• The Troubling Reason the Electoral College Exists | TIME
    http://time.com/4558510/electoral-college-history-slavery
    https://timedotcom.files.wordpress.com/2016/11/constitution.jpeg?quality=85&w=1012

    The Founding Fathers had something particular in mind when they set up the U.S. presidential election system: slavery

    As Americans await the quadrennial running of the presidential obstacle course now known as the Electoral College, it’s worth remembering why we have this odd political contraption in the first place. After all, state governors in all 50 states are elected by popular vote; why not do the same for the governor of all states, a.k.a. the president? The quirks of the Electoral College system were exposed this week when Donald Trump secured the presidency with an Electoral College majority, even as Hillary Clinton took a narrow lead in the popular vote.

    #états-unis #trump #collège_électoral #élections #système_électoral

    • Akhil Reed Amar teaches constitutional law at Yale University. This essay borrows from his recently published book, The Constitution Today.

      At the Philadelphia convention, the visionary Pennsylvanian James Wilson proposed direct national election of the president. But the savvy Virginian James Madison responded that such a system would prove unacceptable to the South: “The right of suffrage was much more diffusive [i.e., extensive] in the Northern than the Southern States; and the latter could have no influence in the election on the score of Negroes.” In other words, in a direct election system, the North would outnumber the South, whose many slaves (more than half a million in all) of course could not vote. But the Electoral College—a prototype of which Madison proposed in this same speech—instead let each southern state count its slaves, albeit with a two-fifths discount, in computing its share of the overall count.

      (...) If the system’s pro-slavery tilt was not overwhelmingly obvious when the Constitution was ratified, it quickly became so. For 32 of the Constitution’s first 36 years, a white slaveholding Virginian occupied the presidency.

      #pouvoir_de_vote #États-Unis #histoire #esclavage

  • You Can’t ‘Waste Your Vote’ !
    http://www.chickennation.com/2013/08/18/you-cant-waste-your-vote

    Je découvre le #système_électoral australien ; et je trouve ça plutôt chouette !

    Any time there’s a federal election approaching, you’ll see and hear Australians saying things like, “I’d like to vote for [Minor Party/Independent] but the most important thing is to keep [Major Party A] out, so I’d better vote for [Major Party B].” But this concern doesn’t apply in Australia; we have a more elegant voting system than that. We seem to have picked up ideas about “wasting your vote” from American TV shows or something.

    Ça n’efface pas tous les travers de la pseudo-#démocratie représentative à l’occidentale (y’a qu’à voir la bande de semi-facho qui ont dirigé l’#Australie de tout temps) mais ça doit tout de même favoriser la visibilité des « petits » partis.
    Et ça tord le cou une fois pour toute à l’arnaque du #vote_utile !

  • Les Blogs de Politique - Des listes bilingues à Bruxelles ?
    http://blogs.politique.eu.org/Des-listes-bilingues-a-Bruxelles

    Faudra-t-il en revenir à la possibilité de listes bilingues, comme au temps de feu le conseil d’agglomération élu en 1971 ? Écolo et le PS le proposent. Mais le souvenir est amer pour les Flamands : le PRL-FDF de l’époque (sous le drapeau du Rassemblement bruxellois) en avait profité pour faire élire conseillers quelques Flamands incontestables selon l’état civil mais jugés suffisamment dociles pour le parti amarante et ses alliés. On avait oublié un principe démocratique élémentaire : les représentants de la minorité… ne doivent pas être choisis par les électeurs de la majorité. C’est là une difficulté intrinsèque de l’idée des listes bilingues dans le cadre d’un rapport 85%-15% entre francophones et Flamands. Or, l’existence d’une représentation politique qui soit reconnue comme son expression par la minorité flamande de Bruxelles n’est pas d’abord une exigence démocratique interne. (Les Bruxellois flamands – comme les autres Bruxellois – se déclarent de plus en plus indifférents à l’appartenance linguistique de leurs mandataires.) C’est surtout une condition de l’acceptation par les Flamands de Flandre de l’existence d’une Région bruxelloise « à part entière » qu’ils ont toujours du mal à digérer.

    Peut-on faire reculer l’apartheid à Bruxelles (c’est-à-dire favoriser la constitution d’une conscience urbaine et d’une opinion publique qui transgresse les clivages linguistiques) sans diminuer la qualité de la représentation flamande, laquelle passe par la possibilité pour les Flamands qui le souhaitent d’élire leurs propres représentants ? Les classiques de l’architecture institutionnelle proposent dans ce cas-là le recours au bi-caméralisme : une chambre pour assurer le principe majoritaire, un sénat pour protéger les groupes minoritaires. Mais on n’imagine pas la petite Région bruxelloise, qui comporte déjà autant de députés qu’une Wallonie trois fois plus peuplée, se doter d’une telle armada d’excellences.

    ll existe pourtant une solution originale beaucoup plus simple : la fusion des listes après l’élection et avant la répartition des sièges. On voterait donc toujours pour des listes unilingues. Mais les listes auraient la possibilité – à condition de l’avoir annoncé au moment de leur dépôt – de « fusionner » dès la clôture du scrutin. Les voix seraient additionnées et les candidats seraient « emboîtés » en fonction des résultats.

    #belgique #institutions #Région_de_Bruxelles-Capitale #élections #minorités #bilinguisme #système_électoral