• https://www.mediapart.fr/journal/france/280919/selon-un-rapport-policier-la-repression-contre-les-supporters-est-ineffica
    Depuis plusieurs années, tout un arsenal répressif frappe les supporters de football, pour un résultat médiocre, selon un rapport de la Division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH), qui dépend de la police nationale.

    « La gestion des rencontres de football abordée uniquement sous l’angle de l’ordre public montre ses limites. D’autres pistes (approche intégrée de la sécurité, développement de la prévention et du dialogue, “contractualisation” des relations avec les supporters) doivent être explorées afin de limiter les incidents et les violences tout en préservant les libertés publiques. »

    #football #supporters #securité #répression

  • Un an après avoir prédit le Brexit et Trump, Bloomberg annonce Le Pen présidente et un Frexit pour 2017 | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/130589/monde-2017-predictions

    Pour l’année 2017, donc, Bloomberg prédit la victoire de Marine Le Pen à l’élection présidentielle française et, dans les mois qui suivent, la tenue d’un référendum sur une sortie de la France de l’Union européenne. À l’image du Brexit, voici le « Frexit ». En Europe, le scénario n’a rien de réjouissant : le magazine prédit la fin de l’espace Schengen. L’espace de libre circulation sans contrôles aux frontières au sein de l’Europe n’est plus.
    En Allemagne, Angela Merkel perd les élections. En Italie, le leader du Mouvement 5 Étoiles, Beppe Grillo, se hisse au pouvoir et lance l’idée d’un référendum pour la réintroduction de la lire italienne. Au Royaume-Uni, Theresa May, elle, se voit depassée et surpassée par un candidat de la ligne dure du Brexit, après que les discussions sur la mise en place du Brexit n’aboutissent à quelque chose de concret. En Grèce, la crise économique persiste mais, cette fois, aucun renflouement n’est prévu, ajoute Bloomberg.

    • Pas la peine de flipper, la Marine est déjà à la manœuvre :
      Voici des faits relatés dans le torchon à grand tirage de la région.

      Mayenne. Quatre personnes agressées par des supporteurs des Verts

      Quatre Parisiens rentraient d’un enterrement à Brest dimanche 4 décembre. Vers 20 h 30, ils ont été victimes de « propos racistes et de menaces de mort » de la part d’un groupe de supporteurs de l’AS Saint-Etienne sur l’aire de repos à hauteur de Thorigné-en-Charnie. Ils ont porté plainte.

      Quatre personnes, qui rentraient à Paris après avoir assisté à un enterrement à Brest, dénoncent des agressions commises dimanche soir par « des supporteurs de l’AS Saint-Etienne ». Le club de foot jouait contre Rennes dans l’après-midi dans le cadre du championnat de Ligue 1.
      « Nous étions trois, eux une cinquantaine. »

      Vers 20 h 30, le couple et ses deux amis, âgés de 26 à 33 ans, s’arrêtent sur l’aire d’autoroute de la Vallée de l’Erve, à Thorigné-en-Charnie (Mayenne). Selon ce groupe composé entre autres d’un Franco-malgache et d’un Franco-guinéen, les choses se gâtent dès l’entrée dans la station Shell. « Un gars nous dit : « Tu vas où toi ? Tu dois payer pour rentrer. » » Le ton dérape : « L’un commence à nous traiter de bougnouls. » Une claque derrière la tête tombe et les insultes pleuvent. « Nous étions trois, eux une cinquantaine. » Ils disent n’avoir pas rétorqué et quitté les lieux.

      Les trois amis sortent et tentent de bloquer les Stéphanois devant les portes de la station. « Ils ont essayé de les défoncer en donnant des coups de pied et criaient : « On va vous tuer, vous massacrer, vous buter ! » »
      Plainte déposée au commissariat de Versailles

      Contactés, les responsables de la station-service ont refusé de s’exprimer sur les faits et d’éventuelles dégradations commises dans l’établissement.

      Les clubs de supporteurs que nous avons joints via Facebook n’ont pas donné suite. Le service communication de l’AS Saint-Etienne, lui, reconnaît que les groupes qui suivent le club « ne sont pas parfaits. Mais ils n’ont rien à voir avec des supporteurs racistes ».

      700 supporteurs stéphanois étaient présents au Roazhon Park dimanche et divisés en plusieurs groupes. Le commissariat de Versailles (Yvelines) a confirmé la plainte déposée dans la nuit par les quatre victimes. Une enquête est en cours.

      #racisme #foot_ball #supporters #le_sport_c'est_la_guerre #gros_connards_bas_du_front

  • Nouvelles règles de dialogue entre fédérations sportives et associations de #supporters - Maire-info / 13 juillet 2016
    http://www.maire-info.com/culture-sports-et-loisirs/sports/nouvelles-rgles-de-dialogue-entre-federations-sportives-et-associations-

    Voici, pour une fois, un décret d’application qui n’a pas traîné : deux mois tout juste après la promulgation de la loi du 10 mai 2016 renforçant le dialogue avec les supporters et la lutte contre le hooliganisme, le décret prévu dans ce texte sur les associations de supporters et « l’instance nationale du supportérisme » est paru au JO de ce matin.

    Cette loi a pour objectif d’améliorer la sécurité des manifestations sportives notamment en mettant l’accent sur le dialogue et la concertation avec les supporters, lesquels, « par leur comportement et leur activité, participent au bon déroulement des manifestations et compétitions sportives et concourent à la promotion des valeurs du sport » – ou pas. La loi instaure une « instance nationale du supportérisme », ayant pour mission de « contribuer au dialogue entre les supporters et les autres acteurs du sport », et impose aux associations sportives de désigner des « personnes référentes » chargées des relations avec les associations de supporters. Ce sont ces deux points particuliers qui font l’objet du décret paru ce matin.

    L’instance nationale du supportérisme (INS) sera placée sous la tutelle du ministre chargé des Sports, et devra être consultée « sur tout projet de loi ou texte réglementaire relatif aux supporters ou à leurs associations ». Elle devra proposer « des recommandations » et veiller à « favoriser les échanges et le partage d’information entre les acteurs ».

    L’INS sera composée d’un président et de 27 membres, représentant les associations de supporters, les associations sportives, le Comité national olympique et paralympique, l’État (ministères des Sports, de l’Intérieur, de la Justice et des Transports), et enfin trois élus – un député, un sénateur et un maire désigné par l’AMF. On est en droit de se demander, à ce sujet, quel sera le poids de ces trois élus face à « dix représentants des associations de supporters et cinq représentants d’associations sportives »…

    La deuxième section du décret impose « aux associations ou sociétés sportives », dès lors qu’elles « participent aux compétitions organisées par une ligue professionnelle », à désigner une ou plusieurs personnes référentes, bénévoles ou salariées, « chargées des relations avec les supporters ». Ces personnes référentes ne peuvent être elles-mêmes membres d’une association de supporters. La liste de tous les référents doit être transmise à l’INS.

    Le choix des référents est soumis à l’avis de l’association de supporters concernée, qui a 15 jours pour se prononcer (avec la règle du silence vaut accord). Le rôle de ces référents sera d’assurer le dialogue et la médiation entre associations sportives et associations de supporters, ainsi que le dialogue avec les préfets « dans le cadre de l’organisation de manifestations et compétitions ». Étrangement, le décret ne mentionne pas le fait que ces référents soient également chargés d’un éventuel dialogue avec les maires lors de l’organisation des compétitions.

    Enfin, la troisième section du décret fixe les règles en termes d’agrément des associations de supporters. Cet agrément (de cinq ans) sera délivré par le ministère chargé des Sports et ne pourra l’être que si les associations ont adopté des statuts garantissant en leur sein « un fonctionnement démocratique », « l’égal accès des femmes et des hommes à leurs instances dirigeantes », « la liberté d’opinion et l’interdiction de toute discrimination de quelque nature que ce soit ». Ceci dit, le décret ne mentionne aucune possibilité pour l’État de contrôler que ces statuts ne sont pas simplement adoptés pour la forme. Or, certains clubs de supporters, notamment en football, connus pour leurs opinions extrémistes, auront certainement un peu de peine à appliquer des principes de refus « des discriminations de quelque nature que ce soit »…

    Le décret précise cependant que l’agrément peut être retiré à tout moment par le ministère, « lorsque l’association cesse de satisfaire aux conditions requises » ou « pour tout motif grave, notamment pour tout fait contraire à l’ordre public ».

    Concernant les délais enfin : le décret entrera en vigueur demain pour ce qui concerne l’INS, qui devrait donc être créée très rapidement. Concernant la nomination des référents supporters au sein des associations sportives, elle doit intervenir « trois mois après la promulgation de la loi », soit à partir du 10 août.

    #ultras

  • Les 12 commandements du « pacte d’honneur » des ultras bulgares
    https://sports.vice.com/fr/highlight/les-12-commandements-du-pacte-dhonneur-des-ultras-bulgares

    - Les armes sont totalement interdites lors de bagarres contre d’autres ultras.
    – Les bagarres à plusieurs contre un sont interdites. Elles doivent se faire entre groupes du même nombre ou des groupes de grande taille.
    – Si un ultra est assommé et tombe par terre, la bagarre s’arrête.
    – Les femmes, les enfants et les supporters normaux qui ne sont pas impliqués ne seront pas pris à partie.
    – Nul ne peut attaquer d’autres ultras pendant qu’ils travaillent, lorsqu’ils sont chez eux ou en présence de leur famille.
    – Il est interdit d’organiser une bagarre les jours fériés ou pendant les matches de la sélection nationale bulgare.
    – Il est interdit de voler quoi que ce soit aux #supporters rivaux, à moins qu’il s’agisse d’objets liés au #football (foulards, drapeaux, t-shirts, autocollants...).
    – La #police n’intervient pas sauf si le « pacte d’honneur » est violé.
    – Si un ultra viole les règles du « pacte d’honneur », c’est le leader du groupe qui en prend la responsabilité.
    – La représentation des armes sur les objets liés au football, comme les drapeaux ou les écharpes, est interdite.
    – Les signes d’appartenance à un groupe ultra doivent promouvoir une bagarre propre et sans arme.
    – Les graffitis et tags des autres groupes autour du stade doivent être respectés.

  • Et maintenant, une loi pour criminaliser les supporters | Une balle dans le pied
    http://latta.blog.lemonde.fr/2016/02/04/et-maintenant-une-loi-pour-criminaliser-les-supporters

    Depuis des années, les supporters de football sont les cobayes du fichage et des privations de #liberté. Dans un contexte d’#état_d'urgence, susceptible d’être constitutionnalisé et prolongé indéfiniment, ils restent en première ligne.

    Cette saison, le nombre des interdictions de déplacements a explosé : 180 à la mi-saison – il y en avait eu trois en 2011/12. Si le motif de l’état d’urgence et de la mobilisation des forces de l’ordre sur d’autres missions en explique la plus grande partie, le nombre des autres a déjà dépassé celui de la saison dernière. Le symptôme d’une politique délibérée, et d’un arbitraire dont les #préfets sont les maîtres d’œuvre – peu importe que leurs arrêtés soient tissés d’arguments fantaisistes ou erronés.

    LÉGALISER ET PRIVATISER LA DISCRIMINATION

    La méthode n’est pas seulement le signe d’un abandon de responsabilités et de l’adoption d’une solution de facilité (lire « Les supporteurs victimes de l’état d’urgence »). Elle illustre aussi cet état d’exception dans lequel on court-circuite l’autorité judiciaire pour élargir les pouvoirs de #police, en privant une catégorie de citoyens de #droits_élémentaires. Et elle sert le vieux projet de diabolisation et de criminalisation d’un supportérisme qui embarrasse les dirigeants du football.

    Une étape supplémentaire pourrait être franchie si la proposition de loi « renforçant la lutte contre le hooliganisme », présentée par le sénateur (LR) Guillaume Larrivé, est adoptée. Rédigé avec l’aval de Matignon, le texte prévoit d’abord le doublement de la durée des interdictions administratives de stade : des IAS typiques des décisions prises sans contrôle du juge sur la foi d’informations policières non déclarées (presque toutes annulées quand elles sont contestées devant le tribunal administratif). (...)

    Brimades et provocations des forces de l’ordre semblent relever d’une stratégie de la tension qui recherche les incidents pour discréditer les supporters et dissuader la contestation. On en a eu un exemple lors de Le Havre-Lens (Ligue 2), où une intervention de la police hors de la tribune (#lacrymogènes, tirs de #flashballs et matraquages sur un groupe comportant des enfants) a précédé des jets de sièges à l’intérieur de celle-ci. Plusieurs récits indiquent la gestion désastreuse et dangereuse d’un déplacement qui n’avait aucune raison de dégénérer, mais qui a pris la tournure d’un traquenard pour les groupes Red Tigers et North Devils.

    Une vidéo sur l’intervention policière au Havre contre les Red Tigers, #supporters de Lens
    https://www.facebook.com/223299007833516/videos/555454067951340

    • Information judiciaire ouverte sur la blessure à l’œil d’un supporteur bastiais
      http://www.lemonde.fr/ligue-1/article/2016/02/17/ouverture-d-une-information-judiciaire-sur-la-blessure-a-l-il-d-un-supporteu

      Depuis le week-end, l’affaire a pris une tournure politique. Des incidents ont éclaté lundi soir à Corte, en Haute-Corse, entre manifestants et gendarmes mobiles, lors d’un rassemblement de cinq cents personnes environ devant la gendarmerie de la ville pour dénoncer les poursuites judiciaires à Reims contre huit autres supporteurs de Bastia.

      Le président de la collectivité territoriale de Corse, Gilles Simeoni, a par ailleurs mis en doute la « version officielle » concernant la blessure du supporteur bastiais. « La victime elle-même » affirme avoir été blessée par un tir de flash-ball, affirmait ainsi M. Simeoni mardi sur France Inter, et « c’est ce que disent un certain nombre de témoins ».
      D’après le procureur de Reims, le supporteur en question a été grièvement blessé en fuyant des policiers après qu’il eut, selon la version des autorités, dégradé l’une de leurs voitures. Ils « sont parvenus à le rattraper, l’ont fait chuter pour le neutraliser », et c’est en tombant la tête la première sur un poteau que l’homme se serait blessé, selon le procureur de Reims. Des propos commentés ainsi par Gilles Simeoni mardi :
      « Au moment où je vous parle, il semble qu’il n’y a pas de certitude, par contre il y a des éléments convergents qui me laissent penser que la version officielle ne correspond pas forcément à la réalité. Et je note, par ailleurs, que la version officielle a évolué, puisque, dans un premier temps, le dimanche, on disait qu’il n’y avait aucun tir de Flash-ball, avant de préciser le lundi qu’il y avait eu effectivement un tir mais que celui-ci avait atteint la victime à l’abdomen et donc qu’il n’était pas à l’origine de la blessure. »

  • En dehors du stade : l’inscription des supporters « ultras » dans l’espace #urbain - Métropolitiques
    http://www.metropolitiques.eu/En-dehors-du-stade-l-inscription.html

    Se revendiquant d’un mouvement apparu dans les années 1960 dans les stades italiens et présent en France depuis le milieu des années 1980, les supporters « ultras » sont membres de groupes constitués, pour la plupart, en association de loi 1901. Les plus actifs sont majoritairement des hommes jeunes (de 15 à 35 ans) issus de la classe moyenne. Chaque groupe ultra possède un nom et des emblèmes qui lui sont propres. Contrairement aux associations traditionnelles de supporters, ils revendiquent fortement leur autonomie par rapport au club. Leur fonctionnement repose sur une structure hiérarchisée et des activités organisées : la principale d’entre elles est l’animation de la tribune à l’aide de chants, de gestuelles (agiter et lever les bras, sauter, se prendre par les épaules), mais aussi de tambours, de drapeaux, d’étendards, de banderoles, souvent mobilisés dans le cadre de tifos [1]. Par ailleurs, les principaux groupes ultras rédigent un « fanzine » [2] et produisent du « matos » [3] qu’ils vendent lors des matchs. Ces activités sont préparées au local du groupe, au sein duquel les membres actifs se retrouvent quotidiennement. L’ensemble des groupes ultras français partagent ainsi une même culture, des valeurs et une organisation communes. Ils occupent les tribunes populaires des stades, presque toujours situées derrière les buts [4] (Bromberger 1995 ; Mignon 1998 ; Hourcade 1998).

    #territoire #ville

  • « Fichier Stade » : l’exception parisienne
    https://www.bakchich.info/france/2015/04/27/fichier-stade-l-exception-parisienne-64012

    Depuis le 15 avril 2015, un arrêté signé du ministre de l’Intérieur officialise ce qui était déjà illégalement en place : La police peut « ficher » les #supporters de #foot à l’occasion des matchs du #PSG et de toute manifestation sportive dans les départements de# Paris, Hauts-­de­-Seine, Seine-Saint-­Denis et Val-­de-Marne. Un arrêté jugé liberticide envers les supporters parisiens. Réactions.

    #surveillance #fichage #police #ultras via @opironet

  • Gentrification à l’œuvre dans les travées du Parc des princes et "peoplisation" à la sauce américano-qatarie. Ou comment transformer une équipe de foot en outil marketing et ses supporters en consommateurs :

    « PSG : malheureusement, les supporters ne s’achètent pas »

    http://www.francetvinfo.fr/psg-malheureusement-les-supporters-ne-s-achetent-pas_270279.html

    La liberté d’expression des fans est proche de zéro, tant les Qataris veulent tout contrôler. Ainsi, chaque banderole est soumise à l’imprimatur du club. Contacté par francetv info, Jérôme Benadiner, réalisateur du documentaire Parc sur l’histoire de l’enceinte de la porte de Saint-Cloud, se souvient : « Des supporters présents en tribune Boulogne voulaient déployer fin 2011 une banderole de soutien à l’entraîneur, Antoine Kombouaré, qu’on savait menacé par la direction. Ils n’ont même pas eu le droit de le faire. »

    Une ambiance fabriquée, comme aux Etats-Unis

    Résultat, l’ambiance s’est aseptisée, et le public de passionnés a laissé place à des consommateurs. « L’ancien latéral Marcos Céara nous a dit que les joueurs ressentaient ce manque d’ambiance, qu’ils en parlaient entre eux, mais qu’ils avaient reçu un mot d’ordre du club pour ne pas en parler en public », affirme Jérôme Benadiner. Contre l’OM, la distribution de drapeaux et l’animation par Ariel Wizman improvisé DJ a fait l’unanimité contre elle. « Ridicule, tranche Michel Kollar. Le club n’a vraiment pas la créativité des ultras. »

    Le modèle des propriétaires qataris n’est pas Arsenal, où le public paye cher pour voir un match en silence, mais vient d’outre-Atlantique. « On assiste à un glissement vers le modèle des franchises de foot américain ou de base-ball où le club produit même l’ambiance dans le stade », regrette Laurent, fidèle du Parc depuis la fin des années 1990, contacté par francetv info.

    #foot #PSG #marketing #supporters #Qatar

    • Adieu #ultras :-(

      Les associations de supporters n’ont plus droit de cité au stade. « On a certes dégagé les indésirables, mais on a dégoûté beaucoup d’authentiques passionnés du club, non-violents », regrette Jérôme, trente ans de Parc des Princes au compteur, qui tient le site lamemoiredupsg.fr. Pour en créer une nouvelle, il faut montrer patte blanche à la Licra, à SOS Racisme et à d’autres associations, et s’interdire tout message négatif, comme stipulé dans la fameuse Charte 12. Pas de quoi encourager les vocations.

  • Les Cahiers du Football || mensuel de foot et d’eau fraîche
    http://www.cahiersdufootball.net/article.php?id=3954

    Dans une tribune, on peut chanter et danser, seul ou en chœur. Certes, une salle de concert permet ce genre d’extravagance, qui ferait se lever une ribambelle de sourcils si elle était pratiquée en pleine rue. Cherchez cependant un autre endroit où l’on peut se jeter dans les bras d’un inconnu et lui hurler son bonheur en pleine poire. Mieux : essayez d’allumer un fumigène dans la file d’attente d’un cinéma qui diffuse le dernier film de votre réalisateur favori. Juste pour signifier votre impatience et votre ravissement.

    #foot #supporters