• Amazon révèle une synthèse vocale “de pointe” avec BASE TTS
    https://actualitte.com/article/115810/technologie/amazon-revele-une-synthese-vocale-de-pointe-avec-base-tts

    L’équipe d’une vingtaine de chercheurs ne dissimule pas sa fierté d’avoir mis au point un modèle de synthèse vocale doté d’un nombre impressionnant de 980 millions de paramètres, et « entraîné » à l’aide de 100.000 d’enregistrements vocaux issus du domaine public.

    BASE TTS, ou Big Adaptive Streamable TTS with Emergent abilities (Large modèle adaptatif de synthèse vocale en diffusion continue) est présenté comme une technologie de synthèse vocale « de pointe », capable de prononcer correctement des mots étrangers dans un discours en anglais, de marquer la ponctuation, mais aussi d’exprimer telle ou telle émotion.

    Le modèle fonctionne à partir d’un texte brut, qu’il analyse et interprète selon ses capacités, avec une relative autonomie. Son « entrainement » à partir d’un grand volume de discours et autres extraits de conversation a permis d’affiner la prosodie de BASE TTS, autrement dit sa lecture, mais aussi la manière dont l’outil prononce les mots de manière régulière, en respectant les sonorités et les rythmes.

    Autant de « détails » qui ne passent pas inaperçus, lorsque l’on écoute un texte retranscrit par une synthèse vocale...
    Des livres lus à la pelle ?

    Le développement de cet outil par des chercheurs affiliés à Amazon n’est pas anodin, puisque la firme de Seattle mise notamment sur le livre audio pour fidéliser ses clients. Sa filiale Audible a de nombreux concurrents, dont le géant suédois Spotify, et le nerf de la guerre se trouve entre autres du côté de la taille du catalogue.

    Aussi, l’enjeu de la synthèse vocale apparait-il comme crucial : en proposant aux auteurs indépendants, mais également aux éditeurs, un outil performant pour transposer le texte à l’oral, Amazon peut s’assurer un flux de récits et de documents audio continu.

    Amazon Polly, présenté en 2019, constituait un premier pas en ce sens, avec une solution technique simple et efficace pour faire la lecture avec un certain nombre de voix synthétiques. Fin 2023, la multinationale ouvrait même une phase de texte auprès des auteurs indépendants, pour qu’ils puissent aisément exploiter leurs textes au format audio.

    BASE TTS pourrait sans aucun doute améliorer l’expérience des utilisateurs de ces livres audio lus par des voix de synthèse. Pour la plus grande inquiétude des comédiens et comédiennes, déjà secoués par les développements technologiques dans ce domaine.

    Toutefois, le modèle de synthèse vocale restera pour l’instant réservé à d’autres recherches menées en interne, sans mise à disposition du public. Les chercheurs continueront à étudier les améliorations apportées par la fouille massive des données, pour développer d’autres applications de synthèse vocale.

    #Synthèse_vocale #Amazon #Livre_audio

  • Company that used AI to revive voice of deceased Cyberpunk 2077 actor says it took “ethical” approach
    https://www.axios.com/2023/10/19/cyberpunk-2077-ai-voice-acting

    Driving the news: Respeecher’s work for Cyberpunk 2077 re-creates the voice of actor Miłogost “Miłek” Reczek, who performed the Polish voiceover for supporting character Viktor Vektor in the 2020 video game. Reczek died in 2021 prior to the recording of voice work for 2077’s expansion, released last month.

    #jeux_vidéo #jeu_vidéo #jeu_vidéo_cyberpunk_2077 #ia #intelligence_artificielle #synthèse #audio #voix #doublage #imitation #décès

  • ★ Voline, un anarchiste russe dans la Résistance contre les nazis mais aussi contre les « libérateurs » - Socialisme libertaire

    (...) Voline a été un révolutionnaire engagé et sans compromis : il a connu les prisons tsaristes, la déportation en Sibérie, l’exil en France puis l’expulsion pour propagande anti-guerre, le retour en Russie lors de la Révolution de 1917. Mais de nouveau il a connu les prisons bolchéviques où Trotsky l’a condamné à mort 2 fois avant finalement de l’expulser en 1921. En exil en France à partir de 1925, il n’aura de cesse de témoigner de la réalité totalitaire du communisme, qu’il désigne comme le fascisme rouge (...)

    #Voline #anarchisme #synthésisme #internationalisme #Ukraine #Makhno #AIT #CGT_SR #histoire #antifascismes #antinazisme #antistalinisme #URSS #Trotsky #bolchevisme #stalinisme #nazisme #fascisme_rouge #persécution...

    ⏩ Lire l’article complet...

    ▶️ https://www.socialisme-libertaire.fr/2023/07/voline-un-anarchiste-russe-dans-la-resistance-contre-les-nazis
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  • #Covid-19 : « En France, vous perdez sur tous les tableaux, vous avez les morts et la crise »
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/03/24/covid-19-en-france-vous-perdez-sur-tous-les-tableaux-vous-avez-les-morts-et-

    Pour Devi Sridhar, professeure de santé publique à l’université d’Edimbourg, les stratégies du Brésil, de la Suède et de la France face à la pandémie de Covid-19, « si différentes soient-elles, ne sont pas raisonnables ».

    A 36 ans, l’Américaine Devi Sridhar occupe la chaire de #santé_publique de l’université d’Edimbourg. Depuis le début de la pandémie de Covid-19, elle conseille le gouvernement écossais dans sa politique sanitaire. Grâce à des mesures de restriction plus longues, l’Ecosse est parvenue à « écraser » la courbe des contaminations, explique-t-elle dans un entretien accordé au Monde, jugeant que les options retenues par le Brésil, la Suède ou la France « ne sont pas raisonnables ».

    Quelle est la situation en Ecosse actuellement ?

    Elle est bonne mais fragile. Au total, 48 % des adultes ont reçu au moins une dose de vaccin et la campagne accélère. Notre espoir est d’avoir immunisé tous les adultes d’ici à la mi-juillet. Ensuite, nous regarderons ce qu’il en est des enfants, si des vaccins sont disponibles et sûrs. En parallèle, il y a une grande pression pour alléger les restrictions, car tous les indicateurs vont dans le bon sens.
    Hier, pour la première fois depuis des mois, nous n’avons enregistré aucun mort. Le secteur économique voudrait tout reprendre normalement. Nous leur demandons d’être patients : nous allons alléger pas à pas les restrictions, d’ici au 26 avril. Nous avons commencé, en vérité. Mais nous ne voulons pas repartir trop vite et subir une troisième vague. C’est un moment de transition délicat mais encourageant.

    Le calendrier est-il déjà établi ?

    Oui, et annoncé. Fin février, nous avons rouvert les écoles maternelles et élémentaires, début mars l’enseignement secondaire, avec des effectifs réduits de 50 %. Début avril, nous réautoriserons toutes les activités extérieures et, fin avril, ce sera le retour à la normale, y compris les rassemblements intérieurs. Mais nous suivons les chiffres de très près pour nous assurer que ce calendrier est compatible avec l’évolution de l’épidémie. Nous vaccinons, nous testons en masse et nous suivons le virus dans les eaux usées pour confirmer ce recul.

    Quelle a été la particularité de l’approche écossaise ?

    Elle s’est mise en place en avril 2020. Jusque-là, nous suivions la position anglaise. Mais, quand le gouvernement britannique a indiqué qu’il voulait juste aplatir la courbe, nous avons estimé que nous pouvions faire mieux que ça : l’écraser. Et nous l’avons fait, grâce à des mesures de restriction plus longues. Le virus avait à peu près disparu d’Ecosse l’été dernier. Pendant un mois, plus aucun mort, plus d’hospitalisations. Mais, en août, le tourisme a repris, sans quarantaine. Et la deuxième vague est arrivée. Lentement d’abord. En octobre et novembre, tout était encore ouvert, la situation semblait maîtrisée. Mais, avec le variant B.1.1.7, à la fois plus contagieux et plus sévère, nous avons été contraints de mettre en place un confinement dur.

    Nous sommes parvenus à faire redescendre les chiffres. Et l’enjeu est de les maintenir à ce niveau tout en ouvrant peu à peu avec tous les outils disponibles. La vaccination, les tests, massifs et de toute nature, le traçage des cas contacts. Avec une nouveauté : des restrictions draconiennes sur les voyages. Nous avons retenu la leçon. Toute personne arrivant de l’étranger subit une quarantaine dans un hôtel, quel que soit le pays de provenance. Notre seul problème, c’est que l’Angleterre ne suit pas la même approche. Un visiteur peut arriver à Londres et prendre le train. C’est notre talon d’Achille. L’Europe continentale, avec ses frontières terrestres, connaît bien ce problème.

    Quel a été le rôle de la science dans vos choix ?

    Nous nous sommes constamment appuyés sur les preuves scientifiques. Les connaissances sur le virus, sur l’état de la population, sur les mesures susceptibles de nous protéger : les masques, la distance, l’ouverture des fenêtres, la ventilation. Nous avons fait des études, mais aussi essayé de profiter de ce que les autres pays faisaient, notamment en Asie. C’est une approche humble mais essentielle. Comme pour le vaccin : nous pouvons construire des modèles massifs sophistiqués, c’est très bien, ou alors profiter de l’exemple israélien, du Chili, des Etats-Unis. Ne pas avoir peur d’apprendre des autres : ne pas répéter leurs erreurs et se servir de leurs réussites.

    Avez-vous été surpris par l’apparition du variant britannique ?

    Nous savions que les pathogènes évoluaient, bien sûr. Et que cette évolution irait vers un virus plus transmissible. Mais nous espérions que cela s’accompagnerait d’une moindre sévérité. Un variant qui se répandrait et donnerait un simple rhume, c’était notre rêve. Ce n’est pas ce qui s’est passé. Nous avons eu la chance d’avoir plusieurs semaines de retard sur le sud de l’Angleterre, où le B.1.1.7 est apparu. Nous avons tout de suite vu que la contagiosité avait augmenté et, compte tenu de la situation hospitalière, la virulence ne semblait pas moindre. Alors nous avons décidé de confiner rapidement. Personne n’aime confiner. On en connaît les dégâts. Mais, s’il faut confiner, mieux vaut le faire vite, fermement, et en sortir vite. Et grâce à ça nos services hospitaliers n’ont jamais été sous pression comme en Angleterre.

    Comment jugez-vous la réaction de l’Europe continentale, notamment de la France, face au variant ?

    Etonnamment lente. Il suffisait de regarder l’Angleterre et de se dire qu’on ne voulait pas subir la même chose. Mais les gouvernements semblent incapables de faire ça. Aujourd’hui, nous devrions tous regarder ce qui se passe au Brésil, pas pour suivre leur politique catastrophique mais pour savoir comment réagir quand un variant réinfecte d’anciens malades, frappe des personnes plus jeunes et pourrait échapper en partie à certains vaccins. En France, il y a cette idée de préserver l’économie en restant ouvert aussi longtemps que possible. C’est comme rouler en voiture vers un mur et affirmer qu’en freinant le plus tard possible on gagnera du temps. Vous perdez sur tous les tableaux : économique et sanitaire. Vous avez les morts et la crise.

    Il n’y a que deux manières efficaces de combattre cette pandémie. Soit le modèle de l’élimination complète, celui choisi par les pays d’Asie, l’Australie, la Nouvelle-Zélande : le virus n’est plus là, vous pouvez attendre tranquillement l’arrivée des vaccins, votre économie roule et vous surveillez le moindre retour de flamme. Soit vous vaccinez massivement et aussi rapidement que possible votre population, comme Israël et les Etats-Unis le font. Les autres options, celles du Brésil, de la Suède ou de la France, si différentes soient-elles, ne sont pas raisonnables.

    La France défend également un maintien résolu des écoles ouvertes. Qu’en pensez-vous ?

    La question est délicate. Nous savons que les enfants doivent rester à l’école, qu’en cas de fermeture les dommages sont massifs. Mais il faut aussi protéger les enseignants et les familles. Notre modèle a été de maintenir le virus hors de l’école. Nous y sommes largement parvenus en fermant les classes au premier cas. Jusqu’à un certain point. Je ne crois pas que l’on puisse conserver les écoles ouvertes dans les périodes de circulation très élevée. Même si les enfants transmettent moins que les adultes, ils vont se contaminer entre eux, contaminer leurs familles, et risquent de mettre en péril les enseignants.

    Vous défendez pourtant une approche de santé publique fondée sur le principe : « les enfants d’abord »…

    Au début de l’épidémie, on a dit que les enfants ne seraient pas trop affectés par la pandémie. Dès mars, il m’a semblé évident qu’au contraire ils seraient massivement touchés. Ce sont les plus vulnérables, à bien des points de vue, et ils n’ont pas de lobby pour les défendre. Pas de voix, pas d’intérêts économiques évidents. Aux Etats-Unis, on a fermé les écoles tout en laissant les bars et les restaurants ouverts. C’est insensé. La France n’a pas fait ça, il faut vous en faire crédit.

    En Ecosse, les responsables politiques ont admis que les écoles devaient fermer en dernier et rouvrir en premier. Plus largement, nous avons toujours allégé les restrictions d’abord pour les enfants. Même au plus haut de la crise, les enfants de moins de treize ans pouvaient jouer dehors, car le jeu est essentiel à leur développement et le risque que nous leur faisions courir était minime. Pourquoi alors les punir ? Au même moment, les adultes ne pouvaient se rassembler à plus de deux. Mais à l’intérieur, avec ce nouveau variant, le risque nous apparaissait trop élevé, pour les enfants et pour les professeurs. Alors nous avons fermé les écoles, en maintenant des activités extérieures.

    Faudra-t-il vacciner les enfants ?

    Oui, je le crois. D’abord pour les variants. Si le virus circule parmi les enfants, nous courrons le risque de voir apparaître des variants plus virulents, notamment pour eux. Par ailleurs, les enfants font parfois des formes sévères ou des Covid longs, même si c’est rare. Enfin, pour stopper toute circulation et atteindre les 85 % ou 90 % de couverture vaccinale nécessaire à l’immunité collective, il va falloir toucher les plus jeunes. Nous vaccinons bien les enfants contre la grippe, pourquoi pas contre le Covid ?

    En France, nous ne vaccinons pas les enfants contre la grippe…

    Vraiment ? Ici, on le fait à l’école. Ils sont les vecteurs du virus, même si les victimes finales sont les personnes âgées. Pour le Covid, il faudra évidemment s’assurer qu’on a bien un vaccin sûr et efficace. Mais, quand ce sera le cas, on les vaccinera.

    Pourquoi les gouvernements occidentaux ont-ils si mal géré la crise, comparativement aux pays asiatiques ou africains ?

    D’abord on s’est trompé de modèle, pensant que le virus allait agir comme la grippe, un pathogène que l’on n’arrête pas. Quand on a vu que les pays asiatiques parvenaient à le stopper, on n’a pas trop su comment faire. C’est un virus très rusé. Trop sévère pour vivre avec sans mettre en péril nos systèmes sanitaires, mais pas assez pour nous faire peur et entraîner une réponse massive et coordonnée.
    De plus, il frappe les plus âgés, les plus pauvres, les obèses, les malades. Pour le combattre, les jeunes et les gens bien portants doivent faire des sacrifices qui profiteront aux plus vieux et aux plus fragiles. En Asie, c’est une évidence. Ça ne l’est pas pour nous. Doit-on sacrifier les plus âgés ? Ici, nous nous sommes posé la question. Là-bas, c’était impensable. Ils savent que le tissage entre générations et entre conditions constitue la trame de notre tissu social. Pour l’avoir oublié, nous avons payé très cher.

  • The Design of the Roland Juno oscillators
    https://blog.thea.codes/the-design-of-the-juno-dco

    This article is a comprehensive guide to the Roland Juno’s digitally-controlled analog oscillators (DCOs). I fell in love with the Juno early in my synthesizer journey and I’ve spent the last year or so doing research on its design so that I could create my own Juno-inspired DCO, Winterbloom’s Castor & Pollux.


    #synthèse_sonore

  • Le confinement marque une #frontière_culturelle en #Suisse

    La notion de #responsabilité_individuelle parle plus aux #Suisses_alémaniques qu’aux #Romands, davantage adeptes d’un Etat fort. Les raisons en sont historiques et culturelles.

    Exiger le moins pour obtenir le plus ; imposer le #semi-confinement pour aboutir au confinement : pour un œil étranger, la stratégie de la Suisse pour freiner la propagation du #coronavirus s’apparente au mieux à un exercice d’acrobatie, au pire à un orgueil démesuré. Pourtant, si l’on en croit les images de nos villes ce week-end, semi-désertes, il n’est pas dit qu’on perde ce pari. Par la grâce de la discipline helvétique ? Pas seulement. Plus profondément, c’est à la notion de responsabilité individuelle et de rôle de l’Etat qu’il faut probablement attribuer ce résultat.

    Or, ces notions ne sont pas totalement identiques selon qu’on est citoyen latin ou alémanique. En #Suisse_romande, on a vu se multiplier les appels au #confinement_total, espéré par beaucoup jusqu’à vendredi dernier. Des citoyens l’ont même demandé sous forme de pétitions. On sentait aussi cette préférence chez certains conseillers d’Etat romands, même si exprimée à demi-mot pour ne pas court-circuiter la Confédération, désormais à la manœuvre.

    En Suisse alémanique en revanche, les appels s’en tenaient au #respect_des_règles en vigueur, hormis des personnalités de l’UDC, réclamant des mesures plus strictes, avec de notoires exceptions, comme le conseiller national Roger Köppel. Même si Zurich a fermé ses rives du lac devant un afflux de promeneurs, le maître mot demeure « responsabilité individuelle ». C’est ce qu’il fallait comprendre du discours fort d’Alain Berset, taclant au passage le verticalisme aux accents certes gaulliens mais jugé inefficace de notre voisin français.

    La synthèse entre la France et l’Allemagne

    La Suisse, c’est une autre histoire, mélange du nord et du sud de l’Europe : « Au Nord, comme en Grande-Bretagne ou aux Pays-Bas, le premier réflexe est le laisser-faire, dans la certitude que les barrières naturelles se réinstalleront d’elles-mêmes, explique Olivier Meuwly, historien. Dans la culture germanique, on présuppose que la responsabilité individuelle entraînera la #responsabilité_collective. Une vision étrangère à la culture du Sud, où l’ordre est censé venir d’en haut. »

    La Suisse, à cheval, décline ces deux cultures. Historiquement, elle fait la synthèse entre la France et l’Allemagne, ou la Grande-Bretagne et l’Italie. L’historien rappelle que dans les guerres de religion déjà, la Suisse a tenté la #synthèse en cherchant le #compromis.

    Deux paradigmes pour un seul objectif, la #liberté : « Dans le brillant discours d’Alain Berset, toutes les influences se synthétisent et on perçoit une #mosaïque_organiquement_organisée », estime Olivier Meuwly. Ce curieux #assemblage s’articule aussi autour de l’esprit de #milice, du #fédéralisme et de la #démocratie_directe, « trois piliers de la « #suissitude », trois logiques qui marquent les #comportements ».

    La responsabilité individuelle découle de la faiblesse de l’Etat

    Cette valorisation de la responsabilité individuelle trouve ses fondements dans la #faiblesse_de_l’Etat, rappelle Irène Herrmann, historienne et professeure à l’Université de Genève : « Au XIXe siècle, Berne a lutté pour s’arroger un peu du pouvoir des cantons. Une partie lui est échue, une autre a été conférée aux citoyens, à travers la démocratie directe : ils devaient en user modérément et exercer sur eux-mêmes le pouvoir que l’Etat, très faible, était incapable d’imposer. Cet héritage institutionnel est très fort et, par conséquent, on n’imagine pas aujourd’hui que cela puisse marcher autrement. »

    C’est un peu moins vrai dans les cantons qui ont rejoint la Confédération plus tardivement, comme le Valais, Genève et Neuchâtel. « Ceux-là acceptent plus volontiers la #délégation de #responsabilités à l’Etat, alors que les cantons alémaniques ont tendance à glorifier la culture politique basée sur la responsabilité individuelle, poursuit l’historienne. Cela aboutit à une survalorisation du pouvoir de décision de l’individu. » D’autres répondront qu’elle est salutaire. Ces différences de perception pourraient expliquer l’attente des Latins envers Berne à serrer la vis.

    Un #Röstigraben de l’embrassade ?

    Plus prosaïquement, ce souhait n’est sans doute pas étranger au fait que les cantons latins déplorent plus de mortalité que la Suisse alémanique. C’est vrai aussi pour l’Italie ou l’Espagne, contrairement à l’Allemagne et à l’Autriche. Ce constat amène le politologue alémanique Michael Hermann, qui dirige l’institut de recherche Sotomo, à émettre une hypothèse : « Il est frappant d’observer que le coronavirus a une #géographie_culturelle. Et si c’était le fait d’un #rapport_à_l’autre différent ? Les habitants des pays latins sont plus tactiles, ils observent moins de #distance_sociale que dans les pays germaniques. »

    Un Röstigraben de l’embrassade ? Pourquoi pas. Sa supposition s’appuie aussi sur le fait que les décès actuels sont le résultat de contagions qui datent d’il y a trois semaines environ, soit avant les mesures mises en place par Berne. Michael Hermann insiste aussi sur d’autres différences : le #sport est plus largement pratiqué outre-Sarine, la #prévention sur la santé occupe plus d’espace qu’en Suisse romande : « Adeptes de la marche, de la nature et du grand air, les Alémaniques auraient beaucoup de mal à supporter le confinement. C’est possible que cela compte aussi dans l’#autodiscipline qu’ils observent. »

    Il n’empêche : au-delà des divergences dont les racines plongent dans un passé qui, même ignoré, constitue le génome des Suisses, ceux-ci ont majoritairement suivi l’injonction des autorités et déserté leurs villes. Qu’il soit permis de s’en égayer avec ce mot d’Olivier Meuwly : « On dit des Romands qu’ils sont très français, mais ils se révèlent aussi alémaniques ! »

    https://www.letemps.ch/suisse/confinement-marque-une-frontiere-culturelle-suisse

    –-> article paru le 23.03.2020

    Pour rappel, un extrait du discours de Berset :


    https://seenthis.net/messages/843863#message844245

    ping @simplicissimus

  • Les vraies raisons du départ de Chantal #Jouanno
    https://reporterre.net/Les-vraies-raisons-du-depart-de-Chantal-Jouanno

    Ces principes sont : la #transparence, la #neutralité, l’indépendance, la reddition des comptes. Tout ceci vise à garantir la #crédibilité_des_débats menés par la #Commission, qui revendique l’#autonomie, notamment dans la #synthèse rédigée à la fin du débat. Or, indique-t-on à la #CNDP, si Matignon a bien joué le jeu dans la préparation de ce débat, qui est censé démarrer le 15 janvier, l’Elysée se montrait peu coopératif. En fait, Mme Jouanno attendait une lettre de la présidence de la République formalisant l’engagement à respecter l’indépendance de la commission dans le pilotage du débat et manifestant un engagement clair que les résultats seraient pris en compte. Faute de ces engagements clairs, et alors que le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire a déclaré sur Europe 1, « Il ne s’agit pas que le débat conduise à détricoter tout ce qui a été voulu par les Français », Mme Jouanno a préféré renoncer à piloter le #débat. Elle risquait fort d’être #instrumentalisé par M. Macron, ce qui aurait durablement nui à l’image d’#indépendance qu’elle veut donner à la CNDP.

  • Grünes #Synthesegas für Industrie - Sunfire
    https://diasp.eu/p/8103001

    Grünes #Synthesegas für Industrie - Sunfire

    Mit der Co-Elektrolyse von Sunfire kann aus #Wasser in Verbindung mit Kohlendioxid und Ökostrom via Synthesegas sogar #CO2 - neutrales synthetisches Rohöl erzeugt werden. Das sogenannte #e-Crude besteht dabei aus verschiedenen Kohlenwasserstoffen und kann #Rohöl in herkömmlichen Produktionsprozessen ersetzen. Bereits existierende Infrastrukturen können so mit erneuerbaren Rohstoffen weiterhin genutzt werden. Bereiche, die nicht elektrifiziert werden können, wie der Langstreckenverkehr, die #Luft- und die #Schifffahrt oder auch der Chemiesektor werden auf diese Weise ohne Anpassungen und Einschränkungen klimafreundlicher. (...)

  • In the Age of A.I., Is Seeing Still Believing ? | The New Yorker
    https://www.newyorker.com/magazine/2018/11/12/in-the-age-of-ai-is-seeing-still-believing

    In a media environment saturated with fake news, such technology has disturbing implications. Last fall, an anonymous Redditor with the username Deepfakes released a software tool kit that allows anyone to make synthetic videos in which a neural network substitutes one person’s face for another’s, while keeping their expressions consistent. Along with the kit, the user posted pornographic videos, now known as “deepfakes,” that appear to feature various Hollywood actresses. (The software is complex but comprehensible: “Let’s say for example we’re perving on some innocent girl named Jessica,” one tutorial reads. “The folders you create would be: ‘jessica; jessica_faces; porn; porn_faces; model; output.’ ”) Around the same time, “Synthesizing Obama,” a paper published by a research group at the University of Washington, showed that a neural network could create believable videos in which the former President appeared to be saying words that were really spoken by someone else. In a video voiced by Jordan Peele, Obama seems to say that “President Trump is a total and complete dipshit,” and warns that “how we move forward in the age of information” will determine “whether we become some kind of fucked-up dystopia.”

    “People have been doing synthesis for a long time, with different tools,” he said. He rattled off various milestones in the history of image manipulation: the transposition, in a famous photograph from the eighteen-sixties, of Abraham Lincoln’s head onto the body of the slavery advocate John C. Calhoun; the mass alteration of photographs in Stalin’s Russia, designed to purge his enemies from the history books; the convenient realignment of the pyramids on the cover of National Geographic, in 1982; the composite photograph of John Kerry and Jane Fonda standing together at an anti-Vietnam demonstration, which incensed many voters after the Times credulously reprinted it, in 2004, above a story about Kerry’s antiwar activities.

    “In the past, anybody could buy Photoshop. But to really use it well you had to be highly skilled,” Farid said. “Now the technology is democratizing.” It used to be safe to assume that ordinary people were incapable of complex image manipulations. Farid recalled a case—a bitter divorce—in which a wife had presented the court with a video of her husband at a café table, his hand reaching out to caress another woman’s. The husband insisted it was fake. “I noticed that there was a reflection of his hand in the surface of the table,” Farid said, “and getting the geometry exactly right would’ve been really hard.” Now convincing synthetic images and videos were becoming easier to make.

    The acceleration of home computing has converged with another trend: the mass uploading of photographs and videos to the Web. Later, when I sat down with Efros in his office, he explained that, even in the early two-thousands, computer graphics had been “data-starved”: although 3-D modellers were capable of creating photorealistic scenes, their cities, interiors, and mountainscapes felt empty and lifeless. True realism, Efros said, requires “data, data, data” about “the gunk, the dirt, the complexity of the world,” which is best gathered by accident, through the recording of ordinary life.

    Today, researchers have access to systems like ImageNet, a site run by computer scientists at Stanford and Princeton which brings together fourteen million photographs of ordinary places and objects, most of them casual snapshots posted to Flickr, eBay, and other Web sites. Initially, these images were sorted into categories (carrousels, subwoofers, paper clips, parking meters, chests of drawers) by tens of thousands of workers hired through Amazon Mechanical Turk. Then, in 2012, researchers at the University of Toronto succeeded in building neural networks capable of categorizing ImageNet’s images automatically; their dramatic success helped set off today’s neural-networking boom. In recent years, YouTube has become an unofficial ImageNet for video. Efros’s lab has overcome the site’s “platform bias”—its preference for cats and pop stars—by developing a neural network that mines, from “life style” videos such as “My Spring Morning Routine” and “My Rustic, Cozy Living Room,” clips of people opening packages, peering into fridges, drying off with towels, brushing their teeth. This vast archive of the uninteresting has made a new level of synthetic realism possible.

    In 2016, the Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA) launched a program in Media Forensics, or MediFor, focussed on the threat that synthetic media poses to national security. Matt Turek, the program’s manager, ticked off possible manipulations when we spoke: “Objects that are cut and pasted into images. The removal of objects from a scene. Faces that might be swapped. Audio that is inconsistent with the video. Images that appear to be taken at a certain time and place but weren’t.” He went on, “What I think we’ll see, in a couple of years, is the synthesis of events that didn’t happen. Multiple images and videos taken from different perspectives will be constructed in such a way that they look like they come from different cameras. It could be something nation-state driven, trying to sway political or military action. It could come from a small, low-resource group. Potentially, it could come from an individual.”

    As with today’s text-based fake news, the problem is double-edged. Having been deceived by a fake video, one begins to wonder whether many real videos are fake. Eventually, skepticism becomes a strategy in itself. In 2016, when the “Access Hollywood” tape surfaced, Donald Trump acknowledged its accuracy while dismissing his statements as “locker-room talk.” Now Trump suggests to associates that “we don’t think that was my voice.”

    “The larger danger is plausible deniability,” Farid told me. It’s here that the comparison with counterfeiting breaks down. No cashier opens up the register hoping to find counterfeit bills. In politics, however, it’s often in our interest not to believe what we are seeing.

    As alarming as synthetic media may be, it may be more alarming that we arrived at our current crises of misinformation—Russian election hacking; genocidal propaganda in Myanmar; instant-message-driven mob violence in India—without it. Social media was enough to do the job, by turning ordinary people into media manipulators who will say (or share) anything to win an argument. The main effect of synthetic media may be to close off an escape route from the social-media bubble. In 2014, video of the deaths of Michael Brown and Eric Garner helped start the Black Lives Matter movement; footage of the football player Ray Rice assaulting his fiancée catalyzed a reckoning with domestic violence in the National Football League. It seemed as though video evidence, by turning us all into eyewitnesses, might provide a path out of polarization and toward reality. With the advent of synthetic media, all that changes. Body cameras may still capture what really happened, but the aesthetic of the body camera—its claim to authenticity—is also a vector for misinformation. “Eyewitness video” becomes an oxymoron. The path toward reality begins to wash away.

    #Fake_news #Image #Synthèse

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    https://www.youtube.com/watch?v=0ZVjhTltaIA

    At one time, #Google Assistant could only be found on a handful of smartphones. Today, Google Assistant is available on 500 million devices — smartphones, smart speakers, smart watches, tablets, smart televisions, and a broad range of home appliances and cars.

    But what about the billions of people in the world who still don’t have a smartphone? Enter #MyLine, a phone number you can call to ask Google Assistant questions in parts of Colombia — without a smartphone or computer or even the internet.

    When a person calls 6000913, they receive a welcome greeting and invitation to ask any question. After posing a question, users may hear prompts like “Do you have more questions?” or “Feel free to hang up whenever you’re done,” #CainkadeStudio CEO Jeremy Landis told VentureBeat in an email.

    L’idée est géniale, mais l’idéal est de faire la même chose avec un #assistant_vocal open source (eg. #Mycroft.AI ou #HeyAthena) câblé sur des moteurs de recherche respectant la vie privée type #DuckDuckGo ou #libre comme #searx.

    Mycroft – Open Source Voice Assistant - Mycroft
    https://mycroft.ai

    Hey Athena – Your personal voice assistant https://github.com/rcbyron/hey-athena-client

  • Question et demande sur le fonctionnement de @seenthis - la synthèse vocale.
    Je croi que ma demande est plutot déstinée à @arno
    J’utilise beaucoup la synthèse vocal par défaut dans firefox pour écouté les articles pendant que je dessine. Mais sur seenthis, la petite icone qui permet la lecture n’est pas présente. Je ne sais pas si c’est une fonctionnalité difficile à mettre en place, mais j’aimerais bien que ma robote lectrice « Amélie » puisse me lire @seenthis . Ca serait plus sympas pour l’accessiblilité car les fonctionnalité sont pratiques pour les non et mal voyant·es et pas seulement pour les dessinatrices.
    Merci d’avance et bonne journée.
    #seenthis #accessibilité #synthèse_vocale #Amélie

    • Je ne l’ai pas vu sur seenthis, mais pour Firefox, cela dépend aussi de la longueur du texte. Le livre ne s’affiche que si le texte a suffisamment de caractères semble t-il.

      La seule chose qui me chiffonne avec la synthèse vocale, c’est qu’elle ne change pas de langue sur les citations ou paragraphes ou mots étrangers (alors même que le html indique bien dedans la langue utilisée pour la citation). Du coup, ça lit tout francisé, et c’est assez bizarre. Elle ne comprend pas bien non plus les mots composés avec trait d’union, faisant généralement une grande coupure dessus. Après il y a aussi quelques prononciations incorrectes, mais on ne peut pas lui en vouloir, quand c’est le sens ou la grammaire de la phrase qui décide de la prononciation de tel ou tel mot.

    • C’est vrai que pour les mots en langue étrangère ca donne des choses amusantes et comme je met beaucoup de textes féministes écrit en langage neutre ca fait un peu bégayer Amélie. Ca reste quant même assez performant et combiné à wikisource ca me promet de chouettes écoutes.

  • Xe journée de #Synthèse_nationale : plongée dans le marigot de l’extrême droite radicale
    http://lahorde.samizdat.net/2016/10/29/xe-journee-synthese-nationale-extreme-droite-radicale-le-pen

    Lu sur le blog de la commission antifasciste du NPA : Xe journée de Synthèse nationale : plongée dans le marigot de l’extrême droite radicale En 2006 la revue Synthèse nationale livre son premier numéro à l’initiative de #Roland_Hélie. Celui-ci est un vieux routier de l’extrême droite : ancien membre d’Ordre nouveau, du GUD, dirigeant du [&hellip

    #Extrême_droite_radicale #Alain_Escada #Jean-Marie_Le_Pen #Pierre_Vial #Roger_Holeindre #Serge_Ayoub

  • À Paris en mai, l’extrême droite fait ce qui lui plait (#2)
    http://lahorde.samizdat.net/2016/05/27/a-paris-en-mai-lextreme-droite-fait-ce-qui-lui-plait-2

    Comme depuis de nombreuses années, ce début du mois de mai était chargé pour l’extrême droite française. Entre les deux hommages du 1er mai de la famille Le Pen, le congrès du #Parti_De_la_France le 7 mai, les trois défilés du 8 pour Jeanne d’Arc et l’hommage le 9 à #Sébastien_Deyzieu, il y a [&hellip

    #Extrême_droite_radicale #civitas #GUD #La_Dissidence_française #Parti_Nationaliste_Français #Synthèse_nationale

  • S’il te plaît, dessine-moi le programme de la droite... Enfin des droites
    http://libreaffichage.blogspot.fr/2016/05/sil-te-plait-dessine-moi-le-programme.html

    Pas de souci, c’est facile.
    Suppression, réduction, limitation, contrôle, fin, annulation, rétablissement, retour... Un champ sémantique classique, tranquille, d’une droite classique, tranquille, droite dans ses bottes.
    Hier, pendant le grand raout de la motion de censure présentée par la droite à l’Assemblée nationale, Christian Jacob a été magistral, puissant, lyrique, convaincant même... Surtout quand il énumérait une à une toutes les mesures de gauche prises par le Gouvernement depuis 2012.

    Un vrai VRP.
    Sauf en ce qui concerne les idées lumineuses de la droite... Enfin des droites... Enfin des candidats de droite aux Primaires... Bref.

    Christian Jacob en VRP du Gouvernement.
    Je me dois donc d’être la VRP de la droite, enfin des droites... Enfin des candidats de droite aux Primaires... Bref.

    Voilà ton dessin. Ou dessein, c’est selon.

    #droites #programme #synthèse

    • Une droite c’est un point qui est parti faire de la marche à pied !

      Cette citation de Paul #Klee ou de Wassily #Kandinsky, je ne sais plus, n’a bien sur rien à voir avec la politique mais avec la peinture, l’art abstrait, l’onirisme.
      je ne peux plus voir la droite, les droites, leur programme en peinture. Avec la primaire et ces candidats difficile de ne pas s’y intéresser, si seulement ils pouvaient s’entre-tuer.

    • Il n’y a pas, en France, une droite mais trois : droites légitimiste, orléaniste et bonapartiste. Enoncées par #René_Rémond en 1954 dans La #Droite_en_France, cette distinction est devenue classique, et le titre du présent ouvrage prend acte de cette acceptation. Mais, depuis, la France a changé ; les #familles_politiques aussi. La distinction est-elle encore valable ? La division #droite-gauche elle-même a-t-elle encore un sens ? Qu’en est-il de l’extrême droite ? Comment se situe le #gaullisme par rapport à ces trois #traditions ? Telles sont quelques-unes des questions aux-quelles, dans cette étude qui se prolonge jusqu’au lendemain des présidentielles de 1981, René Rémond s’attache à répondre. Loin d’être périmée par l’actualité, sa thèse éclaire en fait le sens des événements les plus récents : en retour, leur déchiffrement projette une lumière nouvelle sur les périodes plus lointaines : l’historien est conduit à faire une lecture neuve du bonapartisme, du boulangisme et des ligues. En outre, tout un chapitre a été consacré au #fascisme_français et à l’examen des causes de sa faible pénétration. René Rémond, qui enseigne à l’université de Nanterre dont il a été le premier président, et à l’Institut d’Etudes Politiques, conjugue la discipline de l’historien et l’approche du politiste. Convaincu de la constance propre et de l’autonomie des faits de culture, il s’intéresse depuis longtemps à la continuité des idées politiques et aux manifestations de l’opinion publique. Les Droites en France est désormais un ouvrage classique de l’historiographie politique française.
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Droites_en_France

  • Un pari risqué en matière de #biologie de #synthèse
    http://www.project-syndicate.org/commentary/stevia-synthetic-biology-dangers-by-silvia-ribeiro-and-jim-thomas-2015-10/french

    Domaine hautement technologique, la #biologie_de_synthèse soulève pour autant d’importants risques potentiels. Mobilisant certes plusieurs milliards de dollars d’investissements, elle suscite aujourd’hui une inquiétude croissante à travers le monde. Aspect révélateur, Cargill ne fait pas la promotion de son produit [EverSweet] autour de l’utilisation d’une technologie controversée, mais en décrivant davantage EverSweet comme le fruit d’une « levure boulangère spécifiquement élaborée de manière artisanale », comme si cette recette existait depuis des siècles au fin fond des villages de Bavière.

    • Pour Ann Nduta Kanini, veuve et mère de huit enfants, la vente de stévia est un moyen d’envoyer ses enfants à l’école et de remplir leur assiette. (...) les #agriculteurs les plus pauvres ont été activement encouragés à investir dans la #stévia, dans la mesure où la culture de cette plante contribue à la préservation d’écosystèmes fragiles et uniques. Dans son étude annuelle relative aux principaux risques planétaires, le Forum économique mondial explique combien « l’invention d’alternatives synthétiques bon marché aux exportations agricoles à valeur élevée… risque de déstabiliser brusquement certaines économies vulnérables, en supprimant une source de revenus dont dépendent les agriculteurs. »

      #agriculture #agro-industriels #whoa

  • Les #Brigandes, « on s’en branle » ?
    http://lahorde.samizdat.net/2015/10/07/les-brigandes-rock-identitaire-francais-extreme-droite

    Lors de la 9e journée nationaliste et identitaire de #Synthèse_nationale, les Brigandes provoqueront sans doute un certain émoi, tant chez les visiteurs que chez les « vedettes » invitées à l’ouvrir. Au terme d’une étude, si ce n’est exhaustive, au moins laborieuse, La Horde va tenter de vous éclairer sur cette formation agitant la « réacosphère » en [&hellip

    #Extrême_droite_radicale #Comité_de_salut_public #extrême_droite #musique #réacosphère #RIF #Rock_Identitaire_Français #vidéo
    http://lahorde.samizdat.net/wp-content/uploads/2015/10/Brigandeworst.mp4

  • Le genre est une construction sociale : qu’est-ce que cela veut dire ? | Genre !
    http://cafaitgenre.org/2014/11/11/le-genre-est-une-construction-sociale-quest-ce-que-cela-veut-dire

    « Le genre est une construction sociale » : c’est là un élément de base de la définition du genre, sans lequel on ne peut comprendre le concept. Je l’ai mentionné plusieurs fois, et expliqué, sans y consacrer de billet entier ; l’idée de ce billet m’est venue suite à un commentaire lu sur la page Facebook de ce blog. Je me suis rendu compte que la notion de construction sociale était loin d’être comprise par tout le monde – et pour cause : ce n’est pas une notion évidente, surtout quand on l’applique à des sujets aussi sensibles que la différence des sexes et les rapports entre les sexes. Je vais donc évoquer quelques-unes des erreurs commises au sujet de cette notion de construction sociale, avant de revenir sur sa définition.

    une bonne #synthèse de la signification #construction_sociale lorsqu’on parle de #genre, et de manière plus générale