• Une caissière d’un Super U licenciée pour 3,46€ de presskopf périmé
    https://www.rue89strasbourg.com/caissiere-super-u-russ-licenciee-346euros-presskopf-218777

    Une caissière du Super U de Russ depuis 18 ans a été licenciée par son employeur après avoir rapidement échangé un morceau de fromage de tête périmé qu’elle venait d’acheter. Le conseil des prud’hommes a condamné l’employeur pour licenciement abusif.


    Il aura fallu 18 mois de procédure mais le conseil des prud’hommes de Saverne a enfin rendu sa décision, le 27 septembre 2021 : le licenciement pour « faute grave » d’une caissière par le gérant d’un Super U alsacien pour avoir échangé un morceau de presskopf de 3,46€ était bien abusif.

    L’histoire est assez triste. En avril 2020, Caroline (le prénom a été changé), 59 ans, est caissière depuis 18 ans au Super U de Russ, dans la vallée de la Bruche. Ça ne se passe pas très bien avec son employeur, la SAS Bruchdist, reprise depuis quelques années par le fils de l’ancienne gérante, Charly Kleffer. Caroline sent qu’on cherche à se débarrasser d’elle, elle voit arriver des salariés plus jeunes, aux profils polyvalents…

    Un morceau acheté puis échangé
    Un mardi d’avril lors du premier confinement, vers 14h, après avoir terminé son service, Caroline se rend à la charcuterie du Super U pour y acheter un morceau de presskopf. La charcutière lui découpe pour 3,46€ de « Délice de tête aux cornichons ». Elle paie, sort du supermarché puis se rend compte que le fromage de tête a atteint sa date limite. Caroline retourne à l’intérieur, va voir la charcutière et échange son vieux morceau de presskopf contre un équivalent plus frais.

    Erreur ! Elle aurait dû, comme n’importe quelle cliente, retourner le premier morceau à l’accueil, être remboursée, reprendre un nouveau morceau de presskopf et repasser par la caisse. Le gérant du Super U tient sa « faute grave », il met immédiatement à pied Caroline et la convoque en entretien.

    Lorsque Caroline se présente, elle ne se doute pas encore qu’elle va devoir quitter le supermarché. À la demande du gérant, une collègue l’attend à l’entrée du supermarché et l’accompagne à son entretien avec Charly Kleffer. À la grande surprise de Caroline, cette dernière ne la soutient pas lors de cet entretien, où il lui est notifié son licenciement.

    « Vous avez choisi de faire pression sur votre collègue »
    Dans la lettre envoyée en mai 2020, que Rue89 Strasbourg a pu consulter, M. Kleffer précise :
    « Vous êtes employée en qualité d’hôtesse de caisse. (…) À ce titre, vous avez parfaitement connaissance de la procédure à respecter en cas de litige ou de problème qualité : s’adresser à l’hôtesse d’accueil. Mais vous avez choisi de faire pression sur votre collègue [de la charcuterie], en l’obligeant à s’exécuter et à être complice de votre manœuvre frauduleuse ! »

    Et c’est terminé pour Caroline, qui est invitée à « se présenter à la direction pour retirer son certificat de travail, son solde de tout compte et son attestation Pôle emploi », après 18 ans de services. Sonnée pendant plusieurs semaines, Caroline trouve finalement la force de contacter une avocate, Me Amandine Rauch, et de contester ce licenciement devant le conseil des prud’hommes de Saverne en juillet 2020.

    Autre reproche, une pause pipi en 2012
    Lors de l’audience en juin 2021, le Super U de Russ a produit un historique des sanctions prises contre Caroline, dont la plus grave date de 2012 : un avertissement pour s’être rendue aux toilettes sans l’aval d’un supérieur hiérarchique. Dans le rappel des faits, le conseil des prud’hommes précise que cette mention devait montrer aux conseillers que Caroline, « malgré son ancienneté, n’était pas irréprochable. »

    Le 27 septembre 2021, le conseil des prud’hommes a reconnu le caractère abusif du licenciement de Caroline et lui a accordé environ 10 000€ d’indemnités de licenciement et 8 600€ de dommages et intérêts pour licenciement abusif. Voilà qui va faire beaucoup de morceaux de presskopf. La SAS Bruchdist peut faire appel de ce jugement. Contacté, Charly Kleffer n’a pas donné suite à nos demandes d’entretien.

    #violence au #travail envers les #femmes #france #en_vedette #grande_distribution #caissiére #Alsace #super_u

  • « Ne nous accommodons pas de ce qui nous révolte. »
    En ces temps improbables, où l’obscène instrumentalisation de l’altruisme vise à masquer le détournement des ressources économiques de la planète au profit d’un très petit nombre d’individus, il est bon (et ça fait du bien) de relire Kropotkine…


    http://wlibertaire.net/wp-content/uploads/2016/03/PIERRE_KROPOTKINE-La_morale_anarchiste.pdf
    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k81786b/f1.image
    https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Kropotkine_-_La_Morale_anarchiste.djvu/34

  • Guerre des prix : la grande distribution fait vaciller la filière bio _ Marina Fabre - 11 Février 2019 - Novethic *
    https://www.novethic.fr/actualite/social/consommation/isr-rse/guerre-des-prix-la-grande-distribution-fait-vaciller-la-filiere-bio-146858.

    L’appétit des géants de la grande distribution pour le bio rime aussi avec guerre des prix. C’est ce que constatent de plus en plus de fabricants et producteurs de produits bio à qui les distributeurs ont demandé de baisser leur prix lors des négociations commerciales. Une pression qui pourrait freiner le développement d’une filière encore fragile et reproduire les failles du secteur conventionnel.


    La grande distribution a demandé à près de la moitié des fabricants et producteurs bio de baisser leur prix. ©CC0

    Le bio en plein boom. Le marché des produits alimentaires issus de l’agriculture bio, a représenté, en 2017, 8,4 milliards d’euros, une croissance de 17 % par rapport à 2016. Une manne à côté de laquelle la grande distribution ne veut pas passer. Carrefour, Leclerc, Auchan, System U… Les enseignes généralistes se sont engouffrées dans la brèche. Le chiffre d’affaires de la grande distribution dans la bio dépasserait même 4,5 milliards d’euros, selon les dernières estimations du syndicat national des entreprises bio (Synabio).

    À première vue, cet attrait des mastodontes de la grande distribution est une bonne nouvelle… sauf quand il participe à la guerre des prix. « Avec l’arrivée de la grande distribution et de nouveaux fabricants, le secteur est de plus en plus concurrentiel », explique Charles Pernin, délégué général du Synabio. "Les négociations commerciales sont de plus en plus difficiles. On constate une vraie guerre des prix".

    La pression sur les prix freine le développement du bio
    28 % des entreprises bio se sont vues réclamer une baisse de tarif « avant toute discussion », rapporte l’observatoire des négociations commerciales du Synabio. Au premier round des négociations, ce sont 40 % des producteurs et fabricants bio à qui la grande distribution a demandé un effort. Et ce, malgré les avertissements émis par le ministre de l’Agriculture, Didier Guillaume mardi 15 janvier.

    « J’ai rencontré tout le monde (…) et je leur ai dit : si les négociations commerciales cette année se passent comme l’année dernière, c’est la fin pour beaucoup d’exploitations agricoles et pour certaines filières », a-t-il prévenu. « Quand il y a des promos où le bio est moins cher que le conventionnel, ça ne peut pas durer ».

    La loi alimentation obligeait pourtant la grande distribution à définir le prix de vente en fonction du prix de production. Mais peu de distributeurs semblent aujourd’hui appliquer cette mesure. Or cette pression sur les prix est d’autant plus néfaste sur la filière bio qu’elle freine son développement. « Le fournisseur peut encaisser un certain temps mais à un moment, il va devoir répercuter cette baisse des prix sur le producteur. C’est ce qui s’est passé avec le conventionnel », explique Charles Pernin.

    Les enseignes historiques maintenaient en bonne santé la filière
    Jusqu’ici, la filière bio était épargnée par ces pratiques commerciales abusives. Les enseignes historiques comme Biocoop, longtemps premier distributeur français de produits bio, avaient tout intérêt à ce que la filière soit en bonne santé. « La grande distribution s’intéresse à la bio parce que c’est une filière à forte croissance », glisse un spécialiste, "mais son avenir n’en dépend pas, contrairement aux enseignes spécialisées".

    Face à la concurrence, pas question pour ces enseignes de baisser les prix. Au contraire, elle mise sur la qualité. « Notre rôle est de maintenir une agriculture bio paysanne et de proximité basée sur le commerce équitable. Nous défendons une bio de cohérence, c’est notre valeur ajoutée », expliquait à Novethic Claude Gruffat, président de Biocoop, en avril dernier. C’est maintenant au consommateur de trancher.

     #grande_distribution #bio #alimentation #agriculture_biologique #quelle_agriculture_pour_demain_ #france #super_marché #hyper_marché #auchan #carrefour #leclerc #monoprix #super_u #géant #lidl #aldi #chaîne_d'approvisionnement #responsabilité_sociale_des_entreprises

  • Leclerc, l’enseigne dont les prix ont le plus augmenté (sans surprise Olivier Dauvers - 7 Février 2019
    https://www.olivierdauvers.fr/2019/02/07/lobservatoire-srp-10-2e-vague-leclerc-lenseigne-dont-les-prix-ont-le-
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    Il y avait une forme de logique à anticiper que l’inflation serait plus élevée dans les enseignes les plus discounts. Sans surprise, c’est le cas ! Pour à peine caricaturer, l’inflation mesurée du 5 février vs le 28 janvier est forte chez Leclerc (+ 5,1 %), inexistante chez Casino et Monoprix (– 0,2 %). Entre les deux, c’est quasiment le reflet parfait de l’indice DISTRI PRIX (voir ici), y compris pour Géant dont les prix drives sont découplés des prix hypers désormais. Conséquence logique : l’avantage-prix de Leclerc sur les majeurs fond comme neige au soleil et les écarts se resserrent. Le 1er février, sur le panier de L’Observatoire (certes réducteur mais significatif d’une tendance), il y avait 8 point d’écart entre Leclerc et Intermarché. Le 5 février, plus que 1,4 pt. Ce qui, nécessairement, va se voir, obligeant Leclerc à être plus créatif pour préserver son image-prix. 

    Autre enseignement de la vague 2 : l’application des nouveaux prix est toujours en cours. En effet, le niveau d’inflation progresse encore d’une journée sur l’autre. Preuve que certains magasins “descendent” vraiment progressivement les prix “SRP + 10″. Et à ceux qui voudraient des “cas”, en voici. Par exemple ce Leclerc (parmi d’autres) qui, hier soir mercredi, proposait toujours le Ricard à… 18,22 €, soit très exactement à “SRP 0″. Et, en guise d’absurdité, le prix était accompagné d’une remise différée de 10 %. Ben tiens…

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    http://a-p-c-t.fr/dauvers/fichiers/20190207_5c5bbacc055a9.pdf

    #inflation #distribution #grande_distribution #super_marché #hyper_marché #auchan #carrefour #leclerc #monoprix #super_u #géant

  • Auchan vision 2025 - Top départ au plan de licenciement Radio Campus Lille - EulBCE
    http://www.campuslille.com/index.php/entry/auchan-vision-2025-top-depart

    - Auchan vision 2025 : La situation à la veille du comité central d’entreprise extraordinaire d’Auchan Retail du 2 Mars 2017
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    – De la réalité de la mondialisation

    – De la valorisation boursière des entreprises et leur performances réelles.
    
- De la concentration des pouvoirs des firmes.

    – Présidentielles : Le vrai pouvoir des la classe politique.

    – Emmanuel Macron « révolution démocratique » confusion et de non-sens de Monsieur le Banquier.
    
- « Ce que doit faire le prochain président » commentaire du livre Agnès Verdier Molinié.
    – Contes & Légendes Auchan : Wilhelm Hubner, le chef de rayon qui s’est hissé à la force du poignet ! Remerciera t’il ses parents de lui avoir donné les moyens faire des études d’ingénieur ?

    Bonne écoute.

    Auchan France annoncera ce jeudi 2 Mars 2017 un nouveau plan de licenciement. « C’est un grand mystère mais on doit s’attendre à quelque chose de douloureux.
    La direction générale du grand distributeur nordiste présentera ce jeudi 2 Mars 2017 un ensemble de mesures conséquentes dans le périmètre des activités françaises d’Auchan Retail, l’une des trois nouvelles entités du groupe Auchan Holding. Auchan Retail gère l’ensemble des magasins (hypers et supermarchés...). Toute l’activité commerciale est donc concernée.
    Les syndicats ont reçu ce mardi 28 Février 2017 matin une convocation pour un comité central d’entreprise extraordinaire mais rien ne filtre encore sur le contenu des mesures. Contactée ce matin, la direction d’Auchan ne valide pas à Paris la notion de « plan de suppressions d’emplois », il s’agirait plutôt d’un projet d’entreprise et de réorganisation bien plus large que la simple dimension sociale, un projet positif, avec des créations d’emplois et sans réduction de structures.
    Annonce ce Jeudi 2 Mars, La Rotonde, 17h.
    2 Février 2017 10h. Arrivée des camions de FR3 rue de la Recherche, afin de préparer l’enfumage médiatique du plan de licenciement Mulliez.

    La famille mulliez, en France ou en Belgique, habite à quelques kilomètres de nos studios.
Le siège d’Auchan Retail, ex Auchan France c’est 200 Rue de la Recherche, à 59650 Villeneuve d’Ascq.
On vous informe, sur les voisins.

    Ce 10 Février 2017, la famille Mulliez commençait à se barricader, chemin de la Vacquerie à Croix. *
 Information et image exclusive Radio Campus Lille. _

    #Audio #Radio #Radio_Libres #Radio_Campus_Lille #Auchan #Auchan_Retail #Licenciements #Mulliez #Economie #France #Super_U

    • 2 Février 2017 11h La présentation de Patrick Espasa, président d’Auchan Retail France a commencé.
      1,3 milliard d’euros (1 300 000 000 euros) sur 3 ans pour changer la façade, les enseignes, la peinture des Hypers, des Simply market et A2Pas.

      Tiens, ATAC, plus de 400 Supermarchés ne semble pas concerné.
      Salariés, Fournisseurs, Clients paieront pour le coup de peinture qui n’apporte strictement rien à qui que ce soit, sauf une occupation en réunion pour les grands managers visionnaires, des licenciements. Faut qu’ils vivent bien, eux !

      11H15, C’est du direct, Création de la centrale d’achat commune avec Super U nommée "Alliance », ça va donc valser chez Super U. Pour Auchan, fermeture de sièges : Jouy en Josas, Viroflay, Héron Parc, Croix pour Chronodrive, Meyzieu, Blanquefort, Strasbourg, ...

    • Radio Moquette Auchan Centrale, bulletin du Vendredi 3 Mars 2017. Informations recueillies prés de la machine à café de la salle de pause, juste à droite de la DRH Informatique.

      Ce 2 Mars 2017 journée intense de communication sur la vision 2025 d’Auchan France (Auchan Retail).
      – Réunion toute la journée avec les syndicats pour présentation du plan vision 2025 (CCE de 10 heures).
      – Conférence de presse.
      – Présentation aux salariés.
      Aucune de ces présentations ne concorde avec les autres.
      Chiffres différents communiqués à ces 3 groupes !
      Enfin, chiffres pieds dans le tapis, pas grand monde n’a pu comprendre ces présentations.

      Les Résultats (La Marge, L’artiche, le Flouze . . ) !
      Les résultats d’Auchan France (Auchan Retail) 2016 : 1/3 de ceux d’il y a 10 ans. Le résultat d’une politique d’entreprise.
      Il est identique au montant versé par l’Etat Français au titre du CICE.
      Les actionnaires de l’AFM, éternels assistés remercient (à voix basse) les contribuables qui payent leurs impôts.

      Objectif Vision 2025 : Tripler le résultat net. La famille a la dent longue.
      Vue la politique de baisse générale des salaires en France, il est certain la masse salariale sera la variable d’adaptation, comme ils disent.
      Bon, en 2016, leur objectif annoncé était de doubler le résultat net.
      A voir si en 2018 si l’objectif ne sera pas de quadrupler.

      Licenciements :
      Un tas de chiffres différents annoncés, soustractions de choux et de carottes.

      Postes temps plein supprimés.
      (une partie de ces postes de travail seront soit disant transférés en centrale c’est à dire supprimés, suivant le ratio école de commerce 2 = 1,414.
      Fermetures des sites régionaux au plus tard pour 2019 ( Jouy en Josas, Viroflay, Héron Parc, Croix pour Chronodrive, Meyzieu, Blanquefort, Strasbourg), anticipations possibles.
      En Hyper : 424
      Atac : 445
      Camélia : 120
      Simply : 462
      les Halles : chiffre non communiqués.
      Aucune information à propos du magasin de Bobigny au centre des ressentes émeutes (Théo). Pour information, le magasin Décathlon de Bobigny a été parfaitement nettoyé par le vide suite aux émeutes déclenchées par les violences policières.

      La direction a annoncé 300 création de postes, mais aussi 780, qui dit mieux ?
      Rien de clair pour l’écrémage social présenté.

      Multiplication des caisses automatiques en magasin : trés mal accepté par TOUS les clients. Les temps changent.

      Fusion avec Système U : Dans les choux !
      Le PDG de Système U, Serge Papin, tire les leçons de la fusion avortée avec Auchan. La coopérative de commerçants a centralisé son organisation. Le lien https://www.lesechos.fr/industrie-services/conso-distribution/0211704772913-serge-papin-systeme-u-est-de-retour-2058208.php

      Chalenge confirme nos informations, Plan stratégique très flou dévoilé par Auchan : Le lien https://www.challenges.fr/entreprise/grande-conso/ce-plan-strategique-tres-flou-devoile-par-auchan_457814