• Notation des allocataires : l’indécence des pratiques de la CAF désormais indéniable
    https://www.laquadrature.net/2023/11/27/notation-des-allocataires-lindecence-des-pratiques-de-la-caf-desormais

    Après plus d’un an de mobilisation contre les pratiques de notation des allocataires de la CAF au côté des collectifs Stop Contrôles et Changer de Cap, et après avoir détaillé le fonctionnement de l’algorithme de…

    #Surveillance

    • A noter que, dans des versions précédentes de l’algorithme, le fait d’être né hors de l’UE était aussi un critère pour cibler les contrôles (dénoncé par le Défenseur des droits). Dans les versions qu’a pu étudier la Quadrature du net, des variables sont caviardées (cachées) par la #CNAF, donc on ne sait pas tout ce qui est utilisé.

      Si on est un peu cynique, on pourrait se dire que, après tout, si les personnes n’ont pas triché, même ciblées, elles ne risquent rien, et qu’au pire, après avoir été contrôlées, elles auront simplement leurs justes #droits (éventuellement recalculés) et donc que, même ciblés, ces contrôles sont un moindre mal face à l’impératif de #lutte_contre_la_fraude. Or ces contrôles pénalisent fortement aussi les personnes qui n’ont rien à se reprocher, qui ont déclaré de façon exacte et en temps voulu tous leurs changements de situation, etc.

      Car, ce que ne dit pas l’article (il ne peut pas tout dire), qui a été dénoncé par « Changer de cap », et qui doit être ajouté, c’est qu’ une grande partie des contrôles est automatisé sous la forme de courrier envoyé automatiquement par la machine (l’algorithme) aux allocataires dès lors qu’un changement est signalé (lors de la déclaration trimestrielle de ressources typiquement) et/ou que leur score de risque (score de suspicion) dépasse un certain niveau. Ce courrier les prévient qu’ ils doivent répondre à un questionnaire de contrôle (avec d’éventuelles pièces justificatives à envoyer) et que, sans attendre, les droits sont suspendus à cette réponse. Ce qui fait que, dans l’attente de l’envoi du courrier par l’allocataire mais aussi du temps mis par la CAF pour ensuite traiter/instruire ce courrier (souvent des semaines !!!), les personnes se retrouvent sans plus aucune prestation, sans plus aucune ressource parfois. Et, pour celles qui ne répondent pas (n’ont pas vu le courrier, parfois arrivé sur leur boite internet allocataire) ou encore ne parviennent pas à obtenir certaines pièces justificatives, cela se traduit par des #ruptures_de_droits et la réclamation d’#indus.

      Et, après de telles mésaventures/maltraitances institutionnelles qui peuvent se renouveler, beaucoup arrêtent les frais, renoncent à faire valoir leur droit...

      (reçu par mel)

      #étrangers_hors_UE

    • Dans la vie de Juliette, mère isolée, précaire et cible de l’algorithme des CAF (Le Monde)
      https://archive.is/aREy2

      « Le Monde » raconte comment une bénéficiaire du RSA est devenue un dossier « à risque » pour l’organisme, et les conséquences de ce ciblage sur sa vie.

      « J’étais dans la merde financièrement et psychologiquement. Mon père venait de mourir d’un cancer en moins de six mois, j’étais extrêmement fragile. » C’est peu dire que l’année 2023 commençait déjà mal pour Juliette (les prénoms d’allocataires ont été modifiés à leur demande). Divorcée depuis cinq ans, sans pension alimentaire, elle vit seule avec son fils cadet de 14 ans, en garde alternée.

      Sa séparation l’a poussée dans la spirale de la #précarité. Depuis des années, les allocations familiales et les aides au logement lui sont vitales. Juliette n’est jamais restée inactive bien longtemps, mais son CV « atypique », comme elle dit, rebute beaucoup d’employeurs, malgré un bac + 5 en communication. « Les boulots salariés, je les tiens un an et je finis en burn-out », raconte la mère de famille de 50 ans, un peu gênée, assise au milieu de sa petite cuisine en formica remplie de ses trouvailles de brocantes.

      #mère_isolée

      Profilage et discriminations : enquête sur les dérives de l’algorithme des caisses d’allocations familiales
      https://archive.is/JoTma

      Depuis 2010, la CAF note ses treize millions de foyers d’allocataires pour orienter ses contrôles. « Le Monde » a enquêté sur ce système, accusé de discriminer les plus vulnérables.

      Dis-moi qui tu es, l’algorithme dira si tu es #suspect. A la Caisse nationale des allocations familiales (#CNAF), où la recherche des erreurs de déclaration et des #fraudes s’est industrialisée au cours des dernières années, un outil a été érigé en totem : le data mining (exploration de données). La priorisation des dossiers à contrôler repose aujourd’hui quasi exclusivement sur un « score de risque » calculé pour chaque allocataire suivant une batterie de critères personnels.

      Ce système fait la fierté de l’institution, qui en vante les performances. Mais les alertes se multiplient sur les possibles dérives de cet algorithme, baptisé « data mining données entrantes » (DMDE). Plusieurs associations ont accusé la CNAF de discriminer les plus vulnérables au sein des publics à qui elle verse chaque mois le revenu de solidarité active (RSA), les aides au logement ou encore les allocations familiales.

  • Corps d’une adolescente asphyxiée découvert dans une malle à Paris, 6 personnes en garde à vue (Sputniknews)
    https://www.crashdebug.fr/corps-d-une-adolescente-asphyxiee-decouvert-dans-une-malle-a-paris-6-pers

    On ne t’oublieras pas lola,

    #Paris Lola 12 ans, retrouvée #égorgée et enfermée dans une #malle dans le 19e arrondissement Les 4 #suspects actuellement en #GAV sont tous nés en #Algérie ➡️ L’horreur absolue pic.twitter.com/2BhakFKBLo — 🇫🇷 Patriote Sécurité Privé Public Reconquete (@PatrioteEngager) October 16, 2022

    Elle avait 12 ans et rentrait du collège. Son corps a été retrouvé vendredi soir dans une malle en plastique près de chez elle, dans le 19e arrondissement de Paris, et six personnes ont été placées en garde à vue dans le cadre de cette affaire macabre.

    Il était 23H00 quand un SDF a signalé à la police la découverte d’une boîte opaque renfermant le corps d’une adolescente, dans la cour intérieure d’un immeuble de cet arrondissement de l’Est parisien. Le corps de la collégienne (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • Automated suspicion: The EU’s new travel surveillance initiatives

    This report examines how the EU is using new technologies to screen, profile and risk-assess travellers to the Schengen area, and the risks this poses to civil liberties and fundamental rights.

    By developing ‘interoperable’ biometric databases, introducing untested profiling tools, and using new ‘pre-crime’ watchlists, people visiting the EU from all over the world are being placed under a veil of suspicion in the name of enhancing security.

    Watch the animation below for an overview of the report. A laid-out version will be available shortly. You can read the press release here: https://www.statewatch.org/news/2020/july/eu-to-deploy-controversial-technologies-on-holidaymakers-and-business-tr

    –----

    Executive summary

    The ongoing coronavirus pandemic has raised the possibility of widespread surveillance and location tracking for the purpose of disease control, setting alarm bells ringing amongst privacy advocates and civil rights campaigners. However, EU institutions and governments have long been set on the path of more intensive personal data processing for the purpose of migration control, and these developments have in some cases passed almost entirely under the radar of the press and civil society organisations.

    This report examines, explains and critiques a number of large-scale EU information systems currently being planned or built that will significantly extend the collection and use of biometric and biographic data taken from visitors to the Schengen area, made up of 26 EU member states as well as Iceland, Liechtenstein, Norway and Switzerland. In particular, it examines new systems being introduced to track, analyse and assess the potential security, immigration or public health risks posed by non-EU citizens who have to apply for either a short-stay visa or a travel authorisation – primarily the #Visa_Information_System (#VIS), which is being upgraded, and the #European_Travel_Information_and_Authorisation_System (#ETIAS), which is currently under construction.

    The visa obligation has existed for years. The forthcoming travel authorisation obligation, which will cover citizens of non-EU states who do not require a visa, is new and will massively expand the amount of data the EU holds on non-citizens. It is the EU’s equivalent of the USA’s ESTA, Canada’s eTA and Australia’s ETA.[1] These schemes represent a form of “government permission to travel,” to borrow the words of Edward Hasbrouck,[2] and they rely on the extensive processing of personal data.

    Data will be gathered on travellers themselves as well as their families, education, occupation and criminal convictions. Fingerprints and photographs will be taken from all travellers, including from millions of children from the age of six onwards. This data will not just be used to assess an individual’s application, but to feed data mining and profiling algorithms. It will be stored in large-scale databases accessible to hundreds of thousands of individuals working for hundreds of different public authorities.

    Much of this data will also be used to feed an enormous new database holding the ‘identity data’ – fingerprints, photographs, names, nationalities and travel document data – of non-EU citizens. This system, the #Common_Identity_Repository (#CIR), is being introduced as part of the EU’s complex ‘interoperability’ initiative and aims to facilitate an increase in police identity checks within the EU. It will only hold the data of non-EU citizens and, with only weak anti-discrimination safeguards in the legislation, raises the risk of further entrenching racial profiling in police work.

    The remote monitoring and control of travellers is also being extended through the VIS upgrade and the introduction of ETIAS. Travel companies are already obliged to check, prior to an individual boarding a plane, coach or train, whether they have the visa required to enter the Schengen area. This obligation will be extended to include travel authorisations, with travel companies able to use the central databases of the VIS and ETIAS to verify whether a person’s paperwork is in order or not. When people arrive at the Schengen border, when they are within the Schengen area and long after they leave, their personal data will remain stored in these systems and be available for a multitude of further uses.

    These new systems and tools have been presented by EU institutions as necessary to keep EU citizens safe. However, the idea that more personal data gathering will automatically lead to greater security is a highly questionable claim, given that the authorities already have problems dealing with the data they hold now.

    Furthermore, a key part of the ‘interoperability’ agenda is the cross-matching and combination of data on tens of millions of people from a host of different databases. Given that the EU’s databases are already-known to be strewn with errors, this massively increases the risks of mistakes in decision making in a policy field – immigration – that already involves a high degree of discretion and which has profound implications for peoples’ lives.

    These new systems have been presented by their proponents as almost-inevitable technological developments. This is a misleading idea which masks the political and ethical judgments that lie behind the introduction of any new technology. It would be fairer to say that EU lawmakers have chosen to introduce unproven, experimental technologies – in particular, automated profiling – for use on non-EU citizens, who have no choice in the matter and are likely to face difficulties in exercising their rights.

    Finally, the introduction of new databases designed to hold data on tens of millions of non-citizens rests on the idea that our public authorities can be trusted to comply with the rules and will not abuse the new troves of data to which they are being given access. Granting access to more data to more people inevitably increases the risk of individual abuses. Furthermore, the last decade has seen numerous states across the EU turn their back on fundamental rights and democratic standards, with migrants frequently used as scapegoats for society’s ills. In a climate of increased xenophobia and social hostility to foreigners, it is extremely dangerous to assert that intrusive data-gathering will counterbalance a supposed threat posed by non-citizens.

    Almost all the legislation governing these systems has now been put in place. What remains is for them to be upgraded or constructed and put into use. Close attention should be paid by lawmakers, journalists, civil society organisations and others to see exactly how this is done. If all non-citizens are to be treated as potential risks and assessed, analysed, monitored and tracked accordingly, it may not be long before citizens come under the same veil of suspicion.

    https://www.statewatch.org/automated-suspicion-the-eu-s-new-travel-surveillance-initiatives

    #vidéo:
    https://vimeo.com/437830786

    #suspects #suspicion #frontières #rapport #StateWatch #migrations #asile #réfugiés #EU #UE #Union_européenne
    #surveillance #profiling #database #base_de_données #données_personnelles #empreintes_digitales #enfants #agences_de_voyage #privatisation #interopérabilité

    ping @mobileborders @isskein @etraces @reka

  • Supporter le Supporter.
    http://koudavbine.blogspot.com/2016/12/supporter-le-supporter.html

    Hey, les gen-te-s, j’ai trouvé pire que le Blue Danube : le Blue Danube ralenti avec gros bug d’encodage en plein milieu. Enjoy !(PS : Je n’arrive pas à me remettre de l’hypersynchronicité des jambes de Dumerc et Epoupa à la cinquante-sixième seconde de cette vidéo !!!!!)(PS2 : Sinon, l’aut’soir, Alina épaules-de-rêve a marqué 37 points, como si nada fuera, easy peasy lemon squeezy.) (PS3 : Not unrelated, watch this movie !!)

  • #État_d’urgence : perquisitionné à Avesnelles et « passé du statut de #victime à celui de #suspect »

    Dans la nuit de mardi à mercredi, plusieurs perquisitions administratives ont été menées dans l’#Avesnois, notamment à Aulnoye-Aymeries, Avesnes-sur-Helpe ou Avesnelles. Dans cette paisible bourgade, les gendarmes ont débarqué à 4 h du matin au domicile d’#Orlando_Sodoyer.


    http://asile.ch/2015/12/01/lausanne-06-12-2015-soiree-de-soutien-du-refuge-saint-laurent-filmrepasconcert
    #France #attentats

  • Chronique de l’absurdité ordinaire : sur une intervention policière à domicile - La Rotative
    http://larotative.info/chronique-de-l-absurdite-ordinaire-987.html

    Ils sont finalement partis sans s’empêcher de prendre des photos (mais cette fois-ci en dehors de la maison), puis après sont passés, repassés, re-repassés. Ils m’ont dit à la fin que j’allais recevoir une convocation.

    On est du coup un peu sur le cul de cette intervention matinale. Le drapeau en question est un fanion où est écrit en arabe « jeunesse du 6 avril ». Il trône dans notre jardin, à côté d’un drapeau mexicain. Ce drapeau a été récupéré en #Égypte par l’un des colocs, auprès de militants de la jeunesse du 6 avril, l’un des groupes qui a démarré la révolution égyptienne.

    Nous considérons cette intervention de la police comme grave, très grave. On se rend compte qu’une langue par le simple fait de son existence devient un élément suspect, une chose qui peut justifier une intervention et un interrogatoire de la police. Comme si depuis les événements de janvier, tout ce qui était de l’ordre de l’#arabe, ou d’une langue assimilée devenait directement #suspect, source de danger. Cela en stigmatisant toute une population et en la plaçant directement dans une suspicion contrôlable.

    #racisme_ordinaire

  • Ils interceptent nos lettres
    https://n.survol.fr/n/ils-interceptent-nos-lettres

    On ne connait pas les critères pour être suspect, afin que personne ne sache comment les contourner. Peut-être est-ce de lire un contenu qui semble lui-même suspect selon l’opinion de l’équipe. Peut-être est-ce simplement de parler à quelqu’un qui est lui-même lié directement ou indirectement à un suspect. Peut-être est-ce exprimer une opinion positive d’un évènement qu’on est sensé juger négativement. Peut-être est-ce plus compliqué, ou plus arbitraire.

    On sait juste que si nous sommes qualifiés suspects, là ils auront aussi le droit d’ouvrir les lettres, d’enregistrer le téléphone et d’écouter nos conversations. Ils auront même le droit d’enregistrer tout ce que nous écrivons, peu importe où. Ils écoutent, lisent, mais aussi archivent pour cinq ans – ou plus si vous utilisez une langue qu’ils ne savent pas décoder.

    #France #Internet #Liberté_individuelle #Métadonnée #Numérique #Surveillance_globale #Suspect #Vie_privée

    • « avant » aborder le sujet c’était se rendre incontournablement suspect aux yeux de l’interlocuteur et encore maintenant on peut naivement (s’) entendre demander « mais de quoi ? »

  • How have passport photos changed in 100 years?

    It can be a pain getting passport photos right. Smiling, frowning, hats (unless worn for religious reasons), leaning sideways, dark backgrounds, hair over eyes, red eye, glasses, sunglasses - there is a long list of no-nos. Anything wrong and Her Majesty’s Passport Office may return the application.


    http://www.bbc.com/news/magazine-30988833
    #passeport #photographie #sourire
    cc @albertocampiphoto

  • CIP-IDF > Éléments pour un bilan : La table concertative « intermittence » du 18 septembre. On en est où ? Quand est-ce qu’on dit non ?
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7360

    Des textes de Recours #Radiation, Samuel Churin et du Collectif les #Matermittentes.

    La table concertative « intermittence » du 18 septembre

    Ce texte n’est pas un compte-rendu de commission, mais une information, au départ rédigée à l’intention des camarades avec qui nous avions travaillé pour convenir de ce que nous devions dire dans cette instance.
    Pour donner les éléments du contexte, il s’agit plus pour moi de « justifier » le fait que je n’ai pas pu TOUT DIRE, alors que nous avions préparé un gros pavé ! Ceci explique le « je » récurrent.

    En ce qui concerne l’atelier #Pôle_Emploi [1], ils ont décidé de mettre les employeurs d’un côté et les salariés de l’autre. La raison officieuse : nous étions trop nombreux car certains ont décidé de venir, malgré les consignes, à deux par orga… « pas vous... mais... ». Alors, j’ai attaqué dans le vif du sujet : « Ça commence mal ». Après la suppression de l’atelier formation, voilà qu’on divise cet atelier en deux… Atelier commencé tardivement (plutôt plus de 10h que moins) avec une info relative à la fin des travaux qui devait avoir lieu vers midi.

    Avec mon tableau de 24 pages sur lesquelles nous avions tenté de lister tout ce qui ne va pas à Pôle Emploi, à Pôle Emploi Service et au GUSO, comment sont traités les #chômeurs, comment les règles sont interprétées de manière restrictive, comment les chômeurs #intermittents_ou_pas deviennent #suspects (contrôle en tout genre, contrôle mandataire, etc…)… et en face, à chaque fois, les textes qui sont bafoués dans chacune des situations – ce qui doit s’appliquer selon la loi, le règlement, le code du travail… Avec mon tableau de 24 pages j’en ai bavé les amis.

    L’homme à la mèche disciplinée a commencé par faire un laïus pour tenter de calmer le jeu, a proposé un tour de table ce qui nous a bien occupés pendant un petit moment (Je porte, je porte, la clé de saint Georges, quand j’l’aurai assez portée, je la laisserai tomber ♫ ♫ au pied d’un rocher ♫)...

  • The #Leaky_Boats (Documentary)

    A moving documentary about how the Australian Government used the Refugee Boats as a mechanism to boost it’s standing in the Polls during the election to clinch a victory and keep John Howard in Parliament

    https://www.youtube.com/watch?v=3c_phJsx1NE

    #documentaire #film #migration #asile #réfugiés #Australie #refugee_boats #haute-mer #externalisation #Manus_island #Nauru #Pacific_solution

    • J’ai enfin réussi à regarder le documentaire, je vais mettre ici la trame et quelques extraits...

      26.08.2001 : 433 réfugiés s’approchent des côtes australiennes.
      Le « #Tampa » boat (un cargo norvégien) répond à un appel des secours et s’approche du bateau de #réfugiés pour le sauvetage.
      Les réfugiés sont sauvés et montés à bord du Tampa, mais le capitaine du Tampa reçoit l’ordre de ne pas s’approcher des côtes australiennes.
      Tampa était un bateau norvégien, s’il avait été australien, son capitaine, #Arne_Rinan, aurait été emprisonné en Australie dès son entrée sur le territoire australien.

      L’opinion publique et les politiciens s’enflamment (c’est temps d’élection). John Howard disant notamment que les réfugiés n’ont qu’à faire la queue dans les ambassades pour demander un visa...

      7’50 : Mais "some basics facts have been left out of the loop :
      – in Afghanistan or Irak, there was no Australian embassy. The idea of a queue was a fantasy
      – The people on the boats were not « illegals », Australia’s laws gave them the right to seek asylum
      – the most basic fact : the numbers :
      Brigadier Gary BORNHOLDT, Head of Military Public Affairs « In defence, it was not a big deal, because the number of the people was very very small. That’s why they did not represent a security threat »
      Admiral Chris BARRIE, Chief of Australian Defence Force : « We don’t actually remember that much of the illegal immigration takes place at airports »

      8’50 : Carmen LAWRENCE, Labor member of the Parliament : « It has to be described as a ’moral panic’ »

      3 jours après le sauvetage, le capitaine du Tampa décide d’entrer dans les eaux australiennes (surtout car certains réfugiés nécessitaient d’une assistance médicale urgente). Il a fait cela « to get the reaction ». Et la réaction a été que... l’Australie a envoyé le counter-terrorism squat (SAS).

      15’50 : Major Peter TINLEY : « I said, well, they are a bunch of refugees. I can’t help to feel that the Prime Minister John Howard viewed the SAS as something that would resony politically to the message of border security. You can’t amp it up more in the public’s mind that in saying ’we’ve gonna send the SAS, we’ll show how though we are in border security ».

      Mais... le Tampa n’a pas pu être renvoyé dans les #eaux_internationales par les SAS.

      La Nouvelle Zélande a offert son aide en disant voulant accueillir les enfants et les familles de réfugiés. Mais quid des autres réfugiés ?

      The island of #Nauru was a place that most Australians never heard about. It was 4000 km from Sidney. The smallest Republic in the world. A nation of just 12’000 people, living on 21 km2, and an economy based on guano mining. The guano was running out, and Nauru was closed to bankrupcy.
      Phone calls were made to Nauru’s President. 8 days after they have been rescued, the refugees left the Tampa for an Australian navy ship.
      But... there was actually an issue in Australia’s arrangment with Nauru : when the Australian ship took on board the refugees, there was no agreement between Australia and Nauru.

      Peter REITH, Minister of Defence, was sent to Nauru : « I said to John : ’I think we should give them whatever the want ».
      Le Président de Nauru a demandé 20 mio. de dollars australiens... qui lui ont été donnés !

      From now on, the boats would be stopped. The government would sent the navy to turn them back in a new operation called #Operation_Relex. The arrival of boats has past from an immigration issue into a defence issue. The leaky boats were now called #SIEV (#Suspected_illegal_entry_vessels). With the Operation Relex, when SIEV would approach, the navy executed the order.
      Within a week that Relex started, the navy had nearly 1000 refugees in their hands.
      –-> L’ordre donné par les militaires « retourner en Indonésie » n’était jamais exécuté par les réfugiés, qui restaient donc juste en decà des eaux internationales australiennes, sans bouger.

      A decision came from Canberra : bring the people to #Manus_Island.

      Jenny McKERRY, Head of public affairs, Department of Defence : « We were told not to say anything in the public form which would humanise those people »
      Head of military public affairs : « They wanted to portray that these were not normal people »

      Entre temps... 11 septembre 2001.

      Et SIEV 4 s’approche des côtes... et encore une fois les personnes à bord ne veulent pas retourner en Indonésie.

      Et là, l’histoire de la couverture médiatique de SIEV 4.

      Le bateau militaire HMAS Adelaide s’approche de SIEV 4 pour leur dire de retourner en Indonésie. A l’équipage on dit qu’il pourrait y avoir des terroristes à bord. Quand HMAS s’approche de SIEV 4, ils tirent des coup en l’air. Quelques réfugiés décident de se jeter à l’eau. D’autres montrent soulèvent des enfants, pour montrer à HMAS qu’il y a des enfants à bord. L’équipage de HMAS appelle Canberra pour dire que des adultes se sont jetés dans l’eau et qu’il y a des enfants à bord. Canberra averti les médias en disant que les réfugiés jettent les enfants à l’eau... L’indignation s’empare du pays « qui peuvent bien être ses sauvages qui jettent leurs enfants à l’eau »...
      En réalité, le HMAS a attendu que le SIEV 4 coule pour pouvoir sauver les réfugiés...

      Able Seaman Bec LYND, membre de l’équipage du HMAS : « We thought that when we would return to Australia, we would have commend for the job we did » (i.e. rescuing the refugees), « but the captain told us that some photos that has been sent from the ship had been misinterpreted. From that came the story that the people we rescued had thrown the children overboard. He said he was absolutely obviously not true, but we were told not to talk to the media or to our families »

      Les réfugiés sauvés ont ensuite été envoyés sur les îles de Nauru et Manus.

      A refugee : « Actually, we felt that we are not on the world anymore, we are somewhere wehre nobody had an idea ».

      3 weeks before elections, Relex was not achieving its objective : not a single boat had been turned back. The government’s response : escalate Relex. From now on, instead of trying to turn boats back, the navy would board them and send them all the way back to Indonesia.

      Témoignage d’un réfugiés qui était dans un bateau, arrivé après SIEV 4 : « We thought we had to throw the children in water, becaue in the other boat they did and the navy accepted them ».
      –-> en réalité, ce même réfugié a fait seulement semblant de jeter son enfant, pour attendre la réaction de la marine.

      « We created a high risk situation, where it is the interest of the people in the boat to sink the boat »

      Quelques jours/semaines après, un bateau avec 353 réfugiés à bord a coulé à cause d’une tempête. Tous les réfugiés sont morts.
      –-> John Howard : « This has been a terrible tragedy. Terrible. It was heart breaking, with little children. But we sent them a message ’Don’t try in the first place, because you’re not going to succeed ».
      (et, assez insupportable, Howard a les larmes aux yeux en disant cela !!! ARRRGHHHH)

      Et 3 jours avant les élections, les médias annoncent la nouvelle comme quoi l’histoire des enfants « never happened ». Pourtant, malgré cela, cette annonce, au lieu de plomber Howard dans les projections électorales, l’a boosté.

      « In the end, in the people who came on boat in the spring of 2001, 70% were found to be genuine refugees. Today the majority of them are living in Australia. People we spent hundreds of milions of dollars to stop »

      cc @reka

  • No #NSA reform can fix the American Islamophobic surveillance complex | Arun Kundnani | Comment is free | theguardian.com
    http://www.theguardian.com/commentisfree/2014/mar/28/nsa-reform-american-islamophobic-surveillance-complex

    These reforms may be reassuring, if sketchy. But for those living in so-called “#suspect communities” – Muslim Americans, left-wing campaigners, “radical” journalists – the days of living on the receiving end of excessive spying won’t end there.

  • Man gives change to homeless person, is handcuffed and held by police for an hour | Odd News - Yahoo News
    http://news.yahoo.com/blogs/oddnews/man-gives-change-to-homeless-person--is-handcuffed-and-held-by-police-fo

    Greg Snider was in a Houston, Texas parking lot, on the phone making a business call. While in the lot, a homeless man approached his car and asked forchange. Snider gave him 75 cents and then drove off. KPRC Local 2 News reported on the shocking thing that happened next.

    #solidaire donc #suspect

  • #Tiananmen : Pourquoi la #Chine #suspecte des #Ouïghours

    La #police est sur la piste de #suspects venant de la région du Xinjiang après qu’un véhicule a foncé sur la foule puis explosé place Tiananmen lundi

    Suite à l’attentat s’étant produit sur la Place Tian An Men (天安门) le lundi 28 octobre 2013, les recherchent semblent se focaliser sur des terroristes d’origine Ouïghours

    http://www.20minutes.fr/monde/chine/1243307-20131029-explosion-place-tiananmen-pourquoi-chine-suspecte-ouighou

    Revue de Presse Hebdomadaire sur la Chine du 28/10/2013