• Pas encore regardé. En dehors de l’aspect repression du Metal", le témoignage semble intéressant.
    https://www.youtube.com/watch?v=CXJRfj5TSKM


    "Un couple de jeunes syriens issus de la scène metal de Homs raconte la route de l’exil jusqu’en Europe. Un voyage « trash » qui les a transformé et qu’ils ont filmé avec leur smartphone.

    Un reportage de l’émission Nouvo, une émission de la Radio Télévision Suisse, mardi 13 octobre 2015."

    • je viens de regarder les deux vidéos, j’ai aussi fait quelques recherches sur Internet et consulté quelques sites, écouté une interview supplémentaire du musicien (il dit sur son compte twitter qu’il est graphic designer).

      Son témoignage avec sa compagne Lyn m’a profondément ému, et je ne sais pas trop pourquoi. Écoutez le parler. Le ton, le rythme, son humour, sa simplicité, sa modestie. On le sens en même temps fort et serein dans l’adversité.

      Voilà, j’en suis tout retourné. C’est un hasard mais il y a deux jours j’ai rencontré, au cours d’une soirée organisée par la Croix Rouge, un groupe de réfugiés syriens fraichement arrivés en Norvège. L’un d’eux, un journaliste et réalisateur me disait qu’ils ne voulaient pas ni l’aumône, ni être plaint, ni prendre le pain des norvégiens, ni leurs filles et ni leurs femmes : Ils ont de l’argent, des contacts, éventuellement un réseau d’entre aide. Non, ce dont ils ont besoin de toute urgence, c’est d’une putain de protection juridique, un putain de bordel de merde d’équivalent de passeport Nansen ou assimilé, et qu on arrête de les obliger à voyager dans ces conditions aussi épouvantables et dangereuses.

    • Oui, ce témoignage est très très bien... et très émouvant.

      Je l’avais signalé ici :
      https://seenthis.net/messages/418264

      Et oui, je l’ai signalé aussi comme « ressource pédagogique » pour les profs (tentative de nouveau tag #ressources_pédagogiques pour signaler à des profs du matériel qu’ils peuvent utiliser en classes).

      Je n’ai par contre pas vu la deuxième vidéo, merci de l’avoir signalée...
      Particulièrement touchant quand il dit « c’est là, aux Pays-Bas, que pour la première fois je me suis rendu compte que j’étais un réfugié »

      Je l’ai d’ailleurs signalé dans les « perles » du Comptoir des médias (projet de Vivre Ensemble) : http://www.asile.ch/vivre-ensemble/comptoir-des-medias

    • En echos pour le rôle des gardes cotes.

      Seven migrants killed when their boat, reportedly fleeing, collides with Greek coast guard vessel | The Japan Times
      http://www.japantimes.co.jp/news/2015/10/16/world/seven-migrants-killed-boat-reportedly-fleeing-collides-greek-coast-gua

      Seven migrants killed when their boat, reportedly fleeing, collides with Greek coast guard vessel

      AFP-JIJI

      Oct 16, 2015
      Article history
      PRINT

      LESBOS, GREECE – A wooden boat carrying dozens of migrants from Turkey to Europe sank Thursday near the island of Lesbos after colliding with a Greek coast guard vessel, leaving at least seven people dead, including four children, rescuers said.

      The boat sank within minutes of the crash with a 30-meter (100-foot) patrol vessel on Thursday morning, in circumstances that were being investigated.

    • J’ai vu le « full documentary » ce soir et c’est vraiment un témoignage incroyable... moi qui déteste le metal, qui ne supporte même pas 1 minute de ces sons que je trouve inaudibles... eh bhein, j’ai adoré le film, et ces musiciens qui contre tout et tout le monde, malgré la guerre, les bombes et les snipers, se retrouvent sous-terre à faire des concerts, à Alep, à Homs, ou dans d’autres villes détruites par la guerre.
      Chapeau.
      C’est un magnifique témoignage de comment #la_vie_continue, malgré la #guerre et la #destruction, dit un musicien.

      C’est triste de savoir que ce film n’a passé la barre d’aucun festival. Un gars qui film la scène underground alors que les bombes lui tombent sur la tête, et ceci pour montrer la vie et la résilience, avec en plus des images de grande qualité compte des circonstances, aucun festival ne lui ouvre la porte ? C’est plus que triste, en fait, c’est... je ne sais même pas ce que c’est...

      Voici ce qu’il a écrit dans la page YouTube :

      The film is in no means extensive; it was filmed with a mobile phone and DSLR. Production, travelling, filming, and editing were minimal and utilized DIY methods. It was a personal endeavour and hence naturally limited to my own resources. The footage and project traveled with me across continents, starting in Syria and following through to Algeria, Turkey, Greece, and the Netherlands. I carried it with me while applying for asylum, and it kept me going despite being entirely depleted of both will and resources to continue. Sam Zamrik believed in the project since its conception and its possible effects in bringing exposure to this small, down-trodden Syrian community. He worked on the linguistic presentation of the film, including interviews, translations, and creative writing. Through crowd funding efforts, our friends in Switzerland managed to raise enough money for gear to edit and actually finish the film. Having finalized the film, my intent was to submit it to international festivals, since they would bring the most exposure to the artists. The intended runtime was two hours, but, having to accommodate festivals standards, I cut that to an hour and a half. Despite doing that, it wasn’t accepted. After several tries, I decided to bring the film to its audience; those who are truly interested, who have donated and supported us, and those in the film themselves. The film is now on YouTube. It is accessible to everyone for free. It now belongs to you and what you make of it. Having said that, we will be wholeheartedly accepting donations to the film, as opposed to ticket sales or any revenue.

      #villes_en_guerre #vie #musique #concerts #metal #Syrian_metal_is_war

      Je mets aussi le tag #ressources_pédagogiques, pour quand ça sera sous-titré en français, espérons-le...