• ▶ Grèce, pourquoi la capitulation de Tsipras par Eric Toussaint - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=SBJphlckEdg

    « Dragasakis et Stathakis, qui sont les principaux conseillers de Tsipras, sont fortement liés au lobby bancaire privé et ils ont promis aux banquiers grecs qu’on ne toucherait pas aux banques (...) Dragasakis était membre d’un conseil d’administration d’une banque privée, il a des intérêts personnels directs dans le secteur bancaire privé ».

    « Le gouvernement grec ne pensait pas que le Non gagnerait aux élections, que le peuple grec tiendrait le coup face au matraquage médiatique et aux banques fermés ».

    « Il aurait fallu nationaliser les banques comme De Gaulle en 45 et créer une monnaie complémentaire (en Equateur, par exemple, les gens reçoivent un message de la banque sur leur téléphone portable qui leur dit par exemple qu’ils ont une ligne de crédit de 100$, avec lesquels ils peuvent payer leurs impôts et faire leurs courses dans les supermarchés). La Grèce pourrait le faire immédiatement sans sortir de l’euro - ça doit passer par les téléphones portables, car les pauvres ont plus souvent un téléphone qu’un compte en banque. L’Etat grec aurait pu augmenter les salaires et les retraites par ce biais, sans recourir à des liquidités en euros, et permettre une relance de l’économie ».

    « Jusqu’en juillet, il était possible de faire ces mesures sans sortir de la zone euro, et ça aurait pu aboutir soit à des concessions des créanciers, soit à une sortie de l’euro. Maintenant, vu ce qui s’est passé, la sortie de l’euro est inévitable en Grèce pour les forces de gauche. »

    #CADTM #dette #Syriza #Grèce

  • Pourquoi Syriza a-t-il signé un curieux pacte militaire avec Israël ?
    par Paul Conge | Vendredi 07 Août 2015
    http://www.marianne.net/pourquoi-syriza-t-il-signe-curieux-pacte-militaire-israel-100235909.html

    Succès personnel de Kammenos, l’accord militaire signé avec Israël n’a pas pu s’effectuer sans un gramme de consentement de la part de Tsipras. Lequel ne peut en revanche retirer aucun profit politique à ébruiter l’affaire.

    Un rapprochement voulu par Tsipras ?

    Plusieurs indicateurs consolident la piste que l’inflexion est venue, du moins approuvée, par Syriza. Fin janvier, Tsipras avait laissé entendre des signes de rapprochement avec l’Etat hébreu. Autre signe annonciateur, le 6 juillet, le ministre des Affaires étrangères grecs Nikos Kotzias s’est rendu à Jérusalem afin de « renforcer les liens bilatéraux entre les deux pays ». Au terme de la rencontre, Netanyahu s’est engagé à assister le pays en capilotade.

    Les deux pays ont intérêt à consolider leurs liens pour contrebalancer l’influence de la Turquie dans la région, hostile à Israël, tandis que Tsipras aspire à réunifier Chypre. Une manière de tisser un réseau d’alliés dans une situation géographique et géopolitique délicate. Mais qu’il y ait des incitations commerciales et financières est à ce stade encore peu clair.

    • Syriza’s U-turn on Israel is now complete
      Asa Winstanley | Saturday, 28 November 2015

      As I have written before, in power the Syriza-led government has reneged on other promises too, such as those of its once anti-militarist foreign policy. Their electoral manifestos once included the promise of “abolition of military cooperation with Israel.” In power, their government in fact continued the joint military exercises with Israel that began under the conservative government in 2009.

      During a visit to Israel in July, Foreign Minister Nikos Kotzias even said that Greeks needed to “learn to love Israel” and disgracefully called Israel part of a “line of stability” in the region – something that will some as news to the friends and relatives of those 551 Palestinian children murdered by Israeli during its summer 2014 war against the civilian population of the Gaza Strip.

      This was a climb-down by the Syriza-led government on previously decent Syriza policy, much as it has made fundamental reversals of policy in domestic economic matters.

      But Syriza as a leftist movement put some distance between itself and its government’s contacts with Israel: Defence Minister Panos Kammenos was from the Independent Greeks (a right-wing coalition partner) and Kotzias is an independent.

      Or it did put such distance until this week. As of now, the Syriza U-turn on Israel is complete.

      Prime Minister Alexis Tsipras went on his first ever visit to Israel this week. And it constituted far more than what some may argue was necessary diplomatic contact (though I’d disagree with even that, personally). Tsipras went to discuss increasing economic links with Israel, including the export of recently-discovered offshore natural gas to Europe.

      Tsipras also reinforced Zionist mythology by claiming that “our peoples are very ancient.” In fact, Israel was founded only in 1948, on top of the mass graves of Palestinians killed during the Zionist ethnic cleansing of Palestine from its native inhabitants: the Nakba, or Catastrophe. Israel is, in essence, a European settler-colonial state, which latches onto Bible stories to use as foundational myths for its illegitimate state.

      Tsipras met with accused war criminal Benjamin Netanyahu, the prime minister, in a jovial press conference, in which both sides gushed about “a natural affinity between the Israelis and the Greeks.”

      Perhaps most disgustingly of all, Tsipras went even further in his grovelling to Israel than any other European leader by recognising the illegal 1967 Israeli annexation of Jerusalem (which was formalised in 1980). Tsipras signed the guest book of Israeli President Reuben Rivlin saying it was a “great honour to be in your historic capital”.

  • « Syriza était le parti de la défaite du mouvement », Interview du Mouvement Antiautoritaire (AK) sur Syriza, le référendum et ce qu’il faudrait faire - Courant alternatif, OCL - Organisation Communiste Libertaire
    http://oclibertaire.free.fr/spip.php?article1725

    Syriza était le parti de la défaite du mouvement et de l’incapacité de poser en son sein des alternatives viables au cours du cycle de luttes dans la crise. Plus #SYRIZA s’approchait de la possibilité d’obtenir la première place de la représentation parlementaire, plus il se distançait par lui-même des pratiques de #mouvement. L’incorporation de nombreux ex-politiciens populistes du PASOK dans le parti a clairement signifié que SYRIZA était le produit de la défaite de mouvement des places dans la mise en avant d’une alternative de démocratie directe plutôt qu’une dialectique de l’épanouissement d’un mouvement socialiste. Les membres de SYRIZA se sont comportés comme de vrais héritiers du Stalinisme qui caractérise tous les partis de gauche en #Grèce, en défendant toutes les absurdités de leur direction au lieu de les critiquer et de promouvoir un ordre du jour plus mouvementiste. Cela est devenu encore plus clair après les derniers développements, où une partie des membres de Syriza quittent le parti parce qu’ils ne peuvent plus faire face aux conséquences de leurs choix tandis que d’autres soutiennent le gouvernement avec des arguments TINA [There is no alternative]. La vérité est que quiconque soutient maintenant SYRIZA a déclaré la guerre au mouvement.

  • A l’encontre » Grèce. « Non à la mutation mémorandaire de SYRIZA »
    http://alencontre.org/europe/grece-non-a-la-mutation-memorandaire-de-syriza.html

    Il s’agit d’un mémorandum que Samaras n’aurait pu imposer, ni la « grande coalition » Samaras (ND) et Venizelos (PASOK). Les créanciers et la classe dominante grecque ont déposé ce troisième mémorandum dans les mains de SYRIZA avec l’objectif de mettre à profit son influence au sein des classes laborieuses et populaires et de la sorte promouvoir des contre-réformes ; mais aussi dans le but de briser les forces sociales et politiques menaçantes du monde du travail regroupées autour de SYRIZA, en particulier lors des grands combats anti-mémorandums [2010-11]. A cette occasion, les dirigeants de l’Eurozone ont utilisé leur expérience internationale. Partout en Europe, les contre-réformes néolibérales ont été appliquées très souvent par des gouvernements sociaux-démocrates. Dès lors, le néolibéralisme se déchaîne avec violence et les partis sociaux-démocrates, profondément transmués, sont intégrés dans un nouveau cycle de pouvoir paneuropéen de la droite.

    #Syriza #social-démocratie #banques

  • Tridni Valka : #Syriza, #Podemos, #Front_de_Gauche… Que Crève l’#Extrême_Gauche du Capital ! - mondialisme.org
    http://www.mondialisme.org/spip.php?article2324

    http://www.autistici.org/tridnivalka/guerre-de-classe-022015-syriza-podemos-front-de-gauche-que-creve-lextreme

    (Nous reproduisons ce texte pour information, car nous sommes loin d’en partager la conclusion catastrophiste - le communisme ou la mort, en quelque sorte - de ce texte ni même l’expression jargonnante « d’extrême gauche du capital »... C’est leur faire encore trop d’honneur que de coller l’étiquette d’ « extrême gauche » à Syriza, Podemos et au Front de Gauche. Ce sont des organisations réformistes bourgeoises... qui auront toutes les peines du monde à appliquer le moindre programme de réformes. Le problème n’est pas tant que ces organisations existent, mais plutôt que les travailleurs ne s’organisent pas de façon indépendante, autonome contre elles ni en #France, ni en #Espagne, ni en #Grèce, YC, Ni patrie ni frontières)

  • The Permanency of the Left’s Defeat in Greece | Igualitárista
    https://igualitarista.wordpress.com/2015/08/01/the-permanency-of-the-defeat-in-greece

    After five years of Troika politics how could a party of the left like Syriza put so much faith in negotiations with European creditors? Looking back over previous months and years it’s not difficult to see how much of the blame for austerity was redirected away from the Troika and at the various national governments merely operating within limits of Europe’s austerity regime. In Greece, this took the form of the Syriza narrative that the PASOK and New Democracy governments were ineffective negotiators. Vague language by creditors referencing debt restructuring was herald as a victory, even though the previous governments won similar vague commitments.

    In Portugal, much of the left has fixated on the idea that prime minister Passos Coelho went beyond the Troika. Of course, Coelho built up this narrative himself but it was more image than substance; an effort to build positive publicity of a reformed Portugal that took the medicine without making a fuss. But one only has to look to the Troika’s call for additional measures like suppressing wages, curtailing collective bargaining, and pension ‘sustainability’ to see how much further the Troika wanted to go than the Portuguese government. Still, the idea of a prime minister more pro-austerity than the troika was too much for the left to resist, all the while structural explanations for austerity didn’t get the central focus they deserved.

    The hope on the left is that after all these years of Austerity Europe, the capitulation of Syriza will finally build a left consensus on rupture with the euro. I think this is greatly mistaken. Much of Syriza’s capitulation has been blamed on yet another villain, again opting for figures to blame instead of structures. ‘It’s Schäuble who’s ruining Europe by trying to drive Greece out of the euro,’ the narrative goes.

    #euro #dette #austérité

  • des fantômes | ou la vie sauvage
    https://oulaviesauvage.wordpress.com/2015/07/27/des-fantomes
    https://secure.gravatar.com/blavatar/fbff544e751a012cf407fcbfd5e6a699?s=200&ts=1438004816

    Nous avons vécu longtemps dans la compagnie des fantômes et peut-être, par malheur pour nous, sommes-nous les seuls à pouvoir les décrire.

    Négocier avec les fantômes aura sans doute été l’erreur la plus funeste de notre histoire récente ; il nous aura fallu six mois pour comprendre que les fantômes ne négocient jamais mais attendent, plus immobiles et plus silencieux qu’un sphinx, que les enfants soient épuisés.

    Aujourd’hui, nous avons au moins la consolation de pouvoir parler et de dire qui ils sont : nous avons tout perdu.

    #Syriza #austérité #Europe #UE #Eurogroupe #Grèce #récession #dette #démocratie #mémorandum #négociations #fiction #spectres #fantômes

    • La disparue d’Egine – Mari-Mai Corbel, DIACRITIK
      http://diacritik.com/2016/01/31/la-disparue-degine/#more-7410

      Captain pleura de joie le soir du 25 janvier 2015. Nous sommes sortis, direction le siège de SYRIZA applaudir le brillant Tsipras qui allait nous sortir des griffes des croque-morts, ces dignitaires de l’Union Européenne et du FMI. Après, nous sommes allés là où Tsipras fit son discours, place de l’Université. C’était la ferveur, et, en même temps, c’était comme quand vous venez de provoquer un monstre horrible. On n’en croyait pas nos yeux et on retenait nos souffles. On était des milliers. Je crois qu’il faisait froid. Je me souviens qu’on se souriait tous, que l’air était plus léger, trop léger. Ça nous montait au cerveau. On n’y croyait pas et on y croyait. Je fus folle de joie de croiser là par hasard Nikos, venu de Paris voter. Après, tous les jours avec Captain, trois heures de #télé, à suivre le #feuilleton de ce qui, après l’accord du 4 février, devint les « négociations avec les institutions »(...)
      ... un photographe-reporter, m’a prédit que l’Union Européenne ferait de la Grèce un « parking à #réfugiés. Un gros délire. Comme par hasard, depuis quelques semaines, on ré-entend des petites phrases lancées depuis Bruxelles ou Berlin, comme quoi, on n’est plus obligé de tout faire pour garder la Grèce dans l’Eurozone. Pendant ce temps-là, Schäuble à Davos vient de traiter #Tsipras d’imbécile devant lui, en se tenant les côtes de rire. L’autre a encore une fois souri poliment ou stupidement. Je me tais. Captain aussi. Hier on a regardé Tsipras fêter sa « victoire » du 25 janvier dernier devant quelques milliers de gens dubitatifs. Captain aime encore un peu Tsipras. Captain n’arrive pas à en croire ses yeux. L’autre jour, il se plante devant moi, tout sourire, légèrement illuminé. Il vient de faire un rêve éveillé, me dit-il, et, dans ce rêve, Tsipras avait un plan secret. Il allait sauver le pays ; on n’avait pas encore tout vu de Tsipras. Tsipras, le #sauveur. Le déni de réalité, le rêve, sont des réactions de survie dans des situations insupportables. Autant laisser Captain rêver. Captain, ces temps derniers, tantôt voit dans Tsipras un futur Papandréou (le père, sorte de Jaurès, à ne pas confondre avec le fils qui signa le premier mémorandum), tantôt un nul doublé d’un arriviste. Ça dépend des jours. Et souvent il dit que ça ne l’intéresse plus, qu’il est juste curieux de voir la fin de l’histoire. Le dénouement du thriller. A un moment ou à un autre, on finira bien par savoir qui est Tsipras. Héros, ordure en cheville avec les intérêts des banquiers ou un nul roulé dans la farine par Schäuble and co ? On arrêtera de se torturer pour essayer de comprendre comment ce fut possible, qu’après le cri du #OXI du 5 juillet 2015, Tsipras ait pu céder à ce point qu’en fait maintenant, presque plus rien n’est possible, tant la politique est totalement discréditée, ici. Captain croit qu’on saura un jour ce qui s’est passé. Je penche pour on ne saura jamais. Je penche pour un gros blanc, un diabolique coup de chiffon. On est dans le blanc. On ne réalise pas ce qu’on nous a fait. On s’est fait baiser, ni plus ni moins. Captain ne peut pas réaliser. Il n’a toujours pas atterri. Ce qu’il y a de certain, c’est que Tsipras s’est coupé du pays. Au début, Tsipras venait encore à Egine. A Egine, il n’a pas de maison mais il était invité par un ami de son père, je crois, un petit tailleur, où il passait ses vacances, adolescent. En fait Egine est devenue dans les années 2010 un repère de #SYRIZA. Plusieurs figures de SYRIZA, des députés, des-qui-allaient-devenir-ministres, avaient des maisons à Egine ou de la famille. Ils venaient discuter là. Tsipras venait encore après sa victoire dans des tavernes et Captain était fou de joie car on y vendait ses vins. Tsipras buvait son vin. On savait ça immédiatement. Tsipras passait et les Egrinètes se passaient l’info. Il y avait aussi Varoufakis et d’autres. Le premier gouvernement Tsipras comportait huit ministres propriétaires d’une maison à Egine. Le magazine du golfe saronique que j’ai conservé avait titré son numéro de février 2015 « LE GOUVERNEMENT D’EGINE… ». Les trois petits points du titre, c’est parce qu’Egine fut pendant la révolution grecque des années 1820-1830 le siège du premier gouvernement indépendant de la Grèce indépendante. Egine, symbole historique dans l’indépendance de la Grèce. L’été, les ministres étaient vus aux terrasses des cafés. Puis, on ne les a plus vus. Mystère et boule de gomme. On n’y comprend rien. »

  • La débâcle grecque, par Perry Anderson
    http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/220715/la-debacle-grecque-par-perry-anderson

    L’historien britannique Perry Anderson revient sur la crise grecque et analyse l’échec de la stratégie du premier ministre grec. « Tsipras et ses collègues ont répété à qui voulait les entendre qu’il était hors de question d’abandonner l’euro. Ce faisant, ils ont renoncé à tout espoir sérieux de négocier avec l’Europe réelle — et non l’Europe qu’ils fantasmaient. »

    #Grece #Grexit #Tsipras #Syriza #euro

    • Face à un interlocuteur privé de tout levier et alternant entre implorations et insultes, pourquoi les puissances européennes auraient-elles fait la moindre concession, sachant dès le départ que tout ce qu’elles décideraient serait in fine accepté ? Sous cet angle, leur conduite a été tout à fait rationnelle. La seule surprise notable dans cette chronique écrite d’avance fût que Tsipras annonce, en désespoir de cause, un référendum sur le troisième mémorandum et que l’électorat le rejette massivement. Armé de ce « Non » retentissant, Tsipras a émis un « oui » penaud à un quatrième memorandum encore plus dur que le précédent, prétendant à son retour de Bruxelles qu’il n’avait pas d’autre choix en raison de l’attachement des Grecs à l’euro. Mais dans ce cas, pourquoi ne pas avoir posé cette question là au referendum : être vous prêts à tout accepter pour rester dans l’euro ? En appelant à voter Non, et en exigeant un Oui docile moins d’une semaine après, Syriza a retourné sa veste aussi vite que les crédits de guerre avaient été votés par la sociale-démocratie en 1914, même si, cette fois-ci, une minorité du parti a sauvé son honneur. A court terme, Tsipras prospérera sur les ruines de ses promesses, comme l’avait fait le premier ministre travailliste britannique Ramsay MacDonald, dont le gouvernement d’union nationale composé en majorité de conservateurs avait imposé l’austérité en pleine Grande dépression, avant de mourir dans le mépris de ses contemporains et de la postérité. La Grèce a déjà eu sa part de dirigeants de cet acabit. Peu de gens ont oublié l’Apostasia de Stephanopolous en 1965 (1). Le pays aura sans doute à en subir d’autres.

  • Greece: What happened to Plan B? (avec tweets) · iancosh · Storify
    https://storify.com/iancosh/greece-what-happened-to-plan-b

    The conversation began when Ian shared an article by Stathis Kouvelakis, who is a member of Syriza’s central committee. [#Kouvelakis' article in English (July 21). Original article de Kouvelakis en francais (July 18).] In this article, Kouvelakis criticizes Tsipras for not standing firm against austerity, for suggesting “there is no alternative”, and for breaking #Syriza party rules.

    Although she generally shares the vision of Syriza’s Left Platform, Theodora responded with an argument that Kouvelakis and #Left_Platform are also responsible for the lack of an alternative. This started a debate among Theodora, Morgan, Zoe and Ian on topics of political strategy, ranging from (1) how much can Left Platform be faulted for not having a Plan B, (2) what should LP do now, (3) the role of #Varoufakis, (4) the meaning of the #OXI vote and its significance for #mobilization, and (5) #radicalization and the role of #leadership.

    For what it is worth, we’ve shared our conversation here. Perhaps it might be of some constructive use for others.

    K = Kouvelakis
    LP = Left Platform
    TINA = There Is No Alternative [famous Thatcher quote]

  • la démocratie aux ordures | ou la vie sauvage
    https://oulaviesauvage.wordpress.com/2015/07/20/la-democratie-aux-ordures
    https://secure.gravatar.com/blavatar/fbff544e751a012cf407fcbfd5e6a699?s=200&ts=1437399532

    Dans un paysage économique ruiné par six années de récession, le gouvernement grec s’apprête à légiférer sur une hausse de la TVA (de 13% à 23%) qui affectera les préparations alimentaires pour enfants, le pain, les pâtes alimentaires, l’eau en bouteille, le courant électrique et le gaz naturel, le sucre, le cacao, la farine, les féculents, le lait, les fleurs, le café, le thé, les épices, les œufs, le vinaigre, les aliments pour animaux, les produits d’élevage, le sel et l’eau de mer, toutes les huiles, hors l’huile d’olive, les préparations à base de céréales, le bois de chauffage, les engrais, les insecticides, les préservatifs, les tampons hygiéniques, les produits pharmaceutiques, les cathéters, les seringues, les appareils orthopédiques, certains accessoires destinés aux personnes handicapées, les tickets de métro et de bus.

    Il ne s’agit pas de « mesures ».

    Comme le remarque la réalisatrice et auteur de théâtre Zoe Mavroudi, qui a justement épinglé le caractère surréaliste de cette liste : « Lorsque les êtres humains n’ont plus la possibilité de subvenir économiquement à leurs besoins, ils meurent. Ce mercredi, ce ne sont pas des “mesures“ qui seront signées mais des condamnations à mort. »

    #Tsipras #Varoufakis #Syriza #austérité #Europe #UE #Eurogroupe #Grèce #Konstantopoulou #Zoe #Mavroudi #récession #dette #démocratie #mémorandum

  • Alexis Tsipras éconduit vers le Grexit - regards.fr
    http://www.regards.fr/des-verites-desagreables-par/article/alexis-tsipras-econduit-vers-le

    Angela Merkel a concédé ce nouveau prêt léonin à Hollande du bout des lèvres et Wolfgang Schaüble continue de dire à qui veut l’entendre que la Grèce devrait quitter la zone euro. Le Fond monétaire international (FMI) vient de publier un document qui sabre ce nouvel accord austéritaire qui ne prévoit aucune remise de dette. Le FMI considère que sans le proverbial « haircut », l’austérité violente des dernières années et les privatisations n’auront servi strictement à rien. Les économistes de tout bord se déchaînent contre ces mesures aussi stupides que cruelles ; les opinions européennes, notamment à travers les réseaux sociaux, dénoncent un coup d’État et les Grecs, pourtant très attachés à l’euro, commencent à sérieusement douter d’une Union européenne qui les humilie, pille et colonise.

    #dette #austérité #Grèce #Syriza #Tsipras #Europe

    • La tactique des négociations a échoué et les mesures préconisées vont davantage enfoncer la Grèce dans la récession et la pauvreté. À moyen terme, les troubles sociaux et les tensions au sein de Syriza vont inévitablement redoubler. Tout concourt à ce que le gouvernement Tsipras adopte une nouvelle stratégie : le Grexit. Les négociations avec l’Eurogroupe ont été un échec cinglant et la Grèce a été définitivement sacrifiée par l’hegemon allemand avec le concours actif de son allié français. En d’autres termes, Tsipras a été plus ou moins subtilement éconduit vers le Grexit. Ne pas en tirer les conséquences serait, pour lui et son parti, suicidaire.

  • The left must now campaign to leave the EU | Owen Jones | The Guardian

    http://www.theguardian.com/commentisfree/2015/jul/14/left-reject-eu-greece-eurosceptic

    It was German and French banks who recklessly lent to Greece that have benefited from bailouts, not the Greek economy. The destruction of Greece’s national sovereignty was achieved by economic strangulation, and treatment dealt out to Alexis Tsipras likened to “extensive mental waterboarding”. Slovakia’s deputy prime minister, Peter Kažimír, may have deleted his tweet calling this modern-day Versailles “the results of their ‘Greek Spring’”, but he is right: this was all about crushing a rebellion.

    #dette #austérité #Grèce #Syriza #Tsipras #Europe

  • Slavoj #Žižek on Greece: This is a chance for Europe to awaken

    http://www.newstatesman.com/politics/2015/07/Slavoj-Zizek-greece-chance-europe-awaken

    Imagine a vicious teacher who gives to his pupils impossible tasks, and then sadistically jeers when he sees their anxiety and panic. The true goal of lending money to the debtor is not to get the debt reimbursed with a profit, but the indefinite continuation of the debt, keeping the debtor in permanent dependency and subordination. For most of the debtors – for there are debtors and debtors. Not only Greece but also the US will not be able even theoretically to repay its debt, as is now publicly recognised. So there are debtors who can blackmail their creditors because they cannot be allowed to fail (big banks), debtors who can control the conditions of their repayment (the US government) and, finally, debtors who can be pushed around and humiliated (Greece).

    #dette #austérité #Grèce #Syriza #Tsipras #Europe

  • Yanis Varoufakis : Un nouveau Traité de Versailles hante l’Europe | ou la vie sauvage

    https://oulaviesauvage.wordpress.com/2015/07/15/yanis-varoufakis-un-nouveau-traite-de-versailles-hante-leu
    https://secure.gravatar.com/blavatar/fbff544e751a012cf407fcbfd5e6a699?s=200&ts=1436942118

    Cette récente rencontre au sommet ne constitue en effet rien de moins que l’aboutissement d’un coup d’Etat. En 1967, les puissances étrangères avaient eu recours aux tanks pour mettre fin à la démocratie grecque. Lors de l’entretien que j’ai accordé à Philip Adams sur les ondes de la station de radio ABC, je prétendais qu’un autre coup d’État a été orchestré en Grèce, en 2015, par des puissances étrangères qui ont, à la place de tanks, utilisé les banques grecques. En termes économiques, la principale différence est sans doute celle-ci : alors qu’en 1967 la propriété publique de la #Grèce n’était pas visée, les puissances qui se trouvent, en 2015, à l’initiative du coup d’Etat ont exigé que l’ensemble des actifs de l’Etat grec soient placés au service d’une #dette qui ne peut être payée et s’avère par ailleurs insoutenable.

    #Tsipras #Varoufakis #Syriza #austérité #Europe #UE #Eurogroupe

  • Le problème de la Grèce n’est pas seulement une tragédie. C’est un mensonge. (John Pilger) | Le Partage
    http://partage-le.com/2015/07/le-probleme-de-la-grece-nest-pas-seulement-une-tragedie-cest-un-mensonge

    Pour un petit pays comme la Grèce, l’euro est une monnaie coloniale : une attache à une idéologie capitaliste tellement extrême que même le pape la qualifie « d’intolérable », et « d’excrément du diable ». L’euro est à la Grèce ce que le dollar est aux territoires éloignés du Pacifique, dont la pauvreté et la servilité sont garanties par leur dépendance.

    Dans leurs voyages aux cours des puissantes Bruxelles et Berlin, Tsipras et Varoufakis ne se sont présentés ni comme radicaux, ni comme « gauchistes », ni même comme d’honnêtes sociaux-démocrates, mais comme deux arrivistes suppliants, avec leurs demandes et leurs plaidoyers. Sans sous-estimer l’hostilité qu’ils affrontaient, il est juste de dire qu’ils n’ont fait preuve d’aucun courage politique. Plus d’une fois, le peuple grec a entendu parler de leurs « plans d’austérité secrets » dans des fuites, dans les médias : comme dans une lettre en date du 30 juin publiée dans le Financial Times, dans laquelle Tsipras promettait aux dirigeants de l’UE, à la banque centrale européenne et au FMI, d’accepter leurs demandes élémentaires les plus vicieuses — qu’il a maintenant acceptées.

  • Discours de Zoé Konstantopoulou, présidente du parlement grec, sur le projet soumis par le gouvernement aux créanciers, le 11/07/2015
    http://la-feuille-de-chou.fr/archives/83370

    « Soumettre le peuple et le gouvernement à des conditions d’asphyxie et à la menace d’une violente faillite, par la création artificielle et préméditée des conditions d’une catastrophe humanitaire, constitue une violation directe de toutes les conventions internationales qui protègent les droits de l’Homme, de la Charte de l’ONU, des Conventions Européennes, mais aussi des Statuts mêmes de la Cour Pénale Internationale. »(Permalink)

    #anticapitalisme #grece #syriza

  • The problem of Greece is not only a tragedy. It is a lie.
    http://johnpilger.com/articles/the-problem-of-greece-is-not-only-a-tragedy-it-is-a-lie

    In their travels to the court of the mighty in Brussels and Berlin, Tsipras and Varoufakis presented themselves neither as radicals nor “leftists” nor even honest social democrats, but as two slightly upstart supplicants in their pleas and demands. Without underestimating the hostility they faced, it is fair to say they displayed no political courage. More than once, the Greek people found out about their “secret austerity plans” in leaks to the media: such as a 30 June letter published in the Financial Times, in which Tsipras promised the heads of the EU, the European Central Bank and the IMF to accept their basic, most vicious demands - which he has now accepted.

    When the Greek electorate voted “no” on 5 July to this very kind of rotten deal, Tsipras said, “Come Monday and the Greek government will be at the negotiating table after the referendum with better terms for the Greek people”. Greeks had not voted for “better terms”. They had voted for justice and for sovereignty, as they had done on January 25.

    The day after the January election a truly democratic and, yes, radical government would have stopped every euro leaving the country, repudiated the “illegal and odious” debt - as Argentina did successfully - and expedited a plan to leave the crippling Eurozone. But there was no plan. There was only a willingness to be “at the table” seeking “better terms”.

    The true nature of Syriza has been seldom examined and explained. To the foreign media it is no more than “leftist” or “far left” or “hardline” - the usual misleading spray. Some of Syriza’s international supporters have reached, at times, levels of cheer leading reminiscent of the rise of Barack Obama. Few have asked: Who are these “radicals”? What do they believe in?

  • #Varoufakis : pourquoi l’Allemagne refuse d’alléger la #dette de la #Grèce
    http://blogs.mediapart.fr/blog/monica-m/120715/varoufakis-pourquoi-lallemagne-refuse-dalleger-la-dette-de-la-grece

    L’#euro est un hybride d’un régime de taux de change fixe, comme le ERM des années 1980, ou l’étalon-or des années 1930, et une monnaie d’état. Le régime de taux de change fixe compte sur la crainte d’expulsion pour tenir, tandis que l’argent d’état implique des mécanismes pour recycler des surplus entre des États membres (par exemple, un budget fédéral). La zone Euro est en déséquilibre à mi-chemin - c’est plus qu’un régime de taux de change et moins qu’un état.

  • « La Cigale et la fourmi », version non-censurée - Vacarme
    http://www.vacarme.org/article2786.html

    À certains égards, un tel traitement réservé aux Grecs pour avoir d’abord voté Syriza puis avoir voté non au référendum, est toutefois plus doux qu’autrefois : on ne va pas les massacrer, on va simplement les laisser mourir hors des nouvelles frontières de l’Europe fourmi, et on ne va pas tous les laisser mourir — seulement les plus pauvres. Effectivement, on est plus proche de La Fontaine que des champs Catalauniques. Mais à d’autres égards, c’est encore pire. Car les Huns ne réservaient jamais un tel traitement à leur propre population. C’est cela qui est le plus effroyable dans ce que l’Eurogroupe est en train de faire subir aux Grecs : quand a-t-on déjà vu dans l’histoire une institution politique, même inachevée comme l’est l’UE, expulser ses propres concitoyens ? quand a-t-on déjà vu, pour paraphraser Brecht, une institution politique décider librement de s’élire un nouveau peuple, plus petit mais plus sain, débarrassé de tous ses unfits pour reprendre le vocabulaire des eugénistes sociaux de la fin du XIXe siècle ?

    #dette #austérité #oxi #greferendum #Tsipras #Grèce #Syriza #Europe #FMI #BCE #UE #Commission #référendum

  • l’Europe d’où le peuple est absent | ou la vie sauvage

    https://oulaviesauvage.wordpress.com/2015/07/11/la-ville-dou-le-peuple-est-absent
    https://secure.gravatar.com/blavatar/fbff544e751a012cf407fcbfd5e6a699?s=200&ts=1436630119

    La proposition envoyée avant-hier soir par le gouvernement grec aux Institutions est d’abord un aveu : elle met brutalement au jour l’absence d’une alternative concrète au maintien de la Grèce dans la zone euro, d’un « plan B » qui aurait pu (qui aurait dû) permettre de tenir tête aux créanciers et, en cas de rupture, de financer immédiatement les besoins de l’Etat, de relancer et de réorganiser la production autour des besoins réels, des besoins de la majorité sociale.

    #dette #austérité #oxi #greferendum #Tsipras #Grèce #Syriza #Europe #FMI #BCE #UE #Commission #référendum

  • Crise en #grèce : les 10 phrases choc du discours d’Alexis Tsipras devant le Parlement européen
    http://www.lavoixdunord.fr/france-monde/crise-en-grece-les-10-phrases-choc-du-discours-d-alexis-ia0b0n2934332

    "Alexis Tsipras s’est exprimé ce mercredi devant le Parlement européen. Voici les phrases à retenir de son discours.

    1 - « Nulle part ces programmes n’ont été aussi durs et longs qu’ils ne l’ont été en Grèce. Mon pays est devenu un champ d’expérimentation de l’austérité. L’expérience a échoué : le chômage, la pauvreté, la marginalisation sociale ont explosé. »

    2 - « Nous souhaitons un accord avec nos partenaires, mais un accord qui montre qu’il y a de la lumière au bout du tunnel. »

    3 - « Je ne suis pas de ceux qui prétendent que tous les maux du pays sont à mettre sur le dos des étrangers. Si la Grèce est dans cette situation, c’est parce que, pendant des décennies, les gouvernements ont gouverné de façon clientéliste, sans contrôler la fraude fiscale. »

    4 - « Ne laissons pas l’Union européenne se transformer en (...)

    #politique #syriza #europe

  • What can Africa learn from the Greek crisis?
    http://africasacountry.com/what-can-africa-learn-from-the-greek-crisis

    In recent days many of our readers have requested analysis of the Greek/Euro crisis and how to relate it to Africa’s long and bruising experience with major international creditors. So we.....

    #economics #Eurozone #Fela_Kuti #IMF #International_motherfuckers #Patrick_Bond #Politics #Seun_Kuti #Steven_Friedman #Structural_Adjustment #Syriza #Thomas_Sankara #Yanis_Varoufakis

  • Martin #Schulz has blatantly lied and threatened the Greek people trying to persuade a nation to vote Yes in the 5th July referendum. This is unacceptable behaviour of the president of the #European_Parliament. Investigations are demanded whether this is either legal and/or ethically correct.

    Après les déclarations faites en violation des procédures et des usages démocratiques les plus élémentaires par le Président du Parlement Européen dans le but de soumettre les électeurs grecs à un chantage et d’influencer leur choix, nous demandons à ce qu’une procédure soit engagée à l’encontre de #Martin_Schulz.
    La #démocratie n’appartient à personne, la démocratie est à tous.

    #blackmail #Europe #chantage #menace #coup_d'Etat #démission #intimidation #Parlement_européen #Grèce #Tsipras #Syriza

    https://secure.avaaz.org/en/petition/European_Parliament_Investigate_EP_President_Schulz/?aDUhAdb

  • Le ministre grec Varoufakis accuse les créanciers de terrorisme - 04/07/2015 -
    04/07/2015- La Nouvelle République
    http://www.lanouvellerepublique.fr/Toute-zone/Actualite/24-Heures/n/Contenus/Articles/2015/07/04/Le-ministre-grec-Varoufakis-accuse-les-creanciers-de-terrorisme

    Le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis a accusé samedi les créanciers du pays de « terrorisme » et de vouloir « humilier les Grecs », qui se prononceront lors du référendum de dimanche sur leurs dernières propositions de réformes.

    « Ce qu’ils font avec la Grèce a un nom : terrorisme », accuse Yanis Varoufakis, connu pour sa liberté de ton, dans un entretien au quotidien espagnol El Mundo.

    « Pourquoi est-ce qu’ils nous ont forcés à fermer les banques ? Pour insuffler la peur aux gens. Et quand il s’agit de répandre la peur, on appelle ce phénomène le terrorisme », développe le ministre en parlant de la politique menée par les créanciers d’Athènes, le Fonds monétaire international (FMI), la Banque centrale européenne (BCE) et l’Union européenne.