• Fin de vie : pour les personnes handicapées, « la mort ou quelle vie ? » - POLITIS
    https://www.politis.fr/articles/2024/03/fin-de-vie-pour-les-personnes-handicapees-la-mort-ou-quelle-vie

    Céline Extenso, militante antivalidiste, co-fondatrice du collectif handi-féministe Les Dévalideuses, rejoint les chroniqueuses de la rubrique « Intersections ». Pour son premier billet, elle tire la sonnette d’alarme sur le futur projet de loi sur l’aide active à mourir, « porte ouverte doucereuse sur l’eugénisme ».

    « Moi, à ta place, je me tuerais. » Il faut être bien malade ou handicapé pour s’entendre confier, sans l’ombre d’une gêne, cette candide incitation au suicide. Et le fait qu’elle soit généralement camouflée derrière un compliment (« Je t’admire, tu es si courageuse ») n’enlève rien du cinglant de la claque. Alors ne vous étonnez pas que les militants antivalidistes flairent l’immense danger quand le chef de l’État annonce son projet de loi pour une «  aide active à mourir », soutenu par 82 % de la population.

    • Dans un monde égalitaire, choisir sa mort pourrait être une option. Mais nous ne vivons pas dans ce monde. Le problème de considérer que l’euthanasie est “juste un choix individuel”, c’est que les personnes ne prennent pas leurs décisions hors contexte social. Nos choix sont le fruit de circonstances sociales que nous ne maîtrisons pas, pour la plupart, quoiqu’en dise la méritocratie.

      Le suicide assisté n’est pas juste une question personnelle. Il existe des politiques publiques de prévention du suicide. Où se situe la ligne de démarcation entre les personnes qui méritent une prévention du suicide et les autres ?

    • Il se pose dans ce contexte la question de l’ #iatrocratie, parce que l’euthanasie est la forme la plus radicale du règne des médecins sur notre vie et notre mort.

      Après l’époque nazie et l’octroi massif de l’euthanasie par les médecins on ne peut que s’opposer à toutes ses formes. Je revendique mon droit à ma propre mort mais sans intervention extérieure. L’euthanasie par contre c’est systématiquement du meurtre.

      Personnellement je suis furieux car on m’oblige plus ou moins à commettre des actes illégaux si je veux bien préparer ma mort comme moi je l’entends. A mon avis il faudrait revenir au statut d’avant 1900 et se libérer du contrôle de l’état sur l’accès à toute sorte de substance.

      Côté technique il n’y a pas vraiment de problème quand on veut se donner la mort. C’est d’ailleurs enseigné dans les écoles militaires et de navigation. Bref il faut lire les fiches techniques de diverses substances et gazes qu’on peut toujours acheter librement. On y trouve la déscription des dangers qu’on recherche. Les diabétiques possèdent généralement tout ce qu’il faut.

      Il y a des procédés à éviter. Par mon père je sais qu’en 1945 pendant les derniers jours avant l’entrée de l’armée rouge dans Berlin les capsules de cyanure trainaient sur le tables de l’office du parti nazi comme les smarties sur une table d’anniversaire des gamins. N’en prenez pas. C’est bon pour les Göring et Goebbels car c’est efficace et rapide mais ce n’est pas une belle mort.

      Il faut du courage et de l’imagination pour entreprendre les préparatifs nécessaires pour le moment quand on sera en situation de vouloir partir en toute liberté. Sans doute c’est à cause de ce défi que les esprits moins libres souhaitent le soutien d’un médecin. Le curé ne fera pas l’affaire.

      Il y a une solution technique pour tout, alors il faut surtout défendre la liberté de vivre à sa guise, dans un contexte solidaire, sans exclusion sociale et à l’abri de la pauvreté. Après, la mort c’est facile et on y n’échappe pas de toute facon.

      Enfin je constate qu’on a encore inventé un néologisme pour nous désolidariser. Le « validisme » est le petit frère mal coiffé du « classissme » qui nie les forces révolutionnaire qui sont le résultat de l’antagonismes des classes sociales.

      Nous ne sommes pas des victimes d’ « ismes » particuliers mais nous font tous partie de classes dont les relations conflictuelles s’expliquent par des intérêts économiques et de pouvoir et se résolvent par la lutte des classes. Dans ce contexte on voit bien que l’euthanasie est la manière la plus radicale d’éliminer ce qui reste de de l’homme quand on ne peut plus en tirer profit en l’exploitant au travail ou se remplir les poches par les soins coûteux.

      L’euthanasie est un crime et une forme particulièrement brutale de la lutte des classes à la fois. La notion de « validisme » cache cette vérité dans un brouillard de baratin idéoligique.

      Gedenkstätte #Hadamar
      https://www.youtube.com/channel/UC6BAw-6yJBeKYDwr33qeYXA

      #suicide #euthanasie #justice_sociale #maladie #idéologie

    • Côté technique il n’y a pas vraiment de problème quand on veut se donner la mort. C’est d’ailleurs enseigné dans les écoles militaires et de navigation. Bref il faut lire les fiches techniques de diverses substances et gazes qu’on peut toujours acheter librement. On y trouve la déscription des dangers qu’on recherche. Les diabétiques possèdent généralement tout ce qu’il faut.

      A ma connaissance le livre « suicide mode d’emploi » est toujours interdit et le problème qu’il soulevait, à savoir que les connaissances en la matière sont très parcellaires et conduisent à des ratés catastrophiques (souffrance avant de mourir ou bien handicap à vie), est toujours d’actualité.

    • Qui référence Christine Boutin ? On peut pas dire que ça saute aux yeux… Les références réelles centrales de l’article étant :
      https://www.editionsladecouverte.fr/de_chair_et_de_fer-9782348067778
      – l’ONU https://www.ohchr.org/en/press-releases/2021/01/disability-not-reason-sanction-medically-assisted-dying-un-experts
      – plusieurs associations d’handicapés, France et Canada https://tvndy.ca/a-propos/faq-2

    • Un peu hypocrite de s’en remettre à la « sédation profonde et continue ». Ça signifie laisser crever la personne de faim et de soif.

      Edit pour la suite :
      L’aspect idéologique religieux n’est pas soulevé. Souvent le suicide d’un proche était masqué car la morale religieuse dit que la mort ne nous appartient pas et que le suicide est interdit.
      Pour les amis que j’ai accompagné dans leur longue descente dans la souffrance et qui m’ont demandé de les aider à partir, j’ai refusé cet acte qui m’aurait hanté. N’empêche que pour S. on a fini par lui trouver sa #trousse_de_liberté que lui a glissé son médecin après qu’on ait fait le siège de son bureau à l’hôpital. C’était un soulagement
      pour elle de savoir qu’elle détenait son choix (même si elle ne l’a pas exercé), et aller en Suisse était trop cher.

      Après ce n’est pas être « pour » l’avortement ou « pour » l’euthanasie mais bien pour le droit inconditionnel à l’avortement et à (EDIT) <strike>l’euthanasie</strike> au droit à mourir dignement et définitivement à la phrase « mon corps m’appartient ».

    • @touti : Oui, c’est ce que j’ai vu aussi : l’autrice dit s’opposer à l’euthanasie et développe tout un argumentaire, pour conclure qu’en fait on n’en aurait même pas besoin, puisqu’on peut déjà :

      En appliquant les directives anticipées, en développant les soins palliatifs et la sédation profonde et continu jusqu’au décès, a-t-on besoin de recourir au suicide assisté ou à l’euthanasie ?

      Et plus haut, il est même indiqué, sous forme de citation :

      “La loi reconnait que l’évolution des évènements peut certainement être influencée par la sédation sans que le contrôle absolu du moment du décès ne fasse tomber cette pratique dans le champ de l’euthanasie. La nutrition artificielle et l’hydratation constituent un traitement et pourront donc être arrêtés comme tout autre traitement.”

      Bref : non à l’euthanasie, qui ne serait pas « de gauche », mais oui à la sédation profonde et controlée et en te laissant mourrir sans eau ni nourriture, parce que pour le coup c’est un « soin palliatif » donc « de gauche ».

      –-----

      Plus globalement, je suis mal à l’aise avec cette posture (que je vois souvent revenir ici) : l’idée serait qu’en fait, les gouvernements (et les assureurs privés !) qui souhaitent légaliser l’aide active à mourir, ce qu’ils veulent en vrai, c’est euthanasier massivement les handicapés et les gens qui coûtent trop cher ; il y a là dans ces raisonnements des assertions borderline.

      Sinon, il y a des gens qui souhaitent une mort digne, parce que leur vie quotidienne est déjà une torture. L’idée qu’on leur oppose une lecture théorique qui concerne d’autre qu’eux-mêmes, au motif que ce ne serait « pas de gauche », ça me semble problématique (si on tient à recourir aux « -ismes », c’est pas loin d’une forme de validisme en soi).

    • Sinon, il y a des gens qui souhaitent une mort digne, parce que leur vie quotidienne est déjà une torture. L’idée qu’on leur oppose une lecture théorique qui concerne d’autre eux-mêmes, au motif que ce ne serait « pas de gauche », ça me semble problématique.

      C’est justement là qu’il y a une lecture politique : avoir une vie quotidienne pourrie peut avoir des facteurs individuels… et beaucoup sociaux. Dans une société très inégalitaires (et de plus en plus inégalitaire), on ne peut pas sortir tous les facteurs sociaux qui pourrissent la vie quotidienne des gens. Et que si c’était égalitaire ou tout du moins moins inégalitaire, beaucoup de gens pensant au suicide n’y penseraient plus. Il en resterait bien sûr toujours, mais beaucoup beaucoup moins. C’est pas une nouveauté que le suicide est considéré comme un fait social et non un choix individuel… ça fait partie des sujets d’origine de la sociologie.

    • Alors on est à deux doigts de vouloir ré-interdire le suicide en général, parce que c’est un fait social provoqué par nos société inégalitaires. Le suicide provoqué par une souffrance mentale ou sociale, c’est le principe même du suicide, et généralement sans besoin d’une assistance médicale. (Comme le fait remarquer @alexcorp, ça ne veut pas dire non plus que c’est facile et que ça se passe correctement.)

      Parce qu’on pense que le suicide, qui existe déjà, de manière massive, et sans assistance médicale, que ce suicide est « social » et « politique », on veut maintenir l’interdiction d’une aide à mourir pour les personnes dont la fin de vie est une torture interminable, et qui voudraient avoir la liberté de partir dignement. Sans que cela change grand chose, par ailleurs, au suicide qui se pratique déjà sans aide médicale.

      À un moment, la tumeur qui dévore ton cerveau, c’est pas un fait social abstrait et tu devrais avoir le droit à ton choix individuel à ce propos.

    • La lecture politique est complètement nécessaire.

      C’est comme l’avortement : les bourgeoises pouvaient avorter dans de bonnes conditions, pas les gueuses.

      Actuellement, les bourgeois qui le désirent accèdent à l’assistance médicale nécessaire. Dans les milieux médicaux, c’est un secret de polichinelle.

      Mais justement, parlons-en des milieux médicaux, prompts (par exemple, encore) à jeter certaines qui ne souhaitent pas avoir d’enfants, tout en stérilisant de force celles dont ils estiment qu’elles ne devraient pas se reproduire.

      Les doubles standards riches/pauvres, blanc·he·s/racisé·e·s, valides/hadicapé·e·s sont légions et on veut me faire avaler que les macronistes — qui saccagent systématiquement la solidarité, l’éducation et la santé publiques — veulent étendre le pouvoir médical sur la fin de vie des « déconsidérés » de la macronie par pure bonté d’âme ou empathie ?

      Bien sûr que c’est politique.

      La vraie question, pour la tumeur en fin de vie, c’est de savoir si ça se passe différemment selon qui tu es et comment le corps médical considère ton groupe d’appartenance.

      Sur des cancers équivalents, l’accès aux traitements et aux type de traitements n’est pas équivalent selon qui tu es et d’où tu viens. Ce qui fait que les populations qui se confrontent à des fins de vie pourries ne sont pas équivalentes. Et ça me pose problème dans le cadre d’une politique générale qui aggrave délibérément les conditions de vie de larges pans de la population.

      Je pense que dans ce débat qui n’a pas eu lieu (bah oui, le gus annonce son truc tout seul comme d’hab’ et rien que ça, ça participe à la suspicion fondamentale d’insincérité sur tout ce qu’il touche), il est aussi important de savoir d’où parle les uns et les autres.

      Tu ne vois pas l’affaire de la fin de vie du même œil selon que tu sais que tu auras une vieillesse potable ou une vieillesse de merde, de sacrifices et de manque de tout. Selon que tu sais parler au corps médical ou que tu sais que tes douleurs ne sont pas entendues, niées, voire dénigrées et donc pas prises en charge assez tôt.

      J’aimerais bien voir les profils sociaux des prises en charges tardives des maladies et de leur répercussion sur l’espérance de vie ou le confort de fin de vie.

      Et tout ça sur fond de service public de la santé en mode dégradé depuis des années.

      Sérieusement ?
      Comment évacuer tous ces paramètres ?

    • C’est comme l’avortement : les bourgeoises pouvaient avorter dans de bonnes conditions, pas les gueuses.

      Oui mais la réponse « de gauche » dans le cas de l’avortement n’est pas : « puisque l’accès à l’avortement est inégalitaire, maintenons l’interdiction de l’avortement ». Ce qui est pourtant la position de ce texte pour l’euthanasie. (En suivant cette même logique, on peut parfaitement prétendre que l’avortement est un outil d’eugénisme social, et donc « pas de gauche ».)

    • La vraie question, pour la tumeur en fin de vie, c’est de savoir si ça se passe différemment selon qui tu es et comment le corps médical considère ton groupe d’appartenance.
      Sur des cancers équivalents, l’accès aux traitements et aux type de traitements n’est pas équivalent selon qui tu es et d’où tu viens.

      Alors voilà qui me rappelle un évènement survenu il y a une petite vingtaine d’années dans ma famille. Le gars, la soixantaine, récidive d’un cancer dermatologique survenu dix ans auparavant. Le truc incurable finit par s’attaquer à sa colonne vertébrale. Après moults opérations toutes plus ou moins hasardeuses, il lâche l’affaire mais s’entête à vouloir mourir chez lui et non à l’hôpital. Il a fini sa vie sur son lit en hurlant de douleurs pendant des jours, son médecin « de famille » (c’est comme ça qu’on disait à l’époque) ne lui ayant prescrit que des patches à la morphine alors qu’il était tout à fait envisageable même contre sa « volonté » de le faire hospitaliser en soins palliatifs (puisque il y avait encore une unité à l’hosto du coin à l’époque). je vous prie de croire que, avant d’endosser le costume en sapin, le mec en a chié et ses « derniers instants » ont laissé un traumatisme durable parmi les personnes de son entourage proche.
      Donc avant de se demander quoi que ce soit, ce serait bien de savoir non seulement à quoi mais surtout à QUI on a affaire.

    • > On peut pas dire que ça saute aux yeux…

      J’ai lu l’article en diagonale, et ce qui m’a sauté aux yeux immédiatement c’est la question crypto-complotiste ("Demandez-vous pourquoi les mutuelles plaident pour l’euthanasie.") Suffit de cliquer pour voir qu’on est chez les anti-avortement—le nom de domaine déjà évente la chose. (Quand je parle de Boutin ça n’est pas pour faire un raccourci, elle y est citée nommément comme fondatrice.)

      Le simple fait d’employer le mot « euthanasie » dans ce débat est une manipulation.

    • Euh, d’où que ça vienne, ça me rassure un peu sur le fondement de mes idées :)

      Mais pourquoi donc une personne de @rezo a marché dedans et a référencé cet article ?

    • J’ai retranscrit le texte.
      (ouais, Insta, c’est nul.)

      Pourquoi être contre le projet de
      loi surl’euthanasie active, par @valeriereyrobert

      En mai 2024, l’Assemblée Nationale débattra du projet de loi sur la fin de vie.
      Un-e patient-e pourra faire une demande d’euthanasie, qui, sous 15 jours, sera validée ou non par une équipe médicale.
      lel aura alors une prescription pour un médicament létal qu’iel pourra absorber seul-e.

      – Les personnes grosses sont moins bien soignées (revue Obesity, 2021)
      – Les personnes atteintes d’une pathologie mentale ont une espérance de vie inférieure de 15 ans dues à des pathologies pourtant détectables (cancers, problèmes cardio vasculaires). En 2020, en France, les malades du Covid schizophrènes ont été moins admis en soins intensifs et ont connu une mortalité supérieure. (Guillaume Font, 2021).
      – Aux États-Unis, les femmes noires sont autant atteintes par le cancer du sein que les femmes blanches mais en meurent bien davantage.

      – Une étude française a montré qu’aux urgences, à symptômes identiques, les hommes sont pris plus au sérieux que les femmes et les blanc-he-s davantage que les non blanc-he-s. (Fabien Coisy, 2023)
      – Les personnes handicapées ont souvent des parcours de soins qui ne sont pas adaptés et qui donc peuvent diminuer leur espérance de vie. Ils subissent des discriminations et des soins forcés.

      Un rapport de la Cour des Comptes de juin 2023 montre combien le budget consacré aux soins palliatifs est insuffisant.

      La moitié des patient-es concerné-es n’a pas accès aux soins palliatifs et la majorité des soins proposés sont à l’hôpital, ni en ehpad, ni à domicile.

      20 départements français n’ont aucun service de soins palliatifs.

      L’Aide Médicale d’État va encore être réformée ce qui entraînera une moindre qualité de soins pour les concerné-es. Des médicaments et des offres de soins sont régulièrement déremboursés.

      Les exemples pourraient être multipliés.
      La race. la classe et le genre (liste non exhaustive et cumulative) jouent un rôle important dans l’accès aux soins.
      Si l’on est moins bien soigné-e, on est également moins bien accompagné-e dans l’agonie.

      En 2019, ma mère a déclaré un cancer du pancréas et est morte 9 mois plus tard, à domicile, après une agonie extrêmement douloureuse. Elle a demandé à mourir lorsque les doses d’antidouleurs n’étaient pas adaptées mais aussi lorsqu’elle jugeait ne plus être « digne » (problèmes d’incontinence par exemple).

      « Mourir dans la dignité » est un construit social et doit être interrogé.

      A nous répéter qu’il y a des vies qui valent d’être vécues et d’autres non, des situations physiques “indignes”, nous poussons aussi celles et ceux qui y sont confronté-es à considérer que leur vie ne vaut pas la peine d’être vécue.

      Lorsque nous aurons mis à plat le validisme, la grossophobie, le sexisme, le racisme, l’homophobie ou encore la transphobie, alors nous pourrons discuter de l’euthanasie.

      Lorsqu’un-e malade se sera vu-e proposer toute l’offre de soins disponibles pour le soulager de ses douleurs physiques et psychiques alors iel sera en pleine capacité de décider si oui ou non iel souhaite encore être euthanasié-e.

      Dans un système capitaliste, sexiste, validiste et
      raciste, toute loi sur l’euthanasie est eugéniste.

    • Et cet article et son autrice n’a pas de rapport à priori avec l’asso de Boutin, c’est UN des liens dans son article qui pointe sur ça, et il se peut plutôt (bénéfice du doute par défaut) que ce soit elle qui n’ait pas été regardante.

      Tous les autres liens comme déjà dit c’est un rapport de l’ONU (défavorable), et des assos handi, anti-validistes. On ne voit pas le rapport avec des pro-vies cathos donc.

      L’autrice est une communicante/marketeuse parisienne, qui tient un podcast sur l’écologie et l’effondrement.

    • Lorsque nous aurons mis à plat le validisme, la grossophobie, le sexisme, le racisme, l’homophobie ou encore la transphobie, alors nous pourrons discuter de l’euthanasie.

      @monolecte Ce qui revient à écrire que tant que nous ne vivrons pas dans une société parfaite, la possibilité de se faire aider pour mourir dignement devra rester interdite. Tant pis pour les gens torturés à mort par un cancer en phase terminale.

    • J’ai tendance à penser que le problème principal, comme l’évoque @monolecte, c’est que cette (peut-être) future loi est portée par quelqu’un de parfaitement cynique et incapable de la moindre empathie, et autant dire que je comprends la méfiance généralisée... Mais pour le coup, le sieur en question a parlé « d’aide à mourir » et non pas d’euthanasie. Et cela fait des années que le sujet est là, on ne peut pas dire qu’il amène ça comme un cheveu sur la soupe (le problème, encore une fois, est que tout ce qu’il touche se transforme en merde). Or tout le débat actuel (à gauche) porte sur grosso modo une peur de « l’euthanasie des handicapés » (et à ce stade on n’est donc plus très loin du point godwin) et on voit donc maintenant des arguments dignes de la famille de Vincent Lambert nous être opposés.
      J’ai 2 auteurs en tête qui me viennent sur le sujet : Martin Winckler et Claude Guillon (le fameux auteur de « suicide mode d’emploi ») et pour moi le droit à mourir est fondamentalement une idée de gauche, profondément humaniste et anti-religieuse.

      Lorsque nous aurons mis à plat le validisme, la grossophobie, le sexisme, le racisme, l’homophobie ou encore la transphobie, alors nous pourrons discuter de l’euthanasie.

      Moi aussi ça me fait tiquer. Exactement du même tonneau que « quand on aura réglé le problème de la lutte des classes alors on pourra parler sexisme, racisme etc. ».

    • Le livre est peut-être interdit mais accessible : Claude Guillon, Yves Le Bonniec, Suicide, mode d’emploi : Histoire, technique, actualité, 1982, ISBN : 9782852090002,2852090007

      Après l’euthanasie c’est du meurtre institutionnalisé, c’est son essence.

      Sichten und Vernichten - Psychiatrie im Dritten Reich
      https://www.youtube.com/watch?v=SpRYvOkIfkI

      Phrase clé du film documentaire : Jamais le pouvoir des médecins n’a été aussi total que sous le nationalsocialisme allemand.

      Actuellement on nous prépare un retour à l’époque guerrière et fasciste qui verra resurgir ce type d’extermination sous un prétexte ou un autre. Vous avez dit Gaza ? N’exagérez pas, les arguments des meurtriers se ressemblent, mais ceux d’aujourd’hui agissent à une autre échelle. Je le répète : En comparaison avec les SS-Totenkopfverbände Tsahal et Hamas ne leur arrivent pas à la cheville.

      Voilà pour la dimension politique. Sur plan individuel les questions se posent d’une manière assez différente.

      Après ces constats nous sommes dans l’obligation morale de défendre notre liberté de vivre dignement.

      L’euthanasie c’est mal, le suicide par contre se justifie objectivement dans plusieurs situations :

      – A la fin d’une longue et bonne vie on se sent heureux mais fatigué.
      – On est moribond et souffrant.
      – On veut échapper à la torture.
      – On veut éviter une mort plus horrible que le suicide bien fait.
      – On est con.

      La souffrance toute seule par contre ne justifie jamais le suicide. Elle peut nous entraîner dans un état où on ne souhaîte que de mourir, mais c’est un leurre si on ne peut pas exclure la moindre possibilité d’amélioration aussi temporaire qu’elle soit.


      Épicure et son tetrapharmakos (τετραφάρμακος)

      J’avoue que c’est un jugement moral suivant le principe que nous ne sommes pas sur terre pour ne pas souffrir. Des plus épicuréens que mois abandonneront la vie plus facilement ;-)

      Une dernière remarque : Il ne faut jamais oublier que le fascisme et le libéralisme partagent la même idée de l’homme qui est un loup pour l’homme. Puis l’impérialisme et le colonialisme avant lui ont fourni toutes les preuves nécessaires pour les appeller ce qu’ils sont : des systèmes meurtriers façonnés par des hommes prêts à sacrifier des peuples entiers sur l’hôtel de l’idéologie de la prospérité pour quelques élus. Heureux qui sait encore faire la différence entre responsabilité individuelle et forces historiques. Les autres niais seront les bourreaux de leurs semblables au service des seigneurs qui ont déjà malmené leurs ancêtres.

  • « Le dernier soir » d’une militante radicale pour le suicide assisté
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/01/20/le-dernier-soir-d-une-militante-radicale-pour-le-suicide-assiste_6211914_322

    Thomas Misrachi, journaliste et membre de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité, raconte dans un livre l’acte militant de Jacqueline Jencquel, qu’il a accompagnée quand elle a souhaité mettre fin à ses jours, en 2022, malgré sa bonne santé. L’auteur risque des poursuites judiciaires.
    [...]
    Nulle part il n’est question de considérer la vieillesse comme « une maladie irréversible et invalidante », comme Thomas Misrachi le pense. Le gouvernement doit légiférer « d’une main tremblante » sur ce sujet, a prévenu Catherine Vautrin, la nouvelle ministre du travail, de la santé et des solidarités, lors d’un entretien sur Europe 1-CNews le 17 janvier.

    https://justpaste.it/e8uho

    #suicide_assisté #fin_de_vie

  • Neuregelung der Sterbehilfe – Gesetzgeber muss Konsequenzen aus der Entscheidung über die Verfassungswidrigkeit des § 217 Strafgesetzbuch ziehen – KriPoZ
    https://kripoz.de/2020/07/20/neuregelung-der-sterbehilfe-gesetzgeber-muss-konsequenzen-aus-der-entscheidun

    La question est importante mais la situation est absurde : pendant qu’on fournit des armes afin que les jeunes puissent aller se faire tuer ou commettre des meurtres, on discute si et comment les vieux ont le droit de mettre fin à leurs jours. A chier.

    in KriPoZ 1/2023 von Prof. em. Dr. Arthur Kreuzer

    Abstract

    Das BVerfG hat § 217 StGB mit der Strafbarkeit geschäftsmäßiger Sterbehilfe für verfassungswidrig erklärt. Der Gesetzgeber sollte angesichts nun bestehender rechtlicher Unsicherheiten und der Gefahr des Entstehens einer „Suizid-Kultur“ rasch eine Neuregelung von Sterbe- und Suizidhilfe schaffen. Die jetzt bestehende Rechtslage wird skizziert. Fünf bislang geltende Grundsätze werden auf mögliche Modifikationen durch das Verfassungsgerichtsurteil geprüft: Straflosigkeit des Suizids; Straflosigkeit der Beihilfe zum Suizid; Strafbarkeit aktiver Sterbehilfe; Straflosigkeit passiver Sterbehilfe; Straflosigkeit indirekter Sterbehilfe. Durchaus dürfen Risiken für das Entstehen einer „Suizid-Kultur“ berücksichtigt, beispielsweise auch Sterbehilfevereine unterbunden werden. Das setzt aber voraus, dass Suizidwilligen Wege zu ärztlich assistierter Hilfe offen bleiben. Elemente eines denkbaren Modells werden hier vorgestellt: Ärztliche Berufsordnungen beseitigen strikte Verbote ärztlicher Suizidassistenz. Nach Vorbild der Schwangerschaftsberatungsstellen werden von Sozialverbänden Sterbeberatungsdienste eingerichtet, die allen Betroffenen zur Verfügung stehen. Ihnen obläge zuvörderst Beratung zur Lebenserhaltung; erst nach ärztlicher Prüfung fehlender zumutbarer Alternativen, der freien und ohne sozialen Druck getroffenen Willensentschließung zum Suizid, der Ernsthaftigkeit und Beständigkeit dieser Entscheidung darf ärztliche Suizidhilfe zugelassen und zu ihr vermittelt werden. Darüber hinaus könnte anstößige Werbung für Suizidhilfen strafbar sein.

    .

    The German Constitutional Court has declared § 217 StGB (punishment for commercially assisted suicide services) to be unconstitutional. Facing the risk of an arising „suicide-culture“caused by an uncertain legal position the legislator is required to enact a new bill regulating suicide assistence without delay. The current legal position is to be analyzed here. Five traditional principles shall be examined concerning possible modifications by the new decision: Impunity of suicide; impunity of assisting suicide; „active suicide assistence“as criminal offence; impunity of „passive suicide assistence“; impunity of „indirecet/unintended suicide assistence“. It is legitimate for a new legislation to take risks of potentially arising suicide cultures into account, prohibiting for instance private suicide services. This requires however alternative real chances for suicidal persons to get medical assistence. Elements of a possible new legal model are presented here: Professional medical legal regulations must abolish strict bans on medically assisted suicide. Following the example of the existing model of legally controlled services for pregnant women and abortions, corresponding counceling should be organized for all persons seeking help. They should primarily be concerned with saving lives; only when a physician has investigated that there are no acceptable alternatives, that the decision is based on the free will of the person concerned, and that its seriousness and invariance cannot be doubted and that no social pressure was exerted, medical suicide assistance can be permitted. Furthermore it would be legitimate to criminalize inappropriate advertising and assisted suicide services.

    .

    I. Zur aktuellen Situation

    Auch hier geht es um Leben und Tod: Bei der Sterbe- und Suizidhilfe. Sie muss dringend gesetzlich neu geregelt werden. Am 26. Februar 2020 hatte das BVerfG – für viele Experten unerwartet – die Strafbarkeit geschäftsmäßiger Sterbehilfe in § 217 StGB rundum für verfassungswidrig erklärt.[1] Nun ist der Gesetzgeber am Zuge. Nicht völlig unbegründet meint nämlich ein Zyniker, jetzt sei die Hoch-Zeit für alle Sterbewilligen; sie könnten entstandene rechtliche Freiräume nutzen und für sich Hilfe zur Selbsttötung rechtzeitig vor erneuter gesetzlicher Beschränkung sicherstellen.

    Einstweilen scheint man jedoch die gebotene unverzügliche Neuregelung politisch aus vier Gründen hintanzusetzen: Corona droht die Arbeitskraft der Entscheidungsinstanzen vollkommen zu binden. Das verstärkt die Einstellung, in der 2021 auslaufenden Legislaturperiode werde man ein derart strittiges Gesetzesvorhaben ohnehin nicht mehr durchziehen können. Zudem handelt es sich um ein äußerst komplexes, moralisch hoch aufgeladenes Problem der Rechtspolitik, das Politiker angesichts vielfältiger, jeweils umstrittener Lösungsstrategien nicht gern anpacken. Letztlich möchte man einem neuen Grundsatzstreit zwischen Parteien, medizinischen, theologischen und juristischen Fachverbänden ausweichen. Deswegen ist bislang nicht einmal eine Expertenkommission von Fachleuten der Justiz- und Gesundheitsministerien, politischen Parteien, Fachverbände und Wissenschaften eingesetzt worden.[2] Eine solche müsste jedoch wichtige Vorarbeit leisten. Nur dann kann in der nächsten Legislaturperiode unverzüglich ein Gesetzentwurf in den Bundestag eingebracht, diskutiert und umgesetzt werden.

    II. Grundsätze der geltenden Rechtslage

    Vergegenwärtigen wir uns die bisherige Rechtslage zur Sterbehilfe und zum Suizid und ihre eventuelle Veränderung durch das Urteil des BVerfG. Wir verstehen dabei unter rechtlich zu regelnder „Sterbehilfe“ nicht selbstverständlichen Beistand und gebotene Hilfe von Angehörigen, Ärzten und Pflegekräften im Sterbeprozess. Es geht allein um Nachhelfen zum Sterben und um aktive Unterstützung eines Suizids. Die vom BVerfG gewählte strikte terminologische Trennung zwischen Suizid- und Sterbehilfe[3] lässt sich allerdings nicht übernehmen; zu groß sind sachliche Überschneidungen infrage kommender Kon-stellationen (man denke beispielsweise nur an die im Verfassungsgerichtsurteil nicht näher erörterte Assistenz beim „Sterbefasten“[4]); Alltags- und Fachsprachen unterscheiden zudem inhaltlich gar nicht oder unterschiedlich; und allenthalben „Sterbehilfevereine“ benannte Vereinigungen widmen sich gerade der Suizidhilfe.

    Erster Grundsatz: Suizid ist straflos. Es gibt keine rechtliche Pflicht zu leben. Das BVerfG hat dies bekräftigt und konkretisiert: „Das allgemeine Persönlichkeitsrecht (Art. 2 Abs. 1 i.V.m. Art. 1 Abs. 1 GG) umfasst als Ausdruck persönlicher Autonomie ein Recht auf selbstbestimmtes Sterben.“ Dieses Recht schließe die Freiheit ein, sich das Leben zu nehmen. Das Gericht geht noch zwei Schritte weiter: Zum einen ist die Suizidentscheidung „als Akt autonomer Selbstbestimmung von Staat und Gesellschaft zu respektieren“. Daraus lässt sich beispielsweise ableiten, dass es nicht erlaubt, geschweige denn rechtlich geboten sein kann, den Suizid zwangsweise zu unterbinden. So darf jemand nicht wegen unterlassener Hilfeleistung bestraft werden, weil er den anderen nicht am frei verantworteten Suizid hindert. Hier zeigt sich, wie sehr sich die Bewertungen des Suizids in der Rechtsprechung gewandelt haben. Noch 1954 befand der Große Strafsenat des BGH: „Da das Sittengesetz jeden Selbstmord – von äußersten Ausnahmefällen vielleicht abgesehen – streng missbilligt, da niemand selbstherrlich über sein eigenes Leben verfügen und sich den Tod geben darf, kann das Recht nicht anerkennen, dass die Hilfspflicht des Dritten hinter dem sittlich missbilligten Willen des Selbstmörders zu seinem eigenen Tode zurückzustehen habe.“[5]

    Zum anderen, so das BVerfG, umfasst dieses Recht „auch die Freiheit, hierfür bei Dritten Hilfe zu suchen und Hilfe, soweit sie angeboten wird, in Anspruch zu nehmen“. Beispielsweise, sich ein tödliches Medikament oder ärztliche Mitwirkung in einem Land mit freizügigerem Recht oder durch Sterbehilfevereine zu besorgen. Freilich gilt auch: „Niemand kann verpflichtet werden, Suizidhilfe zu leisten.“ Also dürfen Ärzte Suizidassistenz verweigern.

    Zweiter Grundsatz: Beihilfe zum Suizid ist straflos. Strafbare Beihilfe setzt eine strafbare Haupttat voraus, der Suizid ist aber keine Straftat. Diesen Grundsatz hatte der 2015 geschaffene § 217 StGB eingeschränkt. Er hatte dadurch „mit der über 140 Jahre währenden deutschen Rechtstradition der generellen Straflosigkeit der Teilnahme an einer eigenverantwortlichen Selbsttötung“ gebrochen.[6] Im Einzelfall geleistete Suizidhilfe blieb straflos; strafbar sollte nunmehr jedoch die geschäftsmäßige Ausübung sein; sie sollte bereits vorliegen, wenn etwa Ärzte konkret solche Hilfe zusagen und bereit sind, es auch in vergleichbaren Lagen wieder zu tun, oder wenn Vereine auf die Vermittlung von Suizidhilfe angelegt sind. Die Strafbestimmung ist jetzt nichtig. Sie war ohnehin von Kriminalwissenschaftlern und Fachverbänden ganz überwiegend kritisiert worden; sie greife illegitim weit in das Vorfeld von Rechtsgüterschutz und in bloßes Moralrecht über, sei viel zu weit und unbestimmt gefasst, bringe ungünstige Nebenwirkungen, schaffe Denunziationspotenziale und verstoße gegen den Grundsatz, Strafrecht dürfe nur letztes Mittel, ultima ratio einer rechtlichen Regulierung sein.[7] Dennoch ist auch jetzt ärztliche Suizidassistenz noch nicht ohne weiteres rechtlich und tatsächlich möglich. Sie ist nämlich nach ärztlichen Berufsordnungen in zehn Bundesländern strikt untersagt.[8] Hilfe wäre dort also berufsrechtswidrig und könnte standesrechtlich geahndet werden. Auch dürfen Ärzte, Apotheker und Hilfsvereine nicht legal für Suizid geeignete Medikamente zur Verfügung stellen. Zwar hatte – im Sinne des Verfassungsgerichtsurteils, aber schon zuvor – das BVerwG 2017 entschieden, in „extremen Ausnahmesituationen“ müsse auf Antrag Betroffener die zuständige Bundesbehörde solche Medikamente zugänglich machen;[9] doch hat Gesundheitsminister Spahn dem Bundesamt für Arzneimittel und Medizinprodukte untersagt, das Gerichtsurteil umzusetzen.[10] Die Anordnung muss spätestens seit dem Verfassungsgerichtsurteil als obsolet erachtet werden. Der Gesundheitsminister sollte dies unverzüglich klarstellen.

    Insofern ist ein weiterer, ja entscheidender Schritt des BVerfG bemerkenswert; er wird freilich anhaltend kritisiert werden[11]: Strafrecht dürfe nicht die Ausübung der autonomen Entscheidung zum Suizid faktisch verhindern; der Suizidwillige dürfe nicht darauf angewiesen sein, zur Verwirklichung seiner autonomen Entscheidung in andere Länder auszuweichen oder einen Arzt zu finden, der sich über das berufsrechtliche Verbot hinwegsetze; die Rechtsordnung müsse sicherstellen, dass „im Einzelfall ein Zugang zu freiwillig bereitgestellter Suizidhilfe real eröffnet bleibt“. Wie das geschehen und zugleich präventiv einer ungebremsten Entwicklung zu einer „Suizidkultur“ entgegengewirkt werden kann, lässt das Urteil offen.

    Widerstand gegen eine Neuregelung im Sinne des Verfassungsgerichtsurteils wird auch künftig insbesondere von medizinischer und theologischer Seite zu erwarten sein. Das darf nicht eine nötige politische Lösung des Problems verhindern. Immerhin zeigt sich an mancher Stelle kritischer Institutionen eine Bereitschaft für einvernehmliche Regelungen. Als Beispiel stehe die Äußerung des ehemaligen Ratsvorsitzenden der Evangelischen Kirche in Deutschland Nikolaus Schneider: Die Kirchen „sollen auch weiterhin um Verständnis dafür werben, dass es Notsituationen gibt, in denen aus Gründen der Nächstenliebe dem Willen zur Selbsttötung nicht nur Respekt gezollt werden, sondern Menschen auch fachlich kompetente Unterstützung angeboten werden muss“.[12]

    Sind Suizid und Hilfe zum Suizid straffrei, so gilt doch unverändert der dritte Grundsatz: Aktive Sterbehilfe ist strafbar. § 216 StGB versteht darunter, dass „jemand durch das ausdrückliche und ernstliche Verlangen des Getöteten zur Tötung bestimmt worden“ ist. Keiner darf dem Sterbewilligen das tödliche Gift verabreichen. Das gilt selbst angesichts bewegungsunfähiger Patienten. Der Arzt Julius Hackethal blieb allerdings straffrei; er hatte Patienten ein tödliches Medikament zur selbsttätigen Einnahme mit einer eigens dazu geschaffenen Einnahmevorrichtung zur Verfügung gestellt.[13]

    Keineswegs ist hingegen unserem Gesetzgeber zu empfehlen, der niederländischen Regelung zu folgen; ein Arzt wurde nach dem jüngsten Entscheid des dortigen höchsten Gerichts vom Mordvorwurf freigesprochen; er hatte seine demente Patientin medikamentös getötet und dabei auf ihren in einer Patientenverfügung bekundeten Willen und den Wunsch der Angehörigen abgestellt; in gesundem Zustand hatte sie zwar den Sterbewillen erklärt für den Fall unerträglichen Leidens, wenn sie „denke, dass die Zeit dafür reif“ sei, aber in der akuten Situation als Demenzerkrankte in der Pflege die Tötung mehrmals abgelehnt und sich gegen diese noch während der Ausführung heftig gewehrt. Für uns sollte gelten: Der im gesunden Zustand rechtlich verbindlich etwa in der Patientenverfügung geäußerte Wille kann jederzeit, vor allem in der akuten Situation, widerrufen werden, sei es durch Worte, sei es durch physische Abwehr; dann rechtfertigt der ursprünglich abstrakt geäußerte Wille nicht mehr einen tötenden Eingriff.

    Vierter Grundsatz: Passive Sterbehilfe ist straffrei. Darunter versteht man das Sterbenlassen eines Angehörigen oder Patienten, ohne weitere lebensverlängernde Maßnahmen zu ergreifen. Leitend ist der Respekt vor der Selbstbestimmung und Würde des Sterbenden, vor dessen etwa in einer Patientenverfügung erklärtem Willen, nicht künstlich am Leben gehalten zu werden, wenn keine realistische Chance mehr für ein Überleben in erträglichem Zustand besteht. Manchmal ist es eben besser, nichts mehr zur Lebenserhaltung zu tun statt mehr Leiden zu schaffen. Ebenso ist es straffrei, bereits eingeleitete lebensverlängernde Maßnahmen wie künstliche Beatmung und Ernährung wegen entgegenstehenden Willens abzubrechen. Doch auch hier sind Grenzen fließend und umstritten. Beispielsweise kann sich die Frage stellen, ob einem Patienten ein oft langes künstlich bewirktes Siechtum – womöglich im Koma – aufgezwungen werden darf, wenn sich ein entgegenstehender Wille nicht ermitteln lässt. Rechtssicherheit ist hingegen endlich für behandelnde Ärzte suizidwilliger Patienten im Juli 2019 durch den BGH geschaffen worden. Im „Fall Wittig“ hatte das Gericht 1984 noch anders judiziert[14]: Der Hausarzt hatte Rettungsmaßnahmen gegenüber seiner suizidwilligen, betagten, hochgradig kranken und behinderten Patientin unterlassen; sie suchte seit langem den Suizid; bei einem Hausbesuch fand Wittig sie bewusstlos nach Einnahme einer Überdosis Morphium in offenbar erheblich lebensgefährdetem Zustand vor; sie hatte eine Nachricht auf einem Zettel für den Arzt bei sich, er möge nichts zur Wiederbelebung unternehmen; ihm war klar, dass eine Notfallbehandlung allenfalls zu einem Weiterleben mit erheblichen zusätzlichen Leiden geführt hätte. Dass der Arzt dennoch als „Garant“ wegen der vertraglichen Behandlungsübernahme zur Lebenserhaltung verpflichtet sei – so die damalige Entscheidung – hat nunmehr der Fünfte Senat des BGH überfällig als rechtsirrig erkannt: Patienten dürfen jederzeit die Behandlung ablehnen; die Grundlage einer „Garantenpflicht“ zur Lebenserhaltung entfällt dann.[15]

    Schließlich der fünfte Grundsatz: die in ihren Grenzen wiederum unscharfe Rechtmäßigkeit der sogenannten indirekten Sterbehilfe. Oft geraten Ärzte todkranker Patienten in die Situation, zur Vermeidung oder wenigstens Minderung von Schmerzen etwa Krebskranken im fortgeschrittenen Stadium Medikamente wie Morphium verabreichen zu müssen. Dazu sind sie sogar rechtlich verpflichtet. Notwendige Dosissteigerung kann indes den Todeseintritt beschleunigen. Ärzte nehmen damit einen rascheren tödlichen Verlauf in Kauf. Da nur Schmerzbehandlung Ziel ist, nicht früherer Tod, ist ihr Handeln rechtmäßig. Das ist mit strafloser indirekter Sterbehilfe gemeint. Kaum je dürfte sich aber beweisen lassen, ein Arzt habe eine nicht erforderliche höhere Dosierung gewählt, um den Patienten wunschgemäß vom weiteren Leiden „zu erlösen“. Davon zu unterscheiden sind indes eigenmächtige, zu Tode führende Injektionen etwa von Luminal oder Insulin durch als „Todesengel“ apostrophierte Pflegekräfte; sie werden oft erst angesichts seriellen Auftretens entdeckt und zu Recht wegen vorsätzlicher Tötungen, ja Morde verfolgt.[16]

    III. Mögliche gesetzliche Problemlösung

    In der anstehenden Gesetzgebung muss geklärt werden, wie man dem Grundrecht auf autonome Suizidentscheidung gerecht werden kann: Müssen zur Verwirklichung gesetzliche Verbote gelockert werden? Wie kann man vermeiden, dass sozial Druck entsteht auf namentlich ältere, kranke, pflegebedürftige Menschen, sich als lästig zu fühlen und durch Suizid weitere Pflege zu vermeiden? Immerhin ist in Ländern wie Belgien, den Niederlanden und der Schweiz die Selbsttötungsrate nach gesetzlichen Lockerungen angestiegen; in Oregon etwa ist Wirtschaftlichkeitsdenken in die Gesundheitspolitik gedrungen, so dass sich Suizidassistenz als legalisierte kostengünstigere Alternative gegenüber weiterer Behandlung aufdrängt.[17] Lassen sich bei uns Sterbehilfevereine erneut unterbinden, weil von ihnen möglicherweise eine Gefährdung autonomer Entscheidungen Betroffener, eine Sogwirkung in Richtung Suizidbereitschaft, der Eindruck einer Normalität von Selbsttötung, ein Nachahmungseffekt, soziale Pressionen zum Suizid insbesondere gegenüber Alten und Pflegebedürftigen ausgehen? Welche alternativen Angebote zur Vorbeugung, Sterbeberatung und Suizidhilfe setzt dies voraus?

    Das BVerfG deutet Möglichkeiten für unsere Gesetzgebung an[18]: etwa die Öffnung ärztlichen Berufsrechts und der Verschreibungsverordnungen zur Freigabe von Medikamenten und Betäubungsmitteln in Ausnahmesituationen, weiterhin Beratungspflichten, Fristen, Prüfung durch unabhängige Ärzte, um eingehende Information und Entscheidungsfreiheit Suizidwilliger zu gewährleisten und die Überzeugung von Ernsthaftigkeit und Beständigkeit ihrer Entscheidungen zu gewinnen.

    Es ließe sich an ein Modell ähnlich den Regelungen für Schwangerschaftsabbrüche in §§ 218 ff. StGB denken. Dieses könnte statt im Strafrecht in einem Sterbehilfegesetz verankert werden. Es könnte Sterbeberatungsdienste vorsehen. Sie lägen nicht in Händen exklusiver Sterbehilfevereine, sondern wären von öffentlich-rechtlich organisierten und kontrollierten Sozialverbänden einzurichten. Sie sollten imstande sein, Betroffene im Bedarfsfall aufzusuchen. Ihnen käme zuvörderst die Beratung Betroffener, sei es solcher, die sich auf eventuelle künftige, für sie existenzielle Situationen vorbereiten wollen oder konkret in einer ihnen ausweglos erscheinenden Krise Suizid anstreben, zu. Betroffene wären nicht nur schwer kranke Patienten, sondern ebenso alle anderen, die ernsthaft an Suizid denken. Die Beratung wäre lebensorientiert; vorrangig wäre es, Selbsttötungen zu vermeiden. Gerade zu Zeiten der Covid-19-Pandemie mit sich abzeichnenden Folgen auch zunehmender Suizide infolge psycho-sozialer Auswirkungen dieser Erscheinung[19] kommt solcher Beratung große Bedeutung zu. Das verlangt vor allem Beratung, wo nötig die Vermittlung psychologisch-psychiatrischer, oftmals aber palliativ-medizinischer Behandlung oder eines Hospizes. Ehe eine Beratungsbescheinigung erteilt wird als Voraussetzung ärztlicher Suizidhilfe, müsste ärztlich – evtl. nach dem Vier-Augen-Prinzip – geprüft werden, ob das Sterbeverlangen auf freier Willensentschließung beruht, ernstlich und beständig ist. Sichernd könnten sogar Fristen und die Prüfung durch eine Ethikkommission vorgesehen werden. Gegebenenfalls könnte der Beratungsdienst zu Ärzten vermitteln, die Sterbehilfe zu leisten bereit sind. Verstöße gegen die in dem Gesetz aufgestellten Pflichten wären verwaltungsrechtlich als Ordnungswidrigkeiten zu ahnden. Dieses Modell setzt voraus, dass mitwirkende Ärzte nicht berufsrechtswidrig handeln; die Bundesärztekammer sollte deswegen § 16 ihrer Musterberufsordnung so ändern, dass den Landesärztekammern empfohlen wird, ein in den meisten Berufsordnungen festgelegtes Verbot der Suizidhilfe zu streichen oder wenigstens Ausnahmen zuzulassen.[20] Nur unter dieser Voraussetzung verantwortungsbewusster, kontrollierter Beratung und äußerstenfalls möglicher ärztlicher Suizidassistenz lässt es sich rechtfertigen Sterbehilfevereine zu verbieten. Sterbeberatungsdienste stünden allen Betroffenen, nicht lediglich zahlenden Mitgliedern exklusiver Hilfsvereine, jederzeit zur Verfügung. Solche Vereine zu untersagen, dürfte unverändert Anliegen der Mehrheit des Bundestags sein. Der Gesetzgeber müsste dann prüfen, ob dieses Anliegen strafrechtlich oder durch andere rechtliche Regelungen umgesetzt werden sollte. Jedenfalls hat es das Verfassungsgerichtsurteil als an sich legitim angesehen, dass er in seiner Gefahreneinschätzungs-Prärogative ein Verbot auf Erkenntnisse stützt, die plausibel Beeinträchtigungen der Selbstbestimmungsfreiheit andeuten; Risiken bestehen nämlich in Richtung gesellschaftlicher Normalisierung von Suiziden, dadurch eines Anstiegs von Suiziden, des Entstehens sozialer Pressionen vor allem auf Ältere und Pflegebedürftige sowie des Eingangs ökonomischen Denkens in der Pflege, wenn man Sterbehilfevereine gewähren oder sonst offene Sterbehilfe wie in den genannten Ländern zuließe.[21]

    Das skizzierte Modell unterscheidet sich einmal von dem Vorschlag von Lindner[22], der sein Modell in dem neu zu fassenden Straftatbestand des § 217 StGB verwirklicht sehen und Sterbehilfevereine zulassen will: An der grundsätzlichen Strafbarkeit gewerbsmäßiger Suizidhilfe hält er fest, wodurch allerdings verfassungsrechtliche Bedenken, namentlich wegen der begrifflichen Unbestimmtheit, aufrecht erhalten blieben; eine Ausnahme wird für Ärzte geschaffen bei Beachtung einiger prozeduraler, verwaltungsrechtlich umzusetzender Sicherheiten; Sterbehilfe-Institutionen können unter bestimmten Voraussetzungen zugelassen werden. Zum anderen unterscheidet sich das vorgestellte Modell von dem „Suizidhilfekonflikt-Gesetz“ des Humanistischen Verbandes Deutschlands[23]; es hält ebenfalls an dem Wirken von Sterbehilfevereinen fest, bindet dieses jedoch an feste formelle und inhaltliche Regeln, sieht weiterhin eine durchaus diskutable fortbestehende, inhaltlich präzisierte Strafbarkeit bei kommerzieller, anstößiger Werbung für Suizid oder dessen Durchführung vor.

    Es bliebe ein ungeregelter, vielleicht nicht regelbarer, schicksalhafter Bereich: Betroffene, die medizinisch-psychologisch und rechtlich betrachtet keinen „freien“ Willen entfalten, beispielsweise schwer depressiv sind und trotz aller Behandlungsbemühungen keinen Ausweg außer Sui-zid zu erkennen vermögen. Soll man ihnen angemessene tödliche Medikamente verweigern, sie stattdessen physisch oder medikamentös fixieren, wissend, dass sie sonst schwerst erträgliche Wege suchen, um sich das Leben zu nehmen, sich von Brücken, Hochhäusern zu stürzen, vor einen Zug zu werfen, in Brand zu setzen oder am Krankenbett erhaltene und gesammelte Medikamente mit ungewissem Ausgang einzunehmen?

    [1] BVerfG, Urt. des Zweiten Senats v. 26.2.2020 – 2 BvR 2347/15, abrufbar unter: www.bverfg.de/e/rs20200226_2bvr234715.html (zuletzt abgerufen am 7.7.2020), abgedruckt auch in: NJW 2020, 905 ff.; Kusch/Hecker, Handbuch der Sterbehilfe, 2020, S. 416 ff.
    [2] Das ist dem Verf. durch das Bundesgesundheitsministerium am 24.4.2020 bestätigt worden. Der Bundesgesundheitsminister hat inzwischen aber schon Stellungnahmen von Kirchen und Verbänden angefordert zu eventuellen Eckpunkten eines Schutzkonzeptes für Sterbewillige.
    [3] BVerfG, o. Fn. 1, Rn. 23.
    [4] Unklar war, ob der auch insoweit als zu unbestimmt gerügte § 217 StGB die ärztliche Beratung über und Hilfe bei dem „Sterbefasten“ als strafbares Verhalten umfasst: Kreuzer, in: Sinn u.a., Populismus und alternative Fakten, Abschiedskolloquium für Walter Gropp, 2020, S. 151 (155 ff). Im Verfassungsgerichtsverfahren wurde eine dagegen sprechende, restriktive Auslegung vom Deutschen Bundestag geltend gemacht (Urteil, Rn. 112).
    [5] BGHSt 6, 147 (153); dazu kritisch schon Kreuzer, Ärztliche Hilfeleistungspflicht bei Unglücksfällen im Rahmen des § 330c StGB, 1965, S. 50 ff. (seinerzeit allerdings noch davon ausgehend, es gebe kein Recht auf Suizid, sondern ein rechtliches Unverbotensein).
    [6] Hecker, GA 2016, 455.
    [7] Statt vieler: Hecker/Rosenau, NJW 2015, Heft 49, Editorial; Roxin, NStZ 2016, 185 ff.; Kreuzer, NK 2018, 141 (147); ders., o. Fn. 4, S. 155; Wörner, NK 2018, 157.
    [8] Übersicht: BVerfG, o. Fn. 2, Rn. 293.
    [9] BVerwG, Urt. v. 2.3.2017 – 3 C 19.15 – abgedruckt in Kusch/Hecker, S. 353 ff.
    [10] Die Verweigerung durch das BfArM hält das VG Köln im Beschluss v. 19.11.2019 für verfassungswidrig und hat deswegen die Frage dem BVerfG vorgelegt; vgl. Deutsches Ärzteblatt, abrufbar unter: https://www.aerzteblatt.de/nachrichten/107546/Recht-auf-Selbsttoetung-Verwaltungsgericht-ruft-Bundesverfassungsgericht (zuletzt abgerufen am 7.7.2020).
    [11] So hat der Stiftungsrat der Deutschen Palliativ-Stiftung polemisch geäußert, das Verfassungsgericht sei „ein entgrenztes Gericht“, habe „demokratischen Respekt verloren“; es zeige sich eine „Übergriffigkeit des sich allmächtig wähnenden Senats“: FR v. 26.2.2020, abrufbar unter: https://www.fr.de/politik/strebehilfe-urteil-frei-tod-13560324.html (zuletzt abgerufen am 7.7.2020).
    [12] Schneider, FR v. 16.3.2020, abrufbar unter: https://www.fr.de/meinung/ausbau-palliativmedizin-hospizen-muss-weitergehen-135997
    24.html (zuletzt abgerufen am 7.7.2020).
    [13] Dazu: OLG München, NJW 1987, 2940; Kreuzer, DIE ZEIT v. 30.5.1986, S. 68.
    [14] BGHSt 32, 367 ff.
    [15] BGH, Urt. v. 3.7.2019 – 5 StR 393/18, abgedruckt in: HRRS, 2019 Nr. 1052 und bei Kusch/Hecker, S. 401 ff.
    [16] Dazu Kreuzer, in: Landesseniorenrat Thüringen (Hrsg.), Seniorenreport, Jg. 24, Juni 2019, S. 48 ff.
    [17] Vgl. BVerfG, o. Fn. 1, Rn. 249 ff., zu Oregon insb. Rn. 257 f
    [18] BVerfG, o. Fn. 1, Rn. 338 ff.
    [19] Dazu jüngst rechtsmedizinisch gewonnene Erkenntnisse: FOCUS-Online v. 18.5.2020, abrufbar unter: https://www.focus.de/gesundheit/news/rechtsmediziner-mahnt-michael-tsokos-wir-werden-eine-psycho-soziale-pandemie-e (zuletzt abgerufen am 7.7.2020).
    [20] Zu der berufsrechtlichen Lage und gesetzgeberischen Kompetenzen für Änderungen der Berufsordnungen: BVerfG, o. Fn. 1, Rn. 290-297; Lindner, ZRP 2020, 66 ff., passim.
    [21] BVerfG, o. Fn. 1, Rn. 249-258.
    [22] Lindner, ZRP 2020, 66 ff. (zu VII.).
    [23] Humanistischer Verband Deutschlands (Hrsg.), Entwurf des Humanistischen Verbandes Deutschlands – Bundesverband (HVD) für ein Gesetz zur Bewältigung von Suizidhilfe- und Suizidkonflikten, Berlin, 9.3.2020.

    #cuicie #suicide_assisté #Allemagne #droit

  • Suicide assisté, suicide et euthanasie | Interlope
    https://blogs.radiocanut.org/interlope/2022/10/30/rayon-x-suicide-assiste-suicide-et-euthanasie

    On explique pourquoi l’euthanasie peut être problématique quand on considère que notre santé physique ou psychique dépend des privilèges qu’on a ou pas. Et que nos souffrances, nos besoins de mourir dépendent aussi de comment on est traité-es, accompagné-es, mise à l’écart par la société. Euthanasie ou Eugénisme ? Quand l’extrême gauche veut qu’on puisse disposer de nos corps pour mourir, nous répondons que nous voulons d’abord disposer de nos corps pour vivre avec les même droits, les même moyens. Durée : 1h. Source : Radio Canut

    http://blogs.radiocanut.org/interlope/files/2022/10/RX-suicide-28oct-podcast.mp3

  • L’aide au suicide devant la justice
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/05/06/l-aide-au-suicide-devant-la-justice_6124953_3224.html

    Le parquet a fait appel du jugement de relaxe rendu, lundi 2 mai, par le tribunal d’Angers, en faveur d’un vétérinaire qui avait rédigé de fausses ordonnances destinées à procurer un cocktail létal à un homme atteint de la maladie de Charcot.

    A l’ordre du jour du tribunal correctionnel d’Angers, lundi 2 mai, était inscrite une petite affaire de « faux et usage de faux ». Sous l’appellation d’apparence anodine se dissimulait le sujet hautement délicat de l’aide au suicide.

    Un vétérinaire était poursuivi pour avoir falsifié des ordonnances afin d’aider l’une de ses connaissances, atteinte de la maladie de Charcot, à se procurer le cocktail de médicaments qui allait lui permettre de se donner la mort. Le tribunal a prononcé la relaxe du prévenu. Jeudi 5 mai, le procureur de la République d’Angers, Eric Bouillard, a fait appel de ce jugement qui, en quelques jours, est sorti de la relative confidentialité dans laquelle il avait été rendu.

    L’affaire commence au printemps 2018 par une rencontre au café entre le vétérinaire et le malade, qui se présente à lui comme peintre et philosophe. Les deux hommes sympathisent, se revoient régulièrement, discutent éthique et fin de vie. Pendant l’hiver, l’état de santé de M. G. se dégrade et celui-ci, qui entretient des rapports conflictuels avec les médecins, confie à son nouvel ami sa volonté de mettre fin à ses jours. A la fin de l’été 2018, M. G. entrevoit toutefois un espoir. Au Canada, des essais cliniques mettent en évidence les effets positifs d’une molécule nommée pizomide sur les patients souffrant de cette maladie neurodégénérative. Le vétérinaire se renseigne et constate que la molécule est disponible en France sous d’autres noms. Il rédige un premier faux afin de procurer une ordonnance à M. G. L’amélioration est sensible mais de courte durée.
    Le malade, qui ne peut plus quitter son domicile, réitère devant ses proches son désir de mourir sans attendre l’inéluctable déchéance qui le guette. Il presse son ami de l’aider. Celui-ci refuse, puis finit par accepter. Il rédige une deuxième ordonnance, au nom du propriétaire d’un animal imaginaire, afin que M. G. se procure des substances létales.

    « Surtout me laisser partir cette fois ! ! »

    En mars 2019, une première tentative échoue. Le vétérinaire renouvelle l’ordonnance. Deux mois plus tard, le corps sans vie de M. G. est découvert à son domicile. A côté de son lit, un testament et un mot manuscrit : « Surtout me laisser partir cette fois ! ! »

    L’autopsie révèle qu’il a ingéré deux substances médicamenteuses, un anxiolytique et du pentobarbital, un barbiturique à usage vétérinaire pour les anesthésies générales ou l’euthanasie. Le vétérinaire, dont les coordonnées figurent dans le répertoire téléphonique du malade décédé, est vite identifié. Placé en garde à vue, il reconnaît immédiatement les faits. Il a voulu, dit-il, donner à son ami le moyen et la liberté de « choisir son moment », quand celui-ci était encore en pleine conscience d’agir.

    L’aide au suicide n’étant pas une infraction pénale, une information judiciaire est d’abord ouverte pour « tentative d’assassinat » et « assassinat », et le vétérinaire placé sous le statut de témoin assisté. Après quelques mois d’enquête, et alors que le juge d’instruction se dirige vers un non-lieu, le parquet délivre un réquisitoire supplétif sur les seuls délits de « faux » et « usage de faux » susceptibles d’être reprochés au prévenu.

    Tel est le dossier qui a été soumis au tribunal correctionnel d’Angers. Entendue à l’audience, l’ex-épouse du défunt, qui ne s’est pas constituée partie civile, confirme que M. G. l’avait informée, ainsi que leurs enfants, de sa volonté de mourir « avant que la maladie ne l’emprisonne dans son corps ». Pendant l’enquête, d’autres proches du malade avaient témoigné de plusieurs tentatives de suicide, par ingestion de médicaments, automutilation ou tentative de noyade.

    Le principe de l’état de nécessité

    La procureure requiert quatre mois avec sursis contre le vétérinaire. Mais la défense, menée par Me Antoine Barret, entend porter le débat bien au-delà de cette infraction. « Poursuivre ces prescriptions ou fausses ordonnances constitue une manière de poursuivre indirectement l’aide au suicide que le législateur a écartée du champ du droit pénal », observe l’avocat dans ses conclusions.

    A l’appui de la demande de relaxe de son client, il invoque le principe de l’état de nécessité, à savoir « une situation dans laquelle se trouve une personne qui, pour sauvegarder un intérêt supérieur, n’a d’autre ressource que d’accomplir un acte défendu par la loi pénale ». L’origine de ce principe, bien connue des juristes, est une décision rendue en mars 1898 par le président du tribunal de Château-Thierry (Aisne), Paul Magnaud, en faveur de Louise Ménard, une mère accusée d’avoir volé du pain pour nourrir ses enfants. La notion inventée par le « bon juge Magnaud » est entrée dans le code pénal près d’un siècle plus tard. « N’est pas pénalement responsable la personne qui, face à un danger imminent qui menace elle-même, autrui ou un bien, accomplit un acte nécessaire à la sauvegarde de la personne ou du bien, sauf s’il y a disproportion entre les moyens employés et la gravité de la menace. »

    Les faux reprochés au vétérinaire, plaide Me Barret, ont eu « pour unique but de faire échapper le malade au danger auquel il était exposé », en l’espèce « des souffrances d’une intensité particulièrement cruelle, ayant un caractère à la fois imminent et inéluctable » (perte d’autonomie, paralysie progressive de l’ensemble du corps, des organes, blocage du fonctionnement des poumons et mort par asphyxie). Un « danger supérieur », soutient-il, à celui de s’infliger soi-même la mort par médicament, selon un procédé choisi par le malade.

    Il y a donc bien, affirme Me Barret, une « proportionnalité » entre le péril encouru et l’acte réalisé pour le contrer. Si M. G. n’a eu d’autre recours que de faire appel à un tiers pour échapper au sort que la maladie lui réservait et si le prévenu a dû enfreindre la loi pour lui venir en aide, poursuit l’avocat, « ce n’est que par la seule raison de la démission de l’Etat face à la question de la fin de vie choisie, et à l’insuffisance du débat public et de la représentation nationale à traiter cette question ».

    L’intérêt sauvegardé était-il supérieur à l’intérêt sacrifié ? A cette question, les juges ont répondu par l’affirmative. Après quelques dizaines de minutes de délibéré, la présidente Gaëlle Guernalec a prononcé la relaxe du prévenu, en indiquant que le tribunal faisait siennes les conclusions de la défense et retenait l’état de nécessité. Une interprétation extensive de ce principe, contestée par le parquet, qui a fait appel de cette décision. « On ne peut pas changer la loi tout seul dans son coin », estime le procureur Eric Bouillard. La discrète affaire de « faux » et « usage de faux » du tribunal d’Angers est d’ores et déjà destinée à nourrir de longs et âpres débats dans et hors les enceintes judiciaires.

    #suicide_assisté #justice

  • Militant français de la fin de vie « digne », Alain Cocq est mort par suicide assisté en Suisse
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/06/15/alain-cocq-militant-pour-une-fin-de-vie-digne-est-mort-en-suisse-dans-le-cad

    Agé de 58 ans, il souffrait depuis trente-cinq ans d’une maladie incurable. Avant sa mort, il a écrit une lettre ouverte, qui a été adressée au président de la République, au gouvernement et aux parlementaires français.

    #ADMD #mort #suicide_assisté

  • « Accepter de prendre des risques pour vivre une vie pleine, c’est préférer mourir plutôt que vivre indignement »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/01/12/qu-est-ce-qui-est-plus-essentiel-que-de-pouvoir-decider-du-moment-de-sa-prop

    Accepter de prendre des risques – y compris celui de mourir – pour vivre une vie pleine, conviviale, épanouie, c’est d’une certaine manière préférer mourir plutôt que vivre indignement. C’est donc vouloir la mort plutôt qu’une vie rétrécie. Or ceux qui, en raison des souffrances, des handicaps et de la dépendance que provoquent la vieillesse ou la maladie, choisissent délibérément de mourir, que font-ils d’autre ? Il est incohérent de défendre le choix d’une vie qui inclut la mort d’un côté et de refuser la liberté de choisir celle-ci au terme d’une réflexion approfondie, conduisant à estimer sa vie « accomplie ».

    #biopolitique #paywall

    • Comment les plus âgés doivent-ils pouvoir gérer le risque lié à la pandémie due au coronavirus ? Le philosophe François Galichet défend le droit à vouloir la mort plutôt qu’une vie rétrécie.

      Tribune. La psychologue Marie de Hennezel, dans un vibrant plaidoyer (« Notre réaction au Covid-19 montre que plus on dénie la mort, moins on tolère le risque et l’incertitude », Le Monde du 8 janvier https://seenthis.net/messages/850474), défend le droit des plus âgés à « retrouver le sens des choses et aller droit à l’essentiel », et notamment à ne plus dénier la mort : « Plus on dénie la mort, moins on tolère le risque et l’incertitude. »

      Ce plaidoyer aura certainement fait sursauter tous ceux qui savent que Marie de Hennezel est une farouche adversaire de la liberté de mourir. Elle dénonce une politique qui « a voulu protéger les plus âgés en les infantilisant parfois, en les privant de leur libre choix de décider ce qui était essentiel pour eux ». Mais qu’est-ce qui est plus essentiel que de pouvoir décider du moment de sa propre mort ?

      Ce refus de l’infantilisation est effectivement attesté par de nombreuses enquêtes auprès des seniors. « Oui, je prends le risque, je préfère me sentir vivant et aller voir ma famille quitte à mourir, mais en restant libre. A notre âge, on veut profiter de ce qui nous reste. » Ils affirment préférer « vivre que durer » (« Covid-19 : “A notre âge, on veut profiter de ce qui nous reste” », Le Monde du 5 septembre 2020).

      Le refus de vivre indignement

      Accepter de prendre des risques – y compris celui de mourir – pour vivre une vie pleine, conviviale, épanouie, c’est d’une certaine manière préférer mourir plutôt que vivre indignement. C’est donc vouloir la mort plutôt qu’une vie rétrécie. Or ceux qui, en raison des souffrances, des handicaps et de la dépendance que provoquent la vieillesse ou la maladie, choisissent délibérément de mourir, que font-ils d’autre ? Il est incohérent de défendre le choix d’une vie qui inclut la mort d’un côté et de refuser la liberté de choisir celle-ci au terme d’une réflexion approfondie, conduisant à estimer sa vie « accomplie ».

      C’est pourquoi j’invite Marie de Hennezel à assumer son plaidoyer jusqu’au bout. Les personnes que j’ai accompagnées dans leur choix de mourir délibérément, comme celles qui détiennent les moyens de le faire, témoignent exactement des qualités qu’elle décrit chez les seniors.

      Lire aussi En temps de Covid-19, « les vieux entendent aussi décider de leur mort »

      Comme le montre l’enquête que j’ai menée auprès d’elles (dans mon livre Qu’est-ce qu’une vie accomplie ? , Odile Jacob, 2020, chapitre 5), « elles organisent leur vie autour de ce qui est pour elles essentiel ». Elles entretiennent « un autre rapport au temps » et jouissent de tous les bienfaits de la vie, parce qu’elles savent qu’elles peuvent en sortir si elle devient intolérable. Elles ont une relation plus sereine avec leurs proches, parce qu’elles sont certaines de n’être jamais un poids pour eux.

      Seul pays d’Europe à l’interdire

      Les sondages montrent que 96 % des Français sont favorables à une aide à mourir. L’Allemagne, l’Espagne, le Portugal, l’Autriche l’ont légalisée ou s’apprêtent à le faire, après la Belgique, les Pays-Bas et la Suisse. La France sera bientôt le seul pays d’Europe à l’interdire, comme elle a été l’un des derniers à abolir la peine de mort.

      Lire aussi « La médecine des personnes âgées ne peut pas tourner indéfiniment le dos à la liberté et à la mort »

      Refuser l’aide à une mort délibérée, c’est entretenir le déni de la mort que Marie de Hennezel prétend combattre ; c’est en faire une fatalité et non une composante fondamentale de notre liberté, comme l’ont reconnu bien des philosophes : Platon, Sénèque, Montaigne, Hume, Nietzsche, Cioran, entre autres.

      Un projet de loi vient d’être déposé au Sénat pour légitimer enfin l’aide à mourir. Après tant d’occasions manquées, celle-ci sera-t-elle la bonne ?

      #vieux (et, par extension, #malades...) #loi_sur_la_fin_de_vie #aide_à_mourir #suicide_assisté #éthique #euthanasie

  • « L’Etat ne peut contraindre quelqu’un à vivre contre sa volonté »

    #Jacqueline_Jencquel a fixé la date de sa mort : elle s’en ira en janvier 2020, à l’âge de 75 ans, en bonne santé et assistée par l’association #suisse #Lifecircle. Son histoire relance le débat autour des critères d’accès à l’aide au suicide. Pour l’éthicien #Alberto_Bondolfi, le financement des associations devrait être mieux contrôlé.


    https://www.swissinfo.ch/fre/economie/aide-au-suicide_-l-etat-ne-peut-contraindre-quelqu-un-%C3%A0-vivre-contre-sa-volont%C3%A9-/44428408
    #aide_au_suicide #suicide_assisté #mourir #mort #éthique #suicide

    • Cependant, l’histoire de Jacqueline Jencquel est difficilement imitable. Elle a elle-même évoqué la somme de 10’000 francs que lui coûtera son suicide. J’ai l’impression qu’il s’agit d’une personne aisée, qui a un style de vie particulier. Il est difficile pour un Suisse moyen de s’identifier à ce cas. Pour le moment, le phénomène reste aristocratique et ne touche pas encore la majorité de la population.

      Ouf, nous voici soulagés. Tant que cet « acte » ne restera accessible qu’aux nantis, l’armée de réserve du Capital ne risque pas de voir ses effectifs fondre.

      Cet article est profondément dégueulasse.

      #Âgisme

  • #Euthanasie #Suicide_assisté : relaxe pour un octogénaire qui a aidé sa femme à mourir
    http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2016/11/10/relaxe-pour-un-octogenaire-qui-a-aide-sa-femme-a-mourir_5028935_1653578.html

    Il avait été condamné à un an de prison avec sursis en première instance, Jean Mercier vient finalement d’être relaxé en appel, jeudi 10 novembre. Cet homme de 88 ans, était jugé en appel à Lyon pour avoir aidé sa femme dépressive à mourir en 2011. L’octogénaire n’était pas présent au rendu du délibéré de la cour d’appel.

  • 600 refugees in Australian detention centre write open letter demanding assisted suicide

    Two-thirds of the inhabitants of Manus Island Regional Processing Centre in Papua New Guinea have demanded help end their own lives to escape being ’tortured and traumatised’ every day

    http://www.independent.co.uk/news/world/australasia/refugees-australian-detention-centre-open-letter-assisted-suicide-man
    #lettre #suicide #suicide_assisté #mort #mourir_en_détention #asile #migrations #réfugiés #Australie #Manus_island
    cc @reka @albertocampiphoto

    • Voici le contenu de la lettre :

      A Christmas letter from Manus

      On 30 November 2015, Six hundred men in Manus RPC, PNG, wrote the following letter to Malcolm Turnbull, Prime Minister of Australia and Peter Dutton MP, Minister for Immigration and Border Protection.

      The importance of this letter is that it sets a challenge for all of us who are preparing to celebrate Christmas. Read the letter and ask yourself: by treating people this way, are we being true to the Christian spirit, or are we betraying it? Christmas is the time when, according to Christian tradition, Christ’s parents could not readily find shelter as they fled to escape persecution. If they did the same thing today and found themselves in Australia, they would be taken by force to another country where they would be locked up indefinitely in shocking conditions.

      This Christmas, we should all face up to some uncomfortable facts:

      boat people are not “illegal”: they do not break any law by coming here to seek asylum;
      we take them by force to another country (PNG or Nauru);
      we imprison them and mistreat them;
      we vilify them as “illegal” and sanitise the whole exercise by calling it “border protection”
      every aspect of it: the cruelty and the dishonesty, contradicts the most fundamental aspects of Christan teaching;
      all of this has been implemented by people who conspicuously proclaim their Christianity, including Kevin Rudd, Tony Abbott, Scott Morrison.

      Any government which is willing to tolerate these things cannot possibly describe itself as adhering to the Christian tradition. Likewise any Opposition which does not oppose it. If your Federal MP is a member of the government and sends you a Christmas card this year, you can be pretty confident that he or she is a hypocrite.

      Here is the transcribed text of the letter:

      30/11/15
      Hello Dear Mr Malcolm Turnbull and Peter Dutton.
      As the refugees and asylum seekers trapped in Manus Island detention we wold like to request you something different this time.
      As previously we wrote and asked for help and there was no respond to our request to be freed out of detention we realized that there are no differences between us and rubbish but a bunch of slaves that helped to stop the boats by living in hellish condition. The only difference is that we are very costly for the Australian tax payers and the Politicians as our job to “stop the boats” is done.
      We would like to give you some recommendations to stop the waste of this huge amount of money ruining Australian’s reputation and to keep the Australian boarders safe forever.
      1. A navy ship that can put us all on board and dump us all in the ocean. (HMAS is always available)
      2. A gas chamber (DECMIL will do it with a new contract)
      3. Injection of a poison. (IHMS will help for this)
      This is not a joke or a satire and please take it serious.
      We are dying in Manus gradually, every single day we are literarly tortured and traumatized and there is no safe country to offer us protection as DIBP says.
      Best regards
      Merry Christmas in advance
      Manus refugees and asylum seekers.

      http://www.julianburnside.com.au/a-christmas-letter-from-manus

  • Les parents de #Vincent_Lambert bloquent encore sa #fin_de_vie
    http://fr.myeurop.info/2014/06/24/parents-vincent-lambert-bloquent-encore-fin-de-vie-14059

    Renaud de Chazournes Camille Selosse

    Le Conseil d’Etat estime que Vincent Lambert ne doit plus être maintenu en vie. Pour bloquer cette décision, ses parents ont saisi la Cour européenne des droits de l’homme qui doit doit se prononcer rapidement.

    Les parents de Vincent Lambert ont donc décidé d’utiliser toutes les procédures permises pour empêcher l’arrêt des traitements de leur fils, Vincent Lambert lire la (...)

    #INFO #Social #Allemagne #Belgique #Danemark #Espagne #Europe #France #Grèce #Irlande #Italie #Luxembourg #Pays-Bas #Pologne #Royaume-Uni #Suède #Suisse #ASSISTÉ #Bioéthique #Conseil_d'Etat #Cour_Européenne_des_Droits_de_l'Homme #DROIT_À_MOURIR_DIGNEMENT #Euthanasie #mineur #Suicide_assisté

  • #Vincent_Lambert devrait enfin pouvoir reposer en paix
    http://fr.myeurop.info/2014/06/20/vincent-lambert-va-enfin-pouvoir-reposer-en-paix-14045

    Renaud de Chazournes

    Le Conseil d’Etat a enfin tranché. Il se prononce contre le maintien en vie de Vincent Lambert. En #Europe, les législations varient fortement selon les pays. Partout, l’euthanasie fait débat.

    La plus haute juridiction administrative française a finalement tranché. lire la suite

    #INFO #Social #Allemagne #Belgique #Danemark #Espagne #France #Grèce #Irlande #Italie #Luxembourg #Pays-Bas #Pologne #Royaume-Uni #Suède #Suisse #ASSISTÉ #Bioéthique #Conseil_d'Etat #DROIT_À_MOURIR_DIGNEMENT #Euthanasie #fin_de_vie #mineur #Suicide_assisté

  • #Euthanasie : la #France piétine, la #Belgique avance
    http://fr.myeurop.info/2014/02/14/euthanasie-la-france-pi-tine-la-belgique-avance-13164

    Renaud de Chazournes myeurop

    Si en France, le Conseil d’Etat a repoussé hier sa décision concernant Vincent Lambert, la #Belgique vient de légaliser l’euthanasie pour les jeunes, enfants et adolescents atteints d’une maladie incurable.

    La plus haute juridiction administrative française a demandé hier que trois nouveaux médecins évaluent l’état de conscience de Vincent Lambert et les perspect lire la (...)

    #Société #Espagne #Europe #Irlande #Italie #Pays-Bas #Suisse #ASSISTÉ #Bioéthique #DROIT_À_MOURIR_DIGNEMENT #fin_de_vie #mineur #Suicide_assisté

  • #Euthanasie : la justice française à la traîne en #Europe
    http://fr.myeurop.info/2012/12/18/euthanasie-la-justice-francaise-la-traine-en-europe-6781

    Nour Alahiane myeurop

    La justice française vient de rendre son verdict : #Vincent_Lambert un tétraplégique en état de conscience minimale restera « en vie ». En Europe, l’euthanasie active en #fin_de_vie n’est permise qu’aux #Pays-Bas, en #Belgique et au Luxembourg. Ailleurs, on ferme le plus souvent les yeux sur l’euthanasie passive.

    La décision est tombée cette après-midi : le tribunal administratif de Châlons-en-Champagn lire la (...)

    #EUROFOCUS #Allemagne #France #Royaume-Uni #Suisse #acharnement_thérapeutique #Bioéthique #conférence_citoyenne #mort_assistée #RFI #Suicide_assisté

  • Légaliser l’euthanasie : la #France rattrapera-t-elle l’Europe ?
    http://fr.myeurop.info/2012/12/18/l-galiser-l-euthanasie-la-france-rattrapera-t-elle-l-europe-6781

    myeurop

    Article du 18 décembre 2012 mis à jour le 16 décembre 2013. Légaliser le suicide assisté, mais pas l’euthanasie : c’est l’avis que vient de rendre un panel de citoyens français, chappeauté par le Comité consultatif national d’éthique. En #Europe, l’euthanasie active en #fin_de_vie n’est permise qu’aux #Pays-Bas, en #Belgique et au Luxembourg. Ailleurs, on ferme le plus souvent les yeux sur l’euthanasie passive.

    Chronique sur #RFI - L’euthanasie by Myeurop

    Ce lundi 16 décembre, la #conférence_citoyenne mise en place par le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) a (...)

    #EUROFOCUS #Allemagne #Royaume-Uni #Suisse #acharnement_thérapeutique #Bioéthique #Euthanasie #mort_assistée #Suicide_assisté

  • L’#Euthanasie : la #France reste en retrait en #Europe
    http://fr.myeurop.info/2012/12/18/l-euthanasie-la-france-reste-en-retrait-en-europe-6781

    myeurop

    Article du 18 décembre 2012 mis à jour le 1er juillet 2013. Le Comité consultatif d’éthique français recommande, dans un avis rendu aujourd’hui, de ne pas légaliser l’assistance au suicide ni l’euthanasie. En Europe, l’euthanasie active en #fin_de_vie n’est permise qu’aux #Pays-Bas, en #Belgique (...)

    #EUROFOCUS #Allemagne #Royaume-Uni #Suisse #acharnement_thérapeutique #mort_assistée #RFI #Suicide_assisté