• Voix d’Exils | Quelles explications à la surpopulation des étrangers dans les prisons romandes ?
    https://asile.ch/2018/06/11/voix-dexils-enquete-les-prisons-romandes-paient-elles-les-factures-de-la-polit

    Voix D’Exils revient sur les propos tenus par Franz Walter, directeur des Établissements pénitentiaires de Bellechasse, qui affirmait que les prisons romandes paient les factures d’une politique de l’immigration qui a des effets considérables ; et que 80% des personnes détenues dans les prisons romandes sont des étrangers, en spécifiant leurs origines ethniques. Cet article publié […]

    • Et du coup, en faisant un peu de recherches sur internet je découvre cet article qui parle de #racisme_alpin...
      La Suisse sous l’influence d’un « racisme alpin » ?

      #Blocher égale #Haider. Telle est l’idée répandue hors des frontières de la Suisse, que vient confirmer un récent rapport de l’Observatoire européen des phénomènes racistes et xénophobes, une institution créée par l’Union européenne. Selon son président, Jean Kahn, la Suisse et l’Autriche seraient touchées par « une nouvelle forme de racisme alpin ». Ainsi il existerait dans les deux pays une « espèce de culture, de mentalité commune » qui s’expliquerait notamment par « l’existence des vallées encaissées des Alpes », au fondement de l’attitude de #repli sur soi.

      Vu de l’intérieur, la situation paraît plus complexe. Pour les spécialistes suisses en la matière, s’il existe bien une spécificité du #nationalisme helvétique, il ne faut pas la confondre avec le racisme.

      Les régions alpines auraient-elles donc développé un nationalisme particulier ? C’est ce que pensent certains observateurs. « Au cœur de l’Europe, des régions se sentent exclues du développement. Elles n’ont pas connu le même phénomène d’urbanisation qu’ailleurs, à cause de leur enfermement », estime Claude Torracinta, président de la Licra en Suisse (Ligue contre le racisme et l’antisémitisme). Parallèlement, le #patriotisme que l’on observe aujourd’hui dans le pays est le résultat d’une vieille habitude de refus des alliances avec l’extérieur. Réflexe sécuritaire d’un Etat peu sûr de son #identité ? Tel est le jugement porté par Brigitte Sion, responsable du Centre intercommunautaire contre l’antisémitisme et la diffamation. A ses yeux, la particularité helvétique est l’anticipation : « En Suisse, on crée un discours sécuritaire avant même que le danger n’existe. »

      Cette crainte de l’étranger marquerait donc depuis longtemps les décisions de politique extérieure des gouvernements successifs. La vice-présidente de la Commission fédérale contre le racisme, Boël Sambuc, juge qu’une partie des décideurs encourage la méfiance envers l’autre, entretenant ainsi une « #xénophobie_institutionnelle » renforcée par le fait que les autorités « omettent de mettre en place des mécanismes de prévention de la xénophobie ». Autre preuve aux yeux des militants, le droit des étrangers, établi par une loi adoptée en 1931 et toujours en vigueur aujourd’hui, qui serait issu d’une idéologie politique xénophobe. L’ouvrage Suisse : un essai sur le racisme d’Etat développe cette thèse. Selon ses auteurs, l’idée d’Überfremdung, l’altération de l’identité nationale par les étrangers, est au centre des décisions en matière d’asile. Enfin, en Suisse comme ailleurs, les discours populistes à tendance xénophobe font toujours recette. Un fonds de commerce qui force la classe politique à réorienter le débat autour de thèmes chargés d’ambiguïté.

      https://www.letemps.ch/suisse/suisse-linfluence-dun-racisme-alpin
      #Autriche

    • #Livre : #Racisme_d’Etat ? ou #xénophobie ordinaire ?

      L’idéologie raciste et nationaliste de l’Etat a survécu à la chute du nazisme. Elle guide aujourd’hui encore la politique suisse à l’égard des étrangers. C’est la thèse défendue par un livre publié par l’Association romande contre le racisme (#CORA). Le terme « #Überfremdung » illustre parfaitement la politique fédérale de l’immigration. Sa traduction française, « #surpopulation_étrangère », est très imparfaite. L’expression allemande signifie « altération excessive de l’#identité_nationale » par la présence des étrangers.

      Le rapport Bergier a longuement analysé la politique fédérale des années noires. Le livre des éditions CORA n’apporte pas de nouveauté sur cette période. Son intérêt est ailleurs. Il analyse avec passion l’évolution de la législation de l’après-guerre pour contenir l’#immigration. La pénurie de main-d’œuvre incite à ouvrir les frontières. Mais la présence des étrangers ne doit être que provisoire et leur statut précaire. Toutes les cautèles sont imaginées pour éviter l’octroi du permis d’#établissement. Ce modèle de #rotation_de_la_main-d’œuvre n’est qu’une impasse. Elle sera progressivement retouchée pour répondre aux besoins de l’#économie.

      La politique d’immigration est limitative. Elle est aussi discriminatoire. Les travailleurs nécessaires à l’économie sont recrutés dans pays du sud de l’Europe. Il faut, selon une circulaire du Département de Justice et Police de 1964, limiter l’admission de ressortissants de pays étrangers en raison des problèmes d’#adaptation aux conditions de vie et de travail en Suisse. La discrimination est systématisée par la #politique_des_trois_cercles décrétée en 1991. Les ressortissants des pays de l’Union européenne et de l’AELE sont prioritaires. Le recrutement de la main-d’œuvre est envisageable dans le deuxième cercle (Canada, Etats-Unis, Australie, Nouvelle Zélande). Les habitants du reste du monde, le troisième cercle, sont en principe exclus. C’est la fin du recrutement des travailleurs turcs et yougoslaves. L’accord sur la libre circulation des personnes permet une retouche, idéologiquement plus présentable, du système. Les ressortissants de l’Union européenne sont quasiment assimilés aux travailleurs suisses. Pour le reste du monde, on acceptera la main-d’œuvre qualifiée dont l’économie a besoin, qu’elle soit blanche, jaune ou noire.

      Les auteurs du livre insistent sur la pérennité de l’attitude raciste de l’Etat qui est parvenu à imposer son idéologie à l’ensemble du pays. Cette affirmation ne convainc pas. Les farouches luttes politiques, d’abord autour des initiatives Schwarzenbach, puis de celles de l’UDC, montrent plutôt que le moteur xénophobe vient de la population. D’abord sensible aux demandes de l’économie, qui veut des bras, l’Etat infléchit sa politique d’immigration sous la pression d’une partie, presque majoritaire, de l’opinion. Les auteurs ont voulu écrire un Essai sur le racisme d’Etat. Suggérons un autre titre : Essai sur une xénophobie bien ordinaire.

      https://www.domainepublic.ch/articles/8641
      #discrimination #politique_migratoire #immigration #migrations

  • Immigré tu es, immigré tu resteras, et tes enfants avec toi

    Les #fantasmes occidentaux sur l’#invasion étrangère sont le retournement de l’#idéologie_coloniale : puisque l’#Occident n’est plus en mesure de peupler le monde, il sera peuplé par lui

    http://www.letemps.ch/Page/Uuid/b6dcdf56-bc21-11e3-992b-e6aa952f4c35

    #immigré #migration #colonisation #étranger #surpopulation_étrangère #immigration_de_masse #naturalisation

    • Exemple de nos chers représentants politiques « français issus de l’immigration »... même pour des personnes dont les parents sont arrivés, par exemple, du Sénégal en France dans les années 1920. Bientôt 1 siècle ! Idem pour les maghrébins d’après 2ème guerre mondiale...