• Briser le silence sur la #santé des #femmes : le cas du #SOPK

    #Réarmement_démographique”. Si notre président n’était pas si obsédé par ce champ lexical militaire, le terme pourrait presque faire sourire. Sous prétexte de lutter contre l’#infertilité – on s’interroge sur ses vraies velléités –, il est légitime de penser que ces gouvernements successifs portent surtout une volonté de contrôler la population, et en particulier le corps des femmes. Car les causes de l’infertilité sont multiples et complexes. Parmi elles, le syndrome des #ovaires_polykystiques. C’est la première cause d’infertilité en France. Vous n’en avez peut-être que peu, voire pas entendu parler. On fait le point sur ce que c’est, les conséquences de cette pathologie, pourquoi elle est toujours si invisibilisée, et des pistes pour sortir de ce silence général.

    Un syndrome largement méconnu qui concerne une personne menstruée sur sept

    Décrit pour la première fois en 1935, le #syndrome_des_ovaires_polykystiques – ou #syndrome_de_Stein-Leventhal – est une #pathologie_hormonale chronique et évolutive, dont la cause est inconnue, qui peut provoquer un #déséquilibre_hormonal : les femmes qui en sont atteintes ont un taux d’#androgène beaucoup trop élevé par rapports aux normes biologiques. Ce déséquilibre hormonal entraîne un excès de follicules autour de l’ovaire, lesquels impliquent des #cycles_menstruels longs – voire très longs, parfois plus de 100 jours – et anovulatoires.

    Le SOPK touche entre 8 et 13% des femmes “en âge de procréer” selon l’OMS, sans compter les femmes qui n’ont jamais été ou qui rencontrent des difficultés à être diagnostiquées. Ce dernier arrive souvent très tardivement, en moyenne au bout de 7 ans, et généralement pas avant le 5ème rendez-vous. En outre, jusqu’à 70% des femmes touchées par cette pathologie dans le monde ne sont encore pas diagnostiquées. Et encore faut-il supporter le long parcours du diagnostic et les rendez-vous médicaux marqués par l’expression de violences à destination des patientes, voire des #violences_gynécologiques et sexistes.

    Des symptômes corporellement visibles et très stigmatisants

    Les #symptômes du SOPK, s’ils diffèrent d’une personne à l’autre et peuvent changer au fil du temps, sont lourds et souvent visibles corporellement (à la différence de l’#endométriose, plus considérée comme un handicap invisible)… Les plus fréquents sont, pêle-mêle, cycles menstruels longs et irréguliers, #pilosité excessive, prise de #poids, #chute_de_cheveux, #acné, ou encore douleurs musculaires.

    Cette liste est non exhaustive et ne tient d’ailleurs pas compte des pathologies cardiovasculaires et rénales dont le SOPK et ses conséquences sont un facteur de risque conséquent : risque d’#AVC ou d’#infarctus accru, résistance à l’#insuline provoquant un #diabète de type 2, etc… Autant de conséquences qui peuvent indiquer que ce syndrome n’est absolument pas anodin et que le sujet est très important.

    La prise de poids, l’acné et l’#hirsutisme sont des symptômes peu connus du SOPK (qui est lui-même peu connu). Ils évoquent ce qui était autrefois considéré comme de la monstruosité. Toutes ces formes de #stigmatisation induisent des conséquences dans tous les domaines de la vie (#santé_mentale, travail, relations sociales). La #charge_mentale induite par le SOPK, comme le montre de nombreux témoignages, se manifeste à toute heure de la journée : gestion des #douleurs, prise de traitements plus ou moins invasifs visant à soulager les symptômes, charge financière induite par ce traitement, charge mentale et organisationnelle pour caler ses journées sur les manifestations de la maladie, etc, etc.

    L’un des symptômes du SOPK, des plus visibles et gênants, est l’hirsutisme. Longtemps associé à de la #monstruosité par les structures sociales, il se manifeste par une croissance excessive des poils sur le visage, le dos, la poitrine, et d’autres zones du corps. Selon les rares données disponibles, il touche environ la moitié des femmes vivant avec le SOPK.

    Si les femmes possédant une barbe, et souffrant d’hirsutisme, ne sont aujourd’hui plus exposées dans les foires en France – même si elles l’étaient encore durant la première moitié du XXe siècle (donc jusqu’en 1950) –, en pratique, l’hirsutisme induit une charge mentale immense, directement liée au #stigmate_social dont souffrent les femmes : moqueries, humiliations, violences physiques, etc, etc. Cette charge mentale est souvent doublée d’une charge économique induite par l’achat de rasoirs pour le visage, parfois par une épilation électrique ou au laser (très coûteuses), afin d’essayer de reprendre une apparence jugée par les structures normées et andro-centrées comme “normale” ou “féminine”.

    #Invisibilisation et négation de la parole des femmes

    Invariablement, lorsque l’on parle de #santé_des_femmes, leurs souffrances sont banalisées, minimisées, voire niées par une partie du corps médical, et plus largement par une partie de la société. L’endométriose et – plus encore – le SOPK sont perçues comme des maladies de seconde zone, car des “maladies de femmes”. Les longues #errances dans le #diagnostic de ces deux maladies résident dans les attitudes et croyances d’une partie du corps médical, qui néglige les témoignages des femmes concernant leur mal-être physique et psychique.

    Les résultats d’une étude portant sur l’impact des retards dans le diagnostic et le manque d’informations sur l’expérience des femmes atteintes se vérifient dans de nombreux témoignages livrés par des femmes vivant avec le SOPK et ayant connu une longue errance diagnostique :

    “Quand j’allais voir ma gynécologue, elle me disait juste “prenez la pilule”. Le SOPK a totalement pourri mes années de fac. […] La pilule ne faisait qu’amoindrir les symptômes et entretenir des cycles artificiels”

    “Mes règles étaient très douloureuses. Cela n’inquiétait pas les médecins autour de moi qui me répondaient que c’était parfaitement normal. […] je rencontre ma première gynécologue, celle-ci n’était pas très empathique et pas réellement douce. Elle m’informe à la fin de la consultation que j’ai des ovaires polykystiques. Je précise qu’elle me dit que ce n’est pas grave et que cela n’aura aucun impact dans ma vie. Elle me conseille seulement de revenir le jour où je désirerais avoir des enfants”

    “J’ai été diagnostiquée en 2019 après six ans d’errance médicale. Au début, on m’avait juste dit : ce n’est rien, prenez la pilule”

    Ces #témoignages font écho à d’autres que j’ai pu recueillir dans le cadre d’un mémoire de recherche sur l’endométriose chez les étudiantes. Étant classée comme une pathologie féminine et de nature gynécologique, elle est fréquemment considérée comme “sale”, car liée aux #menstruations. Les #douleurs_menstruelles sont normalisées  ; si les femmes présentent des douleurs, elles doivent l’accepter et souffrir en silence. Si elles expriment leur douleur, on dit généralement d’elles qu’elles exagèrent, qu’elles sont douillettes, voire que cette douleur est dans leur tête. Beaucoup de ces stigmates proviennent d’une partie du corps médical qui, traduisant sa #méconnaissance du sujet, se permet de psychologiser de façon outrancière, ou carrément de nier, les souffrances vécues par les patientes : “vous faites ça pour attirer l’attention de vos proches”, “cette maladie n’existe pas”, “je plains votre copain, ça doit pas être facile tous les jours pour lui”.

    Dans le cas de l’endométriose, qui est considérée comme un #handicap_invisible, les symptômes sont peu perçus. Les règles sont considérées par les #normes_sociales comme un phénomène impur, dont les femmes doivent avoir #honte, et qu’il faut de facto, et à tout prix, dissimuler. Pour le SOPK, dont les symptômes sont très visibles corporellement, on considère que ceux-ci sont dus à une négligence physique, à de la paresse ou à de la sédentarité.

    La méconnaissance du SOPK s’explique aussi par le caractère très genré de la production de savoir scientifique et médical. La plupart des articles scientifiques sont écrits (en considérant les deux places les plus “importantes” dans un article, à savoir premier et dernier auteur) par des hommes. Lorsque ce sont des femmes, elles sont parfois, si ce n’est souvent, suspectées de partialité, voire de militantisme, car elles seraient “trop concernées” par le sujet, ce qui biaiserait ainsi fatalement leur travail. Quand elles ne sont pas tout simplement réduites au silence.

    En pratique, lorsque l’on compare la production scientifique1 avec une autre #pathologie_chronique à prévalence similaire, voire quasi-égale : le diabète, types 1 et 2 confondus, on remarque qu’il existe environ 22 fois plus d’articles traitant du diabète que du SOPK. Et si l’on compare production scientifique sur le diabète et sur l’endométriose, qui ont aussi une prévalence semblable, le ratio est de 1 article pour 11. Devinez dans quel sens.

    Aucun traitement malgré de multiples impacts sur la santé mentale et physique

    La majorité des témoignages recueillis sur les sites, blogs et forums en ligne concernent la grossesse et la question de l’infertilité, laquelle est la conséquence la plus largement traitée (par stimulation ovarienne, FIV ou PMA) du SOPK. Lorsque qu’une femme consulte pour une suspicion de SOPK, le corps médical lui parle quasi invariablement de grossesse, laissant de côté les autres conséquences, pourtant très nombreuses.

    Celles-ci sont totalement invisibilisées. Comme pour l’endométriose, une partie du corps médical s’accorde à dire que les symptômes peuvent être soulagés par des changements dans le #mode_de_vie des femmes qui en sont atteintes. Ce postulat repose sur les recommandations actuelles pour le grand public – augmentation de l’activité physique, alimentation équilibrée, etc –, les données relatives aux modes de vie chez les femmes atteintes du SOPK étant très limitées. Sur le site ameli.fr, les recommandations sont ainsi, mais précisent bien que “les femmes ayant un SOPK et n’étant pas en situation de #surpoids peuvent adapter leur mode de vie mais le fait de maigrir n’améliorera pas leurs symptômes”.

    Le gouvernement semble se satisfaire de cet état de fait. En outre, il renforce la croyance que les femmes sont individuellement responsables de leur bien-être lié au SOPK. Et que, si leur état de santé ne s’améliore pas, c’est qu’elles l’ont, au fond, un peu cherché.

    Autre #double_standard : si les traitements pour l’infertilité et l’assistance à la procréation sont remboursés, les autres soins liés au SOPK (suivi psychologique, pilule, traitements contre l’acné, etc) ne le sont majoritairement pas. Ce qui en dit long sur l’importance accordée au bien-être psychologique et mental des femmes.

    Et lorsque de rares traitements font leur apparition sur le marché, ils provoquent quasi invariablement de lourds #effets_secondaires. Exemple : le traitement le plus courant, et le plus prescrit dans le cadre du SOPK, est la #pilule_contraceptive. L’enjeu, qui est de mettre les #ovaires “au repos”, est en réalité un cache-misère qui, si elle peut offrir la sécurité d’un cycle “normal”, contient d’énormes inconvénients en matière sanitaire : une récente étude suédoise a démontré en 2023 que les femmes adultes sous pilule avaient un risque accru de 92% de #dépression (en plus des conséquences directes du SOPK sur la santé mentale).

    Second exemple : pour apaiser l’#hyperandrogénie (qui peut provoquer acné sévère, hirsutisme ou chute de cheveux), qui touche environ 70% des femmes atteintes du SOPK, outre les recommandations sur l’hygiène de vie, les médecins prescrivent souvent une pilule nommée #Androcur (commercialisée depuis les années 80). Cette pilule, provenant du laboratoire Bayer, a été largement prescrite à de très nombreuses femmes, sans que celles-ci aient au préalable été averties des effets indésirables, comme un risque de méningiome au cerveau. Et alors que les effets indésirables graves étaient connus depuis les années 2010. En 2025, la pilule est toujours sur le marché.

    Malgré l’avancée, croissante mais très tardive, de la recherche sur le SOPK, il n’existe toujours aucun traitement curatif pour guérir de la #maladie. Les seules solutions thérapeutiques visent à soulager les symptômes. Comme le montre cette large étude, le diagnostic du SOPK est extrêmement long et les informations livrées par le corps médical sont souvent inadaptées, lorsqu’elles ne sont pas manquantes. La plupart du temps, on prescrit aux femmes concernées une pilule contraceptive, généralement en continu, afin de bloquer l’arrivée des règles, ce qui est supposé calmer les douleurs.

    La chercheuse britannique en physiologie Sophie Williams, spécialiste du SOPK, rappelle à juste titre que « le syndrome des ovaires polykystiques est un sujet sur lequel il y a très, très peu de recherche, et au sein de ce sujet, la santé mentale est encore moins étudiée ».

    Malgré la carence évidente dans le monde de la recherche, les impacts du SOPK sur la santé mentale commencent à être étudiés dans le détail. Les personnes ayant été diagnostiquées avec un SOPK sont environ trois fois plus susceptibles de souffrir d’#anxiété et de dépression que les personnes non diagnostiquées. Le SOPK peut également être associé à un risque accru de troubles obsessionnels compulsifs, de troubles alimentaires, et de troubles bipolaires.

    Le SOPK peut aussi être à l’origine d’une augmentation des #tentatives_de_suicide chez les femmes diagnostiquées, comme le montre cette étude taïwanaise, publiée en février 2024. Cette étude, fondée sur l’analyse des bases de données nationales entre 1997 et 2012, a comparé les trajectoires de vie de plus de 18.000 femmes diagnostiquées avec un SOPK, avec celles de femmes qui n’étaient pas touchées par le syndrome, mais qui avaient des modes de vie similaires. Les résultats nous apprennent qu’en cas de SOPK diagnostiqué, le risque de tentative de suicide est 5,38 fois élevé chez les adolescentes, et monte à 9,15 fois pour les adultes de moins de 40 ans. Les auteurs de l’étude suggèrent, pour expliquer l’évolution du risque de tentative de suicide, que les conséquences du SOPK peuvent être un facteur aggravant pour la santé mentale des adolescentes et des jeunes adultes.

    En termes de santé physique, le SOPK est aussi à l’origine de nombreuses conséquences au travail : les douleurs épuisent plus rapidement et compromettent la réalisation de tâches physiques. Les femmes qui en souffrent sont plus exposées aux violences verbales, attaquant la sacro-sainte productivité au travail, qui est de facto altérée par les conséquences de la pathologie. Et même ici, au travail, tout le monde n’est pas mis sur un pied d’égalité par rapport au SOPK. Les gestions de la douleur ne sont pas les mêmes selon que le travail est principalement d’ordre physique, utilisant le corps comme outil de travail principal, ou d’ordre plus intellectuel (professions de cadres, entre autres). Le stress et la peur du licenciement sont plus forts pour les femmes travaillant dans des métiers pénibles et peu qualifiés. Par rapport à des cadres (sans minimiser les symptômes dont celles-ci souffrent également, la maladie ne faisant pas le tri entre classes aisées et classes populaires), elles ne peuvent pas se permettre de prendre des pauses – plus ou moins régulières – afin de mieux pouvoir gérer les douleurs (physiques et psychiques) générées par les symptômes de la pathologie.

    Politique nataliste et défense de la corporation médicale plutôt que promotion de la recherche

    Grosso modo, pour Macron et compagnie, la santé et l’accès aux soins ne sont pas – mais vraiment pas – une priorité. La santé des femmes l’est encore moins. Et les pathologies chroniques et incapacitantes touchant entre 1 femme sur 10 et 1 femme sur 7 le sont encore moins.

    La prise en charge médicale globale se détériore sous l’effet des politiques macronistes, ainsi que des rejets de contre-propositions concrètes visant à mieux répartir la densité de médecins sur le territoire français ainsi qu’à en former davantage. À chaque fois qu’un amendement vient un tant soit peu menacer la liberté d’installation des médecins – seule profession exerçant une mission de service public qui bénéficie de ce privilège – en France, la macronie et l’extrême droite se planquent derrière les arguments et revendications des syndicats de médecins les plus corporatistes, au détriment des habitant•es qui subissent la perpétuelle extension des déserts médicaux.

    Comme nous l’avions résumé : “d’une façon générale le système de santé français se délabre, en raison de quinze années successives de plans d’austérité, d’une absence d’organisation de la profession médicale qui favorise les déserts médicaux et de conditions de travail de plus en plus difficiles pour les soignants”.

    Du côté de l’Assemblée Nationale, ce n’est guère plus réjouissant. En mars 2024, la droite (minorité présidentielle + LR) a rejeté l’article 1er de la proposition de loi visant à instaurer un congé menstruel en cas de menstruations incapacitantes. Quelles ont été les propositions émanant du gouvernement et de son aile droite (comprendre, le RN) depuis ? Aucune.

    Malgré les propos de Macron, qui traduisent plus une volonté de contrôle des naissances qu’autre chose, il n’y a aucune véritable politique de lutte contre l’infertilité, à savoir aider les femmes qui veulent avoir des enfants à en avoir. La seule grosse mesure en ce sens a été l’extension de la PMA. Sauf que, pratiquée sur une femme souffrant d’un SOPK, elle a de bonnes chances de ne pas aboutir. Il n’y a tout simplement aucune volonté, au sommet de l’État, de s’intéresser aux causes de l’infertilité pour sérieusement prendre en charge des patientes et les aider à réaliser leur désir de maternité – tout en foutant la paix aux personnes ne voulant pas avoir d’enfant.

    Toujours au niveau institutionnel, un rapport sur les causes d’infertilité est sorti il y a deux ans, en 2022. Bien que celles-ci soient très lacunaires, il était déjà possible à ce moment-là de trouver des informations sur les conséquences du SOPK dans la littérature scientifique et médicale. Alors qu’il est, rappelons-le, la première cause d’infertilité chez les femmes, les occurrences “syndrome des ovaires polykystiques” ou “SOPK” ne sont présentes que 20 fois sur 137 pages, et aucune proposition ni solution concrète n’est avancée pour promouvoir la recherche sur ce syndrome, ni pour des programmes de prévention, d’éducation ou de communication.
    Comment agir à notre échelle ?

    Macron et ses gouvernements éphémères traduisent une vision archaïque, préhistorique, des femmes qui ne sont pas considérées comme des êtres humains qui veulent juste vivre pleinement, et s’abstraire de leur aspect physique ou esthétique. Ce que Macron démontre avec ses déclarations, c’est que les femmes sont vues à travers ses yeux comme un objet de procréation. En cela, il est parfaitement aligné sur le calendrier idéologique de l’extrême droite, dont les propositions politiques sur les thématiques de l’enfance et de la famille se résument à : faites le plus d’enfants possibles, sauf si vous êtes noir ou arabe.

    D’ailleurs, tout au long du second quinquennat Macron, la boucle – travail, patrie, et famille –, aura été bouclée  ; on aura eu droit à l’allongement de l’âge de départ à la retraite, à la loi immigration directement inspirée du programme présidentiel du RN, et au réarmement démographique. Mais si la période est rude et peut entraîner au pessimisme, nous ne devons pas nous laisser aller au fatalisme total.

    Le SOPK est un enjeu absolument majeur de santé publique. Comme nous l’avons rappelé tout au long de cet article, il présente des risques quotidiens sur la santé physique et mentale des femmes concernées.

    Sans qu’il faille totalement cesser de parler de l’infertilité, il s’agit en même temps de déconstruire l’association systématique “SOPK-infertilité”, qui ne tient pas compte des autres symptômes, et les met de fait sur le compte de la responsabilité individuelle, et d’offrir une prise en charge globale. La prise de poids, l’hirsutisme et les conséquences sur la santé mentale sont encore largement sous-estimées à l’heure actuelle. Si des propositions d’accompagnement psychologique pour les femmes qui souffrent du SOPK existent, elles ne sont pas systématiquement proposées et surtout, elles coûtent très cher.

    Qu’il y ait une véritable éducation au cycle menstruel pour les enfants et adolescent•es. Quoiqu’en dise l’ex-ministre Alexandre Portier, qui se sert de sa méconnaissance des études sur le genre pour faire avancer son agenda ultra-conservateur, une meilleure connaissance des règles et de leurs implications est nécessaire pour sensibiliser et déconstruire les tabous qui les entourent.

    Qu’advienne une meilleure reconnaissance du statut de patient•e-expert•e : si le paternalisme médical a reculé, en comparaison aux décennies précédentes, il reste encore présent au sein de la société française. Les femmes atteintes d’endométriose et/ou du SOPK sont souvent contraintes de devenir des “patientes-expertes”. Si ce statut présente des avantages : meilleure connaissance de la pathologie, implication auprès d’autres personnes, développement de réseaux associatifs ou de connaissances, il n’est pas officiellement reconnu. Les patientes-expertes ne sont pas, au niveau institutionnel, reconnu comme des expertes “légitimes” et ne bénéficient ainsi pas du statut du médecin ou du gynécologue, malgré un niveau de connaissance parfois supérieur à ceux-ci. Ainsi, si elles peuvent élaborer et animer des programmes d’éducation thérapeutique du patient (ETP), participer à des conférences ou des colloques, elles ne peuvent se substituer aux décisions thérapeutiques prises par le/la professionnel•le de santé, malgré les risques encourues par celles-ci (prescription de pilules présentant de nombreux effets secondaires, entre autres).

    Que trois mots qui, sans l’action des associations, des femmes concernées et des chercheur•euses qui travaillent sur le sujet, ne sont jamais appliqués au pied de la lettre, le soient : écouter, communiquer, sensibiliser. Après des décennies – et même des siècles –, une une meilleure communication sur une pathologie comme l’endométriose4 a permis de faire connaître cette maladie, de sensibiliser les citoyen•nes, les institutions politiques.

    Que le SOPK soit inscrit dans le programme des études de deuxième cycle de médecine (l’endométriose y a seulement été inscrite en 2020). Et que nous puissions, au sein des universités, encourager et accompagner la mobilisation des étudiant•es, afin de pousser les directions à agir et à instaurer des dispositifs d’écoute, de partage d’expérience et d’entraide au sein des universités et des environnements professionnels. Il serait souhaitable que celles et ceux dont la voix s’élève principalement pour critiquer les rares initiatives parlementaires (je ne vise pas, rassurez-vous, l’ensemble des étudiant•es en médecine) visant à encadrer la liberté d’installation, s’engagent également pour la reconnaissance du SOPK et la création d’espaces dédiés à l’écoute et à la solidarité.

    Que chaque lecteur de cet article, qu’il soit familier ou non avec ce syndrome, devienne une oreille attentive et bienveillante pour celles qui pourraient en souffrir. Les chiffres – sous-estimés, rappelons-le –, suggèrent qu’il est fort probable que chacun ait dans son entourage plusieurs personnes concernées.

    Que nous déconstruisions les stigmates jetés sur les femmes souffrant du SOPK. À l’heure actuelle, une situation de surpoids est tout de suite associée à de la fainéantise, et amène à la grossophobie. Une chute ou perte de cheveux est immédiatement perçue comme la conséquence d’une chimiothérapie. L’acné est très vite liée à de la saleté, voire à une négligence. Et ne parlons pas de la présence d’une barbe chez une femme est considérée au mieux comme un homme, au pire comme une monstruosité, dont la place naturelle serait dans un cirque.

    Que le message essentiel à transmettre aux parents, ami·es et proches, qui accompagnent, ou s’apprêtent d’accompagner une fille, une nièce, une sœur ou une cousine, dans la découverte de ses premières menstruations, soit le suivant : un cycle menstruel de plusieurs mois ne doit jamais être banalisé. Une prise de poids significative ne se résume pas toujours à un manque d’activité physique ou à un mode de vie sédentaire. Une chute de cheveux n’est pas systématiquement le signe d’un traitement comme la chimiothérapie. L’acné ne constitue pas forcément une étape inévitable de l’adolescence. Tous ces signaux peuvent être des symptômes du SOPK, et ne doivent jamais être banalisés.

    Que de tout cet article, il faille retenir ceci : le SOPK doit devenir un sujet politique de premier plan, et un vécu partagé et entendu par toutes et tous, dans chacun des cercles de sociabilité (famille, amis, collègues).

    https://www.frustrationmagazine.fr/sopk

    #genre #psychologisation

  • Les troubles prémenstruels, enjeu négligé de santé publique

    Un sondage international en ligne de grande ampleur révèle la prévalence du syndrome prémenstruel et met en lumière des différences de ressenti selon les pays d’un phénomène parfois tourné en dérision.
    https://www.lemonde.fr/sciences/article/2022/10/11/les-troubles-premenstruels-enjeu-neglige-de-sante-publique_6145253_1650684.h

    #sante #femmmes
    #Tellmesomethingthatidontknow

    • « Etre indisposée ». Selon le dictionnaire Larousse, « être légèrement souffrante ». Pour près de 2 milliards de femmes dans le monde, cela signifie avoir ses règles, accompagnées d’un possible syndrome prémenstruel (SPM) – symptômes physiques et/ou changements d’humeur légers, ou des troubles dysphoriques prémenstruels (TDPM), plus rares et comprenant des symptômes plus invalidants. Ces troubles, qui débutent quelques jours avant la période menstruelle, prennent généralement fin quelques heures après le début des règles. Or, les données pour les étudier à une échelle globale sont limitées. D’où l’idée d’une équipe de chercheurs des universités de médecine de Baltimore et de Virginie (Etats-Unis) de passer par la voie numérique en sondant des utilisatrices de l’application Flo Health (Flo, en France) qui propose de suivre les cycles menstruels. L’étude, qui rassemble les réponses de 238 114 femmes de 18 ans à 55 ans dans 140 pays a été publiée dans Women’s Mental Health le 26 août.

      « Nous voulions déterminer dans quelle mesure les différents types de symptômes prémenstruels sont courants et s’ils ont un impact fonctionnel sur les femmes de manière régulière », explique Jennifer L. Payne, directrice du programme de recherche en psychiatrie de la reproduction à l’école de médecine de l’université de Virginie. Nous cherchions également à savoir s’il existait des différences entre pays. A ma connaissance, c’est la plus grande étude menée à ce jour. » Techniquement, ce questionnaire a été administré sur l’application à l’aide d’un chatbot (une intelligence artificielle conversationnelle), en dix langues (du chinois au russe), de mai 2017 à juin 2020.

  • ETE Fr sur Twitter
    https://twitter.com/ete_fr/status/1532375840910102528

    Sur les cas de #variole #simesque (#MPXV) détectés de par le monde, quelques réflexions d’épidémiologie, de modélisation et d’évolution de l’équipe. Car, pour le moment, ce sont surtout les #génomes viraux qui apportent des indications !

    https://threadreaderapp.com/thread/1532375840910102528.html

    […]
    Mais ⚠️, à ce stade, les conclusions épidémiologiques sont très fragiles à cause des #biais de dépistage.
    Plus on cherche de cas, plus on en trouve.
    La hausse pourrait donc ne traduire qu’un effort de dépistage.

    Au passage, il s’agit de l’exact effet inverse observé actuellement avec le nombre de reproduction #Rt du #SARSCoV2 calculé sur les dépistages en France, en forte baisse avec le pont de l’Ascension.
    […]
    Les inconnues sont nombreuses.

    Quelle proportion des personnes infectées ont des #symptômes ?

    Combien de cas secondaires sont causés par une infection #R0 ?

    Quelle est la #virulence de l’infection et sa durée ?


    figure de @MT_Sofonea

  • Emails Show UM Officials’ Concern Over Fired Historian’s Prison Criticisms
    https://www.mississippifreepress.org/14250/emails-show-um-officials-concern-over-fired-historian-criticiz

    Via @humanprovince sur Twitter

    “If we do not dismantle the underlying #structures of which #prisons and #police are simply manifestations, we will surely create newer, crueler, more efficient forms of punishment,” Felber told the audience at the Dec. 5, 2019, Making and Unmaking Mass Incarceration Conference.

    #symptômes

  • Effets à long terme de #COVID-19

    Une méta-analyse sur plusieurs études déjà publiées, incluant près de 48000 patients, a montré que :

    🔴 80% des malades COVID-19 ont développé au moins un symptôme qui persiste sur le long terme après la guérison (durée de suivi maximale de 110 jours)

    🔴 Au moins 55 symptômes ont été identifiés

    🔴 Les cinq symptômes les plus fréquents sont : la fatigue (58 %), les maux de tête (44 %), les troubles de l’attention (27 %), la perte de cheveux (25 %) et la dyspnée (24 %).

    🔰 https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2021.01.27.21250617v2.full.pdf

    via Infos Coronavirus Tunisie https://www.facebook.com/groups/218921892639567/permalink/436226764242411
    #long_covid #symptômes_durables

  • #Long_covid

    Les poumons sont l’organe cible de l’infection par le SRAS-CoV-2, et facteur pronostic évident.

    MAIS le virus peut se propager à de nbx organes :
    le cœur, les vaisseaux sanguins, les reins, l’intestin et le cerveau ...

    Des #symptômes persistants sont signalés après la phase aigue du COVID-19, y compris chez les personnes qui souffrent initialement d’une maladie légère.
    –au delà de 12 semaines
    –10-20% des infectés (?)
    Une approche multidisciplinaire est nécessaire

    https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7287410

    on sait déja que
    les coronavirus (SARS COV 1 et MERS-CoV)
    Double triangle pointant vers la droite
    Double triangle pointant vers la droite
    persistance de symptômes débilitants

    cf altération des scores de qualité de vie, de santé mentale, à 1 an ds une cohorte canadienne infectée en 2003

    Tansey et al. Arch Intern Med. 2007 ;167(12):1312-1320

    Quels sont les symptômes persistants après COVID 19 ?
    La Cohorte COVICARE suisse a suivi 669 patients ambulatoires entre le 18 mars et le 15 mai.

    https://twitter.com/Hopitaux_unige/status/1329386439335845892

    https://www.youtube.com/watch?v=aIcag7-8SMM&feature=youtu.be

    Parmi eux, 1/3 souffraient toujours de symptômes à 30-45 jours de l’infection initiale. Parmi les signes les plus fréquents : fatigue, dyspnée, dysosmie/dysgueusie

    https://www.acpjournals.org/doi/10.7326/M20-5926

    mais ATTENTION.

    Il ne faut pas confondre les
    1-symptômes dûs à 1 inflammation chronique persistante
    2- conséquences (csq) des dommages aux organes (lésions de la phase aiguë au cœur / poumon/ cerveau/ reins)

    3- Csq aspécifiques de l’hospitalisation/immobilisation par la maladie/isolement social/SSPT
    4- Effets du déconditionnement périphérique lié au confinement et/ou à la maladie elle-même

    Long covid could be 4 different syndromes, review suggests

    https://www.bmj.com/content/371/bmj.m3981

    D’ailleurs à quoi seraient dus les symptômes persistants :
    – persistance du virus dans l’organisme / les organes ?
    – réinfection ?
    – dysfonction immunitaire ( système immunitaire affaibli ou surstimulé ) ?
    On ne sait pas exactement (cf SARS)
    https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/21435231

    Les complications physiques évidentes sont de toutes façons prises en compte en sortie d’hospitalisation. Cela dirigera les patients vers un SSR (quand ils sont dénutris, ont une atteinte neuromusculaire séquellaire...)
    HAS : https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2020-06/rr_parcours_covid_parcours_de_readaptation_du_patient_covid_-_domicile_mel

    un bilan fonctionnel respiratoire complet est déjà recommandé pour évaluer les séquelles respiratoires (fibrose post SDRA), trois mois après la sortie de l’hôpital
    https://splf.fr/wp-content/uploads/2020/12/guide-pr-en-charge-sequelles-respiratoires-sars-cov2.pdf

    quelles sont les données de la littérature sur les symptômes de #LongCovid et leur origine/étiologie ?

    atteinte neurologique (1/2) :
    ~ 10 à 35% souffrent de symptômes persistants, principalement neurologiques : dysfonctionnement du système nerveux autonome, troubles du sommeil, syndromes douloureux, étourdissements, difficultés cognitives.

    https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S030439402030803X

    atteinte neurologique (2/2) : origine ?

    – invasion virale directe du SNC par SARS COV2
    – réponse immunitaire à médiation virale

    Emerging Neurological and Psychobiological Aspects of COVID-19 Infection

    https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33198412

    atteinte respiratoire (1/2) :
    ~ 30% des patients hospitalisés après la phase aigue
    * atteinte TDM et de fonction respiratoire s’améliore au cours du suivi
    Recovery after COVID-19 – an observational prospective multi-center trial

    https://erj.ersjournals.com/content/early/2020/11/26/13993003.03481-2020

    atteinte respiratoire (2/2) :
    pour les patients ambulatoires c’est moins clair :
    *dyspnée
    *intolérance à l’effort
    *douleurs thoraciques

    dysfonction autonomique (1/2) : prévalence non connue
    ~ syndrome d’intolérance orthostatique
    – palpitations
    – dyspnée
    – douleurs thoraciques
    – hypotension orthostatique
    – syncope

    dysfonction autonomique (2/2) physiopathiologie :
    – conséquence de l’orage cytokinique ?
    – Atteinte directe du système nerveux autonome par le coronavirus ?
    – déconditionnement ou hypovolémie ?
    – neuropathie à médiation immunitaire ou virale ?

    https://www.rcpjournals.org/content/clinmedicine/early/2020/11/26/clinmed.2020-0896

    atteinte cardiaque (1/2) : risque de maladie cardiovascu.
    Flèche nord-est
    suite à 1 infection à coronavirus, MAIS l’att. myocardique persistante n’est pas avérée pour SARS COV2 malgré la présence (autopsie) de virus dans cellules

    update on COVID-19 Myocarditis

    https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33317101

    atteinte cardiaque (2/2) : arythmies persistantes
    ~ tachycardie sinusale inappropriée
    – hyperactivité intrinsèque du nœud sinusal,
    – dysfonctionnement autonome
    – état hyperadrénergique

    Management of Arrhythmias Associated with COVID-19
    https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33231782

    atteinte digestive ~ 35% des patients à la phase aigue.
    tube digestif : taux élevé d’ACE2, le récepteur de liaison au SRAS-COV-2,
    = site d’infection virale efficace
    = site d’excrétion virale périodique

    Symptômes persistants peu étayés

    https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33037400

    atteinte cutanée
    Plutôt à la phase aigue = lésions acrales ~ pseudo-engelures, éruptions érythémateuses maculopapuleuses, éruptions vésiculaires, des éruptions urticariennes, des éruptions vasculaires

    An Evidence-Based Review
    https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7456663

    en CCL :
    –symptômes (liste non exhaustive) persistants de #LongCovid nombreux
    – physiopathologie n’est pas élucidée
    – études de cohorte sont donc NECESSAIRES
    –avec une action COORDONNEE de recherche/prise en charge sur notre territoire

    https://twitter.com/corinne_depagne/status/1343577380464586752

    #covid-19 #covid #séquelles #maladie #coronavirus

  • Covid-19 : « Si on offre au #coronavirus de nouvelles occasions de "super-propagation", il les saisira »
    https://theconversation.com/covid-19-si-on-offre-au-coronavirus-de-nouvelles-occasions-de-super

    C’est une autre chose que nous a apprise l’épidémie : quand on prend une décision en se basant sur les cas observés, on a plusieurs semaines de #retard sur le virus, en raison de la durée d’établissement du diagnostic, du fait que les malades sont contaminants avant de présenter des #symptômes, etc. On le sait maintenant, il aurait probablement été encore plus efficace de confiner dès la fin du mois de février. Mais ça n’aurait probablement pas été possible à l’époque, peu de gens auraient compris pourquoi on prenait ces mesures…

    Aujourd’hui, il semble qu’on soit revenu à la situation de janvier, à ceci près qu’on a conscience de la présence du virus : on le surveille, on teste…

  • North Korea’s police state hints at virus victory - Asia Times
    https://asiatimes.com/2020/06/north-koreas-police-state-hints-at-covid-19-victory

    North Korea, one of the most isolated states on earth, releases minimal data to the global community, making everything from its annual gross domestic product (GDP) to the whereabouts of its leader sources of speculation among Pyongyangologists in Seoul, Tokyo, Washington and elsewhere.Though North Korea has so not, so far, reported a single infection or death from Covid-19, indications are that it has taken the viral disease – as it did earlier pandemics such as SARS – very seriously.
    It was one of the first countries to close its borders as the pandemic spread, and in the early stages quarantined foreign residents in a compound in Pyongyang. Meanwhile, the state TV network has been running repeated messaging on how to prevent outbreaks.
    While it is impossible to guess how many infections or deaths North Korea has suffered, there have been signals of outbreaks. Reports from Daily NK, a website that gathers information from citizens in the country via smuggled cellphones, has reported related matters including the postponement of a major military parade and soldiers suffering Covid-like symptoms.The country has an underfunded healthcare system and a population that is significantly afflicted with malnutrition – a factor that weakens immune systems – but is systemically well equipped to deal with pandemics, experts say.

    #Covid-10#CoréeNord#fermeture-frontières#pandémie#isolationnisme#système-santé#quarantaine#santé#symptômes#migrant#migration

  • Reprise des écoles : A #Grenoble, message d’une enseignante de maternelle à une amie...
    07.05.2020

    Bonjour,

    Nous sommes en train d’organiser le retour en #classe prévu le 25 mai.
    Les conditions de #reprise vont être très contraignantes pour nous comme pour les enfants et il est important que vous soyez au courant de certains #impératifs.

    En effet, vos enfants ne vont pas être regroupés par classe, donc pas forcément avec leur enseignante respective et leurs camarades. Les enfants des soignants et du personnel de gestion de la crise seront accueillis de droit tous les jours. En raison des limitations des #effectifs, les autres enfants se verront ou pas (nous espérons pouvoir répondre à toutes les demandes) proposer 1 ou 2 jours d’accueil par semaine.

    La répartition se fera en fonction de critères bien précis afin de répondre au #protocole_sanitaire imposé par le Gouvernement.

    Les activités des enfants vont être individuelles, sans #aucun_contact les uns avec les autres, les adultes compris. Il leur sera interdit de circuler dans la classe et de #toucher au matériel qui ne leur est pas attribué. Aucun adulte, ni aucun enfant n’a le droit de toucher le matériel des autres ou d’utiliser un #matériel_collectif (pas de correction, pas de #jeux de ballons, pas de jeux de société, etc).

    Les groupes ne se rencontreront pas dans l’école (les entrées et sorties différentes, les #récréations_décalées, les #repas dans les classes, ni les #siestes).
    Afin que le matériel reste individuel, nous allons créer des #barquettes au nom de votre enfant. Les adultes eux-mêmes, n’auront pas le droit d’y toucher après les avoir mises en place et laisser plusieurs jours sans y toucher.
    Tous les #jouets des classes seront supprimés.

    Votre rôle pour les enfants qui pourront revenir en classe (pour le
    moment nous n’avons pas suffisamment d’informations pour vous dire si votre enfant pourra revenir en classe) :
    – Expliquer à vos enfants les conditions d’ouverture de l’école (ils ne doivent pas s’approcher de leurs camarades et des adultes) ;
    – Respecter les #gestes_barrières ;
    – Ne pas toucher le matériel qui n’est pas dans sa #barquette_individuelle ;
    – Prendre tous les matins la #température de votre enfant et le garder à la maison en cas de symptôme (toux, éternuement, essoufflement, mal de gorge, fatigue, troubles digestifs, sensation de fièvre, etc) .
    – Interdiction d’envoyer son enfant à l’école si l’élève ou un membre de sa famille présente les mêmes #symptômes cités ci-dessus.

    En toute transparence, nous nous devons de vous informer de ces conditions de reprise très particulières.

    L’#enseignement_à_distance sera le même que celui dispensé en classe.

    Bien cordialement,

    L’équipe enseignante

    #déconfinement #le_monde_d'après #école #réouverture_des_écoles #organisation

    L’école de demain, cette #prison pour #enfants...

    • Petite géographie de l’#espace_carcéral... euh je veux dire de l’#espace_scolaire.

      Alors que nous allons réouvrir les établissements scolaires, je m’interroge, en « bonne » géographe que je suis, sur l’espace scolaire tel qu’il va être donné à pratiquer par les élèves ces prochains jours.

      J’ai lu, relu, lu une dizaine de fois le protocole sanitaire. #Rubalise. Je n’avais jamais lu autant de fois en si peu de pages un mot que je n’avais jamais employé jusque-là.

      Mise à l’écart du mobilier scolaire + rubalise. Nous ne pourrons plus accéder aux #manuels, nous ne pouvons faire de #photocopies, les #salles_informatiques et les #tablettes sont interdites. Pour faire cours dans les disciplines où les élèves n’ont pas leur propre #manuel_scolaire, nous allons nous amuser.

      Pas grave, j’ai de l’imagination. On va utiliser les #jeux_de_société que j’ai et qui portent sur l’histoire. Ces derniers jours, j’avais repris les règles de « Bruges », parfait pour réviser la ville au Moyen Âge. Ah non, je n’ai pas le droit de prêter du matériel. Faire un plateau fabriqué à coup de photocopies ? Ah non, pas de photocopies. Bon, je range Bruges, Carcassonne, Notre Dame, Agricola, et les Mystères de l’Abbaye. 5 idées sympas pour réviser le Moyen Âge. Rubalise.

      Pas grave, j’ai de l’imagination. Si j’utilisais Plickers, c’est top ça, un quizz projeté au tableau, les élèves n’ont qu’à lever le code dans le sens de leur réponse, je photographie de loin leurs réponses, et... ah non, pas de prêt de matériel, mes codes plastifiés ne pourront servir. Rubalise.

      Pas grave, j’ai de l’imagination. Oui, mais voilà, pas d’îlot, chaque élève doit disposer de 4 m2 mais ne peut être positionné face à un autre élève. En langues vivantes, ils doivent pourtant leur faire travailler « la #coopération ». Les nouveaux #protocoles_pédagogiques prévoient aussi qu’en français, les élèves doivent maîtriser la tape sur un clavier. Sans clavier. Sans ordinateur. Sans... tout, sauf des rubans autour d’eux. Rubalise.

      Bon, passons, regardons plus loin, on réfléchira aux « activités » plus tard. C’est la consigne de l’établissement. On ne fait plus cours, on ne fait plus de séquences qui prennent du sens en tant qu’apprentissages, on devra « plus tard » prévoir des « #activités ». L’école est bien moins qu’un centre de loisirs, les activités sont seules maîtres, certes, mais elles seront prévues en dernier. On va les occuper dans leurs 4 m2 entourés de rubans. Rubalise.

      Mais bon, admettons, il y a des circonstances. L’important est certainement de permettre aux élèves de retrouver un lien avec l’école, avec le lieu même qu’est l’école. C’est tout à fait justifié. Mais quel #lien ? Qu’est devenu ce #lieu ?

      Aménagement de la salle de classe :
      mise à l’écart du #mobilier + rubalise
      4 m2 par élève, pas de #face_à_face, pas d’#îlot.
      #sens_de_circulation dans la salle indiqué au moyen de #scotch_au_sol
      interdire la #circulation dans la classe

      Aménagement des couloirs et escaliers :
      rubalise, #marques_au_sol pour #distanciation
      un sens pour l’entrée, un sens pour la sortie
      pas d’accès au #gymnase, pas d’accès aux #vestiaires

      Récréation :
      pas de descente dans la #cour
      #pause en classe (où les élèves n’ont pas le droit de bouger de leur table)
      pas d’#objets, pas de #livres, pas de jeux, rien dans les mains
      rubalise sur les bancs pour en interdire l’accès le matin
      #WC : entrée un à un, sur les 6 points WC de l’établissement, pour un effectif de 1065 élèves
      rubalise dans les #toilettes + affichages consignes de #lavage_des_mains
      pas le droit au repas

      Qu’est-ce donc que ce lieu où tout est mis sous ruban, où il existe des sens circulatoires marqués au sol, où les heures de promenade dans la cour sont limitées dans le temps et dans l’espace, où ces heures doivent se faire sans contact avec les autres prisonniers, euh, je veux dire élèves ?

      Qu’est-ce donc que ce lieu où quelques minutes par jour sont consacrés à un « enseignement » qui n’a que pour but de faire croire aux enfermés qu’ils ont quelques minutes loin de leur routine dans l’espace punitif les privant de leurs mobilités ?

      Rubalise.

      Chaque ligne de plus du protocole m’a glacée. J’ai eu l’impression de relire les travaux d’Olivier Milhaud lorsque, jeunes géographes, nous travaillions et échangions sur nos thèses. Les travaux sur... la #prison.

      « #Surveiller_et_punir », écrivait Michel Foucault.
      « #Séparer_pour_punir », ont écrit les géographes.

      « La prison est une peine géographique : elle punit par l’#espace. Elle tient des populations détenues à distance de leurs proches et les confine dans des #lieux_clos. »

      L’école est en train de devenir une #peine_géographique. On n’y enseignera pas, on y contrôlera des élèves qui, heureux de revenir à l’école pour y retrouver un lieu de savoirs et de #socialisation, vont faire l’expérience brutale de cet #enfermement_par_l'espace. Rubalise.

      #SansMoi

      PS : Je vous recommande fortement la lecture de :
      Olivier Milhaud, 2017, Séparer et punir. Une géographie des prisons françaises, CNRS Editions.
      Marie Morelle, 2019, Yaoundé carcérale : géographie d’une ville et de sa prison, ENS Éditions, disponible en ligne : https://books.openedition.org/enseditions/11445

      https://www.facebook.com/benedicte.tratnjek/posts/10156922338365059

      Texte de #Bénédicte_Tratnjek (@ville_en)

    • Alors, j’essaie de comprendre, pour la reprise...

      Injonction du ministère : finir le programme en retirant un chapitre ou deux
      Injonction du rectorat depuis le 16 mars : interdiction de voir de nouvelles connaissances et notions, ne faire que des approfondissements de ce qui a été vu avant fermeture
      => Donc, on finit le programme sans faire de nouveaux chapitres... 🤔

      Injonction du ministère : faire les compétences de type « pratiquer différents langages » avec des croquis de synthèse à produire en géographie
      Injonction de l’établissement : interdiction des manuels, interdiction des photocopies, interdiction de toucher les cahiers pour les corriger, interdiction d’aller en salle informatique ou d’utiliser les tablettes, interdiction d’utiliser les téléphones personnels, interdiction de fournir le moindre fond de cartes en gros
      => Donc, on fait des croquis de synthèse sans documents, sans fonds de cartes, tout en faisant des connaissances déjà vues en réussissant à finir le programme sans avoir le droit de le faire... 🤔

      Je veux bien plein de choses, mais là je ne suis pas sûre de comprendre ce qu’on attend de moi...

      https://www.facebook.com/benedicte.tratnjek.2/posts/261127465252876

      Toujours @ville_en

  • L’utilisation massive de #gaz_lacrymogènes inquiète les #scientifiques du monde entier
    https://m.reporterre.net/L-utilisation-massive-de-gaz-lacrymogenes-inquiete-les-scientifiques-d

    L’utilisation massive des #gaz #lacrymogènes pour #réprimer les #foules est alarmante : aspergés en grande quantité, de manière répétée, ou dans des milieux confinés, ils se révèlent dangereux comme le montrent plusieurs #études_scientifiques.

    [...]

    « De nombreux rapports indiquent que l’utilisation et le mauvais usage de ces produits chimiques peuvent causer des blessures graves », indiquent les auteurs. Sur plus de 5.000 cas, ils relèvent notamment deux #morts (un pour des problèmes pulmonaires et un dû à l’impact de la grenade). 58 cas « d’#incapacité_permanente » sont aussi signalés, dont 14 personnes avec des #symptômes_psychiatriques_persistants, et 23 avec des problèmes respiratoires chroniques. 8 % des problèmes de santé documentés « étaient sévères et ont nécessité une intervention médicale professionnelle », indiquent-ils encore. « Nos recherches démontrent qu’il y a un sévère risque de mauvais usage » des #armes_chimiques en #manifestation, concluent-ils. « Elles peuvent potentiellement porter atteinte aux libertés en causant des blessures, en intimidant les communautés et en menant à une escalade de la violence. »

  • Alcune delle “diagnosi” fatte alle donne durante il ventennio fascista per rinchiuderle nei manicomi.

    La #liste est longue, quelques perles :
    – instable
    – incohérente
    – extravagante
    – excitée
    – menteuse
    – méchante
    – érotique
    – menaçante
    – rouge sur le visage
    – exhibitionniste

    https://twitter.com/ealloradeh/status/1117722994191872000

    #femmes #fascisme #Italie #hôpital_psychiatrique #psychiatrie
    #symptômes #diagnostic #santé_mentale

  • J’en parlerai à mon cheval • A nurse has heart attack and describes what she...
    http://mamie-caro.tumblr.com/post/141534265354/a-nurse-has-heart-attack-and-describes-what-she

    FEMALE HEART ATTACKS

    I was aware that female heart attacks are different, but this is description is so incredibly visceral that I feel like I have an entire new understanding of what it feels like to be living the symptoms on the inside. Women rarely have the same dramatic symptoms that men have… you know, the sudden stabbing pain in the chest, the cold sweat, grabbing the chest & dropping to the floor the we see in movies. Here is the story of one woman’s experience with a heart attack:

    "I had a heart attack at about 10:30 PM with NO prior exertion, NO prior emotional trauma that one would suspect might have brought it on. I was sitting all snugly & warm on a cold evening, with my purring cat in my lap, reading an interesting story my friend had sent me, and actually thinking, ‘A-A-h, this is the life, all cozy and warm in my soft, cushy Lazy Boy with my feet propped up. A moment later, I felt that awful sensation of indigestion, when you’ve been in a hurry and grabbed a bite of sandwich and washed it down with a dash of water, and that hurried bite seems to feel like you’ve swallowed a golf ball going down the esophagus in slow motion and it is most uncomfortable. You realize you shouldn’t have gulped it down so fast and needed to chew it more thoroughly and this time drink a glass of water to hasten its progress down to the stomach. This was my initial sensation–the only trouble was that I hadn’t taken a bite of anything since about 5:00 p.m.

    After it seemed to subside, the next sensation was like little squeezing motions that seemed to be racing up my SPINE (hind-sight, it was probably my aorta spasms), gaining speed as they continued racing up and under my sternum (breast bone, where one presses rhythmically when administering CPR). This fascinating process continued on into my throat and branched out into both jaws. ‘AHA!! NOW I stopped puzzling about what was happening – we all have read and/or heard about pain in the jaws being one of the signals of an MI happening, haven’t we? I said aloud to myself and the cat, Dear God, I think I’m having a heart attack! I lowered the foot rest dumping the cat from my lap, started to take a step and fell on the floor instead. I thought to myself, If this is a heart attack, I shouldn’t be walking into the next room where the phone is or anywhere else… but, on the other hand, if I don’t, nobody will know that I need help, and if I wait any longer I may not be able to get up in a moment.

    • I pulled myself up with the arms of the chair, walked slowly into the next room and dialed the Paramedics… I told her I thought I was having a heart attack due to the pressure building under the sternum and radiating into my jaws. I didn’t feel hysterical or afraid, just stating the facts. She said she was sending the Paramedics over immediately, asked if the front door was near to me, and if so, to un-bolt the door and then lie down on the floor where they could see me when they came in. I unlocked the door and then laid down on the floor as instructed and lost consciousness, as I don’t remember the medics coming in, their examination, lifting me onto a gurney or getting me into their ambulance, or hearing the call they made to St. Jude ER on the way, but I did briefly awaken when we arrived and saw that the radiologist was already there in his surgical blues and cap, helping the medics pull my stretcher out of the ambulance. He was bending over me asking questions (probably something like ‘Have you taken any medications?’) but I couldn’t make my mind interpret what he was saying, or form an answer, and nodded off again, not waking up until the Cardiologist and partner had already threaded the teeny angiogram balloon up my femoral artery into the aorta and into my heart where they installed 2 side by side stints to hold open my right coronary artery.

      I know it sounds like all my thinking and actions at home must have taken at least 20-30 minutes before calling the paramedics, but actually it took perhaps 4-5 minutes before the call, and both the fire station and St Jude are only minutes away from my home, and my Cardiologist was already to go to the OR in his scrubs and get going on restarting my heart (which had stopped somewhere between my arrival and the procedure) and installing the stents. Why have I written all of this to you with so much detail? Because I want all of you who are so important in my life to know what I learned first hand.

      1. Be aware that something very different is happening in your body, not the usual men’s symptoms but inexplicable things happening (until my sternum and jaws got into the act). It is said that many more women than men die of their first (and last) MI because they didn’t know they were having one and commonly mistake it as indigestion, take some Maalox or other anti-heartburn preparation and go to bed, hoping they’ll feel better in the morning when they wake up… which doesn’t happen. My female friends, your symptoms might not be exactly like mine, so I advise you to call the Paramedics if ANYTHING is unpleasantly happening that you’ve not felt before. It is better to have a ‘false alarm’ visitation than to risk your life guessing what it might be!
      2. Note that I said ‘Call the Paramedics.’ And if you can take an aspirin. Ladies, TIME IS OF THE ESSENCE! Do NOT try to drive yourself to the ER - you are a hazard to others on the road. Do NOT have your panicked husband who will be speeding and looking anxiously at what’s happening with you instead of the road. Do NOT call your doctor – he doesn’t know where you live and if it’s at night you won’t reach him anyway, and if it’s daytime, his assistants (or answering service) will tell you to call the Paramedics. He doesn’t carry the equipment in his car that you need to be saved! The Paramedics do, principally OXYGEN that you need ASAP. Your Dr. will be notified later.
      3. Don’t assume it couldn’t be a heart attack because you have a normal cholesterol count. Research has discovered that a cholesterol elevated reading is rarely the cause of an MI (unless it’s unbelievably high and/or accompanied by high blood pressure). MIs are usually caused by long-term stress and inflammation in the body, which dumps all sorts of deadly hormones into your system to sludge things up in there. Pain in the jaw can wake you from a sound sleep. Let’s be careful and be aware. The more we know the better chance we could survive to tell the tale.“

      Reblog, repost, Facebook, tweet, pin, email, morse code, fucking carrier pigeon this to save a life!

      I wish I knew who the author was. I’m definitely not the OP, actually think it might be an old chain email or even letter from back in the day. The version I saw floating around Facebook ended with “my cardiologist says mail this to 10 friends, maybe you’ll save one!” And knew this was way too interesting not to pass on.

  • Jardins, forêts et maladie de LYME
    http://blogs.mediapart.fr/blog/daniele-barbier/010514/jardins-forets-et-maladie-de-lyme

    La maladie de #Lyme est appelée la nouvelle « grande imitatrice », puisque celle ci peut singer des nombreuses maladies telles que : le #lupus, la #fibromyalgie, #Parkinson, #Alzheimer, #arthrite_chronique, certaines affections psychiatriques, maladies auto-immunes, syndrome de fatigue chronique, SEP, SLA…

    Voici une liste non exhaustive des principaux #symptômes de la maladie pouvant aider au diagnostic.

    1. Piqûre de tique
    2. Rougeurs au niveau de la piqûre ou érythème migrant
    3. Rougeurs ou boutons sur d’autres endroits du corps
    4. Douleurs articulaires (genou, poignet, doigts, coude, hanche…)
    5. Orteils et pieds gonflés
    6. Douleurs aux chevilles
    7. Sensation de brûlures sous les pieds ou aux mains
    8. Crampes au pied
    9. Accès de fièvre, de transpiration ou frissons
    10. Douleurs musculaires et crampes, difficulté de marcher
    11. Fatigue, épuisement, manque d’endurance
    12. Perte de cheveux anormale
    13. Inflammation de glandes
    14. Mal à la gorge
    15. Douleurs au pelvis ou aux testicules
    16. Menstruations irrégulières
    17. Seins douloureux, production de lait (lactation)
    18. Troubles de la vessie et de la fonction urinaire
    19. Troubles de la libido
    20. Estomac irritable et sensible
    21. Troubles de la fonction intestinale (constipation, diarrhée)
    22. Douleurs dans la poitrine et les côtes
    23. Souffle court, toux
    24. Palpitations cardiaques, extrasystoles, arythmie…
    25. Douleurs et/ou inflammations des articulations (arthrite)
    26. Raideurs/craquements de la nuque, du cou et du dos
    27. Lancements ou douleurs lancinantes dans les muscles
    28. Picotements, engourdissements
    29. Tremblements d’un ou de plusieurs membres
    30. Douleur dans les mâchoires, les dents ou/et à la mastication
    31. Tics nerveux au visage, à la paupière
    32. Paralysie faciale
    33. Yeux/vision : double, trouble, douleurs
    34. Oreilles/ouïe : bourdonnements, sifflements, douleurs
    35. Étourdissements, perte de l’équilibre, mal de mer accru
    36. Cerveau pas clair, qui a du mal à fonctionner
    37. Mal à la tête
    38. Confusion
    39. Difficultés pour penser (pensée confuse), se concentrer et lire
    40. Perte de mémoire court terme et oublis
    41. Problèmes d’orientation : se perdre ou aller là où on ne voulait pas
    42. Problèmes pour écrire et/ou pour parler
    43. Dépression, irritabilité, sautes d’humeur
    44. Troubles du sommeil : trop, pas assez, se réveiller la nuit ou trop tôt
    45. L’alcool provoque des effets renforcés
    46. Changement de poids (perte ou gain) inexpliqué

    Tiré des Guidelines du Dr Burrascano (en anglais), médecin américain spécialiste des maladies à tiques.

    #santé