#Zoë_Goodall : « Prises entre deux feux et non par accident » : au Canada, la loi abolitionniste n’a été qu’un début.
▻https://tradfem.wordpress.com/2018/05/17/%E2%80%89prises-entre-deux-feux-et-pas-par-accident%E2%80%89-au-c
En 2014, le gouvernement canadien a adopté le projet de loi C-36, la Loi sur la protection des communautés et des personnes exploitées (LPCPE), qui criminalisait les profits de la part de tierces parties (proxénétisme) et l’achat de services sexuels, et décriminalisait en grande partie la vente de sexe. Ce fut le résultat final d’une bataille politique et juridique entamée en 2007 lorsque des porte-paroles de l’industrie du sexe, Terri-Jean Bedford, Amy Lebovitch et Valerie Scott, se sont d’abord présentées devant des tribunaux pour contester comme discriminatoires certains aspects du Code criminel canadien.
LA LPCPE était pour le moins controversée. Tout en décriminalisant la vente de sexe, comme le réclamaient Bedford et ses partisans, ses dispositions contre l’achat et le proxénétisme étaient conçues dans le but ultime d’abolir complètement la prostitution. Le gouvernement conservateur aimait son approche basée sur la loi et de l’ordre, mais les principales partisanes du projet de loi se trouvaient dans le mouvement des femmes – y compris divers centres de crise destinés aux victimes de viol, la Coalition des femmes asiatiques mettant fin à la prostitution et l’Association des femmes autochtones du Canada – qui y voyait un bond en avant du Canada vers l’adoption du Modèle nordique.
Traduction : #Tradfem
Version originale : ▻https://nordicmodelnow.org/2018/05/14/caught-in-the-crossfire-and-not-by-accident-in-canada-the-legislation-was-just-the-beginning/comment-page-1/#comment-1405
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