#sujet_révolutionnaire

  • L’Autre Marx. Pourquoi le Manifeste du parti communiste est obsolète, par Norbert Trenkle
    http://www.palim-psao.fr/2020/03/l-autre-marx.pourquoi-le-manifeste-du-parti-communiste-est-obsolete-par-n

    Au moins depuis la crise financière de 2008, Karl Marx a de nouveau été considéré, à juste titre, comme très pertinent. Ses nouveaux et anciens partisans, se sont cependant concentrés sur cette partie de sa théorie qui était obsolète depuis longtemps : la théorie de la lutte de classe entre la bourgeoisie et le prolétariat. En revanche, l’« Autre Marx », celui qui a critiqué le capitalisme en tant que société fondée sur la production marchande générale, le travail abstrait et l’accumulation de valeur, n’a guère retenu l’attention. Mais c’est précisément cette partie de la théorie de Marx qui nous permet d’analyser convenablement la situation actuelle du système capitaliste mondial et son processus de crise. La théorie de la lutte des classes, en revanche, ne contribue absolument en rien à notre compréhension de ce qui se passe actuellement, et n’est pas non plus en mesure de formuler une nouvelle perspective d’émancipation sociale. Pour cette raison, nous devons affirmer que le Manifeste du Parti communiste est aujourd’hui obsolète et n’a plus qu’une valeur historique.

    #Nobert_Trenkle #Marx #classe #sujet_révolutionnaire #critique_de_la_valeur #wertkritik #capitalisme #travail

    • #Überbau Les positions de Krisis sont le résultat d’un élognement des théoriciens du terrain des luttes de classe et d’une erreur dans leur interprétation de la valeur du travail En plus ce qu’ils reprochent à la gauche marxiste traditionelle est simplement faux.
      A mon avis on doit qualifier la production intellectuelle de cette tendance comme du #mindfuck ou, pardon, onanisme intellectuel.

    • argument irrecevable qui ne sert que pour ceux avec qui on n’est pas d’accord tout en mettant régulièrement en avant des gens parfaitement « théoriciens » quand eux vont dans notre sens… + le fait qu’une partie de Krisis/Exit a toujours refusé de parvenir et d’être théoricien d’université, et a gardé un boulot de prolo, en faisant le boulot théorique de manière totalement indépendante…

      la critique de la valeur et du travail est clairement celle qui explique le mieux l’état actuel du capitalisme, en laissant les éléments qui étaient propres à une époque (et parfaitement valables à cette époque) et en ne gardant que ce qui continue d’être valable quelques soient les différentes transformations du capitalisme « avec Marx, au-delà de Marx »

    • La supposée « critique de la valeur » est tout à fait en deçà de Marx, comme l’ont été et le sont, de très nombreux marxistes.

      Pour le « au delà de Marx », on a des exemples, des bricolages, des tentatives, bien moins fermées que ces justifications qui se justifient (la « critique de la valeur est lourdement pédago, voilà qui la fait ressembler aux marxistes) j’en signalais une hier
      https://seenthis.net/messages/848423

      il y en a d’autres ici, dont #Mario_Tronti
      https://seenthis.net/messages/476291
      dont Bernard Aspe
      https://seenthis.net/messages/640521

      Et, quand même ! rendons à Toni Negri, ce qui lui revient, puisque l’on parle d’un Marx au-delà de Marx (même si la note de lettre est pas sensass du tout)
      https://www.monde-diplomatique.fr/1980/09/GAUDEMAR/35726

      lui qui après d’autres prenait Marx par le milieu (les Grundrisses ), avant l’acmé du biais scientiste, plutôt que de faire de l’économicisme à partir de lectures du Capital (comme les patrons), ou de la philo en piochant dans les Manuscrits de 1844 (ce qui est la tradition française qui se veut de gauche c’est à dire non stalinienne, anti léniniste : Rubel, etc.
      Pas besoin d’être en chaire pour céder à la pensée spéculative (comme il faut bien qu’il se passe quelque chose on présente une une bataille entre concepts, plutôt que les phénomènes de conflictualité, de refus, et de fuite depuis lesquelles forger des concepts...) sans aucun niveau d’#enquête, de confrontation avec des choses, les rapport sociaux, etc.

      Bien sûr que le Manifeste est » obsolète " (surtout pour les mangeurs de mac do qui sont foutus deux minutes après leur sortie de cuisine. Tellement daté même qu’il précède le passage de la survaleur absolue à la plus value relative. C’est un texte d’intervention politique, un genre que la critique de la valeur ne peut que rabaisser pour mieux se pousser du col de « la théorie » ! Mais si nos théoriciens s’y penchait un peu, ils y liraient que le capitalisme est contraint de se révolutionner, est révolutionnaire. Ce qui devrait nous intéresser nous qui vivons sou une révolution capitaliste permanente.

    • la théorie comme repoussoir à bon compte… comme si juste décrire le monde et les luttes sectorielles d’un instant donné suffisant à comprendre ce qui s’est passé et ce qui se passe… alors aussi que les soi-disant descriptions « prolétaires » sont tout à fait issues de théories aussi, souvent de théories simplifiés, réappropriés, ou d’autres fois inversement de tentatives théories à partir d’un réel donné, mais qui finalement n’est que propre à une époque précise… bref partout il y a de la théorie, ça n’a aucun sens tout ça… Mais en parallèle on doit utiliser telle théorie en la confrontant à un constat du monde d’une époque donnée, et voir si elle colle, si elle explique des choses. Beaucoup de théories donnaient l’impression d’expliquer les choses à une époque, et justement parce que le capitalisme se révolutionne, en fait on s’aperçoit que cette théorie ne colle plus du tout à l’époque suivante… tandis que d’autres théories durent plus longtemps et continuent d’expliquer des phénomènes à plusieurs moments différents du capitalisme. La critique de la valeur n’a jamais fait que de la théorie, à chaque décennies il y eu à chaque fois en parallèle des textes d’application à des événements du moment, pour les regarder au prisme de leurs théories… et ça colle bien plus souvent à la réalité que du Negri…

      il y a à être pédago tout simplement parce que le capitalisme n’est absolument pas une chose simple, avec des gentils et des méchants, que c’est une manière de vivre extrêmement complexe, qui inclus désormais à peu près tout le monde, y compris celleux qui en crèvent. Ce n’est pas non plus que de l’économie à comprendre, c’est un fait social total, une manière complète de vivre justement, et la critique de la valeur a bien bien plus à voir avec l’anthropologie et la philosophie politique qu’avec un économisme (vu que justement c’est une critique de l’économie et non pas une utilisation de l’économie pour comprendre le monde)

      l’opéraisme au delà de Marx oui, tellement au delà que plus du tout « avec », un paléo-léninisme comme disait Jappe et Kurz dans « Les habits neufs de l’Empire » :D

  • « Le monde des Grands Projets et ses ennemis »
    https://www.radioparleur.net/single-post/Rencontre-Quadruppani

    Un nouveau sujet collectif révolutionnaire émerge en de nombreux endroits de la planète donnant naissance aux Zones À Défendre. Hétérogène, multiforme, d’une grande richesse culturelle et réflexive, et traversé par des forces contradictoires, il est unifié par ses ennemis : les Grands Projets « inutiles et imposés ». Écrit par un acteur notoire de Notre-Dame-des-Landes et de la Vallée de Suse, ce petit livre brûlant ambitionne de cerner les contours de cette nouvelle critique des rapports d’exploitation.

    µLa naissance de Zones à défendreµ

    Ce brûlant petit livre, écrit par un ardent compagnon de route de Notre-Dame-des-Landes, de la Vallée de Suse et des « cortèges de tête » des manifestations de ces dernières années, a pour ambition de cerner la nouvelle subjectivité collective révolutionnaire qui émerge en de nombreux endroits de la planète : hétérogène, multiforme, d’une grande richesse culturelle et réflexive, parcourue de forces contradictoires mais unifiée par son ennemi même : le monde de la « révolution managériale » et de sa loi « Travaille ! », un monde qui est, indissociablement, celui des Grands Projets « inutiles et imposés », ces infrastructures (aéroports, barrages, parcs d’éoliennes, sites d’enfouissement des déchets nucléaires, etc.) qui accompagnent la métropolisation du monde et entraînent un peu partout la naissance de Zones à défendre.

    Les Grands Projets représentent une nécessité pour un monde qui prétend être le seul possible et reposer en tous ses aspects sur la raison : la raison de l’économiste, celle du financier, de l’ingénieur, de l’aménageur, du manager. À cette irrationnelle rationalité qui ramène tout à la mesure de l’argent, il s’agit d’opposer une recherche essentielle en ces temps de catastrophe écologique, celle de la juste mesure dans chaque réalité : dans la production de tels ou tels objets aussi bien que dans les échelles de la vie en commun. Et d’inventer, en lien étroit avec ces territoires en luttes, des savoirs, des imaginaires, des contre-cultures qui rendront possible une autre société.

    Podcast de radioparleur
    https://soundcloud.com/user-898678423/captation-serge-quadruppani

    #zad #nddl #Notre_Dame_des_Landes #sujet_révolutionnaire #autonomie #nuisances