• « Le travail est une invention du capitalisme » Par #André_Gorz.
    Une critique lumineuse et radicale du rapport au travail et sa transformation sociale et ses conséquences désastreuses sur l’organisation dans la « cité ».
    Première partie
    https://www.youtube.com/watch?v=R5BoVDcBpYY



    http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/250912/penser-la-sortie-du-capitalisme-avec-andre-gorz

    Pour Gorz, il faut oser rompre avec cette société qui meurt et qui ne renaîtra plus. L’enjeu n’est pas la sortie de la crise. Pour lui, ce qui se joue désormais est bien la sortie du capitalisme lui-même. La crise financière actuelle, la crise du travail et la crise écologique forment un tout : elles traduisent l’épuisement du système économique dominant. Il n’est pas possible de les séparer ni de les hiérarchiser. Le capital semble avoir approché au plus près son rêve : celui de faire de l’argent avec de l’argent. Mais la menace d’effondrement du système est telle désormais que tout semble possible, le pire comme le meilleur. Il y a potentiellement, pour André Gorz, une “ sortie barbare ” ou une “ sortie civilisée ” du capitalisme. Seuls nos choix collectifs décideront de la forme qu’elle prendra et du rythme auquel elle s’opérera. « On a beau accuser la spéculation, les paradis fiscaux, l’opacité et le manque de contrôle de l’industrie financière, la menace de dépression, voire d’effondrement qui pèse sur l’économie mondiale, n’est pas due au manque de contrôle ; elle est due à l’incapacité du capitalisme de se reproduire. Il ne se perpétue et ne fonctionne que sur des bases fictives de plus en plus précaires. Prétendre redistribuer par voie d’imposition les plus-values fictives des bulles (spéculatives) précipiterait cela même que la crise financière cherche à éviter : la dévalorisation de masses gigantesques d’actifs financiers et la faillite du système bancaire. » (Revue EcoRev’, automne 2007).

    Deuxième partie
    https://www.youtube.com/watch?v=hB4EeTEqLfY

    Certes, envisager une autre économie, d’autres rapports sociaux, d’autres modes de production, et d’autres façons de vivre passe pour “ irréaliste ”, comme si la société de la marchandise, du salariat et de l’argent était indépassable. « En réalité, disait-il, une foule d’indices convergents suggère que ce dépassement est déjà amorcé. » Gorz ne disait pas que ces transformations se produiraient. Il disait seulement que, pour la première fois, nous pouvons vouloir qu’elles se réalisent. C’est la raison pour laquelle il soutenait depuis longtemps les initiatives de l’économie solidaire. C’est pourquoi aussi il suivait attentivement les actions des hackers et le développement des “ logiciels libres ”, capables, selon lui, de miner à la base le capitalisme en menaçant les monopoles. Pour Gorz d’ailleurs, « la lutte engagée entre les logiciels propriétaires et les logiciels libres a été le coup d’envoi du conflit central de notre époque. Il s’étend et se prolonge dans la lutte contre la marchandisation des richesses premières ».

    #Capitalisme #Economie #Industrie #marchandise #Rationalité #Normalisation #Quantification #Sous_qualifications #polyvalence #Travail #Emancipation #Libération #Citoyenneté #Politique #Syndicats #Education #Temps_libre #Utopie #Vidéo

    • Amusant discours qui tendrait à laisser croire qu’il existerait un choix.

      Alors que le capitalisme n’existe que par la privatisation de l’ensemble des ressources nécessaires à la vie, contraignant chacun à accepter l’argent-dette émis par l’état organisation de la spoliation.

      Un autre rapport est certainement possible, mais ce n’est pas avec de belles idées qu’on le construira, mais en reprenant aux propriétaires leurs propriétés.

    • pour une fois @bp314, je suis à peu près d’accord avec toi. En visionnant ce document, j’ai réalisé à quel point l’analyse de Gorz me semble incomplète. Il n’évoque pas le capitalisme dans sa globalité, il ne parle que du productivisme et de la marchandisation du travail, ce qui n’est pour moi qu’un écueil annexe du capitalisme. Ce qu’il faut combattre pour sortir du capitalisme, c’est avant tout l’idée même de privatisation de toute forme de patrimoine autre que notre sphère vitale individuelle. En embarquant dans son code génétique la finalité de l’accumulation de propriété privée et de la captation des profits par le seul intérêt individuel, le capitalisme est voué à reproduire sous une autre forme (économique et parfois militaire) les pulsions ancestrales, dominatrices, impérialistes, obscurantistes et prédatrices des humains... Le capitalisme, ça reste le moyen âge. C’est cela qu’il faut abolir pour espérer faire bouger quoi que ce soit.
      Je ne crois pas à l’idée d’un monde qui aurait confiné les capitalistes dans un enclos de fauves dans lequel ils pourraient se bouffer entre eux, tout en comblant les besoins matériels de tous, pendant que le reste de la population pourrait lire des bouquins au soleil toute la journée...
      J’ai commencé à poser mes réflexions hier soir dans un billet, j’espère arriver à les énoncer clairement prochainement..

    • Le productivisme et la marchandisation, c’est bien là les fondements avec la propriété du capitalisme. André Gorz insiste surtout sur la transformation et la finalité du travail par le capitalisme. Il analyse ce processus en nous expliquant que la mise en concurrence entre le savoir-faire et la compétence des uns et des autres a créé les conditions de la mutation des rapports de l’homme à la marchandise. Ce que je crée je peux en tirer un bénéfice certain je vais donc mettre en place les structures qui vont me permettre d’en faire plus( le rendement).
      Pour cela nous passons par un rapport de normalisation des compétences (le salarié interchangeable) Plus de pièce unique, l’identique devient la norme pour faire croître la production.
      On peut noter aujourd’hui un retour à un mode artisanal qui se paye chère et n’est accessible qu’à une toute petite minorité.

      Ce que j’appelle L’anti-ethique, représente la part la plus négative du travail, aujourd’hui une grande part des emplois proposés sont ceux des services, Ceux qui ne valorisent rien et ne demandent aucune compétence si ce n’est celui de « la misère et du besoin de travailler ». La classe ouvrière compétente est en train de disparaître, au profit de postes intérimaires, précaires, comme le nettoyage, la manutention, les emplois dits à domicile... Cette structure mise en place a détruit les compétences, baissés les salaires et mis en place un système de dépendance, dans notre relation voir d’identification à la production(la fétichisation de la marchandise).
      Nous ne sommes plus valorisé par ce que nous savons faire mais par ce que nous possédons.

      André Gorz est un maître à penser pour les décroissants, il rejette l’idée qu’il faut utiliser les moyens de production pour un rendement maximum et on peut le comprendre. Il faut produire ce dont nous avons besoin et rien de plus.
      Maintenant quel système peut ont mettre en place pour lutter contre la financiarisation de nos vies (la fameuse dette) et l’appropriation des biens communs(voir les propriétaires terriens au Brésil qui s’accaparent toutes les terres au détriment des petits paysans) je n’ai pas la réponse car je ne crois pas à l’idée de faire disparaître la notion de « propriété »
      "L’homme" à besoins de posséder c’est une réalité anthropologique. (c’est une conviction personnelle que peu de gens partagent avec moi) http://www.scienceshumaines.com/comment-classer-les-societes_fr_21696.html. Il faut juste lui rappeler la proportion de ce à quoi il a droit, c’est-à-dire une juste mesure des choses qui va dans l’intérêt de la collectivité. Un parc immobilier restreint, un nombre d’hectares limité, un plafonnement des salaires, la nationalisation des entreprises qui gèrent les matières premières... c’est un bon début ?

    • La propriété est un artifice qui nous donne la jouissance exclusive ou monnayable d’un patrimoine que l’on définit et qu’on s’octroie de façon plus ou moins concertée.
      Que l’individu dispose d’une sphère exclusive pour exister est une chose. Chaque individu a droit à un socle minimal de sécurité et de liberté qui s’arrête là où commence celui des autres.
      Qu’il cherche à étendre sa propriété aux dépens des autres pour la monnayer et se faire nourrir par le travail des autres est une démarche prédatrice.
      Ce n’est pas l’idée d’une superficie maximale, de quotas de propriété, qu’il faudrait mettre en place à mon sens, mais abolir le droit de monnayer l’usage de sa propriété quand cet usage concerne la sphère non vitale du propriétaire et les besoins vitaux de l’usager. Du coup la propriété ne donnerait plus de privilège, la question de sa superficie deviendrait secondaire. Elle ne donnerait que des responsabilités, à rétribuer normalement comme n’importe quel autre travail.
      La propriété n’aurait donc d’attrait que pour ceux qui veulent assumer une responsabilité sur un enjeu collectif, public, sur l’exploitation de cet espace.
      Je vois l’entreprise comme un patrimoine collectif à administrer, comme une commune par exemple.
      Le maire d’une ville n’est pas propriétaire de la ville, il ne prélève pas de rente sur l’usage de la superficie de sa ville, il est juste payé pour administrer, pour assumer une responsabilité.
      Pour moi il est là le travail, et sa rémunération associée : remplir une mission sociale et assumer les responsabilités rattachées à cette mission.
      C’est de cette façon que je procède en tous cas dans ma boite. On est propriétaire de la boite, mais on essaie de n’en tirer aucun privilège, on en a juste la responsabilité, On s’interdit de se considérer propriétaire des richesses dégagées par les gains de productivité obtenu par le travail des autres... Il faut qu’on bascule vers la scop, mais faut trouver le temps de faire cette bascule technique, et surtout s’assurer que les salariés sont mûrs pour cela, car tout le monde n’est pas prêt spontanément à assumer des responsabilités supplémentaires de façon quasi - désintéressée..

  • A Istanbul, sur la place de la Division
    http://abonnes.lemonde.fr/idees/article/2013/06/04/a-istanbul-sur-la-place-de-la-division_3423924_3232.html

    le principe de majorité électorale, que Recep Tayyip Erdogan accepte comme seul synonyme possible de la démocratie, se heurte aujourd’hui aux réalités d’une société qu’il n’est plus en mesure de comprendre. Son gouvernement nous rappelle que les pouvoirs payent toujours leur volonté de régner par l’hégémonie au prix fort de crises épistémologiques, les laissant désarmés face aux contestations auxquelles ils donnent eux-mêmes naissance.

    La place de la Division, c’est ainsi qu’on peut traduire fidèlement le nom de la place Taksim qui tire son origine du partage des eaux de la ville, avant de signifier la politique de partition qu’Ankara voulait mettre en œuvre à Chypre dans les années 1950. Bien après une brutale invasion turque de 1974 qui a ensanglantée cette île, Taksim devient aujourd’hui le théâtre où se manifestent dans la violence les divisions d’une société, qu’on n’a cessé de vouloir homogénéiser depuis des décennies.

  • Austérité : les #portugais grondent et la gauche s’organise
    http://fr.myeurop.info/2013/05/31/austerite-les-portugais-grondent-et-la-gauche-s-organise-9339

    Marie-Line Darcy

    Au #Portugal, la #Politique d’austérité est un échec total. Face au désastre, les #syndicats durcissent le ton et la gauche, traditionnellement divisée, s’organise enfin. Les Portugais, eux, jonglent avec des revenus misérables.

    Devant une camionnette, des femmes font la queue, panier vide à la main ; (...)

    #Économie #Anibal_Cavaco_Silva #austérité #crise #manifestations #Mario_Soares #troika

  • #Grève_SNCF #13_juin #2013 un préavis aurait été déposé par les #syndicats
    http://www.transports-en-commun.info/greve-sncf-13-juin-2013

    Nouveau préavis de grève #sncf 13 juin 2013 de la part de quatre syndicats (#UNSA, GGT, #CFDT, et #Sud) qui veulent protester contre la reforme ferroviaire et manifester leur inquiétude quant a l’avenir de leur entreprise. Cet article Grève SNCF 13 juin 2013 un préavis aurait été déposé par les syndicats est apparu en premier sur Point Info Transports.

    #Groupe_SNCF #CGT #greve #trains

  • Palme d’or 1972 « La classe ouvrière va au paradis » d’Elio Petri http://www.ina.fr/video/I00019540 #Cannes #Ciné(phile)

    Evidemment, il se trouvera des #spectateurs pour pointer du doigt la description « caricaturale » de tel ou tel camp, mais l’#objectivité invite à considérer que, de ce point de vue, ce ne sont pas forcément les représentants de la direction de l’usine les plus mal lotis : à titre d’exemple, on ne peut pas dire que Petri épargne ces #étudiants #communistes braillards, qui donnent leurs leçons aux #ouvriers en hurlant dans leurs mégaphones et qui ne sont plus disponibles lorsque l’on a besoin d’eux. La #caricature existe donc, dans La Classe ouvrière va au paradis, elle est même #volontaire, parfaitement intrinsèque au projet : dans la grande famille du cinéma #politique italien, vous avez différents profils. Vous avez le bon élève, exemplaire, qui décrit les choses avec une précision redoutable et un sens de la mesure qui l’honore : c’est Francesco Rosi. Vous avez les petits futés qui, l’air de rien, utilisent le rire comme arme de dénonciation massive : ce sont les maîtres de la comédie satirique, au premier rang desquels on aurait envie de mettre #Pietro_Germi ou #Dino_Risi. Et puis vous avez le sale gosse, l’ingérable, le gueulard, l’agité, l’outrancier. Vous avez Elio Petri. Oui, son trait est grossier, sa forme est excessive, son ton est irrévérencieux, mais c’est son tempérament qui s’exprime et, crénom de nom !, il a des choses à dire. Reprocher à La Classe ouvrière va au paradis d’être un film hystérique reviendrait en quelque sorte à reprocher à #Tarkovski de s’adonner à la contemplation ou à #Marcel_Carné de faire du réalisme poétique ! Bon, évidemment, on peut simultanément reconnaître qu’un cinéaste a de la personnalité et toutefois ne pas aimer celle-ci, c’est un droit. Surtout, en l’occurrence, si on est allergique aux #zooms/#contre-zooms… aux #gros_plans #expressionnistes sur des visages déformés par l’effort ou la rage… ou au bruit.
    Car l’atmosphère #sonore, justement, de La Classe ouvrière va au paradis suffit à en décrire l’essence même : saturée de sons à l’origine souvent indéfinie, constamment enveloppée dans le #vacarme et le #désordre, elle participe au sentiment d’#oppression général ; et ce serait un oubli honteux que de ne pas mentionner maintenant la célèbre partition, étrange et mécanique, composée par #Ennio_Morricone pour l’occasion. S’appuyant sur les sons internes à l’usine, elle les reprend, se confond avec eux, en reprend la rythmique agressive, les annonce ou les prolonge, et ce n’est pas un hasard si le #film s’achève sur la reprise du thème principal - après le fameux récit du rêve - tandis qu’à l’image, au bout de la chaîne, un chariot est manipulé par un vieil ouvrier incarné par Ennio Morricone lui-même...

    #Cinéma #Engagé #Syndicats #Usine #Luttes_des_Classes Italie #Elio_Petri #Vidéo

  • #salaires allemands : l’augmentation, c’est maintenant !
    http://fr.myeurop.info/2013/05/15/salaires-allemands-l-augmentation-c-est-maintenant-8607

    Delphine Nerbollier

    En #Allemagne, c’est la saison des négociations. Alors qu’#Amazon était en grève hier, le syndicat #IG_Metall a pour sa part conclu aujourd’hui un accord avec le patronat. Depuis les années 1990, les salariés allemands ont été mis à la diète salariale. L’augmentation, c’est maintenant ! (...)

    #Économie #Social #Europe #Angela_Merkel #négociations_salariales #syndicats

  • #salaires allemands : l’augmentation, c’est maintenant !
    http://fr.myeurop.info/2013/05/16/salaires-allemands-l-augmentation-c-est-maintenant-8607

    Delphine Nerbollier

    En #Allemagne, c’est la saison des négociations. Alors qu’#Amazon était en grève hier, le syndicat #IG_Metall a pour sa part conclu aujourd’hui un accord avec le patronat. Depuis les années 1990, les salariés allemands ont été mis à la diète salariale. L’augmentation, c’est maintenant ! (...)

    #Économie #Social #Europe #Angela_Merkel #négociations_salariales #syndicats

  • #salaires allemands : l’augmentation, c’est maintenant !
    http://fr.myeurop.info/2013/05/14/salaires-allemands-l-augmentation-c-est-maintenant-8607

    Delphine Nerbollier

    En #Allemagne, c’est la saison des négociations. A l’image d’#Amazon ce mardi, les salariés des grandes entreprises se mettent en grève, ou menacent de le faire, pour leurs salaires. Depuis les années 1990, les salariés allemands ont été mis à la diète salariale. L’augmentation, c’est maintenant ! (...)

    #Économie #Social #Europe #Angela_Merkel #IG_Metall #négociations_salariales #syndicats

  • Manifeste des juristes pour le respect des droits sociaux dans l’UE
    European Trade Union Institute (ETUI) - Réseau d’experts en droits syndicaux transnationaux (TTUR) / Réseaux / Accueil
    http://www.etui.org/fr/Reseaux/Reseau-d-experts-en-droits-syndicaux-transnationaux-TTUR

    Plus de 545 juristes spécialisés en droit du travail et en #droit_social signent un manifeste réclamant que l’Union européenne respecte et promeuve les droits sociaux fondamentaux dans le cadre des mesures liées à la crise.

    Le dialogue social et le droit du #travail sont de plus en plus soumis à des pressions radicales à travers les mesures anti-crise prises aux niveaux national et européen. Une analyse approfondie des conséquences de la crise dans l’Eurozone sur le droit du travail et les systèmes de négociation collective est fournie dans La crise et les réformes nationales du travail, récemment publié par l’ETUI (avec des mises à jour par pays régulières).

    Le Comité de la liberté syndicale de l’OIT, de même que le Comité européen des droits sociaux du Conseil de l’Europe, ont découvert des violations des droits sociaux fondamentaux dans les mesures d’austérité prises en Grèce au cours des deux dernières années dans le cadre du mécanisme international de prêt élaboré par la Troika, qui réunit la Commission européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international.

    Ces signaux internationaux et européens de désapprobation à l’encontre des politiques antisociales de l’Union européenne sont de la plus haute importance. Une mobilisation en Europe doit accompagner ces signaux forts. Il convient en particulier de faire entendre nos préoccupations quant aux conséquences des mesures d’austérité.

    Les membres du réseau d’experts en droits syndicaux transnationaux (TTUR) ont élaboré un manifeste afin d’alerter l’opinion publique sur ces développements et de réclamer de l’Union européenne plus de respect des droits sociaux fondamentaux, en particulier au moment où ses pays membres sont frappés par des mesures liées à la crise. À travers cette plateforme, ce réseau invite les juristes européens spécialisés en droit du travail à exprimer leurs préoccupations et désaccords par rapport à ces évolutions.

    #syndicats

  • #Droit social à la moulinette | Martine Bulard
    http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2013-01-17-Droit-social

    Historiquement régressif. On a beau chercher les mots les plus nuancés, on ne peut en trouver d’autres pour qualifier l’accord concocté par, d’une part, le Mouvement des entreprises de #France (Medef), la Confédération générale du patronat des petites et moyennes entreprises (CGPME), et, d’autre part, (...) / France, Droit, #Inégalités, #Syndicalisme, #Travail, #Chômage - La valise diplomatique

    #La_valise_diplomatique

  • Élections dans les petites entreprises : #abstention ! - #CNT-AIT #Anarchosyndicalisme ! n°132
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article565

    Salariés des petites entreprises, nous avons été des millions à recevoir un courrier du « Ministère, du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social » (ouf !). En fait, chacun de nous a compris, dès l’ouverture de l’enveloppe, que ce n’était pas pour améliorer nos conditions de travail, ni pour vivre mieux ou même pour nous proposer une formation, non, rien de tout ça. Le but de ce courrier ? Faire de la publicité à tous les partenaires sociaux de l’État (à toutes ces structures que nous connaissons aussi sous le nom de « #syndicats ») pour détourner une fois de plus les travailleurs de la lutte ; pour les amener vers ces grands cimetières des espérances que sont les isoloirs.

  • Revue de presse sur la #Chine semaine du 19.11.12

    #Areva : cet accord avec la Chine qui fait peur aux #syndicats

    Les représentants des salariés européens du #groupe exigent du PDG, Luc Oursel, qu’il leur communique le texte d’un #accord de #coopération signé entre Areva-EDF et la Chine en octobre dernier

    L’éternelle problématique du #transfert de technologies...surtout #nucléaires

    http://www.challenges.fr/revue-de-presse/20121121.CHA3285/areva-cet-accord-nucleaire-avec-la-chine-qui-fait-peur-aux-syndicats.html

  • Le financement de la #FNSEA en procès à Toulouse - Yahoo ! Actualités France
    http://fr.news.yahoo.com/le-financement-la-fnsea-en-proc%C3%A8s-%C3%A0-toulouse-172608992.html

    « C’est un système de racket », estime Christian Roqueirol, secrétaire national de la Confédération Paysanne. « C’est un prélèvement automatique sur les produits vendus sans avoir jamais demandé l’avis de personne. »

    Selon ce syndicaliste, le système mis en place au bénéfice de la Fédération Nationale des #Syndicats d’Exploitants Agricoles via ses filières date de 1945, à l’époque ou le syndicat majoritaire était le seul reconnu à vocation générale.

    Chaque année, les agriculteurs qui se voient dans l’obligation de stocker leur production dans certaines coopératives sont automatiquement débités d’une somme fixée à la tonne, et destinée au financement de la FNSEA, que ces exploitants agricoles soient adhérents ou non.

    • "La #FNSEA se sert dans vos poches”, dénonce le syndicat #ELB

      Le syndicat agricole ELB (affilié à la #Confédération_paysanne) livre son analyse sur le procès qui s’est déroulé au tribunal correctionnel de Toulouse ces trois derniers jours, suite à un dépôt de plainte de la Confédération paysanne de Midi-Pyrénées en 2003.

      Pour ELB c’est le recel de discrimination qui a été jugé à Toulouse. “En termes juridiques, il s’agit de la perception et l’usage de sommes d’argent par les sections spécialisées de la FNSEA et prélevées par les sociétés coopératives en l’espèce, sans l’accord explicite des producteurs concernés” précise ELB. En clair, le syndicat estime que les sociétés coopératives prélèvent systématiquement au moment où les paysans livrent leur récolte 0,16 euro par tonne de céréales et le double pour les protéagineux, “sans même en informer les producteurs” ajoute le syndicat.

      http://www.lejpb.com/paperezkoa/20121115/372580/fr/%E2%80%9CLa-FNSEA-sert-dans-vos-poches%E2%80%9D-denonce-le-syndicat-ELB---

  • Encore une bonne blague des sociétés de collecte de droits d’auteur. — Quand la Sabam menace les syndicats de Ford Genk

    Des concerts de soutien aux grévistes de FORD Genk étaient prévus mais ...

    Toute la série de concerts a été provisoirement annulée parce que la Sabam a fait savoir qu’elle enverrait une facture salée si les syndicats laissaient les représentations avoir lieu.

    http://www.lalibre.be/actu/belgique/article/775492/quand-la-sabam-menace-les-syndicats-de-ford-genk.html
    http://yahoo.skynet.be/actualites/people/article/925569/facture-sabam-empeche-tenue-concerts-ford-genk

    #droits_d_auteur #sabam #syndicats #belgique

  • Bordiguistes, vous avez dit bordi...quoi ?
    http://www.mondialisme.org/spip.php?article1888

    Préface au livre de #Michel_Olivier "Les années ter­ri­bles (1926-1945) La Gauche ita­lienne dans l’émig­ration, parmi les com­mu­nis­tes oppo­si­tion­nels" à paraître aux Editions Ni patrie ni fron­tières le 15 novem­bre 2012

    #Amadeo_Bordiga est sans doute l’un des marxis­tes les plus méc­onnus de la galaxie #communiste. Boycotté ou dénaturé par les his­to­riens du #communisme et du #stalinisme ita­lien, cari­ca­turé par #Trotsky, oublié par les grou­pies néos­ta­liniens et post­mo­der­nes de #Gramsci, son nom n’a acquis une très regret­ta­ble célébrité qu’à l’occa­sion de la polé­mique sur les négati­onn­istes français (S. Thion, P. Guillaume et leur compère R. Faurisson) et la repu­bli­ca­tion par le grou­pus­cule mor­tifère de La Vieille Taupe d’une très mau­vaise bro­chure inti­tulée Auschwitz ou le Grand Alibi , faus­se­ment attri­buée à Bordiga, mais rédigée par l’un de ses dis­ci­ples.

    De là, s’est cons­truit, depuis les années 70, une répu­tation sul­fu­reuse autour de Bordiga et de ses par­ti­sans, calom­niés comme négati­onn­istes. Et la polé­mique redém­arre régul­ièrement dans des jour­naux comme Le Monde ou Libération , et dans les ouvra­ges d’« his­to­riens » pressés comme #Christophe_Bourseiller (1).

    L’ouvrage de Michel Olivier vient à point nommé pour dém­ontrer, tout comme un autre livre paru réc­emment aux éditions Science marxiste "Lotta Comunista, le groupe ori­gi­naire 1943-1952" (2) de #Guido_La_Barbera, que les com­mu­nis­tes de gauche ita­liens, ceux qu’on appel­lera un peu par dérision les « bor­di­guis­tes », n’étaient pas des étudiants coupés des réalités, des pisse-copie gau­chis­tes en mal de célébrité, des tal­mu­dis­tes plongés dans les Saintes Ecritures marxis­tes ou lénin­istes toute la journée, ou des sec­tai­res se limi­tant à com­men­ter la lutte des clas­ses et à dén­oncer tous les autres grou­pes révo­luti­onn­aires. Et cer­tai­ne­ment pas des antisé­mites, des négati­onn­istes, ou des indi­vi­dus pas­sifs face au fas­cisme ita­lien ou au nazisme alle­mand !

    Les années ter­ri­bles couvre la pér­iode 1926-1945 et nous fait déc­ouvrir les débats qui ont agité l’émig­ration ita­lienne des com­mu­nis­tes de gauche, prin­ci­pa­le­ment en Europe. Il retrace aussi le par­cours indi­vi­duel d’un cer­tain nombre de mili­tants, cou­ra­geux, tena­ces, qui ont déf­endu leurs convic­tions com­mu­nis­tes et leur enga­ge­ment révo­luti­onn­aire au péril de leur vie, et n’ont jamais renoncé à leurs convic­tions révo­luti­onn­aires.

    En lisant ce livre, le lec­teur s’aper­ce­vra que cer­tai­nes ques­tions qui aujourd’hui pré­oc­cupent les alter­mon­dia­lis­tes ou les Indignés, et sur­tout les ouvriers et les exploités en lutte qui veu­lent abat­tre le capi­ta­lisme, étaient déjà l’objet de débats et de rudes polé­miques : Qu’est-ce que le #capitalisme ? Quelle est la portée du modèle sovié­tique ? Que doit-on penser de la lutte pour l’indép­end­ance natio­nale ? Peut-on comp­ter sur les #syndicats ? Comment doit-on s’orga­ni­ser poli­ti­que­ment ?

    Nous espérons que ce livre don­nera envie aux nou­vel­les géné­rations qui déc­ouvrent la « #Gauche_italienne » de lire ses textes, d’en déb­attre et de juger sur pièces si ses posi­tions sont encore utiles pour com­pren­dre le monde actuel.

    Pour ma part, je suis loin de par­ta­ger toutes les ana­ly­ses de l’auteur et suis sans doute plus cri­ti­que que lui vis-à-vis de l’héri­tage des com­mu­nis­tes de gauche ita­liens. Mais l’objec­tif de Ni patrie ni fron­tières est de faire connaître des indi­vi­dus, des textes, des grou­pes, des expéri­ences qui ont marqué et qui mar­quent le mou­ve­ment révo­luti­onn­aire. Aux lec­tri­ces et lec­teurs de s’empa­rer de cet héri­tage pour en tirer le meilleur.

    Bonne lec­ture !

    Y.C., Ni patrie ni fron­tières, octo­bre 2012

    1. Cet indi­vidu peu scru­pu­leux dév­oile les véri­tables noms des mili­tants « ultra­gau­ches » qu’il évoque, alors que ceux-ci pré­fèrent garder l’ano­ny­mat ou être désignés par un pseu­do­nyme. De plus, il ne com­prend rien aux débats théo­riques dans « l’#ultragauche » qu’il prétend étudier, et prés­ente qua­si­ment comme « col­la­bos » les mili­tants qui se sont cou­ra­geu­se­ment opposés à la fois au fas­cisme, au nazisme, au sta­li­nisme et aux démoc­raties bour­geoi­ses pen­dant la Seconde Guerre mon­diale. Il est mal­heu­reu­se­ment l’auteur du seul livre faci­le­ment acces­si­ble en librai­rie sur l’his­toire de « l’ultra­gau­che », ce qui en fait, en plus de son pres­ti­gieux poste d’ensei­gnant à Sciences Po, un « spéc­ial­iste » dont les « ana­ly­ses » et les « infor­ma­tions » sont et seront reco­piées par toutes sortes de scri­bouillards.

    2. Ce livre de La Barbera nous offre une recons­truc­tion apo­logé­tique et doc­tri­naire des ori­gi­nes du groupe Lotta comu­nista et sur­tout de son prin­ci­pal dirigeant et théo­ricien, #Arrigo_Cervetto, aujourd’hui décédé. S’il ne nous apprend rien sur l’his­toire de la Fédération anar­chiste ita­lienne, et pas grand-chose sur les Groupes anar­chis­tes d’action prolé­tari­enne (GAAP, aux­quels a appar­tenu Cervetto), il nous four­nit de préci­euses indi­ca­tions concrètes sur le milieu révo­luti­onn­aire de ces années très dif­fi­ci­les, qu’il s’agisse des rés­istants du Parti « com­mu­niste » ita­lien qui veu­lent sortir de l’impasse sta­li­nienne, des mili­tants anar­chis­tes qui cher­chent à élargir leurs hori­zons théo­riques ou des ouvriers en pleine radi­ca­li­sa­tion poli­ti­que face au fas­cisme puis à la démoc­ratie bour­geoise. En cela, et malgré ses limi­tes, la lec­ture de cet ouvrage est fort utile et com­plém­ente celle du livre de Michel Olivier.

  • Mouvement de grève à France Télévisions et Radio France
    http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2012/10/02/mouvement-de-greve-a-france-televisions-et-radio-france_1768618_3236.html#xt

    A Radio France la coupe est moindre. Le groupe va bénéficier de 611,7 millions d’euros de ressources publiques, en baisse de 0,5 % par rapport à 2012. Pourtant c’est à Radio France que le mouvement de grève a été le plus « entendu » le matin.

    #audiovisuel #grève #syndicats #budget

  • With No Contract Deal by Deadline in Chicago, Teachers Will Strike
    http://www.nytimes.com/2012/09/10/education/with-no-contract-deal-by-deadline-in-chicago-teachers-will-strike.html

    Union leaders for this city’s public schoolteachers said that they would strike on Monday morning after negotiations ended late Sunday with no contract agreement between the union and the nation’s third largest school system, which have been locked for months in a dispute over wages, job security and teacher evaluations.


    photo Sitthixay Ditthavong/Associated Press
    #syndicats #grève #enseignants

  • Afrique du Sud : les rivalités syndicales, entre violence et magie noire | Jeuneafrique.com - le premier site d’information et d’actualité sur l’Afrique
    http://www.jeuneafrique.com/actu/20120826T100221Z20120826T100218Z

    Afrique du Sud : les rivalités syndicales, entre violence et magie noire
    26/08/2012 à 10h:02 | AFP

    Les violences qui ont marqué une grève sauvage à la mine de Marikana (nord), faisant fait 44 morts, ont mis en lumière la bataille féroce que se livrent les syndicats sud-africains pour se disputer les faveurs des travailleurs, utilisant intimidations et sortilèges.

    #magie #afrique du sud #syndicats

  • #PSA : HEURES SUps ICI, FERMETURE DE SITE LÀ
    http://www.cntaittoulouse.lautre.net/spip.php?article530

    Toute les institutions s’accordent pour nous présenter la chute de la production industrielle comme un drame national pour lequel chaque citoyen est incité à porter le deuil. Aucun paradoxe ne semble effrayer ces voix officielles tout à leur discours funèbre. La lutte contre le réchauffement climatique ou l’épuisement des énergies fossiles, préoccupations hier essentielles, sont désormais cachées comme une vile poussière sous le tapis d’un ministère du « redressement productif » condamné, l’avenir ne nous démentira pas, au rôle d’officiant principal des enterrements industriels .

    Dans la même veine incohérente on voit dans tous les recoins fleurir des communiqués syndicaux, aussi enthousiasmants que de faire-parts de décès, invitant les travailleurs qui en étaient hier à se suicider sur leurs postes à « se battre » pour les conserver, c’est-à-dire pour l’essentiel à accepter toutes les reculades pour « sauver l’emploi ».

    Le groupe PSA étant le nouvel emblème médiatique de ce non-dit qu’est l’exploitation industrielle de la planète et des hommes, voici donc quelques vérités qui sont tues par tous les pleureurs officiels. C’est le témoignage d’un ouvrier d’un des deux sites PSA-Metz.

    Dans la semaine même où, la larme à l’œil, le groupe annonçait la fermeture du site d’Aulnay pour raisons économiques (donc du 9 au 13 juillet 2012), lui même et ses compagnons de chaîne étaient obligés, pour des raisons économiques bien sûr, de faire des heures supplémentaires. Et faut voir comment.

    « En fait chez PSA, normalement quand tu fais des heures sups la semaine, c’est 1 h l’après midi, normalement elles ne sont pas obligatoires, c’est au volontariat, puisque ça cause des problèmes de garde d’enfant, de co-voiturage, etc.

    Or, pour cette semaine, ces heures sups ont été imposées !!! On est venu pleurer pour qu’on fasse l’effort, vu la situation du groupe, et soi-disant à cause d’une perte de 800 moteurs suite à des pannes (qui sont causées par des machines, pas par des opérateurs !!!). »

    Et elles ne seront pas payées, elles iront dans un compteur H+/H-, mon chef m’a juste dit qu’au mieux je toucherai les majorations heures sups de nuit, que dalle quoi... Pour hier, en principe on était en RTT, puisque toutes les 6 semaines il y a un vendredi RTT comme on fait plus de 35 h à la semaine mais qu’on est payé pour 35 h, du coup ça fait encore des heures sups.

    Les syndicats comme la CGT étaient totalement contre et ont appelé au débrayage pendant les heures sups le soir, mais quasiment personne n’a suivi... [1]

    A la suite de ça le quota de production est passé à 1 100 moteurs quotidiens, c’est 1 100 fois le même geste. A la fin de la journée, on en peut plus tellement la cadence est inhumaine, on pète tellement les plombs qu’on perd notre lucidité, hier on faisait des cris d’animaux, je poussais des hurlements, et on entend ça dans tout l’atelier arrivé une certaine heure. Quand je me lève le matin je n’arrive plus à bouger les doigts de la main droite..."

    C’est bien cette souffrance, c’est bien cette déshumanisation du monde, qu’il nous faut combattre. Se battre -comme nous le suggèrent les institutions, les médias, les politiciens , les syndicats- dans des luttes d’arrière-garde, perdues d’avance, pour prolonger toute cette abomination sous perfusion étatique et pour que continuent les profits du patronat sur notre dos est parfaitement absurde.

    Oui il faut lutter, mais luttons pour notre émancipation, pour nous libérer de cet esclavage et de cette aberration productiviste. Le paradoxe, c’est que cette lutte n’exige pas plus d’efforts que celle qu’on nous incite à mener pour perpétuer tout cela. Mieux, du point de vue moral ce sera bien plus enthousiasmant que la lente dépression dans laquelle nous enfonce le Pouvoir a coups de crises successives et de processions funèbres.

    Ne pleurons pas avec les chorales d’hypocrites ; quand le roi est nu il faut le dire, il faut démasquer ces gesticulations insensées, ces contradictions abyssales, cela sera bien plus réjouissant que d’aller à la messe pour le rhabiller, et c’est même de cette bonne humeur collective que jaillira à mon avis l’énergie révolutionnaire et libératrice.

    Iconoclaste

    [1] Après avoir lanterné pendant des années, les travailleurs, les syndicats officiels ont perdu (à juste titre) toute leur crédibilité. Ils ont tellement démobilisé les esprits qu’ils n’arrivent plus à mobiliser, même quand ils le veulent.

    #ANARCHOSYNDICALISME ! n°130

  • Quelques chiffres sur la ville de Las Végas aux Etats-Unis d’Amériques :

    - 2 millions d’habitants
    - 40 millions de touristes
    - 500 nouveaux habitants par semaine
    - 70.000 crimes par an
    - Le plus fort taux de criminalité aux Etats-Unis ; de condamnés à mort, de suicidés (le double du niveau national), de vols et d’agressions, de consommation d’alcool, de mariages et de divorces (plus du double de la moyenne nationale).
    - Première ville hôtelière au monde avec 120.000 chambres. Sur les 25 plus grands hôtels du monde, 20 sont à Las Vegas.
    - Chiffre d’affaire annuel des casinos : 40 milliards de dollars
    - 315 jours de soleil par an

    Source : http://www.arte.tv/fr/Justice-a-Vegas/2715278,CmC=2715350.html

    Mais c’est également, dixit @mdiplo (http://www.monde-diplomatique.fr/2012/08/POPELARD/48025), une population originaire à 91 % d’un autre Etat et souhaitant à hauteur de 45 % déménager.
    Depuis 2008, les prix de l’immobiliers baissent (- 60,5 %) tandis les coupes budgétaires sont immenses malgré un taux d’imposition très faible :
    – 43,6 % pour l’administration,
    – 27,2 % pour la justice,
    – 23,6 % pour la culture,
    – 9,8 % pour la sécurité.
    Enfin, le taux de syndicalisation des employés des casinos est de 90 %.

    #Syndicats #casinos #impôts

  • Le mouvement Occupy et les ouvriers
    http://www.monde-libertaire.fr/international/15257-occupy

    Contre le copyright des luttes ouvrières
    La capacité du mouvement Occupy à établir des liens avec des secteurs ouvriers a élargi ses perspectives et modifié sa dynamique. L’exemple le plus éclairant est évidemment celui d’Oakland. [...]

    « Pour la plupart d’entre nous, des générations nous séparent de toute expérience directement vécue de confrontation avec le capital sur les lieux de travail, et encore plus d’un événement de grande envergure, à l’échelle d’une ville, découlant d’actions des travailleurs. Depuis des dizaines d’années, nous subissons une campagne d’opérations psychologiques de la part de la société de consommation qui nous dit que nous sommes tous de la « classe moyenne ». […] Ces phénomènes nous transforment peu à peu en individus atomisés au sein d’une société de marché et ont pour effet d’empêcher l’émergence d’une hostilité généralisée, consciente, irréconciliable et collective à l’encontre de nos exploiteurs et des mécanismes politiques et idéologiques de leur pouvoir. […] Le simple fait d’avoir entrepris une sorte de grève générale à Oakland en novembre 2011 peut permettre à un public plus large, à la fois dans la région et dans tous les États-Unis, de prendre conscience du potentiel de ce type d’action 1. »
    [...]
    Aux États-Unis comme en Europe, la coopération entre les activistes des nouveaux mouvements et les syndicalistes est très délicate, pour ne pas dire conflictuelle. L’initiative, l’énergie et l’imagination créative sont désormais du côté des jeunes activistes et non des appareils syndicaux sclérosés. Ceux-ci, par leur nature même, ne peuvent dépasser l’étroit cadre revendicatif national en réaction aux orientations libérales du capitalisme. Les directions bureaucratiques se protègent de ces mouvements, voire incitent à leur criminalisation. C’est le cas en Grèce et au Portugal. Aux États-Unis, les chefs syndicaux qui ont du mal à mobiliser les travailleurs adoptèrent, dans un premier temps, une posture de solidarité suiviste cherchant à tirer bénéfice de l’énergie des mouvements.

    #Occupy #Mondelibertaire #syndicats #ouvriers #actioncollective