• CARTE - Ces départements où plus de 25% de la population totale n’est pas vaccinée contre le Covid
    https://www.franceinter.fr/societe/carte-ces-departements-ou-plus-de-25-de-la-population-totale-n-est-pas-v

    Toujours le sud-est…

    A travers des mesures et des déclarations, le gouvernement met de plus en plus la pression sur les non-vaccinés. Selon les derniers chiffres de l’Assurance Maladie, datant de fin décembre, un peu plus de 20% des Français n’ont reçu aucune dose. Certains départements affichent même un taux supérieur à 25%.

    #vaccination #France #sud-est

    • Bé oui et non, l’effet Raoult est plutôt lui aussi un symptome des mêmes causes pré existantes. A minima :
      – défiance historique envers Paris/le gouvernement, et donc on dit l’inverse sans réflexion personnel rationnel, juste pour dire l’inverse par principe
      – départements avec la plus forte concentration de bio-naturopathe-antroposophie-antivax bien avant le covid
      Mais ça fait boule de neige oui, donc tout le raoultisme ça a décuplé encore même en dehors de ces milieux.

    • La carte est quand même assez fortement faussée. En réalité il n’y a pas beaucoup de différences.
      Quand on survole les départements on voit que la plupart ne sont pas très loin de ces 25%. Presque tous sont au dessus de 20%. Aucun en dessous de 17% sauf la Vendée à 16,6% malgré ses millions de rebouteux.
      Seulement 4 sont au dessus de 30% : la Corse, les Alpes de Haute Provence et la Seine Saint Denis qui gagne le palmarès avec 34%

    • Mais oui ! bien sûr. et de ce que je vois sur l’usage des masques à Paris depuis que j’ai repris le métro quelques fois, c’est aussi un facteur déterminant. à part des travailleurs noirs qui vivent en foyer et qui ont du apprendre dès la vague 1 ce que le covid pouvait faire (pas mal d’entre eux portent des FFP2, sans doute aussi parce des employeurs les leurs ont lâché dans certains tafs), des ados à plusieurs, en mode balek je fais ma vie (sans agressivité le plus souvent), faudrait Perec, De Certeau, au pire un sociologue, pour tenter de décrire la diversité des usages, en évoquant tel ou tel détail qui « logent » sociologiquement à la louche ceux qui les pratiquent. c’est les richous, les cultivés et les vieux qui portent le plus des FFP2 (avec dans chaque catégorie, surtout, riche, cultivé, des exceptions plus ou moins provocantes, arrogante, les mecs qui sont les plus enclins à pas en porter ou les portant mal de façon ostentatoire, et que l’usage efficace de la barette nasale est certainement l’une des choses les moins fréquemment maitrisée (beaucoup de chirurgicaux posé presque sur la pointe du nez = fuites ++), là aussi plus on descend dans l’échelle sociale.

      je le fais à l’empathie/antipathie : les riches cultivés qui le portent pas ou mal (font semblant sans faire attention) sont ceux qui m’énervent le plus (je les enverrais bien faire des tours de SUV de la forêt en Sologne qu’ils n’on pas pour qu’ils nous laissent la ville) ; vis-vis d’autres sortes de gens je ressens plus de tristesse (pourquoi n’y arrivons nous pas...) que de colère, etc. d’autres fois je me demande ce que ça peut bien exprimer, sous tendre, etc.

      comme déjà dit, on les attends les travaux sur les #non_vaccinés qui aideraient à y piger davantage quelque chose

    • Bien d’accord me faudrait bien ai moins un sociologue voir un psychologue pour m’expliquer l’intérêt de se prendre autant la tête à propos du masque, ou d’essayer de comprendre autrui, quand il est juste logique que l’imposer ou s’attendre à ce que tout le monde les porte entièrement et tout le temps est complètement utopique.

      D’autant que les discours de l’OMS sont assez clair sur ce sujet depuis plus d’un an, il y a réel risque de créer un faux sentiment de sécurité, de décrédibiliser les autres gestes barrières comme la distanciation (je ne parle même pas de l’abrutissement de faire croire que le lavage des mains est une mesure anti COVID). Super les salles bombées des restaurants de gens assis sans masques, les magasins sans jauges remplient de personnes aux mains propres, les terrasses aux sièges écartées de sorties centimètres etc.

      J’y vois uniquement qu’au fond on préfère tous incriminer accabler son voisin plutôt que les vrais cons responsables de cette catastrophique gestion de crise, quand on ne se dit par que c’est fait exprès. On ose peu s’incriminer soi-même de n’avoir pas bougé pour s’opposer clairement dans la rue contre la connerie ambiante ou juste derrière des pétitions en ligne.

      Sinon moi je ne comprends pas, j’ai fais des maths comme tout le monde. Quand certains département de affichent plus de 25% de non vaccinés, et les autres moins de 25%, comment est-il possible que le france soit vaccinée à prêt de 90% avec une dose, et prêt de 75% avec schéma complet.

      Ça me fait doucement rire, les Guignols de l’info peuvent se reposer en paix.

    • Tu relais une demi-info qui circule souvent @khalyp pour dire « les chiffres c’est n’importe quoi » alors que ça s’explique très facilement : suivant le gouvernement et suivant les médias, certains annoncent les chiffres de vaccination par rapport à la population entière, alors que d’autres le font par rapport à la population qui a le droit d’avoir un vaccin. Ce qui évidemment donne des pourcentages totalement différents. Et de même si on ne parle que des adultes (plus de 18).

      – Si on veut parler du « niveau d’immunité » de la population, alors il faut effectivement regarder le pourcentage par rapport à la population entière.
      – Mais si on veut parler de l’avancée de la vaccination, alors ça n’a aucun intérêt et il ne faut regarder que la population qui a droit à la vaccination (càd jusqu’à il y a peu 12 ans et plus seulement, mais désormais aussi les plus petits).

      Si on prend en compte seulement les adultes, alors oui : on a dépassé plus de 90% de complètement vaccinés.

      Et donc les antivax ne peuvent pas dire « on est un quart de la population » vu que ça serait prendre en compte les enfants qui n’ont rien à voir là-dedans et ne font pas des choix d’adultes. C’est moins de 10% et même moins de 8% si on compte ceux qui ont démarré la vaccination (première injection) mais n’ont pas encore fini le parcours (la plupart de ceux qui commencent allant bien jusqu’au bout).

    • Merci pour cette explication, je n’avais pas encore vu les choses de cette manière.

      Ce que je relaie à travers mon point de vue c’est la manière dont les chiffres sont utilisés et non ce qu’ils représentent réellement, ce que tu dis me conforte un peu plus dans mon idée.

      Selon moi, s’il existe autant de personnes non enclins à se vacciner et à vacciner leurs enfants, et de personnes opposées au passe sanitaire ou vaccinal, c’est le manque total de confiance envers les personnes qui annoncent des chiffres, médias et gouvernement.

      Quand on voit que même au sein de l’assemblée nationale certains dénoncent précisément les mensonges du gouvernement et surtout de Macron/Vérant/Castex (je n’invente rien), pourquoi d’autre devraient avoir confiance.

      Et puis désormais je peux tout à fait imaginer qu’il est possible de dire que 90% des français sont vaccinés alors que la réalité est qu’un tel bulletin manque cruellement de transparence et de précision et que le chiffre en question peut ne concerner que les adultes français et non toute la population.

      Et donc, comment imaginer croire que la majeure partie des français (pour ne parler que de la France) peut se sentir en confiance face à un vaccin quand la stratégie de communication sur les sujets du COVID comporte autant de manques voir de mensonges.

      Ça va loin, il est plus facile de dire que les labos pharmaceutique ne sont pas digne de confiance, on ne compte plus les scandales.
      Par contre dire que les vaccins sont certes une solution, mais qu’ils comportent aussi des risque dont de mort et d’hospitalisation clairement dut au vaccin, je suis désolé ça a carrément été omis voir démonté.

  • Une recherche prouve que le sud-est asiatique a connu une explosion démographique il y a 4000 ans.

    Ce n’est pas nouveau mais la méthode, elle, l’est.

    (...) [Les chercheurs] ont été en mesure de prouver une croissance rapide et significative de la population thaïlandaise, chinoise et vietnamienne au néolithique, puis une deuxième augmentation ultérieure de l’âge du fer.
    (...) Nous avons assisté à une énorme croissance démographique associée à la transition agricole", a déclaré Clare McFadden (Australian Nantional University).

    Jusqu’à il y a environ 4000 ans, vous avez des populations de type chasseurs-cueilleurs, puis vous avez l’introduction et l’intensification de l’agriculture. (...) La transition agricole a été largement étudiée dans le monde entier et nous constatons systématiquement une croissance démographique importante.
    La raison pour laquelle ces changements de population n’ont jamais été quantifiés, c’est que les outils utilisés pour mesurer les populations préhistoriques ont tous été conçus pour l’Europe et les Amériques où les conditions archéologiques sont différentes de l’Asie.

    Clare McFadden a expliqué que la différence réside dans la représentation des enfants dans la population.

    Pour les restes osseux en Europe et en Amérique, nous constatons souvent l’absence complète de nourrissons et d’enfants, ils sont très mal représentés", a-t-elle déclaré.
    La préservation n’est pas bonne - les petits os ne se conservent pas bien. On pense aussi que les enfants sont souvent enterrés dans un cimetière différent de celui des adultes.
    Ainsi, la méthode utilisée par les chercheurs pour mesurer les populations a exclu les enfants car ils n’avaient pas une représentation précise.

    Mme McFadden a expliqué que sa nouvelle méthode de détermination du taux d’augmentation naturelle de la population prend en compte la proportion de nourrissons et d’enfants par rapport à la population totale. De cette manière, les chercheurs ont pu aligner les chiffres de la croissance démographique sur ceux d’autres preuves archéologiques dans la région, ce qui suggère une augmentation rapide.

    En Asie du Sud-Est et dans le Pacifique, nous avons en fait une assez bonne conservation des os des enfants", a-t-elle déclaré.
    La preuve squelettique était là, nous voyions des populations avec un nombre énorme de nourrissons et d’enfants par rapport aux populations adultes, ce qui suggère que la population était en augmentation à cette époque. Mais les outils existants ne détectaient pas cette croissance.

    Les tendances que le nouvel outil a trouvées s’alignent parfaitement avec ce que les chercheurs s’attendent à voir en réponse à l’agriculture.

    Research proves South East Asian population boom 4,000 years ago
    https://anu.prezly.com/research-proves-south-east-asian-population-boom-4000-years-ago
    #Clare_McFadden #ANU #Préhistoire #Néolithique #agriculture #population #demographie #Sud-est_asiatique #Asie
    https://cdn.uc.assets.prezly.com/a2bb2923-7b54-42b7-b84a-a48a4a4c9efb/-/quality/best

    • Ce que je comprends de la méthode exposée dans l’entretien me laisse plutôt dubitatif. Si je reprends les éléments du raisonnement :

      Ms McFadden said the difference comes down to how children are represented in population numbers.

      For skeletal remains in Europe and America we often see the complete absence of infants and children, they are very poorly represented,” she said.

      The preservation isn’t good – small bones don’t preserve well. Children are also thought to often be buried in a different cemetery to adults.

      So the method researchers used to measure populations excluded children because they didn’t have accurate representation.
      […]
      The skeletal evidence was there, we were seeing populations with huge numbers of infants and children compared to the adult populations, which suggests it was a growing population at that time."

      Si on trouve une énorme quantité d’ossements de bébés et d’enfants, … ça fait autant d’individus qui n’auront pas l’occasion de se reproduire ! Et donc, autant en moins pour une éventuelle croissance démographique.

      Il me semble que pour pouvoir déduire de la présence (et de la proportion) d’ossements de jeunes dans les cimetières, il faut non seulement être certain de l’inexistence de biais de sélection (mêmes pratiques funéraires et même taux global de conservation des ossements en fonction de l’âge, biais dont l’existence est, effectivement, parfaitement avérée en Europe), mais il me semble nécessaire de faire des hypothèses (fortes, mais par construction fragiles…) sur les tables de mortalité et la structure par âge de ces populations.

      Malheureusement, le résumé de l’article original, seul accessible, ne donne aucune indication en ce sens.
      (je dirais même que l’invocation de LOESS m’indiffère prodigieusement, pour dire le moins…)

      Detection of temporospatially localized growth in ancient Southeast Asia using human skeletal remains - ScienceDirect
      https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0305440318302231

      Abstract
      Measures of population growth can provide significant insights into the health, adaptivity and resilience of ancient communities, particularly the way in which human populations respond to major changes, such as the transition to agriculture. To date, paleodemographic tools have facilitated the evaluation of long term, regional population growth, while identification of intraregional variability and short-term growth has been more challenging. This study reports on the application of a new method for estimating the rate of natural population increase (RNPI) from skeletal remains. We have applied the method to ancient Southeast Asian samples and, based on the LOESS fitting procedure, our preliminary results indicate a trend of temporal homogeneity and spatial heterogeneity. This trend is validated against the existing archaeological narrative for the region and, we argue, may indicate intraregional variability in population responses to major technological, economic and sociocultural events, consistent with the variable response observed at the regional level. Due to the critical importance of temporospatial specificity to a vast array of paleodemographic research questions, we have evaluated the precision, assumptions and limitations of this method in the context of other existing paleodemographic methods. Our RNPI measure, in isolation or in combination with existing methods, provides a promising tool that can be used to develop a deeper and more localized understanding of the conditions impacting on population dynamics and, conversely, community responses to change.

    • Tout à fait d’accord avec toi. L’essentiel est dans la RNPI. Ceci dit, on peut, peut-être, considéré qu’avec une mortalité stable, l’augmentation du nombre d’individu trouvé, montre une augmentation de la population.

      Ms McFadden said her new method for determining the rate of natural population increase takes into account the proportion of infants and children compared to the total population.

      Donc, plus on trouve d’enfants (contrairement aux situations européenne et américaine), mieux on peut quantifier l’augmentation de la population.

      Enfin,

      The trends the new tool found aligned perfectly with what researchers expect to see in response to agriculture.

  • Le débat du peuplement du Sud-Est asiatique clôt par une analyse novatrice de l’ADN ancien extrait de squelettes âgés de 8 000 ans... Et ce n’est pas la solution qu’on pouvait espérer (comme souvent).

    The prehistoric peopling of Southeast Asia | Science
    http://science.sciencemag.org/content/361/6397/88.full


    Science, 2018 ; 361 (6397) : 88 DOI : 10.1126/science.aat3628

    L’Asie du Sud-Est est l’une des régions les plus génétiquement différentes du monde, mais depuis plus de 100 ans, les scientifiques ne sont pas d’accord sur la théorie de l’origine de la population de la région.

    Selon une théorie, les chasseurs-cueilleurs autochtones Hòabìnhiens qui peuplaient l’Asie du Sud-Est il y a 44 000 ans adoptaient des pratiques agricoles indépendantes, sans l’apport des premiers agriculteurs d’Asie de l’Est. Une autre théorie, appelée « modèle à deux couches », est favorable à l’opinion selon laquelle les riziculteurs en migration venant de ce qui est aujourd’hui la Chine ont remplacé les chasseurs-cueilleurs indigènes Hòabìnhiens.

    (...) Aucune théorie n’était complètement exacte. Leur étude a découvert que les populations actuelles d’Asie du Sud-Est sont issues d’au moins quatre populations anciennes.

    (...)

    La recherche pionnière est particulièrement impressionnante car la chaleur et l’humidité de l’Asie du Sud-Est en font l’un des environnements les plus difficiles pour la préservation de l’ADN, ce qui pose d’énormes défis aux scientifiques.

    "En séquençant 26 anciens génomes humains - 25 d’Asie du Sud-Est, un Jōmon japonais - nous avons montré qu’aucune des deux interprétations ne correspondait à la complexité de l’histoire de l’Asie du Sud-Est : Les chasseurs-cueilleurs Hòabìnhiens et les fermiers d’Asie de l’Est ont contribué à la diversité actuelle de l’Asie du Sud-Est, avec d’autres migrations affectant les iles du Sud-Est asiatique et le Vietnam. Nos résultats aident à résoudre l’une des controverses les plus anciennes de la préhistoire en Asie du Sud-Est." Hugh McColl, doctorant au Centre de GéoGénétique au Musée d’Histoire Naturelle du Danemark de l’Université de Copenhague, et l’un des auteurs principaux du document

    #Néolitique #Asie #Sud-Est-asiatique #Jomon #peuplement #ADN #Cambridge_university
    #Hugh_McColl #Fernando_Racimo #Lasse_Vinner #Fabrice_Demeter #Takashi_Gakuhari et al

  • Les scientifiques ont analysé les premiers ADN humains anciens de l’Asie du Sud-Est : les résultats révèlent trois grandes vagues de migrations dans la région au cours des 50 000 dernières années et leurs conséquences sur les différents langages.

    Une équipe internationale dirigée par des chercheurs du HMS et de l’Université de Vienne a extrait et analysé l’ADN des restes de 18 personnes qui vivaient il y a environ 4100 à 1700 ans dans ce qui est aujourd’hui le Vietnam, la Thaïlande, le Myanmar et le Cambodge.

    *_Deux grandes migrations du paléo au néolithique.

    L’équipe a constaté que la première migration a eu lieu il y a environ 45 000 ans, attirant des gens qui sont devenus des chasseurs-cueilleurs. Puis, pendant la période néolithique, il y a environ 4 500 ans, il y a eu un afflux massif de Chinois qui ont introduit des pratiques agricoles en Asie du Sud-Est et ce sont mélangés aux chasseurs-cueilleurs locaux.

    Les gens aujourd’hui, avec ce mélange d’ascendance, ont tendance à parler des langues austroasiatiques, conduisant les chercheurs à proposer que les agriculteurs qui venaient du nord étaient des locuteurs austroasiatiques.
    (...)

    *Trois migrations après le Néolithique.

    *

    La recherche a révélé que les vagues de migration suivantes à l’âge du bronze, provenant encore de Chine, sont arrivées au Myanmar il y a environ 3000 ans, au Vietnam il y a 2000 ans et en Thaïlande au cours des 1000 dernières années. Ces mouvements ont introduit des types d’ascendance qui sont aujourd’hui associés à des locuteurs de langues différentes.

    L’identification de trois populations ancestrales - chasseurs-cueilleurs, premiers agriculteurs et migrants de l’âge du bronze - fait écho à un modèle découvert dans les anciennes études sur l’ADN des Européens, mais avec au moins une différence majeure : une grande partie de la diversité ancestrale en Europe s’est estompée avec le temps. Les populations se sont mêlées, tandis que les populations d’Asie du Sud-Est ont conservé beaucoup plus de variations.❞

    David Reich du Departement de Genetique à la Harvard Medical School émet l’hypothèse que la grande diversité de l’Asie du Sud-Est s’explique en partie par le fait que les agriculteurs sont arrivés beaucoup plus récemment - il y a environ 4 500 ans - contre un peu moins de 8 000 ans en Europe.

    Les nouvelles découvertes montrent clairement que les multiples vagues de migration, qui se sont toutes produites au cours d’une période de transition clé de l’histoire de l’Asie du Sud-Est, ont façonné de façon remarquable la génétique de la région.

    (...)

    Un impact sur le langage._*

    Les implications linguistiques soulevées par les analyses de l’ascendance des populations de l’ouest de l’Indonésie ont également été inattendues. « Les preuves suggèrent que les premiers agriculteurs de l’ouest de l’Indonésie parlaient des langues austroasiatiques plutôt que les langues austronésiennes parlées aujourd’hui », a ajouté Reich. « Ainsi, les langues austronésiennes provenaient probablement des arrivées plus tardives. » D’autres échantillons provenant de l’ouest de l’Indonésie avant et après 4000 ans devraient régler la question.


    Fouilles à Man Bac, au Vietnam, en 2007. L’ADN des squelettes de ce site a été inclus dans la présente étude. Crédit : Lorna Tilley, Université nationale australienne

    L’article original dans « Sciences » (payant)

    Ancient genomes document multiple waves of migration in Southeast Asian prehistory. Science, 2018; eaat3188 DOI: 10.1126/science.aat3188

    Le résumé sur le site de l’université d’Harvard Medical School :
    https://hms.harvard.edu/news/window-past
    #Préhistoire #Paléolithique #Néolithique #migrations #Sud-Est_Asiatique #langages #Harvard #CNRS #Université_Paris_Nanterre #CEA/CNRS
    #Mark_Lipson #Swapan_Mallick #Nadin_Rohland #Nasreen_Broomandkhoshbacht #Matthew_Ferry #Eadaoin_Harney #Jonas Oppenheimer #Kristin_Stewardson #Zhao_Zhang #David_Reich #Thomas_Oliver_Pryce

  • Milice sur #la #ZAD 2 : le retour
    https://nantes.indymedia.org/articles/40542

    Milice sur la ZAD : le retour #de la suite. iels reviennent encore plus méchant-e-s pour contrôler #et monopoliser l’information ... Bilan de cette nouvelle journée du mercredi 21 mars 2018 alors que la nuit #est calme, que la lune à un beau croissant lumineux et que malheureisement les bleus et les kakis font de plus en plus souvent de plus ou moins dicrètes rondes de nuit. On s’est éxilé-e-s loin des regards indiscrets pour écrire.

    #Médias #Resistances #aéroport #notre-dame-des-landes #antifascisme #centre-est #sud-est #Médias,Resistances,aéroport,notre-dame-des-landes,antifascisme

  • Une histoire anarchiste des hautes terres d’Asie du Sud-Est
    Zomia ou l’art de ne pas être gouverné

    Jacques Berguerand

    http://lavoiedujaguar.net/Une-histoire-anarchiste-des-hautes

    Depuis deux mille ans, les communautés d’une vaste région montagneuse d’Asie du Sud-Est refusent obstinément leur intégration à l’État. Zomia, c’est le nom de cette zone d’insoumission qui n’apparaît sur aucune carte, où les fugitifs, environ cent millions de personnes, se sont réfugiés pour échapper au contrôle des gouvernements.

    Traités comme des « barbares » par les États qui cherchaient à les soumettre, ces peuples nomades ont mis en place des stratégies de résistance parfois surprenantes pour échapper à l’État, synonyme de travail forcé, d’impôt, de conscription, de soumission. Privilégiant des modèles politiques d’auto-organisation, certains sont allés jusqu’à choisir d’abandonner l’écriture pour éviter l’appropriation de leur mémoire et de leur identité. (...)

    #sociétés_contre_l'État #peuples_des_montagnes #Sud-Est_asiatique #anthropologie_anarchiste

  • Government, Kurdish politicians in row over energy bills
    http://www.hurriyetdailynews.com/government-kurdish-politicians-in-row-over-energy-bills.aspx?page

    Vives tensions dans quelques grandes villes du Sud-Est de la Turquie (notamment à Sanliurfa) suite à plusieurs heures de coupures d’électricité. Des manifestants ont attaqué les locaux de la société de distribution d’électricité récemment privatisée. Le Ministre de l’énergie dénonce le taux élevé de captage illégal d’électricité (plus de 60%) et accuse le PKK d’inciter les habitants à ne pas payer les factures.

    Power cuts in Turkey’s southeastern provinces have sparked a row between the government and People’s Democratic Party (HDP) as the energy minister accused the outlawed Kurdistan Workers’ Party (PKK) of inciting people in the region to avoid paying bills amid separate tension over sharing oil revenues with municipalities.

    Fed up with the recurrent power cuts, citizens in eastern and southeastern provinces, where illegal electricity usage is markedly higher than the Turkish average, have begun to stage protests, adding to tension in an already-boiling region. In the latest of such incidents, hundreds of people in the southeastern province of Şanlıurfa hit the streets carrying candles to demonstrate against cuts on the night of July 7.

    When asked about the unrest at the region, Turkish Energy Minister Taner Yıldız said the leakage and loss levels in the Dicle region, which provides electricity for 1 million subscribers living in the southeastern cities of Diyarbakır, Şanlıurfa, Mardin, Batman, Siirt and Şırnak, had reached 75 to 80 percent and that authorities should take measures to collect payment.

    But he put the blame on “PKK and other groups” for provoking people in the region to not pay their electricity bills.

    #Electricité
    #privatisation
    #Manifestation
    #Sud-Est_Turqiue
    #PKK