• Syriza sur la corde raide | Ensemble
    https://www.ensemble-fdg.org/content/syriza-sur-la-corde-raide

    Après « l’ambiguïté créatrice », la stratégie de « la désobéissance sélective » - Stathis Kouvelakis, de la « plateforme de gauche » de Syriza, sur la situation à Athènes

    C’est toutefois un nouveau point d’équilibre qui semble se dégager aussi bien du discours d’Alexis Tsipras devant le comité central que des annonces ministérielles qui ont suivi. Le gouvernement s’oriente à présent vers une sorte de « désobéissance contrôlée » vis-à-vis de la tutelle européenne. Tsipras a annoncé la présentation imminente de cinq projets de loi, qui porteront sur les mesures d’urgences pour faire face à la crise humanitaire, le règlement des arriérés au fisc selon des modalités favorables aux contribuables modestes, l’interdiction de la saisie des résidences principales pour cause de dette, la reconstitution de l’audiovisuel public et la constitution d’une commission d’enquête sur les responsabilités des politiques qui ont conduit à la signature des Mémorandums.

    Le projet de loi pour résoudre la crise humanitaire a depuis été présenté au parlement, mais il faut souligner qu’il ne constitue qu’unε version fortement revue à la baisse du « premier pilier » du programme de Thessalonique, du fait notamment des conditions restrictives fixées pour avoir accès aux aides offertes. Son coût est évalué à 200 millions d’euros contre 1,8 milliard pour celui correspondant aux engagements préelectoraux, ou même 1,3 si on enlève les 500 millions prévus pour le rétablissement d’un treizième mois pour les bénéficiaires de la pension minimale. Il est toutefois complété par les mesures annoncées par le ministre des affaires sociales, Dimitris Stratoulis, qui annulent les coupes sur les retraites que le précédent gouvernement s’était engagé à effectuer courant 2015. Stratoulis, l’une des figure de proue de la Plateforme de gauche, a par ailleurs déclaré qu’il ne comptait soumettre le moindre de ses projets à l’accord préalable des « Institutions », seul le ministre des finances étant celui-lui chargé de discuter avec la Troïka relookée. Quant au salaire minimum, le projet de loi visant à le ramener à son niveau de 2009, soit 751 euros brut, en deux étapes (l’une au cours de cette année, la seconde en 2016), ainsi qu’à rétablir les conventions collectives, est attendue d’ici deux semaines.

    Pour compléter ce tableau de désobéissance sélective, il faut mentionner les initiatives du ministre du redressement productif, et dirigeant de l’aile gauche de Syriza, Panagiotis Lafazanis qui à bloquer la poursuite des trois projets sans doute les plus emblématiques de la politique d’ « accumulation par dépossession » poursuivie à marche forcée par les gouvernements précédents : la poursuite du dépeçage de la compagnie d’électricité qui visait à privatiser sa partie « rentable », l’exploitation à à ciel ouvert de la mine d’or de Skouries dans la Chalcidique, cédée dans des conditions scandaleuses au mastodonte de l’extractivisme Eldorado Gold et la cession du terrain de l’ancien aéroport d’Athènes à un prix dérisoire à un holding constitué par le milliardaire grec Latsis associé à des capitaux qataris.

    Vers un nouveau round d’affrontement

    Cette orientation ne pourrait que compliquer davantage les rapports avec les « Institutions » et cela alors que la situation économique se dégrade fortement. Confronté à un effondrement des rentrées fiscales qui pourrait conduire à un défaut de paiement désordonné, le gouvernement a annoncé son intention de reporter le versement des obligations de la BCE qui viennent à échéance, pour pouvoir honorer celles du FMI.

    Mais Wolgang Schäuble ne l’entend pas de cette oreille. Dans un entretien accordé à l’édition dominicale de Bild Zeitung, il a averti les dirigeants grecs qu’un quelconque retard dans le remboursement de la dette serait automatiquement considéré comme un défaut de paiement. Il les a également enjoint de mettre en œuvre immédiatement les « réformes » auxquelles ils se sont engagés sous peine de se voir refuser le moindre financement. Une menace à prendre d’autant plus au sérieux que la BCE n’a toujours pas levé les restrictions à l’approvisionnement en liquidité des banques grecques, plus que jamais dans un état critique. Mario Draghi a même tenu à préciser que ces restrictions ne seraient levées que si le conseil de la BCE « décidait que les conditions pour une achèvement réussi du programme sont réunies », tout en exprimant de fortes « réserves » concernant les réformes envisagées par Athènes.

    #Syriza #euro #austérité #BCE #18_mars

  • « L’Europe doit abandonner l’euro »
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/03/02/l-europe-doit-abandonner-l-euro_4585513_3232.html

    Suite du livre de Wolfgang Streeck traduit chez Gallimard, "Du temps acheté", et du débat sur l’euro qui l’a opposé à Jürgen Habermas l’an passé...

    Si tout se passe bien, nous assistons au commencement de la fin de l’union monétaire européenne. « Si l’euro échoue, l’Europe échoue », disait Angela Merkel. Aujourd’hui, c’est exactement l’inverse. L’euro est en train de détruire l’Europe. Si l’euro échoue, il se pourrait quand même que l’Europe finisse par ne pas échouer. Ce n’est pas certain : les blessures qu’a causées l’union monétaire sont trop profondes.

    Avec l’arrivée au pouvoir en Grèce du parti de gauche Syriza, en alliance avec un parti groupusculaire d’extrême droite, le projet monstrueux consistant à greffer une monnaie commune à des sociétés ayant des économies différentes semble devoir connaître la fin qu’il mérite.

    On en avait pourtant fait, des tentatives ! On avait commencé par installer à la place des gouvernements élus des technocrates issus des bureaucraties financières privées et publiques, mais les peuples ingrats les ont renvoyés chez eux. L’ère de la docilité européenne est ainsi révolue : les institutions démocratiques ont rejeté les implants bruxellois.

    #euro #Syriza #Podemos #monnaie

  • To beat austerity Greece must break free from the euro | Costas Lapavitsas | Comment is free | The Guardian
    http://www.theguardian.com/commentisfree/2015/mar/02/austerity-greece-euro-currency-syriza

    In February the Greek negotiating team fell into a trap of two parts. The first was the reliance of Greek banks on the European Central Bank for liquidity, without which they would stop functioning. Mario Draghi, president of the European Central Bank, ratcheted up the pressure by tightening the terms of liquidity provision. Worried by developments, depositors withdrew funds; towards the end of negotiations Greek banks were losing a billion euros of liquidity a day.

    #Syriza #euro #eurogroupe #austérité

  • Democracy Today Is Wild and Constituent. A Spanish Example. - EuroNomade | EuroNomade
    http://www.euronomade.info/?p=4349

    Toni Negri et Raul Sanchez Caudillo sur Podemos et les risques du vertical...

    Whoever flirts with the “autonomy of the political” will end up thinking that the development of grassroots democracy is secondary. Occasionally they will even imagine forms of power of command whose efficacy is purely charismatic: tragically, this is what sometimes happens. But it is not the case for us: we are working to exit definitively the Weberian dilemmas of the bourgeois power of command, which until now have only legitimized authoritarian solutions to social conflicts that the struggles had raised to the height of the political.

    But let us return to the central problem we are addressing: from horizontality to verticality; from the agitation and resistance of movement to government. Podemos asks that all comrades think in terms of this level. A level of central government? Maybe. The level of city government? This seems more proximate and possible. But is it not true that only if the action of all citizens is directed towards a powerful renewal of city government, only in this case, will it be possible to make a tangible, local example of an effective constituent project? We think so. Because the city and the municipality, the life of the city and its forms of encounter can shape solid figures of administration and constituent initiative. The camps in the metropolises, in the cities and even in the small towns were a form of constituent encounter, demonstrating that metropolitan ways of life are now political and productive in general terms. Making democracy and (re)production of the city interact, we have the possibility to articulate the political, that is, to connect the will to win and the capacity of decision to a broad, plural and active fabric of militant presences and the production of programs of transformation. The political is played in the middle of all of this. This is where the Foucauldian question “how we want to be governed” becomes flesh.

    #Espagne #Grèce #Podemos #Syriza #pouvoir_constituant

  • Humiliated Greece eyes Byzantine pivot as crisis deepens - Telegraph
    http://www.telegraph.co.uk/finance/economics/11441482/Humiliated-Greece-eyes-Byzantine-pivot-as-crisis-deepens.html

    ❝For now it is quiet in the working-class Nikaia district of West Athens where a rap-singer was clubbed to death on the streets by militias from the Fascist Golden Dawn party in 2013. Yet it would be unwise to take this for granted.

    The municipality had 30 families registered as poor and needy in 2009. This rose to 330 in 2011. It is now 1,350. “They have no money left,” said Michalis Fiorentis, a veteran poverty-fighter for the council.

    “The recession finished off the small leather and clothes factories in this quarter. People lost their jobs, their shops, their family insurance, and spiralled into debt, all at once.”

    #Grèce #Syriza #euro #église_orthodoxe #Byzance

  • Quelques premières impressions sur la situation actuelle en Grèce dix jours après les élections…

    http://lavoiedujaguar.net/Quelques-premieres-impressions-sur

    Comment fixer dans la temporalité d’un texte une situation si liquide ?

    Paralysie, attente (des premières actions après les paroles, par exemple), peur (de récupération, entre autres), envie (de revendication, et tellement plus)… plus de sensations que de faits pour le moment. La première partie du jeu est finie, le bloc « pro-mesures-d’austérité » a jeté ses atouts, c’est à Syriza de distribuer maintenant. Mais pour le moment le jeu reste strictement fermé, on n’a un aperçu que sur quelques détails superficiels, de l’ordre de la gestuelle et de l’expression.

    Premier geste du premier ministre (A. Tsipras) le lendemain des élections : déposer des roses au monument des quatre cents résistants exécutés par les nazis. Monument à haute valeur symbolique (...)

    #Grèce #Tsipras #Syriza #gauche

  • Important news : one third on Syriza’s... - Stathis Kouvelakis
    https://www.facebook.com/stathis.kouvelakis/posts/10153048435375470?pnref=story

    Et c’est sans compter la suspension du championnat de foot...

    Yesterday a crucial meeting of Syriza’s group of MPs took place. Initially scheduled to last three hours it finally lasted more than twelve! Alexis Tsipras introduced it and about 80 MPs spoke. A clear majority of speakers expressed criticisms of various forms and intensities about the agreement and the strategy followed by the government . Although it was unclear whether a vote should take place, Tsipras finally asked one to be held at the end of the meeting, with indicative value. About 30 MPs (out of the 149) were out of the room at that moment. There was no formal counting of the vote (which took place by raising hands) but around 40 MPs abstained or voted against. The four ministers of the Left Platform abstained by the ranks of those rejecting the agreement went far beyond Leftplatform supporters.
    As a result the government will almost certainly not bring the agreement to Parliament. To do so would amount to taking the risk of seeing either the government falling, or, most likely, standing thanks to the support of To Potami, PASOK and part of New Democracy MPs. The two first parties have issued statements supporting the agreement.
    And the debate has just started!

    PS. John Milios, head of the Economic Policy department of Syriza and a supporter of the majority bloc until recently, published today a devastating critique of the agreement and of the government’s strategy in a text co-signed with two close collaborators, Spyros Lapatsioras and Dimitris Sotiropoulos.

    #eurogroupe #Syriza #Grèce #austérité

  • En Grèce, un espoir tempéré, la crainte des coups tordus, par Thierry Vincent (février 2015)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2015/02/VINCENT/52663

    La percée récente des forces progressistes aux élections grecques bouleverse un appareil d’Etat contrôlé depuis quarante ans par deux familles politiques. Si les dégâts de l’austérité ont convaincu une bonne partie de la fonction publique de choisir la coalition de gauche #Syriza, des réseaux extrémistes s’activent autour des corps de sécurité.

  • Le problème en Europe, c’est l’Allemagne de Merkel
    http://www.jean-luc-melenchon.fr/2015/02/25/le-probleme-en-europe-cest-lallemagne-de-merkel

    Commençons par la Grèce. Tsipras ne doit pas perdre le soutien populaire. Il doit l’élargir. Syriza a gagné avec 36 % des voix. Une large majorité continue à croire aux « bienfaits de l’Europe » ou aux menaces de la propagande libérale sur le sujet. Il est impossible d’infliger un effondrement du système bancaire moins d’un mois après avoir gagné une élection. Nous, Français, nous le savons, qui avons subi quatre dévaluations, un contrôle des changes et un emprunt forcé dans les premiers mois du gouvernement du Programme Commun à partir de 1981. Il faut que le peuple grec comprenne dans sa profondeur la responsabilité de l’Allemagne, la responsabilité du gouvernement Merkel pour expulser la Grèce de la zone euro pour que, dans le cas ou tout ceci finirait par avoir lieu, l’actuelle majorité ne se voie pas imputer la responsabilité des aspects désagréables qui en résulteraient. Le bras de fer, les négociations à rebondissements, sont un élément de la pédagogie de masse d’un pouvoir populaire.

    #eurogroupe #Allemagne #Grèce #Syriza

  • Missing from the Greek deal: figures | Paul Mason | Paul Mason
    http://blogs.channel4.com/paul-mason-blog/greece-eurogroup-syriza-varoufakis-grexit/3439

    Many people who voted for Syriza are privately up in arms over the scale of the retreat – but they blame Germany first, Europe second and their own government a long, long third. They will, for now, swallow evisceration of their party’s programme on two conditions: one, that the government goes on delivering on non-fiscal policies.

    It costs nothing, for example, to dissolve the detested riot squad DELTA, created after the unrest of 2008. The current plan is to “merge it” with the more established, less fascist infiltrated riot squads of the ordinary police. I would also expect the beefed up tax authorities to go in hard on a few symbolic members of the so called oligarchy.

    Success in such endeavours would barely register at the ECB, yet be seen as massive delivery on promises by the 42 per cent of voters who voted left on 25 January.

    Ultimately however, there may have to be a second big shift in Greece. The Syriza leadership miscalculated the level of support they would get from Italy, Germany, Britain and the USA – all of whom wanted the institutions to cut the Greek government more slack than they got.

    The shock in Syriza’s upper echelons, symbolised by the expression on Alexis Tsipras’ face as he addressed the nation on Saturday, was real. It was the shock of realisation that, Germany was stronger than Italy and France combined, and that there really is no space inside the euro for a radical left government.

    Since this realisation, many ordinary Greeks, and some previously pro-euro politicians and advisers, have come to the conclusion that Syriza should prepare Greece for a “controlled exit”. Instead of “we were kicked out”, it would be sold as “we escaped” – and I think however positively today’s deal is spun, the push for Grexit will grow stronger as constraints become obvious

    #Syriza #sortie_de_l'euro #eurogroupe #austérité

  • Réponse aux sophistes Deux sophismes, ou plutôt... - Stathis Kouvelakis
    https://www.facebook.com/stathis.kouvelakis/posts/10153046118360470?fref=nf

    Nation subalterne (ou périphérique), lutte transnationale, internationalisme...Réponse de Stathis Kouvelakis, de l’aile gauche de Syriza, aux défenseurs de la stratégie Tsipras...

    (en tous cas, Syriza a fait monter le niveau du débat politique sur FB de façon un peu vertigineuse)

    Troisième sophisme, celui d’Etienne Balibar et de Sandro Mezzadra qui, de ce qui s’est passé, et après avoir ironisé sur la « gauche de Syriza » qui parlerait de « reniement » (personne bien entendu n’a jamais utilisé ces termes dans la gauche de Syriza, mais passons...), tirent la conclusion que cela montre « qu’une politique de liberté et d’égalité ne se construira pas en Europe sur la simple affirmation de la souveraineté nationale ». L’essentiel selon eux serait d’avoir gagné du temps, au prix certes de concessions ( avec la référence obligée à Lénine pour garantir le radicalisme du propos), et de permettre d’autres victoires politiques (ils mentionnent l’Espagne) et le déploiement de mobilisations sur le terrain des mouvements sociaux, de préférence « transnationaux » (type Blockupy).
    Ici encore on nage en plein sophisme, d’une pseudo-naïveté confondante mais après tout logique de la part d’ardents défenseur du « projet européen » (certes dans une « bonne version ») tels que ces deux auteurs. Car bien sûr les rythmes des forces politiques et des mouvements sociaux auxquels ils se réfèrent ne sont pas synchrones. D’ici l’été, le gouvernement Syriza sera confronté à des échéances plus que pressantes et on ne voit pas en quoi le succès d’une manifestation à Francfort ou un possible succès de Podemos aux législatives de novembre pourrait d’ici là modifier la situation en sa faveur. Ce décalage entre rythmes temporels est l’une des modalités sous lesquelles se présente aux acteurs de la lutte politique le caractère stratégique du niveau national : il est le terrain où se condense de façon décisive le rapport de forces entre les classes.
    Ce que Balibar et Mezzadra sous-estiment gravement par ailleurs c’est l’effet de démobilisation que ne manqueront pas d’avoir, au niveau grec interne et au niveau européen, la perception (qui s’imposera terme à tous malgré le battage qu’essaient d’organiser les défenseurs à courte vue du gouvernement grec) d’une Grèce et d’un gouvernement Syriza contraints de plier l’échine devant les diktats austéritaires de l’UE. Déjà en Grèce le climat de mobilisation et confiance retrouvée des premières semaines après les élections est loin derrière. Ce sont le désarroi et une certaine confusion qui dominent actuellement. Bien sûr les mobilisations peuvent reprendre mais d’une part elles seront cette fois dirigées contre les choix gouvernementaux et, de l’autre, elles ne peuvent surgir « sur commande ».
    Conditionner un choix politique sur l’émergence de mouvements est plus qu’ hasardeux. C’est une manière de dire qu’il ne sera pas tenu, du fait de leur absence ou de leur insuffisance. En réalité, c’est en sens inverse qu’il s’agit de procéder. On assume un choix de rupture, et c’est cela qui stimule la mobilisation, laquelle possède ou acquiert sa propre autonomie. C’est d’ailleurs exactement ce qui s’est passé en Grèce lors de la phase de « confrontation » entre le gouvernement et l’UE, entre le 5 et le 20 février, lorsque des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue, de façon largement spontanée et en dehors des cadres partidaires.
    Par ailleurs, l’argument du « temps gagné » relèvent en l’occurrence de l’illusion. Pendant ces quatre mois de supposé « répit », Syriza sera en réalité obligé de se mouvoir dans le cadre actuel, donc de le consolider en mettant en oeuvre une bonne part de ce que la Troïka (relookée en « Institutions ») exige, et en « reportant » l’application des mesures-phares de son programme, celles qui lui auraient justement permis de « faire la différence » et de cimenter l’alliance sociale qui l’a porté au pouvoir. Ce « temps gagné » risque fort en effet de s’avérer comme du « temps perdu », qui déstablisera la base de Syriza tout en permettant aux adversaires (notamment à l’extrême-droite) de regrouper leurs forces et de se présenter comme les seuls partisans d’une « vraie rupture avec le système ».
    Relevons également que, malgré le dégoût qu’inspire toute référence nationale à des mordus de l’européisme comme Balibar et Mezzadra, que les succès politiques auxquelles eux-mêmes se réfèrent, ceux de Syriza ou de Podemos, sont non seulement des victoires dans le cadre national, qui ne modifient le rapport de forces que parce qu’elles permettent à des forces politiques de gauche radicale d’accéder aux leviers d’un Etat national, mais aussi que ces succès se sont pour une part déterminante construits sur la revendication de la souveraineté nationale, dans un sens démocratique, populaire, non-nationaliste, et ouvert sur autrui. Le discours « national-populaire », et les références au « patriotisme » abondent, de façon parfaitement assumée dans les discours de Tsipras et d’Igglesias, comme abondent les drapeaux nationaux (grec ou républicain dans le cas de l’Espagne, sans mentionner ceux des nationalités de l’Etat espagnol dans son ensemble) parmi les foules et les mouvements « autonomes » (pour reprendre le terme de Mezzadra et Balibar) qui remplissent les rues et les places de ces pays.
    Plus que tout autre élément, cela montre que le référent national est, tout particulièrement dans les pays dominés de la périphérie européenne, un terrain de luttes que dans des pays comme l’Espagne ou la Grèce des forces progressistes ont réussi à hégémoniser, pour un faire l’un des moteurs les plus puissants de leur succès. C’est sur cette base que peut se construire un véritable internationalisme, et non sur le discours creux, entièrement déconnecté des réalités concrètes de la lutte politique, d’un niveau censée être d’emblée et sans médiation « européen » ou « transnational ».

    #national_populaire #Gramsci #Europe #18_mars #Francfort #Syriza #eurogroupe #Grèce

  • Pour ceux qui crient au loup - OD
    http://www.olivier-delorme.com/odblog/index.php?2015/02/24/509-pour-tous-ceux-qui-crient-au-loup

    L’historien français Olivier Delorme partage l’avis de Dimitris Alexakis (cf http://seenthis.net/messages/345354 ) : la conduite du gouvernement Syriza aura été de faire l’expérience des négociations pour montrer la vérité de l’Union Européenne, et obtenir ainsi le soutien populaire nécessaire à la sortie de l’euro.

    On assiste donc, à mon avis, à la seconde phase de la démarche du nouveau gouvernement : la présentation d’un plan de réformes non néolibérales.

    Et dans le même temps, on apprend que serait en préparation à Athènes une séparation complète des banques de dépôt par rapport aux banques d’affaires. Cette mesure fondamentale du New Deal fut essentielle pour empêcher, jusqu’à sa disparition sous Reagan, les crises boursières. En effet, en sanctuarisant les banques de dépôt, elle assure la sécurité de l’épargne en interdisant aux banques de spéculer avec l’argent de leurs déposants. Les soi-disant socialistes français l’avaient inscrite dans leur programme, mais là comme ailleurs ils ont trahi en cédant au lobby bancaire ; la loi qu’ils ont adoptée n’est qu’un faux nez, ne sépare et ne sécurise rien. Quant à la BCE, il semble qu’elle soit outrée par l’outrecuidance grecque consistant à mettre la spéculation sous contrôle. On voit là tomber les masques. On voit là la véritable nature des institutions européennes : pas même la soumission, mais le service zélé de la finance reine... et folle que symbolise si bien la lessiveuse à argent sale, le trou noir de la finance luxembourgeois installés au coeur de l’Europe et dont le parrain est devenu président de la Commission après l’avoir été de l’eurogroupe.

    Or donc, je répète depuis vendredi que rien n’est joué et que le gouvernement grec est dans une posture destinée à montrer à son opinion que le blocage n’est pas du côté grec mais... Et qu’il faudra donc rompre - c’est-à-dire sortir de l’euro. Je continue à faire le pari que Syriza n’a pas mis la sorti de l’euro dans son programme parce qu’il aurait été battu, que ce gouvernement a néanmoins compris qu’il n’y a pas d’autre politique possible à l’intérieur de l’euro, qu’il est en train de bâtir un consensus national autour d’une autre politique tout en faisant la démonstration, avec ce plan, que cette autre politique n’est pas compatible avec l’euro puisque les « partenaires » de l’euro entendent maintenir en Grèce la même politique, moyennant quelques aménagements cosmétiques. C’est ce que j’appelle « construire la rupture », tout en se donnant le temps de la préparer techniquement.

    #BCE #Syriza ##eurogroupe

  • A Note on #Syriza: Indebted Yes, but Not Guilty!
    http://potemkinreview.com/note-syriza

    Varoufakis himself wonders about the enigma of why banks were pouring money into Greece and collaborating with a clientelist state, all while knowing very well how things stood. Greece would never have become so heavily indebted without the connivance of the Western establishment. The Syriza government is well aware that the main threat does not come from Brussels. Rather, it resides in Greece itself – a clientelist corrupted state if there ever was one. What Europe (the EU bureaucracy) should be blamed for is that, while it criticized Greece for its corruption and inefficiency, it supported the very political force (New Democracy) which embodied this #corruption and inefficiency.

    #élite_délinquante #union_européenne #Grèce

  • (1) Nous avons besoin de temps et nous ne pouvons pas revenir en arrière
    https://www.facebook.com/notes/dimitris-alexakis/nous-avons-besoin-de-temps-et-nous-ne-pouvons-pas-revenir-en-arrière/10152797176808246?notif_t=like_tagged

    L’intégralité du texte ci-dessous - l’accessibilité des pages FB n’étant pas toujours assurée...

    ❝Avant de parler de « trahison », de « capitulation » et de « reniement », je crois qu’il faudrait d’abord revenir à l’événement majeur de ces dernières semaines qu’est l’événement même des élections. Pour la première fois, un parti de « gauche radicale » a remporté des élections en Europe. Ces élections sont l’événement qui a bouleversé le paysage et créé une situation nouvelle à l’échelle de l’Europe entière. Les critiques sévères formulées ces derniers jours par Stathis Kouvelakis, Kostas Lapavitsas, Tariq Ali et Manolis Glèzos à l’encontre du gouvernement grec (« capitulation » face aux diktats de la BCE et du ministre des Finances allemand, « reniement » du programme de Thessalonique, voire « trahison » des dirigeants) font à mon sens l’impasse sur une question : Alexis Tsipras aurait-il été élu si son parti avait adopté avant les élections la stratégie de rupture avec l’Europe que plusieurs, au sein de Syriza, préconisaient ? Le peuple grec aurait-il soutenu aussi fortement, avant et surtout après les élections, un programme ayant pour horizon immédiat la sortie de l’euro et/ou de l’UE ?

    Je ne pense pas qu’il s’agisse d’une hypothèse d’école ; je crois au contraire qu’il faut prendre au sérieux le fait que les électeurs se sont prononcés en faveur d’un programme social fondé sur une renégociation (certes hypothétique) des accords liant la Grèce au service de la dette.

    La ligne défendue par « l’aile gauche » de Syriza avant les élections reposait sur la conviction qu’il est impossible de lutter contre les politiques d’austérité et de faire advenir une autre politique dans le cadre de l’euro ; en l’absence de « partenaires » dignes de ce nom et de dialogue possible, Syriza devait adopter une stratégie de rupture et placer au centre du débat la question de la sortie de l’euro. La critique qu’ils formulent aujourd’hui est que la ligne majoritaire, celle qui l’a finalement emporté au sein du parti, reposait sur une ambiguïté — une ambiguïté qui, à l’épreuve du réel, a volé en éclats.

    Reste que les électeurs se sont prononcés en faveur d’une option différente de celle que prônait « l’aile gauche » de Syriza. La proposition majoritaire avait sans doute nombre d’ambiguïtés et d’angles morts (la proposition d’une sortie de l’euro ne comporte-t-elle pas, elle aussi, d’énormes zones d’ombre ?), c’est pourtant bien sur cette proposition que nous nous sommes prononcés en votant.

    L’isolement de la Grèce, les concessions faites et les pressions subies par le gouvernement grec dans les jours et les heures ayant précédé la signature de l’accord (menaces d’asphyxie économique combinées au bank run en cours) donnent apparemment raison aux tenants de la rupture : cette négociation le couteau sous la gorge n’en est pas une et nos « partenaires », emmenés par la droite allemande, nous ont déclaré la guerre. Le gel décidé par la BCE et les propos de Wolfgang Schäuble, avant et après l’accord, sont parfaitement clairs sur ce point.

    Mais, qu’on le veuille ou non, Syriza a bien été élu pour mettre en œuvre le programme de Thessalonique ET conduire une renégociation d’ensemble des accords liant la Grèce au service de la dette. Cette proposition était peut-être bancale, il n’empêche : l’alternative que Syriza a proposée aux électeurs grecs était sous-tendue par l’idée qu’un espace de négociation était (peut-être) possible, qu’une brèche pouvait (peut-être) être ouverte, que la politique européenne pouvait (peut-être) être infléchie. En ce sens, ce vote était aussi un message adressé aux dirigeants de l’UE mais surtout aux opinions publiques européennes. En ce sens, c’était un vote européen.

    Quelles que soient ses ambiguïtés de départ, cette proposition devait être honorée par le gouvernement élu — à moins de considérer l’événement même du vote comme un événement mineur. Pour le dire autrement : il fallait essayer, il fallait en passer par là et aller au bout de ce processus.

    Les critiques formulées aujourd’hui par l’ « aile gauche » de Syriza reposent à mon sens sur une légitimation « après coup » de la stratégie de rupture d’avec l’UE : « après coup » parce qu’elles font l’impasse sur la véritable séquence des événements. C’est un peu mettre la charrue avant les bœufs.

    Dans cette séquence, le fait que la déclaration de guerre ait été formulée dans un premier temps par la Banque centrale européenne puis, dans un second temps, par le ministre allemand des Finances est tout sauf anodin et pèsera certainement sur la stratégie du gouvernement, sur la lecture que le peuple grec et les peuples européens font et feront de ces événements, sur le soutien populaire que le peuple grec peut espérer à l’avenir.

    J’ai le sentiment qu’en suivant jusqu’au bout la stratégie annoncée avant les élections — jusqu’à l’accord de Bruxelles, qui marque sans doute la fin de ce processus —, le gouvernement grec a pris à témoin le peuple grec, les citoyens grecs qui l’ont élu, ceux qui, en très grand nombre, ont soutenu sa stratégie de renégociation, et tous les peuples d’Europe.

    Moins que de « capitulation », il faudrait peut-être parler de « clarification » : la pièce qui se jouait jusqu’alors en coulisses, avec les gouvernements grecs précédents, se joue à présent au grand jour, sous les yeux des peuples (je ne pense pas que la publication de l’ensemble des documents de la « négociation » par le ministre des Finances grec soit un pur artifice de communication).

    Si la violence des institutions européennes apparaît aujourd’hui à nu, si l’Europe s’est trouvée acculée à répondre par la violence, le déni de la démocratie, le chantage, aux exigences du gouvernement grec, il faudrait prendre garde de ne pas oublier qu’elle l’a fait en réponse et par réaction aux élections grecques et à la stratégie suivie par le gouvernement après les élections — une stratégie reposant d’une certaine façon sur un « comme si » : « Faisons comme si l’Europe était démocratique ; faisons comme si une véritable négociation pouvait avoir lieu ; faisons comme si les revendications d’un gouvernement élu pouvaient être entendues ; faisons comme si l’Europe pouvait prendre en compte la crise humanitaire qui ravage la société grecque ; faisons comme si l’Europe pouvait entendre la voix de la raison. » On peut comprendre sous cet angle le fait que le ministre des Finances grec n’ait pas utilisé l’argument ou l’arme de la sortie de l’euro — comme le fait qu’il ne se soit pas seulement référé à Marx et à Keynes, mais aussi, non sans humour, à Emmanuel Kant… C’est un peu le paradoxe du comédien : s’il s’agissait de faire « comme si », il fallait le faire sérieusement, jusqu’au bout.

    Toute la stratégie du gouvernement grec repose peut-être sur ce « comme si ». Il s’agit peut-être d’un simulacre ou, comme le dit Manolis Glèzos, d’une « illusion », mais je crois qu’il n’était pas possible de faire l’économie de ce pas. Il n’était pas possible, à ce stade, de ne pas accorder (un minimum de) créance au semblant de démocratie dont les institutions européennes se paraient jusqu’à présent, pas possible de faire « comme si on n’y croyait pas » — parce qu’une très grande partie des électeurs de Syriza y croyaient (encore), voulaient (encore) y croire — moi y compris.

    Et maintenant ?

    Maintenant, quelque chose a eu lieu : une grande majorité de Grecs ont soutenu les tentatives du gouvernement à Paris, à Londres, à Rome, à Bruxelles, et se sont avec lui heurtés à un mur. Maintenant, les choses sont sensiblement différentes. Maintenant, nous ne sommes plus seulement dans l’ « après » et l’espérance des élections mais dans l’ « après » et le réel de l’accord de Bruxelles et du chantage. Maintenant, nous sommes de plus en plus nombreux à ne plus croire que cette Europe-là laisse la place à autre chose qu’à l’asphyxie politique et à la barbarie néo-libérale.

    Nous essayons de tirer les conséquences des événements qui viennent de s’écouler, nous parlons, nous parlons sans cesse, nous ne cessons de lire et ce que nous disons et ce que nous entendons, dans la rue, au travail, en discutant avec des amis ou des inconnus, c’est : soit une autre Europe, soit la sortie de l’euro.

    Ce sont des sujets dont la société doit s’emparer et discuter — pas seulement une fraction, minoritaire ou majoritaire, et pas seulement les instances d’un parti, mais la société tout entière.

    Et il n’est pas exclu (c’est en tous cas mon espoir) que le repli du gouvernement après la signature de l’accord de Bruxelles puis l’envoi à la Troïka de l’essentiel du programme de Thessalonique ouvrent la voie à ce débat-là — dans la société grecque, déjà, mais aussi, bien sûr, au-delà.

    Nous avons besoin de temps et nous ne pouvons pas revenir en arrière.

    #Syriza #Grèce #dette #austérité #eurogroupe

  • Fin de partie pour Syriza ? Pas si vite… | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/98265/grece-fin-de-partie-syriza

    De fait, l’utilisation d’une même monnaie par un ensemble de pays aussi hétérogènes, en l’absence d’un puissant mécanisme de transferts des pays riches vers les pays pauvres, entraîne nécessairement la migration des capacités productives des seconds vers les premiers, de l’Europe du Sud vers l’Europe du Nord.

    #europe #syriza

  • La gauche radicale et le syndrome de Ned Stark
    http://blogs.mediapart.fr/blog/tommy-lasserre/230215/la-gauche-radicale-et-le-syndrome-de-ned-stark

    Dans son dernier livre, Pablo Iglesias, le leader du parti espagnol Podemos, nous offre une lecture politique de la série télévisée Game of Thrones. Il s’attarde notamment sur la figure de Ned Stark, incarnation traditionnelle en heroic fantasy de l’honneur et de la droiture, dans un contexte de destruction de l’ordre civil et politique. Dans la série, Ned Stark perd la tête (au sens littéral), son sens de l’honneur le rendant incapable d’anticiper les actions de ses ennemis et de faire les choix nécessaires pour s’approprier le pouvoir et mettre en place un ordre fondé sur ses principes moraux. Iglesias définit Stark comme un archétype de héros appartenant à un monde meilleur. Mais ce monde, il faut d’abord le gagner, ce qui implique de le comprendre tel qu’il est, et non tel qu’on aimerait qu’il soit.

    #Syriza #Alexis_Tsipras

  • LENIN’S TOMB: Syriza’s mauling at the EU negotiations
    http://www.leninology.co.uk/2015/02/syrizas-mauling-at-eu-negotiations.html

    One can hardly pin most of the blame for this on Syriza. They are in a weak position, and it is doubtful that any government could have obtained better against an EU determined to humiliate Greece. Yet, the line of Tsipras and Varoufakis is simply untenable. Their commitment to trying to resolve this crisis within the terms of the euro must fail. They were simply wrong to think that they would have a single ally or interlocutor in the EU. The southern European governments are even more fanatical than Berlin on this question. Hollande, far from being a friendly face, told Syriza to shove it fairly early on: he made his decision on austerity some time ago.

    The question of the currency, then, was not simply a nationalist distraction as some claimed: getting an anti-austerity government elected with the specific goal of confronting the EU and struggling to overturn austerity was always going to come to a head on this very question.

    #austérité #Euro #Grèce #Syriza

  • « On peut parler d’un échec majeur pour Syriza »
    https://ijsbergmagazine.com/politique/article/18309-syriza-echec-ue-negociations-bilan

    Au lendemain de l’accord trouvé entre la Grèce et l’Union européenne, prolongeant le programme d’aide en échange de la poursuite des réformes structurelles, le gouvernement grec se retrouve dans l’impasse. L’espoir d’un changement n’aura duré qu’un mois pour les partisans de la fin de l’austérité. Stathis Kouvelakis, membre du comité central de Syriza et professeur de philosophie politique au King’s College de Londres, répond à nos questions.

  • Tι ηττήθηκε στο Eurogroup - και πως να μην οριστικοποιηθεί - του Στάθη Κουβελάκη
    http://www.thepressproject.gr/article/73436

    « La vérité est révolutionnaire » - l’aile gauche de Syriza est furieuse contre son gouvernement qui présente une défaite cinglante comme une victoire.

    « Η αλήθεια είναι επαναστατική » όπως έχει πει ένα διάσημος ηγέτης που ήξερε καλά για τι μιλούσε. Και μόνο η αλήθεια είναι επαναστατική, μπορούμε να συμπληρώσουμε με την ιστορική εμπειρία που έχουμε έκτοτε αποκτήσει.

    #Eurogroupe #dette #Syriza #Grèce #austérité

  • #Grèce - Glezos : « Je demande au Peuple Grec de me pardonner d’avoir contribué à cette illusion » | Okeanews
    http://www.okeanews.fr/20150222-glezos-je-demande-au-peuple-grec-de-pardonner-davoir-contribue-cet

    Depuis Bruxelles, Manolis Glezos foudroie le gouvernement à propos des manœuvres durant les négociations avec les créanciers et du changement de discours de #SYRIZA. Il rappelle qu’ »entre l’oppresseur et l’oppressé, il ne peut être question de compromis, tout comme cela est impossible entre l’occupé et l’occupant. La seule solution c’est la liberté ».

  • The Assassination of Greece » 99GetSmart
    http://99getsmart.com/the-assassination-of-greece

    The EU’s lack of any economic flexibility or willingness to accept even a minimum compromise is a political decision: to humble and destroy the credibility of SYRIZA as an anti-austerity government in the eyes of its domestic supporters and potential overseas imitators in Spain, Italy, Portugal and Ireland

    #Grèce #Syriza #dette #Union_Européenne #oligarchie

  • Dopo l’Eurogruppo. Guadagnare tempo, guadagnare spazio? - EuroNomade | EuroNomade
    http://www.euronomade.info/?p=4275

    La mobilitazione convocata dalla coalizione Blockupy a Francoforte per il 18 marzo, il giorno dell’inaugurazione della nuova sede della BCE, acquista da questo punto di vista un’importanza fondamentale. È un’occasione per intervenire direttamente nello scontro in atto a livello europeo (e dunque per sostenere l’azione del governo greco), andando oltre una generica contestazione dei simboli del capitale finanziario e della BCE. Ma è anche un momento di verifica delle forze che si muovono in quell’“oltre” senza consolidare il quale (è uno dei paradossi del nostro presente) la stessa azione di governi e partiti che si battono contro l’austerity è destinata all’impotenza.

    #Eurogroupe #Grèce #Syriza #austérité #18_mars #BCE #Francfort

  • L’eroe della Resistenza contro Tsipras: «Intesa vergognosa, chiedo scusa ai greci per averlo fatto votare» - Repubblica.it
    http://www.repubblica.it/esteri/2015/02/22/news/l_eroe_della_resistenza_contro_tsipras_intesa_vergognosa_chiedo_scusa_ai_greci_per_averlo_fatto_votare-107921283/?ref=HREC1-7

    Manolis Glezos, il primo partigiano greco e un’icona (oltre che un membro del comitato centrale) per Syriza, si scaglia a testa basta contro Alexis Tsipras. «L’accordo all’Eurogruppo è una vergogna - ha scritto il 91enne politico ellenico -. Avevamo fatto delle promesse e non le abbiamo mantenute. Chiedo scusa al popolo greco. Dobbiamo reagire e subito. E tra la libertà e l’oppressione, io scelgo la libertà».

    #Grèce #Eurogroupe #dette #austérité #Syriza

  • Troika, Grexit or Plan B? | Michael Roberts Blog
    https://thenextrecession.wordpress.com/2015/02/20/troika-grexit-or-plan-b

    Moreover, they are backed in this by the venal, corrupt and harsh neoliberal governments still in office in Spain, Portugal and Ireland who have imposed Troika programmes on their people and who would be badly undermined if there are better terms for a leftist government in Greece. The feeble pro-capitalist social democratic governments of Italy and France, both trying to impose ‘structural reforms’ on labour, also go along with this.

    #Eurogroupe #Grèce #dette #Syriza

  • Immigration en #Grèce : avec #Syriza, l’#accueil et la #solidarité plutôt que la #répression

    Après la victoire de Syriza, quels sont les défis de la Grèce en matière d’immigration et d’asile ? La question revêt un caractère d’urgence, alors que le centre de rétention d’Amygdaleza dans la banlieue d’Athènes a fait l’objet de nouvelles émeutes et que le nouveau gouvernement semble s’orienter vers une fermeture de ces camps.

    http://balkans.courriers.info/article26659.html
    #migration #asile #réfugiés