• Avec leur Fitbit, des employés sont payés plus s’ils dorment bien la nuit
    http://www.numerama.com/politique/162145-fitbit-employes-payes-plus-sils-dorment-bien-nuit.html

    Aux États-Unis, une entreprise propose à ses employés d’utiliser leur bracelet FitBit pour prouver qu’ils dorment suffisamment la nuit. Si c’est le cas, ils reçoivent une prime. Quelle incidence pour les libertés ? Pour l’entreprise, l’employé est un moteur dont les performances au travail dépendent aussi en partie de leur activité personnelle, dans la vie privée. Un salarié qui arrive fatigué au travail sera peut-être plus heureux parce qu’il aura passé du temps en famille ou avec ses amis la veille au (...)

    #Fitbit #surveillance #bracelet #Aetna #surveillance

  • Chinese Researchers Experiment with Making HIV-Proof Embryos
    https://www.technologyreview.com/s/601235/chinese-researchers-experiment-with-making-hiv-proof-embryos

    Chinese fertility doctors have tried to make HIV-proof human embryos, but the experiments ended in a bust. The new report is the second time researchers in China revealed that they had a go at making genetically modified human embryos.

    [...]

    The Chinese scientists tried to make human embryos resistant to HIV by editing a gene called CCR5. It’s known that some people possess versions of this gene which makes them immune to the virus, which causes AIDS. The reason is they no longer make a protein that HIV needs to enter and hijack immune cells.

    [...]

    One day endowing people with protective genes could become a real possibility. It would be like a vaccine, except one that is installed in a person’s genome from birth. And there’s a long list of genes people might demand for their children in addition to HIV resistance. One DNA change, for instance, seems to completely prevent Alzheimer’s. Another generates people with twice the muscle mass.

    “Made in China”

    #CCR5 #Chine #Clustered_Regularly_Interspaced_Short_Palindromic_Repeats #Embryon #Guangzhou_Medical_University #Génétique_humaine #Organisme_génétiquement_modifié #Recherche_scientifique #Syndrome_d'immunodéficience_acquise #Virus_de_l'immunodéficience_humaine

    • It would be like a vaccine, except one that is installed in a person’s genome from birth.

      Ou ça serait comme une girafe, sauf que ça serait pas un animal et que ça serait installé dans le génome d’une personne à la naissance.

      Ou comme un iPhone, sauf que ça serait pas un objet et que ça serait installé dans le génome d’une personne à la naissance.

    • à propos du monde du travail : Un jour d’entretien d’embauche, un « chef » me reçoit et me dit qu’il a une assez mauvaise nouvelle à m’annoncer : l’étude graphologique de ma lettre de motivation m’attribue la lettre « D ». Puis il me dit que ce n’est pas catastrophique et qu’on devrait pouvoir s’arranger...
      J’ignorais quels processus étaient jeu mais la perte de confiance en moi a été immédiate... et la détestation de ce « chef » encore plus forte puisque j’ai refusé le poste !

    • Heureusement, je pense qu’il existe aussi l’inverse : « la puissance acquise », pour tout le monde et à tout âge, une rencontre qui rassure sur ses capacités.

      C’est ce qu’il me semble expérimenter de façon frappante (et même ça me blesse aussi en tant que femme parmi les femmes) quand je rassure des hommes sur leur capacité informatique et les aide à comprendre et à créer du code. D’un coup ils comprennent très vite alors qu’ils s’embrouillaient complètement, persuadés d’être nuls.
      Donc j’en suis arrivée à me dire que j’ai peut-être un don pédagogique, mais alors ça devrait marcher autant avec les femmes. Vous comprendrez peut-être mieux mon sentiment énervé si je prends l’exemple d’une femme qui s’arrête pour aider un homme à changer une roue et la façon dont le mec est bêtement blessé dans son amour-propre d’avoir pris « une leçon » d’une femme du coup, son cerveau à l’air de se réveiller pour se dire « Ah ben si une femme peut le faire, c’est que ça doit être facile ». Voila, je vois ça agir très souvent, et après en général on me regarde de haut sans me renvoyer l’ascenseur. Vous avez déjà ressenti ça les copines ? @jacotte @monolecte @aude_v @mad_meg ? et les hommes aussi, dites moi si vous avez un sentiment là dessus !

    • il me semble que la puissance acquise c’est tout le principe de l’education masculine. C’est justement en retirant toute puissance aux femmes que les hommes se donnent l’illusion d’en avoir. C’est la base de la #fraternité, se garantir entre hommes que les femmes restent bien en dessous d’eux.

      Dans l’exemple que tu donne @touti, je ne comprend pas ce que la femme qui fournis les explications gagne en pouvoir. Elle gagne le fait de savoir que le mec qu’elle a aidé la considère comme une inférieur. Je ne pense pas que c’est pas très « empouvoirant » de se faire rappeler qu’on est un paillasson par la personne qu’on voulait aider. Le mec par contre a gagner de nouvelles connaissances et lui a pris du pouvoir. Ce que ton exemple me montre c’est que le groupe dominant trouvera toujours le moyen de faire tourné les choses à son avantage.

      Et pour une anecdote dans ce genre, il y a quelques mois j’etais dans le metro et je croise un homme qui galérait avec 2 énormes valises dans un escalier bondé. Je lui propose poliement de l’aidé à porter ces grosses valises et là il se met à gueulé comme un putois : « Mais je suis pas une femme moi ! je peu porter mes valises tout seul non mais ! je suis pas une femme moi, je suis un homme moi c’est pas une femme qui va m’aider... » il a continué comme ca probablement assez longtemps mais je suis parti en rigolant.

    • @mad_meg mon exemple ne visait pas à montrer que la femme avait gagné quoique ce soit, je me suis surement mal exprimé. D’autant que j’idéalise toujours le partage qui devrait enrichir tout le monde et que je tombe chaque fois des nues quand je vois qu’il est à sens unique, ou du moins à sens de pouvoir : Je prends ce que tu sais pour le faire mien et t’en exclure. L’exemple historique étant la prise de pouvoir des hommes sur l’enfantement.

      Le plaisir de l’altruisme, du partage des ressources et des connaissances fait oublier trop souvent que les hommes ont l’habitude de se servir des femmes comme marchepied.
      J’ai décidé de ne pas y prendre garde, si ceux que j’aide veulent me considérer ainsi, c’est qu’ils ont encore du chemin à faire, n’empêche je remarque que tout cela est très inconsciemment ancré pour propager le #patriarcat. D’autant que si je le fais remarquer à certains de ces hommes ils ne pensent pas que j’ai pu jouer un rôle d’aidante pour eux, c’est très intéressant cette capacité d’élimination.

      Très drôle ton histoire de putois masculin.

    • « effarée par le côté distinction sociale »
      Oui, d’autant que la prise en charge est très chère.
      Je l’entends parfaitement mais il ne faut pas s’arrêter à ça.
      On peut être libre d’étudier ce sujet des zèbres sans tomber dans ce piège, du moins je l’espère. J’ai une amie qui après des années à avoir refusé cette #anormalité prétentieuse parce qu’elle répétait depuis toute petite et à en pleurer « je veux être comme tout le monde, normale », je m’y intéresse aussi en me demandant comment avancer sans blesser personne.
      Néanmoins quand je vois le parcours d’échec scolaire de certains enfants zèbres (40% ne passe pas le bac) et toutes les réactions hostiles parce que ce serait uniquement un désir prétentieux des parents mais que du coup rien n’est fait, que s’ille s’ennuie on va lui donner des leçons en plus, parce que mais oui c’est normal qu’ille soit toujours seul·e à lire assis pendant la récréation, parce que c’est normal qu’ille refuse toute activité qu’ille ne dorme jamais, ou qu’ille est envie de se suicider à 12 ans … et que toute la famille souffre sans savoir. Bref, je peux vous assurer qu’il serait bien que l’éducation nationale sorte de cette ornière, tout autant que chacun de nous, pour accepter qu’il y a des personnes qui ont des cerveaux foutus différemment et qui ont besoin d’aide.
      #empathie #hypersensibilité #décalage

      Coming-out intellectuel… faut-il parler de son surdouement ?
      http://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2009/05/17/coming-out-intellectuel

      Florilège d’idées reçues sur les enfants intellectuellement précoces
      http://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2015/06/30/florilege-didees-recues-sur-les-enfants-intellectu

      Les enfants précoces sont des sentinelles embarrassantes
      http://www.humanite.fr/tribunes/les-enfants-precoces-sont-des-sentinelles-embarras-510997

    • il serait bien que l’éducation nationale sorte de cette ornière

      Oui, qu’un jour on se rende compte que huit heures par jour sur une chaise, pendant dix ans : c’est une torture pour tous les enfants, et pour certains (les plus curieux de la vraie vie) plus que pour d’autres.

    • Quand une nana se sent sure d’elle et de ses compétences, elle est immédiatement taxée d’arrogance.
      Par contre, un esbrouffeur — c’est à dire un mec incompétent tout rempli de son incommensurable estime de lui-même — sera toujours bien considéré, y compris bien longtemps après que les preuves de la fatuité aient commencé à lourdement s’empiler sur la balance.

      Depuis que je n’éprouve plus le besoin de faire valider mes compétences par autrui, d’être rassurée et réassurée en permanence, je suis effectivement devenue agressive et arrogante pour beaucoup.
      Et le meilleur, c’est que je m’en bats les steaks !

      C’est purement libérateur et je pense que c’est cette liberté qui rend fous les dominants.

    • Pour revenir au film, l’ #impuissance_acquise, c’est exactement le processus d’exclusion que j’ai identifié derrière la fameuse #culture_générale.

      La culture générale, c’est censé être le viatique minimum de la vie en société, ce genre de savoir informel universellement partagé dans un corps social.
      En réalité, il s’agit de la clé inviolable pour la #reproduction sociale.
      La culture générale réellement mesurée dans toutes les épreuves où elle est mobilisée est en fait une culture profondément bourgeoise et élitiste, le produit de toute une enfance soumise à un dressage spécifique.

      Tout comme dans le film, la culture générale permet de trier ceux qui ont bénéficié du dressage spécifique aux classes dominantes tout en faisant porter la responsabilité de l’échec programmé aux jeunes issus des classes non formatées, ce qui permet, in fine de valider la #méritocratie dans tous les esprits et de faire en sorte que nul ne puisse contester sa place dans la #hiérarchie sociale !

      Étonnant, non ?

      #domination

    • Quand j’ai entendu l’émission j’en ai pleuré.

      Pareil, ça nous est tombé dessus cet été, se rendre compte d’une évidence ça plombe, pleurer de soulagement parce que, bingo, ça concorde enfin avec toutes ces souffrances incompréhensibles et … ces renoncements. Ça plombe parce qu’on a été obligé de créer une stratégie, parfois d’amputation mentale, pour que l’hypersensibilité cognitive ne dérange ni soi même ni les autres. Qu’aucun professionnel (prof, psy etc) ne prenne en considération ces spécificités, entraine vers la question de la maladie mentale alors que non, c’est une chance quand on s’en rend compte à temps …

      Pour recroiser avec vous, ça fait longtemps que la société et surtout ceux qui la gouvernent se passe de l’intelligence, arase les savoirs ou son accès et fait en sorte de se dispenser des intellectuel·le·s, (ce mot est presque pire aujourd’hui que féministes et s’utilise en insulte dans les cours de récré) . Bref, sont devenues inutiles, les personnes qui se servent des capacités de leurs cerveaux pour élaborer une pensée créative vivante à partager. (Je ne parle pas des bouffis de l’académie qui prennent FK et autre bouse comme lanterne).
      Exit la pensée critique une fois mélangée à la sauce capitaliste pour en amoindrir les effets, les artistes du devant de la scène sont relégués à repeindre le décorum politique, jusqu’à la gerbe. (cf @philippe_de_jonckheere )

      Se trouvent exclus tous ceux qui ne peuvent/veulent plus marcher dans cette mascarade. Combien de temps encore avant de faire société intelligente ? Comme je regarde pas mal de films et lis beaucoup sur les zèbres en ce moment, excusez mais je ne retrouve plus la source dans laquelle des psys spécialistes de cette capacité affirment que chez les chômeurs un nombre plus important que le moyenne répond à ces critères d’intelligence différente.

    • une fois que tu sais ça, ça ne te sert à rien si tu continues à te faire coller dessus des diagnostics indigents

      @aude_v peut-être mais tu disposes d’une piste pour ne plus renoncer à ce que tu es, et aucun psy ne peut le faire à ta place. Donc justement, ne pas s’en tenir à l’aspect DRH ou secte des zèbres parce que c’est très concret et spécifique et qu’il existe des solutions, tout comme se construit/déconstruit la confiance en soi ou que les réseaux neuronaux sous certaines conditions peuvent emprunter d’autres chemins pour se reformer. Pas pour gagner en compétitivité et sur la tête des autres mais se libérer des limites qu’on s’est fait poser ou que l’on s’est posé soi même, c’est quand même un beau « challenge » (héhé). Il y a des associations de zèbres et des lieux de rencontres, vraiment peu et pas assez, peut-être pas bien faites et encore à créer mais ça aide à reprendre confiance. Et c’est plus facile sur Paris qu’en province, as usual.

  • Les profs, victimes « idéales » du burn-out (L’Express)
    http://www.lexpress.fr/emploi/gestion-carriere/les-profs-victimes-ideales-du-burn-out_1316349.html

    Au début de leur carrière, la moitié des jeunes enseignants serait en état d’épuisement professionnel, selon une étude. À l’origine du malaise des profs : manque de reconnaissance, pression, absence de soutien...

    Ni comptabilisé ni véritablement étudié, le burn-out des enseignants échappe aux radars de l’Education nationale. Pourtant, ce syndrome s’invite de plus en plus souvent dans les conversations de salle des profs ou sur les sites Internet.

    […]

    D’après une étude réalisée sur la qualité de vie au travail par Georges Fotinos et José Mario Horenstein, 30 % des enseignants pensent souvent à quitter leur travail et 44 % estiment ne pas être formés pour faire face aux besoins des élèves. Un constat accablant.

    #éducation #enseignant.e.s #souffrance_au_travail #burn_out #médecine_du_travail #MEN #ressources_humaines #administration #gestion

    • Return of Kings is basically an MRA site(In all but name) run by racist,sexist,Islamaphobic,anti-semetic fucks who can never be trusted. Roosh Valizadeh has actively harassed people,doxxed people,basically admitted to raping someone,and lead a hate fat people movement,and that’s not close to what he has done. Roosh was a part of the harassment movement gamergate and part of this harmful pick up artist circle know as “the red pill”.

      http://www.wehuntedthemammoth.com/category/rhymes-with-roosh

      He was in a documentary about the “manosphere,” by BBC’s Reggie Yates.

      http://www.wehuntedthemammoth.com/2015/12/23/roosh-v-is-angry-that-the-bbc-has-portrayed-him-as-the-monster-he-is/#more-21504

      http://www.wehuntedthemammoth.com/2015/04/28/roosh-v-seduced-and-abandoned-by-the-dr-oz-show

      Here is a link to him admitting on Dr.Oz he has no regrets on shaming and bullying fat people.

      He has been banned from countries and was run out of one city. If you feel safe enough to try and stop this then Call the police(if you feel comfortable talking to them of course), call the stores and companies they are planing to decoy meet in front of,call the newspapers and warn them. Do everything to warn people of these harassers. If you don’t want to do that then down vote his books he has written online and warn your friends and family. Do not let him do this kind of thing.

      Roosh has been denounced by mayors and leaders alike. He is dangerous and it must be known how dangerous he is.

      http://mamie-caro.tumblr.com/post/138599341824/regarding-that-rape-rally-list

    • This coming Saturday, February 6, at 8pm local time, followers of “Roosh V”- noted sexist, racist, homophobic, and overall horrible monster (not a human being)- will be holding secret meetings to rally for rape to be legalized. You didn’t read this wrong THEY WANT RAPE TO BE LEGALIZED.

      This shit is dangerous af, and as they have barred anyone who isn’t male or straight, so we need all our white male allies to gather and shut this shit down. If you are a straight man of colour, please be careful. Even though the website says the meeting is for straight men of all races, the Roosh V following has also been known to be very racist and xenophobic.

      Here is how the meeting will take place, as according to their website (I’m not going to link it because it does not deserve any hits, but all the info here is authentic- you may google and see for yourself):

      We will have 165 meetings in 43 countries for our international meetup day on February 6, 2016 at 8PM local time. Hosts have been instructed to wait at the meeting point from 8:00-8:20pm before moving on to the final location. If you arrive at the meeting point at 8:21pm, you will miss the meetup. Arriving on time within the window is absolutely paramount.

      To identify your fellow tribesmen, ask the following question to a man you suspect is there for the meetup: “Do you know where I can find a pet shop?” If you are asked this question, answer in the affirmative: “Yes, it’s right here.” You can then introduce yourself and get details about where to proceed at 8:20. If you ask someone for the pet shop and they appear confused or actually try to direct you to a real pet shop, they’re not there for the meetup.

      If you are a woman, DO NOT GO, your safety is at risk. Roosh V has made it very apparent that your presence might be met with violence.

      I won’t be able to attend a shut down (obvs- brown gay turban guy), but we need to shut this down ASAP. So to all my white brothers who identify as allies, now is your time to stand up and act.

      I will be calling the RCMP and reporting this, make sure you report this to your local police as well.

      http://mirrorontheworld.tumblr.com/post/138600015376/urgent-straight-male-allies-needed-to-shut-down

    • Le truc qui m’inquiète c’est de me dire qu’il est possible que personne n’en parle et que ça ne concerne qu’une poignée de mecs dans le monde et de leur faire de la pub en balançant ça... Je suis vraiment pas à l’aise avec ce truc.
      En cherchant je suis tombée sur une campagne de ce groupe #ROK à qui ont doit déjà la #FatShamingWeek et le #BodyShaming : http://www.terrafemina.com/societe/international/articles/32569-fat-shaming-week-et-body-shaming-le-probleme-de-la-grossophobie.h

    • Je confirme : après un tour sur les réseaux sociaux, ce sont surtout ses opposant-e-s qui en parlent le plus. A moins d’un monde secret auquel je n’aurai pas accès (tout à fait possible) je penche sur l’égo sur-développé d’un mec qui fait tout pour faire parler de lui.
      Par exemple avec le dernier Mad Max : http://www.ecranlarge.com/films/news/939952-cannes-2015-mad-max-boycotte-pour-cause-de-feminisme

      Y’a aussi une pétition qui tourne contre lui : https://www.change.org/p/the-nsw-police-force-stop-supporters-of-legal-rape-roosh-v-advocates-meeting

    • Je retrouve tes publications passées sur le sujet @mad_meg : merci à toi. Je reposte celui-ci ici :
      "Roosh V n’est pas une sensation YouTube ordinaire qui explique aux hommes comment avoir des relations sexuelles avec des partenaires féminines aléatoires.

      Le blogueur, auteur et conférencier, attendu demain à Montréal dans le cadre de sa tournée mondiale, est l’instigateur de Return of Kings, un blogue hétérosexuel et masculin qui prône en quelque sorte la domination de l’homme blanc. Il est de plus l’auteur de 14 ouvrages. Le grand mal du XXIe siècle à ses yeux ? Le backlash des hommes menacés par la gent féminine.

      Il ne se limite pas à faire quelques blagues de mauvais goût sur la culture du viol. Son argumentaire, à la lecture de ses nombreux billets, relève de ce qu’il qualifie de « néomasculinité », une idéologie masculiniste, antiféministe et misogyne. Elle combine les valeurs traditionnelles, la masculinité et la biologie animale comme système idéologique. À ses yeux, le socialisme, le féminisme et le marxisme culturel auraient contribué à la destruction de la famille et à l’appauvrissement de l’État-providence. Montréal, ville qui a donné lieu à des mobilisations féministes importantes, s’impose comme un laboratoire fort intéressant pour le néomasculiniste. C’est du moins ce qu’il affirme sur son blogue.

      RENFORCER LA DOMINATION MASCULINE

      Roosh V, à travers cette théorie élaborée, fait l’apologie de la culture du viol. Il propose, entre autres, de légaliser l’agression sexuelle si elle se déroule dans un lieu privé. Après tout, les femmes, à l’affût des derniers avancements juridiques, seraient prêtes à faire des fausses dénonciations de viol, pour le plaisir. Dans l’article « 6 qualities of a good rape scene », on peut lire ces mots : « La clé pour une bonne scène de viol, c’est de voir la fille passer du fait qu’elle déteste ça au fait qu’elle adore ça ».

      Ce n’est pas tout. Roosh V donne dans une sorte de darwinisme social. La valeur des femmes, contrairement aux hommes, repose sur leur fertilité et leur beauté. Le succès des hommes repose sur leurs ressources matérielles et leur intellect. Dans cette logique, les femmes, dès le début de la trentaine, devraient abaisser leurs critères pour se trouver un partenaire, car leur « valeur » dans le « marché » est en baisse.

      L’antiféministe fait en outre des appels à la tradition et à l’ordre naturel tout en usant d’analogies douteuses avec la faune, un trope répandu dans la pornographie qui consiste à comparer les femmes, surtout les femmes de couleur, à des animaux. Pour donner un vernis intellectuel à son argumentation, il n’hésite pas à citer Arthur Schopenhauer, philosophe misogyne du XIXe siècle s’inquiétant lui aussi de la montée du féminisme.

      Outre sa glorification de la supériorité masculine et sa banalisation du viol, Roosh V incite également ses lecteurs à faire du fat shaming. « Une des raisons pour lesquelles il faut sortir avec une femme qui a un trouble alimentaire, c’est que l’obsession qu’elle porte à son corps va lui permettre d’améliorer son look », affirme-t-il. À ses yeux, les femmes deviennent une pâte à modeler d’hommes qui peuvent ainsi se prendre pour Pygmalion.

      Parmi les commentaires de ses nombreux admirateurs, on retrouve des compliments élogieux : « Tu devrais faire partie du programme scolaire. » Sa popularité est presque plus dérangeante que son propos, une idéologie populiste faisant l’apologie de la supériorité de l’homme blanc.

      Les lois canadiennes interdisent la publication de messages incitant à la haine. C’est à travers ce motif que la remise en question de la venue de Roosh V devient pertinente.

      Car l’ensemble de son propos exhale une haine viscérale des femmes qui ne sont pas considérées comme des êtres humains, mais objectivées comme choses qui ne prennent sens qu’au contact d’un homme.

      Tempête dans un verre d’eau ? Antiféministe isolé ? Misogyne solitaire ? À partir du moment où il est suivi sur le web, il n’est malheureusement pas solitaire."
      http://seenthis.net/messages/397118

    • Je pense qu’il ne faut pas sous estimé le pouvoir de nuisance dont sont capable les hommes misogynes. Les masculinistes les plus violents trouvent beaucoup de soutiens (CF : « Sos papa » reçu à l’Élysée). Et si on leur fiche la paix, eux n’en font pas autant, ils torturent, ils assassinent. A mon avis c’est pas possible de se taire face à un tel discours et sachant qu’une femme sur trois subira au moins une agression sexuelle dans sa vie, les agresseurs sexuels parmi les hommes sont infiniment plus nombreux qu’on veut le dire. Il est important que tous ces mecs comprennent bien qu’on va leur casser les couilles.

    • Son idée pour combattre le viol ? « Le légaliser dans le cadre privé », comme il l’expliquait dans un article publié en février 2014. S’il clame aujourd’hui que c’était « satirique » (vous n’avez pas d’humour ?), un coup d’œil à son site « néo-masculiniste » ou à ses 15 livres de conseil pour « ramasser des filles » nous éclaire sur ses intentions : oui, Daryush Valizadeh, alias Roosh V, un Américain de 36 ans, pense bien que le non-consentement d’une femme est un obstacle dérisoire à qui veut profiter d’elle.

      Un gros malade qui a le syndrome Zemmour.

    • Rassemblements annulés, promo réussie...
      http://geopolis.francetvinfo.fr/bureau-washington/2016/02/04/le-blogueur-americain-anti-femmes-annule-son-grand-rassembleme

      Daryush Valizadeh (son vrai nom) avait prévu de réunir ses partisans dans des rassemblements « interdits aux femmes, aux homosexuels et aux transsexuels » qui auraient dû avoir lieu dans 160 villes et 43 pays différents. Mais Roosh finalement annulé la petite fête, regrettant qu’il ne "pouvai[t] plus garantir la sécurité ou la protection de la vie privée des hommes qui souhaitaient participer le 6 février ". (...) "depuis les 50 dernières années, on n’apprend plus aux femmes à se soumettre aux hommes". (...) Dans la chambre de Roosh, au-dessus de son lit, un écriteau prévient « ton visage sera flouté dans toute production vidéo qui pourrait être réalisée ».

      #encore_plus_con_qu'une_bite.

    • ‘Hijack his campaign’: Waleed Aly slams ‘legal rape’ leader Daryush ‘Roosh V’ Valizadeh

      http://www.news.com.au/entertainment/tv/hijack-his-campaign-waleed-aly-slams-legal-rape-leader-daryush-roosh-v-valizadeh/news-story/5efd2b7be85b97b4d1256e69cf1a3eb6

      J’aime bien la réaction de Waleed Aly

      “Instead of linking to articles about Roosh V or responding to his calculated, vile tweets which just keep him trending, I challenge you to click something else,” he said.
      “Specifically, click on your social media and share a link to Lou’s Place. This is a women’s refuge in Sydney. You have never heard of them because they don’t troll people with deliberately outrageous sexist comments and they are not pumped up, self-important media hacks who give trolls like that attention.
      “They actually do amazing work and receive no ongoing government funding. They rely on donations from people like you,” he said, before suggesting viewers donate to the refuge.
      “Let’s hijack everything this guy stands for. Click something else.”

    • C’est un avatar de la communauté de la séduction.
      http://www.slate.fr/story/32839/drague-seduction-communaute-fight-club-the-game
      On a plusieurs versions françaises, dont Soral avec sa sociologie du dragueur...

      La Communauté de la séduction en France. Des apprentissages masculins
      http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=ETHN_133_0425
      http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20120813.OBS9518/communaute-de-la-seduction-devenir-un-entrepreneur-de-sa-propre

      Ça n’a rien de neuf, c’est le personnage de Tom Cruise dans Magnolia, par exemple. Et ces types se nourrissent des cris d’orfraies qui les renforcent dans leur position victimaire. Ils s’appellent entre eux des Pick up Artist (PUA), les rois de la drague en somme, qu’on pourrait traduire par les Artistes choppeurs ou un truc comme ça. Bon, ça vend du coaching, et c’est un sujet vendeur pour les journaux, ça occupe de l’espace et c’est un ennemi facile à démonter qui met tout le monde d’accord (d’où les interdictions de rassemblement). Mais est-ce représentatif du sexisme aujourd’hui ? I don’t think so. C’est un peu comme Orelsan pendant la polémique, ça sert surtout à déforcer le discours féministe en le focalisant sur des cibles tellement caricaturales, qu’il n’y a rien à en dire, elles contiennent leur propre contre discours comme Roosh V. et son discours pro-rape. Bref, une scorie libérale-patriarcale parmi d’autres.

    • Tu as le syndrome Finky aussi dans le même genre, c’est tout pareil. Le dominant qui surjoue le rôle de la victime, juste parce qu’on lui rappelle que ses opinions sont des délits ou des crimes.

      Dans mon entourage, il a fallu que je rappelle que le racisme est puni par la loi (que ce n’est pas une opinion), pour qu’on arrête de trouver des excuses au voisin raciste, parce que je me prenais des remarques du genre « mais faut respecter les opinions des autres BigGrizzly, t’es intolérant et violent quand tu t’exprimes... » (en gros, c’était moi le méchant, juste parce que je faisais remarquer que l’autre avait des opinions bien rances... dire la vérité est une violence que beaucoup de gens ont du mal à encaisser...)

      Je continue sur le « mais c’est la loi » qu’on se prend dans les dents quand on tâche d’éclairer sur le fait que la loi sur le voile est utilisée pour discriminer les femmes qui portent le voile, et qu’elle est donc contre-productive. « Mais c’est la loi, elles ne doivent pas porter le voile ». La prochaine fois qu’on me le sort, je me suis promis de retourner l’argument, en expliquant que la loi n’est pas « bonne » par nature, qu’il y a des pays où la Loi elle dit que le voile est obligatoire et qu’avec leur argument massue ils se promettent des lendemains pas vraiment rigolos...

    • Mais est-ce représentatif du sexisme aujourd’hui ? I don’t think so. C’est un peu comme Orelsan pendant la polémique, ça sert surtout à déforcer le discours féministe en le focalisant sur des cibles tellement caricaturales, qu’il n’y a rien à en dire, elles contiennent leur propre contre discours comme Roosh V. et son discours pro-rape. Bref, une scorie libérale-patriarcale parmi d’autres.

      Ca fait plusieurs fois que je voie ici ce reproche de faire de la pub a ce type. Ca me dérange pas mal car finalement c’est encore aux féministes qu’on fait des reproches. Il faudrait quoi ? qu’on se taise et laisse ces mecs faire leurs petite fiesta de violeurs tranquillement dans l’indifférence général pour pas leur faire de pub. C’est ce qu’on fait depuis pas mal de millénaires et le résultat est pas génial. Et si on leur fout la paix, ils finissent par être reçu a l’Elysée comme ca a été le cas pour les trouducul de SOSPapa. Est-ce qu’il faut laisser les pires racistes/homophobes/transphobes... parlé pour pas leur faire de pub ?
      Aujourd’hui le viol n’est pas réprimé, il l’est uniquement si l’agresseur est racisé, comme c’est le cas avec les agressions et viols de Colognes, le reste du temps c’est plus grave de s’en prendre à un chat qu’a une femme.

      A mon avis ces mecs sont représentatifs du sexisme d’aujourd’hui. Tout comme Orselan est représentatif lui aussi de cette misogynie contemporaine qui fait qu’on est sensé accepter les lamentation d’un type qui nous raconte qu’il va avorter son ex au cutter. Comme si y avait pas des mecs par paquet pour venir buter leur ex, y en a plein les journaux sous la rubrique « amour passionnel ». Si un tiers des femmes aujourd’hui subit au moins une agression sexuelle au cours de sa vie il faut bien qu’un tiers des mecs sur cette terre les agressent. Les femmes ne s’agressent pas entre elles, ce sont les hommes qui commettent ces crimes contre elles.

      Comme dit @monolecte c’est pas un discours différent de celui d’un Zemmour ou d’une Iacube. C’est le discours majoritaire puisque de fait le viol n’est pas réprimé dans nos sociétés, ce qui est réprimé c’est la parole des victimes et leurs actes de résistances.
      Ce mec participe aussi au Gamegate, et là aussi c’est pas un petit groupe marginal venu d’une autre époque.
      Perso je trouve bien normal que ce rassemblement de criminels rencontre des obstacles et soit annulé. Des types comme lui j’en connait, j’en ai croisé un bon paquet dans ma vie et je m’en suis même coltiné un à la soirée seenthis alors franchement ils ne sont ni rares ni d’une autre époque et ni caricaturaux.

    • Ils veulent qu’on applique les lois sur le voile, sur la criminalisation d’Internet, sur l’état d’urgence ?
      Qu’on applique avec le même zèle les lois sur le viol, sur les violences faites aux femmes, sur le harcèlement au travail, sur le racisme, et j’en passe...
      C’est sans fin, en fait, cet appel à la loi, mais la pose victimaire de ces privilégiés est consternante sinon révoltante.

    • @mad_meg je n’ai pas dit que ces rassemblements ne devaient pas être interdits. J’ai juste dit que je suis étonnée de la publicité subite que rencontre cette communauté de la séduction alors qu’ils sévissent depuis longtemps. Et que focaliser sur ce type est contre productif, alors que les mesures nécessaires ont été prises par les autorités contre eux, ce qui est quand même la moindre des choses, vu la teneur du discours. Ils sont sanctionnés, passons notre chemin et avançons sur ce qui ne l’est pas.

    • @supergeante j’ai pas pensé que tu était contre l’interdiction de ce rassemblement.
      Je croi que ce qui nous oppose ici est un problème de méthode ou priorité des luttes et encore je suis même pas sur qu’on soit en désaccord. Cette question de la « publicité » est un peu insoluble. De mon point de vue c’est grâce à cette publicité que le rdv a été annulé, c’est pas par l’action policière, police qui n’était probablement pas au courant vu qu’il n’y avait pas de demande d’autorisation de manifesté et que les flics n’ont pas de malignité contre les fafs. La manif était déjà interdite en France, de fait. J’ai pas eu l’impression que ca soit une interdiction des autorités qui ait pesé dans l’annulation, mais plutot la menace de se faire péter la gueule par des antifa et alliés rameuté par les millitant·e·s féministe, antiracistes, queer, trans... du web.

      Aussi pour moi ce mec est pas marginal, son discours n’est pas isolé (le sexisme, le racisme, l’homophobie, la transphobie, la xenophobie...sont tout de même l’ordinaire de ce qu’on entend). Du coup j’ai pas l’impression de ne pas avancé en rapprochant ce discours de celui de Iacube, Zemmour, Soral ou d’autres moins affichés qui font la culture du viol et qui permet au patriarcat de fonctionné.

      Bon la manif semble annulée, c’est vrai que ces mecs n’ont aucun intérêt et qu’on leur a assez consacré d’attention. C’est juste un peu réconfortant de savoir qu’ils vont resté cachés. Et c’est pas comme si les occasions de parler de la culture du viol manquaient. Alors je vais suivre ton conseil et avancé ailleurs.
      Bonne journée

    • Pour illustrer la PUA (les agresseurs de rue qui disent « draguer »), je n’utiliserais pas Soral, c’est un peu comme de s’arrêter à Patrick Bruel quand on parle de Poker.
      Les PUAs ont encore de beaux jours devant eux, car ils répondent pile poil à des névroses renforcées par notre société. Mais donc si on veut s’opposer à ces lavages de cerveau, il est mieux, je crois, de ne pas renforcer PUA=Soral, la PUA a plus à voir avec le libertarianisme, la marchandisation des personnes et le développement personnel mal intentionné.
      Ce que me sidère c’est ce rapprochement PUA + masculinistes chez Return of Kings. Les 2 s’appuient et renforcent les stéréotypes de genre (comme les jouets pour enfants, les pubs…), mais c’est un peu la grenade ET le lance missile réunis sur une même personne, c’est too much.

  • « Herman the German - Le démineur indécis » de Michael Binz
    http://cinema.arte.tv/fr/article/herman-german-le-demineur-indecis-de-michael-binz

    Herman, la petite cinquantaine, est l’un des démineurs comptant le plus d’années de service en Allemagne. Il aimerait avoir l’occasion de désamorcer l’une de ces bombes qu’on voit au cinéma. Mais les seuls explosifs auxquels il est régulièrement confronté sont les obus de la Seconde Guerre mondiale. Lors d’une visite médicale, Herman s’entend dire qu’il souffre du syndrome de Kahnawake : la peur est une émotion qui ne peut plus se déclencher chez lui. Le docteur n’a qu’un conseil à lui donner : Herman doit trouver sa peur primale pour réactiver le centre responsable de la peur dans son cerveau. Pour redevenir normal, il doit donc s’exposer à toutes les phobies existant sur la Terre.

    #film

  • Pourquoi développeur est un boulot à part
    http://www.jesuisundev.fr/pourquoi-developpeur-est-un-boulot-a-part

    Le syndrome de l’imposteur
    C’est un syndrome connu dans la communauté des développeurs. Notre profession est très touchée par cette chose infâme.
    L’idée selon laquelle vous ne méritez, tout simplement, pas d’être là où vous êtes aujourd’hui. L’idée que les gens autour de vous ne sont pas au courant de la supercherie que vous êtes. Plus grave : l’incapacité hallucinante de ne reconnaître aucun de vos succès. Une fixette maladive sur vos échecs. Vous êtes en retard en permanence. Partout, tout le temps.

    Si vous pensez que c’est “réservé au gros noob” vous avez tout faux. A vrai dire, quelqu’un qui doute sur ses capacités, qui ne se repose pas sur ses connaissances, c’est quelqu’un qui ne fera qu’avancer. Mais du coup c’est aussi une personne qui va se remettre en question en permanence, allant jusqu’à générer ce sentiment. Ce syndrome n’est que la partie extrême de ce genre de doutes tout à fait normaux ! Les gens complètement imbus d’eux-mêmes le sont fréquemment pour les mauvaises raisons. Comprenez : Les cons ne doutent de rien.

    Un exemple ? En mars dernier le célèbre développeur web (pour Mozilla) et conférencier David Walsh en a dédié un article où il parle du sien. Bref si cette situation vous parle, détendez-vous. On fait du dev pas une fusée. Vous pouvez pas tout savoir, et si vous êtes pas confortable sur certains concepts du métier : apprenez ! C’est gratuit et c’est pas les ressources qui manquent.

    #développeur #Syndrome #imposteur

  • #procrastination
    – suite à la lecture de ça :http://seenthis.net/messages/411036 et alors que je traverse présentement un épisode profond de cette névrose, je vais tenter le coup de la #tomate et relater le résultat de cette expérience risquée ici.

    L’adepte de la méthode Pomodoro va se tenir à des périodes de travail de 25 minutes, mesurées par le minuteur, dont la sonnerie l’avertira de la fin de la session. Pendant ce laps de temps, il ne fera attention à rien d’autre qu’à la tâche en cours. 25 minutes ce n’est pas long ! Une fois les 25 minutes terminées on peut se récompenser, par exemple en allant sur les réseaux sociaux ou en surfant sur le web, activités que l’on s’est interdites pendant la période de travail. Selon le site Lifehacker, il peut y avoir environ 5 mn de repos entre chaque séance de “Pomodoro” et 15-30 mn de pause toutes les quatre sessions environ. Si l’on suit sérieusement la méthode, il faut tenir un journal où un “X” marque chacune des fois où l’on “tenu” le Pomodoro, autrement dit qu’on s’est concentré 25 mn sans interruption.

    #anxiété #émotions #noyade_cognitive (génial ce concept) à mettre en lien avec le #syndrome_de_l'imposture déjà évoqué ici.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Technique_Pomodoro
    #podomoro

  • http://viedelamia.canalblog.com/archives/2015/08/28/32547810.html

    Ce douloureux sentiment d’être un-e imposteur-ice

    TW : propos culpabilisants sur TCA et dépression, binarisme

    Je voulais vous parler de quelque chose d’assez douloureux pour moi cette impression d’être une imposteurice. Et plus les gens me font des compliments, plus ça me revient en pleine face (ça ne veut pas dire que je ne les apprécie pas et qu’il faudrait que vous arrêtiez mais c’est juste que ça me laisse un arrière goût amer à chaque fois).

    #syndrome_de_l'imposture

  • prenez ce couteau (Les femmes savent que la féminité est à la fois...)
    http://prenezcecouteau.tumblr.com/post/125928535803/les-femmes-savent-que-la-f%C3%A9minit%C3%A9-est-%C3%A0-la-fo

    Les femmes savent que la féminité est à la fois punie et récompensée. Nous savons aussi qu’agir de manière plus “masculine” - être ouvertement ambitieuse dans notre lieu de travail, être “insistante” ou “brusque”, ou parler de manière directe - peut être à la fois source de risques et de récompenses. Il y a quelques semaines, en réponse à une histoire en couverture du magazine The Atlantic évoquant le “déficit de confiance en soi” retient les femmes de s’épanouir pleinement au travail, Jessica Valenti de The Guardian a suggéré que les femmes se retiennent de négocier leurs salaires et de réclamer des augmentations et des promotions parce qu’elles savent que ça a des conséquences négatives. Ce n’est pas un “déficit de confiance en soi” qui nous retient - ou du moins, ce n’est pas seulement ça - c’est une interprétation correcte de la réalité. On sait qu’on est supposées “se mettre en avant”, mais on sait aussi que “se mettre en avant” n’est pas féminin. Demander une question de manière directe ou parler à voix basse n’est pas féminin. Faire des remarques sans être amicale, déférente, en mettant un point d’interrogation plein de doute à la fin, ce n’est pas féminin. On sait que pour atteindre ce qu’on veut, on doit parfois consacrer une énergie supplémentaire à s’assurer que les gens ne se sentent pas mal à l’aise face à la manière dont on parle, on s’habille ou on se comporte. Mais on sera également punies pour cette féminité. C’est sur cette mince ligne sans issue que nous dansons, et bien qu’historiquement, les femmes ne travaillent pas depuis très longtemps, nous y dansons depuis des siècles. “

    (commentaires post texte ->
    il est important de noter que :
    – Cela affecte également les personnes qui ne s’identifient pas forcément comme des femmes mais son perçu-e-s / assigné-e-s de force comme tel-le. Le féminin et le masculin ne sont pas nettement binaires
    – Les femmes trans font face à tout une série de différentes barrières insurmontables au bureau, car elles doivent montrer une féminité "acceptable”
    – Les femmes Noires ne font pas partie de celles qui “ne travaillent pas depuis très longtemps”.

    –------------

    What’s Actually Holding You Back In the Office (Hint: It’s Not Your Feminine Voice)

    i appreciate most of this piece—and overall, the point is an important one. i do, however, think it’s important to note that

    this also affects people who may not ID as women but are perceived/forcibly assigned as such. femininity/masculinity is not a neat binary
    trans women face an entirely different set of damn near insurmountable barriers in the office as it pertains to navigating “acceptable” femininity
    black women are by no means “quite new to the workplace”

    (via ethiopienne)

    Women know that femininity is both punished and rewarded. We also know that acting more ‘masculine’ — being openly ambitious in the workplace, or ‘pushy’ or ‘brusque,’ or speaking directly — can carry both risk and reward. A few weeks ago, in response to an Atlantic cover story about how the “confidence gap” is holding women back in the workplaces, Jessica Valenti at The Guardian suggested that women refrain from negotiating salaries and asking for raises and promotions because they know it can have negative consequences. It’s not a ‘confidence gap’ that holds us back — or at least, it’s not only that — it’s an accurate reading of the reality. We know we’re supposed to ‘lean in,’ but we also know that doing so can have negative consequences, because leaning in isn’t feminine. Asking a direct question or speaking in a low voice isn’t feminine. Making declarative statements with no friendly, deferential, self-doubting question mark at the end, isn’t feminine. We know that in order to achieve what we want, we sometimes have to expend extra energy making sure that people aren’t uncomfortable with how we talk or dress or behave. We have to collude with the expectation that we should be feminine. But we will also be punished for that femininity. This is the impossibly fine lose-lose line we toe, and though women are, historically speaking, quite new to the workplace, we have been toeing this line for centuries.

    (Source: ethiopienne, via thechocolatebrigade)

    #confiance_en_soi #syndrome_de_l'imposture

  • On reprend sur le thème de l’imposteur et de l’auto-sabotage, avec un poil plus de recul que la dernière fois. Je vais tenter de lister les caractéristiques d’expression de mon syndrome (ce n’est peut-être pas pareil pour tout le monde, je ne sais pas, dites moi).

    Symptômes ressentis :
    – angoisses, angoisses et angoisses. Toujours.
    – un grand sentiment de lucidité et de mépris de soi, sur chaque geste ("j’aurais pu faire comme ci ou comme ça, cette personne là - que j’apprécie - aurait fait comme ça)
    – sentiment d’admiration quasi-enfantin pour toutes les personnes que je rencontre
    – (va avec éblouissement à la vue de quelqu’un qui aurait un peu de confiance en soi, du moins en apparence)
    – fatigue, découragement, flemme (grande flemme, allant jusqu’à la désinvolture)
    – sentiment d’être menacée par une critique même moindre ("Ah je suis découverte ! Je vais me faire virer !" déjà arrivé deux fois en un mois)
    – grande émotivité
    – grande empathie (c’est une bonne chose, c’est certain, mais couplée à l’émotivité, l’empathie est parfois un peu extrême)

    note à moi-même : voir si tous ces « sentiments » sont liés au syndrome ou si certains (ex : grande empathie + grande émotivité, ne sont pas juste des traits de personnalité, j’ai toujours pleuré pour la moindre trace de tristesse dans les yeux de qqun d’autre, alors ça ne m’étonnerait pas)

    La (ma) conséquence : l’auto-sabotage.
    En lisant internet et plusieurs sources différentes, certaines assez... obscures ; on note qu’il peut y avoir soit un burn-out du fait d’un travail supplémentaire pour en arriver au niveau que l’on exige de soi-même
    – soit un underdoing, on lâche prise, on se décourage, on en fait plus une. Etant d’un naturel assez contemplatif et passif - Oblomov c’est pas pour rien - je suis dans l’underdoing. Je vais arrêter de travailler, tout lâcher, partir à 17h30, rester la journée dans mon canapé, même avec une échéance proche (c.f. mon dernier post). S’en suivent des jolis reproches auto-envoyés comme « je l’ai bien mérité » (en soi, c’est vrai) qui justifierait (mais je ne suis pas psy) mon imposture.
    – Une humeur en dents de scie : je suis parfois ultra-motivée pour faire plein de choses, je fais des listes, je lis des choses que j’avais envie de lire, je ne procrastine pas tout mon planning. Oui MAIS, vient la phase de rédaction de ce travail. Et là arrive le package all-inclusive de l’imposteur auto-saboteur (Oblomov IAS de mon vrai nom)

    Voilà un premier recensement plutôt objectif des effets du syndrome de l’IAS (vous en pensez quoi ?) de la matérialisation de ce « syndrome » (ou phénomène dans la littérature, mais rapprocher ce « phénomène » de la pathologie ne me paraît pas aberrant dans les cas comme le mien). Je cherche encore des solutions (mais finalement étant le pire juge de moi-même, je doute que cela me vienne tout seul, je vais encore farfouiller Internet, j’en parle à mon copain maintenant, qui m’a somme toute l’air assez détaché, bien qu’inquiet. Et peut-être faudra-t-il se tourner vers un psy ?

    Ca c’est pour le travail personnel. Pour ce qui est de fouiller la litté et les biblio pour sourcer un peu le problème dans un contexte plus sociétal (social, socio-économique..), je vais m’y mettre mais j’ai encore du mal à distinguer les bouquins sérieux des bouquins de développement personnel un peu « mystique ». Je ne rejette pas de fait le bien-fondé de certains courants alternatifs de la psychologie mais ce n’est pas ce que je recherche.

    (je crois qu’il faut tagger alors allons-y gaiement : #imposteur voilà.)

    N.B. Le nombrilisme fait-il partie des caractéristiques d’un IAS ?

    • attention, je vois passer beaucoup de post sur le # imposteur, mais ce n’est pas forcément lié (ex : la fabrique des imposteurs, j’ai parcouru quelques pages à la librairie hier, et nope, je ne m’y suis pas retrouvée).

    • Je pense qu’il y a nécessité à remonter à la source. Ce sentiment arrive souvent à des enfants des classes populaires qui ont pris l’ascenseur social, par exemple.
      Il y a aussi à regarder les processus de dévalorisation et de survalorisation. Souvent, les gens qui ont été « poussés » ne se sentent pas à la hauteur des trop fortes espérances placées en eux. Ou alors, il s’agit d’un processus particulièrement fin de sabotage pour désobéir à une injonction de réussir par procuration dans une vie qu’on n’a donc pas choisie. Ou alors, c’est l’impossibilité de l’extirper de l’ombre du commandeur.
      En gros, interroger tes relations familiales et les intentions des uns et des autres.

      J’ai croisé pas mal de filles, par exemple, très tirées vers le bas par leur mère. Rivalité, mais pas seulement : il y a des jugements péremptoires qu’on se prend dans les gencives étant gosse « tu es trop conne pour faire quelque chose de ta vie » ou « Moi, je n’ai pas eu la chance de faire les études que je méritais » (peut-être bien parce que tu es née et que tu m’a gâché la vie...) et qui finissent par se graver au fer rouge dans ta mémoire, à même être constitutives de ta personnalité.

      Le psy est juste un regard extérieur qui t’aide à remettre tout cela sur le tapis pour arriver ensuite à trier et évacuer le nuisible. C’est d’ailleurs pour cela que les entourages ne raffolent pas de ce genre de démarches, parce qu’il y a de sales petites choses qui remontent forcément à la surface.

      Sinon, tu as le contexte, comme le choix d’une filière peu accueillante pour les filles où chaque moment, profs et étudiants te font bien sentir que tu n’es pas « à ta place ».

      Il y a aussi notre société hyper hiérarchisée (tout en prétendant le contraire) et de plus en plus obsédée par la compétition et le néodarwinisme social. Cette course constante à l’excellence et à l’échalote est, pour moi, le meilleur fournisseur officiel de clients à psy et anxiolytiques. C’est Highlander tous les jours : « il ne peut y en avoir qu’un », ce qui amènent tous les autres à penser qu’ils ne sont pas à la hauteur de la tâche. Mais ce n’est pas parce qu’il n’y a que 3 places au concours que les trois cents autres sont des bras cassés.

      Donc je vois 2 angles d’attaque simultanés :

      1. une action à effet immédiat comme te le conseillaient d’autres sur le fameux fil interminable qui consiste à programmer ton travail en mode systématique. L’hygiène de l’assassin, en quelques sorte : tu règles ta journée au métronome. Telle heure, lever, déjeuner (ha ouais, tu déjeunes pas ? Et ben tu vas te forcer : hydratation et sucres lents) et paf, une tomate de travail (d’après les minuteurs de cuisine en forme de tomate) : 25 minutes à écrire, même des trucs nuls et mal branlés, même des notes et du désordre, produire à toute force, jusqu’à ding final. Tu ne dois pas juger de ce que tu fais. On s’en fout des fautes et tout. Ensuite, une plage de repos de 10 min avec ding à la fin et paf, re 25 minutes.

      Pourquoi 25 minutes : parce que c’est le temps où tu peux être concentrée à fond sans trop d’efforts, efficace et tout. Ensuite, tu dois relâcher l’attention. Et 25 minutes c’est à la fois pas énorme et beaucoup.
      Tu places tes premières 25 minutes en premier après déjeuner. Ensuite, tu prends 10 minutes pour tes mails ou te doucher et paf, tu reprends.

      C’est le premier niveau. Tu crées une routine de travail un peu abrutissante dans le mode bourrin : tu produis et c’est tout. À toi de programmer les taches intellectuelles et les taches mécaniques en fonction de ton horloge interne. Pour ma part, j’écris très bien le matin, je tri les papiers ou je fais les comptes l’après-midi et je peux avoir une phase créatrice intense et bordélique en fin de soirée. Faut donc apprendre à faire avec ce qu’on a.

      2. l’introspection au long terme pour dénouer l’origine de ton sentiment d’illégitimité et lui faire la peau. Processus long, douloureux et incertain qui nécessite donc la mise en place des routines de travail bourrines pour t’éviter d’attendre 20 ans que tu ailles mieux.

      3. Ne pas hésiter à utiliser la méthode Coué améliorée qui consiste donc à se raconter au quotidien comme on aimerait être : « Oui, je suis capable de faire ce boulot », « oui, je ne suis pas plus nulle qu’une autre », « oui, je mérite cette place ou cette récompense », etc.
      Je sais, ça fait gourou du markéting, mais c’est assez efficace comme processus de blocage immédiat des pensées négatives et auto-dénigrentes. Limite, tu te tapes le buste en gueulant « Je peux le faire » avant de lancer une tomate.

      Et plisse ton visage en forme de sourire. C’est ridicule, je sais, mais je sais aussi que le fait de simuler un sourire libère tout de même une certaine quantité d’endorphine dans le corps. Donc, tu prends !

      Voilà, voilà.

    • Toutes tes réactions sont chouettes je trouve, mais celle-ci particulièrement. Je dois m’imposer cette auto-discipline c’est clair, ça ne tient jamais longtemps mais effectivement couplée avec une méthode Coué (un peu vain mais très efficace sur le court terme), je pense que ça peut aider à minimiser l’impact de l’auto-sabotage dans le travail. Et c’est une bonne chose pour au moins me protéger dans ma vie professionnelle/universitaire. Le travail de fond demande plus d’introspection, c’est clair, et je fouille dans ma tête pour ça, outrepassant certains blocages (les relations avec les parents sont de vraies illuminations quant à la pression au travail/ à la réussite que l’on peut ressentir, pour mon cas en tout cas).
      Merci de ton commentaire, je continuerai à tenir un « journal de bord » de l’IAS, personnellement, ça m’aide pas mal.

    • Par rapport à l’hyperempathie et l’émotivité debordante, j’avais lu je ne sais plus où que ca fesant parti des signes de ce qu’on appel les personnes précoces ou surdoué comme on disait avant. Ces personnes sont généralement plus facilement reconnus quant ce sont des garçons et des bourgeois.e.s. Sur ce sujet on m’a conseillé plusieurs fois un livre d’une psy allemande spécialiste de la pédagogie qui s’appelle Alice Miller « le drame de l’enfant doué ». Que j’ai pas encore lu alors je ne peu pas vraiment savoir si ça peut t’être utile. C’est en plus dans une perspective de long terme comme le dit @monolecte c’est pas prioritaire ni forcement la voie à suivre.
      Bonne journée.

    • @oblomov : je continue à me soigner. ?
      Et je fais gaffe aux rechutes.

      Un truc marrant : chaque fois que j’ai été récompensée pour mon travail, j’ai toujours eu tendance à dire que c’est immérité. Depuis quelques années, j’arrive à me contenter de dire « merci beaucoup, je suis très contente. »
      Mais faut beaucoup bosser pour y arriver !

      @mad_meg Pour ce qui est des questions d’hyperempathie, j’ai plutôt tendance à penser que c’est l’ensemble de la société qui pousse à l’atrophie de ce marqueur humain essentiel. Donc, je pense que je suis « normale » et que notre société, en hyper-refoulant les émotions, est gravement pathologique.

    • Salut @mad_meg on m’a déjà parlé d’une potentielle précocité mais mes parents ont préféré ne pas en tenir compte (c’était à mes 3/4 ans puis à mes 10 ans). Je ne sais pas si c’est en rapport et j’avoue avoir du mal avec la notion de « surdoué » et « précoce », je vais me documenter là-dessus aussi (au risque de l’auto-diagnostic) mais je pense que c’est quelque chose dans ce sens (ou un autre facteur psy, pas forcément ça) qui amène aujourd’hui angoisse + hyper-empathie. En même temps ce sont deux sentiments que j’ai ultra-rationalisé pour les justifier, j’ai donc du mal à m’en dépatouiller. La perspective de long-terme se conjugue pour l’instant assez mal avec le travail de thèse qui a un sacré impact sur le psy (en plus de faire se développer des angoisses et autre syndrome d’imposteur chez des personnes n’en souffrant pas à la base). Mais ça reste passionnant comme sujet, d’autant plus quand on projette d’avoir des enfants.

      Au final, je cherche des témoignages sur internet et je trouve pas mal de récits proches de ce que je décris là, l’aspect sociétal est certainement très important. J’aimerais bien trouver des groupes de paroles ou des tables rondes sur ce sujet.
      En attendant, je procrastine sur le boulot que je suis censée faire !

      Vous êtes géniales de répondre à tous ces posts décousus ! Merci !

    • Pour l’empathie je suis d’accord avec toi @monolecte ca me rappel la chanson « gulliverte » de Anne Sylvestre qui dit à la fin « si je suis grande c’est parceque les hommes sont petits ».
      Par rapport au mot « surdoué » ou « précoce » je ne les aime pas non plus et j’ai vu utilisé l’expression « zèbre » qui veut dire que le zèbre est different du cheval, pas mieux, ni moin bien. Apparement les zèbres ont juste besoin qu’on reconnaisse la zebritude en elleux et une fois ce déni écarté on peu etre plus libre et heureureuses.
      En tout cas les conseils de @monolecte me semblent excellent, je fait aussi des listes, avec un ordre de difficulté, et un seul truc chiant a la fois. Pour lutter contre ma paresse et ma procrastination j’ai aussi pratiqué un auto conditionnement. Chaque jour je me forcait a faire un dessin, meme un dessin qui parle du fait que je ne sais pas quoi dessiné ou un dessin a l’arrache qui prend 10 mins. C’était le n°1 de ma do it liste. D’ailleur faut que j’y aille ;)

    • Ce qui me dérange avec « surdoués » ou « précoces » c’est que c’est relatif à des notions d’intelligences toutes faites.

      Je dois absolument fermer un à un les 56 onglets ouverts sur Chrome :( Adieu Seenthis, on se revoit dans 2 pages !

    • Je crois qu’en Belgique, on dirait que tu es probablement haut potentiel ou hyper je sais plus quoi comme le dit @mad_meg ou surefficient mental (et pas précoce ou surdoué qui sont des termes archaïques au regard des avancées en neurosciences et comportements). A lire, (en faisant un peu de tri) les livres de Chritel Peticollin par exemple, et surtout Jeanne Siaud-Facchin. Après, il y a différentes techniques pour arriver à vivre mieux avec cette hyperactivité mentale, émotivité et dévalorisation de soi, ça peut-être bien de trouver de l’aide spécialisée. #ralentir #relaxation

    • @philippe_de_jonckheere Oui ca me fait tout drole la Tv aussi. J’avoue ne pas avoirs écouter l’extrait en entier tellement Ca me saoul. Mais ça fait de la doc sur le syndrome de l’imposteur et savoir que Mme Chazal souffre aussi de ce syndrome est pas sans intérêt a mon avis.

      @supergeante haut potentiel ou hyper ca reste le meme probleme que pour précoce ou surdoué, il y a plus une idee de supériorité que de différence. Dans mes lectures sur le sujet, j’étais tombé sur un forum de « zèbres » et il y avait un sujet sur quel mot choisir et ca n’aboutissait a rien. Les zèbres ont d’ailleur souvent çe syndrome qui fait qu’ils vont pas accepté qu’on leur colle du super-hyper-pré-sur ou tout autre préfixe de supériorité intellectuelle. Je vais rechercher le forum en question mais il est assez décevant.
      Voilà c’est ici : http://www.zebrascrossing.net

      Et pour ce que tu dit sur le fait de se faire aidé par une personne spécialiste je pense aussi que c’est une bonne idée. De ce que j’ai lu sur le sujet c’est pas une analyse psy qui prend des années mais plutot une sorte de validation qui dit « ok tu es une zèbre » et une fois ceci confirmé les zèbres sont capables de comprendre seul comment mieux vivre dans un monde de chevaux quant on est un zèbre.

    • @mad_meg Tu crois Madame Chazal sincère ? De mon côté il m’apparaît assez étonnant que n’ayant pas la télévision, il ne m’ait pas échappé que chaque année ou presque c’est un peu la même chose, les anciennes stars de la télévision se sentant menacées à l’heure du renouvellement des programmes par les stars montantes , les journaux soient pleins d’articles hagiographiques visant à les humaniser ou je ne sais quoi de ce tonneau fictif-là. Dans le cas présent on touche au sublime, de la psychanalyse de comptoir sur plateau de télévision, je me demande quel genre de drogue il m’aurait fallu prendre pour imaginer une chose pareille avant de l’avoir vue à la télévision donc.

    • Je sais pas si elle est sincère cette dame, je ne m’étais pas posé la question par rapport au calandrier. Mais je me dit qu’une présentatrice de JT a pu voire ses competences (réelles ou pas) de journalistes mise en doute. Sinon j’ai pas souvenir d’avoir lu ou entendu des hommes faire part de se sentiment d’imposture. Ca doit exister mais je voie mal un PPDA dire ce genre de choses apres son renvoie de TF1. Et sinon si tu as des exemples de personnes (célèbres ou pas) qui s’expriment sur le syndrome de l’imposteur ca m’intéresse.

    • @mad_meg je trouvais que surefficient ou hyper efficient était moins connoté > parce que la dimension émotionnelle est mise en avant au même titre que certaines difficultés relationnelles, et ces impressions d’imposture, de décalage etc. C’est comme hyperactif, ça dénote d’une activité cérébrale différente de la moyenne pas supérieure (c’est à dire pas une intelligence supérieure, une activité cérébrale différente), avec comme pour l’hyperactivité différentes formes de handicap social souvent corrélés comme la dyscalculie, des troubles de l’attention, des dépressions, ou encore de gros surmenages.
      L’aide dont je parlais est en effet de type comportementale, de type court, très pragmatique d’acquisition de techniques pour mieux vivre avec et se dépatouiller des aspects les plus handicapants et difficiles à surmonter (non pas en terme d’efficacité sociale ou économique - mais en terme de bien-être personnel).

    • Je ne doit pas connaître la définition de « efficience » je vais aller voire et je reviens avec. A part ca je suis toute a fait d’accord avec ce que tu dit @supergeante

      De retour la definition de efficience ne m’a pas elclairé (L’efficience est l’optimisation des outils mis en œuvre pour parvenir à un résultat. ), par contre la recherche a partir de « surefficience » m’a donner entre autre cette page qui donne pas mal d’infos mais que je n’ai pas lu en intégralité. Je la met ici pour plus tard.
      http://www.calay.be/douance.php
      Le debut donne une bonne idée du probleme du nom à donner aux zèbres (j’ai une préférence pour zèbre personnellement)

      On décrit généralement les individus dotés de « surefficience mentale », ou « à haut potentiel », ou « hp », ou « surdoués », ou « zèbres » ou « dotés de douance », ou « de profil atypique », comme possédant des capacités naturelles ou des fonctionnements nettement différents de la moyenne de la population dans plusieurs domaines d’habileté : intellectuel, créatif, artistique, sportif, etc.

      J’apprécie l’expression de « surefficience mentale », car elle illustre bien l’existence d’un potentiel, souvent bien encombrant, qui ne va pas nécessairement se transformer en efficacité relationnelle ni en bien-être existentiel !

      J’aime aussi la dénomination de « profil atypique », car elle exprime bien la différence, l’inattendu, l’anormalité qui génère de nombreux rejets, sans sous-entendre les notions de « sur- » ou de « plus- » présentes dans les termes « haut potentiel », « surdoué », etc..

      Dans cette page, j’utiliserai donc principalement l’une ou l’autre de ces deux expressions.

    • Tiens c’est drôle, parce que je suis plongée actuellement dans ces problématiques de douance (c’est québécois je crois) avec les livres de Jeanne Siaud-Facchin, l’inventrice du zèbre (de ce que j’en lis).
      Ce qui m’intéresse, ce n’est pas l’aspect singe savant (ou alors le modèle d’intelligence en arborescence) mais l’espace émotionnel et empathique hyper sensible et particulier qui peut conduire à ce qui est appelé le faux self. Le faux self est une parade de normalité avec laquelle l’entourage (et le douant) se rassure. Car le zèbre gêne à requestionner les structures avec sa cognition particulière et son gout viscérale de la vérité et du juste. Du coup, sans accompagnement bienveillant, il aura tendance à être inadapté, par exemple à l’école. Si la construction de l’identité est faite de faux self, la ou le zèbre est capable d’aller jusqu’à anesthésier son ressenti (qui ne le gratifie pas en le faisant souffrir) et détruit ses possibilités d’épanouissement, l’estime de soi. Bref, son désir se perd à vouloir être normal·e.
      D’autant que le zèbre n’est pas toujours là où on les autres l’attende : dans ce rôle de singe savant ou dans la réussite sociale. Et il peut être bon dans une discipline et nul dans une autre.
      Pour le désir, on peut se référer à la psychologie ou la psychanalyse, mais à mon humble avis, on fait fausse route en se forçant et je le définis comme une nécessité vitale et le point central du problème.

  • MONITOR vom 23.07.2015 - Monitor - ARD | Das Erste
    http://www1.wdr.de/daserste/monitor/sendungen/milliarden-deals-mit-griechenland-100.html

    Enquête et révélations de la télévision allemande :

    Parmi les biens publics que la Grèce doit vendre, il y a les 14 aéroports régionaux les plus rentables du pays qui doivent être vendus à une firme allemande, Fraport.

    Le maire de Corfou, Kostas Nikolouzos (120 000 habitants, 1 million de touristes par an, chiffre en augmentation) : « L’aéroport rapporte beaucoup d’argent, pourquoi devrait-on le céder ? Nous sommes en crise, n’est-ce pas ? Si on se prive des moyens de produire de la richesse dans ce pays pour relancer l’économie, comment fera-t-on ensuite ? ».

    Selon « l’accord » de colonisation européen, tout doit être bradé : la poste, les installations d’eau, les autoroutes, le réseau de gaz et d’électricité, les ports et les aéroports. Et donc, les 14 aéroports situés sur les îles les plus touristiques, Mykonos, Santorin, Kos, Corfou, etc.

    La firme allemande doit donner 1, 23 milliard d’euros et une taxe annuelle de 22,9 millions pour récupérer les 14 aéroports.

    Le ministre des infrastructures grec, Christos Spirtzis : « l’Etat grec doit vendre les 14 aéroports qui rapportent et les 30 autres aéroports qui ne font aucun profit doivent rester à sa charge. C’est un modèle qui ressemble à l’état des choses dans une colonie, pas dans un état membre de l’Union européenne ».

    D’après les chiffres de l’administration grecque, le nombre de vols via les 14 aéroports l’an passé a augmenté de 13,8%, le nombre de passagers a connu une augmentation de 19%. Un expert de la Lufthansa qualifie la transaction de « économiquement lucrative ».

    Mais on garde le meilleur pour la fin. S’agît-il vraiment d’une privatisation ? La société anonyme Fraport est une firme allemande mais surtout la majorité de ses parts est détenue par la ville de Francfort et la région de Hesse.

    Prof. Rudolf Hickel de l’Université de Brême : « ce qui va se produire est une changement de propriétaire - ce qui était propriété de l’Etat grec va pour ainsi dire devenir propriété de l’Etat allemand. Et à la fin, ce qui compte, c’est que les profits qui seront réalisés dans ces 14 aéroports financeront les services publics allemands ».

    Et que deviendra le petit milliard récolté pour la vente ? Il servira à rembourser la dette.

    Prof. Rudolf Hickel, Universität Bremen: „Da findet ein Eigentumswechsel von einem griechischem Staatsunternehmen in Richtung sozusagen deutschem Staatsunternehmen statt. Und am Ende geht es darum, dass die Profits, die Gewinne, die da gemacht werden in diesen 14 Flughäfen, dass die abgezweigt werden nach Deutschland in die Öffentlichen Kassen.“

    #colonisation #Grèce

    • Merci pour la tard @cie813, quel tableau ! Et c’est l’occase de quelques remarques, de continuer à se demander ce qui se passe au juste.
      Colonialisme ? Nous sommes tous grecs, certes, et ce genre d’info, après d’autres, conduisent à dire « colonisation ». Mais je doute qu’on puisse lire ce pillage là, les rentes et les relations de pouvoir qui y sont associées en terme de colonisation - même à un moment où la Grèce fournit davantage d’émigrants- lorsque ce qui est déterminant c’est une conso locale dépendante d’importations alimentaires et de produits manufacturés), le secteur touristique (une présence étrangère qui diffère de l’implantation de colons sur la durée) et la #dette. Et qu’en plus en Grèce, comme ici, l’utilisation de migrants sous des formes #néoesclavagistes vient pallier une certaine indisponibilité de la main d’oeuvre locale.
      Dans un secteur économique clé, la marine marchande, les armateurs grecs sont off shore depuis longtemps (sans main mise allemande ou européenne). Le proto capitalisme, marchand, se jouait des frontières....

      Alors si on veut causer en terme de colonisation, faut-il, avec Pasolini et d’autres, parler de colonisation par le mode de vie bourgeois de tout ce qui n’y était pas indexé (des payons aux ouvriers, des ouvriers aux chômeurs, des chômeurs aux Grecs). Dans l’accélération de l’histoire actuelle, d’autres extensions du terme apparaissent elles aussi justifiées (colonisation du temps vécu, par ex.).

      Faut ajouter un « néo » à colonial ? Ce serait quoi la colonisation cette fois ? La Grèce parc de loisirs allemand à forte valeur patrimoniale et mouroir plus ou moins doré d’actifs (ou pas) retraités européens (à l’image de la Floride, cf ce phénomène, freiné en Tunisie, toujours en cours au Maroc) ? Et quoi encore ?
      Comment en rester comme nombre de commentaires à diverses répliques de cette sorte d’interprétation décliniste et fierté nationale baffouée en pointant une primauté de la responsabilité allemande dont la France aurait par faiblesse ou ineptie fait le jeu ? C’est dans le même temps accorder trop et trop peu aux états nationaux.

      Accaparer les profits et « socialiser » les pertes, c’est un mécanisme de base de l’économie. Ici même, non seulement des firmes « étrangères » (macdo, gougeule, ...) mais aussi des fleurons du capitalisme français (Total) sont preneuses de parts de marché, de main d’oeuvre formée, soignée, mais ne paient que des loyers et des salaires (souvent bas, spécialement chez leur sous-traitants) en arrivant à une « optimisation fiscale » efficace au point de de ne rien payer du tout, à part la TVA.

      L’impérialisme, « stade suprême du capitalisme »° dont la (transitoire) domination économique britannique fournissait le modèle, c’était au début du XXeme !
      Après une Guerre du Golfe persique financée par le Japon et menée par les U.S, le concept d’#empire° a cherché à décrire une domination mondiale à la fois acentrique (diffuse) et polycentrique . Aujourd’hui, c’est la Chine qui est le plus gros investisseur en Afrique pendant que les États-Unis et la France y interviennent militairement dans d’innombrables conflits...

      On a pointé ici et là les limites de Siriza. J’insisterais sur un point. Tout le courage politique a été centré sur le conflit avec l’eurogroup et alii tandis qu’en Grèce on a joué la prudence sans courage, la recherche du consensus le plus large et à bas prix (l’unité nationale contre l’hydre capitaliste). Jusqu’à être timoré. En ce sens le seul acte politique local susceptible d’avoir une portée décisive fut le référendum. Et là encore, c’était adressé (pour perdre, disent des critiques de Tsipiras) vers l’adversaire extérieur. Et la proportion de non fut une surprise pour les initiateurs du référendum (#défaitisme à l’intérieur, illusions quant à la possibilité que dans une gouvernance de capitalisme mûr, l’europe, on puisse concéder quelque chose de substantiel sur la dette, à l’instar de ce qui a pu arriver avant la crise de 2008 pour des pays « périphériques »).
      Depuis le début on sait (en particulier certains dirigeants de Siriza qui connaissent bien la France pour y avoir vécu) que Siriza arrive suite à des défaites successives là-bas (à l’inverse du Front populaire, quand les luttes s’engouffrent dans la brèche ou la fragilité institutionnelle), proche en cela de l’alternance française de 1981, qui capturait Mai 68 comme on se repait d’un cadavre ("changer la vie" qu’ils disaient, empruntant à Rimbaud pour que que le quelconque se fasse appeler Arthur au nom de la « guerre économique »).
      Je connais très insuffisamment la situation et les 6 premiers mois, mais quand même. L’un des exemples les plus frappant d’attentisme de Siriza me parait être une inaction complète vis-à-vis de l’église orthodoxe. Première fortune du pays, elle jouit de prébendes inouïes. Certes, la Grèce lui doit rien de moins que sa continuité historique*. C’est ainsi peut-être que la légitimité de cette institution parait si ancrée que rien n’a été fait, ne serait-ce que pour rogner ses privilèges fiscaux, à défaut d’une expropriation en bonne et due forme.

      Pourquoi et comment des banquiers, allemands ou pas, ou des villes riches comme Frankfort auraient à hésiter pour se servir à proportion de leur puissance actuelle, celle de la seule « religion » réellement mondiale, l’économie ?

      Je partage pas tout du texte (trop rapide) de Bernard Aspe
      http://seenthis.net/messages/392073
      mais il me semble juste sur l’essentiel. Car je me souviens que si la Révolution française comme celle d’Octobre 1917 ont pu faire face, défaire ou écarter de fortes coalitions d’ennemis extérieurs cela résultait de processus de politisation massive et d’actions concrètes sur place, au sein de « leur » propre société, divisées, contradictoires. Pas de votations accompagnées d’attentisme.

      ° L’impérialisme, stade suprême du capitalisme, de Lénine (1916) reste fort suggestif : ... Les banques et leur nouveau rôle ; Le capital financier et l’oligarchie financière ; L’exportation des capitaux ; Le partage du monde entre les groupements capitalistes ; Le partage du monde entre les grandes puissances ; L’impérialisme, stade particulier du capitalisme...
      https://www.marxists.org/francais/lenin/works/1916/vlimperi/vlimp.htm

      ° Empire, Michael Hardt, Toni Negri (2000)

      ° Sur l’église grecque orthodoxe, voir le captivant roman Ap. J.-C. de Vassilis Alexakis

      #mondialisation #économie

    • Comme l’a dit récemment C.Lapavitsas :"“D’abord, c’est la première fois dans ma carrière d’économiste que je rencontre une telle convention d’accord. Non seulement, elle est de type néo-colonialiste, personne ne dira le contraire, mais surtout, surtout hélas, cet accord comporte par certaines de ses formulations et tournures de phrase, un volet ouvertement revanchard et punitif, au-delà même de toute logique économique (même de type néocolonialiste), car c’est ainsi que l’élite de l’Allemagne pense ‘régler l’affaire grecque’”.

      Cf http://seenthis.net/messages/390971

      En effet, ce à quoi le texte de "l’accord" fait le plus penser, mais qui rend difficile d’éviter le #point_Godwin, c’est une variante soft du "protectorat" où toute l’économie d’un pays est mise sous séquestre dans un but punitif, comme la Tchécoslovaquie sous Heydrich (ou justement la Grèce pdt la guerre).

      Si on fait le rapprochement entre "l’accord" grec (et surtout à la fermeture des banques, la hausse de la décôte sur les liquidités d’urgence de la BCE qui a immédiatement précédé le sommet, etc) et l’actuelle offensive turque contre les kurdes et l’opposition de gauche, le HDP en particulier (supposé être le Syriza turc et qui avait fait un score record aux dernières élections), on assiste à une contre-offensive brutale du néo-libéralisme contre tout ce qui pouvait venir contrecarrer les politiques d’austérité, de contraction des salaires, de dérégulation du marché du travail, etc.

      Ceci dit, il y a aussi, et c’est pour ça que j’avais employé le terme, peut-être hâtivement, une composante coloniale forte dans l’essentialisation de l’indigène grec, supposé "paresseux" et "pas sérieux" - cf la couverture récente du Spiegel (qui est l’équivalent en Allemagne du Nouvel Obs, plutôt un magazine pour la bourgeoisie cultivée) :
      "Nos Grecs - tentative d’approche d’un peuple étrange"
      (qui rappelle les "Nos nègres" ou "Nos Juifs" d’antan)

      https://magazin.spiegel.de/EpubDelivery/image/title/SP/2015/29/300

      Quant à la différence de point de vue entre l’Allemagne version Schäuble d’un côté et la France ou l’Italie de l’autre, elle a été causée, outre l’intervention des Etats-Unis qui paraît avoir été déterminante, qu’à une différence économique (enfin, c’est ce qu’a mentionné l’autre jour un éditorialiste du Financial Times) : l’Allemagne sortirait tout à fait indemne de la sortie de la Grèce de l’euro alors qu’elle provoquerait immédiatement la spéculation des marchés sur la dette publique française et italienne.

    • Je suis bien d’accord, @cie813, sur l’aspect punitif (qui vaut par delà la Grèce, prolétarisés allemands et européens compris). Merci pour la synthèse que tu fournis sur certains points. Mais ce que tu dis toi même à propos de l’Allemagne passée ressortit plus de la guerre que de la colonisation, modalité qui me parait (par ignorance ?) assez étrangère à l’histoire du capitalisme allemande, plus industriel et marchand que colonial.
      L’#hostilité ne pouvait sans doute pas être suffisamment assumée par des dirigeants « bourgeois » formés dans les grandes écoles capitalistes (et la survivance trotskiste), dans la société grecque et de ce fait aussi sur le théâtre des opérations extérieures. À sous estimer la violence du conflit, on s’oblige à inventer une manière de renverser la table ou on perd.

    • Grèce : à #Hellinikon, la guerre des mondes est déclarée

      Depuis « l’accord » extorqué à la Grèce par la Troïka, les terrains de l’ancien aéroport d’Athènes sont de nouveau sous la menace d’une privatisation. Un armateur rêve d’en faire un centre commercial géant. Les initiatives solidaires qui y sont nées depuis le début de la crise sont menacées.

      http://www.humanite.fr/grece-hellinikon-la-guerre-des-mondes-est-declaree-580295

    • Beni pubblici, Grecia vende 14 aeroporti alla tedesca #Fraport per 1,23 miliardi

      Il governo greco ha approvato la cessione di 14 aeroporti regionali al gestore tedesco Fraport per 1,23 miliardi di euro. Lo si è appreso dalla Gazzetta ufficiale di Atene, con una risoluzione firmata dal vicepremier Yanis Dragasakis, dai ministri delle Finanze, Euclides Tsakalotos, Economia, Yorgos Stathakis, ed Energia, Panos Skurletis.

      http://www.ilfattoquotidiano.it/2015/08/18/beni-pubblici-grecia-vende-14-aeroporti-alla-tedesca-fraport-per-123-miliardi/1965257

  • Une bonne illustration du trending syndrome de l’imposteur
    – ce post a été rédigé sans aucune recherche approfondie de ce qu’est le syndrome de l’imposteur. Ce post est aussi très mal écrit, c’est du tout venant, je ferai un truc plus propre quand mon cerveau dira d’accord -

    Il est 01:46 et mon réveille sonne dans cinq heures. Jusqu’ici pas de panique, j’aime le café et il me le rend bien. Je viens seulement de passer une sale journée en tête à tête avec ma soudaine lucidité sur une partie de moi-même.
    En gros, j’avais une échéance pour rendre un papier pour une conférence fin Août (dans un lieu OUF) à laquelle je voulais présenter mon projet de thèse (mais pas publier par la suite). Ça faisait 4 mois que je bossais sur mon sujet, mais 4 mois où j’ai aussi postulé pour une CIFRE (accord pour une thèse pro), changé d’habilitation de thèse, déménagé à Paris... La vie quotidienne de tout le monde est remplie de galères, je sais bien, et mes sus-nommées aventures ne sont même pas des galères. OUI MAIS.
    Ce papier je ne l’ai pas écrit. Pas un mot du tout. Au moment de l’échéance, j’ai demandé un délai et je l’ai obtenu, et c’est demain. Et je n’ai toujours rien écrit. Je vois mon DR (directeur de recherche) demain, dans mon entreprise, et je vais devoir affronter sa déception et son incompréhension et surtout la panique d’avoir une doctorante comme moi. Voilà comment je l’anticipe en tout cas.
    Et alors ? Et bien, je l’ai cherché. Je crois que je me suis auto-mise dans le bousin.
    Tout simplement, je pense que j’en suis arrivée là où je suis par pur hold-up. J’ai berné tout le monde, ou alors tout le monde sait que je suis nulle et essaie de se débarrasser de moi je ne sais pas. Je ne dis pas que ma situation actuelle ferait multiples envieux, mais quand même, je m’estime très privilégiée. Et je ne mérite rien de ce qui m’arrive, sérieusement. Je ne pense pas me dévaloriser, je pense être lucide. Je suis relativement cynique, mais surtout je crois être lucide. Je rationalise beaucoup de choses, « j’intellectualise » beaucoup de choses (je ne suis pas hyper à l’aise avec « intellectualiser » comme mot, ça sonne très prétentieux, mais disons « réfléchir beaucoup trop sur n’importe quel sujet »). En plus de ça, je développe depuis quelques temps de très grosses angoisses. La dernière en date, alors que je n’avais jamais eu de problème avec ça, j’ai pleuré au décollage de l’avion qui m’emmenait en vacances il y a quelques jours. J’ai pleuré de panique. Et c’est comme ça pour tout maintenant, je suis devenue une super angoissée.

    Bon c’est très décousu, mais là je suis un peu en plein milieu de l’étape « déni » de ma nuit. Et d’ailleurs, paradoxalement à mon angoisse, je vais aller me coucher sans avoir écrit un mot. Et quand je vais commencer à m’endormir, je vais être reprise d’angoisse, et ne plus fermer l’œil.

    Je suis fatiguée, et je ne sais pas quoi faire pour me « soigner » parce que finalement, les trois années qui vont suivre vont nécessiter que ce souci soit réglé. Pas tant les angoisses, qui ne me posent pas de problèmes professionnellement parlant. Mais surtout la manifestation de ce « syndrome » dans mon comportement : l’immobilisme. Je panique, et plutôt que de bosser deux fois plus dur, je m’arrête.
    C’est marrant, j’apprends à conduire en ce moment. Même réaction, dangereuse, quand je fais une bêtise, quand dans un croisement je sens que je vais pas gérer la présence d’autres bagnoles, je m’arrête net. Je lâche tout.

    Mais demain,ça va être un joli carambolage et je vais autant être responsable que victime.

    • Il me semblait avoir compris le concept de l’imposteur comme un sentiment que l’on est soi-même un imposteur, dont la situation n’est qu’une suite de chances et de hold-ups. Je dois définitivement me renseigner. Mais je doute que tous les syndromes d’imposteur, les sentiments d’illégitimité etc soient « soignables » collectivement. Les racines sont peut-être trop individuelles (contexte, éducation, personnalité etc) ? Par le même temps, les mécanismes sont assez généraux, et le sentiment se fait sentir chez de plus en plus de personnes, alors il y a peut-être un élément d’influence extérieur ? Aucune idée.

    • Je connais vachement bien : http://blog.monolecte.fr/post/2010/08/22/le-complexe-du-fumiste

      C’est nourri de tas de choses : les ambitions démesurées des parents et notre refus inconscient de les dépasser ; la glorification de la perfection et l’inévitable incapacité à y accéder ; la peur atroce de l’échec dans un monde qui peut te laisser crever au premier faux pas.

      Vieillir est cool. On apprend à se planter sans se saborder (ce que tu fais avec une belle constance) et à se relever tranquillou et continuer de ramer dans le sens qu’on préfère. On apprend aussi qu’on a tendance à saborder ce qui relève de faux choix, c’est à dire des trucs dont on s’est persuadé que c’était cool alors qu’en fait ça nous fait gravement gerber en dedans. Quand on sent la paralysie monter, on s’interroge sur les vraies motivations, rapidement, et si le diagnostic est bon, soit on plie vite fait le merdier (mais si, on arrive très bien à réussir en rendant un truc bâclé, c’est affligeant, mais c’est comme ça !), soit on se désengage si c’est possible.

      On arrête de vouloir rendre le truc parfait du premier coup. Et même au deuxième. On rend un truc et on n’attend pas l’avis de l’autre comme le jugement dernier. Souvent, de manière étonnante, l’autre est content. Ben, on prend. On ne trouve pas ça top, on ferme quand même notre gueule et on prend la satisfaction du commanditaire comme elle vient. Et on ferme sa gueule. On ne dit pas qu’on pourrait faire mieux. Si l’autre ne le demande pas, il n’y a pas de nécessité à de revenir dessus, on passe à la suite, en se disant que de toute manière, on fera mieux.

      Si l’autre n’est pas satisfait, ça ne veut pas dire que tu es une sous-merde et que tu dois te jeter dans les chiottes avec une pierre autour du cou. Ça ne veut pas dire que tu ne fais pas l’affaire. Ça veut juste dire qu’il avait d’autres attentes. Donc tu ne te flagelles pas publiquement et tu demandes avec calme et assurance comment il voit les choses, ce qu’il attend, vers quoi tu dois plutôt tendre. Tu écoutes bien et tu fais. Si vraiment il demande un truc nul (si, si, ça arrive !), tu peux éventuellement faire remarquer qu’il serait peut-être plus judicieux de faire un autre choix. S’il t’écoute, tant mieux, s’il s’entête, pas grave. Tu feras un truc moins bien qui le rendra content et le monde va continuer à tourner. Et si tu es félicitée pour une bouse, tu le prends avec le sourire et tu remercies. Parce que voilà, ça ressemble à ça, la vraie vie. Tu tentes d’aller vers le meilleur en sachant que c’est juste une tendance, une quête et pas une finalité et que ce qui compte, c’est qu’au final, tout le monde est content.

      Après, @maudelibellule est de bon conseil sur les méthodes de travail des gens comme nous. On voit direct la montagne. Forcément, ça coupe les pattes.
      La rando, c’est pareil : quand tu vois d’en bas le tout petit truc que tu dois attendre avec tes petites pattes, tu as juste envie de retourner pleurer dans la bagnole.

      Mais non. Ton plan, c’est juste d’aller jusqu’à la moraine suivante pour voir si le paysage est encore plus beau. Tu prends ton temps. Tu profites de l’instant. Tu rigoles avec les copains. Tu évites de te faire mal. Tu fais la sieste quand tu es fatiguée. Et au bout d’un moment, t’es en haut. T’as mal partout, t’es cramée, mais ce putain de paysage, tu l’as mérité et tu en profites à fond.

      Pour le boulot, c’est pareil.

      Si je n’ai pas d’angle d’attaque, je compile les sources. Si je n’ai pas l’intro, ben j’écris un bout d’autre chose, d’une fulgurance que je viens d’avoir. Que je vais creuser. Si c’est mal écrit, je continue quand même, je reviendrai dessus plus tard. Et je monte le truc par petits bouts, sans préjuger du résultat final. Et du coup, ça progresse.

      Il y a des outils qui mesurent le boulot que tu fais, même pour 10 minutes. Si ça t’aide... à la fin de la semaine, tu vois que, finalement, tu as fais des trucs.

      Même les trucs ratés, je les garde dans un coin. Des fois, je retombe dessus 6 ou 10 ans plus tard et je ne les trouve plus aussi ratés, ou ils me font un bon début pour autre chose.

      Au final, tu avances tranquillement. Tu découvres que tu n’es pas aussi géniale que tu voudrais l’être, mais que ce n’est pas si grave et que tu es finalement beaucoup mieux que tu ne le crois. Tu apprends aussi à relativiser les jugements des autres... ainsi que les tiens. Et c’est très « soulageant ».
      Bref, tu fais la paix avec toi-même et, forcément, ça va mieux.

      Sinon, je me suis encore sabordée il y a 3 ans. Une conjoncture d’évènements assez négatifs. Au début, je me suis repliée comme d’hab’... et puis, j’ai pris mon courage à deux mains et je suis allée voir le client pour lui dire en face que je ramais comme une galérienne et qu’il n’était pas tombé sur la meilleure période de ma vie (en fait, la seule fois où j’ai dû prendre des anxiolytiques). Le gars m’a regardée dans le blanc de l’œil. On avait explosé tous les délais. Il m’a dit que ça arrivait à tout le monde, mais qu’il fallait finir le job. Il m’a donné des conseils pratiques et une avance sur mes honoraires pour m’engager. Je savais que j’étais grillée pour sa boite, mais fallait finir. Alors, j’ai fini le job en bossant comme une malade.

      Depuis, on n’a jamais repris contact, mais curieusement, je suis allée beaucoup mieux en admettant que je pouvais vraiment me ramasser comme une merde et quand même y arriver à la fin.

      Depuis, je fais les boulots plus sereinement. J’essaie de mieux m’organiser et d’avancer dans la bonne direction avec régularité. Je fais de la course de fond, en somme.

    • Tu parles de celui-là, @mad_meg : http://blog.monolecte.fr/post/2010/11/25/La-pedagogie-du-coup-de-pied-dans-les-couilles ?

      Parce que plus le temps passe et plus je suis effarée de constater qu’on continue à ne pas éduquer les garçons à ne pas commettre d’agressions sexuelles, à ne parler qu’aux femmes de se protéger des viols (complètement con !) et à ne pas apprendre aux petites filles à se défendre en cas d’agression.

    • Ben, je tombe un peu sur le cul, j’apprends cette affaire deux ans après, je n’ai rien vu et rien entendu. La question que je me pose, c’est si nous n’aurions pas du prendre cette affaire en charge collectivement puisque @mad_meg en a parlé à ce moment là. Sur @seenthis nous évoquons et débattons souvent des #agressions_sexuelles et de #sexisme, ça doit se poursuivre dans la vraie vie et nous aurions dû tous rebondir ensemble et avoir ce débat en live. Non ? Et je comprends bien ce mal être quand tu dois contenir toute ta colère et ta souffrance des années sans parvenir à l’exprimer.

    • Je n’ai pas de solution toute prête. J’ai enseigné à ma fille à ne pas avoir honte d’elle-même, ni de son corps, ni de ses pensées. Je lui ai enseigné à penser par elle-même et à faire ses propres choix.
      Déjà, rien que ça, c’est bien. Elle n’a pas de ces comportements pudibonds à la con qu’on inculque aux jeunes filles. Et face aux harceleurs, je lui ai appris la stratégie Ender : ce sont toujours les faibles qui subissent la violence. Les violents cherchent les faibles (surtout ceux qu’on a éduqués comme tels) parce que cela n’a pas de cout pour eux d’exercer leur domination. Donc, quand un plus fort (ou supposé comme tel) s’en prend à toi, c’est qu’il n’est pas aussi fort qu’il le croit et qu’il s’attend à ne trouver aucune résistance.

      La stratégie Ender, c’est frapper très fort, très vite et sans merci. Pour que la domination ait un cout exorbitant dès le départ. Bien sûr, cela implique que c’est le faible qui sera puni pour son attaque préventive. Parce que notre société tolère très mal les faibles qui se défendent très fort.
      Mais cela signifie que dans 90% des cas, la victoire est totale et le faible plus jamais emmerdé. C’est aussi la loi de la taule.

      Donc, l’autre jour, une petite bande de cons s’en est pris sans préavis au groupe de ma fille. Ils ont commencé par jeter le cartable du premier par terre et à piétiner ses affaires. Puis ils sont allés vers la fille suivante pour lui tirer les cheveux. Ils n’ont pas eu le temps d’arriver à ma fille : elle a immédiatement tapé de toutes ses forces dans le tibia du plus proche d’elle. Qui a eu très mal et a été très surpris.
      Du coup, ils se sont tous barrés.

      Bien sûr, je lui ai expliqué que le recours à la violence est problématique et ne doit être envisagé que comme recours ultime face à une violence injustifiée. Pas un mode de gestion des conflits interpersonnels qui doivent être gérés par le dialogue et la négociation avant tout.

      Je sais que la plupart des gens désapprouvent ce qu’est ma fille. D’un autre côté, elle a tendance à faire fuir les harceleurs rien qu’en étant là. Donc on emmerde les gens qui éduquent leurs filles à être des bonniches et des victimes toute leur vie.

    • L’autre truc, c’est qu’en effet, les harceleurs ont l’habitude de s’en sortir à tous les coups. Ils jouissent d’une quasi-impunité et du silence honteux de leurs victimes (et de la complicité passive du reste de la société).

      Quand les harceleurs sont exposés sur la place publique, forcément, ils trouvent ça nettement moins drôle et confortable.

      C’est pour cela que je suis à 100% avec @mad_meg : toutes ces merdasses sont comme les vampires, ils craignent la lumière plus que tout !

    • S’il vous plaît, @speciale merci de sortir de cette discussion. Votre anonymat vous y protège suffisamment d’ailleurs.

      @mad_meg tout mon soutien.

      Merci à tous pour vos conseils, que je vais lire et relire attentivement (voire même de ce pas recopier sur un papier), en doutant toutefois à une solution miracle, en revanche le processus évolutif comme conseillé notamment par @intempestive et @monolecte et merci pour les encouragements. Je vais pousser du côté de l’auto-sabotage, le nom semble déjà correspondre à ma réaction à ces angoisses. Par ailleurs, @intempestive je suis plutôt d’accord avec le fait que ce soit une maladie collective en ce que les personnes très sûres d’elles et sur-entraînées à la performance sont très impressionnantes pour moi, alors que finalement elles ne sont qu’accomplir les comportements vers lesquels la société du travail nous dirige.

    • @speciale : tu as donné ta version publiquement, tu ne crois pas que c’est suffisant ? Pourquoi insistes-tu pour que l’Autre se rétracte, fasse amende honorable, te rétablisse dans ton honneur ?
      C’est quoi le souci ? Il est entre toi et elle ? Ou entre toi et les autres ? Je pensais que c’était entre toi et les autres, dans la mesure où tu te sentais sali à tort. Et si ce n’est qu’entre toi et les autres, après tout, si elle ne souhaite plus te fréquenter d’aucune façon, pourquoi insister pour lui imposer, ici aussi, encore, ta présence ? A part pour faire le contraire de ce que tu dis ?

    • Tu ne devais pas te douter de ce que tu allais déclencher ici en postant il y a deux jours, @oblomov. Mais je pense que c’est globalement salvateur pour tou⋅te⋅s les participant⋅e⋅s ici, y compris les plus rétifs. La merde, quelle qu’elle soit, ne doit pas rester sous le tapis sous peine d’empester bien fort et bien longtemps.

      Cela fait longtemps que je me bats avec mon complexe du fumiste. Cela vient de mes origines prolotes que des études supérieures n’ont pas réussies à transcender. De mon statut de femme « de tête » dans un monde où, comme le rappelle à point nommé @mad_meg, nous sommes illégitimes dès que nous sortons de notre schéma de dominées. De mon manque d’assurance chronique, même si j’ai appris à me méfier des esbrouffeurs dont l’assurance érigée en qualité par le système ne dissimule pas la profonde vacuité.

      Je ne sais pas si tout cela va t’aider à faire la paix avec toi-même et à réussir à dépasser ou contourner l’obstacle, mais comme tu le vois, nous sommes une communauté agitée et agissante et on peut beaucoup y apprendre et y progresser... si l’on veut bien s’en donner la peine.

      Déjà, on aimerait bien savoir si tu as réussi à parler avec ton directeur de recherche.
      Tiens-nous au jus.

    • Et effectivement j’ai vu mon DR et ça s’est d’ailleurs bien passé. Il m’a signifié que c’était un coup de mou typique de doctorants (sans me convaincre ça me soulage qu’il n’ait pas eu l’air « déçu »). Mais il m’a demandé d’écrire le papier quand même. Malheureusement cette échéance coïncide avec la présence de ma petite soeur venue de Lyon pour me voir. Je ne travaille pas mais je ne profite pas non plus. Je vous ecrirai plus en détails plus tard mais je viens de renverser du café sur mon ordi (acte manqué ? :) ) et il foire complètement maintenant, je reviendrai dès qu’il remarchera comme il faut pendant que je me coupe un peu, malgré l’échéance. Merci pour tous vos messages !

    • Je pense pas qu’il y ait eu un acharnement collectif sur @speciale, c’était plutôt un soutien collectif à @mad_meg ce qui est quand même différent. Ensuite il me semble que les tentatives de nuanciation qui sont arrivées dans un deuxième temps ont été prises par @speciale comme un désaveux des accusations/critiques énoncées précédemment. (J’ai son dernier message si ça intéresse)

    • Tout pareil que @nicolasm. J’ai trouvé au contraire qu’on était très très (très) loin de la lapidation forumesque.
      Personne n’a demandé à speciale de partir il me semble. C’est lui qui dans un dernier mouvement d’orgueil a préféré faire le Caliméro persécuté plutôt que... plutôt qu’autre chose. C’est son choix, comme tous les autres choix qu’il a fait dans la discussion.

    • Ce n’était pas un procès, il n’y a pas lieu de parler de justice ni de droit de la défense, comme j’ai déjà pu le signifier l’autre jour.
      L’intérêt que je trouve aux espaces de discussion sur Internet, c’est qu’il est possible (mais pas automatique hélas) de déconnecter les « affrontements ». « Il » pouvait intervenir, nous avons tous fait le choix de ne pas le lire/lui répondre sur les faits et de nous tourner collectivement vers « elle ».
      Et que ce ce soit passé de la sorte, sans jugement, sans rentrer dans des prises de position scabreuses, justement, démontre sans doute une certaine forme d’expérience des uns et des autres.

    • Je n’ai pas non plus souhaité le retrait de speciale, c’est vrai, la pression était forte. Interrompre une femme qui parle pour lui demander si elle suce, ce n’est pas seulement lourd, c’est violent.
      Ça me rappelle une affiche que j’avais proposé pour répondre à un concours lancé sur les violences conjugales « say no ». J’en ai marre de voir des portraits de femmes avec des marrons alors que le vrai problème c’est la violence des hommes et leur domination. C’est pas mal non plus que la honte change de camp. Je souhaitais aborder cette question en douceur, et celle de l’éducation et de la transmission. Voici le projet pas vraiment abouti mais c’était l’idée. Elle n’a évidemment retenu l’attention de personne, remettre l’homme en cause sur ces questions n’est pas rentré dans les mœurs, on préfère voir les femmes battues et humiliées que des mecs remettre en cause une pseudo-virilité :)

    • @oblomov là je croi que ca fait longtemps que je suis tres très hors sujet par rapport au syndrome de l’imposteur. Pour essayer de relancé la discussion sur le syndrome de l’imposteur, je me souviens en avoir entendu parlé aussi dans les cas de personne qu’on appelait avant « surdoué » et des fois « précoces » et que j’ai vu aussi désigné par « zebre ». Zebre dans l’idée qu’illes sont different·e·s des chevaux mais pas mieux ou moins bien. C’est à dire que c’est pas forcement des personnes plus intelligentes comme on l’entendait avec « surdoué » mais des personnes qui ont un fonctionnement de l’esprit différent de la moyenne des gens. Ca se caractérise souvent par une « hyper-empathie » et une grande émotivité, on peu appler ca aussi de l’instinct dans le sens qu’on comprend les choses sans pouvoir analysé le chemin que l’esprit à pris. Souvent ces personne ne sont pas reconnus par leur entourage. C’est à dire que leur entourage ne prend pas la mesure de cette hyper-empathie et émotivité intense et la personne se trouve incomprise. Dans ce cas l’enfant qui n’est pas compris fini par dissimulé sa personnalité parfois même à lui même et là peut prendre racine le sentiment d’imposture. Il y a aussi le fait d’avoir une facilité, quant on dit qu’une personne est « doué » c’est une manière de lui enlever le mérite de son travail. Je vais voir si je retrouve les liens ou j’avais lu tout ca et plus particulièrement sur le syndrome de l’imposture. Et pour finir j’ajoute que les « zebres » femmes sont moins souvent détecté que les hommes.

      Merci à toi pour ton hospitalité sur ce fil et au plaisir de te lire à nouveau.

    • Oui @intempestive Je voulais aussi ajouter que c’est très révélateur de l’hypocrisie qui sous-tend ces campagne : jamais on ne parle de la « violence des hommes », des « hommes violents » ou de la « violence masculine », on parle de la « violence faite aux femmes », un truc un peu vague qui vient d’on ne sait où. Comme le fait d’avoir remplacer le terme « violences conjugales » par « violences domestiques » (ça sonne comme accident domestique) : le tabouret qu’une femme s’est mangé dans la tronche est arrivé on ne sait comment.

    • c’est la même chose aussi avec le viol, l’inceste, ou les violences sur les enfants. Ces crimes sans agresseurs, sauf si l’agresseur est racisé, musulman, immigré, pauvre, une femme, un fou... mais c’est comme si l’homme blanc occidental etait toujours un « nice guy ». Voyez les DSK, les Polansky qui se pavanent et les tentatives insistentes de Libé pour réhabilité Cantat.

      J’ai ce petit visuel qui correspond à une étude dont je ne connait pas le sérieux (c’est peut etre une étude sur 4 mecs)

      En fait je trouve interessant ce tableau car on voie l’effet du changement de vocabulaire et là ou les hommes placent la victime. Dans le style de « violence domestique » il y a aussi « crime passionnel » ou « drame familiale » qui m’horripilent.

    • J’ai édité mes messages. Je ne reviens pas sur ce que j’ai dit et je en reparlerait mais probablement pas ici, vu que ce n’est manifestement pas l’endroit.
      Merci a celles et ceux qui m’ont montré leur solidarité et leur compassion. A toutes les personnes qui ont souffert de remonté traumatique à cause de mon explosion de vendredi, je m’excuse et je vers des larmes pour nous.

  • IISD/ENB+ International Experts Workshops on Carbon Management and its Implications : 1st Global Methane Initiative (GMI) for Oil and Gas Sector Workshop and Exhibition in the Middle East and The International Experts Workshop on the Adverse Social and Economic Impacts of Mitigation Measures

    30 April 2015 | Al Khobar, Saudi Arabia | IISD Reporting Services

    Ce signalement est sans doute le plus inutile de tous ceux que j’ai fait sur seenthis. Mais il y a longtemps que je me demande à quoi sert l’IISD. Je les ai pas mal fréquenté par le passé durant ma période PNUE. Avec ce genre de communiqué de presse kitchissime, j’ai la réponse : l’IISD ne sert à rien.

    http://www.iisd.ca/climate/carbon/cmiw/30apr.html

    On Thursday morning, moderator Awwad Al Harthi, Saudi Arabia, opened the session on energy. Rashed Al-Shaali, UAE University, discussed energy and economic diversification in the context of the Gulf Cooperation Council. Participants heard perspectives from the Democratic Republic of the Congo and Singapore. During discussions, participations noted that, inter alia, countries have a variety of possibilities for transitioning to renewable energy according to geography and national circumstances.

    #colère #obscénité #narcissisme #syndrome_bhl

  • Ressources en géographie : Journaux de curation pour préparer les concours du Capes externe d’histoire-géographie, du Caplp de lettres-histoire-géographie, de l’agrégation externe d’histoire, l’agrégation externe de géographie, et de l’agrégation interne d’histoire-géographie
    #Géographie #Capes_Histoire_Géographie #Agrégation_Histoire #Agrégation_Géographie #Agrégation_interne_Histoire_Géographie #Agrégation_Histoire_Géographie #Caplp_Lettres_Histoire #Caplp_Lettres_Histoire_Géographie

    REPRÉSENTER L’ESPACE :
    actuelle question de géographie thématique à l’agrégation de géographie et au Caplp de lettres-histoire-géographie
    Géographie et cartographie http://www.scoop.it/t/geographie-et-cartographie
    Géographie et imaginaire http://www.scoop.it/t/geographie-et-imaginaire
    Géographie et imaginaire (une autre page) http://www.scoop.it/t/geographie-et-imaginaire-hk42
    BD, comics, mangas : la géographie entre les pages http://www.scoop.it/t/la-geographie-dans-la-bande-dessinee
    Géographie et cinéma http://www.scoop.it/t/geographie-et-cinema
    Géographie et paysages http://www.scoop.it/t/geographie-et-paysages
    #Représenter_l_Espace #Cartographie #Géographie_et_Imaginaire #Paysages #Géographie_de_l_Imaginaire #Géographie_Et_Cinéma #Géographie_et_Bande_Dessinée #Bande_Dessinée #Cinéma #Géographie_et_Littérature #Géographie_Littéraire #Littérature #Géographie_Thématique

    GÉOGRAPHIE DES MOBILITÉS :
    acuelle question au Caplp de Lettres-Histoire-Géographie
    Les mobilités spatiales http://www.scoop.it/t/les-mobilites-spatiales
    Géographie des migrations http://www.scoop.it/t/geographie-des-migrations
    #Géographie_des_Mobilités #Mobilités #Mobilités_Spatiales #Géographie_des_Migrations #Migrations

    GÉOGRAPHIE DES CONFLITS :
    actuelle question de géographie thématique à l’agrégation interne d’histoire-géographie
    Géographie des conflits http://www.scoop.it/t/geographie-des-conflits
    Géographie des frontières http://www.scoop.it/t/geographie-des-frontieres
    Géographie de la mémoire http://www.scoop.it/t/geographie-de-la-memoire
    #Géographie_des_Conflits #Conflits #Géopolitique #Géographie_Politique #Frontières #Géographie_des_Frontières #Géographie_de_la_Mémoire #Mémoire #Spatialités_de_la_Mémoire

    GÉOGRAPHIE DES MERS ET DES OCÉANS
    actuelle question de géographie thématique au Capes d’histoire-géographie, à l’agrégation d’histoire et à l’agrégation de géographie
    Géographie des mers et des océans http://www.scoop.it/t/geographie-des-mers-et-des-oceans
    #Géographie_des_Mers_et_des_Océans #Mers_et_Océans

    GÉOGRAPHIE DE L’AMÉRIQUE DU NORD :
    actuelle question de géographie régionale au Capes et à l’agrégation de géographie
    Géographie de l’Amérique du Nord (Canada, États-Unis, Mexique) http://www.scoop.it/t/geographie-de-l-amerique-du-nord
    #Géographie_de_l_Amérique_du_Nord #Géographie_Régionale #Géographie_des_États_Unis #Géographie_du_Mexique #Géographie_du_Canada #Amérique_du_Nord #Canada #États_Unis #Mexique

    GÉOGRAPHIE DE L’UNION INDIENNE :
    prochaine question de géographie régionale au Capes et à l’agrégation de géographie (2015-2016)
    Géographie de l’Inde et du monde indien http://www.scoop.it/t/geographie-du-monde-indien
    #Géographie_de_l_Inde #Union_Indienne #Inde #Monde_Indien #Géographie_du_Monde_Indien

  • Ce mystérieux #sommeil qui frappe les habitants de Kalachi - SudOuest.fr
    http://www.sudouest.fr/2015/02/24/ce-mysterieux-sommeil-qui-frappe-les-habitants-de-kalachi-1840177-4696.php

    Vertiges, hallucinations, pertes de mémoire, somnolence, endormissement durant plusieurs jours, tels sont les maux qui frappent les habitants de la petite ville de Kalachi au #Kazakhstan. Certains s’effondrent d’une seconde à l’autre, plongés dans un profond sommeil. Enfants, adultes en pleine forme, personnes âgées : nul n’est épargné.

    On parle du « #Syndrome_de_Kalachi », ou encore du « Sleepy Hollow », dit la BBC. Mais jusqu’à la mi-février, les chercheurs, virologues et les toxicologues diligentés par le gouvernement n’avait pas réussi à expliquer ce mal, comme le rapporte le site d’information Kazakh Tengrinews.

    Selon le site canadien tvanouvelle, l’explication aux « encéphalites toxiques » de masse provoquées par « le mal Kalachi » a été dévoilée le mois dernier. « Les scientifiques de la polytechnique Tomsk ont conclu que les anciennes mines d’#uranium situées à proximité étaient à l’origine de la souffrance des habitants (...). Les mines ont laissé des poches d’air sous terre, qui ont lentement été remplies d’eau. Le gaz contenu dans ces poches a été poussé à l’extérieur des mines, à la surface ». Le mal de Kalachi est donc une maladie liée à de la radiation.

    Still no clue as to what is causing sleep sickness in Kazakh village
    http://siberiantimes.com/other/others/features/f0061-still-no-clue-as-to-what-is-causing-sleep-sickness-in-kazakh-vi

    The cause of the strange sickness sending residents of a Kazakhstan town to sleep for days at a time remains a mystery with no proof it was caused by #radon gas.

    https://www.youtube.com/watch?list=UUx8LIRh6VuPamPrqYDNF2QQ&v=jiKP0HioAYs


    #santé

  • L’US Air Force à la rescousse de ses pilotes de drones surmenés
    http://www.lapresse.ca/international/etats-unis/201501/15/01-4835604-lus-air-force-a-la-rescousse-de-ses-pilotes-de-drones-surmenes.p

    Ces pilotes sont dans une situation de « stress notable, du fait d’un rythme d’activité incessant », a souligné la secrétaire à l’US Air Force, Deborah Lee James dans une conférence de presse, au côté du chef d’état-major de l’armée de l’Air, le général Mark Welsh.

    Ils travaillent 6 jours par semaine, 13 ou 14 heures par jour, a-t-elle indiqué.

    Ils totalisent 900 à 1100 heures de « vol » par an en moyenne, contre 2 à 300 heures de vol pour un pilote d’avion.

    #Armée #Drone_de_combat #Drone_militaire #Guerre #Militaire #Pilote_d'avion #Syndrome_d'épuisement_professionnel #US_Air_Force #États-Unis

  • Women Agreed With Compliments Men Gave Them Online, And It Didn’t Go Well
    http://www.huffingtonpost.com/2015/01/14/women-compliments-online-dating-experiment-gweneth-bateman_n_6456016

    The next time someone sends you a “you’re so hot” opening line on a dating app, try simply saying “Yeah I am.” That’s exactly what one college student started doing, and she got some... interesting reactions.

    Claire Boniface, a 20-year-old student, began conducting a social experiment she called “agreeing with boys when they compliment you.” Rather than profess thanks and gratitude to suitors offering compliments via online dating sites, Boniface politely agreed with them.