• #Amap et #confinement

    Le mouvement des Amap a obtenu l’autorisation de la #préfecture de la région pour poursuivre les #livraisons des Amap ! (toute l’info est sur
    notre site : http://reseauisere.amap-aura.org).

    Nous incitons les Amap à se rapprocher de leurs municipalités, des
    services de gendarmerie ou de police afin de leur transmettre
    l’autorisation de la préfecture et d’expliquer l’importance de maintenir
    les livraisons.

    Pour les Amap de Grenoble : comme vous êtes une dizaine d’Amap à
    Grenoble, j’ai envoyé un mail au Maire de #Grenoble pour l’informer de
    cette #autorisation. Une Amap m’a aussi informé qu’elle avait contacté la #municipalité et qu’il avait eu un accord oral pour poursuivre les
    livraisons et que la municipalité se bat pour que les livraisons soient
    maintenues.

    Des maires de commune reçoivent même de Préfecture un courrier stipulant qu’ils devaient étudier les moyens alternatifs aux #marchés notamment les ventes de #paniers en AMAP !

    Merci de bien lire ce qui suit :
    – Paysan.ne.s : pour les livraisons, une seule personne se déplace, avec
    son autorisation professionnelle. Les consignes du Ministère sont
    claires : il s’agit du ou de la paysan.ne et non d’un.e salarié.e qui
    doit effectuer la livraison.
    – Si des livraisons devaient être effectuées par les amapien.ne.s
    (déconseillé !) : si des amapien.ne.s doivent se rendre à la ferme pour
    préparer les paniers / récupérer des produits et les ramener sur le lieu
    de distribution, il faut tenter une autorisation par l’AMAP. Il est
    important que la décision soit prise collectivement, et qu’en cas de
    contrôle qui tournerait « mal », l’ensemble des amapien.ne.s portent la
    responsabilité de l’amende, et non juste la ou les deux personnes ayant
    fait le déplacement.

    Enfin, les marchés devant fermés, il y a peut être des #paysans du réseau qui souhaitent livrer leur #surplus de production dans d’autres Amap, qui n’auraient éventuellement pas de #partenariat actuellement sur cette production : envoyez nous l’info par retour de mail. Nous diffuserons vos propositions de partenariat.

    On compte sur vous pour la suite !
    L’équipe du Réseau des Amap 38

    #courses #agriculture #coronavirus

    Reçu par mail de mon amap, le 25.03.2020

    • Les Amap, îlots de #lien_social dans l’océan du confinement

      Les fermetures de points de vente se multiplient du fait de la crise sanitaire. Les associations pour le maintien d’une agriculture paysanne (Amap) se réorganisent pour respecter les mesures d’hygiène lors des distributions. Et doivent s’affirmer auprès des autorités, qui se désintéressent d’elles.

      Bagnolet (Seine-Saint-Denis)

      C’est une belle fin de journée à Bagnolet. Les derniers rayons de soleil illuminent le jardin partagé de la Plage arrière, où Boris décharge ses caisses de légumes. Ce maraîcher installé à Saint-Augustin (Seine-et-Marne) vient, comme tous les lundis, livrer l’Amap locale.

      Depuis cinq ans, Boris fournit aux adhérents des paniers hebdomadaires de produits frais et locaux. En échange, les amapiens s’engagent à payer un prix fixe pour une période donnée, afin de garantir au producteur une juste rémunération même en cas de problème de santé, d’aléa climatique, ou de période de crise. Or, depuis quelques jours, la crise est bien là. La pandémie de Covid-19 frappe de plein fouet le monde.

      « Au niveau de la production, le coronavirus ne change rien pour moi », dit Boris. Il a gardé le même rythme de travail et accorde seulement une attention encore plus particulière aux règles d’hygiène. En revanche, ses modalités de distribution ont bien changé. Jusqu’ici, chaque lundi, les légumes étaient disposés en vrac sur de grandes tables et les amapiens pouvaient prendre le temps de se servir en discutant. Mais, depuis l’annonce du confinement le 15 mars, la structure a dû s’adapter. Désormais, Boris doit emballer lui-même les trente paniers dans de grands sacs. « Les amapiens entrent un par un, ils prennent leur panier et repartent, résume le maraîcher. C’est tout le contraire de ce qu’on fait d’habitude, c’est le moins convivial possible. »

      « Je viens surtout dans l’idée de soutenir un réseau pendant la crise »

      Les adhérents jouent le jeu sans rechigner. Sur le sol, à l’extérieur du jardin partagé, des repères bleus délimitent les distances de sécurité à respecter. Chaque amapien arrive à l’heure demandée (les distributeurs du jour — gantés et masqués — ont dû improviser et répartir les familles dans des créneaux horaires par ordre alphabétique) et s’écarte des autres. Pour cette deuxième distribution depuis l’annonce du confinement, l’heure n’est pas aux bises et aux embrassades. Les clients se saluent d’un sourire, récupèrent leur panier et filent aussi vite qu’ils sont arrivés. « On discutera une prochaine fois ! » lance en s’éloignant Christelle, une amapienne au visage couvert d’un foulard.

      Parmi les adhérents, les sentiments divergent. « À part pour acheter du papier toilette, j’ai à peine besoin d’aller dans un magasin, sourit Nadia à travers son masque, en supervisant la distribution d’œufs. À l’Amap, nous recevrons les laitages la semaine prochaine, ensuite ce sera le poulet. Je me sens privilégiée, je me dis que j’ai fait le bon choix [en rejoignant l’Amap]. » Quelques mètres plus loin, Émilien range son panier de légumes dans son sac à dos. « Ça semble plus sécurisant de venir ici, en plein air et en petit comité, plutôt qu’en supermarché », juge-t-il. D’un pas vif, Sébastien quitte rapidement le jardin partagé. « Honnêtement, oui, je me suis demandé si j’allais venir aujourd’hui, admet-il. On est en confinement, donc chaque sortie comporte un risque. La question, c’est de savoir si le jeu en vaut la chandelle… Je viens surtout dans l’idée de soutenir un réseau pendant la crise. »

      C’est grâce aux engagements des amapiens de toute la France que certains producteurs vont pouvoir garder une rémunération, ne dépendant pas de l’ouverture des marchés ou des conditions d’approvisionnement en supermarché. « C’est important pour nous de maintenir les distributions parce que ça prouve qu’on est un vrai modèle », dit Yseult, maraîchère associée à Boris.
      Les Amap se sentent souvent oubliées par les pouvoirs publics

      Les Amap essaient de continuer tant bien que mal leur activité dans toute la France, mais les structures se sentent souvent oubliées par les pouvoirs publics. L’arrêté du 15 mars précisait que, pendant la période de crise, certains établissements pouvaient continuer à recevoir du public, comme les supérettes, les supermarchés, les commerces d’alimentation générale… Les Amap n’étaient pas citées. Alors l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture a précisé que « les marchés sont par principe ouverts. Les Amap peuvent être assimilées à des marchés alimentaires et à ce titre peuvent être autorisées ». Dans toute la France, plusieurs d’entre elles avaient également reçu une autorisation écrite de la part de leur mairie ou de leur préfecture.

      Toutefois, le 23 mars, Édouard Philippe a créé une vive inquiétude au sein de ces structures en annonçant la fermeture des marchés, couverts ou non. « Le problème est qu’on n’entre dans aucune case puisqu’on n’est pas des commerces, on n’est pas des marchés, on n’est pas des magasins, donc c’est un peu compliqué pour nous de savoir où se positionner et de savoir à chaque fois qu’il y a un nouvel arrêté si on est concernés ou pas, explique Mathilde Szalecki, du réseau Amap Île-de-France, au lendemain de la déclaration du Premier ministre. On n’a rien à voir avec des marchés, il n’y a pas d’échange d’argent, les clients sont des adhérents et pas des inconnus, et il y a des mesures hyper strictes qui sont prises dans chaque Amap. »

      Les Amap, les réseaux régionaux, le Miramap (Mouvement interrégional des Amap) et la Confédération paysanne ont alors sollicité à nouveau les mairies, les préfectures, la Driaaf (direction régionale interdépartementale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt), le ministère de l’Agriculture… Plusieurs préfectures ont d’ores et déjà confirmé leur autorisation de distribution et l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture indique sans détour que les Amap peuvent rester ouvertes. « Ce sont des points de livraison, peut-on lire sur son site internet. Elles peuvent se tenir, au même titre que les points de vente à la ferme ou les drive fermiers en respectant les mesures barrière. » Mais à l’heure actuelle, elles ne sont toujours pas citées nommément dans les décrets officiels.

      « Il y a un énorme afflux en ce moment vers les Amap et les circuits courts »

      « Les Amap sont un épiphénomène pour les pouvoirs publics », estime Mathilde Szalecki. Pourtant, d’après Miramap, on en compte plus de 2.000 en France, avec plus de 250.000 adhérents. « Elles ont toujours été des lieux vus comme alternatifs, peut-être un petit peu marginaux », juge Katell Auguié, amapienne à Vigneux-de-Bretagne (Loire-Atlantique). Dans son association aussi, il a fallu s’adapter en quelques jours. Les distributions de paniers ne se font plus dans une zone d’activités de la ville (qui a fermé ses portes) mais chez une éleveuse de brebis adhérente. « On a dû déménager en urgence, raconte-t-elle. Aujourd’hui, l’Amap ressemble surtout à un drive ! »

      Partout en France, les associations doivent s’organiser, quitte à reporter une ou deux distributions, le temps de s’ajuster. « On a aménagé tous les lieux de distribution, affirme Évelyne Boulongne, porte-parole du Miramap. C’était un peu compliqué parce que certains étaient dans des [MJC|Maisons des jeunes et de la culture], par exemple, ou des locaux municipaux qui ont fermé. Mais nos légumes poussent, nos poules continuent à pondre, il ne faut pas que nos paysans perdent leur production. Et on a besoin de manger ! Nous allons continuer les distributions. »

      « Il y a un énorme afflux en ce moment vers les Amap et les circuits courts, témoigne Florent, paysan installé à Pussay (Essonne). En ce moment, on reçoit trois à quatre coups de fil par jour de gens qui veulent nous rejoindre, alors que d’habitude, c’était plutôt un par mois. Les Français se posent de plus en plus de questions sur leur consommation, leur mode de vie. »

      Face à ces prises de conscience de plus en plus nombreuses, le Miramap « appelle donc les pouvoirs publics français et européens à garantir que l’argent public débloqué dans le cadre de cette crise se focalisera essentiellement sur la construction d’un nouveau monde en soutenant des solutions durables : la relocalisation de l’alimentation, l’installation paysanne, la démocratie locale au niveau des communes avec des conseils citoyens de l’alimentation, l’accès à une nourriture saine pour tous ».

      Au-delà des aspects alimentaires et économiques, les Amap constituent un réel maintien de lien social. À Bagnolet, une femme vivant seule ne cache pas son émotion en apercevant ses voisins, même espacés les uns des autres. « Ça me fait plaisir de vous voir, dit-elle. Je me sens un peu seule chez moi. » « Beaucoup d’amapiens nous envoient des courriels pour nous dire que la distribution est leur seul moment d’égaiement, de joie dans leur semaine, dit le maraîcher Florent. Parce que c’est le seul moment où ils retrouvent un sens à ce qui se passe dans leur vie. »

      https://reporterre.net/Les-Amap-ilots-de-lien-social-dans-l-ocean-du-confinement

  • Fêtes himalayennes, les derniers #Kalash

    L’exposition présente le peuple Kalash, une communauté vivant dans un rapport sacré à la nature au cœur de trois étroites vallées de l’#Himalaya, au nord-ouest du #Pakistan. Au nombre de trois mille, ces #éleveurs de chèvres et cultivateurs de céréales partagent leur territoire avec des esprits invisibles, des « fées ». Ils demeurent l’ultime société polythéiste de l’arc himalayen. D’un solstice à l’autre, les saisons se succèdent au fil du parcours, fidèle à la conception cyclique du temps des Kalash.

    #polythéisme
    http://www.museedesconfluences.fr/fr/evenements/f%C3%AAtes-himalayennes-les-derniers-kalash
    #exposition #musée_des_confluences #Lyon

    Je partage avec vous un petit extrait de l’expo :


    #richesse #course_au_prestige #prestige #se_ruiner #accumulation #surplus #distribution_des_richesses #fête #louanges #générosité #gadeirak #gouvernement #pouvoir #minorités

  • How to Think About #Empire | Boston Review
    http://bostonreview.net/literature-culture-global-justice/arundhati-roy-avni-sejpal-challenging-%E2%80%9Cpost-%E2%80%9D-postcolo

    Another “update” that we ought to think about is that new technology could ensure that the world no longer needs a vast working class. What will then emerge is a restive population of people who play no part in economic activity—a surplus population if you like, one that will need to be managed and controlled. Our digital coordinates will ensure that controlling us is easy. Our movements, friendships, relationships, bank accounts, access to money, food, education, healthcare, information (fake, as well as real), even our desires and feelings—all of it is increasingly surveilled and policed by forces we are hardly aware of. How long will it be before the elite of the world feel that almost all the world’s problems could be solved if only they could get rid of that #surplus #population? If only they could delicately annihilate specific populations in specific ways—using humane and democratic methods, of course. Preferably in the name of justice and liberty. Nothing on an industrial scale, like gas chambers or Fat Men and Little Boys. What else are smart nukes and germ warfare for?

  • #Eternal_Harvest - USAF Bombing in Laos

    Here we have a data visualization of the bombings. Between June 9, 1964, and April 26, 1973, the US carried out the largest bombing campaign, per capita, in history, in Laos. US forces dropped, on average, 1.3 million pounds of bombs a day. For 3,243 days. On a country of 2.5 million people.

    This data was originally compiled by the US Department of Defense. This video shows missions from October 1965 through April, 1973.

    This video shows most of the logged attack missions flown over Laos by the US Air Force, Navy and Marines. This does not include missions without target coordinates, non-attack missions, missions flown by other countries, or missions flown before October, 1965.

    https://vimeo.com/264174642


    #cartographie #visualisation #bombardements #bombes #Laos #guerre_du_vietnam

  • #Facebook, emblème du « capitalisme de surveillance »
    https://www.mediapart.fr/journal/international/070418/facebook-embleme-du-capitalisme-de-surveillance

    Le détournement de 87 millions de profils Facebook par #Cambridge_Analytica afin d’influer sur la campagne présidentielle américaine a Mark Zuckerberg lors du Mobile World Congress en février 2016 à Barcelone © Facebook plongé la société de Mark Zuckerberg dans une crise sans précédent en la mettant face à un dilemme en apparence insoluble : comment rassurer investisseurs et utilisateurs alors que son modèle économique repose par définition sur la collecte massive des données personnelles ?

    #International #capitalisme_de_surveillance #GAFAM

    • Même si Cambridge Analytica a bien dérobé quelque 87 millions de profils, c’est en fait quasiment toute l’économie du numérique qui repose sur une collecte massive des données des utilisateurs. Avant l’explosion du scandale, la société se vantait d’ailleurs de posséder des profils sur 220 millions d’Américains, des données obtenues légalement auprès des multiples « data brokers » ou vendeurs de données du pays. Ce modèle économique auquel sont irrémédiablement liés Facebook mais également Google ou Twitter a été théorisé sous l’expression de « capitalisme de surveillance ».

      Le concept a fait l’objet d’une première définition dans un article des universitaires John Bellamy Foster et Robert W. McChesney, publié en juillet 2014 sur le site Monthly Review. Dans celui-ci, les auteurs font du capitalisme de surveillance l’évolution naturelle du complexe militaro-industriel dénoncé par les président Dwight Eisenhower dans son célèbre discours de janvier 1961. Ils rappellent les origines militaires du Net et les efforts constants déployés par l’armée pour contrôler la recherche et les industries de pointe.

      L’article du Monthly Review en question, que j’avais pas vu passer : ▻https://seenthis.net/messages/328312

    • Avec aussi le concept de #surplus_comportemental développé par https://twitter.com/shoshanazuboff
      « [...] les utilisateurs ne sont ni des acheteurs ni des vendeurs ni des produits. Les utilisateurs sont une source de matériaux bruts gratuits [...] »

      Dans un article publié en 2016 dans la Frankfurter Allgemeine Zeitung, elle explique comment « le capitalisme a été détourné par un projet de surveillance lucratif ». Ce détournement a eu lieu, raconte Shoshana Zuboff, lorsque Google a pris conscience du profit qu’il pouvait tirer des données comportementales de ses utilisateurs, données qu’elle désigne sous le terme de « surplus comportemental ».

      « Le succès dramatique de Google dans le “matching” des publicités et des pages a révélé la valeur transformationnelle de ce surplus comportemental comme moyen de générer des revenus et, finalement, de transformer les investissements en capital », écrit Shoshana Zuboff. « Dans ce contexte, les utilisateurs ne sont plus une fin en eux-mêmes. À la place, ils sont devenus un moyen de faire des profits dans un nouveau type de marché dans lequel les utilisateurs ne sont ni des acheteurs ni des vendeurs ni des produits. Les utilisateurs sont une source de matériaux bruts gratuits qui nourrit un nouveau type de processus de fabrication », poursuit la professeure. « Le jeu ne consiste plus à vous envoyer un catalogue de vente par correspondance ou même à cibler la publicité en ligne. Le jeu consiste à vendre l’accès au flux en temps réel de votre vie quotidienne – votre réalité – afin de l’influencer directement et de modifier votre comportement pour faire des profits. »

    • Les références de l’article sont plus qu’intéressantes :
      – John Bellamy Foster et Robert W. McChesney sur le site Monthly Review sur le complexe militaro-industriel et le #capitalisme_de_surveillance
      https://monthlyreview.org/2014/07/01/surveillance-capitalism

      – Nicholas Confessore et Matthew Rosendbergmarch dans le NY Times sur le lien entre #Cambrige_Analytica et #Palantir
      https://www.nytimes.com/2018/03/27/us/cambridge-analytica-palantir.html

      – Shoshana Zuboff dans la Frankfurter Allgemeine Zeitung sur le #capitalisme_de_surveillance
      http://www.faz.net/aktuell/feuilleton/debatten/the-digital-debate/shoshana-zuboff-secrets-of-surveillance-capitalism-14103616.html
      => Article récemment traduit par l’équipe #Framalang
      https://framablog.org/2017/03/28/google-nouvel-avatar-du-capitalisme-celui-de-la-surveillance

  • #Surplus : Terrorized into Being Consumers (2003) Full

    Surplus: Terrorized Into Being Consumers is an award winning Swedish documentary film on consumerism and globalization, created by director Erik Gandini and editor Johan Söderberg.

    It looks at the arguments for capitalism and technology, such as greater efficiency, more time and less work, and argues that these are not being fulfilled, and they never will be.

    The film is about our world, the modern civilisation that eats more than needed. It’s not very much information that is physicly showed, its the pictures in symbios with music that is the real strength in this flick.

    The film leans towards anarcho-primitivist ideology and argues for a simple and fulfilling life.

    https://www.youtube.com/watch?v=bXmuWecIQos

    #consommation #documentaire #film #consommateurs #crise #environnement #capitalisme #technologie #société_de_consommation #critique_sociale

    • Moi je trouve que c’est du foutage de gueule. Si y a besoin d’un site pour donner ses surplus de fruits, il doit y avoir un souci quelque part.

      Y a toute une constellation d’initiatives comme ça qui « encouragent » à zapper ses voisins pour se retrouver dans des cercles de gens similaires à soi (biais écologie / internet), où à faire des choses pour les autres sans les rencontrer.

      La caricature pour moi c’est les Incroyables comestibles,

      Y a plus de place pour facebook que pour les personnes pour qui ils sont censés faire tout ça

    • Je serais pas si catégorique sur cette initiative-là, dans le sens où je ne la vois pas tant « encourager » à zapper son voisinage, plutôt à en chercher un différent. Tout le monde n’a pas un voisinage immédiat avec qui établir ce type d’échanges (exemple : quartier rempli de résidences secondaires, cercle d’amis non intéressées par le chou branchu ou l’Apios americana, etc...).
      Ça peut permettre d’établir des contacts. Après, il y a effectivement le biais internet, mais rien n’empêche de fonctionner en plus low-tech (coller des petites annonces ça et là...)

    • En ce moment, j’ai l’impression que grâce à internet on va pouvoir échanger des cageots de pommes contre.. des cageots de pommes :-)
      Je fais de l’ironie mais globalement je ne fais pas la fine bouche, de toutes façons la télé nous a déjà radicalement éloignés de nos voisins, Cabrel nous avait prévenu en 1979. Ne désespérons pas, peut être qu’internet nous fera à terme retrouver nos voisins !

      LES VOISINS
      Paroles et musique : Francis Cabrel

      Ils vivaient dans de mondes lointains où ils étaient des voisins
      Chacun d’eux sagement replié sur son bout de palier
      Il y a tellement de gens malhonnêtes qu’il faut bien qu’on s’inquiète
      Ils rêvaient à peu près chaque nuit qu’ils seraient des amis

      Ils s’échangeaient des mots sans chaleur dans le même ascenseur
      Ils couraient fermer à tout allure leur quarante serrures
      Puis il s’endormaient dans les filés d’un poste de télé
      En rêvant à peu près chaque nuit qu’il seraient des amis

      Ils avaient lu leur nom sur le dos d’une boîte aux lettres
      Ils pensaient que c’était bien assez se connaître
      Pourtant ils se sentaient sourire
      Et même ils s’entendaient dormir
      Mais ils ne se sont jamais rencontrés ils ont déménagé

      Ils vivaient dans de mondes lointains où ils étaient des voisins
      Mais chacun son côté de cloison et chacun son feuilleton
      Ils fermaient les volets de leur coeur tous les soirs à dix heure
      En rêvant à peu près chaque nuit qu’ils seraient des amis

      Ils avaient lu leur nom sur le dos d’une boîte aux lettres
      Ils pensaient que c’était bien assez se connaître
      Pourtant ils se sentaient sourire
      Et même ils s’entendaient dormir
      Mais ils ne se sont jamais rencontrés puisqu’ils se disaient :

      « C’est pas la peine d’aller leur parler puisqu’on a la télé »
      "C’est pas la peine de se chercher des mots puisqu’on a la radio"
      « C’est pas la peine de se donner du mal puisqu’on a le journal »

      « C’est pas la peine d’aller leur parler puisqu’on a la télé »
      "C’est pas la peine de se chercher des mots puisqu’on a la radio"
      « C’est pas la peine de se donner du mal puisqu’on a le journal »

      « C’est pas la peine d’aller leur parler puisqu’on a la télé »
      "C’est pas la peine de se chercher des mots puisqu’on a la radio"
      « C’est pas la peine de se donner du mal puisqu’on a le journal »

    • Ce qui me choque avec le site d’échange de fruits, c’est que c’est une ressource qui trouve très facilement preneur. Autant des sites comme http://fr.freecycle.org‎ sont un peu plus utiles car des fois c’est difficile ou pénible de trouver des amis qui veulent un grille pain ou une plaque de cuisson.

      Et je rejoins @aude_v sur le côté national, le fait que ce soit national provoquera sans doute la perte de ce site, car il y aura surement trop peu de relais à un endroit précis pour créer un effet de seuil. Il me semble que j’en ai vu des dizaines de sites de ce genre (prête/cherche un jardin par exemple).

      Pour les courgettes, il faut les faire sécher, voir le bouquin de #Carole_deppe ;)

    • Dans mon cas (loin d’être unique) c’est pas la télé qui m’a éloigné de mes voisins, c’est la gentrification/touristification d’anciens espaces ruraux périurbains qui a éloigné de moi ceux qui auraient pu être mes voisins. Ça a un côté pratique pour éviter les pollinisations croisées quand on récolte ses graines de légumes (pas un seul potager aux alentours), mais pour le reste ça lie la mocheté urbaine à l’absence d’échanges humains autres que formels et épisodiques.
      Donc je pense qu’une initiative de ce type, même top-down, reste malgré tout porteuse de potentiels non-récupérables par le top.

      EDIT @nicolasm effectivement les fruits ne sont pas parmi les choses les plus difficiles à faire circuler. je pensais plutôt aux potagers en fait.

  • Surplus de chaleur urbaine : des effets locaux et à grande échelle
    http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/climatologie-1/d/surplus-de-chaleur-urbaine-des-effets-locaux-et-a-grande-echelle_44312/#xtor=RSS-8

    En zone urbaine, le surplus d’émission de chaleur, lié à l’activité humaine, provoque un réchauffement atmosphérique local. Une étude réalisée par le Scripps Institution of Oceanography suggère que les effets locaux altèrent la circulation générale et réchauffent l’atmosphère globale, de près de 1 °C en hiver …

    Source : Futura-Sciences

    #îlot_de_chaleur_urbaine #surplus_de_chaleur_urbaine #courant-jet #courant-jet_des_latitudes_moyennes #réchauffement_de_l