants of Wuhan. Their cries and pleas haunt me in the long nights in which I now am unable to sleep.
      But this was merely the beginning. Eventually the Corporal took me to the rear of this front section. There, locked metal gates led to what he called the “middle section”. The patients in the front are unaware of its existence. It is there that the more advanced cases are kept, in what most closely resembles a mental asylum.
      Immediately upon entering this part of Huoshenshan I was struck by the dim lighting and stench of vomit and human waste. Here the unfortunates roamed freely, their minds gradually disintegrating in endless panic attacks and psychotic episodes. Here too there were no more doctors, merely gorilla-faced men in black uniforms who belonged to some secret branch of the military police I had never heard of.
      They appeared to have been selected for their cruelty, for they beat and degraded the patients in the most sadistic manner. Many of the inmates had regressed to childlike states and lay on the floor weeping like infants and begging for compassion that they did not receive. There was cruel pleasure in the eyes of these thugs as they brutalised the unfortunates. They beat them with batons, sprayed pepper spray into their eyes and kicked them with their steel-capped boots. As I was from military intelligence, the guards did not even attempt to hide their activities. They even invited me to join; in every way, they treated me as one of them.
      Yes, one of them. I stood in the grey staff bathroom of Huoshenshan and looked into a cheap mirror and asked myself — is this really what you are? Are you really like them?
      But the violence was not merely an expression of sadism, for the poor inmates were not there to be cared for.
      They were there to work.
      There was one more set of doors, and beyond them lay what the Corporal called the “Core”. And it was there that I saw it — piles and piles of dead bodies, stacked on top of one another all the way to the ceiling. There were men, women and children, elderlies and toddlers, rich and poor, beautiful and misshapen, proud and humble.
      They were all of them dead. Our Agent made no distinction between any of them.
      I gasped when the Corporal led me to the Core. I cannot count how many there were, but it was many, many thousands. And in the midst of the piles of corpses was a kind of path, and I heard a roaring sound in the distance. The miserable patients from the middle section picked up the dead and carried and dragged them away into the dark, even as the guards beat them with truncheons.
      It took me a little while before I grasped what was happening. I simply could not believe what lay at the end of that path in the Core.
      It was an enormous furnace, with great fires roaring within.
      One by one, their minds destroyed and their bodies twisted, the dying men and women carried the corpses to the furnace and cast them inside in a doomed attempt to hide the dreadful truth. I saw several of them collapse from exhaustion only for their lifeless bodies to be added to the mountains of corpses on both sides. In a seemingly endless line they went, their emaciated bodies clad in grey overalls, their backs bent under the weight of their dreadful cargo. Many howled and groaned in terror and their voices joined in a sorrowful cacophony that lingered over the roar of the fires.
      In deep shock, I stared at the boundless horror before me. Beside me stood Corporal Meng, his freshly-shaved face as emotionless as before. When I turned to face him, he looked at me. His mouth smiled, but his eyes did not.
      “We use the energy to operate Huoshenshan,” he said. “We save the state considerable resources in this way. And look,” — he waved at the gallery of the dead — “there are so many of them here. You could almost describe it as renewable energy.” He laughed and waved his hand in a strangely camp gesture.
      I stood speechless and stared at the infernal scenes before me. Men in black uniforms screamed like daemons at the wretches who were disposing of the corpses for them. They stripped the dead of anything that had value — jewellery, cash, expensive clothing — and tossed these items onto an enormous pile next to the furnace. When I asked the Corporal what would be done with the items, they said that they would be used to pay for the “healthcare expenses” incurred by the patients’ stay in Huoshenshan.
      I vomited in the toilet. When I flushed and came out of the stall, Corporal Meng stood by the door and looked at me. His face was as blank as before, but in his eyes I thought I registered a very faint trace of contempt. You are ten years my senior, the look said, but you are soft.
      I thanked him for his service and went home.
      When I arrived, I saw that I had received hundreds of updates on the encrypted device the Party uses to communicate to insiders. The news were unimaginably grim. The State Legal and Economic Commission had allocated funds for the construction of dozens of facilities like Huoshenshan all throughout China. The Agent had spread not only to every single province of the motherland, but to most other nations in the world. Fortunately, we had agreements in place with other governments — they agreed to pretend that the infections were due to a coronavirus. They were just as worried as we were that a panic might break out in their countries. The Americans in particular were terrified that the S&P 500 might decline. This, they said, would be unacceptable in an election year, so we could count on their full support.
      Of course the World Health Organisation also helped us. For a long time, the only issue with the WHO has been that we have been locked in a contest with the Americans about who bribes them more. They released all sorts of sophisticated misinformation about having decoded the DNA of the so-called coronavirus. All this has allowed us to stave off a global panic.
      For now.
      Yet the situation was worsening with astonishing speed. I am reluctant to reveal too much on this point, as it would make it too easy for my enemies to identify me, but we quickly began to implement measures to protect our most senior leaders. If you look at the world news, you will see that Xi Jinping, our President, disappeared for approximately one week after the outbreak, before being seen again with the leader of Cambodia.
      You should know that the person who met the Cambodian leader was not President Xi. It was a body double who had, for many years, been trained to look and sound just like our President. President Xi is of course not careless enough to risk his own death. He is safely ensconced in a secret bunker underneath Zhongnanhai, the headquarters of the Party in Beijing.
      Nor was he the only leader who is in hiding. In fact, I can assure you that over half of all senior Party members are currently being imitated by trained actors who are following instructions given to them via special implants. Do you really think that our Prime Minister would risk his life by going to Wuhan?
      All of this means that our government has become utterly paralysed and the functions of the state have been taken over by the military.
      It became clear to me that our efforts were pointless. Yes, the lockdowns, travel bans and targeted assassinations of rebellious journalists allowed us to hide the true situation in Wuhan; but I knew that this would not last. Once the mass deaths begin in the rest of the world — in our estimation, this should happen within the next week or so — everyone will know the truth. It will become clear that we cannot protect ourselves from the Agent. Surgical masks, hand sanitiser, gloves — nothing can stop it. Nothing except the special hazmat masks, but those cannot be produced in anything like sufficient quantities. You, an ordinary person, will never even receive one, let alone a sufficient number to see you through the coming holocaust.
      For those of you reading this, therefore, all I can suggest is that you keep your loved ones close to you. Hug them, tell them what they mean to you. Enjoy the time you have left with them. It is not typical in Chinese culture to express one’s feelings in this way, but I have learnt the importance of such gestures.
      I promised my wife that I would show this document to her before I posted it.
      Yet I broke my word.
      I hear her weep in loud, hoarse sobs in the bedroom, and the keyboard of my laptop is wet with my own tears. Not long ago, we received results of the regular tests that are part of our “priority medical treatment”, and we learnt that my son had been infected with the Agent.
      The military police that has supplied me with the special protective mask had been giving expired and ineffective masks to my son, masks that senior officials had already worn and then discarded when they ceased to protect them. My own masks, on the other hand, had always been of the necessary quality.
      I suppose they decided that my son was of lower priority than me. I suppose my son could not help them with their cover-up.
      We had long ago decided that we would be different — we would be honest with him, always. And so when he asked us, we told him the truth. We told him that he was very sick. He asked more, and we told him he would not get better.
      He continued asking, and we told him that he would die. He is very small, but he was old enough to understand.
      His terrified wails will haunt me for the rest of my miserable days in this world.
      Let them come. Let them do with me as they will. I no longer care.

    • l’#annulation de certains « pestacles », on va pas s’en plaindre, ça c’est sûr. Sinon, je préfère de loin la version de Bo Carter (plus « roots »).
      Bon, du coup, je m’y mets aussi :

      Spéciale dédicace à Blanquer :
      https://www.youtube.com/watch?v=GH75w63VICg

      Spéciale dédicace à Cron-Cron 1er :
      https://www.youtube.com/watch?v=u0PFZekV2Ws

      Et pour nous rebecter le moral, une dernière à la morale bien douteuse et bien #trash :
      https://www.youtube.com/watch?v=zMF6m-UlU2Q

      Et un petit lien sur la page d’un bonhomme qui a bien connu « l’artiste » et qui en apprécie la « poésie rugueuse » ...
      https://musique.urbania.ca/article/jecoute-des-disques-plume-latraverse-dressed

      Pour les lyrics, j’ai trouvé cette page :
      https://genius.com/Plume-latraverse-sans-ceremonie-lyrics

      Mais si on veut écouter les « tounes » intégralement que ce soit sur l’une ou l’autre page, on tombe sur une obligation d’inscription sur Spotify ou sur un autre truc.

    • #parano #psychose #atchoum

      Je viens d’éternuer devant mon PC portable. Quelques postillons ont été projetés sur l’écran. L’antivirus a lancé une analyse du disque dur direct ...

      Sinon, je viens de m’apercevoir que j’ai fait une répétition dans une phrase du post précédent. J’ai employé deux fois le mot « moral » ou « morale ». Ça passe ou il faut que j’édite de nouveau ce post ?

      Question aux administrateur·rices de @seenthis :

      Chaque fois que je veux éditer un post un peu long, le machin me renvoie direct sur la page d’accueil sur le dernier post qui a été envoyé. Pourtant je clique bien sur le bouton <modifier>. Y a un truc que je devrais faire et que je fais pas ou que je fais mal ?

    • Message du tweet linké par @sinehebdo

      I wasn’t scared of Corona but then I watched a video about the spread and it’s got me shook but the jokes still have to run
      otherwise we’ll al be depressed and panic.

      Pareil, je lis depuis hier des articles alarmants sur les effets du virus et je commence à avoir vraiment les flubes. Mais je continue à dire des conneries. Rire dans l’adversité, c’est une thérapie d’accompagnement.

    • C’est « géant » ce qui se passe là-bas : comme si les Italiens étaient en train de dire : « Bon, vous avez vu ? On va tous crever. Et comme on sait que vous ne ferez rien pour nous, alors on chante et allez tous vous faire foutre ».

    • Salutations matinales « les gens » !

      Bon : suite aux annonces du premier Sinistre et de son bras droit ou gauche plutôt, car il était bien à sa gauche pendant l’allocution, l’éminent professeur Jérôme Salomon, directeur générale de la santé effondrée, j’ai eu comme une puissante révélation. Il était pour moi grand temps de faire pénitence et de rejoindre le troupeau des brebis qui ont fait rien qu’à s’égarer tous ces derniers temps afin de me placer sous la houlette d’un quelconque bon pasteur vaguement télé-évangéliste si ça se trouve, et donc d’embrasser la foi des #abstentionnistes_du_septième_jour. Parce que, merde, faut pas déconner, si on doit être confiné, autant aller jusqu’au bout de la démarche.
      De toute façon, il n’y avait qu’une liste dans ma commune. J’aurais été obligé de voter blanc (ou nul) et à la longue, ça lasse un peu. Et, raison la plus importante, j’avais pas franchement envie de supporter les « bolosseries » des « autorités » concernant les mesures sécuritaires lénifiantes pour ce scrutin, ni d’ailleurs de croiser le regard plus ou moins chassieux des assesseurs du bureau de vote, dont celui du maire en particulier.
      Voilà, c’est dit, je me la joue confiné « extrême » et aussi parce que j’ai un peu la trouille, je dois bien vous l’avouer piteusement.

      Un dernier conseil, mes ami·es, repentez-vous : la #fin_des_temps est proche si l’on en croit la prose « effondriste » de cet « impertinent » en mode « insolentiae » propulsé sur « la Toile » en ce #vendredi_13 dernier. Ego vos absolvo peccatores. Amen.

      https://insolentiae.com/leffondrement-et-la-sideration-ledito-de-charles-sannat

      #effondrisme #biais_cognitif #élections #trouille #numérologie

    • Angoisse fort légitime sur fond d’effondrement du système de santé voire plus et d’une gestion de crise à la ramasse.

      https://seenthis.net/messages/830768

      Il est 21h. Ne pas oublier de manger. Prendre ma température : 38,1°C. À partir de quel centigrade est-elle signe de fièvre ? Je ne sais plus. Le site officiel Ameli donne tellement d’explications que je n’y trouve pas la réponse… Au fait, quels sont les symptômes ? « similaires à [ceux] de maladies hivernales, comme la grippe, dont la fièvre, les douleurs musculaires et les maux de tête ». OK, je checke, mais comment dois-je réagir ? Aller bosser demain parce que c’est bénin ou surtout pas, pour ne contaminer personne ? Dans ce cas, comment obtenir un arrêt maladie ? Voir mon toubib demain matin ou surtout pas, pour ne pas engorger inutilement sa salle d’attente ?

      Le site du gouvernement donne un numéro spécial joignable 24/24h, qui m’oriente sèchement, sans même une question, vers le site web de l’ARS, où j’imagine naïvement qu’une discussion en ligne m’aiguillera… Que nenni : le site est en carafe. Après une heure de tentatives, il s’affiche enfin, avec un bandeau marqué « dossier coronavirus », aussi affordant que non cliquable, un gros moteur de recherche qui plouffe sur des pages qui restent blanches… Le seul truc qui colle avec mon cas est cette mention plus bas dans la page : « uniquement en cas de symptômes (fièvre, toux, difficultés respiratoires) composez le 15 », ce que je fais donc docilement, en vain… Je me rappelle alors les témoignages d’autres cherchant vainement à s’informer dernièrement, baladés comme des patates chaudes de service en service, comme notre administration sait si bien faire… C’était il y a 10 jours et ce n’est toujours pas rôdé !? Puis je me ressaisis : pourquoi appeler le 15, c’est-à-dire le service d’aide médicale d’urgence (SAMU) alors que je ne suis PAS en situation d’urgence ?

      Je zappe et appelle finalement SOS Médecins, pour demander conseil. Je me soucie moins de ma santé — je ne vais pas mal — que de réagir en citoyenne responsable. Je veux juste savoir si me rendre au boulot demain constitue un risque. On m’envoie un médecin, d’ici 3 ou 4 heures, que je passe à remanier complètement la formation prévue, au cas où je devrais l’assurer à distance, en visioconférence.
      Ne faites pas comme moi, renseignez-vous avant de vous sentir fébrile, parce que l’info se cache bien : alors que les locaux de ma boîte sont placardés d’affiches sur les gestes barrières depuis deux semaines, toujours aucune pancarte à la pharmacie en bas de chez moi et les sites officiels rament… Si bien que je me retrouve machinalement à sonder les réseaux sociaux avant de réaliser l’idiotie de mon réflexe. Le niveau d’information n’est pas à la hauteur. Anticipez, informez-vous correctement, sans attendre les premiers symptômes — « toute personne qui a de la fièvre, qui tousse et qui a des difficultés à respirer doit consulter un médecin » ; pas besoin d’emmerder le 15 d’emblée donc — et informez les autres, pour éviter les « spa le moment d’être vegan ou de faire carême, faut bouffer de la bidoche, hein ! avec quelques gouttes d’huile essentielle de ravintsara, tu risques rien » entendus aujourd’hui à mon endroit et autres faux conseils qui circulent. Faute d’information claire et massive, on est surtout mûrs pour la panique. M’étonne pas, finalement, que d’autres en soient à faire des stocks de pâtes et de PQ.

    • > a un quelconque rapport avec le Coran ?

      si si, une championne en la personne de AgnesCerighelli sur twitter

    • Hihi @arno, je me suis fait des potes qui ont un magasin bio avec une salle de resto au-dessus et sa cuisine toute équipée, je leur proposais le mois dernier vu que toutes les victuailles sont au RDC d’y installer des lits, on peut au moins y tenir à 50. Mais faut qu’on braque d’abord une armurerie, un hôpital et qu’on prenne en otage quelques médecins, je te rassure, on est non violents.

    • Bien entendu @sombre, c’est préventif. Les résultats du bain viral imposé seront connus d’ici 3 ou 4 semaines, il va bien falloir se prémunir de tous ces bons citoyens obéissants, devenus vecteurs du corona.

    • Quelques nouvelles de « la Chine » cette fois : où l’on tente de lutter contre la #désinformation (en espéranto) :

      http://esperanto.china.org.cn/2020-03/04/content_75773183.htm

      Traduction :

      Désinformation sur le #COVID-19

      De nombreux mensonges et messages à moitié vrai se sont rendus populaires sur Internet. Les ministères de la santé de quelques pays ont créé des sites web pour contrer les fausses informations qui se répandent rapidement et empêchent de combattre l’épidémie. Dans cet article, je présenterai quelques uns de ces mythes et montrerai comment il est facile de découvrir dans la plupart des cas que ces informations sont erronées.

      1- On peut tomber malade après avoir ouvert un colis en provenance de Chine (ou la minute patriot corporate, NdT) :

      Recevoir un colis de Chine est sans danger. La plupart des virus, y compris celui-ci qui est la cause du Covid-19, n’ont pas l’habitude de survivre plus de 24 heures en dehors du corps d’un être vivant. N’importe quelle commande en provenance d’un endroit éloigné reste emballée pendant plusieurs jours, par conséquent, il n’y a pas de risque. Sur Internet circulent plusieurs fausses informations à ce sujet, par exemple, à propos d’un homme qui aurait été infecté après avoir touché une feuille de plastique-bulle en provenance de Chine.

      2- Comment soigner ou prévenir le Covid-19 chez soi :
      (séquence "la drogue c’est mal, l’alcool un peu, aussi")
      De fausses informations incitent les gens à se soigner à la maison au lieu de demander une aide spécialisée. Cela rend difficile pour les autorités l’identification de nouveaux cas ainsi que la prévention de la maladie et, en même temps, fait courir un risque au patient, car la thérapie peut se révéler inefficace et, parfois, empêcher la guérison. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) souligne qu’il n’y a aucune nourriture, aucune boisson ou substance recommandée pour prévenir l’infection. Pourtant sur Internet, on trouve facilement des recettes pour se soigner soi-même ou pour prévenir l’infection : infusions, cannabis, cocaïne et autres drogues ainsi que des médicaments pour atténuer les symptômes grippaux comme les boissons alcoolisées, etc.

      Une fausse information particulièrement connue est celle d’un Russe qui se serait soigné en ingurgitant de la vodka (selon une autre version, celle d’un homme pas forcément russe (tu m’étonnes) qui se serait soigné avec du whisky au miel). Aucune étude n’atteste de l’efficacité des boissons alcoolisées contre ce virus et l’alcool peut réduire à néant l’efficacité des médicaments prescrits par les médecins. Seuls les anticorps acquis par la vaccination ou produits par le système immunitaire sont capables d’immuniser l’être humain contre un virus, donc restez sceptiques au sujet des médicaments miracles.

      séquence "tadaaa !"
      Je vais analyser plus en détail une nouvelle spécifique pour montrer combien il est possible de détecter facilement une fausse nouvelle : Au Brésil, peut-être dans d’autres pays également, a circulé un message supposé être rédigé par les médecins Leila Ahmadi et Chen Horin et qui recommandait l’eau chaude avec du citron pour prévenir une infection. Un recherche sur Internet a révélé que Leila Ahmadi était vraiment médecin en Iran mais d’après le texte elle habitait en Chine. Pour le docteur Chen Horin, présenté comme étant le directeur de l’Hôpital des Armées à Pékin, il n’y a aucune information digne de foi à son sujet (de plus Horin est un nom inhabituel pour un Chinois) mais il est cité dans une fausse nouvelle à ce sujet comme quoi l’eau citronnée soignerait le cancer (dans une autre version il s’appellerait Dr Gupta et serait originaire de la République Indienne). Cette fausse nouvelle provoqua tant de confusion que l’Université du Kansas aux États-Unis a publié une note pour expliquer que le citron ne soignait pas le cancer.

      3- Un chien peut-il attraper le Covid-19 ?
      nos amies les bêtes

      Voici un cas typique de message qui propage des demi-vérités. Voici LA vérité (j’adapte un peu au style médiatique de "chez nous") : le chien d’un patient a été soumis à un examen et le résultat s’est révélé « faiblement positif » mais on s’est aisément fourvoyé et il en a résulté de nombreuses informations fausses et déconcertantes. Le résultat de cet examen était normal : un chien vivant dans la même demeure qu’un patient infecté est en contact avec le virus qui peut se trouver sur des meubles, des planchers et sur d’autres objets de la maison. Cela ne veut pas dire que le chien avait contracté la maladie (il n’avait pas de symptômes) ou était dangereux pour la santé humaine. Selon l’OMS, il n’ y a aucun indice pour que les animaux domestiques puissent contracter le Covid-19. Et l’unique recommandation est de se désinfecter les mains au savon et à l’eau ou à l’alcool après avoir touché un animal. Il est recommandé la même chose aux gens qui ont touché des objets les uns à la suite des autres comme un bouton d’ascenseur ou un article vendu sur le marché.

      En 2016, pendant l’épidémie de Zyka au Brésil est apparue une fausse information comme quoi des singes pouvaient infecter les êtres humains et cela a entraîné un massacre pour des centaines de singes à travers tout le pays, dans beaucoup de cas d’une manière cruelle. Il n’y a que les moustiques qui peuvent transmettre le virus du Zika à l’homme. Les singes sont morts pour rien.
      Alors arrêtez de vous désinformer parce que vous allez faire que des conneries. Parce que les singes ils auraient pu avoir l’insigne honneur de mourir pour une bonne raison, si ça s’trouve).

      Soyez responsables car propager de fausses informations peut avoir de terribles conséquences. (et on vous le répètera pas deux fois, bordel !)

      On remarquera l’iconographie un peu naïve de la page pour illustrer le propos. En Chine, dès leur plus jeune âge, les élèves ont accès assez facilement à l’enseignement de l’Espéranto. Selon les pédagogues chinois, cette langue assez facile à apprendre (pour des Européens) aurait des vertus propédeutiques et serait une entrée vers d’autres langues telles que l’anglais, l’allemand, le français, l’espagnol, et même le russe (mis à part l’alphabet). Étonnant, non ?

    • Ce fil de discussion serait-il voué à devenir une sorte de journal intime pour temps troublés ? Faut voir...

      Ce matin, enfin dès 4h du mat’, oui, je dors très mal depuis bientôt 9 mois (no, I’m not pregnant) rapport à des problèmes liés à notre logement, je me suis pris à faire une liste de produits de première nécessité, alimentaires ou autres. Non pas que je veuille remplir mon caddy comme un goret comme ce fut le cas ce vendredi 13 dernier (oui, je sais) au magasin Chanchamp le plus proche de chez moi, car nous avons toujours de quoi faire, au moins sur une période d’une semaine, mais refaire un petit stock de produits simples et accommodables culinairement parlant de multiples façons comme la farine par exemple.

      Et voilà-t’y pas que, addiction oblige, je me dis : « Mais bon sang ! Le petit magasin de fournitures en vapotage sis au chef-lieu de mon département va être fermé ! » Merdre ! C’est ballot, j’aimais bien y aller et taper la causette avec les vendeur·euses, une petite équipe jeune et cool. Et puis ça me permettait de prendre un bon shoot d’électricité urbaine, moi qui suis (re) devenu un rat des champs depuis quelques années déjà. Va falloir que je me résolve à commander « en ligne » ... Heureusement, je pourrai retrouver la même gamme de produits car ils ont aussi une boutique en ligne. Faut juste que j’oublie pas de m’en occuper ... Ceci dit, là aussi j’ai toujours de quoi faire sur un mois à l’avance ! :-)) Explication : je fais dans le #DIY, je prépare mes mélanges avec les bases (propylène-glycol/glycérine), les « boosters » de nicotine, les arômes et le mélange doit « maturer » pendant trois semaines avant d’être « vapoté ». Et en plus ça revient beaucoup moins cher que les flacons de 10 ml prêt à consommer que je pourrais trouver à la boutique en mode bazar et jeux à gratter dans la « galerie marchande » de chez Chanchamp. Voilà voilà ♪♫

    • Sinon, pour les masques de protection buccaux, nous en avons 7 d’avance, Madame ayant travaillé dans le médical et pratiquant sans relâche une « safe attitude » de tous les instants. J’espère seulement que l’usine de Saint-Barthélémy-d’Anjou va pas être mise #à_l'arrêt, pour une raison ou pour une autre.

    • je viens d’aller faire mes dévotions à Notre-Dame-de-la-Sainte-Consommation. Heula ! Bon, les caissières portent des masques et expliquent aux clients inquiets que c’est pour ne pas diffuser elle-mêmes le virus ( très bien). Sinon, c’est le bordel total. La panique en mode cagade généralisée. Et comme un malheur n’arrive jamais seul, il a fallu que je croise le maire de la commune que j’ai bien été obligé de saluer (de loin). Étant à la recherche d’alcool dans le rayon pharmacie et vu que les rayons étaient inaccessibles, j’ai opté pour une bouteille d’ #eau_de_Cologne 70 %, le bon vieux « sent-bon » de nos grand-mères. Avant de ranger les courses dans la charriotte, je me suis frictionné les mains avec.

    • Le bon professeur Salomon, grand gourou de la santé déglinguée, est en train de « flipper sa race » (de bâtard) :

      Jérôme Salomon attire, par ailleurs, sur le risque de saturation du système hospitalier. “Je lance un appel à la mobilisation générale contre ce virus et pour faire barrière. Il serait catastrophique d’en arriver-là. On voit que l’on peut très rapidement à la saturation d’un hôpital s’il n’y a pas d’application des mesures barrières. Plus il y a de malades, plus il y a de cas graves", rappelle-t-il.

      https://www.franceinter.fr/societe/coronavirus-il-faut-absolument-rester-chez-soi-exhorte-le-directeur-gene

      Ça commence vraiment à se voir qu’on a eu affaire à des incompétents.

      Une petite bio rapide pour voir les états de service du #boloss en question :

      Je connais bien la DGS depuis le début de mon parcours. En effet, alors que j’étais tout jeune médecin de santé publique, j’ai effectué mon premier stage d’interne en 1994, à la DGS qui se trouvait alors à Vanves. Par la suite, je n’ai jamais cessé de collaborer avec la DGS, alors que je travaillais à l’Institut Pasteur, lors de mes trois passages en cabinet ministériel, en tant que président du syndicat des médecins de santé publique, comme enseignant au CNAM et à l’EHESP en mastère santé publique, chef de projet HAS ou membre du conseil d’administration de Santé Publique France. Je suis PU-PH en maladies infectieuses et tropicales et, à ce titre, j’ai également été mobilisé sur les épidémies de zika, chikungunya, grippe A, coronavirus, Ebola et ai travaillé toujours en bonne intelligence et en étroite collaboration en lien avec la DGS. C’est pour moi un immense honneur et une grande fierté de prendre ces responsabilités et de porter des dossiers passionnants car ils concernent toujours la santé des hommes et des femmes de notre pays.

      #kiss_my_ass

    • Chaque fois que je veux éditer un post un peu long, le machin me renvoie direct sur la page d’accueil sur le dernier post qui a été envoyé. Pourtant je clique bien sur le bouton <modifier>. Y a un truc que je devrais faire et que je fais pas ou que je fais mal ?

      Pareil et depuis longtemps...

    • Au magasin bio où j’ai fait mes courses de retour de week-end, je n’ai pas trouvé de citrons ni de hareng fumé (c’est le début de la fiiiiin !). Mais j’ai croisé un type avec un masque de protection + une écharpe sur le masque, des gants, voûté mais apparemment pas vieux, qui avait rempli son caddie (son truc de courses à roulettes qui ne roulait plus tellement il était plein) et se traînait aussi quatre gros sacs pleins. Il aurait pu dévaliser le magasin qu’il l’aurait fait, heureusement que j’ai commandé mon pain avant lui. J’ai d’ailleurs pris un seul gros complet alors que j’étais tentée de prendre un petit campagne par dessus mais il faut partager.

      Le gros con que si tout le monde était comme lui ce serait déjà l’émeute. Et bête parce que si moi j’ai un paquet de pâtes de plus que d’habitude depuis trois semaines, lui avec ses réflexes de merde il aurait pu y penser avant ! Et surtout, détail qui tue : au milieu de ses boîtes de thon, de ses deux paquets de papier toilette, de ses pâtes et de ses patates, le mec a été assez nouille pour se charger du truc de première nécessité : une bouteille de limonade à la grenade en verre ! Essentiel, quand on a déjà 30 kg de courses.

    • Dans la série « les cons ça ose tout », ce matin en courses, le mec (la soixantaine bien tassée) qui se pointe aux caisses rapides, déjà bien engagé dans la file, avec son chariot (pas trop rempli quand même). Ça commençait à renauder dans l’entourage. La jeune caissière lui fait la remarque qu’il ne devait pas faire la queue aux caisses rapides avec son caddy. Pas de réaction, le mec joue l’inertie. Du coup, c’est le gars de la sécurité qui lui a fermement intimé l’ordre de jarreter. Et là, l’autre, il s’est exécuté sans moufter. Quelle plaie !

    • Dernière minute : avec Madame, on était en train d’évoquer le sort des « migrants », personnes déplacées, réfugiées hébergées en camp ou hébergées nulle part, livrées à elles mêmes et dont on n’entend même pas « causer dans le poste » . Je vous dis pas la catastrophe.
      #hécatombe.

    • Et sinon, pour les mômes scolarisé·es qui sont censé·es télétravailler à domicile comme l’a enjoint le Grand Mamamouchi Branquédéquer, ce matin, le petit fils de ma compagne (bientôt 18 ans, année du bac, toussa) a tenté de se connecter sur « l’espace de travail » à plusieurs reprises ce matin.
      Résultat des courses : failed.
      A la ramasse, les « e-lyco » les « pronotes » et autres usine à gaz de « e-learning ». Bon, c’est sûr, vu que les tuyaux du Ternet sont en train de surchauffer en ces temps de #cagade généralisée, c’est pas gagné. De plus, les serveurs n’ont pas été dimensionnés pour assumer une telle charge. Voilà voilà ♪♫ (mais ça aussi, c’était prévisible). Du coup, je vais p’têt m’arrêter de « saturer la bande passante » rien que pour raconter mes conneries, hein ? Un peu de civisme, diantre !

      #kiss_my_ass #bollocks (never mind the)

    • #fakes #désinformation ?
      Confinement en Ile-de-France ou confinement en province : entre deux commentaires sur Twitt’kéké mon cœur balance.

      D’après LCI, c’est la fuite organisée mais ce truc m’a l’air déontologiquement douteux et peut provoquer des réactions tout à fait contre-productives... et pas que chez les cyber-rageux.

      https://www.lci.fr/population/coronavirus-des-parisiens-se-ruent-hors-de-la-capitale-par-peur-d-un-futur-confi

      la conclusion ferait-elle de l’ironie involontaire ?

      Le président Emmanuel Macron a annoncé qu’il ferait une déclaration ce lundi soir à 20 h. De quoi rasséréner les esprits ?

      #cagade #télétravail

    • #désinformation

      RTL vient de titrer ceci :

      Coronavirus : le scénario du pire qui a poussé le gouvernement à réagir
      VU DANS LA PRESSE - Sans aucune mesure de prévention ni d’éloignement social, le bilan humain pourrait être de 300.000 à 500.000 morts selon les estimations les plus sombres des scientifiques conseillant l"Élysée.

      Me livrant à un rapide calcul, sachant que :
      a) la population française s’élève (à la louche) à 65 millions d’habitants
      b) 60% de la population serait touchée si l’on accepte les prévisions des experts
      c) le taux de mortalité serait maintenant de 8% sur la population ayant été impactée d’après les stats que j’ai relevées ici : https://www.worldometers.info/coronavirus
      le résultat serait, en France, de 3,12 millions de décès liés à l’épidémie.

      (Wow !)

      J’ai bon là, ou il y a quelque chose qui déconne dans mon raisonnement ?

      (Ceci dit, je préfèrerais me tromper).

    • Braie-king niouze :
      Notre #brave_gouvernement (en guerre) vient de faire connaître les modalités pour que nous soyons autorisés à nous déplacer :
      Source :
      https://twitter.com/gouvernementFR/status/1239674802941632513?s=20
      https://twitter.com/Place_Beauvau/status/1239728931227435014?s=20

      Le corps des tweets :

      Gouvernement
      @gouvernementFR
      #CORONAVIRUS | Pour lutter contre la propagation du #COVID_19 et sauver des vies, un dispositif de confinement est mis en place. Les déplacements sont interdits sauf dans les cas suivants et uniquement à condition d’être munis d’une attestation.

      #COVID19france

      Ministère de l’Intérieur
      @Place_Beauvau
      #CORONAVIRUS | Lutte contre la propagation du #COVID_19 : des mesures de confinement entrent en vigueur aujourd’hui à 12h, pour réduire contacts et déplacements au strict minimum.

      Point d’informations

      Page enroulée
      L’attestation de déplacement dérogatoire est disponible ici
      Index pointant vers la droite_

      L’attestation de déplacement obligatoire : explications et téléchargement :
      https://www.interieur.gouv.fr/Actualites/L-actu-du-Ministere/Attestation-de-deplacement-derogatoire

      Le document qui va bien et que vous pourrez éventuellement revendre à un prix modique (ou pas) à vos voisins qui n’ont pas eu la chance de pouvoir se procurer à temps une imprimante( et qui si y veulent pas payer, y seront obligés de tout recopier à la main) :

      https://www.dropbox.com/s/4mo40hno6rqjak3/attestation_de_deplacement_derogatoire.pdf?dl=0

      Voilà voilà ♪♫ : on peut donc continuer à s’entasser dans les files d’attente aux caisses des super hyper et autres « églises de la sainte consommation » à condition toutefois qu’elles soient sur la liste des points de vente autorisés ET à proximité de votre domicile. Elle est pas belle la vie ?

    • @sombre pour le % de mortalité, c’est pour l’instant difficile de le donner avec cette précision. Ma sœur - épidémiologiste ainsi que les chercheurs expliquent que tous les cas de contaminations ne sont pas connus et que la mortalité rapportés aux nombre de personnes contaminées est sans doute beaucoup plus bas. Selon deux hypothèses, l’une se situe à moins de 0,5 % et l’autre autour de 1 %.

    • @reka : tu me rassures un peu car si mon calcul s’était avéré pertinent, cela aurait signifié que chaque habitant de ce pays, dans son entourage, aurait pu voir mourir une personne sur 20. Et puis, les décrets du 27 ventôse nous mettent à l’abri du malheur.

    • Rectificatif :
      je parlais précédemment d’une info de la chaîne CNEWS sur le #DIY pour les #masques. Et qu’apprends-je (par @cdb_77) ? Et bien, ce n’était pas un « fake ». Donc je vire le post que j’avais mis, je linke vers le post de @cdb_77
      https://seenthis.net/messages/831161

      Et le lien vers CNEWS qui fait rien qu’à avoir mouru :
      https://www.cnews.fr/france/2020-03-17/le-chu-de-grenoble-montre-son-personnel-comment-fabriquer-ses-propres-masques

      [edit] La page a été réactivé depuis ... Hahahahaha !

      #inglorious_bastards #saloperies

    • bon, voilà-t’y pas que le préfet de police de Paris (celui dont on ne prononce pas le nom eu égard à « l’amitié franco-allemande ») est de nouveau tenté de montrer ses muscles. C’est sur Cui-Cui et je sais pas comment choper la vidéo. Le corps du « gazouillis » :

      Restez bien confinés chez vous ou #Lallement fera régner la terreur dans tout #Paris.
      C’est en substance le message.
      On est bien...
      #LallementDemission #coronavirus #confinement #COVID19 #Covid_19
      https://marianne.net/societe/parisi

      La vidéo vient de Béheff-haine TV : ça vous dit ou on oublie ?
      https://twitter.com/i/status/1239938141546577921

    • (Après j’arrête, promis) ...

      Séquence « déballage » : Agnès « Bouzin » nous dit tout sur sa crise existentielle. C’est sur l’e-Monde (le bien nommé) et réservé aux abonné·es.

      « Je me demande ce que je vais faire de ma vie. » Agnès Buzyn est enfin rentrée chez elle, lundi 16 mars, en milieu d’après-midi. Elle vient de « fermer la porte du QG » de sa campagne parisienne et a posé son sac, seule, « effondrée », dit-elle. Elle pleure, et ses larmes n’ont rien à voir avec celles « d’émotion » et de « déchirement » essuyées entre deux sourires lors de la passation de pouvoir au ministère de la santé, il y a un mois. Ce sont des larmes lourdes, de fatigue, d’épuisement, mais aussi de remords. Elle se livre sans fard et l’aveu est terrible. « Quand j’ai quitté le ministère, assure-t-elle, je pleurais parce que je savais que la vague du tsunami était devant nous. Je suis partie en sachant que les élections n’auraient pas lieu. » A mots à peine cachés, l’ex-ministre de la santé reconnaît ce qui la déchire : fallait-il abandonner son poste en pleine tempête, alors qu’elle devinait le drame à venir ?

      Bon, elle sait pas quoi faire de sa vie ? Ben, il y a des postes à pourvoir à l’hôpital si elle veut se rendre utile.

      #facepalm

      le lien : https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/03/17/entre-campagne-municipale-et-crise-du-coronavirus-le-chemin-de-croix-d-agnes

    • Fake or not fake ?

      Où l’on retrouve le traitement à l#'hydroxychloroquine (anti-paludéen) expérimenté par le Pr Didier Raoult à l’hôpital de la Timone

      https://www.laprovence.com/actu/en-direct/5936036/coronavirus-a-marseille-les-resultats-prometteurs-des-essais-cliniques-a

      Le Pr Didier Raoult vient d’annoncer les premiers résultats sur l’essai clinique concernant 24 patients positifs au Covid-19, traités à l’hydroxychloroquine à l’IHU de la Timone. Au bout de six jours de traitement au Plaquénil (le nom commercial de la molécule, ndlr), 75% des porteurs ont une charge virale négative.

      (article du 17/03/2020)

      Par contre, le Professeur Raoult n’est pas vraiment en odeur de sainteté parmi ses pairs et le politiquement correct (climato-scepticisme entre autre) et aurait pris la possibilité d’une pandémie de #covid-19 avec une certaine désinvolture
      (vidéo du 21/01/2020)

      https://www.youtube.com/watch?time_continue=48&v=qoBoryHuZ6E&feature=emb_logo

      Voir aussi :
      https://seenthis.net/messages/831569

      et aussi (pendant qu’on y est) :
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Didier_Raoult#Actualit%C3%A9_politique
      [edit] Laquelle fiche WP ne serait qu’un "CV gonflé aux hormones ... Tiens, vous avez vu ? J’ai employé le conditionnel ... (On est mal).

    • #sidération (état de) :

      Dans la série « la Macronie, c’est du brutal » :

      https://www.lci.fr/population/coronavirus-covid-19-en-france-se-rendre-a-un-enterrement-est-interdit-rappelle-

      CONFINEMENT - Lors d’un entretien à France 2, Edouard Philippe a rappelé ce mardi 17 mars les règles à respecter en matière de confinement. Se rendre à un enterrement, par exemple, est formellement interdit, a-t-il expliqué.

      N’ayant pas l’intention de réagir « à chaud » sur cette news « cassante », je réserve mes commentaires pour plus tard ...

    • « bumguns » ... Quoi-t’est-ce ? Le petit jet d’eau qui sert à te nettoyer la raie des fesses ?

      #shitshow :

      Il est important de noter que le bordel n’est pas causé par le virus lui-même qu’on peut gérer mais plutôt par des niveaux dangereux de stupidité qui se propage à propos du virus

      Rimbamband : Kof ! Kof ! (ou Cough ! Cough ! pour nos amis anglophones)

      Et sinon, je ne savais pas qu’il y avait une Place Tien An Men à Roubaix ...

    • Oui, Bumgun, je suppose que c’est la même chose que le Tabo aux Philippines, ou la Lota au Pakistan, ou la Kayle au Liban...

      Ah ! La fameuse « lota » de la vidéo du Pakistan ... Ok, j’avais pas trop compris les paroles de la chanson. Je manque d’oreille pour l’anglo-saxon.

    • #hydroxychloroquine : allez zou ! Le #brave_gouvernement en coma dépassé vient de décider (à l’arrache) d’autoriser l’extension des essais initiés par le Pr. Raoult : un avis (un peu) critique ici même :

      À la base des essais menés par Didier Raoult, une campagne de tests menée par l’université de Qingdao dans plusieurs hôpitaux chinois indiquant qu’un traitement relativement léger à base de chloroquine permettrait de lutter efficacement contre les symptômes pulmonaires, notamment la pneumonie, provoqués par le coronavirus SARS-CoV-2. Cependant, les données cliniques de cette étude se sont montrées très parcellaires et incomplètes, indiquant simplement une cohorte d’une centaine de patients et des améliorations significatives.

      Sur la base de ces résultats, Didier Raoult et son équipe ont effectué leurs propres essais cliniques au CHU de Marseille sur un groupe de 24 patients. Les résultats rapportés par les médecins sont spectaculaires : après six jours de traitement, seuls 25% des patients étaient encore porteurs du virus, et 90% de ceux qui n’avaient pas reçu de chloroquine étaient toujours positifs.
      Toutefois, malgré des chiffres certes encourageants, la prudence reste de mise. Tout d’abord, un échantillon de 24 patients est bien trop faible pour tirer des conclusions empiriques sur l’efficacité du médicament. Ensuite, là aussi, très peu de données cliniques ont été publiées. L’on ne connaît pas la charge virale initiale des patients, ni leur état clinique lors de l’admission. Enfin, l’aspect méthodologique pose également problème : l’étude a été menée sans placebo et sans système de double-aveugle.

      https://trustmyscience.com/gouvernement-francais-autorise-extension-essais-cliniques-chloroquin

    • La prose des « check-niouzeurs » de chez Libé : où l’on te dit tout et son contraire en quelques lignes. Du grand art ...

      Contacté par CheckNews, le ministère de l’Intérieur indique qu’il n’y a pas, à proprement parler, de distance au-delà de laquelle votre sortie pourrait être punie d’une amende de 135 euros. Mais tient à apporter ces quelques précisions : « Il n’y a pas de limite kilométrique. Il faut rappeler que la règle est le confinement et le fait de rester chez soi. La sortie n’est que dérogatoire si elle est nécessaire et doit être brève et se faire au plus près de chez soi. Par exemple, il faut aller au bout de la rue à la boulangerie et ne pas prendre sa voiture pour se rendre à une boulangerie à plusieurs kilomètres. Il faut que les citoyens en responsabilité appliquent ce principe à tous les déplacements strictement nécessaires. »

      (Pour le lien, cherchez ... et vous trouverez).

      Par contre « au bout de ma rue » il y a des champs et des pâtures. Donc j’ai deux solutions : descendre à pied au bled (3 km) ou prendre ma #bagnole (pour faire les mêmes 3 km) Que me conseilleraient les check-niouzeurs ? Le vélo ? Ah ouéé, on peut aussi... Mais sinon pour la distance, ça passe ?

      #kiss_my_ass #bullshit #Gilles_de_la_Tourette

    • Bono : la vieillesse est un naufrage...

      Naveen Richard (from India) : j’ai bien ri ...

      Message d’une femme de ménage à son entreprise :
      « A partir de demain, je passe en mode #télétravail. Je vous appelle dès 4 heures du matin au téléphone et je vous donne la liste de tout ce qu’il y a à faire. »

      Sinon, Skype, c’est naze en ces périodes de saturation de la bande passante.

    • #désinformation (bad-niouze ?) #phobie (administrative)

      « Du fait de la difficulté de l’identification et de le confirmation biologique de l’ensemble des cas de COVID-19, les données présentées sous-estiment le nombre réel de cas. Dans le cadre du passage en phase 3 les recommandations étant maintenant de réaliser un prélèvement à visée diagnostique uniquement pour certaines catégories de patients, cette sous-estimation devient plus importante. Santé publique France prépare de nouveaux indicateurs pour assurer le suivi de l’épidémie à la phase 3. »

      Rassuré·es nous sommes (par la dernière phrase du communiqué de « Santé Publique France ») ...

    • Je me disais aussi...

      « Et sinon, pour le port du masque, vous en pensez quoi, vous, docteur ? » lui demandai-je. « On devrait toujours en porter un dans l’espace public. » Et moi de lui faire remarquer : « Mais alors, pourquoi les « autorités » disent-elles que ce n’est pas nécessaire, voire même déconseillé ? »
      – Et bien tout simplement parce qu’il y a grave pénurie de masques ! Me répondit-il …
      (Voilà, voilà ♪♫ … ceci dit, c’est pas un scoop non plus, hein).

    • Influence du #coronavirus sur le #climat : plutôt « bénéfique » mais n’allez pas croire que le problème est réglé pour autant :

      https://actualite.lachainemeteo.com/actualite-meteo/2020-03-20/coronavirus-les-effets-sur-le-climat-54485

      Depuis que le coronavirus COVID-19 sévit, les divers gouvernements du monde n’ont pas eu d’autres choix que de mettre un coup d’arrêt aux activités économiques par les mesures de confinement. Et si les bourses dégringolent du fait de cet arrêt ou profond ralentissement, le climat lui semble tirer des bénéfices.

    • Vincent Veillon et Vincent Kucholl - Sans public (Suisse)
      https://www.youtube.com/watch?v=qVUxPC8qfsQ

      French Fuse - La Chanson du Coronavirus (France)
      https://www.youtube.com/watch?v=3-oUlFRTz7g

      Rimbamband - Vademecum contro il Coronavirus (Italie)
      https://www.youtube.com/watch?v=sQPRqwxjkJ8

      Corrado Nitto - Coronavirus (Italie, parodie de Bocca di Rosa de Fabrizio De André)
      https://www.youtube.com/watch?v=AMaB5_v_mHA

      Etude for Piano and Disinfecting Wipe
      https://www.youtube.com/watch?v=whNICyl_et0

      Chris Martin, John Legend, Cœur de pirate...
      https://www.youtube.com/watch?v=PchJGxXNOOI

    • Je viens (à peu près) de comprendre comment fonctionnait une courbe logistique et partant, la progression d’une épidémie. Ami·es des mathématiques, faites chauffer les neurones :

      Vous pensez peut-être qu’une épidémie marche comme ça :
      si chaque personne touchée par le virus le transmet à 4 personnes dans la journée, le nombre de personnes touchées va quintupler tous les jours : 1, puis le lendemain 1+4 = 5, puis le surlendemain 5+20 = 25, etc.
      si chaque personne touchée par le virus le transmet à 2 personnes dans la journée, le nombre de personnes touchées va tripler tous les jours : 1, puis le lendemain 1+2 = 3, puis le surlendemain 3+6 = 9, etc.
      "etc." durant un certain temps, puisque évidemment le nombre de malades ne peut pas dépasser la population.
      Vous voyez qu’il suffit de quelques jours à ce rythme pour passer d’une seule personne à toute la population française.
      Et vous voyez aussi que pour arrêter l’épidémie, il suffit de réduire le nombre de 4 ou 2, à 0 ou à peu près. Il suffit qu’il n’y ait plus de contacts potentiellement infectants.
      Bon, vous avez raison, c’est exactement ça !
      Les chiffres disponibles suggèrent que du 23 février au 7 mars, chaque personne touchée par le virus la transmettait à 0,35 personnes dans la journée (1 tous les trois jours) ; à ce rythme-là, en gros, toute la population allait être touchée (malade ou non) vers le 6 avril.
      Depuis le 7 mars, chaque personne touchée par le virus la transmettrait à 0,25 personne dans la journée (1 tous les quatre jours) ; ce qui repousse l’échéance à fin avril.
      Ce n’est pas encore suffisant : au rythme de croissance actuel, les hôpitaux seront débordés vers fin mars, ce qui condamnerait beaucoup de patients.

      Il faudrait passer de 0,25 à plus près de 0 ; 0,125 serait déjà beaucoup mieux. Ça veut dire 2 fois moins de contacts (non protégés) pour chacun d’entre nous. Ça doit être faisable.
      –-----
      Si vous avez lu ici ou là que "non, les modèles épidémiologiques ne ne sont pas des exponentielles mais des courbes logistiques, en S, au début ça monte vite mais à un moment ça plafonne…", la suite est pour vous.
      Un modèle épidémiologique typique (supposant la population homogène, et aucun événement dans le temps) a 4 paramètres :
      effectif N de la population susceptible d’être touchée (tout le monde, 67 Mn en France, pour le Covid-19)
      durée typique de maladie (ici en jours) τ (ou tau) (~8 ou 10 jours, je crois, pour Covid-19)
      taux de contagion par jour qu’on peut écrire : R/τ (~0,35 dans la phase de février à début mars)
      létalité : p (donc taux de guérison : 1-p) (p ~ 0,5% aujourd’hui, si le système de soins n’est pas saturé ; soit 5 décès pour 1000 personnes atteintes par le virus et malades ou non).
      Chaque jour t, si on compte le matin n(t) personnes infectées, une proposition 1/τ va sortir de la maladie, dont :
      décès(t) = n(t) · p/ τ
      guérisons(t) = n(t) · (1-p)/ τ
      Ce même jour t, chaque personne infectée va avoir R/τ contacts potentiellement infectants (c’est le "4" ou le "2" de l’exemple du début) ; mais parmi eux, seuls les contacts avec des personnes non infectées (qui sont une proportion (1 - n(t) / N) de la population) seront réellement infectants :
      contagions(t) = n(t) · R/ τ · (1 - n(t) / N)
      La croissance entre les deux jours de l’effectif malade sera donc :
      n(t+1) - n(t)
      = n(t) · R/ τ · (1 - n(t) / N) - n(t) / τ
      = n(t) · (R (1 - n(t) / N) - 1) / τ
      La « courbe en S » (au lieu d’une exponentielle) vient du "-n(t)" dans la parenthèse : quand n augmente, son taux de croissance [n(t+1) - n(t)] / n(t) diminue.
      a) Le taux de croissance diminue jusqu’où ? L’épidémie se stabilise (la croissance est nulle, il n’y a pas plus de nouveaux malades que de guérisons et décès) quand
      R (1 - n(t) / N) - 1 = 0
      R (1 - n(t) / N) = 1
      (1 - n(t) / N) = 1/R
      n(t)/N = 1 - 1/R
      Pour le Covid-19, R est à la base, sans mesures particulières (ce qu’on appelle R°) entre 2 et 7 selon les sources ; une valeur 3,4 ou 3,5 est souvent évoquée ; ça donne
      n(t)/N ~ 71%
      = autour de 45 millions de Français
      Tant qu’on est loin de ce nombre de personnes atteintes par le virus, l’épidémie sera loin de se stabiliser spontanément.
      En revanche, si R était faible (comme pour le coronavirus MERS) ça irait bien mieux. Si R~1 ;
      n(t+1) - n(t) = n(t) · (- n(t) / N)) / τ
      donc est négatif : le nombre de malades décroît, c’est gagné !
      Réduire R à 1 (donc R/ τ à environ 0,125) c’est diviser le nombre de contacts (potentiellement infectants) dans la société, par un facteur 2 à 3 par rapport à la situation actuelle (R/tau ~0,25), soit 4 à 7 par rapport à « avant le début des mesures de précaution ».
      b) Mais tant que la proportion de personnes touchées est faible (n(t) << N , ce qui est le cas actuellement), alors (1 - n(t) / N) ~ 1 : on ne voit pas le S, on est encore en plein dans sa partie exponentielle initiale !
      La croissance entre les deux jours de l’effectif malade sera donc simplement :
      n(t+1) - n(t) = n(t) (R-1) / τ
      ce qui est une croissance exponentielle, tant que R>1.
      En pratique, on compte pour le Covid-19, non pas l’effectif malade n, mais l’effectif cumulé Nc de malades (y compris décès et guérisons), ce qui simplifie encore la formule :
      Nc(t+1) - Nc(t) = n(t) R / τ ~ Nc(t) R/ τ
      (car en phase exponentielle, vue la vitesse de la croissance (R > 2), le nombre de décès et de guérisons est négligeable devant le nombre courant de malades).
      Actuellement en France, R/ τ ~0,25 ; peut-être un peu plus (mais moins de 0,35) si les tests prennent de plus en plus de retard sur le nombre de cas.
      (c’est plus facile d’estimer R/ τ que R).
      On revient à la formulation du début en français courant : chaque jour, chaque personne déjà touchée transmet le virus à en moyenne 0,25 personne. "L’exponentielle" est juste la traduction de ça sous forme de courbe.
      Réduire la pente — réduire R — est possible : il semble qu’en France elle ait déjà été un peu réduite (R/τ est passé de ~0,35 à ~0,25).
      Quand on se rapprochera de R=1 (donc R/ τ de l’ordre de 0,125), on se rapprochera du cas « a », la croissance ne sera donc plus exponentielle, on verra apparaître une inflexion.
      Si R change (ce qu’on espère !), la courbe jour par jour ne suit pas une même formule, elle change de formule chaque jour.
      Cette croissance « exponentielle mais avec un R qui diminue progressivement » pourra avoir une courbe infléchie, qui prend « l’allure d’une courbe en S, logistique » mais c’est une allure trompeuse… tant que R reste grand. Ce qui est encore le cas.

      Copie d’un post que j’ai trouvé sur FB et remis en forme par votre humble serviteur ...

      Pour mémoire (oui, bon) :

      #fonction_logistique

      Les fonctions logistiques sont initialement créées par Pierre François Verhulst. Chargé par son professeur Adolphe Quetelet d’étudier un modèle d’évolution de population qui ne soit pas exponentiel, il propose en trois publications (1838, 1845 et 1847) un nouveau modèle tenant compte d’un frein dans le développement de la population et prouve que ce modèle est cohérent avec l’évolution de la population en Belgique et en France jusqu’en 1833. C’est dans la publication de 1845 qu’il nomme cette courbe « logistique » sans donner l’explication de ce terme. Utilisant les données fournies sur la population de la Belgique en 1815, 1830 et 1845, il détermine les trois paramètres de la fonction logistique qui correspondrait à cette évolution de la population et estime, à immigration nulle, la population seuil en Belgique à 6,6 millions d’habitants2 (population en 2006 : 10,5 millions).

      La courbe logistique, utilisée dans l’étude des populations est redécouverte en 1920 par les statisticiens et biologistes Raymond Pearl et Lowell Jacob Reed (en) qui ne créditent Verhulst de la paternité de la découverte qu’en 1922. Le terme exact de « logistique », tombé dans l’oubli ne réapparait qu’en 1924 dans une correspondance entre George Yule et Reed. C’est à cette époque que le nom devient officiel.

      On trouve trace de l’utilisation de la courbe logistique en chimie dans un inventaire (1929) de Reed et Joseph Berkson sur les utilisations possibles de la courbe logistique. C’est Berkson qui défendra l’idée d’ajuster certaines courbes par une fonction logistique (modèle logit) plutôt que par la fonction de répartition de la loi de Gauss (modèle probit).

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Fonction_logistique_(Verhulst)

      Voir aussi sur WP, les articles suivants :

      - loi logistique
      - sigmoïde
      - courbe épidémique

    • Les (mauvaises) nouvelles s’accumulent. Même ici sur Seenthis, où je suis plutôt en mode serein quand je vais « m’informer », j’arrive plus à suivre. Je vous parle même pas de twitt’cake où l’on peut lire des bouillonnements de rage en cascade. On voit apparaître de nouveaux hashtags comme le rageux « on n’oubliera pas ». Enfin, ça, faut voir ...
      J’en suis à noter au jour le jour le données chiffrées pour la #pandémie. Histoire de vérifier les équations théorisées ci-avant. Sans vouloir faire mon gros pessimiste, amha, les hôpitaux sont déjà « failed ». Le taux de mortalité (supputé être de 0,5%) est explosé et vu que les hôpitaux sont « à la rue », ça va encore grimper. Bref ... Si vous ne pouvez pas faire autrement, sortez couvert·es même avec une simple écharpe enroulée autour de votre tête pour masquer la bouche et le nez. Ça craint. Bordel de merde, ça c’est sûr, d’une façon ou d’une autre, « on n’oubliera pas » ...

      #Gilles_de_la_Tourette #inglorious_bastards

    • Sinon, cette nuit, j’ai vu passer un article de l’hebdomadaire « Marianne » dont le chapeau disait :

      C’est confirmé : la loi « urgence coronavirus » va revenir sur les droits aux congés, les 35 heures... et sans date limite

      Je ne sais pas ce que vaut l’article vu que je les lis jamais parce que :
      a) leurs pages sont parasitées par des incrustation incessantes et que j’en suis obligé de désactiver le javascript ne serait que pour faire un « copy-paste ».
      b) je considère qu’il passe leur temps à réinventer l’eau chaude
      c) qu’ils sont grave confusionniste, voire national-républicaniste dans leurs propos et leur ligne éditoriale.

      Ceci dit, n’en doutons pas, on va prendre (très) cher pour les années à venir que la crise des subprimes, c’était un truc en mode « nursery rhyme » et que la « poignée de salopards » qui est aux manettes va grave nous faire les poches. Et quand le bon docteur « Méluche » disait qu’on allait cracher du sang, je pense que ça, c’est déjà fait (grâce au LBD). Maintenant, on va s’étouffer dans nos glaires ou dans notre vomi (ou les deux). Toute la « middle class » va se retrouver en état de #sidération, souffrir de#SRAS, et finir en #coma_dépassé. Et que la « secousse finale » dont parlait le Sieur Lordon en chevauchant hardiment sa « Pompe à Phynance », et ben c’est nous qu’on va se la prendre en pleine face.

      #stratégie_du_choc
      #désastre_social

    • A moins que, dans une ultime explosion de désespoir, tous et toutes les dépossédé·es au niveau global n’aient un salutaire sursaut de colère. Ce qui, nous en conviendrons n’est jamais une issue « raisonnable » pour une sortie de crise.

    • « Niouze cassante » ; 21/03/2020 ; 3:06 GMT+1 ; source « 20 minutes » : mais qu’apprends-je ?

      La Corée du Nord vient de procéder au tirs de deux missiles balistiques à courte portée en Mer du Japon.

      Nous souhaitons une bonne « gestion de crise » au #brave_gouvernement de la République Populaire de Corée du Nord

    • #coronavirus en #Afrique (Côte d’Ivoire) ou l’impossible #confinement :

      https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/03/20/coronavirus-en-afrique-de-l-ouest-vivre-a-distance-des-autres-est-un-luxe_60

      « Je fais très attention, cette maladie me fait peur. J’essaie de m’écarter des autres mais, une fois chez moi, dans la cour, c’est impossible. Le soir, on est plus de cent à vivre ici : les Compaoré, les Kouanda, les Zangré », énumère le jeune Abidjanais en pointant chacune des vingt-deux petites habitations plantées autour de cette courette. Autant de maisonnettes bien trop chaudes et trop mal aérées pour y passer la journée.

      En Côte d’Ivoire, où 92 % de l’emploi est informel, c’est-à-dire sans contrat, la vie se décline au jour le jour. La fermeture de certains lieux économiques et le potentiel confinement de la population « seraient catastrophiques, selon l’anthropologue Issiaka Koné. En Afrique, on n’a pas la culture du travail à domicile, les gens ne feront plus rien. Cela va gréver le budget familial, le coût sera exorbitant pour la population ». Selon lui, ce manque à gagner pourrait même générer du « petit banditisme » si cette population déjà fragile s’appauvrit encore un peu.

      « Ici, on a tendance à dire que la famille est envahissante, mais on ne peut ni ne veut faire autrement », poursuit Issiaka Koné, pour qui c’est profondément culturel. « La relation entre l’individu et la communauté est une ambiguïté toute africaine : elle nous oppresse par ses principes, mais on en a besoin quand on est affligé. On souhaite la compassion, mais on en souffre quand le porte-monnaie est sollicité. »

      #désastre_social

    • tadaaa !

      Décret n° 202 : 60 du 16 mars 2020 portant réglementation des déplacements dans le cadre de la lutte contre la propagation du virus covid-19

      Après le 5° de l’article 1er du décret du 16 mars 2020 susvisé, sont insérés un 6°, un 7° et un 8° ainsi rédigés :
      « 6° Déplacements résultant d’une obligation de présentation aux services de police ou de gendarmerie nationales ou à tout autre service ou professionnel, imposée par l’autorité de police administrative ou l’autorité judiciaire ;
      « 7° Déplacements résultant d’une convocation émanant d’une juridiction administrative ou de l’autorité judiciaire ;
      « 8° Déplacements aux seules fins de participer à des missions d’intérêt général sur demande de l’autorité administrative et dans les conditions qu’elle précise. »

      Hein ? Ho ! Hé ! faudrait pas vous imaginer que pour vous c’est « open bar », les délinquants et les contrevenants. La police et la justice, c’est « hach’ment » important dans la #shithole_republic. L’autorité aussi, bordel !

      Source : https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=213DAB7E70A762D82B4E7B58DC2ADC69.tplgfr27s

    • C’était il y a (déjà) une semaine :

      J’étais juste en train de parler avec Madame Sombre :
      (Elle) : Moi, perso, je ne crains pas l’épidémie. T’as peur toi ?
      (Moi) : Ce qui m’inquiète le plus dans cette histoire, ce sont les réactions de #panique au sein du troupeau. Panique entretenue par celles et ceux qui sont censé·es garder la tête froide.

      Aujourd’hui, ma plus grande crainte est de succomber à une crise aigüe de #phobie_administrative ...

    • J’ai chopé ce truc grâce à Madame (grâce lui soit rendue) qui (glandait) ... euh ... s’informait devant son PC : et je me suis dit, mes petits loups (ping @simplicissimus), y a pas de raison que vous y échappiez vu que je me suis bien fadé, non sans un certain sens de profonde abnégation, le discours du 12 mars prononcé – et c’est le seul fait avéré de cet « évènement », il a « prononcé » un discours, je n’ose dire « son » discours – par le préz de la « shithole republic » en marche vers la « startupisation » de la nation. Et en plus je vous livre une version longue. Voyez plutôt :

      La prestation du préz passé au crible de l’analyse transactionnelle ou PNL (ch’ais plus trop) par Fabien Olicard, youtubeur impénitent qui continue à faire son « branding » en nous racontant ce qu’il a vu de la gestuelle du macron pris au piège du pouvoir et des mensonges y afférant, non sans nous prévenir préalablement qu’il n’est pas un "expert" et que y faudrait pas prendre tout ça au sérieux (écoutez bien le « disclaimer » c’est tout bien expliqué, toussa) mais qu’il fait juste rien qu’à faire des « hypothèses » sur l’état mental du bonhomme. Ce n’est pas inintéressant (quoique) et on ne pourrait que suggérer à notre préz de s’entraîner à composer lui même ses discours pour être davantage convaincant. Le discours du 12 mars (sous vos applaudissements) : un grand moment d’#amateurisme avec, en toile de fond, une forte odeur de dissection post-mortem.

      https://www.youtube.com/watch?v=-vGXLf9melg

      #shithole_president

    • j’ai regardé F. Olicard qui m’avait été signalé très favorablement par différentes sources, en général branchées sur les trucs alternatifs, toussa

      Ça se laisse regarder – en tous cas, j’ai pu constater que sous cette forme, j’arrivais à peu près à supporter le près’ – c’est à la fois réjouissant et frustrant : tu sais déja, avant même que FO commente (voire avant que EM ne bafouille) ce qu’il(s) vont dire

      biais de confirmation : on sait que la marionnette n’est pas très à l’aise dans ses baskets, alors ce n’est pas trop difficile à repérer.

      Mais bon…

    • La science est un travail collectif, qui se fait avec humilité et patience. Méfiez-vous toujours de ceux qui en font une affaire personnelle, de coups médiatiques et de buzz, qui passent leur temps à s’auto-promouvoir, à tenir des discours péremptoires, et à dénigrer leurs collègues plus discrets et moins avides de visibilité médiatique.

      Au fil des jours, ce genre de déni ne pourra pas résister aux faits et aux morts qui s’accumulent.

      citation extraite d’un post sur ce fil de discussion :
      https://seenthis.net/messages/832700
      (Merci @mad_meg)

    • biais de confirmation : on sait que la marionnette n’est pas très à l’aise dans ses baskets, alors ce n’est pas trop difficile à repérer.

      Mais bon…

      Certes, on avait repéré depuis longtemps qu’en la personne d’EM on avait affaire à un grand malade et à un incompétent notoire. Et qu’au final, l’exercice constitué par ce genre de vidéo ne sert à pas grand chose sinon se la péter en faisant croire qu’on vient d’inventer l’eau chaude. (D’où mes remarques acerbes sur l’auteur de ladite vidéo).

      Sinon, ma compagne et moi avions interprété différemment le geste final des mains « en avant » : on a cru qu’il avait été, emporté dans l’élan, tenté de s’auto-applaudir.

    • Toujours extrait du même fil de discussion :

      Il semble en tout cas que la chloriquine, même dans son usage habituel contre le palu, est toxique, et même mortelle (elle est parfois utilisée dans des suicides médicamenteux) : à haute dose, elle ne peut être utilisée que sur un temps court pour des cas graves.

      Je confirme : Madame fut traité avec le « plaquénil », nom commercial du médoc pour l’#hydroxychloroquine. Traitement prescrit par un dermato suite à une allergie au soleil (!!!). Quand on a lu la liste des effets secondaires possibles, elle s’est dit qu’elle ferait mieux de ne pas trop s’exposer au soleil et si pas possible de faire autrement pour se protéger dudit soleil, porter des vêtements adaptés (anti UV par exemple). Oui, bon ... Pas évident quand même pendant la saison estivale en plein cagnard. Enfin, la deuxième option a bien fonctionné en tout cas ... pour les allergies cutanées liées à l’exposition au soleil.

      Side Effects

      Hydroxychloroquine typically is very well tolerated. Serious side effects are rare. The most common side effects are nausea and diarrhea, which often improve with time. Less common side effects include rash, changes in skin pigment (such as darkening or dark spots), hair changes, and muscle weakness. Rarely, hydroxychloroquine can lead to anemia in some individuals. This can happen in individuals with a condition known as G6PD deficiency or porphyria.

      In rare cases, hydroxychloroquine can cause visual changes or loss of vision. Such vision problems are more likely to occur in individuals taking high doses for many years, individuals 60 years or older, or those with significant kidney disease. At the recommended dose, development of visual problems due to the medication is rare. It is recommended that you have an eye exam within the first year of use, then repeat every one to five years based on current guidelines.

      Source : https://www.rheumatology.org/I-Am-A/Patient-Caregiver/Treatments/Hydroxychloroquine-Plaquenil

    • Et je me fais depuis un (petit) moment (une semaine et demi ?) la réflexion suivante : ne serions-nous pas, dans toute la com’ autour du #covid-19, victimes d’un phénomène « d’inception » : de la #désinformation dans la désinformation, en cascade, où chaque imbrication de fakes dans les fakes finirait par nous perdre définitivement, nous perdre ... dans tous les sens du terme.

      Ceci dit, le phénomène sus-mentionné doit pouvoir fonctionner avec d’autres problématiques.

    • C’est @baroug que tu devrait remercier @sombre , je n’ai fait que copié-collé le texte depuis le lien fesse-bouc. Merci en tout cas pour ton journal de confinement, il me tiens bien compagnie pendant que je dessine. Il me servira peut etre pour un futur dessin sur le coronavirus.

      Pour ton idée d’inception, ca serait une bonne nouvelle. Mais vu les nouvelles d’Italie...

    • Les hydroalcooliques anonymes :

      En Pologne, près d’un demi-million de litres de vodka de contrebande et d’alcool pur produit illégalement pourront être utilisés comme désinfectant dans la lutte contre le coronavirus, a annoncé le parquet national. Les services des douanes et du fisc gardent au moins 430.000 litres de vodka et d’alcool pur, frelaté ou non, qui ont été soit saisis pour servir de preuves dans des procédures judiciaires, soit confisqués à la suite de ces procédures.

      Source : le blog de JMM (orandini)

      Et finalement, on en revient au premier post de ce fil (les Lorrains). Que mille alambics fleurissent dans nos campagnes pour nous protéger de la contagion !

      Ce modèle #DIY :

    • (lol) !

      Beaucoup moins drôle :

      Mercredi à 19 h 30 toutes les cloches de France sonneront .
      Les éveques de France nous demandent d’ allumer une bougie à nos fenetres en signe de solidarité .Relaie ce message à tes contacts Merci.biz

      Corps du message « copy-pasted » en l’état qui m’a été transmis ce matin par un « ami » sur FB. Enfin, normalement ses amis on les choisit. Par contre, sa famille ...

      (Après une nouvel épisode de #Gilles_de_la_Tourette, J’ai quand même réussi à maîtriser mes nerfs pour lui répondre poliment mais fermement).

    • L’Union Européene, l’Italie et la République Tchèque : l’#union_massacrée

      INTERNATIONAL - Pour la presse italienne, les autorités tchèques ont détourné des masques chinois destinés aux hôpitaux du pays submergés par la pandémie de coronavirus, mais selon Prague, ils ont été saisis dans le cadre d’une opération contre des trafiquants, et l’Italie n’aura pas à pâtir de l’affaire.

      source : https://www.huffingtonpost.fr/entry/coronavirus-la-republique-tcheque-admet-avoir-pris-par-erreur-masques

      #facepalm

    • #stratégie_du_choc
      Ou quand la « secousse finale », c’est nous qu’on fera rien qu’à se la prendre dans le gueule : décryptâââge.

      Le chapeau

      En 2020, le déficit public de la France sera « sans doute » supérieur à 3,9%

      "Tu m’étonnes, ma couille". Bon jusque là, les gens ils comprennent pas encore.

      Une prévision qui s’aggrave encore par rapport aux estimations données en début de la semaine. Mardi, le ministre chargé du budget avait annoncé que le plan de 45 milliards d’euros dégainé par la France allait se traduire par un déficit public de 3,9% du PIB, au-delà donc de la règle européenne des 3% jusqu’alors en vigueur. Avant l’apparition de l’épidémie, le gouvernement comptait ramener le déficit à 2,2% en 2020, après 3,1% atteints l’an dernier.

      Nous sommes « en guerre ». Contre qui au juste ? Mais passons ...

      « Nous ne lésinerons pas sur les moyens que met l’État pour non seulement sauver la vie des Français, mais bien sûr l’économie et notamment les entreprises pour qu’il y ait le moins de faillites possible et que tous les salariés soient protégés », a assuré Gérald Darmanin.

      Éléments de rhétorique : l’ordre de l’énumération des éléments à « sauver ».

      « Les aides doivent aller à ceux qui en ont besoin. Il ne doit pas y avoir de passager clandestin », a commenté Gérald Darmanin, sur Europe 1.

      "De passager clandestin" ... Il a sûrement voulu dire des « oublié·es » mais avec leur mental de merde, ils confondent tout et n’importe quoi ces salopiaux.

      Plus de droits de douane sur les gels hydroalcooliques et les masques importés

      Ouf ! Soulagé·es nous sommes.

      En outre, le ministre de l’Action et des Comptes publics a « salué » l’annonce du groupe Auchan, qui va verser une prime de 1.000 euros à 65.000 salariés français.
      « Le groupe Auchan doit connaître comme toutes les entreprises de France de grosses difficultés, évidemment, et ils ont fait le choix de considérer que la richesse de leur entreprise, c’était leurs collaborateurs », a affirmé Gérald Darmanin sur Europe 1, invitant « toutes les entreprises qui peuvent le faire (...) à le faire ».

      Donc, vous voyez, les entreprises du CAC40 peuvent elles aussi faire preuve « d’éthique sociale » SAUF ... si elles sont mises en cessation de paiement (ou organisent leurs propres faillites et que les dirigeants se barrent avec la caisse)...

      Mes ami·es, mes camarades, c’était un appel à la #grève_générale de la part de notre #brave_gouvernement.

      Sauver les meubles (de l’entreprenariat) et laisser partir le bébé (le salariat-précariat) avec l’eau du bain. « Fin de l’Histoire » ...

    • @mad_meg : oui ok, mais de toute façon, tu vas retrouver ces éléments de discours dans toute la presse « aux ordres » dont les propos sont clonés à l’envi.

      https://www.lefigaro.fr/conjoncture/en-2020-le-deficit-public-de-la-france-sera-sans-doute-superieur-a-3-9-1-20

      Sinon, pour l’affiche, comme Seenthis ne traduit pas encore le russe :

      Union centrale des sociétés de consommateurs de toute la Russie : les femmes entrent en coopération.

      (Étonnant, non ?)

    • Et ah zut (one more time) j’ai encore oublié de mettre le texte en langue étrangère en mode citation pour activer le gogol-trad qui va bien. Bon, j’y retourne pas vu que c’est toujours aussi compliqué d’éditer un post. Et ma traduction, elle a l’air pas mal non plus.

    • … c’est toujours aussi compliqué d’éditer un post

      Euh,… y a un petit bouton marqué modifier qui apparait quand tu cliques sur un commentaire.

      Sinon,

      всероссийский центральный союз потребительных обществ женщины идите в кооперацию

      Et, si, le russe est traduit. Par gg à qui ST sous-traite le boulot.

    • @simplicissimus

      Euh,… y a un petit bouton marqué modifier qui apparait quand tu cliques sur un commentaire.

      Oui mais non, ça ne marche pas : quand j’active ce bouton, je suis redirigé vars la page d’accueil. Je suis obligé de ré-ouvrir mon fil de discussion et au deuxième essai, ça marche. Bizarre, non ? Ça vient peut-être de mon « capricieux » Firefox ? Faut voir ...

      El Nacional est un journal de droite du Venezuela.

      Ô pinaize ! (Honte sur moi) ...

      Et, si, le russe est traduit. Par gg à qui ST sous-traite le boulot.

      J’explique : en fait j’ai oublié de mettre le texte en russe en mode « citation ». Par contre comme il s’agissait d’une affiche, et bien, pas de copier-coller possible. Donc, j’ouvre GoogleTrad et je saisis le texte de l’affiche à l’aide du clavier virtuel en cyrillique. Ça m’a pris un certain temps. Et dans mon enthousiasme d’avoir réussi la saisie et d’avoir obtenu un résultat, j’envoie les octets du texte en russe dans les tuyaux pour ST sans penser au mode citation. Par contre, la phrase de Google me paraissait un peu mal fichue. Donc je recopie-colle cette fois vers DeepL qui, lui, n’a pas de clavier virtuel (ou alors, j’l’ai pô vu). Et là : résultat plus cohérent avec le style de l’affiche. Et hop ! Je te recopie-colle le résultat final vers ST (quelques post plus tard).

      Et du coup grâce à ton travail de correction, je viens d’expérimenter le GogolTrad de chez ST et voilà ce que l’on obtient :

      L’Union centrale panrusse des sociétés de consommation des femmes s’engage dans la coopération

      (Pareil que ce que j’obtenais chez GogolTrad : normal puisque c’est la même usine à gaz)

      Je trouve que le résultat obtenu avec DeepL est meilleur (amha) :

      Union centrale des sociétés de consommateurs de toute la Russie : les femmes entrent en coopération.

      Mais bon, on va pas chipoter, hein ? :-))
      (Comment ça ,on n’a que ça à faire ?! ...)

      Et du coup, j’voudrais pas faire mon pénible, mais il y a vraiment un truc qui déconne chez moi avec l’édition d’un post sur ce fil mais surtout quand le message est long ...
      (Après, promis, j’arrête) ...

    • Et du coup, j’voudrais pas faire mon pénible, mais il y a vraiment un truc qui déconne chez moi avec l’édition d’un post sur ce fil mais surtout quand le message est long ...

      Oui, oui, chez tout le monde, et le problème a déjà été signalé, mais pas de remède trouvé pour l’instant. Comme tu dis, il faut y revenir deux fois, et la deuxième fois ça marche. Mais en temps de confinement, ce temps perdu est négligeable, non ?

    • Possibilité que le confinement se termine dans quinze jours

      (Rhôôô, l’autre, hé !)

      Bon, arrêtez de me distraire, j’ai un article à traduire propulsé par @severo sur les courbes logistiques. Tout ça afin que je puisse vous prédire l’avenir du #confinement

      Le chapeau de l’article :

      Coronavirus: The Hammer and the Dance
      What the Next 18 Months Can Look Like, if Leaders Buy Us Time

      le lien : https://medium.com/@tomaspueyo/coronavirus-the-hammer-and-the-dance-be9337092b56

    • Tadaaa ! Grâce à @touti, je vous livre ici le résultat de la traduction.

      lien vers la trad : https://docs.google.com/document/d/1m7jB9dE5WCjc3Cke1NkM2rEvpcxck9n_lxJlhSaYQbY/edit#heading=h.8fussatolhkq

      source : https://seenthis.net/messages/830188

      (Ouaaaais ! je vais pouvoir faire du jardinâââge, moi, c’taprèm’) ...

      Euh ... Enfer et consternation, j’avais pas vu que @touti était intervenue ici pour mettre les liens !!!
      Du coup, j’efface ? parce que les serveurs, toussa ...

      (Slow down, my friend, slow down) ...

    • Anecdote de la journée d’hier :
      – Dérogé au confinement pour la deuxième fois en une semaine. Me suis rendu à l’hyper du coin pour quelques courses « de première nécessité ». C’était très calme. Rares voitures sur la route et clientèle clairsemée dans le magasin dans lequel a été instauré un sens unique de circulation. Une porte pour les entrées et une pour les sorties. Et à la sortie, une dame très âgée avec son petit cabas à roulette. Elle voulait juste entrer. Le vigile la gronde pour finir par la laisser passer, voulant sûrement lui éviter un long détour par la porte règlementairement dédiée aux entrées. J’ai croisé le regard paniquée de la dame. Et je me suis dit en moi-même : «  Et si c’était à sa propre mère ou plutôt sa grand-mère qu’on avait parlé aussi rudement, qu’est-ce qu’il aurait pensé le vigile ?  »

    • #littérature

      Arthur Rimbaud : extraits
      - Une saison en enfer
      - Illuminations

      Si j’avais des antécédents à un point quelconque de l’histoire de France !

      Mais non, rien.

      Il m’est bien évident que j’ai toujours été race inférieure. Je ne puis comprendre la révolte. Ma race ne se souleva jamais que pour piller : tels les loups à la bête qu’ils n’ont pas tuée.

      Je me rappelle l’histoire de la France fille aînée de l’Église. J’aurais fait, manant, le voyage de terre sainte ; j’ai dans la tête des routes dans les plaines souabes, des vues de Byzance, des remparts de Solyme ; le culte de Marie, l’attendrissement sur le crucifié s’éveillent en moi parmi mille féeries profanes. — Je suis assis, lépreux, sur les pois cassés et les orties, au pied d’un mur rongé par le soleil. — Plus tard, retiré, j’aurais bivouaqué sous les nuits d’Allemagne.

      Ah ! encore : je danse le sabbat dans une rouge clairière, avec des vieilles et des enfants.

      Je ne me souviens pas plus loin que cette terre-ci et le christianisme. Je n’en finirais pas de me revoir dans ce passé. Mais toujours seul ; sans famille ; même, quelle langue parlais-je ? Je ne me vois jamais dans les conseils du Christ ; ni dans les conseils des Seigneurs, — représentants du Christ.

      Qu’étais-je au siècle dernier : je ne me retrouve qu’aujourd’hui. Plus de vagabonds, plus de guerres vagues. La race inférieure a tout couvert — le peuple, comme on dit, la raison ; la nation et la science.

      Oh ! la science ! On a tout repris. Pour le corps et pour l’âme, — le viatique, — on a la médecine et la philosophie, — les remèdes de bonnes femmes et les chansons populaires arrangés. Et les divertissements des princes et les jeux qu’ils interdisaient ! Géographie, cosmographie, mécanique, chimie !...

      La science, la nouvelle noblesse ! Le progrès. Le monde marche ! Pourquoi ne tournerait-il pas ?

      C’est la vision des nombres. Nous allons à l’Esprit. C’est très certain, c’est oracle, ce que je dis. Je comprends, et ne sachant m’expliquer sans paroles païennes, je voudrais me taire.

      Matinée d’ivresse

      O mon Bien ! O mon Beau ! Fanfare atroce où je ne trébuche point ! Chevalet féerique ! Hourra pour l’œuvre inouïe et pour le corps merveilleux, pour la première fois ! Cela commença sous les rires des enfants, cela finira par eux. Ce poison va rester dans toutes nos veines même quand, la fanfare tournant, nous serons rendus à l’ancienne inharmonie. O maintenant, nous si digne de ces tortures ! Rassemblons fervemment cette promesse surhumaine faite à notre corps et à notre âme créés : cette promesse, cette démence ! L’élégance, la science, la violence ! On nous a promis d’enterrer dans l’ombre l’arbre du bien et du mal, de déporter les honnêtetés tyranniques, afin que nous amenions notre très pur amour. Cela commença par quelques dégoûts et cela finit, - ne pouvant nous saisir sur-le-champ de cette éternité, - cela finit par une débandade de parfums.

      Rire des enfants, discrétion des esclaves, austérité des vierges, horreur des figures et des objets d’ici, sacrés soyez-vous par le souvenir de cette veille. Cela commençait par toute la rustrerie, voici que cela finit par des anges de flamme et de glace.

      Petite veille d’ivresse, sainte ! Quand ce ne serait que pour le masque dont tu as gratifié. Nous t’affirmons, méthode ! Nous n’oublions pas que tu as glorifié hier chacun de nos âges. Nous avons foi au poison. Nous savons donner notre vie tout entière tous les jours.

      Voici le temps des Assassins.

    • #littérature :

      Ce qui saute aux yeux en première instance, c’est que cela fait une semaine que tout se fige en France et que tout continue de tourner, comme on dit en informatique. Le courrier continue d’être livré, l’électricité, pas la moindre panne, internet bande que c’en est même obscène — je vais y revenir — chaque fois que je veux me faire un café, le gaz est là quand je tourne les boutons de ma gazinière, et il y a du chauffage, cette nuit j’ai même eu un peu chaud, je continue de boire l’eau du robinet sans beaucoup me poser la question, mes copains éboueurs continuent de passer cinq fois par semaine et les rues pour le peu que je peux en juger avant l’aube quand je profite du désert, les rues sont propres. Mes deux filles continuent d’étudier, l’une à l’université l’autre au lycée, la plupart des profs de la seconde ayant adopté la stratégie du mail plutôt que de recourir à des outils défaillants tant ils ont été sous-dimensionnés — pas forcément à tort d’ailleurs, il n’avait jamais été prévu que tous les potentiels users se connectent toutes et tous au même moment, et que pour permettre une telle performance l’homme et la femme politiques n’ont pas la plus petite idée de ce que cela représenterait d’infrastructure informatique. J’entends qu’on applaudit tous les soirs à 20h soignants et soignantes de ce pays qui sont, elles et eux, véritablement au front d’un combat — et non une guerre — pour lequel ils et elles n’ont pas vraiment les armes, les moyens et les boucliers pour se battre. En gros tout tient et tout tient grâce à ce qui reste de service public dans ce pays après des décennies de rabot, au point, justement, qu’en cas d’épidémie eh bien, précisément, les moyens sont cruellement insuffisants, mais ça tient — pour le moment. Je remarque que c’est la même chose en cas d’attentats terroristes et d’autres grands drames, certains spectaculaires, il y a un service public constitué d’hommes et de femmes qui vivent habituellement dans le dénigrement de leur travail et qui se hissent alors à un niveau de compétence et de bravoure dont le reste de la population du haut de ses balcons filants n’est pas nécessairement capable, il lui reste, à cette population bourgeoise, ce réflexe idiot, d’insecte presque, d’applaudir.

      C’est par ici :
      http://desordre.net/blog/spip.php?article3201

    • #littérature
      Hier, grâce à Madame qui a le don de toujours flairer les « bons plans », j’ai pu remplir mon « panier » gratos de quelques œuvres anciennes, genre de celles que tu as lues il y a longtemps mais que t’étais trop jeune ou trop con pour en goûter les bienfaits ou qu’on a pas bien su y faire pour que tu te mettes là-dedans ou alors que tu as pas eu le temps de lire parce que tu as perdu ta « fucking life » à essayer de la gagner. Ceci dit, il y a pas grand chose de valable parmi cette liste de 500 « epub » et la majorité des fichiers sont en copyright avec « the big #DRM » qui fait ièch’ et du coup j’ai été obligé de re-télécharger ADE, désinstallé depuis quelques années et remplacé avantageusement par Calibre (le petit opensource qui va bien et que j’utilise depuis quelques années) et de faire allégeance à la marchandisation puisque Calibre veut pas les ouvrir... Quelle plaie !

      Je vous dirai même pas chez quel trafiquant de livres je me suis fourni parce que c’est des pourritures et que j’ai un peu honte aussi.

      PS : l’informatique, le multimédia, les nouvelles technologies, toussa, c’est chiant.

      #Gilles_de_la_Tourette

    • « Nous sommes en guerre ».

      Source : twitter (at)Brevesdepresse

      Le ministre de l’Agriculture lance « un appel à l’armée de l’ombre, à ceux qui n’ont plus d’activité » en raison du #coronavirus, « à rejoindre la grande armée de l’agriculture française » pour aller produire « dans les champs » afin de « nourrir les Français » (itw BFMTV).

      Mon commentaire :

      https://www.youtube.com/watch?v=j4BUkhuRglU

      #bouffons

    • Un morceau de bravoure chez Momo (randini).

      Sur @CNEWS, l’Avocat des Profs de Santé Fabrice Di Vizio ÉCLATE DE COLÈRE face aux mensonges et crime contre la nation d’@agnesbuzyn, @EPhilippePM @EmmanuelMacron
      et @NunezLaurent
       : « LUI IL FAUT LE ’ FRAPPER ’ A UN MOMENT DONNÉ... »

      Source Touiteur :
      https://twitter.com/Circonscripti18/status/1242054980259008513

      Et le fichier vidéo qui va bien (pour les allergiques aux « gazouillis ») :

      https://www.dropbox.com/s/yz2t5jsqhhbaduz/morandini.mp4?dl=0

    • #États-Unis : drame de la #désinformation :

      Un homme âgé d’une soixantaine d’années est mort lundi à Phoenix, en Arizona, après avoir ingéré du phosphate de chloroquine. C’est une ONG œuvrant dans le domaine de la santé qui a révélé ce drame, confirmé depuis par de nombreux médias américains.

      L’épouse de la victime, également sexagénaire, hospitalisée pour une surdose de la même substance, a expliqué sur la chaîne NBC que l’idée leur était venue après avoir vu Donald Trump vanter les vertus de la chloroquine lors d’un point de presse.

      « Ils n’arrêtaient pas de dire que c’était approuvé pour d’autres choses. Trump disait que c’était pratiquement comme un remède », a-t-elle expliqué. Elle et son mari ont, précise-t-elle, absorbé chacun une cuillère à café de phosphate de chloroquine, un produit qu’ils conservaient chez eux pour traiter des poissons d’aquarium.

      Source : Le Parisien (unchained)

      #Uncle_Donald #coin_coin

    • Détenteur·rices de vieilles #bagnoles : cette nouvelle « nouvelle cassante » est pour vous : le contrôle technique est repoussé de trois mois pour les poubelles qui devaient subir ce contrôle pendant la période de confinement, laquelle période est repoussée d’heure en heure à des dates hach’ment ultérieures.

      Source : mes oreilles qui font rien qu’à choper le son du poste de #télévision qui est dans la pièce à côté du bureau où je suis en train de « télétravailler ».

      (Bon, j’arrête de télétravailler pour aujourd’hui).

      Bonne nuitée, « les gens » !

      https://www.youtube.com/watch?v=EBpn_GjdXas

    • #bagnole : La com’ du Sinistère de la Trahison Écologique et Solitaire :

      https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/centres-controle-technique-des-vehicules-sont-autorises-re

      Le contrôle technique contribue très fortement à la sécurité routière des véhicules. La ministre de la Transition écologique et solidaire, Elisabeth Borne, et le secrétaire d’Etat chargé des Transports, Jean-Baptiste Djebbari, confirment que les centres de contrôle technique peuvent donc rester ouverts. Toutefois, compte tenu de la crise sanitaire, une tolérance est prévue sur les délais pour réaliser les contrôles techniques. L’arrêté actant ces reports sera publié demain au Journal Officiel.

    • Pour occuper vos enfants pendant le confinement, une petite chanson « éducative » :

      Le fermier Jean est tout’ découragé
      Sa femme a sacré l’temps le mois passé
      Deux s’maines avant ses quinze vaches en chaleur
      Ont mit l’feu à sa grange par pure erreur
      Le fermier Jean se tient su’l’nerf
      D’puis qu’y’a des chenilles dans son parterre
      Y’en a jusque dans ses culottes,
      Y’ont tout’ mangé ses beaux plants d’pot’ (1)

      « Ça va faire des beaux papillons, hein les enfants ? »

      Le fermier Jean ose pu sortir dehors
      À cause des guêpes et pis des frappabars (2)
      Le fermier Jean y’aime tell’ment les enfants
      Qu’y’a perdu son dernier d’un accident
      C’tait un’ espèce d’imbécile né
      Au gros « tires » (3) au cul jacké
      Quand su’ un poteau y’a arrêté
      On a manqué d’électric’té

      « Pis évidemment les enfants, mais le fermier Jean y’avait pas d’chandelles. »

      Chez l’fermier Jean y’a une épidémie
      De sangsues de lézards pis de hippies
      Qui collent autour de son bassin à truites (mais l’eau c’t’a tout l’monde)
      Qui s’multiplient comme des vrais parasites
      Le fermier Jean est plein d’malheurs,
      Y s’est fait voler sont tracteur
      Y est à deux ch’veux d’la dépression
      Mais ses deux gros ch’veux-là tiennent bon

      « Pas deux gros ch’veux nono, deux gros ch’vaux... »

      Tout irait mieux pour le fermier Jean si
      Au moins y tomb’rait pas tout l’temps d’la pluie
      Teinté à tous é matins y’écoute Alcide
      En s’tapant sa p’tite dose de pluie acide

      Ça y donne une drôle de vision d’la vie
      Allons fermier Jean, un p’tit sourire voyons
      Ce n’est pas grave, ce n’est pas grave
      Un p’tit sourire fermier Jean...

      Le soleil brilleras bien demain fermier Jean

      (Ben les enfants quand ils sont jeunes, ils nous pèsent su’ é pieds. Pis quand ils sont vieux, ils nous pèsent su’ l’coeur) ...

      https://www.youtube.com/watch?v=F8oxpwwzQfo

      #poésie (rugueuse)

      1- variété local de cannabis
      2- sûrement une des multiples « bébittes » qui sévissent en été sous ces latitudes
      https://www.lesacdechips.com/2016/08/02/voici-les-4-bibittes-qui-vous-mangent-chaque-ete-au-quebec
      3- de l’anglais « tire » (= pneu)

    • Et pour soutenir « l’armée de réserve » des #braves_travailleur·euses qui vont aller faire pousser nos patates et cueillir nos fraises :

      https://www.youtube.com/watch?v=O-63EmrzzM4

      Paroles
      (breizhoneg)

      Didostit holl Vretoned, da glevet ur gentel
      War buhez al labourer eo bet great, n’ eus ket pell

      Disheñvel meurbet eo stad ar paour-kaezh labourer
      Disheñvel diouzh stad an dud, pere ’ zo ’ chom e kêr

      Al labourer ’ renk paeañ, paeañ e pep amzer
      Paeañ tailhoù d’ar roue, bep bloaz teir pe beder

      Ha pa renk paeañ e vestr, ma n’eo ket prest an arc’hant
      Foar ’ vez graet gant e zanvez, amañ an nec’hamant

      Al labourer, goude-se, a vezo tamallet
      Gant an dud eus al lezenn e vezo pizh skarzhet

      Eus e nebeud a vadoù e vezo dibourc’het
      Had e zanvez o vont kuit, n’eus netra da lavaret

      En divezh, al labourer, baleet lec’h ma karo
      E vezo drouk-prezeget, kalz tud hen disprizo

      Ha koulskoude, ma teufe da soñjal an dud-mañ
      Diwar brec’h al labourer ’ma ’r bed-holl o vevañ

      Hor stal ’ zo poanius meurbet, paouez na deiz na noz
      Ken na cheñcho penn d’ar vazh, ni na ’mo ket repoz.

      (Françouès) :

      Approchez tous Bretons pour entendre une leçon
      Elle a été faite sur la vie du travailleur, il n’y a pas longtemps

      L’état du pauvre travailleur est très différent,
      Différent de l’état des gens qui habitent en ville (la bourgeoisie).

      Le travailleur doit payer, payer tout le temps,
      Payer les impôts au Roi, chaque année 3 ou 4

      Et quand il doit payer son maître, si l’argent n’est pas prêt
      On fera la foire avec ses biens, ici l’inquiétude

      Le travailleur, après cela, sera accusé
      Par les gens de la loi, il sera soigneusement ramoné

      De ses quelques biens il sera dépouillé
      Et ses biens s’en allant, il n’y a rien à dire

      Enfin, le travailleur ira où il voudra,
      Sera calomnié, beaucoup de gens le mépriseront

      Et cependant, si les gens viendraient à penser
      Que du bras du travailleur vit le monde entier.

      Notre affaire est très pénible, ne cesse ni jour ni nuit
      Tant que cela ne changera pas du tout au tout, nous n’aurons pas de repos

    • #blues (coup de)

      Big Bill Broonzy (Stump Blues)

      Yes, I’m sitting on this old stump babe, got a worried mind
      Yes, I’m sitting on this stump baby, I’ve got a worried mind
      Yeah I’m gunna find my baby, Lord I lose my life of trying

      Yeah I shot five dollars, caught a point black nine
      Yes, I shot five dollars, even caught a point black nine
      Yeah I stopped that six bar baby, and that tre come flying

      Yeah, I hear my hamstring a-popping and my collar crying
      Lord, I hear my hamstring a-popping and I hear my collar crying
      Now I can not stay a-happy, Lord, when my baby’s down the line

      Yeah, you never get to do me like you did my buddy Shine
      No, you’ll never get to do me like you done my buddy Shine
      You know you worked him down the levee until he went real stone blind

      https://soundcloud.com/big-bill-broonzy/stump-blues-4

    • Niouze casse-c... :

      L’ensemble des évêques de France invite les Français à un geste commun le mercredi 25 mars prochain. Les catholiques lui donneront une signification particulière en raison de la fête de l’Annonciation, mais tout le monde peut s’y joindre : déposer une bougie sur sa fenêtre au moment où les cloches sonneront sera une marque de communion de pensée et de prière avec les défunts, les malades et leurs proches, avec tous les soignants et tous ceux qui rendent possible la vie de notre pays.

      Les «hosties» contrattaquent ...

    • Je sais, je l’ai relayé dans le cadre de mon nouveau boulot à piloter la com d’une asso catho de gauche. Pour info, le 25 mars c’est 9 mois avant Noël... ça sonne mieux annonciation que conception.

      J’ai envie d’écrire sur ce besoin d’être ensemble...

    • J’ai envie d’écrire sur ce besoin d’être ensemble...

      Oui, certes. Mais j’ai peut-être sur-réagi rapport au MP reçu dimanche sur FB de la part d’un membre de ma famille qui, depuis le temps, devrait savoir que je suis un « bouffeur de curés » avéré ...
      Maintenant je n’ai rien contre la foi et les rites pratiqués par autrui, du moment qu’on ne vient pas me « prosélyter in my backyard » ...

    • D’aucuns témoignent de leur solidarité envers les « soignants » tous les soirs à 20h.

      Perso, j’aimerais bien avoir une vie aussi bien réglée mais j’y arrive pas, ne serait-ce que pour faire caca ... Oui, je sais, je suis une grosse pourriture cynique et vaguement pessimiste. Perso, pour remettre un peu d’ordre dans ma vie, je pensais aller lancer un « coke » sur un établissement symbole de l’état tous les soirs à 20 h. Faudra pas que j’oublie de régler mon carburant en espèces et (surtout) d’enfiler un masque pour circuler dans l’espace publique.

      https://seenthis.net/messages/833999

    • Et aussi, de mettre du sparadrap sur les petits orifices des narines et de la bouche dudit masque. Sinon, vous croyez que le virus franchit la « barrière » de la cornée ? J’ai un peu la trouille d’avancer à l’aveugle (dans l’espace public) ...

    • Vendetta (Brigitte Fontaine)

      Masculin assassin
      Masculin assassin
      La vendetta du con
      C’est la mort du couillon.
      Qu’on empale tous les mâles

      Ni pardon, ni manif’
      Assez parlementé
      Vive la lutte armée

      Abats le sexe fort.
      A mort, à mort,à mort
      Abats le sexe fort.
      A mort, à mort,à mort
      Assez parlementé
      Vive la lutte armée

      Assez parlementé
      Vive la lutte armée
      Qu’on empale tous les mâles
      Et qu’ont châtre les psychiatres

      Vive la lutte armée
      Assez parlementé
      Vive la lutte armée
      Masculin assassin
      Masculin assassin

      Abats le sexe fort.
      À mort, à mort, à mort.
      Mort, mort, mort, mort, mort.

      Quand une chanteuse a bien chanté,
      Quand une chanteuse a bien chanté
      Tous les hommes, tous les hommes,
      Tous les hommes ont le droit de l’embrasser

      https://www.youtube.com/watch?v=ejiCU98E9Nw

    • People have the power (Patti Smith)

      I was dreamin’ in my dreamin’
      Of an aspect bright and fair
      And my sleepin’ it was broken
      But my dream it lingered near

      In the form of shinin’ valleys
      Where the pure air recognized
      Oh, and my senses newly opened
      And I awakened to the cry

      And the people have the power
      To redeem the work of fools
      From the meek the graces shower
      It’s decreed the people rule

      People have the power
      People have the power
      People have the power
      People have the power

      Vengeful aspects became suspect
      And bending low as if to hear
      Well, and the armies ceased advancin’
      Because the people had their ear

      And the shepherds and the soldiers
      And they laid among the stars
      Exchanging visions, layin’ arms
      To waste in the dust

      In the form of shinin’ valleys
      Where the pure air recognized
      And my senses newly opened
      And I awakened to the cry

      People have the power
      People have the power
      People have the power
      People have the power

      Where there were deserts, I saw fountains
      Like cream the waters rise
      And we strolled there together
      With none to laugh or criticize

      There is no leopard and the lamb
      And lay together truly bound
      Well I was hopin’ in my hopin’
      To recall what I had found

      Well I was dreamin’ in my dreamin’
      God knows a pure view
      As I lay down into my sleepin’
      And I commit my dream with you

      People have the power
      People have the power
      People have the power
      People have the power

      The power to dream, to rule
      To wrestle the earth from fools
      But it’s decreed the people rule
      But it’s decreed the people rule

      Listen, I believe everythin’ we dream
      Can come to pass through our union
      We can turn the world around
      We can turn the earth’s revolution

      We have the power
      People have the power
      People have the power
      People have the power

      The power to dream, to rule
      To wrestle the earth from fools
      But it’s decreed the people rule
      But it’s decreed the people rule

      We have the power
      We have the power
      People have the power
      We have the power

      (But, as Marx saw it, dreams never comme true) ...

      https://www.youtube.com/watch?v=pPR-HyGj2d0

    • Chansons du 170 galerie de l’Arlequin à la Villeneuve de Grenoble :

      Bella Ciao
      https://www.youtube.com/watch?v=ZoS5LhoeeBc

      Corona 170
      https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/2020/03/9cbe5627-a034-481f-af0c-d5b2130812e2/corona_170.mp3

      Tourdion du Confinement (A cappella)
      https://www.youtube.com/watch?v=qYHfQls5rfc

      Coronavirus et confinement : la chanson du 170 galerie de l’Arlequin à la Villeneuve de Grenoble
      Véronique Saviuc, France Bleu Isère, le 25 mars 2020
      https://seenthis.net/messages/830729

    • Comment passer son temps de confinement à faire des trucs complétement cons :

      Êtes-vous Idiot ?
      Cliquez sur le portrait de « MANDRYKA vu par FAW » (ci-dessus)
      ou <ICI>
      pour passer le Test de Non Comprenance et vous le saurez !
      C’est le Test Idéal pour tous ceux qui veulent faire partie du
      CLUB DES NON-COMPRENANTS !

      Attention, il faut faudra activer « Adobe Flash » et autoriser l’affichage des « pop up » dans votre « browser ».

      http://www.leconcombre.com

      Le texte sus-mentionné s’affiche direct sur la page d’accueil du site dans la rubrique "êtes-vous idiot ?"

    • Waiting (Les Thugs)

      https://www.youtube.com/watch?v=2h8QidyJE1c

      https://www.discogs.com/artist/265401-Les-Thugs

      Les Thugs are a punk band from France. The band were formed in 1983 in Angers with five members and were soon reduced to four in the same year: Eric Sourice on guitar and lead vocals, Thierry Meanard on guitar, Christophe Sourice on drums, and Gerald Chabaud on bass until 1983. Chabaud was replaced by Pierre-Yves Sourice. Although the band called it quits at the end of the 90s, they briefly reformed in 2008 for the Sub-Pop 20th Anniversary Festival and a short warm-up tour in France.
      A mix-up by their recording company meant that the band would resurface, albeit only as the digital information on The Baseballs similarly named Strike album in 2010.

    • Injonction : Be «as happy as possible» ...
      Ou le très minimaliste «clip vidéo» du punk-rock band angevin où l’on se contente de filmer un écran de #télévision.

      As happy as possible - Official video (Les Thugs)

      Sometimes it’s hard to wear the mask
      When painful names are coming back
      Some memories hurt so bad
      That we’d just like to hide and cry
      And we’ve been told so many lies
      We can’t believe in paradise
      And because time is passing fast
      We dry our eyes and try to be ...
      As happy as you can be
      When the life on spill
      It’s the life for real
      When you close the door
      And still hear the screams
      I guess that man is the only pest
      And the white man did never rest
      He made a world in his image
      Selfish and cruel, hopeless and loud
      We know that and we’re wandering
      Looking for peace, begging for love
      Touching somebody else’s skin
      We don’t forget but try to be ...
      As happy as you can be
      When the sun is shining
      On the battlefield
      As happy as you can be
      When you close the door
      And still hear the screams.

      https://www.youtube.com/watch?v=ly4akddbapk

    • Narration du confinement et de quelques cas de verbalisation en mode « extorsion de fonds » :

      https://seenthis.net/messages/834780

      Préam­bule : J’in­clus dans cet inven­taire des PV arbi­traires ou abusifs, mora­le­ment ou léga­le­ment. Au delà de la subjec­ti­vité dans l’ap­pré­cia­tion, ce n’est qu’une collec­tion de liens publics, qui ne se veut même pas exhaus­tive. Je me contente d’évi­ter ce qui me parait contes­table ou liti­gieux. Mes critères de base sont soit une cita­tion dans la presse de métier, soit un message en ligne public par un témoin direct en son nom propre et via une iden­tité établie (donc pas de propos rappor­tés, pas de comptes de réseaux sociaux créés il y a deux semaines ou sans inter­ac­tions person­nelles solides).

    • Tiens ? C’est curieux : Santé Publique France ne publie plus les résultats journaliers par région. C’est sûrement pour que l’opinion encaisse mieux la « déferlante » annoncée par le petit père Édouard, premier bouffon de Son Altesse Royale Effondrée.

      Le lien (du jour) : https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-et-infections-respiratoires/infection-a-coronavirus/articles/infection-au-nouveau-coronavirus-sars-cov-2-covid-19-france-et-m

      Heureusement, j’avais consigné les données sur une feuille « excel » en version « open » pour les trois derniers jours.

      Et votre humble et dévoué serviteur ne se laisse pas désarçonner par la désinformation des sites « officiels ». Voir la rubrique « carte avec wikidata » :

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion:Pand%C3%A9mie_de_maladie_%C3%A0_coronavirus_de_2020_en_Fran

    • Souriez, vous êtes géolocalisé·es ... grâce à Géoportail.

      Quand tu viens de te rendre compte que tu es sorti de ta zone de confinement ...

      Et moi qui pensait que c’était 1 km « à vol d’oiseau ». Mais non, mais non. Tu dois rester sur les chemins pour que les keufs y puissent te verbaliser.

      ♪♫ Un kilomètr’ à pied,ça ûûû-zeuh, ça ûûû-zeuh ... Hahahaha !!!

    • Le « Grand Désarmement » pendant le « Grand Confinement » : #en_même_temps :

      https://seenthis.net/messages/834836

      Le USS Theodore Roosevelt torpillé par Covid-19

      Une organisation est rapidement mise en place à Guam, où existe également une situation épidémique, avec un certain nombre de soldats en quarantaine. Certains ont dû abandonner leur propre quarantaine pour préparer l’énorme opération de quarantaine de l’équipage du porte-avions, avec un moral au plus bas (« We are fucked », confie l’un d’eux, qui ne doute pas qu’il sera infecté par les marins).

      Et là (si ça s’trouve), il va bien s’en trouver un qui, dans un accès de profond désespoir et de rage, va appuyer sur le bouton qui va bien pour déclencher le tir de tous les missiles balistiques stockés sur la base, « puisque de toute façon, on va tous crever » ... (Oui, je sais, le pessimisme, toussa) ...

      (cough ! cough !)

    • et du coup, mille mercis @simplicissimus qui bien que n’ayant pas étoilé la présente discussion, doit venir en loucedé mater les conneries que je mets ici. Tout comme bien d’autres d’ailleurs (qui n’ont pas osé étoiler de peur de nuire à leur e-réputation). Mais de toute façon, je m’en fous. Comme j’ai été étoilé par @7h36, vous devez recevoir les notif’s chaque fois que j’alimente mon fil ...

      (Yark yark yark yark ) !!!

    • « Le dîner de cons » : l’opus de Francis Veber revisité par le « Maestro » (de la Phynance) qui profite de ce contexte on ne saurait plus favorable pour nous délivrer ce message christique : le #brave_gouvernement (en détresse respiratoire sévère) est hors-concours dans la catégorie sus mentionnée. Rien à ajouter. Le landerneau « en marche » est à la peine. Il est l’heure de se la jouer « unchained » et (ô combien !) surtout de proclamer l’#union_massacrée :

      https://seenthis.net/messages/832214

      Pour l’heure on dit « connards », mais il ne faut pas s’y tromper : c’est peut-être encore une indulgence. Qui sait si bientôt on ne dira pas autre chose.

    • Ce matin, on m’a soufflé dans l’oreillette (Le Parisien -live) que le blondinet du 10 Downing Street serait « souffrant ». Lui qui avait anticipé le sauvetage de la planète en propulsant sur la scène londonienne ses « Boris bikes » quand il était maire de cette ville ne pourra peut-être même pas profiter de son « fucking hard Brexit » et de son mandat de « Prime Minister » du gouvernement de Sa Gracieuse Majesté. Et un malheur arrivant rarement seul, aucun « clergyman » ne voudra s’approcher de lui pour lui délivrer les derniers sacrements. Gageons que, de sa pauvre vie d’adepte du conséquentialisme, l’unique souvenir qu’il aura quand approchera l’heure de vérité sera celui des bons moments passés en compagnie de ces jeunes filles « au pair » qui, pendant son adolescence, lui apprirent la langue de Molière tout en le faisant « jouer à chat ».

    • @antonin1 : merci, je vais pas trop mal à part les insomnies, bien que, depuis quelques semaines je me sente un peu « ché-pèr », d’où certains propos un peu extrêmes... Oui, c’est vrai, c’est un gros foutoir et c’est la faute à Philippe De Jonckeere qui hante mon mental avec son « blog du Désordre ». Quoique son désordre à lui a quand même une autre tenue.

      @simplicissimus : naaan, mais je déconne, hein ;-) Je devrais peut-être pas ... à cause de la « bande passante » et des serveurs. Enfin, si vous me trouvez relou, j’arrête.

    • http://www.leparisien.fr/societe/les-prefets-appeles-a-rechercher-des-lieux-pour-conserver-les-morts-27-03

      Ne pas pouvoir dire au revoir dignement aux siens rend le deuil encore plus difficile. Les préfets ont été appelés à identifier dans leurs départements des « lieux » où « les corps pourraient être conservés dans la dignité dans l’attente de leur inhumation », a expliqué vendredi soir la porte-parole du ministère de l’Intérieur, Camille Chaize. Elle s’exprimait lors du point de presse quotidien sur l’épidémie du Covid-19 du directeur général de la Santé, Jérôme Salomon.

      .../...

      Les obsèques des victimes du coronavirus sont très succinctes et se déroulent dans la plus stricte intimité (pas plus de 20 personnes). Des familles ont fait part de leur grande émotion de ne pas avoir pu voir le visage de leur défunt.La porte-parole a en outre annoncé que les personnels des pompes funèbres seraient inscrits sur la liste « des bénéficiaires prioritaires des personnels protégés » afin d’avoir tous les moyens nécessaires à leur protection.

      #Thanatos

    • Interdiction de s’éloigner à plus de 10m
      Après avoir interdit à ses administrés de n’acheter qu’une seule baguette à la boulangerie, le maire de Sanary-sur-Mer (Var) va encore un peu plus loin.
      Hors concours lui-aussi (ndla)

      L’édile a pris un nouvel arrêté les empêchant désormais de s’éloigner à plus de 10 m de chez eux, lutte contre le Covid-19 oblige.

      « Ça limite les sorties à leur plus simple expression », a reconnu Ferdinand Bernhard , après cet arrêté municipal réduisant de 200 m à 10 m la nouvelle distance maximale autorisée pour les balades des Sanaryens et des Sanaryennes.

      « C’est interdit le jogging, comme de promener son chien », insiste l’élu, qui avait déjà fermé les marchés « depuis belle lurette » : « Sinon tout le monde a toujours de bonnes raisons de sortir ».

      https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/coronavirus-duree-du-confinement-repoussee-au-moins-au-

      Et comme « l’édile » avait dû déjà prévoir l’interdiction de laisser son chien « divaguer », deux solutions :

      - installer une « canisette » dans son appart (et venez pas chouiner, il doit y avoir des tutos sur Youtube pour faire le job en « Do It Yourself »)
      - si le chien refuse de s’adapter, le tuer et le bouffer (venez pas chouiner non plus, ça vous fera une économie substantielle quand vous irez faire vos prochaines courses).

      Ceci dit dans le domaine de la « divagation », il a assuré grave, l’édile de Sanary-sur-Mer ... (Rappelez-moi son nom, déjà) ?

    • #police

      Depuis que la France est frappée par le coronavirus, les numéros d’urgence sont assaillis d’appels. Et nombreux sont ceux qui tentent de joindre la police en composant le 17. Des appels qui, trop souvent, ne concernent pas des situations urgentes. Afin de répondre « aux sollicitations des citoyens », la police nationale a lancé, ce jeudi, un tchat accessible à tous. Objectif : désengorger le 17, réservé aux urgences.

      Tchatter avec les keufs ? Plutôt crever, ouais ! ...

      https://www.20minutes.fr/societe/2749627-20200327-coronavirus-police-nationale-lance-tchat-repondre-questio

    • PASSAGE À L’HEURE D’ÉTÉ - Même si le temps semble s’être figé depuis le début du confinement, il ne faut pas oublier le changement d’heure qui aura lieu dans la nuit de samedi à dimanche.

      https://www.lci.fr/population/video-confinement-ou-pas-le-changement-d-heure-c-est-ce-week-end-2149306.html

      Et certain·es sont déjà en train d’exulter : Ouaaaiiis !!! Une heure de confinement en moins !

      Bande de cons ! Ceci dit, rien à braire, j’ai calé ma montre sur UTC, ce qui correspond à peu près au méridien où se situe ma « zone de confinement ». Pour les éphémérides en astronomie, c’est bien pratique ...

    • Dans les prémonitions d’artistes, en 1969, l’homme qui tousse de Boltanski, c’est vraiment gore donc je ne mets pas la vidéo.

    • Et donc, merci @klaus pour sa suggestion de hashtag(ueule à la récré) qui déboite.
      Le tag que j’utilise à l’envi depuis quelque temps ici (inglorious bastards) fait référence à un film de guerre italien d’Enzo G. Castellari, sorti en Italie en 1978 et en France en 1979 et dont le titre fut traduit par « une poignée de salopards » pour sa version en français. Je n’ai pas vu ce film parce que j’aime pas trop la guerre, et encore moins les films qui en font la promo. Par contre, j’ai vu l’œuvre (presque) éponyme du Sieur Tarantino. Et là, j’ai bien « kiffé ».

    • Échange de propos entre @monolecte et moi-même (sur FN***) à propos d’appels incessant de la part des « démarcheurs » (haha !) téléphoniques en mode escroc :

      (Elle) : À quel moment sait-on que l’on vit dans un monde dirigé par d’immondes raclures ? C’est quand, au onzième jour de confinement, Astrid t’appelle à l’heure de la sieste pour te proposer posément de discuter de la meilleure manière de faire des économies sur ta putain de facture d’électricité.

      (Moi) : <C’est quand, au onzième jour de confinement, Astrid t’appelle à l’heure de la sieste pour te proposer posément de discuter de la meilleure manière de faire des économies sur ta putain de facture d’électricité.> Pareil, une autre « Astrid » qui vient faire chier pour le même motif. Madame décroche et se met à râler : « Vous n’avez pas autre chose à faire ? » – Mais moi je travaille ! qu’elle répond la fille. Alors je me mets à gueuler : « Changez de métier ! »
      (Monolecte) : Blâmer les victimes ? Sérieusement ?
      (Re-moi) : Oui mais c’est énervant ... (je sais, ça m’a échappé et puis les conversations sont enregistrées par leurs boss).
      Et c’est vrai que nous n’aurions pas réagi pareillement « en temps de paix ». D’habitude, nous restons courtois. Nous demandons juste à l’opératrice de la plateforme (du call-center) :
      a) Comment a-t-elle eu notre n° de tél.
      b) quelle est son nom (IRL).
      c) Quel est le nom de l’entreprise qui l’emploie.

      En général, elle raccroche avant qu’on ait eu le temps de poser toutes les questions.

      Et je ne saurais vous priver de la lecture de ceci, le lien (judicieusement) sussurré à mon oreille (de gros boloss rageux) :
      https://www.politis.fr/articles/2020/03/free-impose-des-heures-supplementaires-a-ses-salaries-41585

      Et je rebondis sur le truc (je rebondis assez facilement en ce moment, vu que mon curseur mental perso est en position « perched ») pour relater ce que je lus hier soir dans un article de l’Obs où il était question de « la crise » traversée par le « capitalisme » où Eva Illouz nous asséne doctement son propos sur ’la mue indispensable du capitalisme. La « mue » indispensable du capitalisme ... Pourtant, j’apprécie ce qu’elle écrit mais là j’ai trouvé qu’elle attigeait un peu, comme la plupart d’entre nous en ces temps troublés.
      Le capitalisme devra donc muer ou plutôt ... (vous la voyez venir de loin celle-là, hein ?), ... Mais il n’arrête pas de changer, de s’adapter, de « muer », le « capitalisme ». Un peu comme un virus en fait ... Son génome s’adapte à « l’hôte » qu’il infecte.

      Et là-dessus je ne peux que constater que lorsque tu sors de ton domaine d’expertise, tu es fatalement appelé à formuler des propos déconnants. Un peu comme moi, en fait ...

      FN*** : voir le post ci-après ... :-O

    • Échange de propos entre @monolecte et moi-même (sur FN)

      Wow ! Le gros lapsus !!! La grosse dyslexie (peu créative) ! Non, non, c’était sur FB (Fesse-Bouc) ...
      Et du coup, je vous mets en lien l’article de l’Obs mentionné précédemment.

      https://www.nouvelobs.com/idees/20200323.OBS26443/l-insoutenable-legerete-du-capitalisme-vis-a-vis-de-notre-sante-par-eva-i

      TRIBUNE. Dans ce texte brillant, qui souligne le lien étroit entre santé et économie, la grande sociologue franco-israélienne analyse la crise planétaire du coronavirus. Elle dénonce « l’imposture » du néolibéralisme qui, privant l’Etat de ses ressources, a sacrifié le monde dont il se nourrit.

    • J’ose pas t’apprendre que le FN à changer de nom !

      Mais pour leurs électeur·rices, qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse (et la gueule de bois qui va bien avec) ...

      @mad_meg : Thanks for all ! Have a nice day too.

      And, take care ! (comme ils disent, les adeptes du « self-help »).

    • Pour me « ché-pèr » mon problème est que j’ai même pas besoin d’aider la nature ... On est bien peu de chose, tiens !

      [To Hell] ----> [ ] c’est là que je vous attendrai tous et toutes si ça tourne mal ... Enfin, allez pas vous inquiéter plus que ça non plus, hein ? Il en a encore sous la pédale, le vieux ...

    • . Ah t’as bien de la chance - ou pas !

      Pas de soucis pour l’enfer, mon pseudonyme viens d’un personnage des flandres, Dulle Griet, une femme tellement acariatre qu’elle fait fuir même les démons et qui est capable d’aller en enfer piller le diable et en revenir indemne. Du coup ca sera finger in the nose. Surtout que je me rend compte que je vie en mode covid-19 depuis des décénnies.
      Pour me détendre j’ai regardé Contagion, The Flu et Cabin Fever la trilogie :)

    • Justement, l’industrie du travail détaché est dans la ligne de mire de certaines de ses victimes depuis un moment. Il y a moins d’un an, un procès se tenait à Arles. Travail dissimulé, agressions, les conditions sont proches de l’esclavage moderne.
      A celles et ceux qui auraient hésité à aller ramasser des salades dans les prairies décorées de rosée fraiche, un petit rappel sur ce que l’on vous demande de soutenir à travers une série de trois textes :

      https://seenthis.net/messages/835919

      par @vanderling

    • De la veulerie des gens bien en cour, leurs errements, leurs lâchetés, et leur Sainte-Trouille de tomber en disgrâce. Voici l’affaire :
      Fort marri de ce que Frédéric « Conatus » Lordon ait rebondi sur son indiscrétion twittesque et se soit livré à une exégèse de la connard-attitude de notre #brave_gouvernement, le Sieur Askolovitch se livre ici même à un exercice de contrition en mode « sueurs froides », toujours sur Twitter, car on ne saurait trouver meilleur canal actuellement pour se « brander » la nouille.
      Retranscription de l’exercice de style, annoté et commenté par votre humble (et dévoué) serviteur

      L’excellent et un peu vicelard Frédéric Lordon – le vice est une scorie de l’intelligence – excipe d’un de mes tweets pour construire une brillante théorie, qui n’avait guère besoin de ma modeste caution.

      Je comprends bien le kif (Asko et la djeun attitude) de Lordon d’utiliser un de ses épouvantails, « le journaliste de Arte et France Inter » (ça c’est sûr, l’occasion était trop belle) pour déblayer le terrain de sa charge de cavalerie. Reste qu’un tweet n’est qu’un tweet, un souffle fugace, ici un peu sur-sollicité. (Sauf que, un tweet, justement, c’est un peu comme si tu annonçais le truc sur la place publique avec un camion sono de la CGT, mais avec en plus – et ne venez pas me dire qu’il le savait pas , le « Claude Bullshit Askolovitch » – une forte caisse de résonance boostée par les algorithmes et la rapidité de la transmission que permettent les « nouvelles technologies »)

      (Et en parlant du tweet par lequel le scandale arriva) :

      Le revoili :

      Ce tweet est extrait d’un dialogue par texto (carrément) avec un ami très cher (Ô combien... C’était une question en fait) , grand médecin hospitalier, qui se bat depuis des années pour son métier, et qui s’est retrouvé au front du Coronavirus comme un soldat (la guerre, vous savez bien) lucide en 40, subissant les conséquences d’années de négligence (une étrange défaite) .

      Sa colère était suffisamment forte et nourrie pour que je la répercute. En temps ordinaire, le mot #connard n’est pas de notre vocabulaire (Dieu nous préserve de tels égarements en mode jaunâtre) , sauf en parlant football (parce que au football, ce jeu du cirque organisé pour les gueux rageux, on est assez « tolérant » finalement) . On notera que la période qu’il incrimine, en gros notre âge adulte, est assez large pour que chacun soit visé.

      Dans ces trente ans, une femme admirable, Simone Veil, fut ministre de la Santé, et d’autres personnes estimables. On comprendra que « #connards » est une métaphore pour désigner une logique politique, celle de la rationalité financière, à laquelle aurait du échapper l’hôpital (et donc point d’attaque ad personam, pas du tout, voyons) .

      En tous, cas, et quoi qu’on pense des actuels gouvernants et de leur gestion de la crise, l’apostrophe de mon ami, exprimée en privé – je lui présente ici mes excuses (il n’est jamais trop tard, si et seulement si, il s’agit d’un véritable « ami », ce qu’on lui souhaite avec la dernière des ardeurs, à Asko) de l’avoir dévoilée – ne les cible pas particulièrement (on l’avait vu venir de loin, celle-là) . #connards

      Mon ami travaille et soigne alors que nous parlons. Bon courage à tous. (dernière et pitoyable tentative pour espérer un retour en grâce auprès de l’ami ainsi divulgué. Heureusement qu’il eût encore la bienséance de ne point divulguer le blaze IRL de son « ami pneumologue »)

      Impressionnante démonstration d’hypocrisie et sublime moment de lâcheté. Il faut croire que les rations sont bien généreuses dans les « cantinas » du Macronistan.
      Une grande leçon de « realpolitik », dont le caractère « réaliste » consiste principalement à faire en sorte que sa gamelle reste bien remplie. Misère de l’éditocratie ... A moins que, dans le tweet originel, notre « ami » Asko", sans démériter, n’eût fait qu’exprimer l’inavouable intention de pratiquer l’art de la litote ...

    • @mad_meg : ah ça, pour poncer, ils poncent, nos gros « influenceurs ». Ils poncent tellement fort qu’ils en arrachent la matière avec leurs grosses « fraises » en acier renforcé aux alliages de molybdène, de titane et de carbure. Avec une telle énergie (du désespoir ?) qu’ils sont largement descendus, depuis assez longtemps je dois dire, bien en dessous de la cote, et que même lorsqu’ils attaquent l’établi, ils creusent encore.

    • ah, désolé, je n’avais même pas pris la peine de demander, je me sers abondamment !!!

      #CC_BY_SA

      Enjoy !

      Et merci de me faire profiter ainsi qu’aux (nombreux·euses [ ] ----> je suis déjà sorti)... lecteur·rices de ce « bloody trash thread » de tes trouvailles qui, tout comme moi, n’ont peut-être pas le temps de tout voir sur ST car en ce moment, il y a comme une sorte de gonflement du flux avec une forte impression que tout est « upside down ».

      https://www.youtube.com/watch?v=xXNuThvWQeI

      A quand la parodie ? ^^

    • Vous allez rire. Je venais d’envoyer mon dernier post dans les tuyaux et, comme d’hab’, j’ai voulu l’éditer. Et là ... Plus rien. ST était en rideau et ça a duré une bonne demi-heure. J’ai flippé en me disant que j’avais fini par faire « crasher » le bouzin depuis mon modeste terminal (un « vieux » laptop de 6 ans déjà manufacturé en RPC). Mais non, finalement, ça remarche. Rassuré je suis. Du coup, j’ai viré l’image du post précédent et je l’ai remplacée par un truc moins lourd. Enfin, de toute façon, j’entrave que dalle avec le web.

    • Expression utilisée dans l’argot bourgeois du XIXe siècle, elle n’est employée que dans le langage familier, sur un ton très léger. Alors que la délicatesse renvoie généralement à l’idée de douceur, la formulation exprime ici l’idée d’être presque fâché avec quelqu’un, de lui réserver un accueil froid.

      Donc, certaines personnes seraient « en délicatesse avec Internet ». Voilà qui est plaisant ! :-))

      Moralité : toujours se méfier du bourgeois qui tente de s’encanailler (et des ouvre-boîtes aussi, un peu).

      Sinon, nous tenons là un morceau d’anthologie avec cet article de « BFzob » (TV). Et ce brave Cédric aura bien mérité d’être promu Secrétaire d’État au ministère de la Magie... en tant que magicien d’O, œuf corse) ... Toutefois, reconnaissons-lui un élément à sa décharge : il est né à La Brêle ... (bon promis j’arrête) ...

      Le lien qui va bien : https://seenthis.net/messages/836260

      Et sinon @mad_meg, c’est pas trop raide le sevrage ?

    • Vous allez rire. Je venais d’envoyer mon dernier post dans les tuyaux et, comme d’hab’, j’ai voulu l’éditer. Et là ... Plus rien. ST était en rideau et ça a duré une bonne demi-heure. J’ai flippé en me disant que j’avais fini par faire « crasher » le bouzin depuis mon modeste terminal (un « vieux » laptop de 6 ans déjà manufacturé en RPC). Mais non, finalement, ça remarche.

      On est beaucoup et le serveur doit etre mise à rude épreuve comme il ne l’a jamais été. Peut etre que tu pourrais faire un nouveau poste qui poursuive celui là pour allégé le boulot des admins

    • Yo « les gens » ! Petite mise en jambe avec un survol des titres des journaux (de préfecture) de la veille. Oui, je sais, j’ai une fâcheuse tendance à remettre les tâches urgentes au lendemain. Mais bon, j’ai pas que ça à foutre non plus, hein !

      C’est partiii !!! (avec quelques annotations personnelles)

      Coronavirus : le retour à l’école le 4 mai est un "scénario, pas plus, pas moins", assure Jean-Michel Blanquer (Europe 1)
      On ne peut que se confondre en louanges devant tant de "prudence".

      Coronavirus : Twitter supprime deux tweets de Bolsonaro remettant en cause le confinement (Le Monde)
      Et toc !

      Seine-Saint-Denis : un père écroué après des violences irréversibles sur son fils (RTL)
      Petit debriefing pour la rédaction : un père écroué après des violence exercées sur son fils, violences qui laisseront des séquelles irréversibles. (Bon, ok, c’est moins "vendeur")...

      Pourquoi les électeurs du RN croient que le coronavirus a été inventé en laboratoire (Libé)
      Les fact-checkeurs veillent (jusqu’en 2022). Dormez en paix, braves gens. ♪♫

      Édouard Philippe : « Les 15 premiers jours d’avril seront encore plus difficiles » (Le Parisien via sa chaîne youtube)
      En avril, etc. Par contre pour mai, les modélisations des prévisionnistes ont une fiabilité de 1/4.

      Coronavirus : les États-Unis autorisent la chloroquine à l’hôpital
      Un nuage de chloroquine dans ma tasse de thé, (ma despé, mon Kentucky Straight Bourbon, mon verre de lait ...) siouplaît.

      Les autorités sanitaires américaines insistent sur le fait que le grand public ne doit pas s’auto-médicamenter. (France Info)
      Capito ? parce que la "drug", c’est mal. Par contre pour les flingues et les munitions, ça reste "open bar". Vous pouvez (vous auto-médicamenter) ...

      « C’est lamentable » : Emmanuel Macron atterré par les révélations concernant ses secrétaires d’Etat (Gala politique... mouarfff !)
      Après les économistes, les politi-tocards sont désormais, eux aussi, ATTERRÉS !!!

      Mort de Jean-François Cesarini, député LREM du Vaucluse « constructif et combatif » (Libé)
      Le virus SARS-Cov-2 ne fera pas de quartier. Tenez-vous le pour dit, les républicains marcheurs en état de mort cérébrale. (Welcome to Zombie-land) ...

      Le roi de Thaï­lande se confine avec un harem de 20 femmes dans un hôtel de luxe (Ulyces Monde)
      #Facepalm ... Zutalors, j’ai encore déconné. Trop tard ! Aaarglll ! ...

      Le roi de Thaï­lande (oui, ça devient compulsif) se confine avec un harem de 20 femmes dans un hôtel de luxe (RMC via sa chaîne Youtube)
      Espérons au moins que cet inglor... euh... Sa Majesté saura se montrer généreuse

      Coronavirus. Confinement en Nouvelle-Zélande : un site de délation victime de son succès (Fouette-Rance)
      Business as usual ...

    • Voilà, voilà ♪♫ ! Et ce sera (peut-être) tout pour aujourd’hui, parce que, hein, bon, faut aussi qu’on fasse :
      –du Taiji Quan
      – du ravitaillement
      – du ménâââge
      – du repassâââge
      –du jardinâââge
      – des yaourts
      – du pain complet
      – du petit bois pour allumer le feu
      (et plein d’autres choses dont l’énumération serait longue et fastidieuse).

      (Et puis aussi parce que Madame s’inquiète pour ma santé : elle trouve que je m’investis un peu trop dans le « télétravail »). Surmenâââge ?

    • Coronavirus, le mot désormais devenu tabou sur Youtube si tu veux continuer à faire de la thune :

      Hé bé en fait, pas du tout. C’est même devenu un « must » pour assurer son « personal branling » ... Se brander la nouille, toussa (forme verbale), vous savez bien ...

    • La semaine d’avant, le mari de Brigitte Macron les avait déjà mis en garde : « On se souviendra de ceux qui n’ont pas été à la hauteur ».

      https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/cest-lamentable-emmanuel-macron-atterre-par-les-revelations-concernant-ses-secr

      Ce matin j’ai décoré ma fenêtre
      « Macron trahison
      Les lacrymos & LBD tu sais les stocker !
      Où sont les masques des soignantes que tu laisse crever ?
      Ah ca ira ca ira !
      Le 49.3 on l’oubli pas ! »

      https://www.youtube.com/watch?v=bzu01gO3pi4

    • Donc, « Emmanuel Macron attendu ce mardi matin dans une usine de masques près d’Angers »…

      Et voici la communication de la kommandantur de « Fouette-Rance » :

      Enfin, Emmanuel Macron a qualifié d’ "« irresponsables »" ceux qui, par leurs critiques de la gestion de la crise du Covid-19, "cherchent déjà à faire des procès".

      "Quand on mène une bataille, on doit être unis pour la gagner. Et je pense que toutes celles et ceux qui cherchent déjà à faire des procès, alors que nous n’avons pas gagné la guerre, sont irresponsables"

      (Voilà qui est « plaisant ») ...

      Pour la petite histoire, ladite usine (la PME Kolmi-Hopen en périphérie d’Angers « Maine-et-Loire ») est sise dans la commune de Saint-Barthélémy-d’Anjou.

      Et comme je ne suis pas un collabo, je ne linke pas vers le baveux sus-mentionné. (Vous vous en doutiez un peu, hein) ? De toute façon, c’est la même logorrhée militariste et belliciste qui se répand « comme la peste » à travers tout le Macronistan-canal-historique.

      Ambiance :

      À vanille et framboise (Bobby Lapointe)

      https://www.youtube.com/watch?v=hVEk1wiUxa0

    • De la misère de certaines (nombreuses ?) vies « conjugales » et de quelques conseils utiles aux femmes pour survivre en milieu hostile.

      https://seenthis.net/messages/836723 (par @antonin1)

      Should arguments arise and strain feelings, the ministry advised women to “count from one to 20” before responding.
      "Within the span of 20 seconds, the brain will become more rational and calm when making decisions,” it said.

      Le #self_help a plus d’un tour dans son sac. (Dans sa housse mortuaire ?)

      Traduction intégrale :

      Parlez comme Doraemon" : Le ministère malaisien donne des conseils aux épouses lors de l’ordonnance de contrôle des déplacements COVID-19

      KUALA LUMPUR : Les femmes mariées en Malaisie ont reçu une brève série de recommandations sur la façon de gérer leur foyer et leur mari pendant l’ordre de contrôle des déplacements, notamment en parlant avec la « voix de Doraemon » et en riant timidement.

      Le ministère de la femme et de la famille a publié lundi (30 mars) sur les médias sociaux plusieurs conseils sur la manière d’éviter les disputes domestiques entre mari et femme.
      Les messages, rendus publics sur Facebook et Instagram, ont été retirés un jour plus tard.
      « Si vous voyez votre mari exécuter une tâche d’une manière qui va à l’encontre de votre propre méthode, évitez de le harceler », a déclaré le ministère dans une infographie depuis peu.

      Dans une autre image, le ministère a déclaré que les épouses devraient plutôt utiliser des mots et des phrases « humoristiques » tels que « c’est la bonne façon de suspendre le linge pour le faire sécher, ma chère (cara sidai baju macam ni lah sayangku) ».
      Le ministère a également recommandé aux femmes « d’imiter le ton de Doraemon » et de suivre leurs déclarations par un rire timide et féminin.

      Dans un troisième graphique, le ministère a déclaré que les femmes devraient s’abstenir de faire des commentaires sarcastiques si elles voient que leurs maris n’aident pas aux tâches ménagères.
      Demandez de l’aide et informez-le - dans certains cas, notre partenaire doit être « informé » de sa responsabilité afin qu’il soit conscient de ce qui doit être fait", peut-on lire dans le post.

      En cas de dispute et de tensions, le ministère a conseillé aux femmes de « compter de un à vingt » avant de répondre.
      « En l’espace de 20 secondes, le cerveau deviendra plus rationnel et plus calme lors de la prise de décisions », a-t-il déclaré.

      Dans un post sur Facebook vendredi dernier, qui était encore disponible mardi soir, le ministère a également exhorté les femmes à éviter de porter des « vêtements pour la maison » pendant l’ordre de contrôle des mouvements : « Présentez-vous comme d’habitude, portez du maquillage et habillez-vous proprement ».
      Au même poste, le ministère a également recommandé que les mères qui travaillent gardent la table à manger, la cuisine et le salon propres et nets pour aider à garder l’esprit clair lorsqu’elles travaillent à la maison.

      Le 25 mars, le Premier ministre malaisien Muhyiddin Yassin a annoncé que l’ordre de contrôle des mouvements serait prolongé de deux semaines jusqu’au 14 avril pour contenir la propagation de COVID-19.
      Il a exhorté les Malaisiens à rester chez eux pour briser la chaîne de l’infection et a déclaré que c’était la seule façon de contenir la situation.

      LES FEMMES SONT DES ÊTRES HUMAINS, PAS UN OBJET : ONG

      Les messages du ministère des femmes sur les médias sociaux ont été critiqués par la All Women’s Action Society (AWAM), une organisation non gouvernementale.
      Dans une série de tweet, AWAM a appelé le ministère à donner des conseils « sexistes ». Ordre de contrôle des mouvements

      « S’habiller pour travailler est une façon de maintenir la discipline et un moyen de travailler à la maison, mais l’accent mis sur le look, la tenue et le maquillage est absolument inutile », dit-elle.
      Il a ajouté dans un autre tweet : « (Rire comme Doraemon) s’applique aux enfants de cinq ans, pas aux mères à la maison. »

      Les femmes sont des êtres humains et non pas un objet ou une marchandise, a-t-il dit.
      « Les femmes ont plus qu’assez à faire pendant la période du MCO (Ordonnance du contrôle des déplacements) sans la pression supplémentaire du maquillage et de la beauté. »

      Le ministère de la femme et de la famille a déclaré dans un communiqué publié mardi soir qu’il était « désolé si plusieurs des conseils partagés étaient inadaptés ou touchaient aux sensibilités de certaines personnes ».
      Le ministère a ajouté avoir reçu des réactions de plusieurs intervenants en réponse à leurs conseils, et qu’il sera plus prudent à l’avenir.

      (traduit avec l’aide de DeepL et vérifié par bibi.)

      #doraemon_syndrome

      ping @sinehebdo (les effets délétères)

    • Aujourd’hui, nous lançons la mise sur le marché de nos masques lavables testés en laboratoire et sommes en attente des tests complémentaires de la Direction Générale de l’Armement.

      « Lancer sur le Marché (Indépassable) » : #no_comment.

      Sinon, pour « les gueux », le Marché du Bénévolat recrute ... Et je me suis « porté volontaire » (pour aide à la personne âgée/isolée, etc.) pas plus tard qu’hier dans « l’armée de l’ombre » du sous-commandant local (même pas insurgé) qui « occupe » la mairie ... Votre humble (et dévoué) serviteur ne dit pas que des conneries ; il en fait aussi ...
      Et ma plus grande crainte n’est pas d’aller « au contact avec l’ennemi », non, non. C’est plutôt d’affronter l’obséquiosité (et le regard chassieux) de l’édile sus-mentionné. Va me falloir des nerfs d’acier ... pour pas lui cracher à la gueule.

      https://seenthis.net/messages/836871#message837019
      par @fil

    • Rassuré je suis : il y a quand même plus pessimiste que moi :

      « Même si le système démontre actuellement sa robustesse et sa résilience face à une pandémie de cette nature, de la durée de la crise dépendra probablement la capacité à assurer l’équilibre offre/demande durant les pics de consommation du prochain hiver », observe Florent Nguyen, du cabinet Oresys.

      Merkiii !!! ("Bouso-rama")
      https://www.boursorama.com/bourse/actualites/coronavirus-la-production-d-electricite-s-organise-pour-tenir-le-coup-a8

    • Et en fait, quand tu regardes ce court-métrage, tu t’aperçois que tous et toutes nous vivons confiné·es depuis un bon bout de temps. Quoique la fin du film me laisse dubitatif : esthétisant et bien genré « super-héros » viril, cet ode ultime à la « Pacha Mama » ...

      Embark on a visionary journey through the fragmented unconscious of our modern times, and with courage face the Shadow. Through Shadow into Light.

      “No tree, it is said, can grow to heaven unless its roots reach down to hell.”
      –C.G. Jung

      Written, Directed & Produced by Lubomir Arsov
      Original Soundtrack “Age of Wake” by Starward Projections
      Composited by Sheldon Lisoy
      Additional Compositing by Hiram Gifford
      Art Directed & Edited by Lubomir Arsov
      _

      ’IN-SHADOW’ is an entirely independently funded, not-for-profit film. If you’d like to support the artist, DONATE here: (click the ’donate’ tab) inshadow.net/

      Gallery quality ART PRINTS available here: inprnt.com/gallery/inshadow/

      Film Website: inshadow.net/
      Facebook: facebook.com/inshadowmovie/
      Music Composers: starwardprojections.com/
      Contact: light@inshadow.net

      © Lubomir Arsov 2017

      https://vimeo.com/242569435

    • Patrick Artus, chef économiste de Natixis, victime lui aussi d’apparitions de la Vierge :

      https://www.research.natixis.com/Site/en/publication/m5s-lx5Bbb92bmN3Rt3wlOH-FfouhppovZfIyfsy2hw%3D

      La crise du coronavirus sonne-t-elle la fin du capitalisme néo-libéral ?

      Enfin, un peu surjoué quand même, le coup de l’illumination mystique du banquier « beyond the bank » :

      https://pressroom.natixis.com/experts/patrick-artus.html

    • Valentin Vander, Marjolaine Piémont, Aurélien Merle, Gauvain Sers, Daniel Mizrahi, Paul Vanderhaegen, Gildas Thomas, Julii Sharp, Louis Huissoud, Garance, Margot, Camille Feist, Viviane Hélary, Fanch, Pierre Pichard, Deny Lefrançois, Nicolas Thevenin, Jonathan Mathis, Eric Gombart, Chouf, Lise Martin, Sophie Le Cam, Bastien Lucas, Mathieu Gabard, Philippe Géhanne, Louise O’sman, Renan Richard-Kobel, Robin Pharo, Anaïs Bertrand, Côme Huveline, Sylvain Rabourdin, Brice Perda, Laura Wild, Leïla Huissoud, Jeanne Chevalier, Clémence Monnier, Julia Vander, Nour, Timothée Chabot, Riccardo Peruffo, Isabelle Balcells, Leonor Bolcatto, Vanessa Pichard, Lucie Malet, Lily Luca - La Tendresse (Symphonie confinée) (France)
      https://www.youtube.com/watch?v=rEjvRktXeis

    • Hulyet (chanson yiddish) interprétée par Ami Flammer, Moshe Leiser & Gérard Barreaux

      https://www.youtube.com/watch?v=0MYP2wqCdKI

      Paroles en allemand puis en yiddish :

      Hulyet hulyet kinderlakh
      Text und Musik: Mordekhay Gebirtig (1877-1942)

      Spielt liebe Kinder, der Frühling schon beginnt,
      oh wie neidisch bin Euch, Kinder.
      Tobt Euch aus, Kinder, solange ihr noch jung seid,
      weil vom Frühling bis zum
      Winter ist es ein Katzensprung.

      Spielt liebe Kinder, versäumt keinen Augenblick,
      nehmt mich auch herein in
      euer Spiel, vergönnt mir auch das Glück.
      Schaut nicht auf meinen grauen Kopf,
      oder stört es im Spiel ? Meine Seele ist noch jung,
      wie vor vielen Jahren.

      Meine Seele ist noch jung und vergeht vor Sehnsucht,
      ach wie gerne wäre ich meinen
      alten Leib los. Spielt liebe Kinder, versäumt keinen
      Augenblick, weil der Frühling
      endet bald, mit ihm das höchste Glück

      Originaltext

      shpilt aykh libe kinderlakh
      der friling shoyn bagint.
      oy vi bin ikh kinderlakh
      mekane aykh atsind.

      hulyet hulyet kinderlakh,
      kolsman ir zent nokh yung.
      vayl fun friling biz tsum
      vinter iz a katsenshprung.

      shpilt aykh libe kinderlakh,
      farzoymt keyn oygenblik, nemt
      mikh oykh arayn in shpil,
      fargint mir oykh dos glik.

      kukt nisht oyf mayn groyen kop,
      tsi shtert ez aykh in shpil ?
      mayn neshome iz nokh yung,
      vi tsurik mir yorn fil.

      mayn neshome iz nokh yung,
      un geyt fun benkshaft oyz,
      akh vi gern vil er zikh fun
      alten guf aroyz.

      nach oben

      Traduction :

      Jouez, chers petits enfants,
      Le printemps déjà s’annonce.
      Ô, mes chers enfants,
      Comme je vous envie !

      (Refrain)
      Hulyet, jouez, petits enfants,
      Tant que vous êtes jeunes !
      Car du printemps à l’hiver,
      Il n’y a qu’un saut de chat !

      Jouez, chers petits enfants
      Ne perdez pas un seul instant !
      Entraînez-moi aussi dans le jeu,
      Accordez-moi ce bonheur !

      (Refrain)

      Ne regardez pas mes cheveux gris
      Ça gâcherait votre jeu.
      Mon âme est encore jeune,
      Comme elle l’était bien des années
      [ auparavant.

      (Refrain)

      Mon âme est encore jeune
      Et se meurt de nostalgie.
      Ô, que ne donnerait-elle pas
      Pour quitter ce vieux corps

      (Refrain)

      Jouez, chers petits enfants,
      Ne perdez pas un instant !
      Car le printemps déjà s’achève
      Et avec lui, le plus grand bonheur.

      (Refrain)

    • Plan procrastination : regarder passer le temps à l’aide d’une horloge décimale :

      http://archive.wikiwix.com/cache/?url=http%3A%2F%2Fwww.procrastin.fr%2Fblog%2Fimages%2Ftemps%2Fhorlo

      Quelques précision sur cet « accident industriel » sur fond de « révolution française » (avec quelques trémolos dans la voix sur la dernière syllabe de « française ») :

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Temps_d%C3%A9cimal

      Et un peu d’arithmétique pour sonder les « entrailles de la bête » :

      1 jour contient 24 heures sexagésimales (h) ou 10 heures décimales noté H[d] , soit 1440 minutes sexagésimales (min), soit 86 400 secondes sexagésimales (s)

      1 H[d] = 24 h / 10 ; soit 1 440 min /10 = 144 min ; soit 2 h 24 min

      1 minute décimale noté Min[d] c’est un centième de H[d] soit 144 min divisées par 100. 144/100=1,44 ; (0,44*60)/100=26,4
      Donc, 1,44 min = 1 min 26,4 s ; d’où l’égalité suivante : 1 Min[d] = 1 min 24,6 s

      1 seconde décimale noté S[d] c’est 1/100 de Min[d]

      1 Min[d] = 1 min 26,4 s = 86,4 s ; donc on calcule le centième de cette valeur, soit 86,4 s / 100 = 0,864 s

      Donc, 1 S[d] = 0,864 s

      Et quand il est midi (sexagésimal), il est 5 H[d]

      Application pratique : lorsque j’ai eu terminé la rédaction de ce petit texte ce matin, il était 2 H[d] 99 Min[d] 20 S[d] ... Vous voyez où je veux en venir ?

    • #By_Jove

      J’ai commencé à faire une « petite » liste de courses pour #le_jour_d'après ...

      - Emmanuel Macron
      - Édouard Philippe
      - Christophe Castaner
      - Didier Lallement
      _ Agnès Buzin
      - Olivier Véran
      - Jérôme Salomon
      - Nicole Belloubet
      -

      Je risque d’en oublier...
      Du coup, je vais plutôt passer commande sur l’espace « en ligne » du « Drive » :
      https://www.gouvernement.fr/composition-du-gouvernement

      Il y a aussi une promo sur le bâton d’(Aurore) Berger, mais je crains que la DLC soit dépassée. Mais bon, à la guerre comme à la guerre, hein !

      Si vous tenez vraiment à faire vos course à l’hyper, vous avez aussi un plan du magasin :

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Gouvernement_de_la_R%C3%A9publique_fran%C3%A7aise

      (Bon, j’vais arrêter. Je sens que j’vais encore me faire « du mal », là ...)

    • Ezza, Masta Flow, Lazbiga, Les Obaz, Amou - Corona Tillé Yighssal Ass Tillé (Corona Existe, C’est Sûr Qu’il Existe, Niger)
      https://www.youtube.com/watch?v=_ThfAYSP6gU


      https://seenthis.net/messages/838600

      Corona existe, c’est sûr qu’il existe,
      Corona existe c’est une réalité et non des mensonges .
      Corona existe, c’est sûr qu’il existe,
      Corona existe c’est une réalité et non des “On dit”.

      Tout ce que vous touchez, lavez vous les mains avec du savon,
      faites attention au regroupement dans les marchés et lieux publics ,
      faites attention aux regroupements dans les villes et dans les campagnes,
      car il n’existe aucun remède à part respecter les gestes barrière.
      Rester chez-soi c’est sauver des vies.

      #Niger

    • Je viens de relire tout le fil de discussion : je pense qu’on va arrêter là parce que :
      –a) ça fait planter mon capricieux Firefox
      –b) je me dis que je suis complètement «cramé»
      –c) j’ai un peu malmené (aussi) la ligne éditoriale de la communauté ST

      Fin de l’histoire. Merci aux participant·es. Et mes profonds regrets envers les infortuné·es lecteur·rices qui, par un malheureux hasard, seraient venu·es s’égarer par ici.

    • Reviens Léon ! arrête pas le fil de discutions !

      a) contre le plantage il te suffit de faire un nouveau poste qui sera la suite de celui là comme ca ton fiefox respirera un peu (et le mien aussi ;))
      b) C’est un peu normal de cramer en ce moment- si tu cramais pas c’est que tu serais pas super humain - le contexte est hard on pete tou·tes les plombs
      c) on a besoin de décompressé et c’est parfait de malmené la ligne éditorial et en fait je trouve pas tant que tu malmène cette ligne - et puis, Desproges, de la musique et ta liste de courses par exemple ca sort pas de la ligne du parti ;)
      d) je voulais faire une collection d’images avec Macron + Guillotine mais j’ai pas le temps j’ai un boulot de psychopathe confinement ou pas et si t as le temps tu voudrais pas faire cette collection stp ? C’est pour le shopping on a besoin de beaux poster de motivation !

    • Salut « compañeras, compañeros y compañeroas » ! Bon, merci de vos témoignages de sympathie.
      Par contre, j’ai quelques tâches à prioriser ; entre autres affuter mes « lames de rasoir » pour accueillir (poliment mais fermement) les agents de l’entreprise privée qui sous-traite pour EDF, lesquels agents ont pour urgente « mission » de remplacer mon vieux compteur qui va bien par un « brand new » Linky (trade mark)...

      Sinon, oui, une deuxième salve pour le « cojonesvirus » version « réalité augmentée » ? Hmm ... Faut voir.
      Je devrais p’têt me mettre à écrire un « weblog » mais là non plus, c’est pas gagné vu que :

      –a) je suis une grosse feignasse et que ce genre de « télétravail » c’est hach’ment exigeant
      –b) je suis « infoutu » de gérer mon temps et que j’ai toujours tendance à éviter de me confronter à l’effort en prétextant que je dois aller « au cul des vaches ».
      –c) j’ai des doutes quant à la pertinence de la démarche
      –d) je réfléchis sur la possibilité de faire valoir mon « droit à l’oubli ».

      Et pour @mad_meg : oui, la collection d’images circonstanciées sur les dérives de la Macronie (avec ou sans guillotine, je préfère ne pas abuser non plus de ce genre de symbolique parce que, déontologiquement parlant, c’est quand même pas trop raccord et puis ça risque aussi de faire « tourner les sangs » à d’autres ou à moi-même), et bien ces images, je peux les mettre sur mon petit « nuage » perso qui se synchronise tout seul comme un grand avec mon bouzin. Comme ça le dossier s’auto-alimentera en « temps réel ». Par contre, les liens que je mettrai (mais z’où d’ailleurs ? Sur un nouveau fil ?) n’ont qu’une durée de dix jours maxi. Faudra que je pense à les réactualiser.

      Voilà, bonne continuation les ami·es ! Je réfléchis à tout ça. De toute façon, « cojonesvirus 1 » s’arrête. Je ne l’alimenterai plus.

      Hasta la vista. ¡Y la lucha continúa ! Parce que, hein, faut pas exagérer non plus les petites pourritures en marche en mode nazillon :

      ¡Ya basta !

      #inglorious_bastards

      PS : je ne sais jamais s’il faut mettre un seul point médiant ou en mettre deux, pour le féminin pluriel.

    • je ne sais jamais s’il faut mettre un seul point médiant ou en mettre deux, pour le féminin pluriel.

      J’en met un seul et parfois aucun, mais fait comme tu prefère c’est pas orthorigide comme l’orthographe patriarcale.

      Bonne journée et peut etre à bientot sur cojonesvirus 2 le retour.