• "#Analyse_Retraite" (n°4) consacré à la #pénibilité du #Comité_de_Mobilisation_INSEE DG :

    Nous sommes des agents de l’Insee, l’Institut national de la statistique et des études économiques, mobilisés contre la réforme des retraites du gouvernement. Pour aider à la compréhension des enjeux sociaux et économiques autour de cette réforme, nous mettons en lumière des statistiques publiques dans une collection appelée Analyse Retraites. Ce nouveau numéro est centré sur les questions de pénibilité.


    A télécharger ici :
    https://drive.proton.me/urls/PZQC9YRVT4#c3LuuB7m3wt9

    #analyse #retraites #statistiques #chiffres #rapport #INSEE

    • À l’Insee, la mobilisation contre la réforme des retraites s’organise aussi

      Les agents de l’Insee ont perturbé une conférence de presse cette semaine et ont publié une analyse contre la réforme des retraites. Leur but : mettre au service du mouvement social leur expertise et leur outil de travail, la statistique nationale.

      Mercredi 15 février. Alors que les syndicats ont appelé à une nouvelle journée de manifestation contre la réforme des retraites, l’Insee (l’Institut national de la statistique et des études économiques) fait comme si de rien n’était. Les journalistes économiques ont été convoqués à distance à 10 heures pour la traditionnelle présentation de la « Note de conjoncture » de l’institut de statistiques national. Mais l’écran reste désespérément noir pendant une dizaine de minutes.

      Soudain, une voix s’impose sur l’écran toujours noir. C’est celle d’un responsable du « comité de mobilisation » des agents de l’Insee contre la réforme des retraites. Il rappelle qu’une partie du personnel de l’Insee est vent debout contre la réforme depuis le 19 janvier, que le comité a publié une analyse de quatre pages pour mettre en évidence le caractère inutile de la réforme et, enfin, il invite les journalistes à une conférence de presse le lendemain pour la publication d’une nouvelle analyse du comité sur la question de la pénibilité.

      L’interruption aura été très brève, une poignée de minutes, mais met mal à l’aise le représentant de l’Insee, qui se confond en excuses auprès de la presse. Mis devant la pression du comité, il a dû lui céder la parole, mais insiste sur le fait que ses paroles doivent être différenciées de celles de l’institution.

      Le lendemain, la conférence du comité de mobilisation se tient à la même heure, mais dans des conditions très différentes. Initialement prévue dans les locaux de l’Insee à Montrouge, elle doit se déporter dans un café proche et, pour les journalistes, se passer à distance. À 17 h 20, la veille, dans un mail signé par l’ancienne députée socialiste Karine Berger, devenue en janvier 2020 secrétaire générale de l’Insee, la direction interdit la réunion. « Les réunions syndicales ne sont autorisées dans l’enceinte de l’administration que pour des informations syndicales à destination des seuls agents », rappelle le texte du mail.

      La conférence de presse du comité de mobilisation s’est donc tenue dans des conditions plus difficiles. Les journalistes sont un peu moins nombreux (et assez différents) de ceux de la veille. Mais le texte de l’analyse sur la pénibilité est néanmoins présenté.

      Une analyse au vitriol contre la réforme

      Parfaitement mis en page, ce texte titré « Analyse retraites » n’est pas sans rappeler la charte graphique de l’Insee, ni même le style des notes de l’institut. Un membre du comité assume même le caractère d’« imitation » du document. Tout y est issu des données de l’Insee, et le texte est émaillé de douze références à des articles scientifiques.

      Il s’agit d’un « numéro 4 », qui suit deux premiers numéros publiés lors de la mobilisation contre la précédente réforme des retraites en 2019-2020 et celui du mois de janvier dernier, qui rappelait que les gains de productivité permettaient de compenser le vieillissement de la population, rendant la réforme injustifiée.

      Cette fois, le texte se concentre sur la question de la pénibilité pour mettre en échec un des axes du discours macroniste sur la retraite. En février, le chef de la majorité présidentielle François Patriat, ancien membre du Parti socialiste, avait déclaré que les déménageurs et les couvreurs disposaient désormais d’« exosquelettes ». La note des agents de l’Insee souligne, au contraire, la persistance de la pénibilité et des effets du travail sur la #santé et l’#espérance_de_vie.

      « Ces dernières années ont été marquées par une dégradation des #conditions_de_travail, y compris chez les seniors : accélération des cadences, sous-effectif chronique […], parcellisation et surveillance accrue », souligne la note. En 2019, rappellent les agents, 37 % des salariés se sentaient incapables de tenir dans leur travail jusqu’à l’âge de la retraite. Et ce phénomène touche d’abord les métiers les moins qualifiés.

      L’analyse rappelle aussi que l’espérance de vie sans incapacité n’est que de 63,9 ans pour les hommes et de 65,3 ans pour les femmes, avec là encore un biais fort selon la nature du travail. Cet âge n’est ainsi que de 62,4 ans chez les ouvriers et 64,7 ans chez les ouvrières. En tout, une personne sur quatre présente déjà une incapacité aujourd’hui au moment de son départ en retraite.

      Mais ces différences sont plus globales encore : l’espérance de vie des 5 % les plus pauvres est inférieure de 13 % à celle des 5 % les plus riches. Celle des cadres dépasse de 6,4 ans celle des ouvriers. À 62 ans, 14 % des ouvriers sont déjà morts, contre 6 % des cadres… De quoi relativiser le leitmotiv gouvernemental : « On vit plus longtemps, il faut travailler plus longtemps. »

      Du côté des #contraintes_physiques, le bilan n’est guère plus réjouissant. Certes, certaines d’entre elles ont été réduites, mais elles restent à un niveau élevé. 35 % des salariés et salariées sont ainsi encore exposés à la manutention de charges lourdes à la main. Surtout, l’#intensité_du_travail et la #surveillance_électronique se sont accrues.

      Enfin, l’analyse des agents de l’Insee insiste sur les effets des réformes des retraites sur le #marché_du_travail. Reprenant une étude récente de l’Unédic, le texte rappelle que la réforme de 2010, qui avait porté l’âge légal de départ à la retraite à 62 ans, a créé 100 000 chômeurs supplémentaires et un accroissement des dépenses d’assurance-maladie. « Il y a donc un transfert des coûts de l’#assurance-retraite vers l’#assurance-maladie et l’#assurance-chômage », souligne un agent.

      Mettre son expertise au service du mouvement social

      La démarche de cette analyse mérite d’être soulignée. Les agents mobilisés utilisent leurs compétences pour mettre en lumières des « chiffres publics » qui ne passent pas la « cacophonie médiatique » et, cela n’est pas dit, les cadres existants des publications de l’institut. Il y a donc là, à l’occasion de cette réforme des retraites, une forme de prise de contrôle de l’outil de travail au service du mouvement social, mais aussi une démarche critique vis-à-vis de la communication globale de l’Insee.

      « Ce que l’on essaye de montrer, c’est que notre travail peut servir à autre chose », reconnaît un agent lors de la conférence de presse du comité. Et d’ajouter : « On est en train de dire, en agissant ainsi, qu’on veut un autre type d’expression et de relations avec la société civile. »

      On comprend que les relations avec la direction de l’Insee puissent être tendues, même si un autre agent mobilisé indique que, globalement, jusqu’à mercredi, les rapports étaient plutôt paisibles. Lors de la naissance de cette initiative, au moment de la précédente réforme de 2019-2020, quelques tensions avaient déjà pu se faire sentir, notamment lorsque les agents mobilisés étaient intervenus au cours d’une autre présentation d’une « Note de conjoncture » de l’Insee à la gare de Lyon. La direction avait alors rappelé les agents au « #devoir_de_réserve » qui les oblige à ne pas intervenir dans le débat en tant qu’agents de l’Insee.

      C’est pourquoi ces derniers interviennent au nom global du comité de mobilisation. Depuis, les agents estiment que la direction ne peut pas réellement contester les chiffres mis en avant dans leurs analyses. Un membre du comité estime d’ailleurs que ce travail « participe au rayonnement de l’Insee ». Au reste, il n’y a pas de critique, au sein du comité de mobilisation, de l’Insee en tant que tel. Il y a surtout une volonté d’utiliser les savoirs au service de la lutte contre la réforme.

      En tout, ce comité regroupe « une cinquantaine d’agents », dont une trentaine se réunissent régulièrement. Il est soutenu par quatre syndicats de l’institut : CFDT, CGT, FO et Sud. Mais la mobilisation des agents tend à la dépasser. Selon des membres de ce comité, près de 150 agents ont pu se mettre en grève au cours des semaines de mobilisation. Cela représente près de 10 % des effectifs des services centraux. Un chiffre faible ? Peut-être, mais l’Insee n’est pas un centre traditionnel de la contestation sociale et, affirme un agent membre du comité, « la plupart des agents, comme le reste des Français, sont hostiles à la réforme des retraites ». Jusqu’ici, en tout cas, les publications du comité de mobilisation n’ont pas causé d’hostilité majeure en interne.

      Concrètement, ce mouvement s’est construit autour de celui de 2019-2020. Les cadres de la précédente mobilisation, durant laquelle avaient été publiés déjà deux numéros d’« Analyses retraites », ont été rapidement réactivés. Le comité se structure autour de sous-comités avec des tâches bien précises, notamment la rédaction du quatre-pages. L’assemblée générale se réunit tous les trois ou quatre jours et reçoit des invités, parmi lesquels les économistes Michaël Zemmour ou Nicolas Da Silva, mais aussi les comités interprofessionnels de mobilisation de la région.

      D’ailleurs, les agents mobilisés cherchent de plus en plus à nouer des liens avec les salariés en grève autour du siège de Montrouge. Des agents sont déjà allés sur d’autres lieux de mobilisation pour inciter à l’action. « Cela apporte de la légitimité et du sérieux à la lutte », explique un des agents, qui considère que c’est sur ce point que le personnel de l’Insee peut être utile : « L’Insee a une image de sérieux et de rigueur, et il faut utiliser l’impact que cela peut avoir. »

      L’enjeu, à présent, est de poursuivre et d’amplifier la mobilisation. En poursuivant la rédaction d’analyses, mais aussi en répondant aux coups de frein de la direction, notamment sur la possibilité de réaliser une conférence de presse à distance depuis les locaux de l’Insee. Mais le principal défi sera de voir s’il est faisable d’organiser un blocage et une grève massive à l’institut. « C’est plus difficile, mais je suis optimiste », affirme un agent du comité qui considère que l’usage de l’article 49-3 de la Constitution est de nature à faire franchir le pas à de nombreux agents.

      Déjà, à la direction régionale de Saint-Quentin-en-Yvelines, des agents ont bloqué la production de documents avec l’appui d’une caisse de grève interne. « C’est ce genre d’action que l’on voudrait répéter à la direction générale », indique un agent. Une chose est certaine : à l’institut de statistiques, la colère est la même que dans la plupart des autres entreprises du pays. Et ses agents ont su faire preuve de créativité pour apporter leur expertise au mouvement social.

      https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/170323/l-insee-la-mobilisation-contre-la-reforme-des-retraites-s-organise-aussi

  • From GPS tagging to facial recognition watches: expanding the surveillance of migrants in the UK

    Through its use of GPS tags and smartwatches in immigration enforcement, the UK is extending the reach of surveillance and control of migrants to frightening levels.

    In early August, we learned that the Ministry of Justice had awarded a £6m contract for ‘facial recognition smartwatches’ to be worn by foreign national offenders. The devices will track their GPS location 24 hours a day, 7 days a week, and will require them to scan their faces up to five times a day. The information obtained from the devices, including names, date of birth, nationality, photographs, and location data, will be stored for up to six years and may be accessed by the Home Office and shared with law and border enforcement agencies.

    This is just the latest intrusive electronic monitoring (EM) technology to be used on migrants, after the Home Office moved from ‘traditional’ radio frequency tags (which measure the distance between the tag and the subject’s home) to GPS tags (which monitor the subject’s precise location 24/7). Electronic monitoring has been a key part of criminal justice for many years throughout the world, operational in many US states since the 1980s and implemented in England and Wales under the Criminal Justice Act 1991. It was introduced to address prison overcrowding and the rising costs of incarceration by diverting offenders from custody, but it is doubtful whether EM actually shrinks the size of prison populations or simply expands criminal justice interventions through a ‘net-widening effect’ – a 2016 comparative study found that high use of imprisonment is linked to high use of EM.[i] England and Wales now has the highest number of offenders subjected to this technology in the world,[ii] and has extended its use to immigration enforcement, through the Asylum and Immigration (Treatment of Claimants, etc) Act 2004. (In the US, it was extended to immigration control in about 2002.) As far as we know, Britain is the only state in Europe to use EM in the migration arena.

    EM is used as a condition by the Home Office for people released from immigration detention on bail, added to conditions such as reporting to the immigration authorities or staying at the property stated on the bail application, for those the Home Office considers at risk of absconding. One of the key differences in the use of EM within the criminal justice and immigration systems is time: whilst criminal sentences involving EM are determinate in nature, the immigration system uses it with no upper limit nor clear guidelines around time. Home Office guidance says tags are most likely to be used on individuals posing a ‘high risk of harm to the public’, but it is not just foreign nationals who have completed their sentences who are tagged: a 12-month pilot scheme began in June to test electronic monitoring on any asylum seekers who arrive in the UK by ‘unnecessary and dangerous’ routes.
    Alternative to detention?

    It is now well-known that detention centres are harmful, exacerbating mental distress and anxiety amongst those confined, leading too often to suicide and self-harm. EM has been described as an alternative to detention, and its use may seem attractive to certain anti-detention activists for humanitarian reasons. However, EM (and other alternative measures, such as signing at the reporting centres) represent a net-widening of interventions. More importantly, although tagging is not supposed to be punitive – it is an ‘administrative measure’ enforced by the Home Office and the immigration tribunal, not the criminal courts – it is experienced as punishment and deprivation of liberty by those subjected to it. Less intrusive alternatives have an equally high compliance rate: after the US Family Case Management Program (FCMP) was implemented, in which families received caseworker support without having to wear an ankle monitor, they had 99 per cent compliance with court appearances and ICE appointments. A similar pattern was noted across other initiatives where the compliance rate was 100 per cent and rate of absconding 0 per cent. And in the UK, an FOI request to the Home Office revealed that in 2019 only three percent of those released from detention without EM absconded, and only one percent in 2020. As Bail for Immigration Detainees noted, ‘With rates of absconding so low, [EM] is designed to solve a problem that does not exist.’
    Mental distress

    Bhatia’s research on the impact of EM on mental health[iii] revealed that migrants consider EM as punishment, triggering the feeling of perpetual confinement and the constant feeling of being watched. The individuals were not able to carry on with their daily activities and they were perceived as ‘dangerous’ (non-white) persons in public spaces. The criminalising, dehumanising and degrading effects of EM resulted in deeper exclusion and isolation, and mental distress. As one research participant explained: ‘I felt in prison with that thing [i.e. tag] . . . they came every week to check the tag. I was very upset and thinking, I keep talking to myself: “what has happened to me?”. All I did was smoke drugs, take pills at house and fall asleep. So much pressure and depression and no freedom . . . I have not done anything wrong. I just wanted life. This is shit life, this is no life. Whenever I don’t take drug, I felt like suicide.’

    Total surveillance

    When Bhatia did his research on the impact of EM on migrants’ mental health, monitoring of migrants relied on traditional radio frequency tags rather than GPS tags. In 2021, the Home Office introduced GPS tagging for immigration bail. While ‘traditional’ radio frequency tags merely measure the distance between the tag and a base station in the subject’s home, usually in order to enforce a curfew, GPS tags monitor subjects’ precise location 24/7, generating a considerable volume of ‘trail data’, which is stored for years. Trail data is highly sensitive – it provides deep insight into intimate details of an individual’s life, revealing a comprehensive picture of everyday habits and movements, permanent or temporary places of residence, hobbies and other activities, social relationships, political, religious or philosophical interests, health concerns, consumption patterns, etc – data that is absolutely unnecessary and disproportionate to the stated purpose of monitoring bail compliance and preventing absconding.

    The Home Office can access the entire trail data every time a breach of bail conditions is detected by the tag (eg, breaching a curfew, entering an exclusion zone, or failing to charge the tag’s battery). It has also claimed the right to review trail data in order to assess tagged individuals’ claims to private and family life (a way to resist removal through human rights law). This use of trail data falls entirely outside the scope of the legislation, and arguably violates not just privacy and data protection but other rights too – the knowledge that every single movement is monitored, and may be used to justify refusal of applications, is a serious limitation on freedom of movement, assembly and association. This is why in August 2022, Privacy International filed a complaint with the UK Information Commissioner’s Office, on the grounds of breaches of data protection and human rights law.
    Errors and discrimination

    Tagging is operated exclusively by the private sector in England and Wales, and the EM market is highly oligopolistic, with only four or five companies bidding for lucrative government contracts. Despite the sparse or inconclusive evidence around the effectiveness of the technology, and ongoing Serious Fraud Office investigations of G4S, one of the main players in the market, the company was awarded a £22 million contract in May 2022 by the government. Serious concerns have been raised over the lack of independent oversight of the EM industry and insufficient monitoring by government bodies.

    This is particularly concerning given that the technology involved in GPS tags is prone to failures and inaccuracies, leading to wrongful accusations of breach of bail conditions and inaccurate compliance records. GPS location data can be inaccurate, sometimes by 100 metres or more, depending on the surrounding environment – for example, highly built-up areas will cause a GPS signal to ‘drift’ and record inaccurate locations. In addition, the tags used by the Home Office have been reported to suffer from serious battery issues, with people reporting having to charge them multiple times a day. This is a serious problem, as battery depletion is usually deemed a breach of bail conditions – it therefore triggers an alert and entitles the Home Office to review all trail data. In addition, applications based on family and private life may be wrongfully refused on the basis of such inaccurate trail data. In August 2022, Privacy International filed a complaint with the UK’s Forensic Science Regulator about systemic failures in relation to the quality and accuracy of data extracted from the devices.

    Facial recognition smartwatches are meant to be ‘less invasive’ and ‘more proportionate’ than GPS ankle tags – but in fact are likely to cause more harm to non-white people. Facial recognition is known to be a discriminatory technology that regularly misidentifies people of colour and is disproportionately used against minorities. Facial recognition algorithms are usually trained on non-representative datasets of faces, and their design is often infused with existing racial biases – meaning that non-white people are more often misidentified. This will inevitably cause additional levels of anxiety to non-white people who have to wear these, and to false allegations and excessive enforcement against them.
    Fighting Back

    Over 40 human rights groups condemned the introduction of GPS tags (without consultation) in June 2021, as ‘an extension of immigration detention beyond the physical walls of detention centres and prisons’. Labour MP Bell Ribeiro-Addy, vice-chair of the all-party parliamentary group on immigration detention, described 24/7 tracking via GPS tags as ‘a Trojan horse which would grant the Home Office expansive new surveillance powers which would extend well beyond their stated purpose’. A number of legal challenges have been launched, in addition to Privacy International’s complaints. As Rudy Schulkind of Bail for Immigration Detainees said, ‘This is a thoroughly dehumanising policy designed to ensure that certain people can never be allowed to enjoy a moment of peace, dignity or community.’ The race to acquire invasive surveillance technologies leads a considerable amount of public funds to line the pockets of tech companies, instead of spending these funds on support for vulnerable migrants, dealing with the backlog of immigration applications, and generally useful, respectful and lawful policies.

    [i] A. Hucklesby et al., ‘Creativity and effectiveness in the use of electronic monitoring: a case study of five European jurisdictions’, European Commission briefing paper, 2016.

    [ii] Ibid.

    [iii] Bhatia, M, ‘Racial surveillance and the mental health impacts of electronic monitoring on migrants’, Race & Class, 2021 62(3):18-36. doi:10.1177/0306396820963485

    https://irr.org.uk/article/from-gps-tagging-to-facial-recognition-watches-expanding-the-surveillance-of

    #surveillance #migrations #asile #réfugiés #UK #Angleterre #reconnaissance_faciale #AI #IA #GPS #géolocalisation #surveillance_électronique

    ping @isskein

  • Les dimensions spatiales du maintien de l’ordre.

    Carnets de débats

    Marion Lecoquierre et Félix Tréguer. #Villes sous contrôle et #technologisation du maintien de l’ordre. Entretien avec #Félix_Tréguer [Texte intégral]

    Carnets de recherches

    Clément Monseigne. Maintien de l’ordre et maintien des ordres : les #logiques_spatiales du régiment des Gardes-françaises à Paris à la veille de la Révolution

    Jonas Campion. Des espaces « exceptionnels » à sécuriser : éléments d’histoire de la cohabitation policière à la frontière franco-belge (xxe- xxie siècles)

    Camille Guenebeaud. Au-delà des murs. Maintenir l’ordre à la #frontière franco-britannique

    Andrea Kretschmann. Les #villes_artificielles comme espaces de formation de l’ordre politique : l’entrainement aux scénarios apocalyptiques des polices européennes

    Aurélien Restelli. « Avant la manif ». L’#aménagement_préventif de l’espace manifestant

    Aïcha Bourad et Fanny Parent. La #foule et l’#ordre : gouvernement spatial des conduites dans les meetings électoraux

    Naoko Tokumitsu. Le développement de dispositifs techniques de #surveillance des #espaces_publics et la participation des habitants au maintien de l’ordre au #Japon

    Romane Joly et Vincent Lebrou. Des #jardins pour maintenir l’ordre ? Enquête ethnographique dans un quartier populaire strasbourgeois

    Carnets de terrain

    Bénédicte Michalon, Tristan Bruslé, Olivier Clochard, Mathilde Darley, Olivier Milhaud et Marie Morelle. Enquêter dans les lieux d’#enfermement. Retour collectif sur une expérience de recherche

    Damien Carrière
    Garde-à-vous à Manesar. Une observation participante parmi les gardiens de sécurité en Inde [Texte intégral]

    Carnets de lectures

    Franck Ollivon. Marie Morelle, #Yaoundé carcérale. Géographie d’une ville et de sa #prison. Lyon : ENS Editions, 2019, 228 p.

    Léopoldine Manac’h. BABELS, La police des migrants. Filtrer, disperser, harceler. Paris : éditions du Passager clandestin, 2019, 120 p.

    Alex Mahoudeau. Mathieu Rigouste, La Domination Policière. Une violence industrielle. Paris : La Fabrique, 2012, 257 p.

    Carnets de soutenances

    Franck Ollivon. La prison chevillée au corps. Pour une approche géographique du placement sous #surveillance_électronique

    Arthur Oldra. Spatialités individuelles et jeux de places dans l’espace public urbain. De quelques perspectives géographiques à propos des #militaires en opération #Vigipirate/#Sentinelle.

    https://journals.openedition.org/cdg/6590
    #maintien_de_l'ordre #géographie #espace #revue

    #espace_public #quartiers_populaires #Strasbourg #lieux_d'enfermement

    ping @davduf

  • Le gouvernement a créé une #cellule_militaire pour surveiller les opposants à l’agro-industrie

    Le gouvernement veut « faire taire tous ceux qui mènent des actions symboliques contre le système de l’#agriculture_industrielle », dénoncent de multiples défenseurs de l’#agriculture_paysanne et biologique, réunis dans cette tribune. Ils s’inquiètent fortement de la création de la #cellule_de_renseignement #Demeter, lancée fin octobre, soi-disant destinée à lutter contre l’« #agribashing ».

    Il y aura un avant et un après Demeter. Le 13 décembre, le ministre de l’Intérieur de la République française Christophe #Castaner s’est rendu dans le Finistère en compagnie de la présidente de la #FNSEA #Christiane_Lambert. Dans le cadre d’une #convention signée entre son ministère et ce #syndicat_agricole. Cette première anomalie démocratique — depuis quand la #police républicaine est-elle aux ordres d’une structure privée ? — n’est pas la dernière, de loin.

    En effet, ce voyage avait pour but principal de lancer une cellule de la #gendarmerie_nationale appelée Demeter, la déesse grecque des moissons. Et marque reconnue, depuis des lustres, de l’agriculture sans pesticides. Quel en est le but affiché ? La lutte contre « l’agribashing ». Ce terme est une invention des communicants de la FNSEA, qui prétend sans en apporter la moindre preuve qu’on assisterait en #France à une entreprise concertée de dénigrement du monde agricole. Elle permet à ce syndicat de maintenir ce qu’elle fait depuis des dizaines d’années : une pression lobbyiste pour obtenir en retour des avantages économiques.

    Le ministre, confronté avec son gouvernement à une situation politique difficile, a donc décidé de jouer ce rôle dangereux, affirmant par exemple : « Depuis quelques années, un phénomène grandit, inacceptable. De plus en plus, nos agriculteurs sont visés par des intimidations, des dégradations, des insultes. »

    Empêtré dans cette imprudente déclaration, le ministre démontre dans le même texte qu’il est incapable de prouver par le moindre fait la réalité de ce phénomène. Les #chiffres qu’il cite pour 2019 parlent d’eux-mêmes : sur la base de 440.000 exploitations agricoles, les plaintes portent sur 314 tracteurs volés, 24 vols avec violence, 657 voitures dérobées.

    Encore faut-il préciser que les vols avec violences ont diminué en un an de 31,4 %. La plupart des centres urbains se damneraient pour de telles #statistiques. Il est visiblement plus simple de mobiliser la police que de régler la situation dramatique de la #paysannerie française.

    Il y a encore plus grave. Volontairement, n’en doutons pas, M. Castaner mélange dans un stupéfiant gloubi-boulga la #délinquance vile — cambriolages, vols de matériel, incendies, dégradations —, les #occupations_de_terres_agricoles par des #gens_du_voyage, les actions antifourrure ou antichasse. C’est mettre sur le même plan criminel le vol, le droit des populations nomades, celui de la critique sociale et politique.

    Il y a encore plus grave. M.Castaner entend s’attaquer dans le cadre de Demeter, ainsi qu’il l’écrit, aux « actions de nature idéologique, qu’il s’agisse de simples #actions_symboliques de #dénigrement du milieu agricole ou d’#actions_dures ayant des répercussions matérielles ou physiques ». Cette fois, on aura compris : il s’agit de faire taire tous ceux qui mènent des actions symboliques contre le système de l’agriculture industrielle, dont la FNSEA est le principal soutien.

    La #démocratie, ce n’est pas pactiser avec les #lobbies dans le dos de la société

    Qui mène « des actions symboliques » contre ce système ? Le mouvement des #Coquelicots, qui réclame la fin des #pesticides, soutenu par un million de citoyens. Les #maires qui prennent des arrêtés contre ces poisons chimiques. Des dizaines de milliers de paysans qui ont déjà choisi l’agriculture biologique. Beaucoup d’autres, qui défendent le modèle de l’agriculture paysanne contre les projets délirants d’usines à vaches, à cochons ou à poulets. Et au total des centaines de milliers de citoyens engagés contre l’importation massive de #soja_transgénique et donc l’#élevage_industriel, contre la mort des oiseaux et des insectes, pour des rivières débarrassées de la pollution et des rivages sans algues vertes, enfin pour une #alimentation de haute qualité.

    Il ne fait aucun doute, à nos yeux, qu’une ligne a été franchie. La démocratie, ce n’est pas pactiser avec les lobbies dans le dos de la société. Et quand le ministre parle « d’améliorer [la] coopération avec le monde agricole et de recueillir des renseignements », chacun comprend ce que cela veut dire. Cela signifie l’#intimidation accrue de tous les adversaires décidés de la FNSEA, qui passe nécessairement par la #surveillance_électronique et informatique, d’éventuelles #écoutes_téléphoniques, voire des #filatures, des #infiltrations, ou pire encore, la #délation.

    Nous prévenons solennellement le gouvernement que nous refusons cette #criminalisation et que nous demandons le démantèlement de la cellule Demeter. Notre contestation de l’agriculture industrielle, non-violente, se fait et se fera au grand jour, dans la conviction d’exprimer la volonté majoritaire de la société française. Nous voulons beaucoup de paysans, beaucoup plus de paysans, heureux et fiers de leur métier, enfin payés au prix convenable pour leur participation au bien commun. C’est en effet un autre monde que celui de la FNSEA.

    https://m.reporterre.net/Le-gouvernement-cree-une-cellule-militaire-pour-surveiller-les-opposan
    #répression #surveillance #résistance #industrie_agro-alimentaire #agriculture_biologique

    ping @davduf @odilon @fil @etraces
    @mathieup @daphne @albertocampiphoto

    • Présentation de « DEMETER », la cellule nationale de suivi des atteintes au monde agricole

      Edito

      Depuis quelques années, un phénomène grandit, inacceptable. De plus en plus, nos agriculteurs sont visés par des intimidations, des dégradations, des insultes. Des individus s’introduisent dans leurs exploitations agricoles et les bloquent. Ils font des films aux commentaires orduriers, avant de jeter les exploitants en pâture sur les réseaux sociaux. Parfois même, les intrus dégradent, cassent et volent.

      En se multipliant, certains actes confinent à l’absurde. Je pense à ces militants animalistes responsables de la mort de plus de 1 400 animaux dans l’Eure pour leur avoir fait peur en s’introduisant dans un élevage de dindes.

      Ces phénomènes, nous devons les prendre très au sérieux : ils gâchent la vie des agriculteurs, inquiets chaque jour de savoir ce qui peut leur arriver. Ils nourrissent l’agribashing, la défiance et l’hostilité.

      Comme élu des Alpes-de-Haute-Provence, terre d’élevage, j’ai vu tous les sacrifices que doivent accepter nos agriculteurs, toute la passion qu’ils mettent dans leur métier et le soin qu’ils donnent à leurs animaux.

      La réalité, c’est que nos agriculteurs font un travail difficile, exigeant, essentiel. Ils ne connaissent pas de repos, font une partie de la renommée de la France et nous permettent de bénéficier de produits de qualité exceptionnelle. Ils se soumettent à des contrôles stricts et réguliers, s’investissent pour améliorer le bien-être animal. La loi est particulièrement vigilante, c’est elle seule qui doit s’appliquer, et l’État est là pour y veiller. Rien ne justifie une quelconque intimidation.

      Nous devons assurer la sécurité des agriculteurs et les défendre, impérativement.

      J’ai donc décidé d’une série d’actions pour mieux protéger nos agriculteurs et c’est l’objet, notamment, de la Cellule Demeter. Créée au sein de la Gendarmerie nationale, la cellule Demeter va permettre :

      d’améliorer notre coopération avec le monde agricole et de recueillir des renseignements ;
      de mieux connaître les groupes extrémistes à l’origine des atteintes et de pouvoir anticiper et prévenir leurs actions ;
      de pouvoir gagner en efficacité par des actions et des enquêtes mieux coordonnées.

      Cette cellule est un signal fort envoyé aux agriculteurs : les forces de l’ordre se tiennent à leur côté et sont là pour les aider.
      La création de la cellule est également une étape dans un plan plus vaste encore pour la sécurité du monde agricole. Ainsi, par la signature d’une convention entre le ministère de l’Intérieur, la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs :

      nous nous assurons que des échanges d’information réguliers se fassent entre agriculteurs et forces de l’ordre ;
      nous renforçons la prévention en garantissant des diagnostics de sécurité pour les exploitations ;
      nous nous engageons à donner priorité aux interventions pour les agriculteurs victimes d’actions violentes.

      Cette convention, tout comme la Cellule Demeter, ce sont des actes forts et concrets. Ils s’inscrivent pleinement dans la stratégie déployée par le Gouvernement en faveur du monde agricole et le ministère de l’Intérieur participe ainsi à la mise en place des Observatoires de l’agribashing créés à l’initiative du ministère de l’agriculture.

      Avec Laurent Nuñez, nous sommes déterminés à combattre de toutes nos forces les atteintes contre les agriculteurs et leurs exploitations. Nous sommes déterminés à ce que chacun puisse exercer sa profession librement. Nous sommes résolus à protéger notre agriculture.

      Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur
      Les objectifs de la cellule DEMETER :

      Créée début octobre 2019 par la direction générale de la gendarmerie nationale, la « Cellule nationale de suivi des atteintes au monde agricole » (cellule DEMETER) est destinée à apporter une réponse globale et coordonnée à l’ensemble des problématiques qui touchent le monde agricole en menant collégialement les actions dans les 4 domaines :

      de la prévention et de l’accompagnement des professionnels du milieu agricole par des actions de sensibilisation et de conseils destinées à prévenir la commission d’actes délictueux, en lien avec les organismes de représentation du monde agricole (SDSPSR) ;
      de la recherche et de l’analyse du renseignement en vue de réaliser une cartographie évolutive de la menace et détecter l’émergence de nouveaux phénomènes et/ou groupuscules (SDAO en coordination avec SDPJ) ;
      du traitement judiciaire des atteintes visant le monde agricole par une exploitation centralisée du renseignement judiciaire, un partage ciblé de l’information et une coordination des investigations le nécessitant (SDPJ) ;
      de la communication, en valorisant opportunément toutes les actions menées dans ces différents domaines par la gendarmerie au nom de la cellule DEMETER et par des actions ciblées destinées à rassurer le monde agricole par la prise en compte de ses problématiques par les forces de l’ordre (SIRPA).

      Le périmètre de compétence de la cellule DEMETER :

      La nécessité d’appréhender la globalité du phénomène des atteintes au milieu agricole implique que le périmètre de compétence de la Cellule DEMETER englobe la prévention et le suivi :

      des actes crapuleux, qu’il s’agisse d’une délinquance de proximité et d’opportunité (ex : vol isolé de gasoil ou d’outillage,etc.) ou d’une criminalité organisée voire internationale (ex : filière de vol de GPS agricole, etc.) ;
      des actions de nature idéologique, qu’il s’agisse de simples actions symboliques de dénigrement du milieu agricole ou d’actions dures ayant des répercussions matérielles ou physiques.

      Peuvent ainsi être citées, de manière non exhaustive :

      les vols (d’engins, de matériels, de production, etc.) visant les exploitations agricoles de tous types (élevage, pisciculture, culture, viticulture) ;
      les dégradations (incendies, sabotage de matériel, etc.) commises à l’encontre des exploitations agricoles de tous types ;
      les cambriolages commis aux seins des exploitations agricoles (hangars, etc.) ou aux domiciles des agriculteurs ;
      les violations de domiciles ou intrusions visant des exploitations agricoles ou des professionnels de l’agro-alimentaire aux fins d’y mener des actions symboliques (libération d’animaux, tournage de vidéos clandestines,etc.) ;
      les occupations illégales de terrains agricoles aux fins d’installation temporaire par des groupes
      constitués de gens du voyage ou d’organisation d’événements festifs non autorisés (free-parties) ;
      les dégradations commises à l’encontre de certains professionnels liés aux milieu agricole ou agro-
      alimentaire (boucheries, abattoirs, activités de transport d’animaux d’élevage, etc.) ;
      les actions anti-fourrure liées à des élevages spécifiques ;
      les actions menées par certains groupes antispécistes vis-à-vis du monde de la chasse, intimement
      lié au monde agricole (impact de la régulation cynégétique sur la protection des cultures, identité
      rurale, etc.) peuvent être intégrées à la cellule DEMETER en fonction des circonstances.

      L’organisation de la cellule DEMETER :

      Destinée à garantir une approche transverse et globale, la Cellule DEMETER implique, au niveau central, la participation prioritaire et permanente :

      de la SDSPSR au titre des diverses actions de prévention et de suivi de la convention de partenariat entre la DGGN et la FNSEA/JA ;
      de la SDAO au titre du recueil et de l’exploitation du renseignement et de l’analyse de la menace ;
      de la SDPJ, du SCRC et de l’OCLDI, au titre de l’analyse des phénomènes de délinquance et du suivi et de la coordination des affaires judiciaires ;
      du SIRPA au titre de l’accompagnement médiatique du dispositif.

      À cet effet, la Cellule DEMETER est une structure :

      fonctionnelle, n’imposant pas de mise à disposition co-localisée des personnels des entités impliquées ;
      permanente afin d’assurer néanmoins un suivi constant de la problématique.

      Elle est un réseau de référents (titulaire/suppléant) spécifiquement chargés, au sein de leurs sous-directions ou services, de la centralisation et de l’analyse des informations.
      Signature d’une convention avec la fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles et jeunes agriculteurs

      La signature d’une convention tripartite entre la FNSEA, les JA et le ministère de l’intérieur est destinée à :

      instaurer un échange réciproque et régulier avec la profession
      généraliser les dispositifs de prévention technique de la malveillance (diagnostics de sureté des exploitations)
      à prioriser l’intervention au profit des agriculteurs confrontés à des infractions violentes

      Les atteintes au milieu agricole (Données GN - Actualisation au 30 novembre 2019)

      Les tensions pesant sur le monde agricole ont conduit à la mise en place, le 3 octobre 2019, de la cellule « Demeter », au sein de la GN. Depuis le 1er janvier 2019, les atteintes à l’encontre du milieu agricole sont en hausse (+1,5%). Une étude plus approfondie fait apparaître des disparités géographiques importantes et révèle l’émergence de phénomènes ciblés (vols de matériels agricoles). Le regain d’attention des professionnels du secteur sur les risques auxquels ils sont exposés s’amplifie au regard de la hausse des audits et consultations de sûreté réalisés (+22,4 % soit 333 audits et consultations). Ces actions se poursuivent pour répondre aux inquiétudes des 440.000 exploitants de métropole.
      Un bilan en voie d’amélioration

      Le bilan 2019 des atteintes aux biens commises au préjudice du monde agricole affiche une hausse de +1,5 % (+216 faits) pour un total de 14 498 faits enregistrés (2 atteintes chaque
      heure). Deux tiers d’entre-elles (64,5%) sont constituées de vols simples (sur ou hors exploitations agricoles), en baisse de -2,2 %.

      Dans le détail, les vols avec violences (24 faits) comme les vols dans ou sur véhicules (1 310 faits) reculent respectivement de -31,4 % et -10,1 %. A contrario, on assiste à une recrudescence des destructions et dégradations (+23,3 % pour un total de 1 675 faits), des cambriolages et vols par ruse (+16,2 % pour un total de 1 484 faits) et des vols de véhicules (+10,2 % pour un total de 657 faits). Les crimes et délits dont sont victimes les agriculteurs se caractérisent par une forte logique saisonnière, connaissant leurs pics au printemps et en été. Après un début d’année marqué par la hausse continue de ces actes à l’encontre du monde agricole, une inversion de tendance s’observe à compter du mois d’août 2019, comparé aux mêmes mois 2018. L’étude géographique de l’évolution des AAB dans le milieu agricole témoigne de situations contrastées selon les territoires d’outre-mer ou de métropole. On enregistre en moyenne 133 faits de délinquance/an par département.

      La cartographie des départements les plus impactés par les atteintes dans les exploitations agricoles trouve une certaine cohérence avec celle des grandes zones de culture et d’élevage. Les régions à dominante céréalière sont notamment très concernées. Ce phénomène peut notamment s’expliquer par la présence de nombreux engins agricoles qui sont l’objet de trafics.
      Des vols de matériels agricoles à haute valeur ajoutée en augmentation

      Depuis le 1er janvier, 314 tracteurs et 307 accessoires agricoles ont fait l’objet d’une inscription pour vol dans le FOVES, en hausse par rapport à l’année 2018. Cela représente près d’1 tracteur volé chaque jour. Les préjudices qui résultent de ces vols peuvent s’avérer particulièrement élevés. Selon l’indice mensuel des prix d’achat des moyens de production agricole (Ipampa), publié chaque fin de mois par l’Insee, le prix moyen des tracteurs agricoles a ainsi progressé de +20,8% en 10 ans (2008 à 2018), soit une moyenne de 2% par an.
      Une sensibilisation en hausse

      Depuis le 1er janvier 2019, 264 exploitations agricoles (+24,5%) et 69 (+15%) concessionnaires agricoles ont fait l’objet d’un audit ou d’une consultation de sûreté. L’implication des référents et consultants sûreté est à souligner mais l’effort doit se poursuivre au regard des 440 000 exploitations agricoles installées en métropole.

      https://www.interieur.gouv.fr/Le-ministre/Dossiers-de-presse/Presentation-de-DEMETER-la-cellule-nationale-de-suivi-des-atteintes-a

  • France : « la prison chevillée au corps »
    https://www.prison-insider.com/articles/france-la-prison-chevillee-au-corps


    @etraces @chezsoi
    Les mesures alternatives à la prison concernent bien plus de personnes que celles qui sont incarcérées. Ces mesures prennent le pas, en France comme dans de nombreux pays occidentaux, sur la détention. Un peu plus de 70 000 personnes sont détenues au début de l’année 2019. Dans le même temps, elles sont 170 000 à être suivies en milieu ouvert.

    Le placement sous #surveillance_électronique repose sur un principe d’assignation et permet de purger sa peine à domicile. La prison chez soi, une étape vers la liberté ou une nouvelle forme de surveillance ? Franck Ollivon est enseignant-chercheur. Il est spécialiste en #géographie_carcérale et l’auteur de la thèse La prison chevillée au corps. Pour une approche géographique du placement sous surveillance électronique. #Prison_insider lui a posé trois questions.
    #contrôle #France

  • Electronically monitoring migrants treats them like criminals

    The Canada Border Services Agency (CBSA) recently announced its intention to remotely monitor migrants via electronic ankle bracelets as an alternative to detaining them.

    This plan is set out in the emerging National Immigration Detention Framework. The idea is to “tag” migrants with the ankle bracelets, which then send GPS signals to a central monitoring station.

    Since it’s 24/7 surveillance, the “tagged” migrant can be potentially re-arrested at any time.


    https://theconversation.com/electronically-monitoring-migrants-treats-them-like-criminals-90521

    #détention_administrative #rétention #asile #migrations #réfugiés #surveillance_électronique #alternatives #bracelet_électronique #criminalisation #surveillance
    cc @isskein

    • Sont en retard au Canada. En France, on va mettre ça aux enfants de 3 ans.

      Bientôt des bracelets connectés pour ne perdre aucun enfant dans les bus scolaires ?
      http://www.lavoixdunord.fr/307191/article/2018-01-29/bientot-des-bracelets-connectes-pour-ne-perdre-aucun-enfant-dans-les-bu
      Géolocaliser ses enfants quand ils prennent le bus. C’est l’idée qu’a eue une start-up, Groupeer. Le dispositif, un bracelet connecté, est testé dans quatre régions, dont les Hauts-de-France. Si l’expérimentation se révèle satisfaisante, il pourrait être étendu à l’ensemble de la région

      Depuis novembre, 47 élèves de Fournival, Saint-Rémy-en-l’eau et Valescourt (Oise), principalement en primaire et maternelle, portent à leur poignet un bracelet bleu, connecté, un dispositif lancé à l’initiative de la Région.

      Le but ? Alerter par texto leurs parents de présence à bord du bus scolaire, à chaque entrée et descente de car. Ces dernières années, plusieurs cas d’enfants oubliés dans des bus avaient déjà donné à plusieurs élus l’idée d’instaurer un système de pointage.

      En imaginant ce bracelet géolocalisé, la start-up française Groupeer Technologies a semble-t-il trouvé un moyen « high-tech » pour sécuriser les enfants lors des sorties de groupes.
      Ce n’est pour l’heure qu’un test, mais selon Franck Dhersin, vice-président de la Région en charge des transports, « si ça marche », la Région pourrait « voir avec ses prestataires pour l’étendre en agglomération dans l’ensemble des Hauts-de-France ». Avec la Bretagne, le Centre-Val-de-Loire et Grand-Est, les Hauts-de-France font partie des quatre régions à tester le dispositif.

      #école #bracelet_électronique #criminalisation dés le berceau

  • Les États-Unis pourraient vérifier le compte Facebook des touristes
    http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/techno/2016/06/27/001-etats-unis-facebook-touristes.shtml

    Le département de la Sécurité intérieure des États-Unis souhaite moderniser ses formulaires d’entrée au pays. Quand on traverse la frontière en avion ou quand on fait une demande de visa, on a l’habitude de se faire demander noms, numéros de passeports et adresses. On pourrait aussi, bientôt, se faire demander les informations relatives à ses comptes de médias sociaux.

    #Electronic_System_for_Travel_Authorization #Formulaire_ESTA #Internet #Politique #Réseau_social_(internet) #Surveillance_globale #Surveillance_électronique #Système_électronique_d'autorisation_de_voyage #Vie_privée #États-Unis

  • Etats-Unis : des étudiants obligés de porter un bracelet connecté pour éviter de grossir
    http://etudiant.lefigaro.fr/international/actu/detail/article/etats-unis-des-etudiants-obliges-de-porter-un-bracelet-connecte-po

    Une université américaine impose aux nouveaux étudiants de porter des bracelets connectés pour mesurer leurs efforts sportifs. L’objectif ? Eviter la prise de poids en première année.

    #Fitbit #Internet_des_objets #Objet_connecté #Obésité_aux_États-Unis #Surveillance_électronique #Université_Oral_Roberts #États-Unis

  • 2006-2012 : Hollande, Sarkozy et Chirac écoutés
    https://www.mediapart.fr/journal/international/230615/2006-2012-hollande-sarkozy-et-chirac-ecoutes

    Au-delà des trois chefs d’État français, des ministres, des hauts fonctionnaires, des parlementaires et des diplomates ont été surveillés téléphoniquement pendant près d’une décennie par les services secrets américains, selon des documents obtenus par WikiLeaks.

    #France #National_Security_Agency #Politique #Renseignement_d'origine_électromagnétique #Surveillance_électronique #WikiLeaks #Écoutes_téléphonique #États-Unis

  • #Surveillance et #punition

    Cette semaine d’"#Histoire_Vivante" est consacrée au philosophe #Michel_Foucault et à sa profonde réflexion sur le #pouvoir.

    Dimanche 31 mai 2015, vous pouvez découvrir sur RTS Deux : « Edward Snowden, ennemi d’Etat » un documentaire de John Goetz et Poul-Erik Heilbuth (2015 / France / Allemagne / Danemark / Norvège).

    Traître et espion pour les USA, héros pour les défenseurs des libertés individuelles : pour la première fois, le récit de la traque menée contre Edward Snowden, l’homme qui a fait trembler le gouvernement américain...

    http://www.rts.ch/docs/histoire-vivante/6804587-des-philosophes-aux-activistes-1-5.html

    #activisme #philosophie

  • Loi renseignement : des « Imsi Catcher » espions devant l’Assemblée ?
    http://www.franceinfo.fr/actu/politique/article/des-appareils-pour-espionner-les-conversations-pres-d-une-manifestation-c

    La Quadrature du Net affirme avoir constaté lundi qu’au moins deux « Imsi Catcher » étaient actifs devant l’assemblée pour espionner les communications des manifestants mais aussi celles des députés."Les appareils ne sont plus là, et on ne sait pas qui les a déployés", affirme Adrienne Charnet, la porte-parole de l’association, alors que le projet de loi est précisément sensé encadrer l’usage de ces machines.

    #Assemblée_nationale_(France) #IMSI-catcher #La_Quadrature_du_Net #Liberté_individuelle #Projet_de_loi_sur_le_renseignement #Renseignement_d'origine_électromagnétique #Surveillance_électronique #Vie_privée

    • Devant l’Assemblée, des valises-espionnes ? « Pas assez de preuves »
      http://rue89.nouvelobs.com/2015/04/16/devant-lassemblee-valises-espionnes-assez-preuves-258704

      Le problème, c’est que nous n’aurons probablement jamais le fin mot de l’histoire. Sauf si un agent se sent une âme de lanceur d’alerte, et souhaite nous contacter – qu’il n’hésite pas.

      C’est par là que l’anecdote prend d’ailleurs un sens nouveau. « Quelle que soit la réalité de qui a fait ça, pourquoi et pendant combien de temps, ça illustre parfaitement la crainte engendrée par le projet de loi », soulève Adrienne Charmet.

      Et en effet, cette histoire reflète parfaitement l’impasse dans laquelle cette logique de surveillance automatisée, invisible et massive, et aujourd’hui portée en France dans le projet de loi sur le renseignement, nous place. A savoir dans une incertitude complète. Sans qu’il soit possible de savoir si notre inquiétude vis-à-vis du respect de nos libertés relève de la vigilance légitime ou de la paranoïa excessive.

      C’est le panoptique en acte : nous voilà prisonnier de cette fameuse cellule, en sachant que l’on peut être observé mais sans savoir si on l’est vraiment. Sauf, et on y revient, si un lanceur d’alerte se décide à nous révéler que nous sommes effectivement scrutés. Et comment.

  • Que sont les IMSI-catchers, ces valises qui espionnent les téléphones portables ?
    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2015/03/31/que-sont-les-imsi-catchers-ces-valises-qui-espionnent-les-telephones-portabl

    Le projet de loi sur le renseignement, présenté le 19 mars en conseil des ministres, prévoit d’autoriser l’utilisation par les services de renseignement de plusieurs techniques aujourd’hui illégales.

    Parmi elles, les « IMSI-catchers » : de fausses antennes qui permettent d’intercepter les conversations téléphoniques (l’IMSI est un numéro identifiant unique contenu dans la carte SIM).

    #Communauté_française_de_renseignement #IMSI_catcher #International_Mobile_Subscriber_Identity #Surveillance_électronique #Téléphonie_mobile

  • Renseignement : désastreuse dérive du gouvernement Valls sur la surveillance !
    http://www.laquadrature.net/node/9139

    Alors que la loi sur le renseignement était annoncée comme une grande loi permettant de protéger les droits fondamentaux, l’instrumentalisation sécuritaire des événements meurtriers de janvier risque d’aboutir à une incroyable dérive du gouvernement en matière de surveillance des citoyens. La Quadrature du Net appelle les citoyens et les députés à y résister.

    #Antiterrorisme #Attentats_de_janvier_2015_en_France #France #Gouvernement_Manuel_Valls_(2) #Liberté_individuelle #Police_administrative_en_France #Surveillance_électronique #Vie_privée

  • Même au Royaume Uni, ils font n’importe quoi
    http://korben.info/meme-au-royaume-uni-ils-font-nimporte-quoi.html

    Dans sa dernière déclaration en date, le Premier ministre britannique a fait un plaidoyer pour interdire purement et simplement les logiciels permettant de chiffrer ses communications, Whatsapp en tête... Afin de mieux protéger les citoyens britanniques.

    #Attentats_de_janvier_2015_en_France #Chiffrement #Cryptographie #David_Cameron #Royaume-Uni #Secret_de_la_correspondance #Surveillance_électronique #Terrorisme #Vie_privée #WhatsApp

  • Le patron du FBI réclame plus de pouvoir pour la police
    http://www.lapresse.ca/international/dossiers/sous-surveillance/201410/16/01-4809833-le-patron-du-fbi-reclame-plus-de-pouvoir-pour-la-police.php

    Le directeur du FBI James Comey a appelé jeudi à donner un plus grand pouvoir à la police en matière de surveillance des nouvelles technologies, estimant que l’ère post-Snowden avait conduit à une perte de confiance excessive envers les autorités.
    […]
    « Un jour », a-t-il poursuivi, « des gens innocents se retrouveront pénalisés parce que nous, les forces de l’ordre, ne pourrons pas accéder à certains types de données ou d’informations, même avec une autorisation légale. Nous devons en discuter ».

    D’abord, il a pas tord quand il dit qu’un problème se profile et que nous devons en discuter. Mais il aura quand même fallu un sacré bras de fer pour y arriver.

    Ensuite, c’est amusant ces sorties répétitives du FBI ces derniers temps alors qu’il semblerait justement qu’ils n’aient pas démantelé le célèbre Silk Road dans les règles, n’ayant pas les autorisations légales suffisantes pour “attaquer” un serveur :
    http://motherboard.vice.com/read/how-did-the-fbi-find-the-silk-road-servers-anyway

    Enfin, il ne faut pas non plus perdre de vue qu’elles (les agences de renseignements, polices, etc.) sont tout de même clairement les premières responsables de la situation. C’est d’ailleurs là une bonne leçon à retenir des conséquences de “solutions” démesurées dissimulées par le culte du secret. C’est aussi pour ça que nous avons besoin de plus de transparence. Pour autant, sur la question initiale du chiffrement, c’est sans doute foutu pour eux à moyen ou long terme. Ce sera intéressant de voir ce qu’il en sera dans 5 ou 10 ans. Où ce seront déplacés les points de surveillance, d’autorité, etc. Bien sûr les géants du web resteront probablement la première porte, mais peut-être aussi le hardware et sans doute le législatif. À quand un retour aux restrictions légales en matière de chiffrement (levées en France seulement en 2004) ?

    #Chiffrement #Décryptage #Enquête_de_police #Federal_Bureau_of_Investigation #James_Comey #Numérique #Police_(institution) #Révélations_d'Edward_Snowden #Surveillance_électronique #États-Unis

  • Robert Darnton : « Une surveillance au-delà de ce qu’Orwell aurait pu imaginer »
    http://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/091014/robert-darnton-une-surveillance-au-dela-de-ce-qu-orwell-aurait-pu-imaginer

    L’historien américain Robert Darnton publie un ambitieux ouvrage d’histoire comparée de la censure, dans lequel il fait part de ses inquiétudes sur la surveillance des communications mise en place à grande échelle par son pays.
    […]
    Avec De la censure – Essai d’histoire comparée, il examine le travail de « censeurs » dans la France du XVIIIe siècle, l’Inde sous domination britannique du XIXe siècle et la RDA du XXe siècle. Dans ce livre, il montre que la censure des textes ne se réduit pas à un affrontement binaire entre création et oppression, et examine comment les dispositifs de surveillance tendent à façonner les écrits.

    Au cours de l’histoire, “les censures” ont recouvert des formes et des fins très différentes. Intéressant, il faudrait lire l’ouvrage.

    #Censure #Histoire #Internet #Littérature #National_Security_Agency #Raj_britannique #Robert_Darnton #République_démocratique_allemande #Surveillance_globale #Surveillance_électronique

  • La liberté individuelle numérisée…
    http://www.contrepoints.org/2014/07/16/172599-la-liberte-individuelle-numerisee

    Un système de santé fondé sur des pré-diagnostics à l’insu des patients se met en place en Caroline du Nord.

    C’est déjà presque en place en Pennsylvanie et en Caroline du Nord : les hôpitaux collectent des données concernant ceux qui seront bientôt leurs clients potentiels en tant que malades afin qu’ils interviennent avant même qu’ils ne soient sérieusement atteints par une affection. Des officines spécialisées en traitement de données combinent les données publiques de santé accessibles, l’open data, avec les transactions effectuées avec les cartes de crédit.

    L’évidence.

    #Banque #Big_data #Carte_de_crédit #Liberté_individuelle #Numérique #Open_data #Santé #Surveillance_électronique #Vie_privée #États-Unis

  • De la surveillance de masse à la paranoïa généralisée
    http://www.youtube.com/watch?v=27nMNqASbi0

    Il y aura un avant et un après Snowden. Avant, les défenseurs des libertés qui dénonçaient la société de surveillance passaient pour des « paranos ». Ce à quoi je répondais que la paranoïa était plutôt à chercher du côté de la NSA.

    Aujourd’hui, tout le monde a compris que l’on vivait bel et bien dans une société de surveillance. Le problème, c’est que nombre de ceux qui nous qualifiaient de « paranos » sont bel et bien devenus paranoïaques, voire conspirationnistes, persuadés que la NSA, le GCHQ ou la DGSE, Google, Facebook & Microsoft nous espionnent tous. #Wait...

    Non, la NSA, le GCHQ ou la DGSE, Google, Facebook, Microsoft & Cie ne sont pas Big Brother, et ils n’espionnent pas tout le monde tout le temps. Et notre boulot, aujourd’hui, est aussi de comprendre et d’expliquer ce qu’ils font exactement, plutôt que d’entretenir le #FUD ambiant.

    Une très utile conférence de Jean-Marc Manach à Pas Sage en Seine 2014.

    #Big_Brother #Direction_générale_de_la_Sécurité_extérieure #Edward_Snowden #Glenn_Greenwald #Minority_Report #National_Security_Agency #Paranoïa #Renseignement_d'origine_électromagnétique #Surveillance_de_masse #Surveillance_électronique

  • Vodafone confirme que six pays ont un accès direct à ses métadonnées
    http://www.nextinpact.com/news/88013-vodafone-confirme-que-six-pays-ont-acces-direct-a-ses-metadonnees.

    Comme l’a confirmé à The Guardian Stephen Deadman, responsable des questions de vie privée chez Vodafone, « ces tuyaux existent, le modèle d’accès direct existe ». L’opérateur veut donner un coup de pied dans la fourmilière : « Nous lançons un appel pour que cessent ces accès directs, en tant que moyens pour les agences gouvernementales d’obtenir les données de communications des gens. Sans mandat officiel, il n’y a aucune visibilité externe. Si nous recevons une demande, nous pouvons repousser l’agence. Le fait qu’un gouvernement doive produire un morceau de papier est une restriction importante à la manière dont le pouvoir est utilisé ».

    Voilà, voilà.

    #Métadonnée #Renseignement_d'origine_électromagnétique #Surveillance_électronique #Télécommunications #Vie_privée

  • Le corps, ce nouveau champ de bataille de la surveillance
    http://www.revoltenumerique.herbesfolles.org/2014/06/05/le-corps-ce-nouveau-champ-de-bataille-de-la-surveilla

    Une nouvelle pas si surprenante mais qui n’en reste pas moins très inquiétante vient de tomber : Axa, par le biais d’une offre/concours, propose à ses clients de s’équiper d’objets connectés en échange de chèques-cadeaux pour de la médecine douce.

    #Axa #Mutuelle_de_santé #Objet_connecté #Quantified_Self #Santé #Surveillance_électronique #Vie_privée

  • Le 11 septembre 2001 fut un « cadeau fait à la NSA », dixit… le n°3 de la NSA
    http://bugbrother.blog.lemonde.fr/2014/06/01/la-nsa-aurait-pu-empecher-les-attentats-du-11-septembre-2001-deplorent-snowden-et-4-autres-lanceurs-dalerte/#xtor=RSS-32280322

    THINTHREAD (fil mince, en VF), le système d’écoute et d’alerte conçu par Loomis, Binney et Wiebe, bien plus respectueux de la loi et de la vie privée, bien moins cher aussi, et bien plus contrôlé par les autorités, avait été écarté, par les pontes de la NSA, qui préférèrent privilégier la surveillance massive à la surveillance ciblée... trois semaines avant les attentats de 2001.

    A les en croire, une des raisons pour lesquelles leur programme fut délaissé, au profit d’un autre projet, TRAILBLAZER, bien plus intrusif et onéreux (un véritable gouffre financier qui ne marcha jamais et qui fut finalement abandonné) tenait au fait qu’il ne coûtait pas assez cher, et qu’il ne rapportait pas assez d’argent aux sous-traitants privés de la NSA. En clair : le complexe militaro-industriel aurait corrompu les autorités US et responsables de la NSA, et cette « corruption » se serait aggravée après les attentats.

    Les dessous cachés de la surveillance de masse.

    #Complexe_militaro-industriel #Edward_Snowden #National_Security_Agency #Renseignement_d'origine_électromagnétique #Surveillance_de_masse #Surveillance_électronique #Sécurité #Terrorisme #États-Unis

  • DGSE/Orange : joue-là comme SuperDupont
    http://bugbrother.blog.lemonde.fr/2014/05/20/dgseorange-joue-la-comme-superdupont-oupas

    Enfin, si la DGSE travaille avec le GCHQ sur une base de « coopération et de partage », cela signifie-t-il qu’elle peut elle aussi accéder « aux données des clients anglais de British Telecom », ou encore à celles « des clients américains d’AT&T » dans le cadre de son partenariat avec la NSA ?

    On imagine mal le GCHQ ou la NSA autoriser une telle surveillance généralisée de leurs propres concitoyens par le service de renseignement extérieur des froggies... Ce pour quoi je peine aussi à imaginer que la DGSE laisse le GCHQ piocher massivement dans les données des « clients français » d’Orange. Mais je peux me tromper.

    #DGSE #France #Orange_(entreprise) #Service_de_renseignement #Surveillance_électronique

  • « L’anonymat sur internet, ça n’existe pas », sur le réseau Tor comme ailleurs
    http://www.nextinpact.com/news/87601-l-anonymat-sur-internet-ca-n-existe-pas-sur-reseau-tor-comme-aille

    Lors de la conférence TechEd de Microsoft, l’expert en sécurité Andy Malone a fait une intervention remarquée au sujet de Tor. Il a ainsi expliqué qu’en dépit de la protection réelle apportée par le réseau, aucun utilisateur n’est vraiment à l’abri des agences de renseignement ou des hackers. Explications.

    #Anonymat #Internet #NSA #National_Security_Agency #Surveillance_électronique #Tor_(réseau) #Vie_privée

  • Les soubresauts d’un projet controversé, la plate forme des interceptions judiciaires
    http://www.franceculture.fr/emission-le-choix-de-la-redaction-les-soubresauts-d-un-projet-controve

    Identification d’abonné, fadettes, conversations téléphoniques messagerie internet..la surveillance judiciaire s’organise en France, avec le lancement prochain de la Plateforme Nationale des Interceptions Judiciaires. La PNIJ, qui devait commencer à fonctionner ce mois-ci, depuis un centre classé « confidentiel défense » chez Thalès à Elancourt, mais il y a déjà plus d’un an de retard à l’allumage et oujours un certain nombre de questions.
    Un reportage signé Florence Sturm.

    #France #Justice #PNIJ #Plateforme_Nationale_des_Interceptions_Judiciaires #Surveillance_électronique #Écoute_(surveillance)

  • Le bunker de la plate forme des interceptions judiciaires
    http://www.franceculture.fr/emission-trait-pour-trait-le-bunker-de-la-plate-forme-des-interception

    C’est devenu une opération à part entière dans les enquêtes judiciaires. En 2012, 650 000 réquisitions ont été adressées aux opérateurs de télécommunications. Un chiffre qui a pratiquement doublé en l’espace de six ans pour ces demandes officielles.
    Jusqu’à présent, ce sont six sociétés privées qui se partageaient un marché estimé à plus de 36 millions d’euros (2012). D’où l’idée d’installer, sous l’égide de la Chancellerie, une plate-forme nationale des interceptions judiciaires, la PNIJ, qui devrait commencer à fonctionner ce mois-ci, depuis un centre classé « confidentiel défense » chez Thalès à Elancourt (Yvelines).
    Visite guidée avec Florence Sturm qui a pu se rendre sur place.

    #France #Justice #PNIJ #Plateforme_Nationale_des_Interceptions_Judiciaires #Secret_défense #Surveillance_électronique #Thales #Écoute_(surveillance)