• Features of Medical Bluetooth Temperature Data Logger

    Temperature monitoring can ensure the safety and effectiveness of medicines, vaccines, and other medical supplies during transportation, storage, and distribution. The Bluetooth temperature data logger can read temperature parameters on the APP through smart devices without unpacking, making it very suitable for medical temperature monitoring.

    The BlueTag T10 Bluetooth temperature data logger launched by Freshliance, also called a wireless temperature logger, has the function of monitoring and recording temperature. It uses advanced Bluetooth technology. The Bluetooth connection allows users to monitor temperature data in real time through mobile phones, tablets, and computers to understand the environment. Temperature change trend, if the temperature is abnormal, the mobile APP will also be reminded, and the user can make reasonable adjustments to the temperature in a timely manner. If users want to generate a pharmaceutical supply chain temperature report, they can export the report in PDF or CSV format through smart devices, which can store up to 65,000 temperature data, covering the entire pharmaceutical supply chain temperature data record storage.

    In medical temperature monitoring, the key is to ensure the accuracy and reliability of temperature monitoring equipment. The accuracy of the Freshliance Bluetooth temperature data logger can reach ±0.5°C, which complies with medical error standards and can ensure medical quality and safety. At present, this temperature recorder is very widely used in major hospitals, pharmaceutical manufacturers and pharmacies, and its user evaluation is also very high. Welcome your consultation and purchase!
    For more details, contact Whatsapp: +8615517160690
    #medical #bluetoothtemperaturedatalogger #supplychain #wirelesstemperaturelogger

    https://www.multiusetemperaturelogger.com/bluetag-t10-haccp-bluetooth-temperature-data-logger

  • Une #université a tué une #librairie

    Une université vient de tuer une librairie. Le #libéralisme a fourni l’arme. Les codes des marchés ont fourni la balle. Et l’université, après avoir baissé les yeux, a appuyé sur la détente.

    Cette université c’est “mon” université, Nantes Université. Cette librairie c’est la librairie Vent d’Ouest, une librairie “historique”, présente dans le centre de Nantes depuis près de 47 années et travaillant avec l’université depuis presqu’autant de temps.

    Une université vient de tuer une librairie. Nantes Université travaillait, pour ses #commandes d’ouvrages (et une université en commande beaucoup …) avec principalement deux #librairies nantaises, Durance et Vent d’Ouest. Pour Vent d’Ouest, cela représentait une trésorerie d’environ 300 000 euros par an, 15% de son chiffre d’affaire. Une ligne de vie pour les 7 salariés de la libraire. Et puis Vent d’Ouest perd ce marché. Du jour au lendemain. Sans même un appel, une alerte ou une explication en amont de la décision de la part de Nantes Université.

    À qui est allé ce marché ? Au groupe #Nosoli, basé à Lyon, qui s’auto-présente comme le “premier libraire français indépendant multi-enseignes” (sic) et qui donc concrètement a racheté les marques et magasins #Decitre et #Furet_du_Nord (et récemment Chapitre.com) et dont le coeur de métier est bien davantage celui de la #logistique (#supply_chain) que celui de la librairie.

    Pourquoi Nosoli a-t-il remporté ce #marché ? Et pourquoi Nantes Université va devoir commander à des librairies Lyonnaises des ouvrages pour … Nantes ? Parce que le code des #marchés_publics. Parce que l’obligation de passer par des #appels_d’offre. Parce le code des marchés publics et des appels d’offre est ainsi fait que désormais (et depuis quelques temps déjà) seuls les plus gros sont en capacité d’entrer dans les critères définis. Parce que les critères définis (par #Nantes_Université notamment) visent bien sûr à faire des #économies_d’échelle. À payer toujours moins. Parce que bien sûr, sur ce poste de dépenses budgétaires comme sur d’autres il faut sans cesse économiser, rogner, négocier, batailler, parce que les universités sont exangues de l’argent que l’état ne leur donne plus et qu’il a converti en médaille en chocolat de “l’autonomie”. Parce qu’à ce jeu les plus gros gagnent toujours les appels d’offre et les marchés publics. C’est même pour cela qu’ils sont gros. Et qu’ils enflent encore. [mise à jour] Mais ici pour ce marché concernant des #livres, ce n’est pas le critère du #prix qui a joué (merci Jack Lang et la prix unique) mais pour être parfaitement précis, c’est le critère du #stock qui, en l’espèce et malgré le recours en justice de la librairie Vent d’Ouest, et bien qu’il soit reconnu comme discriminatoire par le ministère de la culture (en page 62 du Vade Mecum édité par le ministère sur le sujet de l’achat de livres en commande publique), a été décisif pour permettre à Nosoli de remporter le marché. [/mise à jour]

    Alors Nosoli le groupe lyonnais a gagné le marché de Nantes Université. Et les librairies nantaises Durance et Vent d’Ouest ont perdu. Et quelques mois après la perte de ce marché, la librairie Vent d’Ouest va fermer.

    On pourrait s’en réjouir finalement, ou même s’en foutre totalement. Après tout, Nantes Université va faire des #économies. Après tout une librairie qui ferme à Nantes et 7 salariés qui se trouvent sur le carreau c’est (peut-être) 7 personnes du service logistique du groupe Nosoli qui gardent leur emploi. Et puis quoi, une librairie qui ferme à Nantes mais il y en a 6 qui ont ouvert sur les deux dernières années à Nantes. Alors quoi ?

    Alors une université vient de tuer une librairie. Et quand on discute avec les gens qui, à Nantes Université, connaissent autrement que comptablement la réalité de ce qu’était le #marché_public passé avec Durance et Vent d’Ouest, et quand on échange avec celles et ceux qui ont l’habitude, à l’université ou ailleurs, de travailler avec le groupe Nosoli, on entend toujours la même chose : rien jamais ne remplacera la #proximité. Parce qu’avec Durance et Vent d’Ouest les échanges étaient souples, réactifs, pas (trop) systématiquement réglementaires, parce que les gens qui dans les bibliothèques de l’université commandaient les ouvrages connaissaient les gens qui dans les librairies les leur fournissaient, et qu’en cas de souci ils pouvaient même s’y rendre et les croiser, ces gens. Et on entend, en plus de l’aberration écologique, logistique, et sociétale, que les commandes avec le groupe Nosoli sont usuellement et comme avec tout grand groupe logistique … complexes, lentes, difficilement négociables et rattrapables, sans aucune souplesse, sans aucune écoute ou connaissance des besoins fins de l’université “cliente”. Voilà ce que l’on entend, entre autres choses plus âpres et plus en colère.

    Une université vient de tuer une librairie. Et ça fait tellement chier. C’est tellement anormal. Tellement schizophrène. Le même jour que celui où j’ai appris l’annonce de la fermeture définitive de la libraire Vent d’Ouest, j’ai aussi reçu un message de Nantes Université m’informant que, champagne, l’université venait – comme 14 autres universités – de remporter un appel à projet de plus de 23 millions d’euros. La cagnotte lancée par la libraire Vent d’Ouest après la perte du marché de Nantes Université lui avait rapporté quelques milliers d’euros qui lui avaient permis de retarder sa fermeture de cinq mois.

    Vivre à l’université, travailler à Nantes Université, c’est être tous les jours, à chaque instant et sur chaque sujet, confronté au même type de #schizophrénie. D’un côté on collecte des dizaines de millions d’euros dans de toujours plus nébuleux appels à projets, et de l’autre on gère la misère et la détresse. Et on ferme sa gueule. Parce que ne pas se réjouir de l’obtention de ces 23 millions d’euros c’est être un pisse-froid et c’est aussi mépriser le travail (et l’épuisement) des équipes qui pilotent (et parfois remportent) ces appels à projets. Oui mais voilà. À Nantes Université on organise des grandes fêtes de rentrée et on donnez rendez-vous à la prochaine #distribution_alimentaire, la #fête mais la #précarité. Et l’on fait ça tous les jours. Toutes les universités françaises organisent ou ont organisé des #distributions_alimentaires, et toutes les universités françaises remportent ou ont remporté des appels à projet de dizaines de millions d’euros. Mais les financements qui permettraient de recruter des collègues enseignants chercheurs ou des personnels techniques et administratifs en nombre suffisant, et de les recruter comme titulaires, pour garantir un fonctionnement minimal normal, ces financements on ne les trouve jamais. Mais les financements qui permettraient d’éviter de fermer une librairie avec qui l’université travaille depuis des dizaines d’années et d’éviter de mettre 7 personnes au chômage, on ne les trouve jamais. Mais les financements qui permettraient à tous les étudiant.e.s de manger tous les jours à leur faim, on ne les trouve jamais. Mais les financements qui permettraient à l’UFR Staps de Nantes Université de faire sa rentrée on ne les trouve jamais. Mais les financements qui permettraient aux collègues de la fac de droit de Nantes Université de ne pas sombrer dans l’#épuisement_au_prix et au risque de choix mortifières pour eux comme pour les étudiant.e.s on ne les trouve jamais. Mais les financements qui permettraient aux collègues de l’IAE de Nantes Université de ne pas s’enfoncer dans le #burn-out, ces financements on ne les trouve jamais. Il n’y a pas d’appel à projet à la solidarité partenariale. Il n’y a pas d’appel à projet à la lutte contre la #misère_étudiante. Il n’y a pas d’appel à projet pour permettre à des milliers de post-doctorants d’espérer un jour pouvoir venir enseigner et faire de la recherche à l’université. Il n’y pas d’appel à projet pour sauver l’université publique. Il n’y en a pas.

    Il n’y a pas d’appel à projet pour la normalité des choses. Alors Nantes Université, comme tant d’autres, est uniquement traversée par des #régimes_d’exceptionnalité. #Exceptionnalité des financements obtenus dans quelques appels à projets qui font oublier tous les autres appels à projet où l’université se fait retoquer. Exceptionnalité des #crises que traversent les étudiant.e.s, les formations et les #personnels de l’université. Exceptionnalité des mesures parfois prises pour tenter d’en limiter les effets. Dans nos quotidiens à l’université, tout est inscrit dans ces #logiques_d’exceptionnalité, tout n’est lisible qu’au travers de ces #matrices_d’exceptionnalité. Exceptionnalité des financements. Exceptionnalité des crises. Exceptionnalité des remédiations.

    Une université vient de tuer une librairie. Cela n’est pas exceptionnel. C’est devenu banal. Voilà l’autre danger de ces régimes d’exceptionnalité permanents : ils inversent nos #représentations_morales. Ce qui devrait être exceptionnel devient #banal. Et ce qui devrait être banal (par exemple qu’une université publique reçoive des dotations suffisantes de l’état pour lui permettre d’exercer sa mission d’enseignement et de recherche), est devenu exceptionnel.

    Une université vient de tuer une librairie. Dans le monde qui est le nôtre et celui que nous laissons, il n’est que des #dérèglements. Et si celui du climat dicte déjà tous les autres #effondrements à venir, nous semblons incapables de penser nos relations et nos institutions comme autant d’écosystèmes dans lesquels chaque biotope est essentiel aux autres. Nantes Université a tué la libraire Vent d’Ouest. Le mobile ? L’habitude. L’habitude de ne pas mener les combats avant que les drames ne se produisent. L’habitude de se résigner à appliquer des règles que tout le monde sait pourtant ineptes. L’habitude du renoncement à l’attention à l’autre, au plus proche, au plus fragile, dès lors que l’on peut se réjouir de l’attention que nous portent tant d’autres. L’#habitude d’aller chercher si loin ce que l’on a pourtant si près.

    Une université vient de tuer une librairie. Le libéralisme a fourni l’arme. Les codes des marchés ont fourni la balle. L’habitude a fourni le mobile. Et l’université, après avoir baissé les yeux, a froidement appuyé sur la détente.

    https://affordance.framasoft.org/2023/09/une-universite-a-tue-une-librairie

    #ESR #enseignement_supérieur

  • Valve axes waitlist for Steam Deck orders
    https://www.gamedeveloper.com/pc/there-s-no-longer-a-waiting-list-to-buy-a-steam-deck

    As of today, Valve’s Steam Deck handheld can be purchased without the need of a reservation. Previously, the system had to be preordered via a quarterly queue, which has been repeatedly shortened throughout the summer the system’s production rate increased.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #chaîne_d_approvisionnement #supply_chain #valve #steam #steam_deck #console_steam_deck #pc #livraison #disponibilité

  • Prof. Michael Tanchum @michaeltanchumsur Twitter - On copper use
    https://twitter.com/michaeltanchum/status/1552772972561178630

    Over the next 12 years, the world will need as much #copper as it consumed over the past 120 years
    ➡️An #EV requires 2.5x copper as an ICE vehicle
    ➡️#Solar requires 2x copper per MW as #natgas
    ➡️Offshore #windpower requires 5x per MW

    #metals #Mining #SupplyChains #inflation

  • Campagne de vaccination : l’histoire d’un naufrage - Page 1 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/060121/campagne-de-vaccination-l-histoire-d-un-naufrage

    Des ratés logistiques ont empêché de distribuer suffisamment tôt le vaccin Pfizer. Selon notre enquête, comme pour les masques, le ministère de la santé n’a pas été assez réactif, ne prévoyant la mise en place que de 38 des 113 congélateurs susceptibles de stocker les doses fin décembre. Au moins trois semaines ont été perdues.

    (Pas lu : #paywall)

    • Merci @odilon.

      Mais, à cause des contraintes opérationnelles, les doses de vaccins livrées par Pfizer sont restées bloquées dans les centres nationaux, sans possibilité d’être distribuées en masse sur le territoire

      […]

      Cette lenteur fait que la France a pris, au moins,
      trois semaines de retard par rapport à des pays comme l’Allemagne (400 000 vaccinés) ou le Royaume-Uni (1,3 million de vaccinés, Londres ayant autorisé le vaccin dès le 2 décembre).

      Un document interne du ministère de la santé (voir ci-dessous), présenté au cours d’une réunion le 23 décembre, révèle en effet que l’État, qui disposait alors de tous les congélateurs nécessaires pour répartir les doses de vaccin sur le territoire (113), n’était en mesure de n’en faire fonctionner que 38 la semaine du 28 décembre, date du début de la campagne de vaccination. Au cours de cette même réunion, le ministère a donc acté que le « déploiement du vaccin sur l’ensemble du territoire » ne pourrait se faire qu’à la « mi-janvier ».

      Ce qui va dans le sens de @biggrizzly : tout ce bruit sur les ceusses qui ne veulent pas se faire vacciner et qu’il faudrait rassurer, etc., c’est juste une façon de masquer le fait que de toute façon, le gouvernement s’est merrrrrdé sur la logistique :

      Pour justifier ce retard, le pouvoir a dans un premier temps invoqué la défiance d’une partie de la population à l’égard d’un vaccin testé en vitesse pour contrer la pandémie mondiale.

    • Ou sinon, en alternative à la dropbox de @odilon :

      Campagne de #vaccination : l’histoire d’un naufrage

      Des ratés logistiques ont empêché de distribuer suffisamment tôt le #vaccin #Pfizer. Selon notre enquête, comme pour les masques, le ministère de la santé n’a pas été assez réactif, ne prévoyant la mise en place que de 38 des 113 congélateurs susceptibles de stocker les doses fin décembre. Au moins trois semaines ont été perdues.

      C’est l’un des postes stratégiques pour la distribution du vaccin en France, et il est actuellement vacant. Selon les informations de Mediapart, la cheffe de la « direction alerte et crise » (DAC) de l’agence nationale Santé publique France (SPF), chargée par le ministre Olivier Véran de distribuer les millions de doses de vaccin, n’a pas été remplacée après avoir quitté ses fonctions au 31 décembre 2020.

      Mandaté depuis novembre par SPF pour trouver un nouveau directeur, un cabinet de recrutement continue en ce moment à recueillir les candidatures, comme si la France avait tout son temps.

      Cette vacance n’est qu’une illustration parmi d’autres du fiasco de la vaccination contre le Covid-19 en France, tel qu’a pu le reconstituer Mediapart. Notre enquête montre que les autorités ont décidé d’un plan de vaccination extrêmement lent, contraintes par un déficit d’anticipation logistique.

      Le 3 décembre, Jean Castex expliquait : « Acheminer des millions de vaccins est une opération d’une très grande complexité. Nous y travaillons aussi depuis plusieurs mois, nous avons acheté le matériel et les équipements nécessaires. Nous serons prêts pour les premières vaccinations dès que les vaccins seront disponibles. »

      Le 16 décembre, le « Monsieur Vaccin » du gouvernement Alain Fischer, à la tête de la « Task force » qui fixe les objectifs logistiques à Santé publique France, annonçait devant le Sénat la « livraison d’au moins un million de doses fin décembre ou début janvier ».

      Mais, à cause des contraintes opérationnelles, les doses de vaccins livrées par Pfizer sont restées bloquées dans les centres nationaux, sans possibilité d’être distribuées en masse sur le territoire. Cette lenteur fait que la France a pris, au moins, trois semaines de retard par rapport à des pays comme l’Allemagne (400 000 vaccinés) ou le Royaume-Uni (1,3 million de vaccinés, Londres ayant autorisé le vaccin dès le 2 décembre).

      Un document interne du ministère de la santé (voir ci-dessous), présenté au cours d’une réunion le 23 décembre, révèle en effet que l’État, qui disposait alors de tous les congélateurs nécessaires pour répartir les doses de vaccin sur le territoire (113), n’était en mesure de n’en faire fonctionner que 38 la semaine du 28 décembre, date du début de la campagne de vaccination. Au cours de cette même réunion, le ministère a donc acté que le « déploiement du vaccin sur l’ensemble du territoire » ne pourrait se faire qu’à la « mi-janvier ».

      Face à l’incompréhension de la population et à la fronde des élus locaux, qui commence à gagner ses propres troupes, le gouvernement a finalement décidé de changer de braquet en catastrophe, lundi 4 janvier. Mais il n’y parvient pas vraiment. Et le retard ne pourra pas être rattrapé : alors même que des centaines de milliers de doses d’un vaccin efficace à 95 % ont été livrés, et que le variant anglais du coronavirus, a priori plus contagieux, est officiellement dans l’Hexagone, seulement 7 000 personnes ont à ce jour été vaccinées, selon les autorités. « Chaque jour de retard, ce sont des morts illégitimes », dénonce auprès de Mediapart un parlementaire de la majorité (lire ici).

      Pour justifier ce retard, le pouvoir a dans un premier temps invoqué la défiance d’une partie de la population à l’égard d’un vaccin testé en vitesse pour contrer la pandémie mondiale. Ce jeudi, le ministre de la santé Olivier Véran a sorti une nouvelle explication de son chapeau dans L’Opinion en estimant que ce qu’il qualifie de « période de rodage » a été « utile » : « On a évité les réactions allergiques graves, on a appris de l’expérience des Allemands, qui ont parfois administré cinq doses à un patient. Ça nous a permis de sécuriser le protocole », a défendu le ministre.

      Un argumentaire qui fait fi des ratés logistiques, malgré les évidences. « On a remonté que la logistique ne se mettait pas en place de manière satisfaisante. En décembre, on ne savait pas comment acheminer ce vaccin… C’était un problème ! », critique un membre du conseil d’administration de la Fédération hospitalière de France (FHF). « Certes, c’est compliqué, ajoute cet interlocuteur, mais c’est une simple question de logistique. Or il y a des loupés. On a des pompiers, des médecins militaires qui savent faire, ils n’ont pas été mobilisés ! Les critiques n’ont pas été entendues. On devrait être, si on était bons, à 300 000 vaccinés en France aujourd’hui. »

      « Des centaines de milliers de doses dorment actuellement dans des congélateurs ! », a aussi dénoncé Aurélien Rouquet, professeur de logistique, dans une tribune publiée dans Le Monde, en considérant que « le plus rageant, c’est que les savoirs logistiques nécessaires sont disponibles, et que les acteurs qui les détiennent sont prêts à se mettre au service du gouvernement ! ». Le spécialiste rappelle en effet que « l’association France Supply Chain, [qui] réunit les responsables de la logistique de la plupart des entreprises, proposait son aide au gouvernement, et suggérait la création d’un comité ‘Supply Chain Vaccin’ ».

      Au lieu de cela, le ministère d’Olivier Véran a décidé de s’appuyer sur Santé publique France (SPF), malgré les doutes sur sa capacité de gérer une mission d’une telle ampleur. Au début de la crise, les difficultés rencontrées par l’agence pour commander et distribuer des masques avaient poussé le premier ministre Édouard Philippe à la dessaisir, le 4 mars, de ces missions au profit d’une « cellule de coordination interministérielle de logistique », comme l’avait révélé Mediapart.

      Malgré l’engagement de ses agents, SPF est aussi apparue dépassée dans l’organisation de la réserve sanitaire, dont elle avait également la charge. Et pour cause : l’agence, peu réactive et insuffisamment dotée, est « armée comme un plan quinquennal au temps de l’Union soviétique », déplorait, au printemps, une source ministérielle.

      Le général Richard Lizurey a clairement identifié le problème dans son rapport commandé par le gouvernement cet été, document censé préparer le pays à affronter une deuxième vague. « Santé publique France, chargée de la gestion de la réserve sanitaire et des stocks stratégiques nécessaires à la protection des populations, a rencontré des difficultés à assurer cette manœuvre logistique faute notamment de compétences et de moyens suffisants », y écrivait en particulier l’ancien directeur général de la Gendarmerie nationale. Les sept personnes qui travaillent habituellement à la manutention logistique n’ont reçu que quelques maigres renforts pour affronter la crise.

      « La question logistique des équipements de protection ayant été un point de fragilité majeure dans la gestion de cette crise, il serait utile de conduire un RETEX [retour d’expérience – ndlr] sur la mobilisation des compétences logistiques dans le champ de la santé », concluait alors le général Lizurey. Ce dernier estimait notamment important « d’étudier la manière de conforter Santé publique France en termes de moyens et de compétences, et d’étudier les synergies qui pourraient être créées avec d’autres ministères, notamment le ministère des Armées qui dispose de logisticiens sanitaires ».

      Santé publique France doit s’adapter en catastrophe

      Selon nos informations, les équipes de SPF, déjà épuisées par des mois de travail acharné, n’ont pas reçu de coups de main substantiels après la remise du rapport Lizurey en juin. Il est vrai que le ministre de la santé Olivier Véran a lui-même reconnu, en novembre, qu’il n’avait pas été destinataire du document pourtant commandé par son propre gouvernement…

      La mission d’information de l’Assemblée nationale s’est elle aussi inquiétée de « l’absence de ressources internes au sein de Santé publique France pour gérer la réponse à une crise sanitaire et la persistance d’une organisation qui n’anticipe pas un changement d’échelle logistique ». Tandis que la commission d’enquête du Sénat a pour sa part relevé que « le poste de ‘directeur de la communication et du dialogue avec la société’ de Santé publique France est resté vacant des mois de mars à mai 2020 puis de nouveau de juillet 2020 à octobre 2020 », ce qui « a pu peser sur la capacité de l’agence à imposer sa voix dans le débat public sur les mesures de prévention de l’épidémie ».

      Malgré cet épisode, personne n’a visiblement cru bon s’assurer qu’un tel problème ne se reproduirait pas avec le départ au 31 décembre, programmé depuis plusieurs semaines, de la directrice de la « direction alerte et crise » (DAC), qui chapeaute la petite unité de l’« établissement pharmaceutique », chargée de la logistique pour le vaccin. Interrogée sur les raisons de ce manque d’anticipation, SPF n’a pas répondu à nos questions.

      L’agence joue un rôle crucial dans la distribution puisque c’est elle qui fait l’interface entre les sept lieux de stockage nationaux des vaccins, en provenance de l’usine Pfizer en Belgique, avant leur répartition sur le territoire dans des super-congélateurs.
      Disposés dans chaque département, ces congélateurs permettent de maintenir les vaccins à une température de– 70 °C pour un stockage long terme (jusqu’à six mois). Pour le transport comme pour un stockage court terme (cinq jours maximum), la température peut être de 2 °C à 8 °C.

      Selon le document du 23 décembre, la livraison des 100 établissements choisis pour recevoir les super-congélateurs à – 70 ° n’a commencé que dans la semaine du 21 décembre. Lors d’une conférence de presse de la Fédération hospitalière de France (FHF), mardi 5 janvier, son directeur de l’offre de soins, Alexandre Mokede, a expliqué que seuls « la moitié des établissements supports ont été livrés en congélateurs » et que « tous devraient l’être d’ici la mi-janvier » seulement.

      Pour le président de la Fédération hospitalière de France, Frédéric Valletoux, « la campagne ne devait réellement commencer que le 15 janvier. Rien n’empêchait qu’on puisse afficher tout de suite une campagne plus vaste. C’était notre avis, nous n’avons pas été entendus ». C’est même lundi 18 janvier qu’était programmée la « mise à l’échelle » de la campagne de vaccination dans les Ehpad, c’est-à-dire une vaccination massive. Jusque là, dans les Ehpad, les premières vaccinations ont été réalisées pour l’exemple.

      À l’enjeu de respecter la chaîne du froid, s’ajoute un impératif de sécurité, le gouvernement craignant que des convois de vaccins puissent faire l’objet d’attaques. Santé publique France, chargée d’organiser les livraisons sur le terrain, travaille en étroite liaison avec la « task force » de l’exécutif dédiée à la vaccination au sein de laquelle, preuve des difficultés rencontrées, la personne chargée de la logistique vient d’être remplacée.

      Malgré les déclarations d’intention du gouvernement, qui souhaite désormais accélérer la campagne de vaccination, plusieurs hôpitaux ont, selon nos informations, constaté des blocages au début de la semaine, SPF n’étant pas en mesure de leur donner des informations sur les livraisons à venir. Questionnée sur ce point, l’agence n’a pas répondu.

      Dans les pharmacies des hôpitaux qui ont reçu de Santé publique France les vaccins, mais aussi les seringues, des pharmaciens se sont publiquement étonnés d’avoir réceptionné du matériel jugé « inadapté ». Ils ont reçu d’une part des seringues de 5 millilitres pour reconstituer la dose de vaccin en y injectant le chlorure de sodium : il faut en réalité injecter 1,8 ml dans le flacon de 5 doses, des seringues de 2 ml auraient donc été plus adaptées. D’autre part, les hôpitaux ont été surpris de recevoir des aiguilles de 18 millimètres pour l’injection en intramusculaire, alors que le guide de la vaccination indique bien que les aiguilles doivent être de 25 millimètres.

      En réalité, Santé publique France a dû s’adapter en catastrophe au changement de pied du gouvernement. « Les aiguilles de 18 mm sont adaptées pour les personnes âgées, qui ont moins de masse musculaire », explique Bernadette Coret-Houbart, la cheffe de service de la pharmacie d’Aulnay-sous-Bois, qui réceptionne les doses de vaccins et les répartit dans une grande partie de la Seine-Saint-Denis. « Nous avons reçu dans un second temps les aiguilles de 25 millimètres, adaptées aux professionnels de santé. Cette campagne est inédite, très rapide, il va y avoir des ajustements et c’est normal. »

      La pharmacienne ne cache pas son agacement devant la polémique qui monte et qu’elle juge « inutile » : « On est dans le Covid depuis février, on a eu beaucoup de morts, on est épuisés. On veut tous sortir de cette crise. Maintenant, il faut vacciner. »

      Le soir du 31 décembre, Olivier Véran a donc annoncé, contre toute attente, que la vaccination serait finalement ouverte aux professionnels de santé de plus de 50 ans. Elle a débuté dès le samedi 2 janvier à l’Hôtel-Dieu, à Paris, par la vaccination devant les caméras du président du Conseil national de l’ordre des médecins. « On a d’abord ouvert un box de vaccination, on en est aujourd’hui à cinq, on vaccine plusieurs centaines de professionnels de santé par jour. On a beaucoup, beaucoup de demandes », se félicite l’immunologiste Jean-Paul Viard, qui a participé à l’ouverture de ce premier centre de vaccination en France.

      L’attente est si forte que le gouvernement a également avancé la vaccination des + de 75 ans à la fin du mois de janvier, ainsi que celle des pompiers et des aides à domicile. Ces annonces égrenées ont bouleversé de fond en comble le plan établi au départ, preuve de la panique qui saisit le gouvernement.

      Nous nous sommes procuré le document présenté le 23 décembre aux directeurs d’hôpitaux par la direction générale de la santé assistée par le cabinet de conseil McKinsey, comme l’a révélé Le Canard enchaîné ce mercredi 6 janvier. Seules les personnes âgées vivant en établissement devaient se faire vacciner dans l’étape 1 de la vaccination. L’étape 2 ne devait s’ouvrir qu’à partir de la fin du mois de février.

      Tout est sens dessus dessous, modifié en catastrophe, car il apparaît désormais inacceptable que la stratégie française accuse trois semaines de retard par rapport à ses voisins européens qui ont lancé la vaccination au même moment. Alors que 7 000 personnes ont été vaccinées en France, 340 000 l’ont été en Croatie, 300 000 en Italie et en Espagne, 240 000 en Estonie, selon le recensement du site Our World in data.

      Les autorités connaissaient le plan allemand depuis décembre

      Il n’y a aucune surprise, le gouvernement français était parfaitement informé que l’Allemagne, au moins, allait démarrer beaucoup plus vite sa campagne vaccinale. Pour le savoir, il a missionné le cabinet de conseil McKinsey qui a participé à la construction de la stratégie vaccinale, et à son « benchmark », cette technique de marketing consistant à comparer des performances.

      Or, le 23 décembre, il était clair que les Allemands seraient bien plus performants. La première étape allemande a débuté dès le 27 décembre et vise un public très large : toutes les personnes à risque élevé, qu’elles soient âgées ou atteintes d’autres maladies, tous les professionnels de santé et du médico-social, les résidents des maisons de retraite et les populations défavorisées. Pour y parvenir, des équipes mobiles se déplacent dans les maisons de retraites, et des centres de vaccination « de masse » sont ouverts. L’armée allemande a même été mobilisée en soutien du dispositif.

      Si la France a 1 million de vaccins disponibles et seulement 7 000 doses utilisées, selon le gouvernement, l’Allemagne a désormais le problème inverse : la polémique porte sur la capacité du laboratoire Pfizer/BioNTech à fournir des vaccins.

      Comme l’expliquait Olivier Véran début décembre, la France a au contraire fait le choix de s’appuyer sur « les acteurs habituels » de la vaccination, excluant les « vaccinodromes » dénigrés depuis la campagne de vaccination contre la grippe A/H1N1.

      Les acteurs de terrain ne cachent pas leur agacement devant la polémique qui monte. Car eux estiment suivre le plan qui leur a été présenté par le ministère. « On a commencé à se réunir début novembre. On déroule le processus, il n’y a pas de retard. On nous demande même d’accélérer pour vacciner les professionnels de santé. La demande est forte, c’est un très gros travail, mais je suis optimiste. Ici, on a pris deux vagues, on est traumatisés par ce virus, on veut en sortir », assure la cheffe de service de la pharmacie de l’établissement pivot du département de Seine-et-Marne.

      La pharmacienne souligne aussi les errements de l’opinion publique : « D’abord, on a craint de ne pas avoir le vaccin. Puis on a craint de l’avoir trop tôt, sans recul suffisant. Et maintenant, on craint de l’avoir trop tard. »

      Le président de l’Association des directeurs au service des personnes âgées (AD-PA), Pascal Champvert, n’a pas craint de dénoncer la « faute lourde de l’État sur les masques, puis sur les primes ». Mais il est cette fois plus clément : « Le gouvernement a fait l’erreur de ne pas ouvrir plus rapidement la vaccination aux plus de 75 ans qui vivent à domicile, et qui sont tout aussi exposés au virus par leur famille ou leurs aides à domicile. L’erreur est rectifiée, j’en suis ravi. »

      Çà et là, l’entourage du président raconte sa fureur contre l’administration « incapable d’organiser une campagne d’administration massive », ou seulement capable de « pondre un guide de vaccination incompréhensible de 45 pages ». Le Guide en question détaille le processus de la vaccination en Ehpad : sa préparation, la consultation pré-vaccinale, son administration. Olivier Véran a annoncé qu’il allait « simplifier cette consultation vaccinale », sans plus de précisions.

      Pascal Champvert prévient : « Si l’idée est d’alléger le dispositif, elle est mauvaise. Il n’est pas trop lourd, il est issu d’une concertation. Les personnes âgées ont le droit d’exprimer leur consentement, les médecins ne vont pas décider à leur place. Cela prend du temps, car certains ont des problèmes cognitifs, et cela crée des problèmes juridiques auxquels personne ne s’est jamais intéressé. »

      Pour le sociologue des organisations et directeur de recherche au CNRS Henri Bergeron, « la mise en accusation de nos bureaucraties est parfois un peu facile, très typique des imputations de responsabilité en temps de crise. Il y avait la formule “l’intendance suivra”, maintenant on a aussi “l’intendance prendra”. On peut conclure que dans certains cas l’administration sanitaire est impotente, mais il faut administrer la preuve sur des cas précis. Et n’oublions pas qu’en général, le système de santé français a des performances tout à fait honorables, et reste relativement peu coûteux ».

      Et le gouvernement, avec l’aide de McKinsey, n’a-t-il pas péché par défaitisme ? Dans le document du 23 décembre, il prévoit des « hypothèses hautes » d’adhésion à la vaccination de 80 % en Ehpad et de 60 % en population générale.

      À l’issue de cette première semaine de campagne vaccinale, alors que les craintes légitimes sur ce nouveau vaccin commencent tout juste à être levées, la Fédération nationale des associations de directeurs d’établissements et services pour personnes âgées a de « premiers retours d’une enquête flash : entre 50 et 90 % des personnes âgées en Ehpad acceptent la vaccination, en moyenne 70 % », se félicite sa directrice Annabelle Veques.

      « Quand on dit qu’il faut restaurer la confiance des citoyens dans les autorités publiques et sanitaires, il y a aussi quelque chose à faire sur la confiance des autorités en elles-mêmes, estime le sociologue Henri Bergeron. La peur de quelques effets secondaires médiatisés, de quelque chose qui s’enclenche soudainement et qui devient incontrôlable, est une peur qui a structuré en partie la stratégie vaccinale. »

      https://www.mediapart.fr/journal/france/060121/campagne-de-vaccination-l-histoire-d-un-naufrage?page_article=1

      #logistique #France #vaccins #direction_alerte_et_crise (#DAC) #Santé_publique_France (#SPF) #covid-19 #coronavirus #Alain_Fischer #Pfizer #retard #congélateurs #Olivier_Véran #France_Supply_Chain #Supply_Chain_Vaccin #stocks #RETEX #armée #rapport_Lizurey #distribution #McKinsey #vaccinodromes

  • Why Industry Leaders Should Leverage #blockchain to Bring #energy Forward
    https://hackernoon.com/why-industry-leaders-should-leverage-blockchain-to-bring-energy-forward-

    Energy BlockchainA growing number of industries are beginning to embrace disruptive technologies like blockchain and cryptocurrency. Energy companies that commit to this change will benefit from a enhanced efficiency and transparency.In our current climate, blockchain goes hand in hand with disruptive tech companies and solutions like cryptocurrency. However, we’re seeing a number of other industries — specifically those that are slow to evolve — integrate this technology into their operations.Leading energy traders and banks recently launched a new digital platform in which blockchain facilitates crude oil trading, with more energy-specific use cases possibly on the horizon. While technological advances in this sector aren’t rare, the industry’s largest players typically anchor their (...)

    #supply-chain #blockchain-technology #commodities

  • Beating Amazon with #blockchain
    https://hackernoon.com/beating-amazon-with-blockchain-f46fa240c3e8?source=rss----3a8144eabfe3--

    …and a shared Supply Chain and an #ecommerce SystemDr. Drew MillerManaging Director, Blockchain Business Consultantsdrmiller@bchainconsult.comAn article, “The Shrinking Middle Class: How We Got Here, And Why” in the December 2018 issue of Fortune magazine reported how many urban neighborhoods have no small stores left, and residents must travel miles to get groceries.[i] Walmart decimated small retailers, and Amazon is now finishing the job. Mega retailers also raise competitive barriers for small manufacturers and shape an economy favoring mega firms, not small town, neighborhood businesses. Great for the richest family in the world, the Walton heirs, and the richest man in the world, Amazon’s Jeff Bezos, but not the rest of us. Tech giants like Amazon don’t just abuse small manufacturers (...)

    #cryptocurrency #supply-chain #internet

  • Retail Giants like #walmart, #carrefour and Auchan Adopting #blockchain #technology
    https://hackernoon.com/retail-giants-like-walmart-carrefour-and-auchan-adopting-blockchain-tech

    Large retailers putting groceries on the blockchain to optimize their supply chainWhen going to the supermarket, do you ever wonder where those products you put in your trolley come from? I live in a first world country where one usually assumes all products come from honest farmers and factories.Lately, however, more and more stories surface of animals in slaughterhouses that are being treated horribly, before they are brutally killed and their meat is shipped off to meat factories for further processing. Do we actually know what type of pesticides farmers use? Are those harmful to us, human beings?Over the years, various food scandals made headlines, ranging from 700,000 contaminated eggs that flooded the supermarket shelves to a deadly milk contamination scandal in China, which (...)

    #supply-chain

  • #blockchain, Human Rights, and the Supply Chain
    https://hackernoon.com/blockchain-human-rights-and-the-supply-chain-e58578adf267?source=rss----

    By: Laura Marissa CullellSenior Blockchain ConsultantHow much do you know about the products you use or buy on a regular basis? Or where your cell phone parts come from? What about the people who made them? Or What materials were used and wasted?The journey of a product is long and vast, and goes through several distributors, third parties, storage facilities, suppliers that handle anything from design, to sales, and productions. A product passes through so many different stages, and hands before making it onto store shelves. It’s incredibly difficult to truly track all of it properly, especially when corporate interests are at stake.This article will look at the current landscape of the supply chain and explore the benefits of blockchain technology. We will see how the benefits of (...)

    #blockchain-technology #sdgs #human-rights #supply-chain

  • #blockchain + #iot for Supply Chain
    https://hackernoon.com/blockchain-iot-for-supply-chain-1b07d4afd614?source=rss----3a8144eabfe3-

    Supply Chain Management (SCM) is becoming a chaotic mess as each day passes because the present #technology used under the hood is obsolete now.There still is a lot of manual work involved which costs a lot of time and money. For instance, presently it takes days for payments to get through end-to-end. And this manual work, in a way, is futile in nature because there is barely any trust among different stakeholders.Each stakeholder manages their own ledger in a centralised fashion which makes things hazier than they should be. The contractual information involved has to be managed by involving a third party like a lawyer or banker. So, it’s clearly a lot of headaches to manage a supply chain. Especially when the world is advancing towards more and more globalisation.Source: (...)

    #supply-chain #bitcoin

  • Ensuring Food Quality with #blockchain
    https://hackernoon.com/ensuring-food-quality-with-blockchain-ab87bed0d22f?source=rss----3a8144e

    sourceWe buy groceries on a weekly basis from stores near our home. We often prefer buying from popular superstores than small shops. This happens because we trust the bigger established brands more than the new entrants in the market.The bias is logically flawed because none of the stores manufactures what it sells. They just purchase it from the distributors, add the price tag and sell it. We cannot be certain that the stock we buy is unadulterated. It is unfortunate that sometimes there is no check for the food being expired.For example, few days ago I had purchased “Frozen Chicken Wings” from a famous store near my apartment. Upon taking a bite (after microwaving it), the meat was sticky. I had to throw the whole dish. I should consider myself really lucky that the food did not damage (...)

    #supply-chain #quality-food #marketplaces #game-theory

  • OpenText: Convergence of #blockchain, #iot & AI will lay out the path for supply chain autonomy
    https://hackernoon.com/opentext-convergence-of-blockchain-iot-ai-will-lay-out-the-path-for-supp

    Author: HuixianThere is a big loophole in the current state of supply chain management — the infrastructure is fragmented into offline and online components. As a result, this has led to misplacement of product and mismanagement of inventory; the supply chain management system is neither a single entity nor transparent.There are various nodes in the supply chain:Sources of the raw materialsMaterials in processFinished goodsDistribution network to deliver the finished goodsOut of these four primary nodes, the supply chain passes through millions of people along the way from harvesting the resource, distribution of the products and shelving the products for sales. When there are defects in a product, it becomes difficult for the manufacturer to trace the root of the problem. Another issue (...)

    #supply-chain #supply-chain-autonomy #artificial-intelligence

  • #blockchain Remodeling Supply Chain
    https://hackernoon.com/blockchain-remodeling-supply-chain-58d9ee6093a8?source=rss----3a8144eabf

    A deep technical insight to this processIn a global economy, everything is negotiated, traded and recorded in silos. Every #enterprise has their softwares, databases, and systems to validate, record and retrieve information. They use primitive technology for communication with outside parties, like emails, excel sheets, invoices, and POs. Those third parties also use manual teams to again digitize them in own systems for using that information.Potential Problems Due to this Model:A considerable amount is unstructured and unactionable in communicationLost in TranslationChances of Skipping interactionManual digitization by all parties after receiving copiesByzantine General Problem (No trust of information)Email/Interactions don’t become generally enforceable law.Expected time of Delivery (...)

    #supply-chain #future-of-supply-chain #rfid

  • The Need for Supply Chain Blockchains
    https://hackernoon.com/the-need-for-supply-chain-blockchains-387e3e10be74?source=rss----3a8144e

    Last week, Reuters broke the story that Johnson & Johnson’s Baby Powder product has previously shown traces of asbestos.Although J&J strongly denied knowing it, stocks went into freefall, losing around 10% overnight. Finance journals are warning investors against buying the dip, given the risks of long-term reputational damage.It’s a fair assessment given that Baby Powder is one of J&J’s flagship products, trusted by parents worldwide. Asbestos is a fibrous carcinogenic mineral and a known public health hazard. Industrial exposure to asbestos has resulted in millions developing deadly cancers, and in turn, millions of lawsuits.The Supply Chain Transparency ProblemAnother example is where food manufacturers tried to dilute the global supply of honey with other, cheaper sugary (...)

    #blockchain #bitcoin #cryptocurrency #blockchain-supply-chain #supply-chain-blockchain

  • #blockchain In Supply Chain — Every Story Needs a Hero
    https://hackernoon.com/blockchain-in-supply-chain-every-story-needs-a-hero-ac858ff02ca3?source=

    Blockchain In Supply Chain — Every Story Needs a HeroWhen the average person thinks of supply chain and logistics, they think complex work flows of operations that propel a product or service from point A to point B. When the average person thinks of blockchain, well, they really have no clue what to think other than Bitcoin or Ethereum. Anyone who has even the slightest inclination of what these two entails will ask, “How does blockchain fit in the picture and how does it improve supply chain?”. Before we can dive into answering these questions, we will cover 1. What makes efficient supply chain management, and 2. Describing what blockchain is and it’s benefactors.Supply-less Solutions Need Hero’s — Efficient Supply Chain Management.Everything Matters, and that’s ImportantAnyone involved in the (...)

    #transportation #blockchain-supply-chain #automation #supply-chain

  • Babies, Supply Chains & Blockchains
    https://hackernoon.com/babies-supply-chains-blockchains-c36edea5c469?source=rss----3a8144eabfe3

    An infant being administered a VaccineIt was a Friday night, 20th July & Zhi Ruo world came crashing down. She was alerted to an article that was spreading like wild fire on Weibo by her friend. Her friend made sure that she read the article immediately by calling her mobile & asking her to check the article right away. She didn’t give any more details.As she opened the link, her heart sank. She became increasingly numb as she read each word. ‘Please!’ She kept murmuring. ‘Not my child! Please! No!’ as she recalls the horror that unfolded in her life over the past week.A Chinese vaccination manufacturer, Changsheng Biotechnology, was fined on July 20th 2018 for producing 252,000 defective vaccines for infants.She began to frantically search her daughter’s medical records. As she (...)

    #public-health #crypto #blockchain #transparency #supply-chain

  • #blockchain in Supply and #logistics
    https://hackernoon.com/blockchain-in-supply-and-logistics-2a240e69c522?source=rss----3a8144eabf

    Supply chains are riven with inefficiencies and problems. Blockchain can help — and the first applications are already being trialled.With the increasing globalisation and complexity of manufacturing processes, supply chains have also become correspondingly more complicated. The average electronics product you buy at a retail outlet, for example, is the result of many, many different steps that have taken place at different locations across the world as raw materials are sourced, processed, and made into components that are themselves sold and shipped to provide the basic parts for more intricate items. The failure of any one of the stages in the supply chain — or perhaps ‘supply tree’ might be a more apt description — means costly delays for the final product. Conventional systems aren’t good (...)

    #supply-chain

  • E-commerce supply chains and the #blockchain
    https://hackernoon.com/e-commerce-supply-chains-and-the-blockchain-ad6634c57a5f?source=rss----3

    Decentralised technologies have a range of value propositions for online merchants. Chief amongst these is the integrity of the supply chain — something that conventional solutions are poor at maintaining.Blockchain technology has, to date, been limited to two major applications. The first is online currency: the peer-to-peer transfer of value pioneered by bitcoin. Many subsequent protocols have modified and improved bitcoin’s technology, but one way or another, digital cash is currently blockchain’s chief use case. This functionality of peer-to-peer value transfer has been leveraged by the second major application, the ICOs or decentralised crowdfunding that have emerged over the past five years and which came to global prominence in 2017.But blockchain offers far more than the ability to (...)

    #delivery-software #supply-chain-management #supply-chain #e-commerce-business

  • niceideas.ch: DevOps explained
    https://www.niceideas.ch/roller2/badtrash/entry/devops-explained

    Resoudre le problème des grands organismes immobiles est un défi pour chaque innovateur. Les expériences, méthodes et outils du développement de software peuvent servir d’exemple pour des questions plus générales et humaines.

    Il faudra toutefois faire attention à ne pas tomber dans les même pièges que le(s) parti pirate.

    4.3 Share the Tools

    In traditional corporations, teams of operators and teams of developers use specific, dedicated and well separated set of tools.
    Operators usually don’t want do know anything about the dev team SCM system as well as continuous integration environment. They perceive this as additional work and fear to be overwhelmed by developer requests if they put their hands on this systems as well. After all, they have well enough to do by taking care of production systems.
    Developers, on their side, usually have no access to production system logs and monitoring tools, sometimes due to lack of will on their side, sometimes for regulation or security concerns.

    This needs to change! DevOps is here for that.

    https://www.niceideas.ch/roller2/badtrash/entry/devops-explained

    4.4 Work Together
    A fundamental philosophy of DevOps is that developers and operations staff must work closely together on a regular basis.
    An implication is that they must see one other as important stakeholders and actively seek to work together.

    5. Conclusion


    ... I have been able to witness this wall of confusion on a daily basis. Some sample things I got to hear:
    It worked fine on my Tomcat. Sorry but I know nothing about your Websphere thing. I really can’t help you.” (a dev)
    No we cannot provide you with an extract of this table from the production database. It contains confidential customer-related data.” (an ops)

    ...
    Happily DevOps is several years old and increasingly even these very traditional corporations are moving in the right direction by adopting DevOps principles and practices.
    ...
    Now what about smaller corporations that don’t necessarily have split functions between developers and operators?
    Adopting DevOps principles and practices, such as deployment automation, continuous delivery and feature flipping still brings a lot.

    #Extreme_programming
    https://en.wikipedia.org/wiki/Extreme_programming

    #Jenkins (software)
    https://en.wikipedia.org/wiki/Jenkins_(software)

    #Puppet (software)
    https://en.wikipedia.org/wiki/Puppet_(software)

    #Vagrant (software)
    https://en.wikipedia.org/wiki/Vagrant_(software)

    #Supply_chain_management
    https://en.wikipedia.org/wiki/Supply_chain_management

    merci @nhoizey
    https://seenthis.net/messages/661384

    #politique #organisation #management #software #agile_development

  • Egypte : une #révolte pour le #pain – CONTRETEMPS
    http://www.contretemps.eu/egypte-revolte-pain

    Le 6 mars 2017, des centaines d’habitant·e·s sont descendus dans les rues de diverses localités et villes en Haute-Egypte et dans le delta du Nil, après que le ministère de l’Approvisionnement a réduit leur ration subventionnée de pain baladi (connu sous le nom de pita, base de l’alimentation en Egypte). Le lendemain, des milliers de personnes protestaient dans 17 districts dans tout le pays. A Alexandrie, des manifestant·e·s ont bloqué pendant plus de quatre heures une route principale à l’entrée d’un port important, alors que les résidents populaires de la banlieue d’Imbaba à Gizeh [sur la rive gauche du Nil, face à la vieille ville du Caire] bloquaient la route de l’aéroport. Ailleurs, des femmes de la ville de Dissouk, dans le delta du Nil, ont organisé un sit-in bruyant sur les rails de la gare local, en scandant « Un, deux, où est le pain ? » et en appelant au renversement du gouvernement du président [ex-maréchal] Abdel Fattah El-Sissi. [1] Le hashtag arabe #Supply_Intifada n’a pas tardé à se répandre sur le Twitter égyptien. Pour tenter de couper court à d’autres mobilisations, le gouvernement égyptien – qui prend appui sur l’armée – s’est dépêché de rétablir l’accès au pain des habitants. Il a promis d’augmenter la ration dans les régions où il y avait eu des protestations.

  • Sharan Burrow: « If a company refuses to have a plan for decarbonisation and preserving jobs, ultimately they are targets for divestment. »
    http://multinationales.org/Sharan-Burrow-If-a-company-refuses-to-have-a-plan-for-decarbonisati

    With the climate crisis, the rise of multinational corporations and global geopolitical shifts, the international union movement confronted with fundamentally new issues. The International Trade Union Confederation (ITUC), which represents more than 300 unions in 162 countries and territories, is first in line to develop a response to these challenges. Interview with Sharan Burrow, ITUC Secretary-General since 2010. ITUC has been actively involved in the international climate debate for (...)

    #Investigations

    / A la une, #Fossil_fuels, #Workers'_Rights_and_Freedom_of_Association, #work_conditions, #workers'_rights, #decent_work, #climate_change, #corporate_legal_responsibility, #corporate_social_responsibility, #human_rights, supply (...)

    #supply_chain
    http://www.ituc-csi.org/new-ituc-report-exposes-hidden

  • How multinationals use #climate_change to impose an industrial agricultural model
    http://multinationales.org/How-multinationals-use-climate-change-to-impose-an-industrial-agric

    Governments are keeping an eye on the agricultural sector’s #greenhouse_gas emissions. A new concept is emerging: “climate-smart #agriculture,” with the objective of producing more, better. In the arena of climate negotiations, multinational corporations are getting set to promote “smart fertilizers” and plants genetically modified for heat tolerance. While industrial agriculture is about to win the battle with organic agriculture, researchers and nongovernmental organizations (NGOs) are (...)

    #Investigations

    / #Yara, #Walmart, #Food_and_Agriculture, #Greenwashing, #food & Agribusiness, agriculture, food, greenhouse gas, climate change, #supply_chain, #GMOs, (...)

    #Food_&_Agribusiness #influence
    « http://www.truth-out.org/news/item/33889-green-capitalism-how-multinationals-use-climate-change-to-impose-an »
    « https://www.grain.org/article/entries/5271-les-exxon-de-l-agriculture#sdfootnote38sym »
    « http://www.fao.org/gacsa/en »
    « http://www.fao.org/3/a-ax295e.pdf »
    « http://www.infogm.org/viet-nam-ogm-trois-mais-autorises-a-la-culture-en-2014#nb5 »
    « http://www.climatesmartagconcerns.info/english.html »
    « http://www.cirad.fr/en »
    « http://www.midilibre.fr/2015/03/18/agriculture-et-climat-le-defi,1137526.php »
    « https://cgspace.cgiar.org/rest/bitstreams/24750/retrieve »
    « http://csa2015.cirad.fr »
    « http://corporate.walmart.com/global-responsibility/environment-sustainability/sustainable-agriculture »
    « http://www.corporateknights.com/channels/food-beverage/walmart-targets-climate-smart-suppliers-2-14298636 »