#streptocoques

  • La propagation rapide d’une infection bactérienne grave inquiète le Japon
    https://archive.ph/SCgrs#selection-2069.0-2073.262

    La propagation rapide d’une infection bactérienne grave inquiète le Japon
    Le pays fait face à des formes sévères d’infections à streptocoques A invasifs, qui se propagent à un rythme soutenu, et sont mortelles dans un cas sur trois. Le relâchement des mesures d’hygiène après la pandémie de Covid-19 contribuerait à la propagation.

    Question à la team @seenthis : j’hésite à mettre tout le contenu de l’article en citation. Quelle serait les bonnes pratiques en la matière ?

    • https://www.japonologie.com/news-fr/la-propagation-rapide-dune-infection-bacterienne-grave-inquiete-le-japo

      https://www.lefigaro.fr/international/japon-le-nombre-record-d-infections-streptococciques-potentiellement-mortel

      Car comme le Covid-19, les infections streptococciques se propagent par gouttelettes et par contact physique. La bactérie peut également infecter les patients par le biais de blessures aux mains et aux pieds.

      Donc, c’est faux et on se dit qu’on est dans la merde quand les gus écrivent ce genre de conneries. Le covid est 100% aérosolisé et ce n’est probablement pas le cas des bactéries, qui sont bien trop grosses pour ce genre d’exercice.

      Par contre, le fait que le covid nique les défenses immunitaires pourrait bien être la variable explicative.

      #baltringues.

      Les bactéries et les virus présentent des différences fondamentales en termes de taille, d’origine et d’effets sur le corps [1] .

      Les virus sont la forme de vie la plus petite et la plus simple, ils sont 10 à 100 fois plus petits que les bactéries .
      Les bactéries sont des organismes intercellulaires (c’est-à-dire qu’ils se situent entre les cellules), tandis que les virus sont des organismes intracellulaires, ce qui signifie qu’ils s’infiltrent à l’intérieur d’une cellule hôte et qu’ils y vivent. Le virus détourne le matériel génétique de la cellule hôte de sa fonction normale afin de produire le virus en lui-même. Certaines bactéries sont utiles, mais tous les virus sont nocifs.
      Les antibiotiques ne peuvent pas détruire les virus, mais ils peuvent tuer la plupart des bactéries, à l’exception des bactéries gram négatifs.

      https://fr.wikihow.com/savoir-diff%C3%A9rencier-une-bact%C3%A9rie-et-un-virus

    • Déjà, la page du lien ne s’ouvre pas pour moi.

      La propagation rapide d’une infection bactérienne grave inquiète le Japon

      Le pays fait face à des formes sévères d’infections à streptocoques A invasifs, qui se propagent à un rythme soutenu, et sont mortelles dans un cas sur trois. Le relâchement des mesures d’hygiène après la pandémie de Covid-19 contribuerait à la propagation.
      Le Japon s’inquiète de l’explosion des cas du très grave syndrome de choc toxique streptococcique (SCTS) dus à des streptocoques du groupe A (SGA ou streptocoques pyogènes).
      L’Institut national des maladies contagieuses (NIID) a décompté 422 cas entre le 1er janvier et le 17 mars. Il en avait dénombré 941 en 2023. Vingt-sept des 47 départements sont en alerte rouge à cette infection dont le taux de mortalité dépasse 30 %.
      La situation est d’autant plus sérieuse que les autorités ont découvert à l’été 2023 et pour la première fois au Japon, un SGA de la lignée M1UK (souche britannique, la plus fréquente en Europe), plus virulente et plus transmissible.

      Parfois surnommée « mangeuse de chair », la bactérie – dont de nombreuses personnes sont porteuses sans le savoir et sans tomber malades – peut induire une infection des tissus sous-cutanés et une fasciite nécrosante, du nom du fascia, le tissu qui recouvre les muscles.
      Puis surviennent une défaillance de plusieurs organes avec notamment une insuffisance rénale aiguë, un syndrome de détresse respiratoire aiguë et une coagulation intravasculaire disséminée, anomalie de la coagulation pouvant se traduire par des hémorragies et des thromboses. Le tout à un rythme rapide. « Un tiers des personnes qui développent la maladie peuvent mourir dans les quarante-huit heures », explique Ken Kikuchi, spécialiste des maladies infectieuses à l’université de médecine des femmes de Tokyo, qui se dit « très préoccupé » par l’augmentation observée en 2024.

      Des conséquences lourdes
      Les malades qui ne décèdent pas peuvent subir de lourdes conséquences. Dans un reportage du 22 janvier, la chaîne TV Asahi citait le cas d’un homme ayant ressenti une douleur à la jambe après une journée à jouer au basket. Sa jambe a enflé, devenant par endroits violacée, et sa température a atteint 40 °C. Il a consulté un médecin, qui n’a pas fait d’analyses sanguines mais a prescrit des antibiotiques et des médicaments contre la fièvre. « Si j’avais trop mal, j’avais aussi des analgésiques », a-t-il témoigné. Une semaine plus tard, il a été hospitalisé d’urgence après un évanouissement : « Une septicémie due à des “bactéries mangeuse de chair” a été diagnostiquée. » Il a dû être amputé de la jambe et a survécu après un séjour en soins intensifs.

      La transmission des SGA se ferait par gouttelettes. Mais, soulignent les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies, « pour près de la moitié des personnes atteintes de SCTS, les experts ne savent pas comment la bactérie s’est introduite dans l’organisme. Parfois, elles pénètrent par des ouvertures, comme une blessure ou une plaie chirurgicale. La bactérie peut également pénétrer par les muqueuses, à l’intérieur du nez et de la gorge. »

      Les premiers symptômes du SCTS sont un mal de gorge, de la fièvre, des diarrhées, des vomissements et une forte fatigue. Les facteurs de risque seraient un système immunitaire affaibli et une maladie chronique comme le diabète. « Il y a encore beaucoup de choses que nous ne savons pas, notamment pourquoi la bactérie devient fulminante », ajoute Takashi Nakano, expert des maladies infectieuses à l’école de médecine de Kawasaki.

      Grande sensibilité aux antibiotiques
      Le streptocoque du groupe A est responsable d’infections classiques chez les enfants tels qu’angines et scarlatines, rappelle Asmaa Tazi, bactériologiste à l’hôpital Cochin (Assistance publique-hôpitaux de Paris) et responsable du Centre national de référence français pour les streptocoques. Les infections nécrosantes, « beaucoup plus rares », se produisent plutôt chez l’adulte. La transmission de la bactérie d’un individu à un autre exige « un contact relativement rapproché ». Ainsi, la transmission est « très rapide au sein d’un foyer », mais en France, quand un cas est repéré dans une classe par exemple, seuls les contacts directs tels que partenaires de jeu ou voisins de cantine sont considérés à risque d’être contaminés.
      En matière de traitement, « le SGA s’avère très sensible aux antibiotiques », ajoute Mme Tazi, et l’amoxicilline est employée en première intention. Une infime minorité de souches à travers le monde (moins de 0,5 %) ont développé une résistance aux traitements, souligne-t-elle.

      Les infections à streptocoques A invasifs ont déjà provoqué des épidémies, en particulier au Royaume-Uni. L’identification du SCTS a conduit à la mise en place d’un suivi des infections aux SGA. D’après l’Institut Pasteur, il y a « une recrudescence réelle des infections invasives à streptocoques A dans les pays industrialisés et notamment en Europe. En France, ces infections invasives sont en augmentation depuis 2000, le taux d’incidence ayant augmenté de 1,2 à 3,3 pour 100 000 ».
      Le Japon n’est plus épargné. Il enregistrait une centaine de cas de SCTS par an jusqu’à la fin des années 2010. Leur nombre a baissé pendant la pandémie de Covid-19. « Le Japon a un taux élevé d’utilisation de masques, ce qui peut avoir fortement contribué à la diminution du nombre de cas de SCTS causés par des souches associées à des infections de la gorge », a établi dans une étude publiée le 19 février le Groupe de travail sur les streptocoques bêta-hémolytiques dirigé par Tadayoshi Ikebe, du NIID.

      Mesures d’hygiène de base
      L’actuelle épidémie pourrait dès lors être partiellement liée à la décision prise en mai 2023 de classer le Covid-19 non plus dans la catégorie 2 des maladies contagieuses, qui comprend la tuberculose, mais dans la catégorie 5, au niveau de la grippe saisonnière. Cette requalification s’est traduite par un relâchement du suivi du virus et du respect des mesures d’hygiène qui avaient permis au Japon d’enregistrer un bilan relativement limité du Covid-19, avec 74 700 décès, contre 168 000 en France.

      « Les causes de l’augmentation du nombre de patients restent peu claires, mais l’un des facteurs pourrait être la hausse du nombre de patients atteints de pharyngite à streptocoque du groupe A depuis l’été, dans un contexte d’augmentation des infections respiratoires après le passage à la catégorie 5 du Covid, reconnaissait en janvier le ministre de la santé, Keizo Takami. Comme les streptocoques sont transmis par gouttelettes et par contact, les mesures d’hygiène de base, se laver les mains et se couvrir la bouche en cas de toux ou d’éternuements, sont importantes. » Le bon nettoyage des plaies est également recommandé. Le ministère de la santé a par ailleurs demandé aux autorités locales d’analyser les échantillons prélevés sur les patients atteints de SCTS afin de déterminer l’origine des souches.
      Selon les observations du NIID, l’âge médian des patients atteints de SCTS était de 59 ans pour les souches britanniques et 65 ans pour les souches conventionnelles. La proportion de décès par rapport aux cas déclarés a augmenté chez les moins de 50 ans pour atteindre 30,9 % depuis juillet 2023, contre 24,1 % en 2019 et 15,4 % de janvier à juin 2023.

      Philippe Mesmer(Tokyo, correspondance) et Julien Lemaignen

  • Centre d’actualités de l’ONU - L’#OMS publie une liste de #bactéries contre lesquelles il est urgent d’avoir de nouveaux #antibiotiques
    http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=39034

    L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a publié lundi sa première liste « d’agents pathogènes prioritaires » résistants aux antibiotiques, énumérant les 12 familles de bactéries les plus menaçantes pour la santé humaine.

    Cette liste a été établie pour essayer d’orienter et de promouvoir la recherche-développement de nouveaux antibiotiques, dans le cadre des efforts de l’OMS pour lutter contre la résistance croissante aux antimicrobiens dans le monde.

    Elle met plus particulièrement en avant la menace des bactéries à Gram négatif résistantes à de nombreux antibiotiques. Elles ont des capacités intégrées de trouver de nouveaux moyens de résister aux traitements et peuvent transmettre le matériel génétique permettant à d’autres bactéries de devenir elles aussi résistantes.

    « Cette liste est un nouvel outil pour veiller à ce que la recherche-développement réponde aux besoins urgents de la santé publique », indique le Dr Marie-Paule Kieny, Sous-Directrice générale à l’OMS pour le Groupe Systèmes de santé et innovation. « La résistance aux antibiotiques augmente et nous épuisons rapidement nos options thérapeutiques. Si on laisse faire le marché, les nouveaux antibiotiques dont nous avons le besoin le plus urgent ne seront pas mis au point à temps ».

    La liste de l’OMS comporte trois catégories selon l’urgence du besoin de nouveaux antibiotiques : critique, élevée ou moyenne.

    Le groupe le plus critique comporte des bactéries multirésistantes qui représentent une menace particulière dans les hôpitaux, les maisons de retraite ou pour les patients dont les soins imposent d’utiliser des dispositifs comme des respirateurs ou des cathéters sanguins. Il comporte Acinetobacter, Pseudomonas et diverses entérobactéries (dont Klebsiella, E. coli, Serratia, et Proteus). Elles peuvent provoquer des infections sévères, souvent mortelles, telles que des infections sanguines et des pneumonies.

    Ces bactéries sont devenues résistantes à un grand nombre d’antibiotiques, y compris les carbapénèmes et les céphalosporines de troisième génération, les meilleurs produits disponibles pour traiter les bactéries multirésistantes.

    Le deuxième et le troisième groupe de la liste – les catégories de priorité élevée et moyenne – comportent d’autres bactéries de plus en plus résistantes provoquant des maladies plus courantes telles que la #gonorrhée ou les intoxications alimentaires par les #salmonelles.

    La liste a pour but de pousser les gouvernements à mettre en place des politiques incitant les agences financées par le public comme le secteur privé à investir dans la recherche fondamentale et la recherche développement avancée pour découvrir de nouveaux antibiotiques. Elle donnera des orientations pour les nouvelles initiatives telles que le partenariat mondial pour la recherche développement d’antibiotiques de l’OMS et de la DNDi (WHO/DNDi Global Antibiotic R&D Partnership) qui s’engage dans le développement à but non lucratif de nouveaux antibiotiques.

    La #tuberculose – dont la résistance au traitement traditionnel a augmenté ces dernières années – n’a pas été incluse dans la liste, car le problème est pris en charge par d’autres programmes dédiés. D’autres bactéries qui n’en font pas partie, comme les #streptocoques A et B et les #chlamydias, ont de faibles niveaux de résistance aux traitements existants et ne constituent pas actuellement une menace sérieuse pour la santé publique.

    Liste OMS des agents pathogènes prioritaires pour la recherche-développement de nouveaux antibiotiques :

    Priorité 1 : CRITIQUE

    1. Acinetobacter baumannii, résistance aux carbapénèmes

    2. Pseudomonas aeruginosa, résistance aux carbapénèmes

    3. Enterobacteriaceae, résistance aux carbapénèmes, production de BLSE

    Priorité 2 : ÉLEVÉE

    1. Enterococcus faecium, résistance à la vancomycine

    2. Staphylococcus aureus, résistance à la méthicylline, résistance intermédiaire ou complète à la vancomycine

    3. Helicobacter pylori, résistance à la clarithromycine

    4. Campylobacter spp., résistance aux fluoroquinolones

    5. Salmonellae, résistance aux fluoroquinolones

    6. Neisseria gonorrhoeae, résistance aux céphalosporines, résistance aux fluoroquinolones

    Priorité 3 : MOYENNE

    1. Streptococcus pneumoniae, insensible à la pénicilline

    2. Haemophilus influenzae, résistance à l’ampicilline

    3. Shigella spp., résistance aux fluoroquinolones

    #antibiorésistance