• Paris : sans masques, sans tests, sans douches, les migrants à la rue font « comme ils peuvent » face au Covid-19 - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/28320/paris-sans-masques-sans-tests-sans-douches-les-migrants-a-la-rue-font-

    Paris : sans masques, sans tests, sans douches, les migrants à la rue font « comme ils peuvent » face au Covid-19. Le camp de Saint-Denis, en banlieue parisienne, compte près de 2 000 personnes, incapables de se confiner faute d’un dispositif généralisé de mise à l’abri. Inquiets par la situation sanitaire, Médecins du monde souligne toutefois que la maladie n’y sévit pas de manière dramatique : aucun cas grave n’a pour l’heure été détecté.
    Impossible de savoir combien de malades sont actuellement atteints du Covid-19 parmi les quelque 2 000 personnes du camp informel de Saint-Denis, en banlieue parisienne."Il y a sûrement beaucoup de cas positifs, comme partout ailleurs", explique Louis Barda, coordinateur santé à Paris pour l’ONG Médecins du monde (MdM). « Je ne vois pas pourquoi le campement de Saint-Denis serait épargné ». Mais faute de tests pratiqués à grande échelle, le nombre de personnes contaminées reste une inconnue.
    Pour l’ONG médicale - la seule présente dans le camp aujourd’hui -, réaliser des dépistages sur site n’est pourtant pas une priorité. D’abord parce qu’elle n’a ni les moyens, ni les capacités matérielles de le faire. « Notre ONG a un rôle de veille sanitaire. Nous n’avons pas de partenariat avec des labos, nous n’avons pas le matériel pour pratiquer des tests PCR. C’est au gouvernement de prendre les choses en main ». Ensuite, parce que les chiffres n’auraient aucune valeur en soi. « Entre le temps du test et le temps des résultats, l’impossibilité de retrouver les cas contacts, la difficulté à isoler les gens malades, quelle serait la valeur des résultats ? Les chiffres n’auraient pas de pertinence », souligne Louis Barda. Malgré tout, les personnes souffrantes sont « évidemment » prises en charge, à condition qu’elles se fassent connaître. « Nous n’entrons pas dans le campement pour y repérer des gens qui seraient potentiellement malades du Covid. Les patients sont pris en charge quand ils se présentent d’eux-mêmes à la clinique mobile ». En cas de suspicion, d’apparition de symptômes, une mise à l’abri se déclenche. « Nous les dirigeons vers ce qu’on appelle des ’centres Covid’ », indique le coordinateur de MdM. Mais là encore, tout se complique : il y a ceux qui refusent de s’y rendre « parce qu’ils ne veulent pas s’éloigner de leurs proches » et ceux qui ne restent pas dans les centres et qui disparaissent au bout de quelques heures. « Nous faisons ce que nous pouvons. Nous leur rappelons les consignes : mettre des masques, respecter les gestes barrières, se laver fréquemment les mains. Mais comment voulez-vous qu’ils respectent ces règles quand ils n’ont rien. Ils font comme ils peuvent ».MdM rappelle que la distribution de masques dans le camp est impossible. « Pour protéger efficacement, il faudrait qu’ils changent de masque toutes les quatre heures ». Face à une population de 2 000 personnes, il faudrait constituer des stocks de plus de 7 000 masques par jour. « Irréalisable », tranche Louis Barda.

    #Covid-19#migrant#migration#france#sante#camp#depistage#systemesante#sansdomicile#refugie#demandeurdasile#dubline#priseencharge

  • Que doivent faire les migrants à la rue qui présentent des symptômes du Covid-19 ? - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/28326/que-doivent-faire-les-migrants-a-la-rue-qui-presentent-des-symptomes-d

    Que doivent faire les migrants à la rue qui présentent des symptômes du Covid-19 ? Fièvre, toux, difficultés respiratoires… Les symptômes du Covid peuvent conduire à des formes graves de la maladie qui nécessitent une prise en charge urgente. Pour les personnes vivants à la rue, savoir où faire un test et à qui demander de l’aide peut s’avérer compliqué. InfoMigrants fait le point.

    #Covid-19#migrant#migration#france#sante#depistage#droit#priseencharge#systemesante#sansdomicile

  • Protecting citizens from COVID while granting refugee access, can be done: UNHCR | | UN News
    https://news.un.org/en/story/2020/11/1076892

    Opening a virtual session of UNHCR’s annual Dialogue on Protection challenges, Assistant High Commissioner for Protection, Gillian Triggs, warned that “measures restricting access to asylum must not be allowed to become entrenched under the guise of public health”, Instead, she urged States to maintain access for asylum seekers and to safeguard the rights of refugees, together with displaced and Stateless people. Ms. Triggs also spoke of the deep and hard-hitting impact on refugees of the coronavirus, including restrictions impeding access to asylum, spiraling gender-based violence, risks of unsafe returns, and the loss of livelihoods.Participants – consisting of displaced people, non-governmental organizations and Government speakers from Asia, Africa, the Middle East and Europe – discussed how compassion and initiative could help ensure that asylum claims were considered during the pandemic, and protection services adapted to reach people in need during lockdowns.They also pointed to how the pandemic presented greater challenges for the protection of refugees, internally displaced and Stateless people, maintaining the need for solidarity and greater support. “The pandemic has threatened the social and economic rights of the most vulnerable in society – among them refugees and those forcibly displaced who, all too often, depend on the informal economy”, said the UN official. “They are among the first to suffer the economic impacts of a lockdown”.
    Moreover, UNHCR operations also report increasing incidents of discrimination, stigmatization and xenophobia against refugees and displaced people, “exacerbating tensions with local communities”, he added.
    UNHCR has been advocating for the urgent inclusion of refugees, displaced and Stateless people in the full range of responses to the pandemic, from public health to national social safety nets. “The virus does not distinguish between legal status or nationality”, Ms. Triggs reminded. “Access to health services should not depend on citizenship or restrictive visa conditions”.
    She upheld that “a realistic and practical opportunity for protection” lies in social inclusion and in non-discriminatory access to education, health and employment. To illustrate the difficulties that refugees and internally displaced people face in the context of the pandemic, UNHCR also launched an interactive report called Space, shelter and scarce resources – coping with COVID-19, which highlights how acutely vulnerable displaced populations must contend with the pandemic

    #Covid-19#migrant#migration#sante#vulneralibite#systemesante#accessanté#stigmatisation#discrimination#refugie#personnedeplacee#unhcr

  • En état de crise permanent, le CHU de Guadeloupe se bat pour éviter une « médecine de catastrophe »
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/11/04/en-etat-de-crise-permanent-le-chu-de-guadeloupe-se-bat-pour-eviter-une-medec

    A la fin du premier confinement, déclaré en mars alors que le nouveau coronavirus circulait au ralenti dans le département d’outre-mer, le bilan était limité à treize morts à l’hôpital et dans les établissements sociaux et médico-sociaux. Dès le milieu de l’été, le nombre de contaminations repart pourtant à la hausse au sein d’une population dans laquelle 100 000 personnes (sur 400 000 habitants) sont considérées comme vulnérables – diabétiques, en surpoids ou atteintes d’une autre maladie chronique. De nouveaux foyers épidémiques apparaissent, en provenance, selon les recherches de l’Agence régionale de santé (ARS), de la partie néerlandaise de l’île de Saint-Martin – le territoire est partagé entre les Pays-Bas et la France depuis 1648.« Sint Maarten [nom de la partie néerlandaise] avait laissé les lieux festifs ouverts avec des entrées de touristes venant du continent américain, indique aujourd’hui Valérie Denux, directrice de l’ARS. On a été très clairement réensemencés par ces clusters, puisque des personnes y sont allées et ont continué à faire la fête en rentrant en Guadeloupe. »
    En plein été, tout juste nommé le 22 juillet, le préfet, Alexandre Rochatte, constate une remontée des indicateurs, mais ne dispose pas du cadre juridique pour imposer de nouvelles mesures de restrictions des déplacements : l’état d’urgence sanitaire est, à cette période, suspendu sur le territoire national. Une attestation de dépistage négatif est bien demandée aux voyageurs arrivant de l’Hexagone, mais ne concerne pas les vols entre les îles françaises des Caraïbes – la faible capacité d’analyse des tests PCR y imposerait de trop longs délais de résultats.

    #Covid-19#migration#migrant#france#metropole#caraibe#saintmartin#sante#systemesanté#sante#cluster#test#frontiere

  • How Africa fought the pandemic — and what coronavirus has taught the world | Financial Times
    https://www.ft.com/content/c0badd91-a395-4644-a734-316e71d60bf7

    Genomic analysis would later reveal that almost all infections brought into Africa came not from China but from Europe, what Mr Nkengasong calls an “amphibious attack”. It is a reversal of the normal patterns of infectious disease in which Africa is so often the epicentre. This time, the threat was coming from the north. Looking back at the initial months of the pandemic, when it was overwhelming sophisticated health systems in Italy, Spain and Britain, Mr Nkengasong recalls the shock he felt. “We watched with total fright and awe what was happening in Europe. We knew we had no chance if that happened here on that scale.”

    #Covid-19#migrant#migration#afrique#monde#sante#systemesante#politiquesante#pandemie

  • Jabeer Butt: Racism and covid-19—a matter of life and death - The BMJ
    https://blogs.bmj.com/bmj/2020/10/28/jabeer-butt-racism-and-covid-19-a-matter-of-life-and-death

    The omission of racism from the government’s new report on covid-19’s health inequalities marks its latest failure to tackle this important issue, says Jabeer Butt. Last week the UK government’s Race Disparity Unit published its first quarterly report on covid-19 health inequalities. Much of the interviews and reporting that accompanied the report’s publication have focused on comments made at the launch of the report, suggesting that racism does not explain the disproportionate impact of covid-19 on Britain’s Black, Asian, and minority ethnic (BAME) communities. This conclusion does not appear in the 62 pages of the report, where neither racism nor racial inequality is mentioned at all, but is rather how Raghib Ali, one of the government’s new expert advisers, chose to present the findings at the media launch.
    Some might say that the report’s focus on “ethnic disparities” means I am being churlish in suggesting the government’s report has not investigated the impact of racism. But the report’s failure to address at all whether racism has played a part in the pandemic is telling, as are the remarks of government adviser Raghib Ali that structural racism does not seem to explain ethnic disparities in the burden of covid-19 on communities. The report concludes that “a range of socioeconomic and geographical factors such as occupational exposure, population density, household composition, and pre-existing health conditions may contribute to the higher infection and mortality rates for ethnic minority groups.” Using the data from this report, a strong argument can be made that all these factors demonstrate the impact of structural racism.
    The report uses multiple datasets to show that there is a higher risk of infection and higher risk of death as a result of infection among BAME communities. While it suggests that the “relative risk” of dying for “Black and South Asian” groups is reduced “when taking into account socioeconomic and geographical factors,” it is silent as to why these communities are at greater risk of experiencing the “deprivation” that is “a good marker of many of these factors.” It is worth here reminding ourselves of the findings of Sir Michael Marmot’s 2020 review of health inequalities over the past 10 years. Marmot’s review noted the toll of austerity, from “…a rise in homelessness, to people with insufficient money to lead a healthy life and resorting to foodbanks in large numbers, to ignored communities with poor conditions and little reason for hope. And these outcomes, on the whole, are even worse for minority ethnic population groups…”

    #Covid-19#migrant#migration#grandebretagne#sante#systemesante#inegalite#minorite#diaspora#race#BAME

  • Flambée de l’épidémie de Covid-19 en Polynésie française
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/10/27/flambee-de-l-epidemie-de-covid-19-en-polynesie-francaise_6057517_3244.html

    Dans cette collectivité d’outre-mer aux compétences partagées entre la France et le gouvernement local, le président, Edouard Fritch, et le haut-commissaire, Dominique Sorain, ne veulent pas d’un nouveau confinement. La Polynésie a déjà été confinée pendant plusieurs mois, et même placée sous couvre-feu, au début de l’épidémie. La restauration et surtout le tourisme sont en grande difficulté.Même au marché de Papeete, pourtant fréquenté par la clientèle locale, les commerçants souffrent de la baisse d’activité. « Les gens n’ont plus de travail et plus d’argent, alors certains jours, je ne vends rien, pas un bouquet, alors que je suis là seize heures par jour, mais je viens quand même, on ne sait jamais », se désespère Léa Haerea, une vendeuse qui n’a jamais vu une telle crise en cinq décennies. Une crise amplifiée par l’absence de caisse de chômage en Polynésie.
    A ses côtés, une autre fleuriste, Mareva Teuira, dénonce la gestion de l’épidémie : « Il ne fallait pas ouvrir les frontières aux touristes et aux remplaçants des fonctionnaires et des gendarmes, on aurait pu garder les mêmes, et c’est eux qui ont amené le virus. » La Polynésie a rouvert ses frontières le 15 juillet pour sauver son tourisme, et l’épidémie a commencé à se répandre deux semaines plus tard. Ce choix a accentué la défiance envers les élus, qui concentrent les reproches de cette commerçante : « Le premier cas de Covid à Tahiti, c’est une députée, et il y a quinze jours, c’est le président Fritch qui a ramené le virus de France, sans compter tous les élus venus voter à Papeete pour les sénatoriales, qui ont dispersé le virus dans les îles : pour moi, les politiques sont les premiers responsables. »
    Quelques jours après les sénatoriales organisées à Tahiti, plusieurs élus municipaux ont en effet été testés positifs au virus dans de petites îles jusqu’ici épargnées. Les îles et atolls isolés des cinq archipels polynésiens sont la principale crainte du ministère de la santé local. Beaucoup ne disposent que d’un infirmier pour tout professionnel de santé. Les cas sérieux doivent être évacués par avion vers Tahiti, l’île la plus habitée, la seule équipée d’un hôpital moderne. L’autre inquiétude porte sur les comorbidités : l’hypertension artérielle, le diabète et l’obésité sont des facteurs de risque très répandus parmi les Polynésiens.

    #Covid-19#migration#migrant#france#polynésie#sante#archipel#systemesante#frontiere#tourisme#economie#politique

  • Plus de données de qualité pour vaincre la Covid-19 et atteindre les Objectifs de développement durable | ONU Info
    https://news.un.org/fr/story/2020/10/1080192

    Plus de 5 000 experts sur les données provenant de plus de 100 pays devraient participer à ce Forum de trois jours, où ils s’efforceront d’identifier des solutions innovantes pour des données de meilleure qualité, intensifier la coopération en matière de données pour le développement durable et renouveler l’appel urgent en faveur d’un financement plus important et de meilleure qualité pour les données. Les participants, issus des gouvernements, du secteur privé, de la société civile, de la communauté géospatiale, des agences internationales, des organismes donateurs et philanthropiques, des universités et des organismes professionnels, ainsi que des médias, discuteront des moyens d’améliorer l’utilisation des données pour l’élaboration des politiques et le développement des mesures d’intervention face à la Covid-19. Ils identifieront également des stratégies pour protéger la vie privée et la confiance dans les données, ainsi que des solutions pour améliorer la disponibilité des données et réaliser les 17 Objectifs de développement durable (ODD

    #Covid-19#migrant#migration#sante#donnee#odd#developpement#politiquesante#politiquemigratoire#systemestatistique

  • Covid-19: Increased risk among ethnic minorities is largely due to poverty and social disparities, review finds - bmj.m4099.full.pdf
    https://www.bmj.com/content/bmj/371/bmj.m4099.full.pdf

    Covid-19: Increased risk among ethnic minorities is largely due topoverty and social disparities, review findsGareth IacobucciMost of the increased risk of infection and death fromcovid-19 among people from ethnic minorities isexplained by factors such as occupation, wherepeople live, their household composition, andpre-existing health conditions, a government reviewhas concluded.1But the first quarterly report from the government’sRace Disparity Unit (RDU), based in the CabinetOffice, notes that a part of the excess risk“remainsunexplained”in some groups such as black men, andit said that further work was needed to understandwhich factors may be causing the disparities.The report summarises progress towards tacklingcovid-19 health inequalities since Public HealthEngland published a review on 2 June setting out thedisparities in risks and outcomes.2Since then theRDU has been working with the equalities minister,Kemi Badenoch, across government, with the Officefor National Statistics, and with academics toexamine what is driving these disparities and how totackle them.Raghib Ali, one of the government’s new expertadvisers on covid and ethnicity, said there was“goodevidence”that most excess risk among ethnicminorities was explained by risk factors other thanethnicity

    #Covid-19#migrant#migration#angleterre#sante#minorite#race#ethnicite#inegalite#systemesante

  • L’escalade du conflit et les déplacements massifs obligent à intensifier les actions au Sahel central | Organisation internationale pour les migrations
    https://www.iom.int/fr/news/lescalade-du-conflit-et-les-deplacements-massifs-obligent-intensifier-les-actio
    https://www.iom.int/sites/default/files/styles/highlights/public/press_release/media/niger-4.jpeg?itok=A9NhWzmT

    L’OIM a intensifié ses opérations afin de fournir une aide vitale aux personnes touchées et déplacées, tout en s’efforçant d’atténuer les facteurs de conflit par des activités de consolidation de la paix et de résolution des conflits, et de renforcer les efforts de développement, notamment par des initiatives de réduction des risques de catastrophes et des moyens de subsistance.
    Cela s’ajoute à la réponse régionale de l’Organisation à la COVID-19 qui vise à freiner la transmission de la maladie, à limiter les effets humanitaires et socioéconomiques de la pandémie et à aider les communautés touchées à se préparer à un relèvement à plus long terme. Pour cela, les activités se concentrent sur le renforcement des systèmes de santé, la formation au niveau communautaire et national, les campagnes de sensibilisation, la distribution d’équipements de protection individuelle et le soutien aux laboratoires ainsi que les dépistages sanitaires aux frontières et autres endroits stratégiques.
    À l’heure actuelle, les besoins de financement globaux de l’OIM pour son intervention au Sahel central ne sont financés qu’à hauteur de 34 pour cent. L’Organisation a besoin de 58 millions de dollars pour répondre aux besoins de deux millions de personnes ciblées par l’intervention. De même, les plans globaux d’intervention humanitaire des Nations Unies pour l’aide au Sahel central cette année n’ont été financés qu’à hauteur de 39 pour cent.

    #covid-19#migrant#migration#afrique#sahel#personnedeplacee#humanitaire#sante#oim#vulnerabilite#systemesante#sensibilisation#pandemie#frontiere

  • Covid-19 is still worsening health inequality. Why hasn’t anything been done? | Gurch Randhawa | Opinion | The Guardian
    https://www.theguardian.com/commentisfree/2020/oct/06/covid-19-still-worsening-health-inequality
    https://i.guim.co.uk/img/media/b2fe54b5ef7afd4d35b28c9281b4db4de7fd7cd6/123_90_1833_1100/master/1833.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    The first wave of Covid-19 threw the UK’s existing health inequalities into stark relief. Black people were most likely to be diagnosed with Covid-19, and people from a Bangladeshi background were twice as likely to die from the virus compared with white British people. The Public Health England (PHE) review has only confirmed what we all knew anecdotally: Covid-19 hit the black and minority ethnic (BAME) population very hard, both in the community and among healthcare staff.
    Now infection rates are creeping up again, and weekly data shows ethnic minority communities are once again being disproportionately affected by the virus. And yet nothing appears to have been done to reinforce their protection: there is silence from the government as to how and when it will implement PHE’s review recommendations.
    We need urgent action to tackle the structural inequalities affecting these communities. If we fail, we risk sleepwalking into a nightmare version of Groundhog Day, witnessing another significant and disproportionate rise of Covid-19 related deaths among ethnic minority communities.
    Health inequality goes back a long way. We’ve known for a long time that some BAME doctors, nurses and healthcare assistants in the NHS receive poorer treatment than their colleagues. This is a well-documented phenomenon backed by decades of research. During the first wave, ethnic minority staff had worse access to PPE, more trying shift patterns and greater exposure to Covid-19 patients. The recent surveys of staff by the British Medical Association and Royal College of Nursing lend credence to the fact that BAME staff continue to suffer from a lack of PPE. Too little was done to combat this in the years before the virus struck, and now we’re seeing the consequences of this neglect.
    It is not just failed policy initiatives we have an abundance of, it’s laws too. In theory the UK has some of the most progressive laws on equality in the world. We have the Equality Act 2010, the public sector equality duty and equality impact tools, but none were evident in the government’s Covid-19 action plan, published in March. Had they been applied, the government may well have taken a more sophisticated and tailored approach towards public health, rather than the “protect the NHS” position that was adopted.
    The original government action plan didn’t appear to focus very much on preventing people getting the virus. The government response of “people will get ill, we need to protect NHS” translated into political messages of “take it on the chin”, and “we need herd immunity”. It was a medical approach, not a public health approach, and it ignored existing inequalities and specific community sensitivities. Inevitably those on lower incomes, in more crowded housing and with long-term health issues suffered the most. This explains the high and disproportionate death toll in many ethnic minority communities.

    #Covid-19#migration#migrant#grandebretagne#sante#inegalite#minorite#race#BAME#NHS#systemesante

  • No lost generation : can poor countries avoid the Covid trap ? | Kristalina Georgieva | Business | The Guardian
    https://www.theguardian.com/business/2020/sep/29/covid-pandemic-imf-kristalina-georgieva
    https://i.guim.co.uk/img/media/bd9b0a0f48ea95280aa2c3f594fe75e0192cd936/0_317_4928_2956/master/4928.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    Just as people with weak immune systems are more vulnerable to the virus, so low-income countries with weak fundamentals are more prone to its economic effects. More than half of these countries were already at high risk of – or actually in – debt distress before the crisis began.The pandemic has exacerbated this with a poisonous cocktail of external shocks: sharply falling exports and commodity prices, collapsing trade, evaporating tourism and less capital inflows. Remittances, which are the main source of income for many poor families, have been hit hard – by almost 20% in countries such as Bangladesh.It is urgent that we act now to prevent “scarring” – long-term loss of human and economic capacity – in the poorest countries. Most importantly, we must secure access to opportunities – education, jobs, financing to start businesses – for the generation of young people upon whom the future of these countries depends. What needs to be done?
    First, governments must prioritise health for a durable exit from the pandemic. Saving lives and saving livelihoods are two sides of the same coin. Given that lockdowns are difficult to sustain, this means combining investments in treatment capacity with targeted measures such as social distancing and contact tracing, and with an emphasis on the most vulnerable, including elderly people. Vietnam and Cambodia are examples of where this is happening.
    Second, economic measures – especially fiscal ones – should be even more focused. The quality and effectiveness of domestic resource mobilisation and spending are at a premium. For example, protecting education is critical to avoid permanent damage to young people’s prospects. And there must be zero-tolerance of corruption. The crisis has exposed structural weaknesses in social protection systems and offers an opportunity to build stronger systems that can reach vulnerable populations.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#transfert#paysendeveloppement#vulnerabilite#systemesante#protection#economie#FMI

  • Madrid, de nouveau épicentre du Covid-19, limite la liberté de mouvement de 850 000 personnes
    https://www.lemonde.fr/international/article/2020/09/19/madrid-de-nouveau-epicentre-du-covid-19-limite-la-liberte-de-mouvement-de-85

    A compter de lundi, les rassemblements de plus de six personnes sont interdits dans toute la région, forte de 6,6 millions d’habitants, et la liberté de mouvement est sérieusement restreinte dans 37 quartiers de Madrid et de sa proche banlieue, représentant plus de 850 000 personnes. A Vallecas, Carabanchel, Villaverde et d’autres quartiers populaires concernés, les habitants n’ont le droit de quitter le périmètre fixé par les autorités que pour se rendre au travail, chez le médecin ou accompagner leur enfant à l’école, afin de freiner la propagation de l’épidémie dans le reste de la capitale.Ils peuvent certes sortir de chez eux, dans les limites de leur « zone sanitaire », mais les parcs et jardins sont fermés afin d’éviter les rassemblements entre voisins et amis, puisque « la majorité des cas de contagion ont lieu lors des réunions privées », a souligné Mme Ayuso. Les commerces, bars, restaurants, et même les salles de jeux et de paris peuvent ouvrir, mais doivent fermer à 22 heures et ne fonctionner qu’à 50 % de leur capacité.
    Ces quartiers « représentent 13 % de la population mais 25 % des cas », a souligné Mme Ayuso pour justifier ce confinement sélectif, qui a suscité des crispations. S’il s’agit des zones les plus touchées par la deuxième vague de Covid-19, celles où ont été recensés plus de 1 000 cas pour 100 000 habitants ces quatorze derniers jours, ce sont aussi les plus pauvres, où les conditions de vie sont les plus précaires, où se logent de grandes familles dans de petits appartements où cohabitent souvent plusieurs générations.
    « C’est une ségrégation de classe. Inefficace et injuste », a écrit sur Twitter Iñigo Errejon, le leader de la gauche alternative Más Madrid. La crainte est aussi que cette mesure ne soit trop tardive et trop timide, étant donné l’ampleur qu’a prise la deuxième vague à Madrid, région dense, à forte mobilité, déjà qualifiée de « bombe radioactive virale » par le président de la région limitrophe de Castille-La Manche, Emiliano Garcia-Page, le 3 septembre.Le taux d’incidence (nombre de cas pour 100 000 habitants sur sept jours) y est de 323, le double par rapport à Paris. En une semaine, Madrid a recensé près de 21 000 cas, 369 nouvelles hospitalisations et 144 décès, portant à 9 000 morts le bilan de la pandémie dans la région – 16 000 si on y ajoute les cas suspects recensés dans les maisons de retraite. Et la pression ne cesse de s’accroître de nouveau sur le système de santé, avec plus de 3 300 personnes hospitalisées pour Covid dans la région, soit un taux d’occupation des lits disponibles de 21 %. Près de 400 autres se trouvent en soins intensifs (41 % des capacités). Certains hôpitaux se trouvent déjà au bord de la saturation, tout comme les centres de santé de ville.

    #Covid-19#migration#migrant#espagne#madrid#politique#sante#confinement#segregation#systemesante#zonearisque

  • Israel returns to virus lockdown as cases mount
    https://apnews.com/ff70d10700ebe2ed7becc3b2a9e08bc7

    Under the new lockdown, nearly all businesses open to the public will be closed. People must remain within 1 kilometer (0.6 miles) of home, but there are several exceptions, including shopping for food or medicine, going to work in a business that’s closed to the public, attending protests and even seeking essential pet care.Israel has reported a total of more than 175,000 cases since the outbreak began, including at least 1,169 deaths. It is now reporting around 5,000 new cases a day, one of the highest per capita infection rates in the world.Israel was among the first countries to impose sweeping lockdowns this spring, sealing its borders, forcing most businesses to close and largely confining people to their homes. That succeeded in bringing the number of new cases down to only a few dozen per day in May.But then the economy abruptly reopened, and a new government was sworn in that was paralyzed by infighting. In recent months authorities have announced various restrictions only to see them ignored or reversed even as new cases soared to record levels.
    The occupied West Bank has followed a similar trajectory, with a spring lockdown largely containing its outbreak followed by a rise of cases that forced the Palestinian Authority to impose a 10-day lockdown in July. The PA has reported more than 30,000 cases in the West Bank and around 240 deaths.The Gaza Strip, which has been under an Israeli-Egyptian blockade since the Islamic militant group Hamas seized power from rival Palestinian forces in 2007, was initially insulated from the pandemic. But authorities detected community spread last month, and there are now more than 1,700 active cases in the impoverished territory of 2 million, straining its already fragile health system. At least 16 people have died.

    #Covid-19#migrant#migration#israel#gaza#sante#religion#systemesante#frontière#reconfinement

  • Comment le coronavirus a poussé des centaines de Subsahariens à quitter l’Algérie pour la Tunisie
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/09/03/comment-le-coronavirus-a-pousse-des-centaines-de-subsahariens-a-quitter-l-al

    A l’instar de plusieurs centaines de Subsahariens, principalement de nationalité nigériane, ivoirienne ou malienne, Souleymane et ses camarades ont quitté l’Algérie pour fuir la crise économique et sanitaire. Une poussée migratoire moins remarquée que celle qui a entraîné des milliers de jeunes Tunisiens vers les côtes européennes cet été, mais qui a donné du souci aux villes sinistrées de l’ouest du pays. A Kasserine notamment, l’arrivée de ces exilés de la crise a fait craindre un emballement de l’épidémie. Souleymane et ses camarades, parce qu’ils ont été parmi les premiers à passer la frontière, ont été immédiatement pris en charge par la police, placés en quatorzaine et soumis à des tests PCR pour dépister d’éventuelles contaminations au coronavirus. Mais « nous avons été très vite saturés au niveau des centres de quarantaine », se souvient le directeur régional de la santé, Abdelghani Chaabani. « Au pic des arrivées, renchérit Dalèle Mhamdi, médecin et chargée de la cellule de crise locale, nous avions 80 personnes à confiner pour seulement 40 lits de disponibles et beaucoup de personnes étaient testées positives. » Les malades ont dû être réunis dans un centre éloigné de la ville, non loin de la zone militaire du mont Chaâmbi, tristement connu depuis plusieurs années pour être le théâtre d’affrontements entre militaires et djihadistes.
    « A “l’abattoir” »

    Le confinement a payé : à Kasserine, on dénombrait cinq cas importés de Djerba en mars, et seulement 34 à la fin août, dont 9 locaux. Mais, si l’épidémie semble sous contrôle, l’état des infrastructures inquiète dans cette ville sinistrée. « Tout le monde sait ici que l’hôpital n’a pas les moyens, confie Shady Rehbi, un Kasserinois chargé de protection de l’enfance à l’Unicef et ex-conseiller municipal. Certains le surnomment même “l’abattoir” tellement il est synonyme d’une mauvaise prise en charge. » Un nouveau service des urgences est en cours de construction mais, en attendant, la plupart des cas sévères de Covid-19 sont transférés dans les hôpitaux des régions côtières comme Sousse et Monastir. Dans le hall de celui de Kasserine, une sorte de sas fabriqué par les étudiants d’une école d’ingénieurs pour filtrer les patients et prendre leur température est déjà cassé et laissé à l’abandon.Si Souleymane a été, de son propre aveu, « bien traité », tous les migrants n’ont pas bénéficié du même accueil. « Il y avait dix à vingt personnes qui arrivaient chaque jour, raconte Hatem Labbaoui, président du comité local du Croissant-Rouge à Kasserine Nord. Au début, nous avons tout fait pour leur assurer le minimum mais, très vite, nous avons été débordés. Pour les demandeurs d’asile, certaines ONG internationales nous ont fourni des tentes. Mais comment voulez-vous forcer à confiner quelqu’un sous une tente par une telle chaleur ? Sans compter les trajets à faire vers Chaâmbi, en dehors de la ville, où l’eau a été coupée plusieurs fois. »

    #Covid-19#migrant#migration#tunisie#afrique#sante#systemesante#immigration

  • En Syrie, le régime Assad reste dans le déni malgré la progression du Covid-19
    https://www.lemonde.fr/international/article/2020/08/29/en-syrie-le-regime-assad-reste-dans-le-deni-malgre-la-progression-du-covid-1

    « La frontière entre le Liban et la Syrie est toujours fermée, à moins d’avoir une recommandation ou une autorisation spéciale. Tout le monde à Damas me dit de ne pas venir, car les cas de Covid-19 explosent. La situation est encore pire à Alep, en termes de contamination et de manques de lits. Les fils Facebook se transforment en carnets de condoléances », raconte un homme d’affaires qui vit entre Beyrouth et Damas.« Cela fait deux jours que je n’avais pas ouvert mon compte Facebook et, aujourd’hui, ce ne sont que des condoléances. Que celui qui n’est pas mort ou tombé malade me laisse un message », commente sarcastiquement un activiste, pourtant prorégime, qui suggère aux morgues de publier le nombre de décès plutôt que de laisser cette tâche au ministère de la santé.Début août, le directeur adjoint de la direction de la santé du gouvernorat de Damas estimait à 100 000 le nombre de cas probables dans la capitale et ses environs en se basant sur le nombre de décès, une centaine par jour. Signe d’une détérioration de la situation dans l’agglomération, de nombreux cas « suspects » sont répertoriés en province chez des malades ayant récemment séjourné à Damas.Dans un pays ravagé par neuf ans de guerre, le régime syrien avait initialement imposé un début de confinement, fermé les écoles, interdit les prières collectives et limité les déplacements avant de rapidement assouplir les mesures les plus contraignantes par crainte d’un effondrement économique. « Les impacts socioéconomiques du Covid-19, notamment sur la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance, sont susceptibles d’exacerber les besoins humanitaires substantiels du pays », prévient l’Organisation mondiale de la santé (OMS). A un système de santé délabré s’ajoute l’impact des sanctions internationales mises en place par les pays occidentaux et une partie des pays membres de la Ligue arabe. « On manque de tout d’un point de vue médical en Syrie, de lits, d’oxygène… Ce sont d’abord les sanctions [occidentales] qui sont en cause : elles ne visent peut-être pas les médicaments, mais des sociétés surréagissent quand elles entendent le mot “Syrie”. Elles préfèrent ne pas négocier par crainte d’être pénalisées. Ainsi, une usine pharmaceutique à Damas qui importe les matières premières depuis l’Inde, via le port de Beyrouth, s’est vu récemment refuser une importation par son partenaire indien. La Syrie n’a plus, non plus, les qualifications médicales, tant les médecins sont nombreux à être partis », ajoute l’homme d’affaires. Loin d’être contenue dans les zones gouvernementales, l’évolution de la pandémie dans les vastes territoires contrôlés par les Forces démocratiques syriennes (FDS, à dominante kurde) dans le nord-est du pays inquiète aussi les humanitaires. « Il ne fait aucun doute que nous assistons à une augmentation des cas de Covid-19 dans le nord-est de la Syrie. Au 24 août, il y avait 394 cas confirmés. Les tests sont en nombre limité, mais, parmi ceux qui sont effectués, environ la moitié donne un résultat positif. Cela démontre que les taux de transmission sont élevés et que beaucoup plus de tests sont nécessaires », estime Will Turner, responsable des programmes d’urgence pour la Syrie à Médecins sans frontières (MSF). « Les villes de Hassaké et Qamishli sont les foyers les plus actifs. Nous craignons que cela ne se déplace bientôt vers Rakka, une autre zone densément peuplée qui accueille un grand nombre de personnes déplacées et qui ne se remet toujours pas des destructions de la guerre. Les services de santé sont rares et l’accès à l’eau et à l’assainissement est médiocre », poursuit Will Turner. « Entre la dépréciation des monnaies locales et l’explosion des cas de Covid-19, le risque d’une crise humanitaire de plus grande ampleur existe, tant en Syrie qu’au Liban : tout le monde vit sur ses réserves », conclut l’économiste franco-syrien Samir Aïta.

    #Covid-19#migrant#migration#syrie#crisesanitaire#crisehumanitaire#personnedeplacee#sante#systemesante

  • HK maids suffer twice as Covid-19 turns the screws - Asia Times
    https://asiatimes.com/2020/08/hk-maids-suffer-twice-as-covid-19-turns-the-screws

    Activists have urged the Hong Kong government to provide better facilities for domestic workers to stay in while they are searching for new jobs or spending their rest days amid the epidemic. The environment of dormitories provided by employment agencies to job-seeking domestic workers was horrible, said Shek Pui-yin, an organiser with the Hong Kong Federation of Asian Domestic Workers Unions. Twenty to 30 people were staying together in a 300-square-feet (29 square meter) apartment while some apartments had no air-conditioning. Even without the Covid-19 epidemic, it was inhuman and unhygienic to let domestic workers stay in such dormitories, Shek said. The Labor Department should regulate these facilities under the Employment Ordinance, Building Ordinance and Fire Services Ordinance, she said, adding that these overcrowded dormitories would threaten public health if many domestic workers were infected with the coronavirus there.
    Shek’s comments came after a dozen Indonesian domestic workers who had stayed in boarding houses since last month tested positive

    #Covid-19#migrant#migration#asie#hongkong#domestique#travailleurmigrant#inegalite#systemesante#dortoir

  • Coronavirus : la délicate rentrée des étudiants africains en France
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/08/03/coronavirus-la-delicate-rentree-des-etudiants-africains-en-france_6048050_32

    Sur ce point, M. Amara pourrait se sentir rassuré par les déclarations du ministère de l’enseignement supérieur, qui précise au Monde que « tout est mis en œuvre pour faciliter l’accueil des étudiants internationaux sur les campus français à la rentrée », puisque « les étudiants font partie des catégories dérogatoires à la fermeture des frontières ». Théoriquement, « ils pourront donc tous venir, y compris en provenance de pays en zone rouge, en suivant évidemment les protocoles sanitaires en vigueur [quatorzaine ou test PCR] », d’autant qu’« ils sont considérés comme prioritaires pour l’obtention des visas ». Une facilitation « afin de ne pas briser les liens avec les régions du monde où la France continue d’être une référence », précise le ministère. Reste à vérifier que sur place les consulats appliquent bien ces consignes.« Venez, on vous attend ! »
    La France se prépare à « accueillir » plusieurs centaines de milliers d’étudiants étrangers (quelque 350 000 l’an dernier), dont près de la moitié proviennent d’Afrique. Même si tous ne viendront pas, « il y a eu un accroissement des demandes cette année, même avec le Covid-19 », indique M’Hamed Drissi, président de la commission des relations internationales de la Conférence des grandes écoles (CGE). Un changement qu’il estime « peut-être lié à la conjoncture » : « Nous avons vu que d’autres pays n’offraient pas les mêmes conditions de santé. C’est plus rassurant d’être en France. » Malgré la crise sanitaire et la pandémie qui ne faiblit pas, M. Drissi ne cesse donc de marteler le même message aux étudiants internationaux : « Venez ! On vous attend ! Vous êtes les bienvenus ! Vous serez pris en charge et accompagnés. »

    #Covid-19#migrant#migration#france#etudiant#sante#visa#protocolesanitaire#systemesanté

  • Vanuatu, Chypre ou Sainte-Lucie : le très lucratif marché des passeports anti-Covid
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/07/29/le-marche-lucratif-des-passeports-anti-covid_6047551_3234.html

    Après les paradis fiscaux, les pays sans épidémie de Covid-19. Depuis le début du confinement, des milliardaires et des multimillionnaires du monde entier ont acheté des permis de résidence et des passeports à prix d’or pour échapper à l’épidémie ou aux infrastructures de santé défaillantes de leur pays. Konstantin Kaminsky, directeur associé de la société Astons, offre, depuis Londres, des « solutions » en matière de citoyenneté.
    Son téléphone n’arrête pas de sonner depuis quatre mois : « Les grandes fortunes dans les pays pauvres se sont retrouvées coincées chez elles en pleine épidémie, alors qu’elles ont l’habitude de se faire soigner à l’étranger. » D’autres n’ont pas été rassurés par la réponse sanitaire dans leur pays. « Des clients américains nous ont expliqué qu’ils ne voulaient plus être aux Etats-Unis lors de la prochaine épidémie », témoigne Paddy Blewer, porte-parole du cabinet Henley & Partners. Ce n’est pas tant la suspension des vols commerciaux qui pose problème que la fermeture des frontières aux ressortissants étrangers pour cause de confinement. Dans ces circonstances, un jet privé n’est d’aucun secours. C’est un droit de résidence qu’il faut acheter. Un plan B réservé aux plus riches. Sur le marché de la citoyenneté, des passeports existent pour tous les profils de client. Des classements mesurent leur « puissance », c’est-à-dire le nombre de pays qu’ils permettent de visiter sans visa. Pendant l’épidémie, la place des Etats-Unis – dont les ressortissants ne peuvent plus se rendre en Europe − a dégringolé, tandis que celle de l’Australie, relativement épargnée par la pandémie, a grimpé. Le passeport du Vanuatu présente l’un des meilleurs rapports qualité-prix. Livré par les services postaux en seulement un mois pour 130 000 euros, il est l’un des moins chers et l’un des plus rapides à obtenir.

    #Covid-19#migrant#migration#passeport#circulation#elite#sante#systemesante#resident#inegalite

  • Internal Displacement in Yemen Exceeds 100,000 in 2020 with COVID-19 an Emerging New Cause | International Organization for Migration
    https://www.iom.int/news/internal-displacement-yemen-exceeds-100000-2020-covid-19-emerging-new-cause
    https://www.iom.int/sites/default/files/styles/highlights/public/press_release/media/yemen_6.jpg?itok=xsJ7slwy
    “Displaced communities in Yemen have been the ones worst affected by the conflict. Now we are seeing that the COVID-19 outbreak is having a huge negative impact on them,” she added. The outbreak as well as massive funding shortages pose major challenges for the humanitarian community working to assist internally displaced people living in overcrowded informal sites with little access to essential services. The official number of COVID-19 cases in Yemen remains low. However, given limited testing capacity and concerns among the local population about seeking treatment, the humanitarian community is working under the assumption that the actual numbers are much higher. Reports of increasing illness and death from communities across the country are confirming this assumption. Displaced people have now begun to list the outbreak as the reason for their displacement. The majority of people are moving from Aden, as well as to a lesser extent from Lahj and other governorates, to other areas in Lahj less affected by the outbreak while others are going to districts in Al Dhale and Abyan, despite active fighting ongoing in other parts of that governorate. Due to access constraints, IOM DTM currently only collects data on displacement in part of the country— districts in 12 governorates out of 22. Therefore, the number of displacements in 2020 is likely to be much higher than what has been recorded. Many of those displaced as a result of the outbreak were already living in displacement and are moving for the second, third or fourth time. “People are living in constant fear of developing coronavirus symptoms, and they don’t have anything to protect themselves,” said Rawdah, who was displaced from one district to another in Taizz and is now living in a displacement site. The water and sanitation situation in many of the displacement sites in Yemen is extremely worrying, and displaced Yemenis are finding it difficult to access health care. This is particularly the case in Marib where the majority of people have been displaced to this year—more than 66,000 people. Due to the sheer number of displaced people sheltering in and around Marib city, informal displacement sites are overcrowded and lack access to essential services. Across Yemen, restrictions on entry to displacement sites due to infection prevention and control measures for both humanitarians and displaced residents themselves are hampering IOM’s response. Limited access to medical facilities and employment opportunities are key concerns for displaced communities.❞
    #Covid-19#migrant#migration#yemen#personnedeplacees#sante#urgencehumanitaire#systemesante#conflit

  • As cases surge Indian states go back to lockdowns - Asia Times
    https://asiatimes.com/2020/07/as-cases-surge-indian-states-go-back-to-lockdowns

    Experts also question the viability of any lockdown of less than 14 days as that’s the minimum time required to break the virus infection chain effectively. The migration of almost 10 million workers from various cities back to their villages in May and June was also blamed by some for the spread of the virus across India. As industrial cities eased lockdowns to restart the economy, workers were heading back to cities, increasing the challenges for authorities. This is despite compulsory quarantine varying from seven to 14 days for travelers crossing state borders. People coming from overseas have a compulsory 14-day institutional quarantine.
    Mountainous states including those located in the north-east called the seven-sisters, as well as Jammu and Kashmir, which had practically nil cases during the initial period of the virus spread, are now facing mounting numbers of cases. A heavy dependence on tourism leaves little choice for Jammu and Kashmir, forcing it to open Srinagar partially to tourists.

    #Covid-19#migrant#migration#inde#travailleurmigrant#migrantinterne#touriste#sante#economie#systemesante

  • Coronavirus : après avoir contaminé l’Afrique, l’Europe ferme ses frontières au continent
    https://www.afrik.com/coronavirus-apres-avoir-contamine-l-afrique-l-europe-ferme-ses-frontieres-au-

    L’Union Européenne a sorti une liste de 14 pays dont les ressortissants sont autorisés à voyager sur son territoire. Quatre pays africains sur les cinquante-quatre que compte le continent font partie de cette liste. Les ressortissants des cinquante autres pays africains sont donc indésirables et indésirés en Europe qui les considère comme des personnes à risque. Tout ceci, alors que c’est l’Europe qui a contaminé l’Afrique. De quoi dessiller les yeux aux dirigeants du continent. « Il faut vivre longtemps pour voir une chose et son contraire », dit la sagesse africaine. La pandémie de Covid-19 aura permis de voir cet adage se concrétiser sous nos yeux, en un laps de temps très court. On n’a pas eu besoin d’attendre longtemps pour voir cela. A la fin de l’année 2019, en effet, le nouveau Coronavirus vecteur d’une nouvelle maladie très contagieuse, le Covid-19, fait irruption dans le monde, semant la panique partout. Partie de la Chine, la maladie s’est rapidement répandue dans d’autres pays, mais avec comme nouveau terrain de prédilection, l’Europe. Les pays comme l’Italie, l’Espagne, puis la France ont été frappés de plein fouet, et très vite les morts ont commencé par s’entasser, se décomptant par centaines par jour. Les systèmes sanitaires de ces pays qui passaient pour les mieux préparés pour faire face à des risques d’épidémies sont mis à rude épreuve. Les hôpitaux étaient débordés et les professionnels de la santé n’en pouvaient plus. C’était l’hécatombe. Jusque-là, l’Europe n’avait pas fermé ses frontières…

    #Covid-19#migrant#migration#afrique#UE#sante#systemesante#pandemie#frontiere

  • L’Irak dépassé par le Covid-19
    https://www.lemonde.fr/international/article/2020/07/07/l-irak-depasse-par-le-covid-19_6045529_3210.html

    La stratégie choisie par les autorités, au début de la pandémie, d’isoler toute personne symptomatique, sous escorte policière au besoin, a effrayé les gens. « Certains ne signalent pas leurs symptômes et restent chez eux au risque de contaminer leur famille », poursuit M. Bayati. La peur et la stigmatisation sociale de la maladie ont été telles que les croque-morts, impréparés, ont refusé de prendre en charge les victimes du Covid-19, laissant cette tâche aux unités de la Mobilisation populaire, une formation paramilitaire. Mais c’est surtout la crise économique, et la nécessité de subvenir à leurs besoins, qui a poussé des millions d’Irakiens à ne pas respecter le confinement. Selon le ministère des affaires sociales, 11,6 millions de personnes sont éligibles à une aide d’urgence, et le taux de pauvreté est passé de 22 % à 34 % pendant la pandémie. Ceux qui vivent dans les quartiers informels – trois millions de personnes – et dans des camps de déplacés – 1,5 million de personnes – sont les plus exposés au risque de la maladie, faute d’infrastructures sanitaires.

    #Covid-19#migrant#migration#irak#camp#personnedeplacee#sante#pauvrete#vulnerabilite#systemesante#stigmatisation

  • United Nations in West and Central Africa Concerned Over Increased Vulnerabilities of Migrants Amid COVID-19 | International Organization for Migration
    https://www.iom.int/news/united-nations-west-and-central-africa-concerned-over-increased-vulnerabilities
    https://www.iom.int/sites/default/files/styles/highlights/public/press_release/media/west_africa_0.png?itok=DTCbxAa8

    The Regional United Nations Network on Migration together with the Regional UN-SDG COVID-19 Executive Committee in West and Central Africa are concerned with the wellbeing of millions of migrants across the region amid the COVID-19 crisis. While they face the same health threats from COVID-19 as any other human being, migrants may be exposed to a higher level of vulnerability linked to discrimination and exclusion in their living and working conditions or in their access to basic services including healthcare. Under these difficult circumstances, migrants may be at risk of abuse and other human rights violations. Over 30,000 migrants are currently stranded at borders and more than 2,000 are waiting to be assisted in overcrowded transit centers where they are at heightened risk of COVID-19 infection. Since the outbreak in the region, thousands were abandoned in the desert by smugglers and traffickers along migratory routes. Some were deported, putting their lives and health at risk and others are being targeted with discrimination, hate speech, and xenophobia.
    As governments in West and Central Africa are taking preventive measures such as border closures to protect their countries from the spread of COVID-19, migrants, including those in irregular situations, may find themselves disproportionately impacted, unable to access healthcare, social services or protect themselves. In addition, border closures further limit regular migration options including return, while forcing migrants to take more dangerous migratory routes and putting them at risk to be exploited, extorted, or abused.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#afrique#frontiere#mesuresanitaire#systemesante

  • HCR - Le HCR publie des recommandations à l’intention de l’UE pour assurer la protection des réfugiés durant la pandémie et au-delà
    https://www.unhcr.org/fr/news/press/2020/7/5efc5637a/hcr-publie-recommandations-lintention-lue-assurer-protection-refugies-pandemi

    Si le HCR est conscient des défis posés par la pandémie de COVID-19, certaines bonnes pratiques en vigueur dans l’UE montrent qu’il est possible de protéger la santé publique tout en garantissant l’accès au territoire et à l’asile, notamment par la mise en place de quarantaines et de contrôles sanitaires. Le HCR a recensé ces bonnes pratiques et les a publiées avec d’autres recommandations pratiques à l’intention des États. Il est plus important que jamais de renforcer les systèmes et procédures d’asile nationaux et de garantir l’accès à des solutions durables, notamment par la réinstallation.« A une époque où, dans le monde et dans l’UE, nous sommes tous confrontés à l’incertitude et au changement, l’accès aux droits fondamentaux, y compris l’asile, doit rester une priorité », a indiqué Gonzalo Vargas Llosa. « Nous avons vu qu’il est possible de garantir une protection même en cas de pandémie, et les solutions positives que l’UE a déjà mises en place devraient orienter sa réponse à long terme aux déplacements forcés. »
    Étant donné que 85% des réfugiés dans le monde se trouvent dans des pays en développement où les systèmes de santé sont déjà surchargés, un financement supplémentaire et souple (tant pour les programmes de développement que d’aide humanitaire) est également nécessaire pour soutenir les pays d’accueil et les personnes déracinées. L’aide au développement et la coopération sont essentielles pour que les réfugiés soient inclus dans les services nationaux (avec accès aux soins de santé, à l’éducation, etc.) et puissent bénéficier d’une protection sociale. Ceci est nécessaire pour limiter l’impact socio-économique du Covid-19 et pour que les réfugiés puissent non seulement survivre, mais aussi s’épanouir.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#UE#asile#systemesante#refugie