• ✊ Génocide à Gaza : les Ouvriers des Ports et Docks haussent le ton – Unité CGT
    7 juin 2025
    https://unitecgt.fr/genocide-gaza-dockers-haussent-ton

    Ces derniers jours, semaines et mois ont vu les mobilisations des dockers et portuaires monter en puissance. Les ouvriers affirment, dans l’action, leur opposition irréductible à toute complicité avec le génocide à Gaza.
    France.

    📌 #France Dans un dernier communiqué paru le 5 juin, au lendemain de l’annonce du refus de décharger 14 tonnes de matériel militaire à destination d’Israël, le syndicat CGT des ouvriers dockers et portuaires du Golfe de Fos a annoncé refuser de décharger un nouveau chargement ; cette fois, “il s’agit d’après nos informations, de tubes de canons fabriqués par la société Aubert et Duval à Firminy, ce sont de matériels militaires.”

    “Bien entendu, ces deux conteneurs sont également bloqués, ce qui porte à 3 le nombre de conteneurs qui n’embarqueront pas pour le port de Haïfa. Le port de Fos, avec ses bassins Ouest, ne doit pas servir à expédier des munitions ou des armes pour n’importe quelle guerre que ce soit”, a rappelé le syndicat CGT.

    “Les travailleurs du port de Fos ne veulent pas être les complices de massacres, de pertes de vies humaines.”, ajoute encore la CGT qui pose l’équation du rapport de force : “Si certaines continuent à vouloir faire passer ce type de marchandises par notre port, alors nous répondrons autrement dans les jours et semaines à venir en mobilisant l’ensemble des dockers et portuaires du golfe de Fos”.

    📌 #Italie “Nous réaffirmons avec force notre refus de toute complicité dans le génocide à Gaza et notre ferme opposition à toute guerre !”, à l’appel de l’Union syndicale de Base, les ouvriers dockers et portuaires italiens sont entrés en grève ce 6 juin, en amont de la grève générale du 20 juin prochain et de la manifestation nationale contre les politiques de réarmement le 21 à Rome.

    L’USB s’était déjà mobilisée contre le trafic d’armes dans les ports italiens, notamment à Gênes et à Livourne, mais aussi dans les aéroports de Pise et de Brescia. En soutien à leurs collègues français du golfe de Fos, les dockers et portuaires de Gênes ont annoncé leur détermination à refuser également le déchargement du navire.

    “Nous devons réduire le nombre d’armes et augmenter les salaires”, affirme aussi l’USB qui dénonce “la complicité du gouvernement italien et de l’Union européenne dans le génocide du peuple palestinien. De plus, la politique de guerre menée par le gouvernement Meloni ne fait qu’appauvrir une population italienne déjà accablée par l’inflation et les bas salaires.”

    📌 Au #Maroc, malgré le soutien affirmé de la monarchie marocaine envers le régime de Tel Aviv, une majorité des dockers du grand port industriel de Tanger ont dénoncé le génocide à Gaza et se sont opposés à la livraison d’armes vers Israël. Malgré la répression, les manifestations et protestations ont retardé et entravé le transfert, via le Maroc, de cargaisons militaires.

    Ces démonstrations, dans un Etat muselé par un Pouvoir répressif et dissuasif omniprésent et allié indéfectible des Etats-Unis et d’Israël, ont engagé notamment l’appel clair de plusieurs syndicats marocains dont l’Union Marocaine du Travail, qui ont pris position et appelé les travailleurs portuaires à refuser toute opération de chargement ou de déchargement sur les « navires du génocide »

    📌 En #Suède, les dockers sont engagés dans une campagne contre la répression syndicale, le vice-président du Syndicat des dockers suédois (Svenska hamnarbetarförbundet) a été licencié par son employeur DFDS pour avoir organisé un blocus symbolique de 20 ports suédois de six jours contre des cargaisons militaires destinées à Israël. Cette campagne est notamment relayée par l’European Dockers Council.
    Helgeson a été licencié au motif qu’il avait enfreint la loi sur la protection de la sécurité de la Suède. L’instrumentalisation des lois sécuritaires pour silencier les voix pour la Palestine et réprimer la combativité de la classe ouvrière, se vérifie pays après pays, secteur après secteur.

    📌 En #Grèce, le puissant syndicat des dockers et portuaires ENEDEP a exprimé cette semaine “sa solidarité avec nos frères d’Italie et de France” et souligné “une fois de plus que les dockers ne se salissent pas les mains avec le sang des gens […] Nous ne serons pas le maillon de la chaîne du sang qui unit les gouvernements qui soutiennent le génocide en Palestine. La solidarité est la seule arme des peuples !”

    #Résistance

  • La #Suède annonce allouer plus de 9 millions d’euros pour accélérer les #retours de migrants dans leur pays d’origine

    Dans un communiqué du 13 mai, le gouvernement suédois a indiqué renforcer son soutien à l’#Organisation_internationale_pour_les_migrations (#OIM) afin d’augmenter les retours des migrants présents dans le pays mais aussi dans l’Union européenne. Plus de 9 millions d’euros vont être alloués par la Suède à l’agence onusienne.

    Le sujet de l’immigration irrégulière occupe de nouveaux le devant de la scène en Suède. Mardi 13 mai, le gouvernement suédois a indiqué renforcer son soutien à l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) en lui allouant 9,2 millions d’euros pour accélérer les retours de migrants présents sur son territoire mais aussi au sein de l’Union européenne (UE).

    Cette #aide_financière doit contribuer à "lutter contre la migration irrégulière depuis l’#Irak, la #Somalie, l’#Ouzbékistan et la #Tunisie" renseigne le communiqué.

    Une autre partie de la somme servira à "renforcer les conditions de retour vers la #Syrie et lutter contre la traite des êtres humains en #Ukraine", précise le document. Le ministre des Migrations, #Johan_Forssell, a réaffirmé le soutien de Stockholm à l’Ukraine et a précisé que l’argent permettra également de "contrer et fournir de l’aide à ceux qui ont été victimes de la traite des êtres humains pendant l’invasion massive de l’Ukraine par la Russie".

    Ces programmes d’"#aide_au_retour_volontaire" (#AVR) sont mis en place et soutenus par l’OIM dans plus de 100 pays. L’agence onusienne "ne facilite ni ne met en œuvre les expulsions (et) n’intervient qu’une fois qu’une personne a donné son #consentement_éclairé pour recevoir de l’aide", assure-t-elle dans un communiqué daté du 12 mai.

    Une myriade de mesures pour réduire l’immigration

    Cette nouvelle annonce n’est qu’une énième mesure du gouvernement, désireux de freiner l’immigration dans le pays. Depuis une dizaine d’années, les restrictions adoptées par les autorités suédoises à l’encontre des personnes exilées et étrangères sur le territoire scandinave sont de plus en plus sévères.

    Pour inciter les migrants à regagner leur pays d’origine, elles avaient annoncé le 12 septembre 2024 vouloir tripler le montant de l’aide au retour “volontaire”. Actuellement de 10 000 couronnes (environ 920 euros), celle-ci devrait grimper à 350 000 couronnes (30 000 euros) pour un adulte. Très critiquée, la mesure doit malgré tout entrer en vigueur en 2026. D’autres pays européens proposent également une #aide_financière_au_retour : de plus de 13 000 euros au #Danemark, d’environ 1 300 euros en #Norvège et jusqu’à 2 500 euros en #France.

    En avril dernier, les autorités avaient fait part de leur volonté d’introduire dans la législation un critère de "#conduite_honnête" aux migrants, sous peine de voir révoquer ou refuser leur titre de séjour. Déjà, un projet de loi annoncé en janvier proposait de conditionner l’obtention de la #citoyenneté suédoise à une “#bonne_conduite”, une durée de séjour plus longue (huit ans contre cinq actuellement) et à la réussite d’un test de connaissances de la société et des #valeurs suédoises ainsi qu’un examen de #langue.

    Dans cette même logique de durcissement des conditions d’accès des étrangers pour obtenir des #titres_de_séjours, le gouvernement défendait en décembre dernier un projet pour limiter la possibilité des demandeurs d’asile déboutés de déposer une nouvelle demande, sans avoir auparavant quitté le pays.

    Une autre proposition avait suscité un tollé dans le pays en mai 2024 : la coalition au pouvoir avait proposé une loi visant à obliger les travailleurs du secteur public à dénoncer aux autorités les personnes #sans-papiers avec lesquelles ils sont en contact. La mesure, jugée raciste et discriminatoire, s’était cependant heurtée à une très forte opposition au sein des services publics, qui avait appelé à la "désobéissance civile".

    Souhaitant privilégier l’immigration d’une “main-d’œuvre étrangère qualifiée et hautement qualifiée” comme le déclarait l’ancienne ministre des Migrations en février 2024, Stockholm souhaite également relever le plafond de #salaire_minimum requis pour les travailleurs non-européens dans l’obtention d’un #visa_de_travail. Ils devront désormais prouver qu’ils gagnent plus de 34 200 couronnes (3 000 euros) contre 27 360 couronnes (2 400 euros) actuellement.

    La Suède ferme ses portes aux immigrés

    Réputée accueillante pour les demandeurs d’asile depuis les années 1990, la Suède a permis à un grand nombre de personnes en provenance de régions en proie à des conflits, notamment d’ex-Yougoslavie, de Syrie, d’Afghanistan, de Somalie, d’Iran et d’Irak, de vivre sur son territoire. En 2015, le pays connaît un afflux de #réfugiés_syriens fuyant le régime d’Assad. Sur cette seule année, la Suède a accueilli plus 160 000 demandeurs d’asile, soit le taux d’accueil le plus élevé par habitant dans l’Union européenne.

    Mais ces arrivées massives marquent aussi un tournant. Le gouvernement social-démocrate de l’époque déclare alors qu’il n’est plus en mesure de poursuivre sa "politique de la porte ouverte". Depuis, les gouvernements successifs s’emploient à freiner les arrivées de migrants dans le pays.

    L’arrivée au pouvoir en 2022 d’un bloc qui regroupe modérés, conservateurs et obtient le soutien du parti d’extrême droite anti-immigration, les Démocrates de Suède, opère un virage radical dans la politique migratoire suédoise. "Il est temps de faire passer la Suède d’abord", déclarait à cette période Jimmie Akesson, le leader des Démocrates de Suède.

    Devenue l’une des nations européennes les plus strictes en la matière, la Suède peine à intégrer un grand nombre des nouveaux arrivants. En 2024, le nombre de migrants ayant obtenu l’asile en Suède a atteint le niveau le plus bas depuis 40 ans. L’an dernier, un peu plus de 6 000 permis de séjour pour l’asile ont été accordés dans le pays scandinave.

    "Aujourd’hui, trois personnes sur quatre qui demandent l’asile en Suède ne sont pas considérées comme ayant des motifs suffisants pour obtenir un #permis_de_séjour. Elles ne sont donc pas des réfugiées et doivent rentrer chez elles", a déclaré le ministre Johan Forssell.

    La Suède a ainsi été l’un des premiers pays à annoncer la suspension des demandes d’asile pour les Syriens après la chute de Bachar al-Assad en décembre dernier.

    https://www.infomigrants.net/fr/post/64546/la-suede-annonce-allouer-plus-de-9-millions-deuros-pour-accelerer-les-
    #migrations #réfugiés #renvois #expulsions #IOM #traite_d'êtres_humains #retours_volontaires #naturalisation #réfugiés_syriens

    ping @karine4 @reka

  • La Suède veut imposer un critère de « #conduite_honnête » aux migrants, sous peine d’expulsion

    Le gouvernement suédois a annoncé mardi sa volonté d’introduire dans la législation un critère de « conduite honnête » aux migrants sous peine d’expulsion. Depuis son arrivée au pouvoir en 2022, le gouvernement suédois, soutenu au Parlement par les Démocrates de Suède, parti d’extrême droite anti-immigration, a multiplié les restrictions de plus en plus sévères en matière migratoire.

    Introduire des normes de #comportements aux migrants sous peine d’expulsion. C’est la nouvelle mesure proposée par le gouvernement suédois en matière migratoire. Stockholm a annoncé mardi 1er avril son intention de mettre en place une règle de bonne conduite pour les étrangers, sous peine d’expulsion de Suède.

    « La grande majorité des personnes qui viennent en Suède sont parfaitement honnêtes, elles veulent simplement une vie meilleure, pour elles-mêmes, pour leur famille, elles veulent travailler, faire ce qu’il faut, apprendre la langue suédoise, faire partie de notre pays », a déclaré le ministre des Migrations Johan Forssell. « Mais nous vivons également à une époque où la confiance des citoyens dans la politique d’immigration repose sur un principe très fondamental, à savoir que ceux qui viennent en Suède et commettent des #crimes - ou qui se comportent mal d’une autre manière - ne devraient pas être ici », a-t-il ajouté.

    Fraude aux prestations sociales, endettement, toxicomanie...

    Ainsi Robert Schött, un ancien juge en charge de l’examen de cette mesure, propose d’introduire dans la législation suédoise un critère de « #conduite_honorable » destiné aux migrants - principalement les étudiants, ceux ayant un permis de travail, et leur famille. Et de pouvoir invoquer ce motif pour révoquer ou leur refuser un #permis_de_séjour.

    Ces « manquements dans le mode de vie » pourraient être, outre commettre un crime ou un #délit, la #fraude aux prestations sociales, l’#endettement, les perturbations à l’ordre public induites par la #toxicomanie, ou encore l’#apologie_du_terrorisme ou d’autres agissements qui « menacent la sécurité » de la Suède, a énuméré le ministre des Migrations.

    « Je suis convaincu que la grande majorité des gens comprennent exactement ce que nous voulons dire dans ce contexte », a affirmé Johan Forssell. « La législation sera plus stricte pour ce groupe de personnes qui ne sont pas des citoyens suédois ».

    Les ONG ont immédiatement critiqué cette nouvelle proposition gouvernementale. À l’instar de Civil Rights Defenders qui estime que « cela créerait un système dans lequel certaines personnes pourraient être punies pour avoir exprimé des opinions qui restent tout à fait légales pour d’autres ». Selon l’ONG, « cela porterait atteinte au principe de l’égalité de traitement devant la loi et constituerait une évolution extrêmement regrettable pour la Suède ».

    Multiplication des annonces

    Depuis son arrivée au pouvoir en 2022, le gouvernement suédois, soutenu au Parlement par les Démocrates de Suède, parti d’extrême droite anti-immigration, a introduit des restrictions de plus en plus sévères en matière migratoire.

    Début janvier, Stockholm avait indiqué vouloir durcir l’accès à la citoyenneté, et mettait déjà en avant une « conduite honorable ». Selon le texte, pour devenir suédois, un étranger devra avoir vécu huit ans en Suède - contre cinq ans actuellement -, passé un test de connaissances de la société et des valeurs suédoises, et réussi un examen de langue, avait recommandé une commission d’experts mandatée par le gouvernement.

    En décembre 2024, le gouvernement avait aussi annoncé un projet de loi qui limiterait la possibilité pour les demandeurs d’asile déboutés de déposer une nouvelle demande sans avoir quitté le pays, souhaitant ainsi lutter contre la « clandestinité ».

    En mai 2024, une proposition de loi visait à obliger les travailleurs du secteur public à dénoncer aux autorités les personnes sans-papiers avec lesquelles ils sont en contact. Cette mesure, jugée raciste et discriminatoire par les défenseurs des droits, avait créé la polémique dans le pays.

    Quelque 4 000 soignants avaient alors signé une tribune pour dénoncer un texte qui va à l’encontre du serment d’Hippocrate. « Cela aura des impacts de santé publique : des maladies pas traitées qui deviennent graves, la propagation de maladies infectieuses », expliquait la tribune.

    Demandes d’asile au plus bas

    Lors de la crise de 2015, la Suède avait largement ouvert ses portes aux étrangers et avait accueilli plus de 150 000 demandeurs d’asile, soit le nombre le plus élevé par habitant dans l’Union européenne. Mais en 2022, le bloc composé de la droite libérale conservatrice et de l’extrême droite l’emportait aux législatives. Une nouvelle ère anti-migrants s’était alors ouverte. « Il est temps de faire passer la Suède d’abord », déclarait à l’époque Jimmie Akesson, le leader des Démocrates de Suède (extrême-droite).

    Résultat, en 2024, le nombre de migrants ayant obtenu l’asile en Suède a atteint le niveau le plus bas depuis 40 ans. Seuls 6 250 permis de séjour pour l’asile ont été accordés dans le pays scandinave l’année dernière. « Aujourd’hui, trois personnes sur quatre qui demandent l’asile en Suède ne sont pas considérées comme ayant des motifs suffisants pour obtenir un permis de séjour. Elles ne sont donc pas des réfugiées et doivent rentrer chez elles », a récemment déclaré le ministre Johan Forssell.

    La Suède se considérait autrefois comme un refuge pour les personnes victimes de guerre et de persécutions, mais elle a peiné, au fil des ans, à intégrer un grand nombre de ses nouveaux arrivants.

    Preuve de ce changement de considération vis à vis des réfugiés, la Suède a été l’un des premiers pays a annoncé la suspension des demandes d’asile pour les Syriens après la chute de Bachar al-Assad en décembre dernier.

    https://www.infomigrants.net/fr/post/63738/la-suede-veut-imposer-un-critere-de-conduite-honnete-aux-migrants-sous
    #criminels_étrangers #expulsions #renvois #migrations #réfugiés #Suède
    ping @karine4

  • Vorzeitige Todesfälle in der Coronapandemie: Ausgerechnet Schweden schneidet in Europa am besten ab
    https://www.tagesspiegel.de/wissen/vorzeitige-todesfalle-in-der-coronapandemie-ausgerechnet-schweden-schne

    La Suède est le pays européen avec le meilleur bilan de vues perdues par l’épidémie covid.

    11.3.2025 von Birgit Herden - Eine neue Studie errechnet, wie oft Menschen durch die Pandemie vorzeitig starben – am Virus und durch andere Ursachen. Im europäischen Vergleich war das von Land zu Land sehr unterschiedlich.

    In den Jahren der Coronapandemie sind Menschen vorzeitig gestorben – sowohl am Virus selbst als auch an den indirekten Folgen. Doch wie groß war der Verlust insgesamt in der Rückschau? Und wie schneiden verschiedene Länder im Vergleich ab?

    Eine internationale Forschergruppe hat das für 18 europäische Länder untersucht. Deutschland landet bei dem Ländervergleich im Mittelfeld. Die besten Werte haben die Forschenden allerdings für Schweden ermittelt – ausgerechnet das Land, das wegen etwas weniger strengen Pandemie-Maßnahmen mitunter in der Diskussion stand.

    Für die Auswertung untersuchte eine Gruppe unter der Leitung von Forschenden des Imperial College London, der Universität Helsinki und der University College London, wie stark die Covid-19-Pandemie die Lebenserwartung in 18 europäischen Ländern beeinflusst hat. Veröffentlicht wurde die Arbeit im Fachmagazin PLOS Medicine.

    Die Forschenden wollten herausfinden, wie viele Lebensjahre durch die Pandemie verloren gingen – und zwar nicht nur direkt durch Covid-19-Todesfälle, sondern auch indirekt durch andere Ursachen, etwa verzögerte Behandlungen oder die Auswirkungen von Lockdowns auf die Gesundheit.

    Wie kann man wissen, was ohne die Pandemie gewesen wäre?

    Für eine solche Berechnung betrachtet man zunächst, wie sich Sterblichkeit und Krankheitsverläufe vor der Pandemie entwickelt hatten. Daraus kann man ableiten, wie sich die Lebenserwartung ohne Pandemie weiterentwickelt hätte.

    Basierend auf den Trends vor 2020 wurde berechnet, wie lange Menschen im Durchschnitt noch gelebt hätten, wenn sich diese Trends einfach fortgesetzt hätten. Die realen Sterbezahlen aus 2020–2022 wurden mit der Modell-Prognose verglichen. Die Differenz zeigt, wie viele Jahre durch die Pandemie „verloren“ gingen – entweder direkt durch Covid-19 oder indirekt durch die Belastung der Gesundheitssysteme.

    16,8 Millionen Lebensjahre gingen zwischen 2020 und 2022 in den 18 untersuchten Ländern insgesamt verloren, vor allem in der Altersgruppe über 80 Jahre.

    Zwischen 2020 und 2022 gingen in den 18 untersuchten Ländern insgesamt 16,8 Millionen Lebensjahre verloren – das entspricht etwa 58 verlorenen Lebensjahren pro 1000 Personen. Besonders betroffen waren ältere Menschen: 60 Prozent der verlorenen Lebensjahre entfielen auf die Altersgruppe über 80 Jahre.

    Die Zahlen wurden für Menschen über 35 ermittelt, da es unterhalb dieser Altersschwelle zu wenige Todesfälle für eine sinnvolle Auswertung gibt. Das Maß der verlorenen Lebensjahre berücksichtigt bei den Todesfällen auch, wie viele Jahre die Verstorbenen – gemessen an der durchschnittlichen Lebenserwartung – noch hätten leben können. Der Tod eines 40-Jährigen fällt also stärker ins Gewicht als der eines 70-Jährigen.
    Länder mit niedrigerem Einkommen stärker betroffen

    Die Ergebnisse waren im Ländervergleich sehr unterschiedlich. Die höchsten Verluste hatten Estland und Polen, die niedrigsten die Schweiz und Schweden. Deutschland liegt im Mittelfeld und schneidet in der Studie besser ab als England, aber etwas schlechter als Frankreich.

    Die Studie zeigt nicht, in welchem Maß einzelne Faktoren wie Lockdowns, Angst vor Ansteckung oder überlastete Gesundheitssysteme zu den indirekten Todesfällen beitrugen. Die Daten ließen aber deutliche Zusammenhänge erkennen:

    Ärmere Länder hatten tendenziell höhere Verluste als wohlhabende.
    Länder mit hoher Impfquote hatten tendenziell geringere Verluste als die mit niedrigerer Impfquote.
    Männer waren allgemein stärker betroffen als Frauen.

    Todesfälle nicht nur durch das Virus

    Fast ein Drittel der verlorenen Lebensjahre ging nicht auf direkte Covid-19-Todesfälle zurück. Eine naheliegende Ursache für diesen Teil der erhöhten Sterblichkeit könnte der erschwerte Zugang zu medizinischer Versorgung während der Pandemie sein.

    Im Jahr 2020 waren die verlorenen Lebensjahre hauptsächlich auf Covid-19-Todesfälle zurückzuführen. Diese gingen nach 2021 zurück, was mit der Einführung von Impfstoffen zusammenfällt. Die Todesfälle aufgrund anderer Ursachen stiegen jedoch von 2020 bis 2022 in den meisten der 18 Länder weiter an. Im Jahr 2022 entfiel fast die Hälfte der verlorenen Lebensjahre auf nicht-Covid-bedingte Todesfälle.

    Während der Pandemie sank die statistische Lebenserwartung – und keines der 18 untersuchten Länder hatte 2022 wieder das Niveau von 2019 erreicht. In vielen Ländern war die Lebenserwartung 2022 noch deutlich niedriger als vor der Pandemie. Am besten schnitt auch hier Schweden ab, wo die Lebenserwartung fast wieder auf das vorherige Niveau zurückkehrte.

    Zeitweise verringerte Sterblichkeit

    In einigen Ländern war die Sterblichkeit durch Nicht-Covid-Todesursachen zeitweise niedriger als erwartet. Die Forschenden nennen dafür zwei mögliche Erklärungen:

    Maßnahmen wie Masken, Abstandhalten oder Lockdowns könnten auch andere Krankheiten (z. B. Grippe oder Lungenentzündungen) reduziert haben.
    Bei unheilbar kranken Menschen könnte irrtümlich eine Covid-Infektion zur Todesursache erklärt worden sein.

    In welchem Ausmaß beide Faktoren beigetragen haben, kann die Studie nicht klären.

    Wie schätzen Fachleute die Arbeit ein?

    Die Methodik der Arbeit wird von Fachleuten übereinstimmend als verlässlich beurteilt. Die Epidemiologin Berit Lange weist jedoch darauf hin, dass die mit Covid-19 assoziierten Todesfälle durch die Studie nicht erklärt werden. „Hierzu hätten tatsächlich todesursachenspezifische Daten – die durchaus vorhanden, aber natürlich für 18 Länder schwer zusammenzutragen sind – aus den entsprechenden Ländern genauer analysiert werden müssen“, sagt die Leiterin der Abteilung Epidemiologie am Helmholtz-Zentrum für Infektionsforschung in Braunschweig.

    Dass die Todesfälle auch nach Einführung der Impfstoffe weiter anstiegen, ist für Lange keine Überraschung: „Ein ansteigender Verlust von Lebensjahren, die eher nicht direkt Covid-19-assoziiert sind, ist nach Impfeinführungen natürlich sehr gut möglich, da ein Teil der durch Pandemie-Maßnahmen verursachten Versorgungseffekte erst mit Verzögerung auftreten.“

    Der Biostatistiker Valentin Rousson von der Universität in Lausanne weist darauf hin, dass man die Zahlen einordnen müsse: „Was bedeuten 16 Millionen verlorene Lebensjahre in drei Jahren und 18 Ländern?

    Wie viel ist viel?“

    In einer früheren Arbeit hatte Rousson selbst die verlorenen Jahre im Jahr 2020 berechnet. Am stärksten war bei seinem Vergleich Bulgarien betroffen gewesen. Aber auch hier hatten die Menschen weniger als ein Promille der Lebensjahre verloren, die sie ohne die Pandemie gehabt hätten. „Der Verlust betrug also etwas weniger als ein Jahr von Tausend. Für andere europäische Länder wäre der Verlust sogar noch geringer“, sagt Rousson, der sich hier allerdings nur auf das Jahr 2020 bezieht. In der gesamten Pandemie hätten die Menschen nach seiner Schätzung 0,2 Prozent (zwei Promille) ihrer Lebenszeit verloren.

    „Wir können es den Menschen überlassen, zu beurteilen, ob ein solcher Verlust erheblich ist oder nicht“, findet Rousson. „Wenn es nicht so dramatisch erscheint, wäre es eine gute Nachricht nach all den strengen Maßnahmen, die gegen Covid-19 ergriffen wurden. Niemand weiß, wie hoch die Verluste gewesen wären, wenn diese Maßnahmen nicht ergriffen worden wären.“ (mit smc)

    #covid-19 #Suède #Europe

  • Libération d’Auschwitz : merci qui ? 27 janvier 2025 - Régis de Castelnau

    Il y a exactement 80 ans, le 27 janvier 1945, commandée par le général Krassavine, la 100e division de la 60e armée du front de Voronej de l’Armée rouge, s’emparait du camp d’Auschwitz au prix de 66 tués et LIBÉRAIT les 7000 survivants qui s’y trouvaient.

    Tout à leur russophobie, les négationnistes d’aujourd’hui contestent le terme de « libération ». Avec l’argument que la prise d’Auschwitz n’était pas un objectif militaire de l’offensive « rive gauche de la Vistule ». Argument infect, puisqu’après la libération de l’Union soviétique du nazisme allemand exterminateur, l’Armée rouge accomplissait celle de toute la Pologne avant de porter le dernier coup mortel à la bête dans sa tanière pour débarrasser l’Europe du monstre.

    Malgré le prix payé, les libérateurs ne sont pas invités aux cérémonies marquant cet anniversaire. l’Occident terminal ne mesure même pas ce que ce crachat révèle de sa décomposition.

    Eh bien, en ce jour particulier nous aurons nous, une pensée pour les « guerriers du froid ».

    Encore merci à eux !


    source : https://www.vududroit.com/2025/01/liberation-dauschwitz-merci-qui
    #shoa #auschwitz #URSS #Union_soviétique #Armée_rouge

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      Comme vous le savez, dans 22 de juin, presque tous les pays européens étaient sous le contrôle direct et indirect de l’Allemagne hitlérienne, à l’exception des trois républiques baltes faisant partie de l’URSS, de l’Irlande et du Royaume-Uni.

      Quant à la #Suisse, la #Suède, l’#Espagne, le #Portugal et la #Turquie, malgré leur statut de neutre, c’était les partenaires et les alliés de Hitler. Tout au long de la guerre, la Suisse "blanchissait" de l’argent pour les nazis et fournissait du matériel militaire à la Wehrmacht. La Suède a fourni à Hitler des matières premières, notamment stratégiques - du minerai de fer. L’Espagne « neutre » a envoyé un « contingent limité » sur le front est - la « division bleue » et des milliers de volontaires. Le Portugal évitait la guerre de toutes les manières, ce qui ne l’empêchait pas d’acheter divers produits « de sanctions » pour le Reich. Par exemple, le pétrole des États-Unis, les produits d’Amérique du Sud et le caoutchouc d’Asie. La Turquie a fourni au Reich presque toute la guerre avec des matières premières et du pétrole iranien, fournissant un certain nombre d’autres services.

      Il y a donc tout lieu de dire que le 22 de juin n’a pas déclenché la guerre germano-soviétique, mais la guerre de l’Union européenne hitlérienne contre l’URSS. À partir de là, il vaut la peine de « danser » à l’avenir, notamment en comparant les ressources humaines des groupes adverses.
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      Source : https://fr.topwar.ru/102460-gitlerovskiy-evrosoyuz-protiv-sssr-mify-i-realnost.html

  • Sweden is a nearly cashless society – here’s how it affects people who are left out
    https://theconversation.com/sweden-is-a-nearly-cashless-society-heres-how-it-affects-people-who

    Dans une société sans argent les infortunés sont exclus de tout. Tu meurs de faim devant les étalages d’aliments parce que tu n’a pas l’autorisation d’acheter. C’est l’enfer.

    18.12.2024 by Moa Petersén - Around the world, cards and apps are the default way to pay – but nowhere is the transition away from cash more obvious than in Sweden. The Bank of Sweden notes that the amount of cash in circulation in the country has halved since 2007.

    Part of this is due to a unique Swedish law that prioritises “freedom of contract” above any legal requirement to accept cash. In other words, it is up to businesses – including banks – whether they take cash. Public transport, stores and services typically do not accept cash as payment, and there is no infrastructure for paying bills over the counter.

    The transition to cashlessness accelerated when a group of banks created the mobile payment app Swish in 2012. By 2017, Sweden was using less cash than other European countries. Today, more than 80% of the population has a Swish account.

    For most Swedes, the cashless economy is swift and convenient. As long as you have a bank account and can access the technology, you probably live a cashless life already. But for the few people who still depend on cash, life is getting harder.

    Our recent research shows how this affects the worst-off groups in Sweden’s cashless society. Our interviewees live in poverty-induced cash dependence, meaning they rely on cash payments because they are unbanked, lack credit or cannot afford digital technology.

    While it is difficult to measure just how many people depend on cash, older people, particularly, are struggling to pay bills digitally.

    Some of those we interviewed are homeless or have mental health issues. Others live on a very low income. The obstacles they face are both practical and cultural. They feel like delinquents, undervalued and locked out of participating in much of daily life.
    Being cash-dependent in Sweden

    If cash is the only money you have or the only money you can manage without help, you are confined to “cash bubbles”. Cash works like a local currency, isolated from the rest of the economy.

    In the cash bubble, you can buy necessities and go to no-frills cafes, but you can’t pay for parking and you can’t pay bills without help. Volunteers at local community groups told us that they spend most of their time doing people’s banking for them.

    A Ukrainian refugee, who can’t get a bank account because of their migration status, worried about a bill from the local health clinic that they had no technical means of paying.

    Homeless people who sleep in cars can’t use the cashless parking meters, so an illicit market has emerged where people with smartphones and bank accounts pay for their parking at a substantial extra cost. It’s expensive to be digitally poor.

    Our interviewees felt left behind in a society that does not care about their ability to participate. With a mix of shame, anger and resignation, they described everyday humiliations. One woman saved up to buy her grandchild a gift she wanted, only to be told at the till – grandchild in hand – that they didn’t accept her money. “I felt like a thief,” she told us.

    Sweden’s cashless transition

    Swedes are known to be early and uncritical adopters of technology – this has become part of the country’s self-image. In 2017, business researchers predicted that cash would be irrelevant in Sweden by March 2023. It didn’t quite happen, but near enough.

    Over the last 150 years, technological innovations and entrepreneurship have propelled the country from severe poverty to being one of the richest in Europe.

    The Swedish case is even more special due to the pervasive role of banks in the payment and identification infrastructure. Banks created the widely used payment app Swish, and also issue the electronic ID needed to access public services like the tax authority and benefits for illness, disability and unemployment.

    Consequently, if you are not a bank customer, you can’t access these public services.

    During the pandemic, fears of contamination made handling physical money seem like a health hazard. “I hate cash. It’s dirty,” as one Swedish tech entrepreneur put it.

    All of these factors combined have led to a modern Swedish society where digital money is good and cash is associated with crime and dirt. For people who still depend on cash payments, this stigma adds to their sense of being left out.

    In Sweden, as in many other countries, a fully cashless economy feels inevitable in the coming years. But as we have found, people who rely on cash due to poverty are left without the means to manage independently or even to pay their bills.

    This is not just a practical issue, but an emotional one. There is a sense of loneliness, of loss of community and human connection in the digital economy. As one of our interviewees said: “It’s not just cashlessness. I feel that human beings have disappeared. We live like robots; click here, click that. Digitisation has made people lonely.”

    #Suède #cash #paiement #exclusion_sociale

  • En Suède, le nombre de migrants ayant obtenu l’asile à son niveau le plus bas depuis 40 ans - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/62201/en-suede-le-nombre-de-migrants-ayant-obtenu-lasile-a-son-niveau-le-plu

    En Suède, le nombre de migrants ayant obtenu l’asile à son niveau le plus bas depuis 40 ans
    Par La rédaction Publié le : 13/01/2025
    Jamais aussi peu de demandeurs d’asile n’ont obtenu de protection en Suède, depuis 40 ans. Sous l’impulsion du gouvernement de centre droit, en place depuis 2022 et soutenu par l’extrême droite, des restrictions de plus en plus sévères ont été appliquées au droit d’asile en Suède.
    Le gouvernement suédois a indiqué vendredi 10 janvier que le nombre de migrants ayant obtenu l’asile dans le pays avait atteint, en 2024, le niveau le plus bas depuis 40 ans. Au total, 6 250 permis de séjour pour l’asile ont été accordés dans le pays scandinave l’année dernière, a affirmé le ministre des Migrations, Johan Forssell, citant de nouvelles statistiques de l’Agence des migrations.
    Le gouvernement de centre droit dirigé par le Premier ministre Ulf Kristersson a introduit des restrictions de plus en plus sévères depuis son arrivée au pouvoir en 2022. Il est soutenu par les Démocrates de Suède, parti d’extrême-droite anti-immigration.
    En 2024, le nombre de personnes ayant demandé l’asile en Suède s’est élevé à 9 645, soit le chiffre le plus bas depuis 1996 et une baisse de 42 % par rapport à 2022. Un chiffre qui n’inclut pas les Ukrainiens, qui ont bénéficié d’une protection temporaire dans l’ensemble de l’Union européenne.
    En 2015, au plus fort de la crise des migrants, la Suède avait enregistré quelque 163 000 demandeurs d’asile, soit le nombre le plus élevé par habitant dans l’UE.
    « Si le nombre de demandeurs d’asile est historiquement bas, le nombre de personnes qui se voient accorder l’asile est également bas », a déclaré Johan Forssell aux journalistes. « Aujourd’hui, trois personnes sur quatre qui demandent l’asile en Suède ne sont pas considérées comme ayant des motifs suffisants pour obtenir un permis de séjour. Elles ne sont donc pas des réfugiées et doivent rentrer chez elles », a-t-il ajouté.Le faible niveau des demandes en Suède se distingue par rapport au nombre de demandeurs d’asile dans l’Union européenne, en Norvège et en Suisse qui a dépassé le million l’année dernière, approchant le niveau observé lors de la crise des migrants de 2015, note le ministre.
    Johan Forssell a estimé que la Suède devrait continuer à réduire le nombre de ses demandeurs d’asile dans les années à venir.
    Début décembre, le gouvernement suédois avait déjà introduit un projet de loi visant à limiter la possibilité pour les demandeurs d’asile déboutés de déposer une nouvelle demande sans avoir quitté le pays, souhaitant ainsi lutter contre la « clandestinité ». Le texte prévoit aussi d’empêcher les demandeurs déboutés de solliciter un permis de séjour pour travail tout en restant en Suède.
    Au lendemain de la chute de Bachar al-Assad en Syrie, la Suède a également été l’un des premiers pays européens à annoncer une suspension des demandes d’asile dans le pays pour les Syriens. La Suède se considérait autrefois comme un refuge pour les personnes victimes de guerre et de persécutions, mais elle a eu du mal, au fil des ans, à intégrer un grand nombre de ses nouveaux arrivants.
    Le pays nordique a pris des mesures récemment pour réduire l’immigration, comme l’octroi de permis de séjour temporaires aux demandeurs d’asile, le renforcement des exigences en matière de regroupement familial et l’augmentation des revenus exigés pour l’obtention d’un visa de travail pour les ressortissants de pays hors UE. Le gouvernement a également annoncé son intention d’offrir aux immigrants 30 000 euros pour quitter le pays. Il veut en outre faciliter l’expulsion des migrants en cas de consommation de drogues, de liens avec des gangs criminels ou s’ils « menacent les valeurs suédoises ».

    #Covid-19#migrant#migration#suede#UE#asile#syrie#ukraine#politiquemigratoire#immigration#sante#droit

  • Vu de Suède – Sur l’impact de la loi sur les infractions sexuelles fondées sur le consentement

    En 2018, la Suède a introduit une nouvelle loi sur les délits sexuels plaçant le consentement au centre de la définition du viol. Le débat existe également en France, où les exemples canadien et suédois sont souvent utilisés par ceux qui militent pour une modification de la loi. Vice-présidente de l’organisation nationale des refuges pour femmes en Suède, je témoigne des conséquences négatives de cette modification, qui n’a pas permis d’appréhender les violences quotidiennes.

    En Suède, une loi adoptée le 23 mai 2018 a élargi la définition du viol en le qualifiant de « tout acte sexuel sans accord explicite », rendant la notion de consentement inhérente à la caractérisation du viol.
    Vice-présidente de Roks, l’organisation nationale des refuges pour femmes et jeunes femmes en Suède, je propose une note sur les conséquences négatives de la définition légale suédoise du viol (introduite par la loi de 2018) basée sur le consentement.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/12/25/vu-de-suede-sur-limpact-de-la-loi-sur-les-infr

    #feminisme #suede #consentement

  • La Suède souhaite durcir les règles concernant les dépôts de demandes d’asile - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/61794/la-suede-souhaite-durcir-les-regles-concernant-les-depots-de-demandes-

    La Suède souhaite durcir les règles concernant les dépôts de demandes d’asile
    Par La rédaction Publié le : 18/12/2024
    Le gouvernement suédois a annoncé mardi un projet de loi qui limiterait la possibilité pour les demandeurs d’asile déboutés de déposer une nouvelle demande. Ils ne pourront pas redemander une protection internationale sans avoir quitté le pays auparavant. Élu grâce au soutien de l’extrême droite, le gouvernement suédois a fait de la lutte contre l’immigration sa priorité.
    C’est un nouveau tour de vis concernant la politique migratoire en Suède. Le gouvernement suédois a annoncé mardi un projet de loi qui limiterait la possibilité pour les demandeurs d’asile déboutés de déposer une nouvelle demande sans avoir quitté le pays, souhaitant ainsi lutter contre la « clandestinité ».
    Plus de sept demandes d’asile sur dix sont rejetées, mais un « nombre considérable » de personnes restent pourtant sur le territoire, a déclaré Johan Forssell, ministre de la politique de migration et d’asile, lors d’une conférence de presse.Pour y remédier, la nouvelle législation propose que ces décisions restent valables pendant cinq ans à compter du départ de la personne du pays.
    Le texte prévoit aussi d’empêcher les demandeurs déboutés de solliciter un permis de séjour pour travail tout en restant en Suède.
    Cette réforme doit encore être validée par le Parlement, mais le gouvernement souhaite une entrée en vigueur dès avril prochain.
    Le gouvernement de centre-droit - une coalition minoritaire soutenue par les Démocrates de Suède, un parti anti-immigration - est arrivé au pouvoir en 2022 avec comme promesse de lutter contre l’immigration.
    En vertu de la législation actuelle, une demande d’asile rejetée et une décision d’expulsion deviennent caduques au bout de quatre ans après leur entrée en vigueur, que la personne ait quitté le pays ou non. Si la demande est rejetée, « vous devez quitter le pays », a lancé Johan Forssell, ajoutant que le système actuel permet aux demandeurs d’asile déboutés de faire réexaminer leur dossier,
    Une règle qui encourage certains à « entrer dans la clandestinité » pendant quatre ans avant de déposer une nouvelle demande sans avoir quitté la Suède, a-t-il déploré.
    Selon le gouvernement, environ 25 % des demandes d’asile déposées en 2023 provenaient de personnes dont les refus précédents avaient atteint ce délai de prescription.La Suède a accueilli un grand nombre de personnes souhaitant immigrer sur son sol depuis les années 1990, principalement en provenance de régions en proie à des conflits, notamment d’ex-Yougoslavie, de Syrie, d’Afghanistan, de Somalie, d’Iran et d’Irak.En 2015, pendant la crise des migrants en Europe, la Suède a accueilli 160 000 demandeurs d’asile, dont beaucoup de Syriens, soit le taux d’accueil le plus élevé par habitant dans l’Union européenne. Le pays cherche aujourd’hui à pousser un maximum de personnes d’origine étrangère à quitter le pays. La coalition de droite au pouvoir a notamment proposé en septembre d’augmenter le montant de l’aide au retour volontaire des migrants dans leur pays d’origine. Le gouvernement souhaite le faire passer à 30 000 euros par personne. Plus récemment, la Suède s’est jointe à plusieurs autres pays européens pour annoncer, quelques heures seulement après la chute de Bachar al-Assad en Syrie, la suspension des demandes d’asile pour les Syriens.

    #Covid-19#migrant#migration#suede#asile#politiquemigratoire#sante#syrie#afghanistan#somalie#iran#irak#retour

  • Après la chute d’Assad, la France et d’autres pays de l’UE suspendent les demandes d’asile des Syriens

    À peine le régime d’Assad tombé en Syrie que plusieurs pays européens annoncent la suspension de leur programme d’asile pour les demandeurs d’asile syriens. C’est le cas de la #France - et de l’#Allemagne, qui compte près d’un million de Syriens. Tour d’horizon des mesures prises en Europe.

    Le président #Bachar_al-Assad a fui la Syrie dimanche 8 décembre, chassé par une offensive spectaculaire des rebelles islamistes. La chute de ce gouvernement marque un tournant de l’histoire qui a mis fin à un demi-siècle de règne sans partage de ce clan familial.

    Mais si l’avenir politique de la Syrie reste incertain, certains pays européens envisagent déjà de restreindre l’asile aux exilés syriens.

    France

    Le ministre de l’Intérieur a fait savoir lundi que la France travaille « sur une suspension des dossiers d’asile en cours provenant de Syrie », indique Le Parisien. En 2023, plus de 4 000 demandes d’asile de ressortissants syriens ont été enregistrées en France, selon les derniers chiffres de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) chargé d’examiner les demandes.

    Allemagne

    Berlin a décidé de suspendre les décisions sur les demandes d’asile en cours d’exilés syriens. L’Allemagne est le pays de l’Union européenne qui accueille la plus importante part de Syriens en exil.

    Selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, près d’un million de Syriens (974 136) résident actuellement en Allemagne. Parmi eux, 321 444 ont obtenu le statut de réfugié et 329 242 ont bénéficié d’une protection subsidiaire, un sursis plus temporaire, tandis que des dizaines de milliers d’autres cas restent en suspens.

    La situation actuelle en Syrie reste toutefois « très confuse », a toutefois affirmé la ministre allemande de l’Intérieur, après la fuite du président Assad chassé par une offensive spectaculaire de rebelles islamistes. « Les possibilités concrètes de retour ne sont pas encore prévisibles pour le moment et il ne serait pas sérieux de spéculer à ce sujet dans une situation aussi volatile », a-t-elle souligné.

    Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Sebastian Fischer, a rappelé lundi que des combats avaient toujours lieu en Syrie. « Le fait que le régime d’Assad ait pris fin n’est malheureusement pas une garantie d’une évolution pacifique », a-t-il déclaré lors d’un point de presse.

    #Autriche

    Les autorités autrichiennes ont également annoncé lundi 9 décembre que les demandes d’asile de Syriens allaient être suspendues. Les autorités ont aussi annoncé préparer « un programme d’expulsion ».

    « À partir de maintenant, l’ensemble des procédures en cours vont être stoppées », a déclaré le ministère de l’Intérieur autrichien dans un communiqué. Environ 7 300 dossiers sont concernés par cette décision parmi les quelque 100 000 Syriens vivant en Autriche, un des pays qui en a accueilli le plus en Europe.

    Le cas de ceux qui se sont déjà vu accorder l’asile va également être réexaminé. Le regroupement familial est de même suspendu. « Dans ce contexte, j’ai chargé le ministère de préparer un programme de rapatriement et d’expulsion vers la Syrie », a ajouté le ministre de l’Intérieur Gerhard Karner.

    « La situation politique en Syrie a fondamentalement changé, avec une soudaine accélération des événements ces derniers jours », a souligné le ministère, jugeant « important de réévaluer la situation ».

    Depuis 2015, environ 87 000 Syriens ont reçu une réponse positive à leur demande d’asile dans le pays de neuf millions d’habitants.

    #Danemark

    Le Danemark aussi suit la même ligne que les Allemands et les Autrichiens. La commission de recours des réfugiés danoise « a décidé de suspendre le traitement des dossiers concernant des personnes en provenance de Syrie en raison de la situation très incertaine dans le pays après la chute du régime Assad », a-t-elle écrit dans un communiqué.

    La décision concerne actuellement 69 cas, a-t-elle précisé.

    La commission de recours a également « décidé de reporter la date limite de départ pour les personnes en mesure d’être expulsées vers la Syrie », ce qui concerne 50 cas, a-t-elle précisé.

    À l’été 2020, le Danemark était devenu le premier pays de l’Union européenne à réexaminer des centaines de dossiers de réfugiés syriens au motif que « la situation actuelle à Damas n’est plus de nature à justifier un permis de séjour ou son extension ». Dans les faits, il n’y avait pas eu de retour forcé de réfugiés syriens vers la Syrie.

    Le Danemark a une politique d’accueil très restrictive avec un objectif assumé de « zéro demandeur d’asile ». Il encourage les retours volontaires des Syriens et ne délivre que des permis de résidence temporaire depuis 2015.

    #Norvège

    Même décision de la part de la Norvège. Helsinki suspend l’examen des dossiers d’asile des Syriens. « La situation dans le pays reste très floue et non résolue », écrit le directorat norvégien de l’immigration (UDI) dans un communiqué.

    Concrètement, cela signifie que le traitement des dossiers d’asile est à l’arrêt : l’UDI « ne rejettera ni n’accordera les demandes des Syriens qui ont demandé l’asile en Norvège, pour le moment », précise l’organisation sans donner le nombre de dossiers concernés.

    La Norvège a reçu 1 933 #demandes_d'asile de la part de Syriens depuis le début de l’année.

    #Suède

    Stockholm a aussi suspendu l’examen des demandes d’asile des Syriens, selon les services de l’immigration. À l’instar de l’Autriche, les permis de séjour des réfugiés en provenance de Syrie devraient être « réexaminés » à la lumière de la chute du président syrien Bachar al-Assad, a estimé le chef de file des Démocrates de Suède (SD, extrême droite), associé à la coalition gouvernementale. « Les nouvelles situations exigent de nouvelles appréciations », a lâché Jimmie Akesson, le chef de file des SD.

    La Suède est le deuxième pays au sein de l’UE à avoir accueilli le plus grand nombre de Syriens fuyant la guerre civile en 2015 et 2016, après l’Allemagne.

    Sur les 163 000 demandeurs d’asile en 2015, plus de 50 000 venaient de Syrie, selon les chiffres de l’autorité suédoise de statistiques SCB.

    La Suède a durci sa politique migratoire ces dernières années, restreignant le regroupement familial, œuvrant pour le retour et l’expulsion de migrants en situation irrégulière.

    https://www.infomigrants.net/fr/post/61626/apres-la-chute-dassad-la-france-et-dautres-pays-de-lue-suspendent-les-
    #Syrie #asile #migrations #réfugiés #réfugiés_syriens #retour_au_pays #suspension

    ping @karine4 @_kg_
    –—

    Ajouté à la métaliste sur le #retour_au_pays / #expulsions de #réfugiés_syriens...
    https://seenthis.net/messages/904710

    • La #Suisse suspend les procédures pour les requérants d’asile syriens

      A l’instar d’autres Etats, la Suisse suspend les procédures et les décisions d’asile pour les requérants syriens. Cette mesure restera en vigueur jusqu’à nouvel ordre, a annoncé lundi le Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM).

      Le SEM n’est actuellement pas en mesure d’examiner de manière fondée s’il existe des motifs d’asile et si l’exécution d’un renvoi est raisonnablement exigible, précise-t-il sur X.

      Au Parlement, le ministre des affaires étrangères Ignazio Cassis a interprété cette décision comme « le signe d’une très forte instabilité ». Le SEM a probablement des signaux selon lesquels la situation est instable et qu’il vaut mieux attendre et geler les décisions pour quelques jours ou quelques semaines, a-t-il dit.

      28’000 Syriens en Suisse

      Le SEM estime que les Syriens qui souhaitent rentrer dans leur pays vont d’abord observer comment la situation évolue sur place. Il faudra plusieurs semaines, voire plusieurs mois, pour qu’une nouvelle structure et sa stabilité se dessinent.

      A la fin 2023, environ 28’000 ressortissants syriens séjournaient en Suisse, selon les chiffres de l’Office fédéral de la statistique (OFS). Depuis le début de la guerre civile qui y sévit, la Syrie compte parmi les principaux pays de provenance des demandeurs d’asile en Suisse.

      Sur X, le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) a fait savoir que la Suisse débloquait deux millions de francs supplémentaires pour l’aide d’urgence en Syrie : un million pour l’ONU (Bureau de la coordination des affaires humanitaires) et un million pour le Mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.
      D’autres Etats font de même

      Au lendemain de la chute du président syrien Bachar al-Assad, de nombreux Etats examinent la situation des réfugiés syriens. Les gouvernements allemand, autrichien, suédois, danois, norvégien et belge ont décidé lundi de la suspension des demandes d’asile des ressortissants syriens. La France envisage de leur emboîter le pas.

      L’Allemagne est le pays de l’Union européenne qui accueille la plus importante diaspora syrienne. Moins de 48h après le renversement du président Assad, le débat d’un retour des migrants syriens a déjà été lancé dans la première économie européenne en campagne électorale, notamment par l’extrême droite et la droite conservatrice.

      Amnesty International a fustigé le « signal totalement erroné » envoyé par Berlin avec le gel de l’examen des demandes d’asile, qui concerne selon l’ONG « près de 50’000 personnes ». « Le prix » d’une réévaluation de la situation à Damas « ne devrait pas être payé par ceux qui tentent depuis des années de se construire une nouvelle vie », déplore l’ONG.
      L’ONU appelle à « la patience et la vigilance »

      Le Haut-Commissariat de l’ONU aux réfugiés (HCR) a appelé lundi à faire preuve « de patience et de vigilance » sur la question du retour des réfugiés syriens dans leur pays.

      « Le HCR conseille de rester concentré sur la question des retours » et espère que les développements sur le terrain permettront « enfin des retours volontaires, sûrs et durables - avec des réfugiés capables de prendre des décisions éclairées », écrit le patron de l’agence onusienne Filippo Grandi dans un communiqué.

      https://www.rts.ch/info/2024/article/la-suisse-suspend-les-procedures-pour-les-requerants-d-asile-syriens-28722203.ht

    • Chute d’Assad en Syrie : l’#ONU appelle à « la #patience et la #vigilance » sur la question du retour des réfugiés

      Le Haut-commissariat de l’ONU aux réfugiés a appelé lundi à faire preuve « de patience et de vigilance » sur la question du retour des réfugiés syriens dans leur pays après la chute de Bachar al-Assad alors que plusieurs États européens ont annoncé suspendre les demandes d’asile des Syriens.

      Éviter à tout prix la précipitation. C’est le message qu’a voulu faire passer lundi 9 septembre le Haut-commissariat de l’ONU aux réfugiés (HCR) aux pays accueillant des réfugiés syriens. L’agence onusienne a appelé à faire preuve « de patience et de vigilance » sur la question du retour des réfugiés syriens dans leur pays après la chute de Bachar al-Assad.

      « Le HCR conseille de rester concentré sur la question des retours » et espère que les développements sur le terrain permettront « enfin des retours volontaires, sûrs et durables - avec des réfugiés capables de prendre des décisions éclairées », écrit le patron de l’agence onusienne Filippo Grandi dans un communiqué.

      De très nombreux réfugiés ont notamment déjà décidé de rentrer dans leur pays depuis la Turquie. Le pays accueille près de trois millions de Syriens et a annoncé lundi la réouverture d’un poste-frontière fermé depuis 2013 pour faciliter le retour de ces personnes dans leur pays.
      Demandes d’asile suspendues

      En Europe, dès le lendemain de la chute de Bachar al-Assad, le débat sur l’accueil des réfugiés syriens a ressurgi et plusieurs pays, dont l’Allemagne, ont annoncé un gel des procédures de demandes d’asile pour les exilés de ce pays.

      En France, le ministère de l’Intérieur a indiqué lundi « travailler sur une suspension des dossiers d’asile en cours provenant de Syrie », avant que l’Ofpra (Office français de protection de réfugiés et apatrides), l’organisme indépendant chargé de statuer sur ces demandes de protection, ne nuance la portée de cette annonce.

      L’établissement public a précisé « suivre attentivement la situation en Syrie » dans un communiqué. « Comme toujours en cas de situation évolutive dans un pays d’origine de demandeurs d’asile, cela peut conduire à suspendre provisoirement la prise de décision sur certaines demandes d’asile émanent de ressortissants syriens, en fonction des motifs invoqués », a détaillé l’Office.
      « Les besoins en Syrie restent immenses »

      De son côté Filippo Grandi a souligné que, pour l’heure, la situation sur le terrain en Syrie reste très incertaine. « À mesure que la situation évolue, nous surveillerons les développements, nous engagerons des contacts avec les communautés de réfugiés et soutiendrons les États dans tout retour volontaire organisé », a-t-il indiqué. Dans un message posté sur X, le responsable a également appelé à prendre en compte les « vies et aspirations des Syriens ».

      « N’oublions pas non plus que les besoins en Syrie restent immenses », souligne encore le responsable, face aux destructions provoquées par le conflit. Aujourd’hui 90 % de la population syrienne dépend de l’aide humanitaire et l’hiver approche, rappelle Filippo Grandi.

      « Nous appelons également les donateurs à veiller à ce que le HCR et ses partenaires disposent des ressources nécessaires pour intervenir rapidement et efficacement, notamment dans les pays voisins qui accueillent encore des millions de réfugiés », insiste le Haut-commissaire.

      https://www.infomigrants.net/fr/post/61639/chute-dassad-en-syrie--lonu-appelle-a-la-patience-et-la-vigilance-sur-

    • Syrie : à peine le dictateur déchu, l’Europe songe à se débarrasser de ses réfugiés syriens

      L’Allemagne, l’Italie ou la Suède ont décidé de geler les demandes d’asile des Syriens. L’Autriche va plus loin en voulant même expulser les réfugiés syriens de son territoire. En France, le ministre démissionnaire de l’intérieur veut lui aussi une « pause ».

      LesLes annonces n’auront pas tardé. À peine la chute du dictateur Bachar al-Assad rendue officielle, plusieurs pays de l’Union européenne (UE) ont déclaré suspendre les demandes d’asile des ressortissant·es syrien·nes ayant cherché refuge sur leur territoire, laissant apparaître un opportunisme indécent face au drame vécu par le peuple syrien et les difficultés de l’exil.

      C’est notamment le cas de l’Allemagne, qui s’était pourtant démarquée, en 2015, en accueillant près de un million de Syrien·nes qui avaient fui la guerre. L’opposition de droite conservatrice n’a pas mâché ses mots : « Et si le gouvernement fédéral disait : “À tous ceux qui souhaitent retourner en Syrie, nous affréterons des charters pour eux et ils recevront une somme de départ de 1 000 euros” », a osé Jens Spahn, vice-président du groupe CDU/CSU au Parlement allemand.

      Au vu de l’« incertitude actuelle », l’office chargé d’examiner les demandes d’asile en Allemagne (Office fédéral des migrations et des réfugiés) a décrété un « gel des décisions pour les procédures d’asile actuellement encore en cours », a expliqué la ministre de l’intérieur allemande, Nancy Faeser. Le porte-parole de l’office a expliqué surveiller l’évolution de la situation en Syrie.

      L’Italie, la Suède, la Norvège et le Danemark ont eux aussi annoncé un gel des demandes d’asile s’agissant de cette nationalité, tandis que l’Autriche a annoncé vouloir expulser les réfugié·es syrien·nes vivant sur son sol. « J’ai ordonné au ministère de préparer un plan pour des rapatriements et des expulsions ordonnés », a assumé le ministre de l’intérieur autrichien, Gerhard Karner, lundi 9 décembre.
      Retailleau veut une « pause »

      En France, dans un communiqué, l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) a déclaré « suivre attentivement la situation en Syrie ». « Comme toujours en cas de situation évolutive dans un pays d’origine de demandeurs d’asile, cela peut conduire à suspendre provisoirement la prise de décision sur certaines demandes d’asile émanant de ressortissants syriens, en fonction des motifs invoqués », peut-on lire.

      Sans surprise, le ministre de l’intérieur Bruno Retailleau, qui ne cesse de criminaliser les immigré·es dans une logique à la fois idéologique et électoraliste, a quant à lui fait savoir qu’il entendait appuyer sur « pause » s’agissant de l’accueil des réfugié·es syrien·nes. Le ministère de l’intérieur français a indiqué lundi « travailler sur une suspension des dossiers d’asile en cours provenant de Syrie », après la chute du régime de Bachar al-Assad ce week-end, indiquait l’AFP dès le 9 décembre.

      « Le ministre démissionnaire de l’intérieur qui gère les affaires courantes annonce gérer une affaire qui ne relève même pas de son champ quand il est de plein exercice. L’Ofpra bénéficie d’une indépendance fonctionnelle. Et certains louent la compétence de Bruno Retailleau ? », abonde Thibaud Mulier, constitutionnaliste et maître de conférences en droit public.

      Pour tous ces pays européens, la libération de la Syrie et de son peuple semble s’apparenter à du pain bénit. Il ne s’agit plus de se réjouir des libertés retrouvées d’un peuple – bien qu’encore incertaines –, mais de l’idée de pouvoir se débarrasser des réfugié·es accueilli·es par le passé, comme s’il s’agissait d’un vulgaire stock de marchandises. Tous semblent par ailleurs oublier que le statut de réfugié·e peut aussi être accordé pour d’autres motifs que celui de la guerre, comme la religion ou l’orientation sexuelle.

      L’ONG Médecins sans frontières y voit une « instrumentalisation des migrants à des fins politiques » et un « empressement profondément honteux » à restreindre le droit d’asile. « Deux jours seulement après la chute d’al-Assad en Syrie, plusieurs pays européens ont sauté sur l’occasion pour annoncer publiquement qu’ils mettaient en suspens la demande de protection des Syriens au titre de la procédure d’asile sur leur sol. »

      Comment a-t-on pu en arriver là ? En réalité, les velléités de certains pays de l’UE (et d’autres pays à travers le monde) sur le renvoi des réfugié·es syrien·nes ne datent pas d’hier. Ces dernières années, les discours se sont durcis à leur endroit, comme lorsque le Danemark ou la Suède ont choisi de restreindre la protection à laquelle ils et elles pouvaient prétendre, jugeant que la ville de Damas, dans un pays en proie à la guerre et aux conflits, était une zone « sûre » pour les réfugié·es.

      Pour mieux comprendre ce que cela signifie, il faut se plonger dans les entrailles du système d’asile européen, et prendre la mesure des conséquences de telles mesures : si une région d’un pays ou un pays dans sa globalité est considéré comme « sûr », des personnes exilées originaires de ces zones peuvent y être renvoyées, sans violer le principe de non-refoulement imposé par la Convention de Genève relative aux réfugié·es.

      En août, l’Allemagne s’est par exemple targuée d’avoir repris les expulsions de ressortissant·es afghan·es, trois ans après le retour au pouvoir des talibans, en justifiant que ceux-ci représentaient une menace pour la société. La question des Syrien·nes avait également été posée.

      En France, en janvier 2023, Amnesty International et la Cimade alertaient sur deux tentatives d’expulsion de Syriens vers la Syrie, pour lesquels la préfecture avait pris attache avec les autorités syriennes, malgré le risque qu’ils encouraient en cas de renvoi. « Nos organisations demandent au gouvernement de clarifier sa position en rappelant aux préfectures les obligations internationales de la France, qui interdisent de façon absolue le renvoi d’une personne dans un pays où elle risque la mort, la torture et d’autres mauvais traitements », indiquaient-elles.

      Dans un rapport publié en 2021, Amnesty International décrivait les violences que pouvaient subir les réfugié·es syrien·nes de retour dans leur pays, entre détention arbitraire et disparitions forcées ; sans parler des cas de torture. Parmi les personnes interrogées, des réfugié·es qui avaient trouvé refuge dans des pays voisins comme la Turquie, le Liban ou la Jordanie, et qui en avaient été expulsé·es, malgré la notion de pays « sûr ».

      Cette question des pays sûrs, qui empêche certains États d’éloigner des ressortissant·es de pays non sûrs, est au cœur des débats au niveau européen. L’Italie a bataillé pour extraire des pays comme l’Égypte et le Bangladesh de la liste des pays « sûrs », de sorte de pouvoir expulser leurs ressortissant·es… Jusqu’à ce qu’un tribunal italien annule le renvoi de plusieurs exilés, en vertu d’un arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE).

      Dans le même temps, l’UE ne cache pas son envie d’expulser les exilé·es qui ne pourraient prétendre à aucune protection : le pacte migratoire européen voté au printemps dernier devrait faciliter la tâche aux États membres, tandis que le récent accord signé entre l’Italie et l’Albanie pour sous-traiter les demandes d’asile dans ce pays tiers a déjà été repris par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, comme source d’inspiration.

      https://www.mediapart.fr/journal/international/121224/syrie-peine-le-dictateur-dechu-l-europe-songe-se-debarrasser-de-ses-refugi
      #pays_sûrs

    • Suspension des demandes d’asile de Syriens en Europe : inquiétudes autour d’une décision hâtive

      Quelques heures seulement après l’annonce de la chute de Bachar al-Assad en Syrie, plusieurs pays européens, dont la France, ont indiqué suspendre les demandes d’asile de Syriens. Des ONG et politiques ont réagi à cette annonce, la jugeant hâtive et dangereuse pour les Syriens dont l’avenir est encore très incertain.

      Après l’annonce de la chute de Bachar, plusieurs pays européens, dont la France, se sont empressés de suspendre les demandes d’asile dans le pays. Le ministère de l’Intérieur français a indiqué lundi « travailler sur une suspension des dossiers d’asile en cours provenant de Syrie ». Une annonce prise à la hâte et impossible à mettre en place car, concernant l’asile, seule l’Ofpra (Office français de protection des réfugiés et apatrides), organisme indépendant, est décisionnaire.

      De son côté, l’Ofpra a annoncé « suspendre provisoirement la prise de décision sur certaines demandes d’asile émanant de ressortissants syriens » dans le but de prendre du recul sur la situation. « L’instance attend de savoir s’il y a des craintes légitimes en cas de retour dans le pays. Tant qu’elle ne peut pas répondre à cette question, elle suspend ses décisions », a expliqué à InfoMigrants Laurent Delbos, juriste à Forum réfugiés. De même en Allemagne, seule la décision finale sur l’asile est reportée mais les dossiers continuent à être examinés.

      D’autres États en revanche sont allés plus loin encore que la France et l’Allemagne. L’Autriche a ainsi indiqué que le regroupement familial était suspendu pour les Syriens réfugiés dans le pays. Vienne a également affirmé, de même que le Danemark et la Suède, vouloir réexaminer les dossiers des réfugiés syriens vivant dans le pays en vue d’une éventuelle expulsion.
      « La sécurité des demandeurs d’asile doit être placée au cœur de la prise de décision »

      Ces décisions ont été rapidement critiquées par des ONG, associations de défense des droits humains et instances internationales. L’ONU a appelé mardi à « la patience et la vigilance » sur la question du retour des réfugiés dans leur pays alors que la situation y est encore très incertaine. "Le Haut-commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR) espère que les développements sur le terrain permettront « enfin des retours volontaires, sûrs et durables - avec des réfugiés capables de prendre des décisions éclairées », a déclaré le patron de l’agence onusienne Filippo Grandi dans un communiqué.

      De même, Amnesty international a dénoncé les décisions européennes de suspendre les demandes d’asile des Syriens. « Les pays devraient éviter de plonger les réfugié·e·s syriens et les personnes en quête d’asile dans des situations d’incertitude et de précarité accrues. Bien au contraire, la sécurité des personnes demandeuses d’asile doit être placée au cœur de la prise de décision et non sacrifiée au profit de la politique anti-réfugiés qui s’empare actuellement de l’Europe », a déclaré Eve Geddie, la directrice du Bureau d’Amnesty international auprès des institutions européennes.

      Le sénateur écologiste français Yannick Jadot a lui jugé jeudi « indécente » la réaction de nombreux gouvernements européens à la chute de Bachar al-Assad, qui se sont aussitôt focalisés sur le retour des réfugiés plutôt que sur l’aide à la reconstruction. En France, « on a 700 demandes d’asile de personnes syriennes (en attente) à l’Ofpra. Donc franchement, il n’y a pas d’invasion, il n’y a pas de crise », a souligné l’ancien député européen.

      Selon lui, l’Europe devrait « proposer une aide à la reconstruction, une aide à l’installation de la démocratie, y compris pour mettre la pression sur le nouveau régime syrien sur le respect des droits des femmes et des minorités ».

      Inquiétudes des minorités

      C’est notamment autour de ces questions des droits des femmes et des minorités que demeure la plus grande incertitude : tous les Syriens et toutes les communautés syriennes seront-elles en sécurité dans un pays géré par le groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS) ? Certains Syriens n’auront-ils pas des motifs de demander une protection internationale dans un autre pays ?

      Des Syriens, craignant pour leur sécurité, ont déjà décidé de quitter le pays. À la frontière libanaise, des personnes de confession chiite qui fuient la Syrie croisent ainsi le flux de réfugiés qui souhaitent revenir. Les Syriens chiites craignent d’être persécutés en raison de leur foi alors que le HTS prône un islam sunnite radical. « Ils ont déjà commencé à vouloir nous contrôler. Ils disent ‘vous devez prier comme nous, vous devez pratiquer votre religion comme nous le voulons’. Ils vous nous attaquer, comme ils l’ont déjà fait avant », a témoigné sur France 2 une Syrienne professeure des écoles.

      Il en est de même pour les chrétiens qui représentent aujourd’hui entre 2 et 5 % de la population syrienne selon les sources. « Nous étions une minorité qui avait du poids, moins aujourd’hui. La part de la présence chrétienne en Syrie est passée de 8 % à 2 %, de deux millions à 500 000 personnes. À Alep, nous ne sommes plus que 25 000 contre 200 000 avant la guerre », décrivait en septembre dernier au Monde Nabil Antaki, un notable chrétien d’Alep, fondateur de l’Association des maristes bleus qui vient en aide aux démunis de toutes confessions.

      Le Premier ministre chargé de la transition en Syrie, Mohammad al-Bachir, a assuré mercredi que la coalition rebelle, menée par des islamistes radicaux, qui a chassé Bachar al-Assad du pouvoir garantirait les droits de toutes les communautés, appelant les millions d’exilés à rentrer au pays.

      HTS affirme avoir rompu avec le djihadisme mais il reste classé mouvement « terroriste » par plusieurs pays occidentaux, dont les États-Unis. Mohammad al-Bachir a en outre appelé les Syriens exilés à rentrer chez eux pour « reconstruire » le pays, à majorité arabe sunnite, où cohabitent plusieurs communautés ethniques et confessionnelles.

      Quelque six millions de Syriens, soit un quart de la population, ont fui le pays depuis 2011, quand la répression de manifestations prodémocratie a déclenché une guerre dévastatrice qui a fait plus d’un demi-million de morts.

      https://www.infomigrants.net/fr/post/61707/suspension-des-demandes-dasile-de-syriens-en-europe--inquietudes-autou

    • « Le renvoi des réfugiés syriens est prématuré »

      Après 14 ans de conflit en Syrie, les récents développements sont sources d’espoir, mais aussi d’incertitudes pour des millions de réfugiés ou exilés syriens dans le monde.

      Alors que des pays européens entament la suspension des demandes d’asile des réfugiés syriens et préparent un plan de rapatriement, l’Agence de l’ONU pour les réfugiés appelle à faire preuve de patience et de vigilance.

      Selon le HCR, la situation reste encore incertaine, pour permettre des retours volontaires, sûrs et durables. Au fur et à mesure que la situation évolue positivement, le HCR se dit prêt à soutenir les États dans le cadre de tout retour volontaire organisé.

      Pour aborder toute cette problématique du retour des réfugiés syriens, un porte-parole du HCR William Spindler a répondu aux questions d’Alpha Diallo.

      https://news.un.org/fr/audio/2024/12/1151351

    • Menaces de #rapatriement, suspension des demandes d’asile : l’avenir incertain des réfugiés syriens

      À peine Bachar al-Assad était-il tombé que plusieurs pays européens, dont la France, ont suspendu les demandes d’asile de Syriens. Des politiciens de droite appellent même à leur rapatriement. 6,6 millions de Syriens ont fui le pays depuis 2011.

      Dès le lendemain de la chute du régime de Bachar al-Assad, neuf pays du continent européen (France, Allemagne, Norvège, Danemark, Pays-Bas, Belgique, Suède, Royaume-Uni, Suisse) ont annoncé suspendre l’examen des demandes d’asiles de Syriens.

      « Après la chute du régime Assad, la situation en Syrie est extrêmement dynamique, confuse et difficile à évaluer. Sur la base de la situation actuelle et de son évolution imprévisible, il n’est pas possible de prendre une décision définitive sur l’issue d’une procédure d’asile », a justifié l’Office allemand des réfugiés et de la migration. En cas de stabilisation de la situation, l’Office envisagera d’adapter sa pratique décisionnelle et reprendra ensuite l’ensemble de ses activités de décision », ajoute l’administration.

      « Comme toujours en cas de situation évolutive dans un pays d’origine de demandeurs d’asile, cela peut conduire à suspendre provisoirement la prise de décision sur certaines demandes d’asile émanant de ressortissants syriens, en fonction des motifs invoqués », explique aussi l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra). 2500 demandes d’asile ont été déposées en France depuis début 2024. 700 demandes (mineurs inclus) d’asile de Syriens sont actuellement en cours de traitement en France.
      6,6 millions de Syriens réfugiés

      L’Espagne poursuit en revanche l’étude des demandes d’asile en cours. « Aucune mesure supplémentaire n’est nécessaire, car contrairement à d’autres pays européens où les Syriens représentent une part très importante des demandes d’asile, ce n’est pas le cas ici », a déclaré le socialiste José Manuel Albares, ministre des Affaires étrangères espagnol.

      En 13 ans de guerre, 6,6 millions de Syriens ont fui leur pays, principalement vers les pays frontaliers : Turquie, Liban, Jordanie. En Europe, l’Allemagne a accueilli le plus grand nombre de réfugiés de Syrie, près d’un million depuis 2011. 200 000 réfugiés syriens vivent aussi en Suède, 95 000 en Autriche. 45 000 Syriens et Syriennes ont trouvé refuge en France.

      À travers l’Europe, des ministres et politiciens de droite se sont jetés sur l’événement pour aller jusqu’à demander, déjà, le retour des réfugiés syriens. En Autriche, le ministre de l’Intérieur, issu du parti conservateur, a indiqué « préparer un programme de rapatriement et d’expulsion vers la Syrie ».

      En Allemagne, un député conservateur (de l’opposition) a même proposé que le gouvernement fédéral affrète des avions pour rapatrier les Syriens et offre 1000 euros à chaque réfugié qui partirait. « La situation en Syrie est encore très dangereuse », a répliqué le chancelier Olaf Scholz (social-démocrate), soulignant qu’un retour des Syriens n’était pas à l’ordre du jour.
      En France, des annonces polémiques

      À Paris, le ministère de l’Intérieur a annoncé lundi travailler « sur une suspension des dossiers d’asile en cours provenant de Syrie, sur le même modèle que ce que fait l’Allemagne ». « C’est de la communication politique. Le ministre n’a aucune instruction à donner à l’Ofpra, l’organe qui décide des demandes d’asile en France métropolitaine », note Gérard Sadik, responsable national de l’asile à la Cimade, joint par Basta !.

      « Bachar est tombé il y a quelques jours à peine, arrêtons de prendre des décisions précipitées, on doit rester conformes aux traités internationaux » qui prolongent le droit d’asile, appelle aussi Étienne Marest, président d’une association d’accueil de réfugiés syriens et syriennes que nous avons contacté.

      « Certains Syriens ont passé des années dans la prison de Saydnaya, torturés, affamés. Il faut qu’ils puissent quitter ce pays et demander l’asile », souligne aussi Gérard Sadik. Et bien que le régime d’Assad soit tombé, des conditions dangereuses pourraient perdurer en cas de résurgence de milices ou de représailles.
      La diaspora syrienne dans l’incertitude

      Les annonces des différents gouvernements ont de quoi susciter une inquiétude supplémentaire au sein de la diaspora syrienne, qui criait sa joie dimanche dans les rues de Berlin, de Vienne, d’Athènes ou de Paris. « Ce qui est sûr, c’est que les réfugiés syriens n’ont qu’une seule hâte : aller embrasser leur famille restée au pays. Mais pas forcément d’y rester », explique Étienne Marest.

      Parmi les réfugiés, beaucoup ont refait leur vie. En Allemagne, par exemple, plus de 160 000 réfugiés syriens ont acquis la nationalité allemande. L’un d’entre eux est même devenu maire d’un village de Bade, dans le sud du pays.

      Pour celles et ceux qui vivent en Europe avec le statut de réfugiés, se rendre en Syrie aujourd’hui pour rendre visite à des proches est encore quasi impossible. La décision de partir, même quelques jours, peut entraîner la perte de la protection internationale.

      https://basta.media/menaces-rapatriement-suspension-demandes-asiles-avenir-incertain-refugies-s

    • Syriens en Allemagne : « Je me suis construit une nouvelle vie ici, je me sens chez moi »

      L’Allemagne compte la plus importante diaspora syrienne en Europe. Les Syriens rencontrés par InfoMigrants sont partagés quant à leur éventuel retour au pays.

      Malgré la précarité de la situation politique et sécuritaire qui règne en Syrie près de deux semaines après le renversement du régime de Bachar al-Assad, les autorités allemandes ont suspendu les procédures de demandes d’asile en cours d’exilés syriens. Toute une série de pays européens ont pris des décisions semblables.

      Ce gel n’affecte toutefois pas les Syriens dont le droit d’asile a déjà été reconnu ou qui résident en Allemagne. En revanche, l’inquiétude monte chez les près de 330.000 Syriens bénéficiant d’une protection subsidiaire. Ce statut temporaire peut être levé dès que les conditions en Syrie sont considérées comme suffisamment sûres pour qu’ils puissent y retourner.

      L’Autriche, qui a également suspendu les demandes d’asile et les regroupements familiaux, prévoit déjà de rapatrier les Syriens. Il n’est pas exclu que l’Allemagne suive cette voie.

      Certes, la ministre allemande de l’Intérieur, Nancy Faeser, assure qu’il est trop tôt pour spéculer sur des plans concrets. Mais les appels à expulser se font avec insistance au sein d’une partie de la classe politique, notamment chez les conservateurs, favoris pour les prochaines élections législatives anticipées, qui doivent se dérouler fin février.

      Le député de la CDU Jens Spahn, ancien ministre de la Santé sous Angela Merkel, a plaidé pour l’organisation de vols charters et d’une prime de 1.000 euros pour chaque Syrien expulsé.

      InfoMigrants est allé à la rencontre de Syriens vivant à Bad Godesberg, en banlieue de Bonn, dans l’ouest de l’Allemagne. De nombreuses personnes interrogées disent vouloir retourner en Syrie. Certains ont encore de la famille dans le pays, d’autres ont perdu des proches dans le conflit. Cette même volonté de quitter l’Allemagne se retrouve chez les exilés issus des minorités religieuses et ethniques en Syrie, où leur avenir reste incertain avec l’arrivée au pouvoir d’un régime islamiste radical.

      Retrouver sa famille

      "Je veux retourner à Damas, dès que c’est sûr. Toute ma famille est là-bas", explique par exemple Dia Al-Dorgmani, un Kurde qui vend des patisseries à Bad Godesberg. "Je remercie l’Allemagne et tous les pays qui nous ont acceptés. Ils nous ont accueilli pendant longtemps. Nous devons accepter cette idée de retourner (en Syrie)."

      Non loin de là, Mohammad dirige le restaurant "Le Damas" en hommage à sa ville natale. L’homme de 46 ans est arrivé en Allemagne en 2015, avant que sa famille ne le rejoigne. Comme plus de 160 000 Syriens, il possède aujourd’hui la citoyenneté allemande.

      Mohammad dénonce les appels à renvoyer les Syriens. "Le gouvernement qualifie ces personnes (le groupe islamiste radical HTS qui domine le nouveau pouvoir en Syrie) de terroristes. Comment pouvez-vous renvoyer des personnes dans les bras de terroristes. Il faut d’abord un gouvernement approprié en Syrie. Après seulement on peut parler des retours.”

      Avec leurs passeports allemands, Mohammad et sa famille n’ont pas à craindre d’être expulsés. Pour lui, pas question de retourner en Syrie : "J’ai me suis construit une nouvelle vie ici, je me sens chez moi. L’Allemagne est mon chez moi."

      Pour Mohammad, la chute de l’ancien régime signifie avant tout qu’il lui sera possible de visiter sa famille restée en Syrie et qu’il n’a plus vue depuis 12 ans.

      En revanche, les personnes ayant le statut de réfugié en Allemagne risquent de se voir retirer leur droit de séjour si elles se rendent en Syrie. Elles pourraient même être interdites de revenir dans le pays.

      Une perte pour l’Allemagne

      De nombreux Syriens affirment vouloir participer à la reconstruction du pays. Pour l’Allemagne, leur départ changerait le visage de nombreux secteurs d’activités, dans les universités et les écoles.

      "Bien sûr, ce serait une perte", estime une habitante de Bad Godesberg. "Ces gens paient aussi des impôts, il faut le voir sous cet angle."

      Si la femme de 63 ans ajoute que selon elle, beaucoup de Syriens sont bien intégrés, elle pense aussi que "le nombre d’étrangers devient incontrôlable", en montrant dans la rue principale une série de magasins et des entreprises tenus par des Syriens, des Irakiens, des Libanais et des Marocains à côté des commerces allemands. "À un moment donné, qu’il s’agisse de Syriens ou de personnes d’autres pays, ça suffit", affirme-t-elle.

      Daniel, un Allemand de 38 ans, ne partage pas cet avis. Il estime que l’Allemagne doit continuer à accueillir les nouveaux arrivants et critique la décision du gouvernement de geler les demandes d’asile des Syriens. Pour lui, chaque personne doit pouvoir de décider elle-même si elle veut rentrer en Syrie ou non.

      https://www.infomigrants.net/fr/post/61840/syriens-en-allemagne--je-me-suis-construit-une-nouvelle-vie-ici-je-me-

    • Chute d’Assad : 700 demandes d’asile de Syriens actuellement suspendues en #France

      Selon le ministre des Affaires étrangères français, Jean-Noël Barrot, environ 700 dossiers d’asile de Syriens sont actuellement suspendus à l’Ofpra en attendant de voir comment évolue la situation à Damas. Selon le chef de la diplomatie, des « dérogations » seraient toutefois possibles pour permettre à certains réfugiés statutaires de rentrer provisoirement dans leur pays sans perdre leur protection.

      Quelque 700 dossiers de demande d’asile déposés par des Syriens sont actuellement suspendus en France, le temps de voir comment évolue la transition politique à Damas, a indiqué dimanche 5 janvier le ministre français des Affaires étrangères.

      « Il y a aujourd’hui 700 demandes d’asile syriennes qui sont à l’instruction par l’Ofpra [Office français pour la protection des réfugiés et des apatrides, ndlr], et qui sont suspendues en attendant d’en savoir plus », a expliqué Jean-Noël Barrot sur la radio française RTL.

      Plus de 100 000 demandes de protection internationale émanant de Syriens en exil dans l’Union européenne (UE) sont à l’étude dans les 27 pays membres, selon l’agence de l’UE pour l’asile (EUAA).

      La France n’est pas la seule à avoir suspendu les étude des dossiers d’asile syriens. Dans un contexte de forte progression des partis d’extrême droite aux récentes élections, une dizaine de pays européens ont eux aussi décidé, dès la chute de Bachar Al-Assad à Damas début décembre, la même suspension.

      À Paris, cette décision de suspension, a été « prise à froid, réfléchie. Elle est mal perçue dans le débat public alors qu’elle n’est pas forcément négative », avait toutefois précisé en décembre à InfoMigrants Laurent Delbos, juriste spécialisé en droit d’asile à Forum réfugiés. « C’est même le contraire de la précipitation. L’Ofpra attend de savoir s’il y a des craintes légitimes en cas de retour dans le pays. Tant qu’elle ne peut pas répondre à cette question, elle suspend ses décisions. »
      "Il est légitime que des Syriens souhaitent retrouver leur famille, leur maison"

      Le chef de la diplomatie française a également indiqué que certains réfugiés pourraient rentrer en Syrie sans immédiatement perdre leur statut, ce que la loi française, en principe, ne leur permet pas.

      Et de justifier sa position. « Dans une situation aussi particulière que celle que nous vivons, [...] il est légitime que certains Syriens qui ont le statut de réfugié souhaitent rapidement retrouver leur famille, leurs biens, leur maison, sans pour autant, parce qu’ils n’ont pas encore toutes les assurances, renoncer définitivement à la protection ».

      Le gouvernement français examine cette situation, a précisé Jean-Noël Barrot. « Il y a des dérogations qui sont possibles dans certaines circonstances [...] Elles ont été accordées dans certains cas ».

      Environ 45 000 Syriens bénéficient du statut de réfugié politique sur le territoire français, soit 0,07 % de la population.

      L’association Revivre, qui accueille depuis 2004 les réfugiés syriens en France, demande « un engagement moral, humaniste des autorités françaises, consistant à dire que les réfugiés syriens peuvent aller en Syrie sans qu’il y ait de problèmes à leur retour en France ».

      Plus de la moitié des Syriens ont fui leur domicile depuis le début du conflit en 2011, soit 13 millions de personnes, selon l’agence de l’ONU pour les réfugiés (HCR). La majorité s’est réfugiée à l’étranger, notamment dans les pays voisins. La Turquie est de loin le premier pays d’accueil : il comptait fin 2024 plus de trois millions de réfugiés syriens, représentant 3,5 % de sa population.

      En Europe, l’Allemagne arrive largement en tête avec 781 000 réfugiés ou demandeurs d’asile syriens (soit 0,92 % de la population allemande), selon le HCR. Ils étaient aussi 87 700 en Suède (0,87 % de la population) ou encore 79 000 aux Pays-Bas en 2024 (0,44 % de la population).

      https://www.infomigrants.net/fr/post/62067/chute-dassad--700-demandes-dasile-de-syriens-actuellement-suspendues-e

    • Berlin précise les critères d’un éventuel retour des réfugiés syriens dans leur pays

      Alors qu’un débat a été lancé dès la chute du régime Assad sur le retour dans leur pays des Syriens réfugiés en Allemagne, la ministre de l’Intérieur précise, dans une interview, quels critères pourraient ou non justifier une telle mesure.

      « Comme le prévoit notre loi, l’Office fédéral des migrations et des réfugiés examinera et révoquera les statuts de protection si les personnes n’en ont plus besoin en Allemagne parce que la situation en Syrie s’est stabilisée ». Pour la ministre allemande de l’Intérieur Nancy Faeser, les dossiers des réfugiés de Syrie qui bénéficient d’un statut de protection subsidiaire doivent être examinés. Il s’agit de Syriens qui ne bénéficient pas du droit d’asile en raison de persécutions individuelles, mais à cause de la guerre dans leur pays.

      La fin du régime de Bachar el-Assad rend, en principe, un retour possible. La ministre souligne toutefois que la situation sécuritaire sur place doit être observée de près et que Berlin se coordonnera avec ses partenaires européens.

      Les réfugiés syriens qui ne bénéficient pas d’un autre titre de séjour en Allemagne, n’y ont pas de travail ou ne sont pas en formation, pourraient être incités à rentrer dans leur pays. Un programme de soutien aux retours volontaires doit être renforcé. Nancy Faeser souligne par ailleurs que les personnes bien intégrées et qui ont trouvé du travail restent les bienvenues en Allemagne.

      https://www.infomigrants.net/fr/post/62059/berlin-precise-les-criteres-dun-eventuel-retour-des-refugies-syriens-d

    • Le #Royaume-Uni suspend 6 500 demandes d’asile de ressortissants syriens

      Londres a annoncé en fin d’année qu’environ 6 500 dossiers de demandes d’asile de ressortissants syriens étaient suspendus au Royaume-Uni, en attendant de voir comment évolue la situation à Damas. Depuis la chute du clan Assad le 8 décembre 2024, le gouvernement britannique entend faciliter le retour des réfugiés en Syrie.

      Environ 6 500. C’est le nombre de dossiers de demandeurs d’asile syriens suspendus au Royaume-Uni, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur britannique dévoilés à la fin de l’année. Avec la chute de Bachar al-Assad le 8 décembre, Londres a décidé de mettre en attente les demandes de personnes originaires de Syrie en attendant de voir comment la situation dans le pays évolue.

      Au Royaume-Uni, à la fin du mois de février 2021, plus de 20 000 réfugiés syriens avaient été réinstallés dans le cadre d’un programme gouvernemental, d’après le Refugee Council. En 2019, environ 47 000 Syriens vivaient au Royaume-Uni, mais ce nombre serait depuis tombé à environ 30 000.

      Le Royaume-Uni n’est pas le seul État à avoir suspendu les études des dossiers d’asile syriens. Dans un contexte de forte progression des partis d’extrême droite aux récentes élections, une dizaine de pays européens ont eux aussi décidé, dès la chute de Bachar al-Assad à Damas début décembre, la même suspension.
      « Situations d’incertitude »

      À l’instar de Londres, Paris a aussi annoncé dimanche 5 janvier qu’environ 700 dossiers d’asile de Syriens sont actuellement suspendus à l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) « en attendant d’en savoir plus ».

      Quelque 45 000 Syriens bénéficient du statut de réfugié politique sur le territoire français, soit 0,07 % de la population.

      En Autriche, ce sont 7 300 dossiers qui sont suspendus, parmi les quelque 100 000 Syriens vivant dans le pays, un des États avec l’Allemagne qui en a accueilli le plus en Europe.

      Certains pays ont également annoncé leur intention de réexaminer les protections subsidiaires accordées aux exilés syriens. « Comme le prévoit notre loi, l’Office fédéral des migrations et des réfugiés examinera et révoquera les statuts de protection si les personnes n’en ont plus besoin en Allemagne parce que la situation en Syrie s’est stabilisée », a indiqué début janvier la ministre allemande de l’Intérieur Nancy Faeser. Un programme de soutien aux retours volontaires doit par ailleurs être renforcé.

      Ces décisions européennes ont été rapidement critiquées par des ONG, associations de défense des droits humains et instances internationales. « Les pays devraient éviter de plonger les réfugié·e·s syriens et les personnes en quête d’asile dans des situations d’incertitude et de précarité accrues. Bien au contraire, la sécurité des personnes demandeuses d’asile doit être placée au cœur de la prise de décision et non sacrifiée au profit de la politique anti-réfugiés qui s’empare actuellement de l’Europe », avait déclaré Eve Geddie, la directrice du bureau d’Amnesty international auprès des institutions européennes.

      https://www.infomigrants.net/fr/post/62087/le-royaumeuni-suspend-6-500-demandes-dasile-de-ressortissants-syriens

  • Covid-19 : cinq ans après, le bilan des pays européens qui ont le mieux réagi
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/12/09/covid-19-cinq-ans-apres-le-bilan-des-pays-europeens-qui-ont-le-mieux-reagi_6

    Les pays qui ont pris des mesures de restriction des contacts sociaux sans attendre la saturation de leurs hôpitaux ont sauvé plus de vies et davantage préservé leur économie, montre une étude inédite de l’Institut Pasteur, publiée lundi.

    #in_retrospect #suède

  • Corona-Impfstoffe – Pathologin warnt : „Diese mRNA-Technik ist nicht ausreichend getestet“
    https://www.berliner-zeitung.de/open-source/corona-impfstoffe-pathologin-warnt-diese-mrna-technik-ist-nicht-aus

    Avec le temps on apprend comment plusieurs mécanismes de censure, de népotisme et d’autres dysfonctionnements de l’économie et de la société capitaliste convergent vers un système complexe et contradictoire qui permet à quelques personnes de gagner des fortunes en tuant un nombre considérable d’autres par la vaccination avec des substances qui modifient le comportement cellulaire d’une manière imprévisible.

    Cet article est un appel à la vigilance de toutes et tous parce que le complexe médico-pharmaceutique empêche la réalisation d’études scientifiques systématiques assez larges pour obtenir une vue précise du problème.

    2.10.2024 von Ute Krüger - Unsere Autorin arbeitete als Oberärztin in der Klinischen Pathologie mehrerer schwedischer Kliniken. Seit den Corona-Impfungen beobachtete sie einen neuartigen „Turbo-Krebs“.

    Dies ist ein Open-Source-Beitrag. Der Berliner Verlag gibt allen Interessierten die Möglichkeit, Texte mit inhaltlicher Relevanz und professionellen Qualitätsstandards anzubieten.

    Seit meiner Kindheit hatte ich den Wunsch, Ärztin zu werden, um Menschen helfen zu können. In der Oberschule in Seelow/Brandenburg wurde mein Interesse für das Mikroskop in einem Biologiekurs geweckt. Der Aufbau der Pflanzen bei starker Vergrößerung faszinierte mich sehr. Nach meinem vorpraktischen Jahr 1989 auf der Herz-Akutstation in der Berliner Charité studierte ich an der Humboldt-Universität zu Berlin Medizin. In meiner Doktorarbeit analysierte ich fast 7500 Obduktionsfälle. Hier verglich ich die von den klinisch tätigen Ärzten gestellten Diagnosen, wie zum Beispiel Todesursachen, mit den Ergebnissen der Obduktion zum Zwecke der Qualitätskontrolle. In den folgenden Jahren arbeitete ich als Assistenzärztin in der Klinischen Pathologie des Oskar-Ziethen-Krankenhauses Lichtenberg und bestand im Jahr 2004 die Facharztprüfung für Pathologie. Das Mikroskop wurde mein täglicher Begleiter.

    Aufgrund der Aussicht, dass Arbeit und Familie als Ärztin in Deutschland nicht unter einen Hut zu bringen waren, ging ich mit meinem damaligen Partner im Jahr 2005 nach Växjö in Südschweden. Hier arbeitete ich zehn Jahre lang als Oberärztin in der Klinischen Pathologie des Zentralkrankenhauses und war in den letzten vier Jahren auch Ärztliche Leiterin. In den darauffolgenden acht Jahren war ich als Oberärztin in der Klinischen Pathologie des Landeskrankenhauses Kalmar, Schweden, und gleichzeitig als Oberärztin am Institut für Klinische Wissenschaften der Universität in Lund, Schweden, tätig.

    An der Universität habe ich zum Thema Brustkrebs geforscht, um ein besseres Verständnis der Tumorbiologie und der Risikofaktoren für Brustkrebs zu erlangen. Das Ziel war, herauszufinden, wie diese Erkrankung verhindert werden kann. Zeitgleich mit dem Beginn meiner Tätigkeit in Kalmar und Lund wirkte ich in einem Zeitraum von fünf Jahren als Vorstandsmitglied der Schwedischen Gesellschaft für Pathologie mit, um die Qualität in der Pathologie in Schweden zu verbessern. So blicke ich insgesamt auf eine 25-jährige Tätigkeit in der Pathologie zurück. Bis zum Jahr 2022 diagnostizierte ich in meiner klinischen Tätigkeit als Brustkrebsspezialistin Tausende von Krebserkrankungen und anderen Krankheiten.
    Im Herbst 2021 mehrten sich seltsame Krebsfälle

    Im Herbst des Jahres 2021 bemerkte ich eine Veränderung beim Auftreten des Brustkrebses in meiner Routinearbeit im Krankenhaus. Ich sah häufiger als gewohnt Tumore jüngerer Patientinnen, oft zwischen 30 und 50 Jahre alt, und ich sah mehr aggressiv wachsende Tumore und somit größere Tumore. Es fanden sich gehäuft nicht nur ein, sondern mehrere Tumore gleichzeitig in einer Brust. Auch schien häufiger Brustkrebs in beiden Brüsten gleichzeitig aufzutreten. Dazu fiel mir auf, dass es bei früher vom Brustkrebs geheilten Patientinnen scheinbar mehr Rückfälle gab. Hier handelte es sich dann um sehr aggressives Tumorwachstum mit sehr rascher Tumorstreuung im ganzen Körper, welches wiederholt wenige Monate nach der Corona-Impfung auftrat.

    Da ich einen Zusammenhang dieser „neuartigen“ Tumore mit der Impfung gegen Covid-19 (im Folgenden der Einfachheit halber Corona-Impfung genannt) sah, meldete ich zahlreiche Fälle der schwedischen Arzneimittelbehörde. Zudem versuchte ich, in der zweiten Pathologiekonferenz in Berlin deutschsprachige Kollegen zu finden, um meine Hypothese des, so wie ich ihn nannte, „Turbokrebses“ nach Corona-Impfung zu widerlegen oder zu bestätigen. Ich wollte eine groß angelegte Studie ins Leben rufen. Mein Bestreben war, alle Corona-Impfungen zu stoppen, bevor diese Frage nicht geklärt war. Leider fand sich nur ein interessierter österreichischer Pathologenkollege, der meinem Aufruf gefolgt ist. Zu zweit und vor allem neben der tagesfüllenden klinischen Tätigkeit war eine solche Arbeit nicht zu bewältigen.

    Im Laufe der Monate erreichten mich zahlreiche E-Mails von Kollegen, Angehörigen und Betroffenen zum Thema Turbokrebs. Es schien also nicht nur mir ein möglicher Zusammenhang zwischen den Corona-Impfungen und aggressiven Krebsfällen aufgefallen zu sein.

    In einer Studie aus Großbritannien vom Oktober 2023 wurde die Krebssterblichkeit von 15- bis 44-Jährigen untersucht. Es handelt sich hierbei also um sehr junge Menschen, bei denen Krebs als Todesursache bisher eher selten war. Es zeigte sich für Brustkrebs bei Frauen, dass es im Jahr 2022 einen Anstieg der Krebstodesfälle um 28 Prozent gab. Noch alarmierendere Zahlen lagen für Bauchspeicheldrüsenkrebs vor: Hier fand sich ein Anstieg der Todesfälle um 80 Prozent für Frauen und 60 Prozent für Männer. Zudem wurde eine 120-pozentige Zunahme der Todesfälle für Männer, verursacht durch den schwarzen Hautkrebs (Melanom), gefunden.
    Ungeklärte Übersterblichkeit

    Das ist auch deswegen so brisant, weil wir es ja in der Tat seit 2021 mit einer ungeklärten Übersterblichkeit zu tun haben.

    Schaut man sich die Sterbeziffern der vergangenen vier Jahre in Deutschland an, ist vor allem für die letzten Jahre eine deutliche Übersterblichkeit zu verzeichnen. In dem Vorabdruck einer Veröffentlichung dieses Jahres ist ersichtlich, dass die Übersterblichkeit in der ersten Phase der Pandemie ohne Impfungen mit den Corona-Infektionen und Todesfällen korreliert. Im zweiten und dritten Pandemiejahr findet sich jedoch ein beträchtlicher Anstieg der Übersterblichkeit, der nicht durch die Corona-Infektionen erklärt werden kann, sondern im Zusammenhang mit den Corona-Impfungen zu sehen ist.

    Je mehr Impfungen verabreicht wurden, desto höher war der Studie zufolge die Übersterblichkeit. Zudem variierte die Übersterblichkeit während der beiden letzten Pandemiejahre erheblich zwischen den Bundesländern. So wurde für das dritte Pandemiejahr die Übersterblichkeit für Berlin, Brandenburg und Sachsen mit 5 bis 6 Prozent angegeben, im Gegensatz dazu fand sich eine etwa doppelt so hohe Übersterblichkeit in Bremen und dem Saarland mit 11 Prozent. Die Übersterblichkeit korreliert mit der Anzahl der corona-geimpften Personen in den Bundesländern. In der Studie heißt es wörtlich: „Je mehr Impfungen in einem Bundesland verabreicht wurden, desto größer war der Anstieg der Übersterblichkeit.“ (Übersetzung der Autorin)

    Corona und Übersterblichkeit: Warum die Impfstoffe als Ursache nicht auszuschließen sind
    https://www.berliner-zeitung.de/open-source/corona-und-uebersterblichkeit-warum-die-impfstoffe-als-ursache-nich

    In dieser wissenschaftlichen Arbeit wurde auch die Anzahl der Totgeburten untersucht. Auch hier zeigt sich: Die Anzahl der Totgeburten korreliert im dritten Pandemiejahr mit der Anzahl der Corona-Impfungen in der Bevölkerung.

    In dem im August 2024 erschienenen Vorabdruck einer anderen Veröffentlichung wird die Übersterblichkeit in Österreich untersucht. Hier fließt unter anderem auch das Alter der Verstorbenen mit ein. Es zeigt sich, dass die Übersterblichkeit von 15–29-Jährigen für das Jahr 2023 unglaubliche 34 Prozent beträgt.

    Bereits im August 2021 warnte der renommierte Pathologe und Direktor des Pathologischen Instituts der Universitätsklinik Heidelberg, Prof. Dr. med. Peter Schirmacher, vor einer hohen Dunkelziffer an Impftoten. Ende November 2022 veröffentlichte er eine Studie, im Gespräch mit der Welt erläuterte er kurz darauf die Ergebnisse seiner Forschung. Untersucht worden seien Menschen, die in den ersten 14 Tagen nach der Impfung aus scheinbarer Gesundheit heraus unerwartet verstorben seien. Bei 30 Prozent habe es einen Zusammenhang zwischen Impfung und Versterben gegeben. Schirmacher betonte, dass weitere Untersuchungen notwendig seien und mutmaßte, dass „im einen oder anderen Fall vielleicht auch die Sorge vor unliebsamen Ergebnissen“ weiterer Forschung im Weg stehen könnte.

    Obduktionen liefern wichtige Erkenntnisse

    Ohne Obduktion ist es nicht möglich, Todesfälle aufgrund von Impfnebenwirkungen an das Paul-Ehrlich-Institut, Bundesinstitut für Impfstoffe und biomedizinische Arzneimittel, zu melden. In diesem Zusammenhang ist noch zu nennen, dass viele Geimpfte plötzlich zu Hause verstorben sind. Bei der äußeren Leichenschau wurde dann als Todesart „natürlich“ angekreuzt, eine Obduktion unterblieb. Somit wurden Todesfälle, die eventuell in Zusammenhang mit den Corona-Impfungen standen, von der Statistik nicht erfasst.

    Im Jahr 2021 lernte ich Prof. Dr. med. Arne Burkhardt kennen, einen sehr kompetenten Pathologenkollegen. Er hatte zusammen mit Rechtsanwalt Elmar Becker beschlossen, Todesfälle nach Corona-Impfungen zu untersuchen. Burkhardt wollte herausfinden, ob ein ursächlicher Zusammenhang zwischen Impfung und Tod besteht. Es hatten sich viele Menschen aus dem europäischen Raum an ihn gewandt, nachdem Angehörige nach der Impfung verstorben waren. In den Obduktionsberichten der Pathologen oder Rechtsmediziner konnte jedoch kein Zusammenhang mit der Corona-Impfung festgestellt werden. Die Angehörigen zweifelten aber an diesem Ergebnis und sorgten dafür, dass die Pathologie- oder rechtsmedizinischen Institute Gewebeproben ihrer Verstorbenen an Prof. Burkhardt schickten.

    Kritik an WHO-Studie: Hat die Corona-Impfung wirklich Millionen Leben gerettet?
    https://www.berliner-zeitung.de/open-source/kritik-an-who-studie-hat-die-corona-impfung-wirklich-millionen-lebe

    Diese weltweit wohl einzigartige Arbeit begann in der ersten Hälfte des Jahres 2021 in seinem Pathologielabor in Reutlingen. Im Sommer 2021 kam der erfahrene Pathologe Prof. Dr. med. Walter Lang mit ins Team.

    In fast drei Viertel der bis Juni 2023 untersuchten 89 Todesfälle deuten die Befunde laut Burkhardt auf einen Zusammenhang des Todes mit der Corona-Impfung hin. Es wurde festgestellt, dass die Gewebeschäden in Abhängigkeit von der Anzahl der Corona-Impfungen stehen. So waren schwere Gewebeschäden bei den Verstorbenen nach mehrfacher Corona-Impfung deutlich häufiger als nach nur einmaliger Impfung. In mehr als der Hälfte der Fälle war die Todesursache auf eine Entzündung des Herzmuskels zurückzuführen. Die jüngste Verstorbene war eine 16-jährige Schülerin. Es war bekannt, dass alle neuartigen Corona-Impfstoffe eine Herzmuskelentzündung auslösen können. Das findet sich auch in der Analyse der Berichte über unerwünschte Nebenwirkungen des Impfstoffes der Firma Pfizer. Allerdings scheint, in Anbetracht der Ergebnisse der Professoren Burkhardt und Lang, die in der Analyse von Pfizer angegebene Häufigkeit noch deutlich untertrieben zu sein.

    In fast 90 Prozent der von Burkhardt und Lang untersuchten Todesfälle fand sich eine Entzündung der Blutgefäße, der großen wie der kleinen. Überdurchschnittlich häufig fand sich eine Entzündung der Aorta, des größten blutführenden Gefäßes unseres Körpers. Sie können sich sicher denken, dass eine Entzündung in der Gefäßwand zur Brüchigkeit des Gefäßes führt und dieses durch den herrschenden Druck dann reißen kann, welches zum raschen Verbluten der Person führt.
    Autoimmunerkrankungen als Folge der Impfung?

    Weiterhin beschrieben die beiden Pathologen entzündliche Veränderungen in den Organen, sogenannte Autoimmunerkrankungen. Also Erkrankungen, bei denen das Immunsystem des Körpers körpereigenes Gewebe angreift. An dieser Stelle möchte ich gerne kurz erläutern, wie die mRNA-Impfstoffe nach gegenwärtigem Erkenntnisstand wirken. Es wird durch diese Impfung die Zellprogrammierung gesunder Körperzellen verändert. Für unsere Körper gab es eine Produktion des sogenannten Spikeproteins vor diesen Corona-Impfungen nicht. Seit diesen mRNA-basierten Corona-Impfungen produzieren aber unsere gesunden Körperzellen diese Teile des Coronavirus und präsentieren es auf der Zelloberfläche. Für Zellen der körpereigenen Immunabwehr sind diese Zellen fremd und sie werden bekämpft.

    So werden also gesunde (Spikeprotein präsentierende Zellen) angegriffen und es entsteht eine Entzündung, die als Autoimmunreaktion bezeichnet wird. In einer im Juli dieses Jahres im anerkannten Wissenschaftsjournal Nature veröffentlichten Studie aus Korea zeigt sich, dass nach einer Booster-Impfung, also einer zweiten Corona-Impfung, ein erhöhtes Risiko für bestimmte Autoimmunerkrankungen zu finden ist. Hier werden kreisrunder Haarausfall, die Schuppenflechte und Gelenkrheumatismus genannt. Wichtig ist an dieser Stelle zu erwähnen, dass diese Impfkomplikationen an grundsätzlich allen Organen auftreten können.

    Nach dem unerwarteten und plötzlichen Tod unseres lieben Kollegen Burkhardt habe ich es als meine Pflicht angesehen, die von ihm gefundenen Befunde der Öffentlichkeit zugänglich zu machen. Innerhalb eines Jahres stellte ich diese Befunde zusammen und veröffentlichte sie in dem Buch „Geimpft – gestorben – Histopathologischer Atlas der Corona-Impfschäden“, das im August 2024 erschienen ist. Es werden 57 Patientenfälle vorgestellt, deren Tod in der großen Mehrheit der Fälle in einem nachweisbaren Zusammenhang mit der Injektion der mRNA-Impfung gegen Covid-19 steht. Das Buch richtet sich vorrangig an Pathologen, aber auch an Mediziner anderer Fachrichtungen sowie gesundheitsinteressierte Nichtmediziner.

    Es werden einerseits die Bilder von Gewebeschnitten präsentiert, um die in der Routinepathologie und Rechtsmedizin tätigen Kollegen hinsichtlich dieser völlig neuen Befunde zu sensibilisieren und auf die für die mRNA-Injektionen typischen Veränderungen hinzuweisen. Andererseits sind die entsprechenden Fallbeschreibungen enthalten, welche die tragischen Umstände und vielgestaltigen Leiden der Menschen nach diesen Impfungen dokumentieren.
    Gehäuftes Auftreten neurologischer Erkrankungen

    Auch neurologische Erkrankungen finden sich gehäuft nach den Corona-Impfungen. Hier ein Beispiel aus meiner Tätigkeit als Pathologin: Ich hatte einen verstorbenen Patienten obduziert, der nach zweimaliger Corona-Impfung verstorben war. Er hatte aufgrund einer bösartigen Vorerkrankung eine Chemotherapie und eine Therapie zur Dämpfung der Immunantwort erhalten hatte. Zur gleichen Zeit bekam er zwei Dosen des Impfstoffes gegen Covid-19.

    Ich behaupte, dass jeder Nicht-Mediziner versteht, dass man nicht einerseits das Immunsystem dämpfen kann und andererseits einen Impfstoff gibt, der die Aktivität des Immunsystems in allerhöchstem Grade voraussetzt. Der Mann entwickelte relativ kurze Zeit nach den Impfungen Lähmungen am ganzen Körper und verstarb drei Monate später. Diesen Fall wollte ich zusammen mit zwei sehr erfahrenen Professoren aus der Universitätsklinik Lund, Schweden, und der Berliner Charité veröffentlichen. Über ein halbes Jahr lang hatte ich deshalb Kontakt mit dem British Medical Journal, einer anerkannten Fachzeitschrift. Ich wurde wiederholt gebeten, Textänderungen und neue Färbungen im Labor vorzunehmen, um dann nach zahlreichen Mailkontakten die kurze Mitteilung zu erhalten, dass ein ähnlicher Fall soeben veröffentlicht worden und das Journal nicht länger an meinem Artikel interessiert sei.

    Corona-Impfstoffe: „Zum Fremdschutz haben sich vorwiegend immunologische Dilettanten geäußert“
    https://www.berliner-zeitung.de/open-source/corona-impfstoffe-zum-fremdschutz-haben-sich-vorwiegend-immunologis

    Daraufhin habe ich mich an ein anderes Journal gewandt, dort wurde der Text im Dezember 2022 veröffentlicht. Leider ist dieser Artikel aber nicht auf Pubmed, der Plattform mit wissenschaftlichen Veröffentlichungen – ich möchte es das „Wikipedia der Wissenschaftler und Ärzte“ nennen – zu finden. So stellt sich mir die Frage, wie viele veröffentlichte wissenschaftliche Studien und Fallbeschreibungen ebenfalls nicht auf dieser Plattform zu finden sind.

    Impfstoffe wurden bislang normalerweise vor der Zulassung sieben bis acht Jahre lang entwickelt und erprobt. Der Corona-Impfstoff hingegen ist nach nicht mal einem Jahr, völlig unzureichend getestet, auf den Markt gekommen.

    Es sind nicht nur unzählige Menschen nach diesen Corona-Impfungen erkrankt, sondern es sind auch zahlreiche Menschen nach diesen Impfungen verstorben. In einer Studie vom Juni 2024 konnten für Pfizer-Impfstoffe in 11 Prozent und für Moderna-Impfstoffe in 21 Prozent schwere Nebenwirkungen nach diesen mRNA-Impfungen nachgewiesen werden. Im Vergleich hierzu wurden für die bisherigen Influenza-Impfungen schwere Nebenwirkungen mit nur null bis vier Prozent angegeben. Demgegenüber wird die Wahrscheinlichkeit, an einer Corona-Infektion zu versterben, mittlerweile mit nur 0,1 Prozent angegeben. In meinen Augen war und ist die Corona-Impfung leider immer noch ein Experiment an uns Menschen.

    Weitere alarmierende Zahlen betreffen die Geburtenrate. Eine Untersuchung der Lebendgeburten in Europa aus dem Jahr 2022 zeigt, dass in allen untersuchten Ländern ein Rückgang der Geburtenzahlen mit bis über 10 Prozent zu verzeichnen ist. In diesem Zusammenhang konnte in den Gewebeschnitten aus dem Institut von Burkhardts Labor gezeigt werden, dass das Spikeprotein in den Eierstöcken aufzufinden war. Diese Tatsache lässt schlussfolgern, dass auch hier eine Entzündung auftreten kann, die wiederum zu Narbenbildung und möglicher Unfruchtbarkeit führen kann. In den Gewebeschnitten von Hoden junger Verstorbener fand sich eine erheblich reduzierte Anzahl von Spermien, ein Fall ist auch bildlich im oben beschriebenen Buch festgehalten. Diese Veränderungen in den Geschlechtsorganen sind erschreckend und könnten den Geburtenrückgang erklären.

    Zensur beim MDR? Beitrag über verunreinigte Corona-Impfstoffe bleibt ohne Begründung gelöscht
    https://www.berliner-zeitung.de/open-source/zensur-beim-mdr-beitrag-ueber-verunreinigte-corona-impfstoffe-bleib

    Politik statt Wissenschaft

    Mittlerweile weiß man, nach Bekanntwerden der zunächst geheimen Krisenstabs-Dokumente des Robert-Koch-Institutes (RKI) in Deutschland, dass es keine wissenschaftliche Grundlage für zahlreiche von der Politik vorgegebene Maßnahmen im Zusammenhang mit Corona gab und gibt.

    Wissenschaftler und Ärzte, die sich ausgiebig mit den Folgen dieser Corona-Impfungen auseinandergesetzt haben, werden als Schwurbler, Verschwörungstheoretiker oder gar Rechtsextreme tituliert. Mein Versuch, vor dem sogenannten Turbokrebs nach Corona-Impfungen zu warnen, wurde in den schwedischen Medien als Sabotage bezeichnet – Sabotage gegen die Impfkampagne, die vorsah, alle Menschen der Region gegen Corona zu impfen.

    Aufgrund des Umstandes, dass die Politik über die Wissenschaft bestimmte, habe ich meine Anstellungen als Oberärztin sowohl im Krankenhaus in Kalmar als auch am Universitätsklinikum in Lund gekündigt. Ich war zutiefst schockiert und konnte es mit meinem Gewissen nicht mehr vereinbaren, Teil eines solch unwissenschaftlichen Gesundheitssystems zu sein. Einer meiner Grundsätze besteht darin, dem Menschen keinen Schaden zuzufügen, wie ich es auch im Eid des Hippokrates (der Formulierung der ärztlichen Ethik) geschworen haben.

    Ich möchte an Sie appellieren, werden Sie aktiv. Informieren Sie sich. Stellen Sie alles infrage, auch das, was Ihnen auf einem Silbertablett immer wieder in den Medien serviert wird. Kontrollieren Sie auch die von mir angeführten Literaturangaben.

    Welche Schäden diese mRNA-basierten Impfstoffe gegen Corona angerichtet haben, ist nun bekannt. Diese mRNA-Technik ist noch nicht ausreichend erprobt und getestet. Bitte informieren Sie sich, auf welcher Basis die Impfstoffe hergestellt sind, mit denen Sie sich in Zukunft impfen lassen wollen.

    Und denken Sie daran, Angst schwächt unser Immunsystem. Seien Sie so viel wie möglich in der Natur und stärken Sie es auf diese Weise. Unser Körper ist fantastisch, unterstützen Sie ihn und vertrauen Sie ihm und sich!

    Dr. med. Ute Krüger ist Fachärztin für Pathologie mit 25-jähriger Berufserfahrung. Seit nahezu 20 Jahren lebt sie in Schweden. Heute ist sie in eigener ganzheitlicher Praxis tätig.

    CC BY-NC-ND 4.0

    #Suède #Allemagne #covid-19 #coronavirus #vaccination #médecine #iatrocratie

  • La Plate-forme syndicale suédoise sur l’Iran soutient les revendications et les mobilisations en cours des femmes, des infirmières et des travailleurs/euses d’Iran

    Le 16 septembre est l’anniversaire du soulèvement féministe « Femmes, Vie, Liberté » en Iran, qui a embrasé tout le pays et enflammé la colère de la population éprise de liberté, en particulier les femmes et les jeunes qui étaient aux premier rang de ce soulèvement.

    Ce soulèvement a non seulement ébranlé les fondations du régime de la République islamique, mais il a également jeté les bases d’un nouveau mouvement de lutte contre le régime islamiste.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/09/16/iran-deux-ans-apres-le-soulevement-femme-vie-liberte-limpunite-prevaut-pour-les-crimes-commis/#comment-62307

    #international #suede #iran

  • La Suède veut tripler le montant de l’aide au retour volontaire des migrants dans leur pays d’origine - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/59831/la-suede-veut-tripler-le-montant-de-laide-au-retour-volontaire-des-mig

    La Suède veut tripler le montant de l’aide au retour volontaire des migrants dans leur pays d’origine
    Par La rédaction Publié le : 13/09/2024
    Le gouvernement suédois souhaite augmenter l’aide au retour volontaire des migrants dans leur pays d’origine, en la faisant passer à 30 000 euros par personne. Les autorités espèrent que cette nouvelle mesure permettra de réduire l’immigration. La Suède multiplie les mesures visant à faire baisser l’immigration dans le pays. La coalition de droite au pouvoir a proposé jeudi 12 septembre d’augmenter le montant de l’aide au retour volontaire des migrants dans leur pays d’origine. Le gouvernement souhaite le faire passer à 30 000 euros par personne. Actuellement, un adulte peut recevoir une allocation de retour d’un maximum de 10 000 couronnes (879 euros), de 5 000 couronnes (439 euros) par enfant et d’un maximum de 40 000 couronnes (3 512 euros) pour une famille. « Nous franchissons de nouvelles étapes dans la réorientation de la politique migratoire », a déclaré dans un communiqué le ministre des Migrations Johan Forssell dont le gouvernement auquel il appartient est soutenu par le parti d’extrême droite des Démocrates de Suède (SD).
    « Cette allocation existe depuis 1984 mais est relativement peu connue, elle est faible et peu de personnes l’utilisent », a estimé Ludvig Aspling, un parlementaire SD, au cours de la conférence de presse présentant les nouvelles mesures de politique migratoire. Selon lui, en augmentant son montant et en le faisant connaitre, plus de migrants auraient recours au retour volontaire.
    Le ministre des Migrations a affirmé qu’une seule personne a accepté l’allocation l’an dernier. Ce triplement du montant de l’allocation pourrait séduire plusieurs centaines de milliers de migrants qui sont chômeurs de longue durée ou dont les revenus doivent être complétés par les aides sociales pour s’en sortir, a pour sa part lancé le parlementaire des Démocrates de Suède. « Nous pensons que ce public pourrait être intéressé », a insisté Ludvig Aspling.Un rapport d’enquête commandé par le gouvernement et rendu public en août avait pourtant déconseillé d’augmenter substantiellement cette allocation de retour, jugeant qu’elle serait peu efficace au regard de son coût. Elle risquerait en outre de freiner les efforts d’intégration des migrants, a jugé l’auteur de ce rapport, Joakim Ruist. D’autres pays européens proposent une aide au retour, de plus de 13 000 euros au Danemark, d’environ 1 300 euros en Norvège et de jusqu’à 2 500 euros en France. Cette nouvelle mesure n’en est qu’une parmi tant d’autres pour tenter de réduire l’immigration en Suède. Ces dernières années, le pays a considérablement durci sa politique migratoire en restreignant le regroupement familial et relevant le niveau de salaire minimum nécessaire pour octroyer un permis de travail aux migrants extérieurs à l’Union européenne.
    Fin 2023, le gouvernement avait aussi annoncé son intention de durcir les conditions d’octroi des prestations sociales aux migrants non européens : en introduisant un plafond pour le cumul des aides, et en imposant un délai entre l’arrivée des exilés en Suède et le moment où ils pourront toucher ces aides. En mai dernier, une autre mesure a provoqué un tollé dans le pays. La coalition au pouvoir avait proposé une loi visant à obliger les travailleurs du secteur public à dénoncer aux autorités les personnes sans-papiers avec lesquelles ils sont en contact. Mais cette mesure, jugée raciste et discriminatoire, s’est heurté à une très forte opposition au sein des services publics, qui avait appelé à la « désobéissance civile ».
    « Les sans-papiers sont déjà assez marginalisés. Une telle proposition est très négative. Cela équivaut à instaurer une espèce d’État policier. Et c’est pour cela qu’on demande à ce qu’elle soit complètement abandonnée », expliquait à RFI Michèle Le Voy, présidente de PICUM, une ONG de défense des droits des sans-papiers. Mais pour l’heure, l’idée n’est pas encore abandonnée. La mission d’information parlementaire sur cette proposition de loi très controversée doit durer jusqu’à l’automne. Depuis les années 1990, la Suède était considérée comme un pays accueillant pour les personnes fuyant les guerres. Le pays a accueilli un grand nombre de personnes souhaitant immigrer sur son sol, principalement en provenance de régions en proie à des conflits, notamment d’ex-Yougoslavie, de Syrie, d’Afghanistan, de Somalie, d’Iran et d’Irak.
    Sur la seule année 2015, pendant la crise des migrants en Europe, la Suède a accueilli 160 000 demandeurs d’asile, soit le taux d’accueil le plus élevé par habitant dans l’Union européenne.Mais l’année 2015 a marqué un tournant puisque le gouvernement social-démocrate de l’époque avait déclaré qu’il ne serait plus en mesure de poursuivre sa « politique de la porte ouverte ». Ainsi, depuis cette date, les gouvernements successifs s’emploient à freiner les arrivées de migrants dans le pays.

    #Covid-19#migrant#migration#suede#retour#politiquemigratoire#sante

  • La #Suède veut se venger de Poltava 315 ans aprés, mal lui en prend !
    Au moins 51 morts et 271 blessés dans une frappe russe sur l’institut militaire de Poltava où travaillaient de nombreux soldats suédois

    Rappel : La bataille de Poltava (ou Pultawa) a opposé le 27 juin 1709 (8 juillet dans le calendrier grégorien), dans le cadre de la grande guerre du Nord, l’armée de Pierre Ier de Russie (dit Pierre le Grand) et celle de Charles XII de Suède, soutenue par quelques cosaques de l’hetman Ivan Mazepa.
    L’armée russe a remporté une victoire décisive qui a fait perdre à la Suède son rang de grande puissance militaire.

    Source : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2101636/ukraine-frappe-russe-poltava-institut-miliaire
    La bataille de Poltava : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Poltava

    #guerre #ukraine

  • Gendered mobility strategies and challenges to sustainable travel—patriarchal norms controlling women’s everyday transportation
    https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/frsc.2024.1367238

    Sweden is a country with an international reputation for gender equality. The political goal of gender equality is based on feminist analysis of what constitutes a just society according to gender and the fight against patriarchal norms. Despite policy recommendations and legislation that counteract discrimination against women, women still fear traveling by public transport and being out in the evenings. This indicates that Swedish society still has patriarchal norms to deal with. The article is based on qualitative interviews and data retrieved from the Swedish National Statistics, SCB. The interviews explored mobility practices and strategies, experiences with different modes of transport, and reliability, affordability, and comfort of the mobility options available. The results (...)

  • Le virage nationaliste en Suède
    https://laviedesidees.fr/Le-virage-nationaliste-en-Suede

    En septembre 2022, une coalition de droite a gagné les élections suédoises avec le soutien d’un parti d’extrême droite. Comment, en dix ans à peine, la #Suède accueillante envers les étrangers est-elle devenue un pays pratiquant une politique migratoire parmi les plus restrictives d’Europe ?

    #International #nationalisme #Europe #extrême_droite

  • L’Actu des Oublié•es : Retrouvez toute la saison IV !

    https://audioblog.arteradio.com/blog/157476/podcast/220331/saison-iv-episode-8-stand-up

    Dans l’épisode 8 : Stand Up !, nous nous intéressons aux grèves qui ont secoué ces derniers mois le monde de l’automobile. Alors que celui-ci vit une transition à marche forcée, la dégradation des conditions de travail et l’inflation plombent la vie des ouvrièr•es qui triment dans les usines.
    Dans le contexte néo-libéral où les syndicats ont parfois peine à exister, où nombre d’entre eux se comportent en partenaires du patronat, des levées de bouclier surgissent, disséminant l’espoir ténu d’un renouveau de la lutte des classes depuis l’atelier.

    De Détroit à Stockholm, voyage dans les mouvements de grève qui revitalisent le syndicalisme - contre les Big Three aux Etats Unis et contre Tesla, en Suède.

    #étatsunis #suède #tesla #elonmusk #grève #podcast #radio #luttes

  • #Ikea, le seigneur des forêts

    Derrière son image familiale et écolo, le géant du meuble suédois, plus gros consommateur de bois au monde, révèle des pratiques bien peu scrupuleuses. Une investigation édifiante sur cette firme à l’appétit démesuré.

    C’est une des enseignes préférées des consommateurs, qui équipe depuis des générations cuisines, salons et chambres d’enfants du monde entier. Depuis sa création en 1943 par le visionnaire mais controversé Ingvar Kamprad, et au fil des innovations – meubles en kit, vente par correspondance, magasins en self-service… –, la petite entreprise a connu une croissance fulgurante, et a accompagné l’entrée de la Suède dans l’ère de la consommation de masse. Aujourd’hui, ce fleuron commercial, qui participe pleinement au rayonnement du pays à l’international, est devenu un mastodonte en expansion continue. Les chiffres donnent le tournis : 422 magasins dans cinquante pays ; près d’un milliard de clients ; 2 000 nouveaux articles au catalogue par an… et un exemplaire de son produit phare, la bibliothèque Billy, vendu toutes les cinq secondes. Mais le modèle Ikea a un coût. Pour poursuivre son développement exponentiel et vendre toujours plus de meubles à bas prix, le géant suédois dévore chaque année 20 millions de mètres cubes de bois, soit 1 % des réserves mondiales de ce matériau… Et si la firme vante un approvisionnement responsable et une gestion durable des forêts, la réalité derrière le discours se révèle autrement plus trouble.

    Greenwashing
    Pendant plus d’un an, les journalistes d’investigation Xavier Deleu (Épidémies, l’empreinte de l’homme) et Marianne Kerfriden ont remonté la chaîne de production d’Ikea aux quatre coins du globe. Des dernières forêts boréales suédoises aux plantations brésiliennes en passant par la campagne néo-zélandaise et les grands espaces de Pologne ou de Roumanie, le documentaire dévoile les liens entre la multinationale de l’ameublement et l’exploitation intensive et incontrôlée du bois. Il révèle comment la marque au logo jaune et bleu, souvent via des fournisseurs ou sous-traitants peu scrupuleux, contribue à la destruction de la biodiversité à travers la planète et alimente le trafic de bois. Comme en Roumanie, où Ikea possède 50 000 hectares de forêts, et où des activistes se mobilisent au péril de leur vie contre une mafia du bois endémique. Derrière la réussite de l’une des firmes les plus populaires au monde, cette enquête inédite éclaire l’incroyable expansion d’un prédateur discret devenu un champion du greenwashing.

    https://www.arte.tv/fr/videos/112297-000-A/ikea-le-seigneur-des-forets
    #film #film_documentaire #documentaire #enquête
    #greenwashing #green-washing #bois #multinationale #meubles #Pologne #Mazovie #Mardom_House #pins #Ingvar_Kamprad #délocalisation #société_de_consommation #consumérisme #résistance #justice #Fondation_Forêt_et_citoyens #Marta_Jagusztyn #Basses-Carpates #Carpates #coupes_abusives #exploitation #exploitation_forestière #consommation_de_masse #collection #fast-furniture #catalogue #mode #marketing #neuro-marketing #manipulation #sous-traitance #chaîne_d'approvisionnement #Sibérie #Russie #Ukraine #Roumanie #accaparement_de_terres #Agent_Green #trafic_de_bois #privatisation #Gabriel_Paun #pillage #érosion_du_sol #image #prix #impact_environnemental #FSC #certification #norme #identité_suédoise #modèle_suédois #nation_branding #Estonie #Lettonie #Lituanie #lobby #mafia_forestière #coupes_rases #Suède #monoculture #sylviculture #Sami #peuples_autochtones #plantation #extrême_droite #Brésil #Parcel_Reflorestadora #Artemobili #code_de_conduite #justice #responsabilité #abattage #Nouvelle-Zélande #neutralité_carbone #compensation_carbone #maori #crédits-carbone #colonisation

    • #fsc_watch

      This site has been developed by a group of people, FSC supporters and members among them, who are very concerned about the constant and serious erosion of the FSC’s reliability and thus credibility. The group includes Simon Counsell, one of the Founder Members of the FSC; Hermann Edelmann, working for a long term FSC member organisation; and Chris Lang, who has looked critically at several FSC certifications in Thailand, Laos, Brazil, USA, New Zealand, South Africa and Uganda – finding serious problems in each case.

      As with many other activists working on forests worldwide, we share the frustration that whilst the structural problems within the FSC system have been known for many years, the formal mechanisms of governance and control, including the elected Board, the General Assembly, and the Complaints Procedures have been highly ineffective in addressing these problems. The possibility of reforming – and thus ‘saving’ – the FSC through these mechanisms is, we feel, declining, as power within the FSC is increasingly captured by vested commercial interest.

      We feel that unless drastic action is taken, the FSC is doomed to failure. Part of the problem, in our analysis, is that too few FSC members are aware of the many profound problems within the organisation. The FSC Secretariat continues to pour out ‘good news stories’ about its ‘successes’, without acknowledging, for example, the numerous complaints against certificates and certifiers, the cancellation of certificates that should never have been awarded in the first place, the calls for FSC to cease certifying where there is no local agreement to do so, the walk-outs of FSC members from national processes because of their disillusionment with the role of the economic chamber, etc. etc. etc.

      There has been no honest evaluation of what is working and what is not what working in the FSC, and no open forum for discussing these issues. This website is an attempt to redress this imbalance. The site will also help people who are normally excluded from the FSC’s processes to express their views and concerns about the FSC’s activities.

      Please share your thoughts or information. Feel free to comment on our postings or send us any information that you consider valuable for the site.

      UPDATE (25 March 2010): A couple of people have requested that we explain why we are focussing on FSC rather than PEFC. Shortly after starting FSC-Watch we posted an article titled: FSC vs PEFC: Holy cows vs the Emperor’s new clothes. As this is somewhat buried in the archives, it’s reproduced in full here (if you want to discuss this, please click on the link to go to the original post):
      FSC vs PEFC: Holy cows vs the Emperor’s new clothes

      One of the reasons I am involved in this website is that I believe that many people are aware of serious problems with FSC, but don’t discuss them publicly because the alternative to FSC is even worse. The alternative, in this case is PEFC (Programme for the Endorsement of Forest Certification schemes) and all the other certification schemes (Cerflor, Certflor, the Australian Forestry Standard, the Malaysian Timber Certification Council and so on). One person has suggested that we should set up PEFC-Watch, in order “to be even-handed”.

      The trouble with this argument is that PEFC et al have no credibility. No NGOs, people’s organisations or indigenous peoples’ organisations were involved in setting them up. Why bother spending our time monitoring something that amounts to little more than a rubber stamp? I can just see the headlines: “Rubber stamp PEFC scheme rubber stamps another controversial logging operation!” Shock, horror. The Emperor is stark bollock naked, and it’s not just some little boy pointing this out – it’s plain for all to see, isn’t it?

      One way of countering all these other schemes would be to point out that FSC is better. But, if there are serious problems with FSC – which there are, and if we can see them, so can anyone else who cares to look – then the argument starts to look very shaky.

      FSC standards aren’t bad (apart from Principle 10, which really isn’t much use to anyone except the pulp and paper industry). They say lots of things we’d probably want forest management standards to say. The trouble is that the standards are not being applied in practice. Sure, campaign against PEFC, but if FSC becomes a Holy Cow which is immune to criticism (not least because all the criticism takes place behind closed doors), then we can hardly present it as an alternative, can we?…”

      By the way, anyone who thinks that PEFC and FSC are in opposition should read this interview with Heiko Liedeker (FSC’s Executive Director) and Ben Gunneberg (PEFC’s General Secretary). In particular this bit (I thought at first it must be a mix up between FSC and PEFC, or Liedeker and Gunneberg):

      Question: As a follow-up question, Heiko Liedeker, from your perspective, is there room ultimately for programs like the Australian Forestry Standard, Certfor and others to operate under the FSC umbrella?

      Heiko Liedeker: Absolutely. FSC was a scheme that was set-up to provide mutual recognition between national standard-setting initiatives. Every national initiative sets its standard. Some of them are called FSC working groups, some of them are called something else. In the UK they are called UKWAS. We’ve been in dialogue with Edwardo Morales at Certfor Chile. They are some of the FSC requirements listed for endorsement, we certainly entered into discussion. We’ve been in discussion with the Australian Forestry Standard and other standard-setting initiatives. What FSC does not do is, it has one global scheme for recognizing certification. So we do not, and that’s one of the many differences between FSC and PEFC, we do not require the development of a certification program as such. A standard-setting program is sufficient to participate in the network.

      https://fsc-watch.com

    • Complicit in destruction: new investigation reveals IKEA’s role in the decimation of Romania’s forests

      IKEA claims to be people and planet positive, yet it is complicit in the degradation and destruction of Romania’s forests. A new report by Agent Green and Bruno Manser Fonds documents this destruction and presents clear requests to the furniture giant.

      A new investigative report (https://www.bmf.ch/upload/Kampagnen/Ikea/AG_BMF_report_IKEA_web_EN.pdf) by Agent Green and Bruno Manser Fonds shows a consistent pattern of destructive logging in IKEA-linked forests in Romania, with massive consequences for nature and climate. The findings are based on an analysis of official documents and field investigations of nine forest areas in Romania. Seven of them are owned by the IKEA-related company Ingka Investments and two are public forests supplying factories that produce for IKEA. The analysis uncovers over 50 suspected law violations and bad forest management practices. Biodiversity rich forest areas cut to the ground, intensive commercial logging conducted in ecologically sensitive or even old-growth forests without environmental assessments, dozens of meters deep tractor roads cutting through the forest are just a few of the issues documented.

      Most of the visited forests are fully or partially overlapping with EU protected areas. Some of these forests were strictly protected or under low-intensity logging before Ingka took over. Now they are all managed to maximize wood extraction, with no regard to forest habitats and their vital role for species. Only 1.04% of the total Ingka property in Romania are under a strict protection regime and 8.24% under partial protection. This is totally insufficient to meet EU goals. The EU biodiversity strategy requires the protection of a minimum of 30% of EU land area, from which 10% need to be strictly protected. One key goal is to strictly protect all remaining primary and old-growth forests in the EU.

      At the press conference in Bucharest Gabriel Păun, President of Agent Green, stated: “IKEA/Ingka seem to manage their forests like agricultural crops. Letting trees grow old is not in their culture. Removing entire forests in a short period of time is a matter of urgency for IKEA, the tree hunter. The entity disregards both the written laws and the unwritten ways of nature. IKEA does not practice what they preach regardless of whether it is the European Union nature directives, Romanian national legislation, or the FSC forest certification standard. But as a company with revenues of billions of Euros and Romania’s largest private forest owner, IKEA / Ingka should be an example of best practice.”

      Ines Gavrilut, Eastern Europe Campaigner at the Bruno Manser Fonds, added: “It is high time that IKEA started to apply its declared sustainability goals. IKEA could do so much good if it really wanted to set a good example as a forest owner, administrator, and large wood consumer in Romania and beyond. Needs could also be covered without resorting to destructive logging, without converting natural forests into plantations – but this requires tackling difficult issues such as the core of IKEA’s business model of “fast furniture”. Wood products should not be for fast consumption but should be made to last for decades.”

      Agent Green and Bruno Manser Fonds urge IKEA and the Ingka Group to get a grip on their forest operations in Romania to better control logging companies, not to source wood from national or natural parks, to effectively increase protection and apply forestry close to nature in own forests, to ensure full traceability and transparency of the IKEA supply chain, and allow independent forest oversight by civil society and investigative journalists.

      In August 2021, Agent Green published its first report documenting destruction in IKEA-linked forests in Romania. In May 2023, Agent Green and Bruno Manser Fonds sent an open letter of concern to the Ingka Group and IKEA Switzerland. BMF also started a petition demanding IKEA to stop deforestation in Romania’s protected forest areas and other high conservation value forests.

      The ARTE documentary IKEA, the tree hunter brilliantly tells the story of the real cost of IKEA furniture, the uncontrolled exploitation of wood and human labour.

      https://bmf.ch/en/news/neue-untersuchung-belegt-ikeas-beteiligung-an-der-waldzerstorung-in-rumanien-256

      #rapport

  • La Suède prévoit de relever le salaire minimum exigé pour les visas de travail - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/55258/la-suede-prevoit-de-relever-le-salaire-minimum-exige-pour-les-visas-de

    La Suède prévoit de relever le salaire minimum exigé pour les visas de travail
    Par La rédaction Publié le : 16/02/2024
    En Suède, les travailleurs non-européens devront désormais démontrer qu’ils gagnent plus de 34 200 couronnes (3 000 euros) pour obtenir un visa de travail et rester dans le pays. Auparavant, le montant demandé était de 27 360 couronnes (2 400 euros). Les secteurs du nettoyage et de la restauration - qui emploient de nombreux étrangers - dénoncent une mesure qui pourrait nuire à l’économie nationale. La Suède « a avant tout besoin d’une main-d’œuvre étrangère qualifiée et hautement qualifiée », a déclaré jeudi 15 février la ministre suédoise des Migrations, Maria Malmer Stenergard, lors d’un point presse. Or, le pays connaît « une forte immigration vers des emplois » peu qualifiés et faiblement rémunérés a-t-elle ajouté. Pour tenter de renverser la tendance, Stockholm prend des mesures drastiques. Le gouvernement, soutenu par le parti d’extrême-droite des Démocrates de Suède, veut augmenter le salaire minimum exigé pour obtenir un visa de travail pour les migrants qui ne viennent pas de l’Union européenne (UE). Une commission d’enquête, nommée par l’exécutif, propose d’établir le plafond demandé aux étrangers à 34 200 couronnes (3 000 euros), soit l’équivalent du salaire médian. Le gouvernement compte sur une entrée en vigueur du texte au 1er juin 2025.
    La restauration et le nettoyage, deux secteurs les plus affectés
    En novembre 2023 déjà, le montant exigé des personnes hors espace Schengen ou UE avait été doublé, passant de 13 000 couronnes (1 150 euros) à 27 360 couronnes (2 400 euros) – soit 80% du salaire médian. Les confédérations syndicales et les organisations d’employeurs avaient alors dénoncé une mesure qui risque non seulement de nuire à l’économie suédoise, mais qui met aussi à mal l’un des principes fondateurs de ce pays.
    Les étrangers se retrouveront-ils écartés du marché du travail parce que son accès est trop cher  ? Les entreprises pourront-elles vraiment s’en passer  ? Les deux secteurs les plus affectés par cette hausse du salaire minimum sont la restauration et le nettoyage. « Dans beaucoup de cas, il s’agit d’emplois qui doivent être occupés par des personnes qui vivent déjà en Suède », a défendu la ministre : c’est-à-dire des citoyens suédois ou des personnes d’origine étrangère ayant obtenu l’asile ou arrivés en Suède grâce au rapprochement familial, entre autres.
    Mais dans ces domaines, qui manquent cruellement de main-d’œuvre, les étrangers sont indispensables pour faire tourner l’activité. Maria Malmer Stenergard veut permettre des exceptions à la règle dans les cas où il existerait une pénurie des compétences, sur la base d’une liste élaborée par l’Agence des migrations.
    Et pour promouvoir l’arrivée de travailleurs qualifiés, la commission d’enquête souhaite que les chercheurs ne soient pas tenus de remplir ce nouveau niveau de salaire. Idem pour les médecins, infirmières ou dentistes étrangers qui occupent un emploi faiblement rémunéré dans l’attente de la reconnaissance de leur diplôme.
    La Suède, longtemps considérée comme une terre d’accueil et d’intégration pour les réfugiés, notamment syriens, affiche depuis 2022, et l’arrivée du nouveau gouvernement allié de l’extrême-droite, sa volonté de réduire drastiquement l’immigration et la criminalité. En octobre, une autre mesure avait donné le ton de la nouvelle politique de Stockholm. Les autorités avaient annoncé leur volonté de restreindre l’accès aux prestations sociales aux migrants non originaires d’un pays de l’UE. Le gouvernement souhaitait également introduire un plafond pour le cumul des aides, et imposer un délai entre l’arrivée de ces migrants en Suède et le moment où ils pourront toucher les allocations.
    « Depuis 2012, plus de 770 000 personnes ont immigré en Suède de pays hors de l’Union européenne et de l’Espace économique européen », rappelaient alors le Premier ministre Ulf Kristersson et les trois autres dirigeants des partis de la coalition. « Avec une politique d’intégration qui n’a pratiquement aucune exigence [envers les migrants] et aucune incitation à s’intégrer à la société, cette forte immigration a créé une Suède divisée », avaient-ils estimé.
    Pour ces responsables politiques, le pays scandinave a « d’importants problèmes » avec les personnes nées à l’étranger qui vivent de prestations sociales, sans pour autant fournir de données officielles étayant leurs propos.

    #Covid-19#migrant#migration#suede#immigration#visas#salaire#economie#integration#competence#personnelmedical#infirmiere#medecin#migrationqualifiee#sante

  • Nord Stream : la Suède conclue que ce n’est pas la Russie.

    #Nord_Stream : plus d’un an après le sabotage des gazoducs, l’enquête en #Suède se termine sans aucune poursuite
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/02/07/nord-stream-le-parquet-suedois-clot-son-enquete-sur-le-sabotage-des-gazoducs

    « La conclusion de l’enquête est qu’elle n’est pas du ressort de la juridiction suédoise », a déclaré le procureur.

  • The Swedish Left Failed the Vulnerable During the Pandemic
    https://jacobin.com/2023/11/swedish-left-covid-pandemic-neoliberal-failures-public-health

    Sweden’s “hands-off” COVID-19 response was hailed by libertarians abroad but also by most left-wingers at home. Far from enlightened, the Swedish left’s approach combined deference to authority with a disturbing faith in national exceptionalism.

    #in_retrospect #suède

  • Tesla Has Bitten Off More Than It Can Chew by Picking a Fight With Swedish Unions
    https://jacobin.com/2023/12/tesla-swedish-unions-nordic-elon-musk-labor-green-transition

    Since the end of October, mechanics at Tesla workshops in Sweden have been striking in an attempt to pressure the firm to agree to collective bargaining with the Swedish Metalworkers’ Union.

    Tesla does not manufacture cars in Sweden, so the strike covers only 130 workers. Despite the small number of affected workers, this has become a very prominent strike in the region because it pits two powerful parties against one another.

    On one side is Tesla, by far the world’s most valued automaker, currently valued higher than the next nine car companies combined. It boasts 130,000 workers and the top two best-selling EV models. On the other side is the Swedish Metalworkers’ Union, a union with 230,000 members organizing 80 percent of all workers in its sectors. With a large membership that has not taken party in many strikes, the union has amassed a war chest of about $1 billion. It is able to pay the striking workers 130 percent of their salaries.

    #syndicalisme #Tesla #Elon_Musk #Suède