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  • Verso una nuova stagione di resistenza nelle università americane
    https://radioblackout.org/2025/04/verso-una-nuova-stagione-di-resistenza-nelle-universita-americane

    In questa intervista con una studentessa della New York University proviamo a fare il punto su quella che viene raccontata come l’offensiva di #Trump contro le università americane – una offensiva che sembra colpire in modo particolarmente violento i settori più militanti e politicizzati degli studenti, dei docenti e del personale universitario. La strategia neo-con […]

    #L'informazione_di_Blackout #solidarietà_palestina #Stati_Uniti
    https://cdn.radioblackout.org/wp-content/uploads/2025/04/Alia-NYU-doppiato.mp3

  • De Sfax à Salakta, une cohabitation délicate entre migrants et Tunisiens
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2025/04/22/de-sfax-a-salakta-une-cohabitation-delicate-entre-migrants-et-tunisiens_6598

    De Sfax à Salakta, une cohabitation délicate entre migrants et Tunisiens
    Par Mustapha Kessous (Sfax, El Amra, Salakta, Tunisie,
    Il n’a pas été tenté – comme d’autres – de gonfler ses prix. Pour Ala Cherif, gérant de la supérette Mamix d’El Amra, un client est un client, qu’il soit du coin ou « Africain ». Le temps d’une course, les migrants subsahariens échoués dans cette modeste commune du centre-est de la Tunisie peuvent avoir l’impression d’être traités comme des gens ordinaires. « Ici, il n’y a pas de tarifs “pour les Blacks”, constate Mouctar Thiam, un jeune Sénégalais. Ailleurs, on nous augmente tout et quand on demande un ticket à la caisse, on refuse de nous le donner. »
    A la sortie de la supérette, de jeunes Tunisiens proposent de charger les provisions sur leurs vieilles mobylettes : à partir de 10 dinars (quelque 3 euros) – un montant exagéré – pour une livraison jusqu’à l’un des camps informels, posés dans les champs d’oliviers qui ceinturent la cité agricole. « Comme les Africains consomment, commerçants et habitants gagnent beaucoup d’argent grâce à eux », explique Ala Cherif. On raconte même qu’une marchande sans le sou a fait fortune rien qu’en prélevant des commissions sur l’argent envoyé aux migrants par leur famille.
    Dans les rues, certains les appellent « les Noirs » ou les hèlent en criant « mon ami ». « Ils ne disent pas “mon frère”, à croire qu’on ne vient pas du même continent, c’est une façon de nous rabaisser », souligne Aboubacar Bary, un Guinéen de 25 ans qui patiente dans les environs depuis des années dans l’espoir de rallier un jour l’île italienne de Lampedusa. Pourtant, dans les travées du marché du dimanche, tout le monde cohabite devant et derrière les étals. « Un de mes amis travaille ici, il est payé 5 dinars la journée, raconte Mouctar Thiam. Mais d’autres patrons rémunèrent au prix juste [entre 15 et 20 dinars]. »
    Entre Subsahariens et Tunisiens, une ambivalence s’est installée : entre solidarité et rejet, bonnes affaires et discours complotistes. Même le député anti-migrants Tarek Mahdi, élu de la région de Sfax – dont dépend El Amra – admet qu’ils peuvent représenter « un mal nécessaire », puisqu’ils permettent à certaines familles « pauvres » d’amasser quelques dinars. En Tunisie, le salaire minimum mensuel plafonne à 448 dinars (131 euros). « Mais il faut qu’ils partent du pays. Ils sont trop nombreux », répète M. Mahdi. Les autorités estiment à 20 000 le nombre de migrants vivant dans les camps aux alentours – pour une ville de 30 000 habitants. Au niveau national, les chiffres oscillent entre 60 000 et plus de 100 000, selon le député. « C’est la catastrophe, glisse sans colère Imen Hosni, une commerçante de 36 ans, qui vend stylos et cahiers à deux pas de la supérette Mamix. Ils sont clandestins, et beaucoup sont des clochards et des voleurs. Ils sont devenus agressifs. »
    L’activiste Zied Mallouli, président du collectif citoyen « Sayeb Trottoir » (« Libérez le trottoir ») – créé il y a près de dix ans sans rapport avec le problème migratoire – note « un sentiment paradoxal » qui tiraille les Tunisiens. « Les gens ne comprennent pas pourquoi la Tunisie joue les gardes-côtes de l’Europe, tout en voyant que les migrants restent coincés chez nous alors qu’ils veulent partir, note-t-il. Ils sont fatigués de subir un blocus qui ne dit pas son nom. »
    En juillet 2023, la Tunisie a signé un accord avec l’Union européenne (UE) : 260 millions d’euros d’aides pour renforcer, entre autres, les garde-côtes tunisiens. Depuis, la route maritime s’est refermée. Au 1er janvier, seuls 432 exilés sont parvenus à rejoindre l’Europe, selon le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). Ils étaient plus de 18 000 sur la même période, il y a deux ans.
    C’est également en 2023 que le président Kaïs Saïed a parlé de « hordes de migrants clandestins ». « Il existe, avait-il affirmé le 21 février, un plan criminel pour changer la composition du paysage démographique en Tunisie. » Certains y croient toujours, persuadés que cette « horde » a été délibérément envoyée en Tunisie pour « renverser » le chef de l’Etat ou « déstabiliser » le pays. Par qui ? Ils ne le savent pas. « Il y a danger : c’est le début du changement démographique pour notre petit pays de 12 millions d’habitants », martèle le député Tarek Mahdi évoquant « 6 000 naissances dans une période courte ».
    Début avril, à Salakta, un riverain, qui souhaite conserver l’anonymat, a filmé un départ avorté d’une embarcation sur une plage. Alors que la police était présente, des jeunes du quartier sont venus caillasser le bateau. Quelques nuits plus tard, dans les environs, une rumeur disait que la police allait « rafler » les étrangers. Certains se sont cachés dans des maisons en construction ou chez des Tunisiens qui les ont accueillis.
    Zied Mallouli souhaite que l’Etat trouve « une solution humaine » pour ces migrants sans attiser racisme ou théories du complot. Professeur de français, il a cependant manifesté contre la présence des exilés à Sfax, en juin 2023. A l’époque, la cohabitation était de plus en plus difficile. « C’était ingérable, atteste Riadh Haj Taieb, ancien directeur général des services techniques à la municipalité de Sfax. Quand ils ont commencé à arriver [à partir de 2015], tout le monde les aidait en leur donnant de la nourriture, des vêtements, en offrant du travail. Mais après le Covid, on a réalisé qu’ils étaient vraiment nombreux. »
    Les deux hommes racontent « la panique » des Sfaxiens en découvrant que leur logement, loué à trois ou quatre migrants, était en réalité occupé par « une vingtaine de personnes, parfois plus ». Ils évoquent « la peur » face aux violentes rixes – « la guerre » – entre « Subsahariens » ; ou encore des agressions. « Des gens racontaient que les chats de la ville avaient disparu, c’est dire l’irrationalité de la peur », se remémore M. Mallouli. Le député Tarek Mahdi va plus loin en multipliant les détails sordides : selon lui, des migrantes se prostituaient devant les lycées, proposant leurs faveurs aux jeunes Tunisiens « sans protection » ; des bagarres « entre Africains » se terminaient en « meurtre »…
    Dans son téléphone, l’élu dit recevoir des témoignages en tout genre, de personnes violentées avec « des sabres », de jeunes filles abusées, et montre des images de vidéosurveillance du meurtre de Nizar Amri, « égorgé » par un migrant en juillet 2023. « Je travaillais à côté et je lui avais porté assistance. En lui faisant du bouche-à-bouche, je sentais l’air sortir de sa gorge, prétend-il. Dans les quartiers chauds, les habitants avaient décidé de chasser les migrants. » Face à une population excédée, la police avait expulsé des milliers de Subsahariens. Les mêmes qui ont trouvé refuge dans les oliviers autour d’El Amra.
    Ils s’y abritent encore par peur de la prison pour « séjour irrégulier », ou pire – disent-ils – d’être « déportés » dans le désert, près des frontières algériennes et libyennes. Ils ont en assez d’être mal perçus, de voir des Tunisiens se pincer le nez à leur passage, de peiner à trouver du travail. Au point de mettre une croix sur leur rêve d’Europe ? L’OIM confirme au Monde que l’organisation a aidé plus de 2 000 personnes à rentrer volontairement dans leur pays d’origine, depuis la Tunisie, entre le 1er janvier et le 17 avril. Les autres restent déterminés à monter sur une barque pour rejoindre Lampedusa.
    Le député Tarek Mahdi veut aller plus vite. Il plaide pour la mise en place d’« un pont aérien » entre la Tunisie et les pays d’origine des exilés afin d’« accélérer » leur retour et pour une réévaluation à la hausse des aides de l’UE. « Nous ne pouvons pas jouer les gardes-côtes pour des cacahuètes, clame-t-il. Il faut plus d’argents sinon, il faut qu’on réouvre la frontière pour les laisser partir. Ces migrants ne sont pas notre problème, mais celui de l’Europe. »

    #Covid-19#migrant#migration#tunisie#subsaharien#sfax#migrationirreguliere#UE#politiquemigratoire#expulsion#droit#sante

  • Manche : 46 migrants en route vers l’Angleterre secourus par les autorités françaises - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/64125/manche--46-migrants-en-route-vers-langleterre-secourus-par-les-autorit

    Manche : 46 migrants en route vers l’Angleterre secourus par les autorités françaises
    Par La rédaction Publié le : 22/04/2025
    Lundi, 46 migrants ont été secourus par les autorités françaises alors qu’ils tentaient d’atteindre l’Angleterre à bord de deux « small boats ». Cette année, les arrivées côté britannique connaissent des records avec le débarquement de plus de 9 000 migrants depuis janvier.
    « Dans la journée du lundi 21 avril, plusieurs départs d’embarcations de migrants ont été signalés », indique dans un communiqué la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord (Prémar).
    Au total ce jour-là, 47 exilés, en route vers le Royaume-Uni, sont secourus par les autorités françaises. La première opération concerne un canot avec 42 personnes à bord. Le navire Abeille Normandie « se rend au contact de l’embarcation qui semble être en difficulté. Après investigation, l’embarcation est à l’arrêt suite à une panne moteur », précise la Prémar.
    Les 42 migrants sont pris en charge par les autorités françaises et déposées au port de Boulogne-sur-Mer. En parallèle, quatre personnes dans un autre canot « demandent assistance » et sont récupérées à bord du navire de la Marine nationale, le Cormoran. Les exilés sont ensuite ramenés au port de Calais. « Le reste des passagers de l’embarcation de migrants refuse toute assistance et poursuit sa route », signale la préfecture. « Compte tenu des risques de chute à la mer ou de blessures encourues par les personnes dans l’hypothèse d’une intervention contrainte des moyens de secours français, le choix est fait de les laisser faire, tout en assurant un suivi de leur traversée », ajoute la Prémar.
    Malgré les risques, les traversées de la Manche des côtes du nord de la France vers les rives britanniques perdurent et atteignent des records. Plus de 9 000 migrants sont arrivés de manière irrégulière au Royaume-Uni depuis le début de l’année 2025, selon les dernières données du ministère britannique de l’Intérieur compilées par InfoMigrants. C’est 42 % de plus qu’à la même période l’année dernière (6 265), et 81 % de plus qu’à la même période en 2023 (4 899), note la BBC.
    Et les drames n’ont pas cessé en 2025. Depuis le début de l’année, on compte déjà 10 migrants morts dans la Manche. Le dernier décès remonte à vendredi 19 avril : une personne à bord d’un « small boat » a été retrouvée inconsciente par les gardes-côtes britanniques. « Son évacuation est coordonnée par le centre de sauvetage britannique. La victime est déclarée décédée par les services de secours britanniques à l’approche de Douvres », signalent les autorités françaises. Le bilan monte à 13 morts, si l’on ajoute deux migrants fauchés par des camions, et la découverte du corps sans vie d’une femme vendredi 11 avril dans un campement de Loon-Plage, non loin de Dunkerque. Il s’agissait d’une « femme de nationalité soudanaise qui avait des problèmes de santé », a indiqué la procureure sans fournir d’autres précisions. L’année 2024 a connu des records avec 78 migrants morts dans la Manche, selon l’Office de lutte contre le trafic illicite de migrants (Oltim), et 82 d’après les chiffres de l’Organisation internationale des migrations (OIM). Dont au moins 14 enfants.

    #Covid-19#migrant#migration#france#royaumeuni#traversee#mortalite#sante#migrationirreguliere

  • L’attachement au #travail
    https://laviedesidees.fr/L-attachement-au-travail

    En s’appuyant sur #Marx et #Spinoza, J. Read montre comment l’idéologie capitaliste contemporaine restructure notre vie affective autour d’une mythologie du travail, où la souffrance au travail devient paradoxalement une vertu, opposant les « vrais travailleurs » aux prétendus « assistés ».

    #Philosophie #idéologie

  • Démantèlement de camps en Tunisie : « Les pays européens doivent financièrement aider au retour des migrants dans leur pays » - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/64109/demantelement-de-camps-en-tunisie--les-pays-europeens-doivent-financie

    Démantèlement de camps en Tunisie : « Les pays européens doivent financièrement aider au retour des migrants dans leur pays »
    Par Julia Dumont Rana Aldiab Publié le : 22/04/2025
    Depuis le début du mois d’avril, plusieurs campements de migrants installés dans les oliveraies autour de la ville de Sfax sont évacués par la Garde nationale tunisienne. Le député de Sfax Tarak Mahdi a assisté à certains de ces démantèlements. Proche du président Saïed, il dément les accusations de violences imputées aux forces de l’ordre. Et affirme que les exilés n’ont d’autre choix que de retourner dans leur pays d’origine. Entretien.
    InfoMigrants : Quel était le but des évacuations des campements de migrants dans les oliveraies de Sfax ?
    Tarak Mahdi : Le démantèlement des campements a été décidé à la suite de nombreuses plaintes déposées par des propriétaires des terres occupées par des migrants. Ces plaintes concernent des vols dans les maisons et des vols de matériel agricole, des violences, des vols à main armée, et même des viols.La présence des migrants dans les oliveraies a aussi causé des dommages importants aux oliviers. Les propriétaires ont eu du mal à accéder à leurs terres pour effectuer des travaux agricoles ou arroser leurs arbres.Par ailleurs, des gangs ont commencé à se former dans ces camps. Ils attaquent les passants pour leur voler leur téléphone et leur argent en les menaçant avec des machettes et des couteaux.Selon les autorités tunisiennes, quelque 20 000 exilés vivaient dans les campements informels dans les oliveraies de Sfax avant les évacuations. Ces camps ont commencé à se former après que les migrants ont été chassés du centre-ville de Sfax durant l’été 2023.
    Seule une petite partie des oliveraies a été évacuée, par rapport au nombre de terrains occupés par les migrants africains. Il y a plus de 20 camps entre Jebeniana et El Amra. Les propriétaires ont commencé à labourer les terres qu’ils ont récupérées. Ils ont aussi ramassé ce qu’ils pouvaient des arbres qui n’avaient pas été brûlés ou déracinés par les migrants.Les migrants cassaient les branches d’arbres notamment pour avoir du bois et se chauffer. Depuis deux ans, InfoMigrants documente la vie dans ces campements grâce à de nombreux témoignages de migrants et d’associatifs. Les habitants y manquent de tout, la situation humanitaire y est extrêmement alarmante. Le manque d’eau potable et de nourriture, les maladies ont déjà provoqué des morts parmi la population migrante.
    IM : Que sont devenus les exilés évacués des campements des oliveraies ? Est-ce qu’une solution d’hébergement a été prévue ?
    TM : Parmi les migrants expulsés, plusieurs centaines ont demandé le « retour volontaire ». Des bus les ont conduits dans des hébergements temporaires [dans l’attente de leur départ, ndlr].
    Il faut maintenant que les organisations responsables fassent leur travail dans les plus brefs délais et que les pays de l’Union européenne (UE) contribuent au financement du retour des personnes dans leurs pays. Cela nécessite plus que les 20 millions d’euros répartis entre trois pays maghrébins.L’Italie a annoncé, début avril, le versement d’une allocation de 20 millions d’euros pour financer le « retour volontaire » vers les pays d’origine des migrants en situation irrégulière présents en Tunisie, en Libye et en Algérie. Cette somme s’ajoute aux montants prévus dans l’accord signé en juillet 2023 entre l’Union européenne et la Tunisie : 150 millions d’euros « pour favoriser la relance de l’économie à travers l’amélioration de la gestion des finances publiques et du climat des affaires et investissements », ainsi que 105 millions d’euros pour lutter contre l’immigration irrégulière.Les milliers de migrants restants se sont répartis dans les autres camps. Les membres de la Chambre des représentants du peuple [Assemblée, ndlr] ont proposé qu’ils soient regroupés dans des camps loin des villes et des villages, et qu’ils soient placés sous la protection de la sécurité tunisienne jusqu’à ce qu’ils retournent dans leurs pays.Le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES) confirme à InfoMigrants que seules les personnes dont le dossier de « retour volontaire » était prêt ont été emmenées vers des centres d’hébergement de l’Organisation internationale des migrations (OIM). Les autres se sont dispersés ou ont rejoint d’autres campements. « Des personnes qui ont manifesté contre ces expulsions ont aussi été envoyées en prison », affirme l’association à InfoMigrants.
    Fin mars, le président tunisien Kaïs Saïed a appelé l’OIM à intensifier ses efforts pour assurer les « retours volontaires » des personnes subsahariennes en situation irrégulière vers leurs pays d’origine. Près de 1 500 exilés ont été rapatriés depuis le début de l’année, selon la présidence tunisienne. En 2024, 7 250 migrants originaires d’Afrique subsaharienne ont bénéficié de ce programme, contre un peu plus de 2 250 en 2023. Face au climat anti-migrants en Tunisie, de plus en plus d’exilés souhaitent en bénéficier. Mais les rapatriements dépendent de la reconnaissance des personnes par leur pays d’origine et les démarches peuvent être longues.
    Ces prises en charge doivent être payés par l’Union européenne (UE) et les Nations unies. Nous ne pouvons supporter les coûts de leur protection, de leur hébergement et de toutes leurs fournitures nécessaires à leur quotidien. Les sommes fournies à la Tunisie ne couvrent même pas le coût des unités de sécurité qui protègent les migrants et les citoyens tunisiens.
    IM : Des migrants nous ont affirmé que des personnes avaient été envoyées en bus dans des zones désertiques aux frontières de la Tunisie lors de ces évacuations. Confirmez-vous ces informations ?
    TM : Non, il n’y a pas de bus qui ont emmené les migrants dans le désert dans les zones frontalières. Depuis l’été 2023, de nombreux migrants contactés par infoMigrants accusent les autorités tunisiennes de les rafler dans les villes tunisiennes et de les expulser dans le désert à la frontière libyenne ou algérienne. L’ONU et de nombreuses ONG ont dénoncé la situation. En vain. Ces abandons dans le désert ont toujours cours, selon les exilés.
    IM : Dans des groupes de discussions Whatsapp entre exilés, des personnes évoquent des morts pendant ces évacuations. Pouvez-vous confirmer cette information ?
    TM : Il n’y a eu ni mort, ni blessé parmi les migrants africains lors de l’intervention des forces de sécurité tunisiennes. Aucune grenade lacrymogène n’a été tirée. La protection civile, le Croissant-Rouge et le ministère de la Santé ont sécurisé tous les migrants et ont vérifié qu’il n’y avait pas d’enfants, de femmes ou de personnes blessées dans les tentes avant de les évacuer. Le groupe de défense des droits des migrants Refugees in Tunisia a affirmé sur X le 19 avril dernier qu’un nourrisson de trois mois était mort brûlé dans l’incendie de l’abri de plastique où il se trouvait. Sur sa page Facebook, la Garde nationale tunisienne a démenti et assuré que l’enfant est vivant. Il avait été laissé seul dans la cabane et a été pris en charge par les autorités le temps de retrouver sa mère, selon la Garde nationale.

    #Covid-19#migrant#migration#tunisie#retour#rapatriement#sfax#campement#migrationirreguliere#UE#sante#droit

  • Passeports trafiqués à la chaîne : la police fait tomber un réseau à Guinaw Rail Sud
    https://www.dakaractu.com/Passeports-trafiques-a-la-chaine-la-police-fait-tomber-un-reseau-a-Guinaw

    Passeports trafiqués à la chaîne : la police fait tomber un réseau à Guinaw Rail Sud
    Un coup de filet spectaculaire ! La Police nationale vient de frapper un grand coup à Guinaw Rail Sud, où un réseau bien organisé de faussaires spécialisés dans les documents de voyage a été démantelé par le commissariat d’arrondissement local.
    L’opération, menée suite à un renseignement opérationnel précis, a permis l’arrestation de neuf (9) individus soupçonnés d’être impliqués dans un vaste trafic de faux passeports. Le groupe avait mis en place un véritable atelier de falsification : plus de trente (30) passeports ont été saisis, accompagnés d’un impressionnant arsenal de matériel de contrefaçon.
    Parmi les objets trouvés sur place : dissolvant, diluant, lames, barres et craies de différentes couleurs, crayons, ainsi que deux visas expirés arrachés de leurs passeports d’origine – l’un pour le Canada, l’autre pour l’espace Schengen. Les enquêteurs ont aussi mis la main sur une carte de commerçante, une carte d’import/export et du coton, probablement utilisés pour manipuler les documents. Les personnes interpellées sont désormais en garde à vue. Elles font face à des charges lourdes : association de malfaiteurs, faux et usage de faux en écriture publique, et complicité. Une enquête approfondie est en cours pour déterminer l’ampleur du réseau et ses ramifications potentielles à l’étranger.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#canada#schengen#passeport#visas#trafic#migrationirreguliere#droit#sante

  • Touba : F. Seck accusé d’escroquerie aux visas – Plus de 10 plaintes déposées contre celui qui a abandonné certains de ses clients en Mauritanie
    https://www.dakaractu.com/Touba-F-Seck-accuse-d-escroquerie-aux-visas-Plus-de-10-plaintes-deposees-

    Touba : F. Seck accusé d’escroquerie aux visas – Plus de 10 plaintes déposées contre celui qui a abandonné certains de ses clients en Mauritanie
    F. Seck, gérant présumé de l’agence « Al Mountakha Voyages », est incarcéré à la maison d’arrêt de Diourbel depuis plusieurs semaines, suite à une affaire d’escroquerie aux visas ayant coûté des millions de francs CFA à ses clients. Plus de dix plaintes ont déjà été enregistrées contre lui, selon des sources judiciaires et des victimes contactées par DakarActu-Touba.
    F. Seck proposait à ses clients des visas pour l’Italie, l’Espagne et le Canada en échange de sommes variant entre 2 millions et 4,5 millions de francs CFA. Cependant, au lieu de rejoindre leurs destinations promises, certaines de ses victimes ont été abandonnées en Mauritanie, où elles devaient initialement transiter pendant 10 jours avant de prendre un vol final. Certains ont finalement passé jusqu’à 20 jours sur place, épuisant leurs économies en frais de séjour, avant de devoir rentrer au Sénégal, désemparés.
    Matar Kobar, l’une des victimes, a choisi de se confier à DakarActu-Touba : « Il devait m’amener en Italie. J’avais versé 3,75 millions de francs CFA. Après 20 jours en Mauritanie, notre convoyeur est devenu injoignable. J’ai dû rentrer et exiger un remboursement, mais il m’a seulement donné cinq chèques sans provision ». Khadim Diokh, dont les témoignages sont aussi recueillis, a ajouté : « Il m’a soutiré 4,5 millions. Il a remboursé la moitié, mais le reste reste impayé ». Saliou Dieng, dont le frère visait le Canada, a, quant à lui, révélé : « Nous avions payé 2,5 millions sur les 4,5 millions demandés. En déposant plainte au tribunal de Mbacké, nous avons découvert que huit autres personnes avaient déjà saisi la justice ».
    Selon nos sources, d’autres victimes pourraient bientôt se manifester, aggravant la situation juridique de F. Seck. Les plaintes déposées incluent des accusations de fraudes, abus de confiance et émission de chèques sans provision. Alors que F. Seck fait face à une enquête approfondie, cette affaire soulève des questions sur les réseaux d’immigration clandestine et les promesses trompeuses exploitant l’espoir d’une vie meilleure. Les victimes nous ont confié, le moral au plus bas, que c’était plusieurs années de petites économies qui se sont volatilisées.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#trafic#passeport#droit#migrationirreguliere

  • 2-8℃ Vaccine Bluetooth Temperature Sensor

    The optimal storage environment temperature for most vaccines is 2-8℃. It is necessary not only to control the temperature stability but also to monitor the temperature. The 2-8℃ Vaccine Bluetooth Temperature Sensor can help managers view the storage environment temperature data directly on the APP without opening the incubator, thereby improving the efficiency of cold chain temperature management.

    During the cold chain transportation of vaccines, serums, and biological products, 2-8℃ is a very suitable temperature. The vaccine Bluetooth temperature sensor provided by Freshliance has high accuracy. It can be connected to the APP through Bluetooth and the parameters can be set reasonably. The safe temperature range can be set to 2-8℃. If the ambient temperature exceeds the safe range during transportation, the device will have an red LED light reminder, and the APP will also remind you. This Bluetooth temperature recorder is more intelligent and automated. When the transporter views the data through the APP, the viewed data will be automatically synchronized to other users, and the location information can be synchronized to ensure the safety of the vaccine.

    Freshliance’s independently developed 2-8℃ vaccine Bluetooth temperature sensor takes up little space and has a long working time. It is suitable for use in medical refrigerators, incubators, medicine cabinets, cold storage bags and other environments. You only need to bring the mobile phone app close to configure parameters, view and export temperature data. There is no need to open the package, refrigerator, container, etc. It is suitable for the transportation and storage of vaccines, sera, biological products, and medicines.
    #bluetoothtemperaturesensor #vaccinetemperaturesensor #temperaturelogger #vaccinescoldchain

    https://www.wirelesstemplogger.com/bluetag-t10-haccp-bluetooth-temperature-data-logger

  • Da “sudditi coloniali” a partigiani d’Oltremare. Un’esperienza antirazzista della Resistenza

    Giunti in Italia per essere esposti nello “zoo umano” della #Mostra_triennale_delle_Terre_d’Oltremare nel 1940, ne uscirono dopo la guerra come partigiani liberatori. Lo storico Matteo Petracci ha il merito di aver riportato alla luce la vicenda di una dozzina di uomini e donne provenienti dal Corno d’Africa, membri della “#banda_Mario”. Dopo la Liberazione dovettero affrontare però l’“offensiva giudiziaria antipartigiana nell’Italia repubblicana”. L’abbiamo intervistato

    Arrivati in Italia come sudditi coloniali da esporre nello “zoo umano” della Mostra triennale delle Terre d’Oltremare nel 1940, ne uscirono anni dopo, terminata la Seconda guerra mondiale, come partigiani. Erano una dozzina di uomini e donne provenienti dal Corno d’Africa: lo storico Matteo Petracci ha riportato alla luce la loro vicenda unica con il libro “Partigiani d’oltremare. Dal Corno d’Africa alla Resistenza italiana” (Pacini Editore, 2019).

    Le loro storie, insieme a quella dell’italo-etiope Giorgio Marincola e non solo, testimoniano la presenza nelle forze della Resistenza italiana di partigiani provenienti dal continente africano.

    Uno di loro era l’etiope Abbabulgù “Carlo” Abbamagal, che compare in due posizioni diverse nelle foto scattate ai partigiani della banda “Mario”, attiva nelle Marche nei mesi dell’occupazione nazista tra 1943 e 1944. Da queste immagini, conservate presso l’archivio fotografico Anpi di San Severino Marche (MC), prende avvio il nostro incontro con lo storico Matteo Petracci alla scoperta di un’esperienza intrinsecamente antirazzista e meticcia durante la Resistenza italiana.

    Come mai hanno voluto scattare e tramandare, con tutti i rischi che l’eventuale scoperta di quelle foto da parte dei nazifascisti avrebbe potuto comportare, due fotografie praticamente identiche? Che cosa ci rivelano quelle immagini?
    MP Sono state scattate in sequenza: la prima immortala il momento in cui, proprio mentre il gruppo partigiano è in posa su due file, passa il loro compagno etiope che, infatti, compare di striscio e seminascosto sullo sfondo. Decidono allora di farne una seconda, in cui il ragazzo africano si staglia al centro dell’immagine, in mezzo ai suoi compagni di lotta. Queste due foto sono la rappresentazione plastica delle motivazioni ideali che avevano portato queste persone ad armarsi e a lottare contro il progetto nazifascista: richiamando il compagno etiope e facendolo posare al centro della foto hanno voluto enfatizzare una visione del mondo antitetica a quella fascista, sottolineando il valore della solidarietà internazionale e il carattere autenticamente antirazzista della banda “Mario”.

    “A very mixed bunch”, la definì infatti un ex prigioniero inglese. Come mai? Che brigata partigiana era quella che accolse nei suoi ranghi le donne e gli uomini portati in Italia nel 1940 e fuggiti nel 1943 da Villa Spada nel Comune di Treia (MC) in cui erano confinati dopo il trasferimento da Napoli?
    MP La peculiarità di questa formazione partigiana, ovvero la sua composizione marcatamente internazionale, è stata resa possibile da una serie di fattori. In particolare, è stata fondamentale la presenza nei dintorni di diversi campi di prigionia e internamento realizzati dal fascismo nelle zone interne delle Marche e, più in generale, dell’Appennino. La notizia della firma dell’Armistizio l’8 settembre e il conseguente dissolvimento dei centri di comando spinse molti alla fuga, diretti verso le montagne. Qui trovarono dei validissimi alleati all’interno della popolazione contadina della zona: li nascosero, diedero loro da mangiare e fornirono loro le indicazioni necessarie a poter raggiungere i luoghi dove, nel frattempo, si stavano formando i primi gruppi partigiani intorno a figure carismatiche e con un’esperienza politica e militare tale da coagulare intorno a sé i fuggitivi. Mario Depangher era uno di questi: nato a Capodistria nel 1896, conosceva cinque lingue ed era fuggito anche lui dalle prigioni fasciste. Diventò nel giro di poco “la persona giusta nel posto giusto”, aggregando attorno a sé donne e uomini scappati dai campi di prigionia: militari sbandati, antifascisti della zona, preti e anche l’imprenditore Enrico Mattei. Alla banda “Mario” si unirono, dopo la fuga dalla struttura nel Comune di Treia, anche quattro etiopi, portati in Italia nel 1940 per la Mostra triennale delle Terre d’Oltremare e impossibilitati a tornare a casa con l’entrata dell’Italia in guerra. Per loro quattro, a cui si unirono, dopo l’attacco partigiano in cerca di armi a Villa Spada del 28 ottobre 1943, anche altri somali, eritrei ed etiopi, tra cui due donne, la partecipazione alla Resistenza fu una scelta del tutto volontaria e una forma di riscatto personale, ancora prima che politico.

    Nella banda “Mario” c’erano partigiani di tante nazionalità. Come gestivano una questione banale ma centrale nella vita di una qualunque organizzazione come le diversità linguistiche?
    MP Dalle testimonianze raccolte sia da alcuni partigiani sia nei documenti, pare che che ogni singolo gruppo nazionale utilizzasse la propria lingua al proprio interno, mentre l’italiano era una lingua franca, utilizzata e conosciuta da tutti. Molti combattenti della banda “Mario”, infatti, erano stati portati in Italia forzatamente e sapevano benissimo quanto fosse importante la conoscenza della lingua locale, soprattutto in caso di fuga. È curioso notare, però, come ogni tanto le persone che ho intervistato utilizzassero anche parole straniere per descrivere quanto successo in quei mesi nella banda “Mario”: ho immaginato che alcune espressioni, a prescindere dall’origine, fossero diventate di uso comune all’interno di questa formazione partigiana. È come se, in quei mesi, fosse nata una sorta di lingua universale composta da parole provenienti da lingue diverse: era una sorta di esperanto partigiano.

    La storia dei partigiani provenienti dal Corno d’Africa della banda “Mario” non si conclude, però, con la Liberazione. Quali altre sfide dovettero affrontare? Uno di loro si trovò anche sotto processo per omicidio. Ci può raccontare?
    MP Nel luglio del 1944 la zona dove operava il battaglione Mario venne liberata e in molti si trovarono di fronte al dilemma su cosa fare. Alcuni si arruolarono con il Corpo Volontario per la Libertà e continuarono a combattere fino alla Liberazione di Bologna. Con la fine delle ostilità, uno degli ex combattenti etiopi, però, si trovò addirittura a affrontare un processo per episodi successi durante l’esperienza partigiana. Erano gli anni della cosiddetta “offensiva giudiziaria antipartigiana nell’Italia repubblicana” e a farne le spese fu anche l’etiope Abbagirù Abbanagi, partigiano della banda “Mario”, arrestato con l’accusa di aver ucciso un milite fascista per rapina. Dal carcere, con l’aiuto di un amico italiano, cominciò a scrivere delle lettere alla neonata Anpi a Roma che, contattata la sezione locale, lo fece assistere dall’ avvocato antifascista Virginio Borioni, passato sia dalle galere fasciste sia dall’esperienza del confino. Alla fine, grazie al supporto dell’Anpi locale e dell’avvocato, il partigiano etiope venne prosciolto dall’accusa, uscì dal carcere e tornò nel suo Paese. Nel Corno d’Africa era tornato anche un altro dei combattenti africani della banda “Mario”, il somalo Aaden Shire Jamac. A Mogadiscio si iscrisse alla Lega dei Giovani Somali e prese parte al processo di decolonizzazione dell’ex colonia italiana: sarebbe diventato pochi anni dopo ministro nei governi dopo l’indipendenza del Paese.

    https://altreconomia.it/da-sudditi-coloniali-a-partigiani-doltremare-unesperienza-antirazzista-
    #Italie #colonialisme #Italie_coloniale #partisans #Résistance #WWII #seconde_guerre_mondiale #histoire_coloniale #zoo_humain #Carlo_Abbamagal #Abbabulgù_Abbamagal #photographie #Villa_Spada #Treia #montagne #Mario_Depangher #Enrico_Mattei #langue #Corpo_Volontario_per_la_Libertà #Abbagirù_Abbanagi #Aaden_Shire_Jamac #Lega_dei_Giovani_Somali

    • Partigiani d’oltremare. Dal Corno d’Africa alla Resistenza italiana

      Napoli, 1940. L’ingresso dell’Italia nel secondo conflitto mondiale sorprende un gruppo di somali, eritrei ed etiopi chiamati ad esibirsi come figuranti alla Mostra delle Terre d’Oltremare, la più grande esposizione coloniale mai organizzata nel Paese. Bloccati e costretti a subire le restrizioni provocate dalle leggi razziali, i “sudditi coloniali” vengono successivamente spostati nelle Marche dove, dopo l’armistizio dell’8 settembre 1943 e lo sfaldamento dello Stato, alcuni decidono di raggiungere i gruppi di antifascisti, militari sbandati, prigionieri di guerra e internati civili che si stanno organizzando nell’area del Monte San Vicino.

      Attraverso testimonianze, documenti e fotografie, l’autore ricostruisce il percorso di questi Partigiani d’Oltremare, raccontandone il vissuto, le possibili motivazioni alla base della loro scelta di unirsi alla Resistenza e la loro esperienza nella “Banda Mario”, un gruppo partigiano composto da donne e uomini di almeno otto nazionalità diverse e tre religioni: un crogiuolo mistilingue che trova nella lotta al fascismo e al nazismo una solida ragione unificante.

      https://www.youtube.com/watch?v=mdjLAqMB-p4


      https://www.pacinieditore.it/prodotto/partigiani-oltremare

      signalé ici aussi:
      https://seenthis.net/messages/1018245

      #livre

  • Thread de #Julien_Gossa sur Mastodon :
    Les scientifiques américains sont réellement en danger. Jouer avec ce type de situation seulement pour gagner un peu de crédit politique est très dangereux.
    https://social.sciences.re/@juliengossa/114375605162671356

    « On n’a déjà pas assez d’argent pour fonctionner normalement » : la France peut-elle accueillir des scientifiques étrangers ?
    https://www.leparisien.fr/futurs/on-na-deja-pas-assez-dargent-pour-fonctionner-normalement-la-france-peut-

    D’abord, il faut bien le dire : ce n’est pas une petite embrouille qui permet pépouze de tirer quelques marrons du feu.

    Les scientifiques américains sont réellement en danger, pour de bon. Pour l’instant, ça coupe surtout dans les #budgets. Mais les #arrestations_arbitraires ont déjà commencé.

    Donc on n’est plus dans le contexte #MakeOurPlanetGreatAgain ou #AIforHumanity, où on pouvait se permettre de raconter n’importe quoi, de claquer quelques millions puis d’oublier le bouzin après s’être auto-congratulé.

    Là, il va y avoir des conséquences concrètes, plus que juste gâcher du fric.
    https://www.huffingtonpost.fr/international/article/macron-a-t-il-vraiment-made-our-planet-great-again-un-an-apres-sa-phr

    Or, tout pousse à croire qu’il ne s’agit qu’un d’un coup de com’ à l’usage exclusif de l’image de M. Macron.

    « Un conseiller a lâché dans les grilles de l’Elysée : "Incroyable, Trump l’a sauvé" ».

    « sauver » M. Macron coute beaucoup moins cher que sauver des scientifiques. Mais à quel prix ?

    https://www.liberation.fr/politique/a-lelysee-le-dernier-carre-des-fideles-demmanuel-macron-20250418_VHMP3NU645AZ5DFC6DNZIHGCIA/?redirected=1

    Dans ce fil, je donnais trois conditions pour que cette démarche se passe bien.

    Aucune n’est remplie, et ça va même à l’exact inverse. On a pratiquement la garantie que ça se passe mal.

    1. Bien accueillir des #scientifiques_étrangers sans mieux traiter en même temps les #scientifiques_français va générer mécaniquement du #mécontentement et du #quiet-quitting.

    Globalement, on ne sauve rien, on ne fait que dégrader la science (qui ne va déjà pas bien du tout).

    Mais en plus le #dispositif est parti pour être famélique, donc pour décevoir les espoirs des scientifiques américains.

    C’est en fait un simple « outil », et l’État financera au maximum la moitié du coût de l’opération.

    https://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/fr/lancement-de-la-plateforme-choose-france-science-une-

    Donc plus de la moitié du coût va reposer sur les université d’accueil, qui ne peuvent déjà pas boucler leur budget.

    On imagine le CA :
    – Point 1 : 15 M€ pour accueillir des ricains 💪
    – Point 2 : -20% de postes, -30% de budget des composantes, suppression du chauffage au bâtiment B
    https://www.francetvinfo.fr/sciences/ils-sont-motives-par-la-liberte-academique-le-president-d-aix-marseille

    Le Ministre le sait bien, et ouvre déjà son parapluie : L’effort d’accueil des chercheurs américains « doit se faire au niveau européen ».

    Donc c’est soit les universités, soit l’Europe qui doit payer. En somme, tout le monde, sauf l’État français qui en pourtant commanditaire.
    https://www.nouvelobs.com/sciences/20250419.OBS102961/l-effort-d-accueil-des-chercheurs-americains-doit-se-faire-au-niveau-euro

    Le chiffrage me parait totalement délirant : 330 k€/an pour une équipe, c’est une toute petite équipe, déjà installée en France, et avec un environnement papier/crayon/laptop.

    Et on ne prévoit rien pour accueillir les familles de ces scientifiques, les loger, l’école des mioches, etc.

    Ça mène au point 2, la #politique_scientifique.

    Elle se voit sur la #liste fermée des #thématiques concernées par le dispositif.

    D’abord, cette liste montre qu’on n’est pas du tout sur du papier/crayon/laptop. 330k€ pour une équipe dans ces domaines, c’est juste une blague.

    Surtout, on constate que cette liste exclut les #SHS - c’est-à-dire la discipline la plus en risque aux USA. Et pas seulement en risque de définancement. Ça pue la prison à plein nez.

    Le Ministre répond en substance "oui c’est vrai, mais il y a écologie qui est aussi menacée". L’aveu est terrible.

    L’aveu est terrible car il montre bien que l’intention n’est pas d’accueillir des scientifiques empêchés et persécutés, mais de profiter de la situation pour voler une paire de cerveaux considérés comme rentables par notre gouvernement.

    Tout ça en parlant de refuge pour les #libertés_académiques.

    Se prévaloir des libertés académiques tout en restreignant politiquement les #domaines_de_recherche. Formidable !👏

    Et il y a #écologie et écologie : l’écologie Total (pétrole à tous les étages, mais "vert") et l’écologie "arrêtez vos conneries on va tous crever".

    Laquelle vise le gouvernement ?

    Et là on arrive au point 3. la politique démocratique.

    L’administration Trump attaque très exactement les mêmes scientifiques que Macron attaquait dès 2020 en les considérant « coupable » de « casser la République en deux ».

    Les mêmes qu’on exclu du dispositif de « refuge ».

    https://www.lesinrocks.com/actu/macron-juge-le-monde-universitaire-coupable-davoir-casse-la-republique-e

    M. Macron aurait pu - même sans le reconnaitre publiquement - réaliser que l’offensive obscurantiste à laquelle il a lui-même participé pouvait conduire à des choses très graves, comme ce qui se passe notamment aux USA.

    Mais il a préféré s’entêter, et rester une politique de #vol_des_cerveaux.

    Tout cela est très dangereux, parce que ça va casser le moral des scientifiques français, mais qu’en plus ça va générer beaucoup de #frustration et de #déception auprès des scientifiques américains, dont beaucoup ont réellement besoin d’un #refuge.

    C’est le contraire de l’#humanisme.

    Pour les petits besoins de sa com’ personnelle, M. Macron est en train d’engager la responsabilité et la réputation de la France, mais sans mettre les moyens, et en ciblant l’inutile.

    En vouloir à la France va être tout à fait légitime. Et c’est très grave.

    Le gouvernement : "Tout sauf ces sales wokes. On ne veut que du top star grobraino en énergies fossiles ou en IA."
    L’ED : "Le gouvernement ouvre les frontières aux sales wokes"

    C’était couru, mais la stratégie du gouvernement est vraiment perdante-perdantes.
    ¯\(ツ)

    #France #recherche #accueil #chercheurs_en_danger #scholars_at_risk #ESR #USA #Etats-Unis #disciplines

  • Gegen Baerbock : Bezirksamt Treptow wird russischen Botschafter nicht rauswerfen
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/gegen-baerbock-bezirksamt-treptow-wird-russischen-botschafter-nicht

    L’arrondissment Treptow-Köpenick de Berlin compte des dizaines de mémoriaux de la lutte antifasciste et de l’armée rouge. Son administration n’interviendra pas si les ennemis personnels de la ministre des affaires étrangères y déposent une gerbe sur les tombes des soldats tombés pendant la libération de Berlin.

    La politicienne verte Annalena Baerbock a fait publier un texte par son ministère qui exige le renvoi des lieux de commémoration des ambassadeurs de la Russie et de la Biélorussie. Le ministère n’a aucune compétence officielle en la matière qui tombe dans le domaine de Berlin et de l’arrondissement.

    22.4.2025 von Carola Tunk - Das Auswärtige Amt will russische Offizielle nicht bei den Gedenkfeiern zum Kriegsende in Europa sehen. In Treptow wird man nicht Folge leisten.

    Das Bezirksamt Treptow-Köpenick hat sich zu einer Handreichung des Auswärtigen Amtes (AA) geäußert. Dabei geht es um die Frage, ob offizielle Vertreter des russischen Staates und aus Belarus in Berlin und Brandenburg an Gedenkveranstaltungen rund um den Tag der Befreiung am 8. Mai teilnehmen sollen.

    In der Handreichung wird Landkreisen und Kommunen empfohlen, keine Einladungen an russische oder belarussische Diplomaten auszusprechen – und notfalls ungebetene Gäste wieder wegzuschicken.
    „Historische Rolle der Sowjetunion“

    Begründet wird die harte Linie mit einer „absehbaren“ Instrumentalisierung des Gedenkens durch offizielle Vertreter der russischen oder belarussischen Botschaft. Das Außenministerium warnt in seinem Schreiben vor „Propaganda, Desinformation und geschichtsrevisionistischer Verfälschung“.

    Eine offizielle Handreichung des Auswärtigen Amtes zu dieser Angelegenheit sei nicht bekannt, so eine Sprecherin des Bezirksamtes. „Angesichts der historischen Rolle der Sowjetunion bei der Befreiung Deutschlands und Europas vom Nationalsozialismus und angesichts der Opfer der Sowjetunion im 2. Weltkrieg, würde das Bezirksamt Treptow-Köpenick es für nicht angemessen halten, Vertreter der Botschaften Russlands oder Belarus‘ - selbst wenn sie nicht eingeladen wurden und unangekündigt erscheinen sollten – unter Anwendung des Hausrechts des Platzes zu verweisen.“

    #Berlin #Am_Treptower_Park #Treptow #antifascisme #libération #nazis #politique #Russie #Biélorussie

  • « Nos sociétés doivent prendre conscience que l’industrie du tabac les empoisonne en tant que telles »
    https://www.lemonde.fr/sciences/article/2025/04/22/nos-societes-doivent-prendre-conscience-que-l-industrie-du-tabac-les-empoiso

    Fumer nuit à la santé des personnes et de l’environnement mais aussi, bien plus globalement, à celle des sociétés humaines, expliquent les deux professeurs de pneumologie dans une tribune au « Monde ». Ainsi, au travers d’une dépendance qui commence trop souvent dès l’enfance, le tabac s’attaque à toutes les formes de liberté.

    C’est fastoche vu que j’ai arrêté depuis 6 mois, je ferais mieux de la fermer. N’empêche que oui, ma motivation a été politique. Comment pouvais-je concevoir le mot liberté si j’étais entravée par cette saloperie. D’autant que l’industrie du tabac a toujours la perversité de jouer sur la notion de liberté, que le tabac est fait pour rendre les femmes libres, féministes, et même topo pour les hommes de l’ouest sauvage.
    Ça m’arrive quotidiennement maintenant de gouter à cette libération, le pied, de nez, de poumons.

    #paywall

  • L’effondrement des traités de limitation des armements met l’humanité en danger
    https://lvsl.fr/leffondrement-des-traites-de-limitation-des-armements-met-lhumanite-en-danger

    Armes nucléaires, #missiles longue portée, #mines antipersonnelles... Les #traités_internationaux qui avaient permis de limiter la prolifération d’armes destructrices ont été rompus les uns après les autres. Un retour de la course aux armements qui n’a guère de pertinence militaire, mais crée un nouveau péril mondial à corriger urgemment.

    #Conflit_ukrainien_:_le_grand_retour_du_militarisme #International #armement #armes_nucléaires #bombe_nucléaire #Etats-Unis #guerre #Russie #urss #USA

  • The Authoritarian State in Miniature - Christian Nationalists’ 50-Year Plan to Capture the Country.
    https://inthesetimes.com/article/author-interview-talia-lavin-christian-nationalism-authoritarianism

    Jamais on aurait cru que la religion chrétienne, surtout protestante aurait pu constituer de notre temps une menace pour la civilisation humaine comme à l’époque des croisades. On avait tort. Les fidèles de la devise Deus Vult constituent la menace la plus dangereuse pour la paix et l’avenir du monde humain.

    21.4.2025 by Shane Burley - A conversation with author Talia Lavin

    Not all coups change a country in an instant. Some are a slow-boil process of subversion that nonetheless leaves the institutions they affect unrecognizable. Journalist Talia Lavin has spent her career looking at the violent and bigoted politics of the United States’ rightward turn, and, as she chronicles in her recent book, Wild Faith: How the Christian Right is Taking Over America, the Christian nationalist movement currently remaking U.S. society was one such long revolution.

    From the Christian Right’s early mobilization in the 1970s, as they fought desegregation by embracing private schools and homeschooling, to the culture wars seeking to undo myriad progressive reforms, Lavin finds that most of the movement’s political projects emerged from an authoritarian evangelical culture centered in the home. Through increasingly strict — and sometimes violent — forms of parenting to increasing rigidity around gender and sexuality, Lavin reveals how the localized fiefdoms of evangelical homes serve as a microcosm for what Christian nationalists want to see nationwide, and how the stark cruelty of today’s right-wing politics grew out of abusive family dynamics framed as biblically-mandated ​“tough love.”

    But just as Lavin traces the hyper-local roots of the ​“spiritual war” that made Christian nationalists a decisive factor in Donald Trump’s reactionary counterrevolution, she also explores how that world may have sowed the seeds of its own undoing, as she talks with ​“ex-vangelicals” leaving the movement behind.

    In These Times talked with Lavin about her journey into the Christian nationalist movement and what it tells us about our current political landscape amid the second Trump administration. This interview has been edited for length and clarity.

    SB: What drew you to cover Christian nationalism specifically and what did you encounter once you did?

    TL: A big turning point for me was watching a documentary called The Way Down, about a Christian weight loss church. One episode dealt with child abuse. It was the first time I had really heard about child abuse in the evangelical context and it made a profound impression on me. When they were describing child rearing manuals and specific equipment for corporal punishment, suddenly I knew this can’t be just one congregation. And the question for me was: How does this kind of system develop?

    I reached out to folks online and asked if they were raised in a household with stuff like James Dobson and gurus of Christian child rearing and was horrified by what I encountered. I wrote a series about my initial findings because the response was so intense — people desperate to tell their stories, people who obviously felt their stories hadn’t been told. From there it became a question of how these cultures create totalitarian states in miniature and how that relates to authoritarian politics in general.

    SB: You talk a lot in the book about the culture of abuse in many evangelical homes. What ramifications does this culture have across our social and political spheres?

    TL: If we talk about what tenderizes society to accept authoritarianism, an authoritarian family structure is a huge part of it. This is especially true on the Christian Right, where obedience is considered a chief virtue and the core education on how to be a person. In a democracy, your voice and actions matter, at least nominally. If you grow up in an authoritarian environment, where you’re told your voice and actions don’t matter and that you should be obedient, then these two ideas, authority and democracy, are going to be in conflict.

    If you create an authoritarian state in the home that raises people to expect and empathize with violence, then what you receive is a generation of people who do just that. In many ways, that’s the heart of Trumpism: watching an authoritarian father figure mete out punishment against the wicked.

    This leads to a lot of gleeful malevolence in the MAGA movement and on the Christian Right. Recently, there was a bestselling book called The Sin of Empathy, about how liberals perverted the church by talking about empathy. The idea that empathy is a Trojan horse corrupting Christianity is a major bestseller right now. Mel Gibson and Tucker Carlson separately, a couple of months apart, compared Trump becoming president again to daddy coming home to beat you with a belt, framing that in very positive terms: he’s going to beat some sense into the nation.

    SB: Do these dynamics affect how people are responding to some of the incredibly cruel governmental changes we’re seeing now, from mass layoffs to closing social service programs?

    TL: I think for the perpetrators and those eagerly embracing this destruction, that’s where you’re seeing this authoritarian family influence — where you are forced from a very early age to empathize with your abuser, because if you don’t, you have to answer a lot of very painful questions about your life, your beliefs and the way you were raised.

    But avoiding that questioning means that you go through the world with ​“might makes right” as a positive social value and where the person who is the most flagrantly cruel and authoritarian is the inherently appealing figure.

    SB: You describe some of these communities as composing a ​“society within a society.” How so?

    TL: There is an insular material culture created by evangelicals for evangelicals. People who were not familiar with the Christian Right who read my book asked how they didn’t know these things. It’s because their books weren’t written for you. Their marriage manuals, parenting guides, movies and TV shows and homeschool curricula are by and for evangelical Christians. Their movement has created a parallel and parasitic material culture that puts mainstream culture through a fun house mirror and makes it its own. There are Christian thrillers patterned off secular thrillers. Bibleman is Superman, but with the Bible.

    There is also a broad persecution complex that suggests that not being able to enforce their religion through law and impose it on the general public is a form of persecution. That being forced to experience religious pluralism is a form of persecution. No one embodies this more than Kim Davis, the Kentucky clerk fired after refusing to issue a marriage license to a gay couple and who has been suing ever since. She positioned herself as a martyr and raised all this money for lawsuits and ultimately what she is advocating for is the absolute power, for Christians — and Christians alone — to discriminate, using civil power at will.

    You also have very restrictive and fixed gender norms, with men at the top, women submissive to them and children little better than property. There are definitely female leaders and speakers, but much of the right-wing church has expunged female pastors over the last half-decade.

    Another profound element is the absolute hostility to gay rights and trans rights in particular — the fixity and hierarchy of gender norms and the idea that people who defy the gender of their birth or opt out of the gender binary are an existential threat.

    SB: You write about the private infrastructure evangelicals created, such as the explosion of Christian homeschooling as an alternative to public schools. Does this dynamic affect how they see the gutting of our public services?

    TL: It’s all of a piece. The Christian Right became politically active as a result of school desegregation. They were opening tax-exempt racially segregated Christian schools and the government said they can’t do that, so they said, ​“I guess we’ll start a 50-year plan that will eventually overturn American democracy.” The political origins of this movement are in devaluing and fleeing from public services.

    Earlier than that, some of the pre-rumbling that this was going to be a major political force came when church leaders came out against FDR and the New Deal. Their argument has always been that charity should be administered through churches, which means if you are an unwed mother or queer or non-white applying for charity through a white evangelical church, you will face roadblocks.

    It’s a limitation on a publicly-funded safety net that enables people to rebound, grow and contribute in their own way. The trouble with that, if you’re a member of the Christian Right, is you lose this vector of control.

    SB: It seems like the turn towards homeschooling is also about creating more control at home. Now that we’re seeing a major push to destroy the Department of Education, to erase homeschool regulations and to win ​“school choice” — aka, school privatization — do you think this will result in fewer safeguards to protect kids?

    TL: Yes. Homeschooling can enable abuse by removing children from seeing mandated reporters on a regular basis, like a school nurse who might see bruises and ask where they’re coming from, or an English teacher a student could confide in. Isolation is a really important factor in abuse.

    Currently in Utah, there’s a bill that would remove the requirement for homeschooling parents to attest to any criminal background, including child abuse, explicitly enabling people convicted of child abuse to homeschool their kids. That is, of course, a heavily Republican legislature and it’s being boosted by a ton of people within the homeschool community.

    Even for public schools, you’re seeing so much movement on the Right to assert more control, to dominate schools and make them more submissive to parents. Parents demanding control over curricula. Parents controlling how children are referred to in terms of their gender. Kids being disallowed from using nicknames at school. Not to mention book bans.

    SB: For the people you interviewed who left evangelicalism, what challenges did they face as they were entering adulthood or abandoning this isolating environment?

    TL: It’s well documented that people who come out of abusive homes are more likely to either be abused or to abuse. Many of the people I spoke to have been involved in abusive relationships even after leaving this community. They talked about not knowing what a healthy, nurturing love is supposed to look like or feeling like they deserved poor treatment and pain. Some talked about a crippling lack of self-confidence or an inability to make decisions after having spent so long being forced into obedience.

    There isn’t one personality type that breaks away. Some folks were very thoughtful and introspective. Some folks were never going to fit in the model, who were gay, queer or women who couldn’t spend their lives in this very small box. There are many pathways to leaving, but everyone came out with scars and had to spend a lot of time rethinking how to interact with other people and how to think about themselves.

    It’s the path of least resistance to stay. And I say that as someone who did leave a restrictive, high-control faith. I think a lot of people may ask why a Jew wrote this book. But I didn’t just grow up Jewish — I grew up Orthodox. The way I grew up was such that when I talked to former evangelicals, I was not at all weirded out because I had also lived a life dominated by religion. Religion was the school I went to. Religion was what I could eat, what I could wear, who I could date and that was natural to me. And even under the gentle circumstances by which I left that religious community, where I’m not cut off from my family, it was still quite painful and challenging.

    SB: What do you think motivated the former evangelicals you spoke with to share their stories?

    TL: I heard from multiple people that the fact that someone outside their community cared was validating. As a journalist, it’s always significant to be entrusted with someone’s vulnerabilities and traumas.

    But, more broadly, ex-evangelicals have been sounding this warning for a long time. Ex-evangelicals have been some of the clearest voices saying: this is what the Christian Right’s political project is. So many people I spoke to had this very clear understanding: that this is an authoritarian movement that has been gathering power my whole life and I don’t want to live in a country that suddenly has the same home I escaped.

    SB: Do you think the Christian nationalist movement was the decisive factor in moving the country Right?

    TL: Absolutely. I think their chief project has been an aggressive, reactionary, counterrevolutionary movement against the various civil rights movements of the 20th century — women’s rights, gay rights and, above all, civil rights.

    This movement is still a minority, but a loud minority with a lot of power, built quietly, in insular ways. They created these pipelines to power. The so-called ​“Joshua Generation” of former homeschool kids are bulking up Senate staff right now. Some are reactionary senators themselves. It’s a multi-generational project.

    They sensed Trump’s momentum, so tacking with the winds of power, if you’re a movement primarily concerned with power, makes all the sense in the world.

    SB: What role do ex-evangelicals have in the fight against the Christian Right? Is resistance to Christian nationalism coming in part from people who left this movement?

    TL: To some extent. Tim Alberta, who came out of an evangelical background, had an influential book asking what happened to his community. Sarah McCammon’s book The Exvangelicals is about the movement more broadly and her experience in particular. Other ex-vangelicals like Blake Chastain and Chrissy Stroop are out there writing about Christian nationalism and I think these voices are really important to highlight.

    At the same time, the unearned respectability that white evangelicalism has makes it very hard for these critical voices to gain prominence. The people who know Christian nationalism from the inside out are arguably the best equipped to refute it. But there has to be more mainstream education about Christian nationalism for their voices to be taken seriously.

    #USA #trumpisme #droite #christianisme #putsch

  • Turquie. Istanbul secouée par une imposante contestation

    Dans une Turquie fracturée, l’arrestation du maire d’Istanbul Ekrem İmamoğlu cristallise les tensions politiques, sociales et identitaires. La ville devient le théâtre d’une contestation organisée, sous la bannière d’une opposition structurée. Un désir de justice et de démocratie que la répression menée par le président Recep Tayyip Erdoğan n’a pas entamé.

    https://orientxxi.info/magazine/la-turquie-secouee-par-une-imposante-contestation,8171

    #international #turquie

  • Kritik am Hannover-Tatort « Im Wahn » : Deutscher Messermörder, fehlerhafte KI
    https://www.berliner-zeitung.de/news/kritik-am-hannover-tatort-im-wahn-deutscher-messermoerder-fehlerhaf

    L’épisode 1301 de la série policière Tatort s’intéresse au risques de l’introduction de l’intelligence artificielle dans le domaine des enquêtes criminelles. Dans le scénario de Georg Lippert une bande criminelle abuse de leur connaissances sur les détails de l’enquête qui sert de test pour leur logiciel #IA afin de manipuler la valeur en bourse de leur entreprise et de gagner plus d’un milliard. Pour y arriver ils tuent une personne et font chuter la valeur des actions de l’entreprise.

    Il est étonnant que personne parmi le commentataires n’ait remarqué que la trame du policier est comme une version à taille réduite des agissements de la bande à Trump. Quand le génie criminel occupe une place centrale dans l’institution, l’IA se transforme en outil pour prendre le pouvoir.

    Je pense que ni les proches du pouvoir, ni les rédacteurs des médias allemands, ni les fanatiques farfelus des réseaux sociaux ne connaissent les observations et l’analyse du système Trump publié par Daniel Grave dans Ill Will : Les Thiel et Musk sont en train de manipuler la société, de détruire ses institutions et de privatiser le pouvoir à tous les niveaux afin de passer de l’ère des milliardaires vers l’age des propriétaires de billions ou trillions.

    L’#IA n’est pas défectueuse, c’est l’institution et son contexte démocratique qu’on a oublié de moderniser et de protéger contre les dangers dans l’ère de l’intelligence artificielle.

    Daniel Grave , Monstertutional Conarchy (12.4.2025)
    https://www.illwill.com/monstertutional-conarchy
    #merci @monolecte pour https://seenthis.net/messages/1110807

    Regarder en ligne Tatort « Im Wahn » (21.4.2025)
    https://www.ardmediathek.de/video/tatort/im-wahn/ndr/Y3JpZDovL25kci5kZS8yMDRjN2FkMy04NDRkLTRjYjAtOTIzNS1iYzIyMmZjZmY0ZmZfZ2F

    Le compte rendu des réactions

    22.4.2024 von Eva Maria Braungart - Am Ostermontag erschien der neue Tatort „Im Wahn“. Ein Unbekannter ersticht darin Menschen am Bahnhof Hannover. Nicht allen gefiel der Film, sogar eine Polizeigewerkschaft kommentiert.

    Der Hannoveraner Tatort „Im Wahn“, der am Ostermontag ausgestrahlt wurde, wird in den sozialen Medien kontrovers diskutiert. In der Folge wird der Hauptbahnhof Hannover zum Schauplatz einer Messerattacke. Ein Mensch ersticht – offenbar völlig willkürlich – zwei Menschen. Für die Ermittlungen wird Bundespolizist Thorsten Falke (Wotan Wilke Möhring) hinzugezogen – dessen Kollegin Julia Grosz vor einem Jahr von einem unbekannten Messerangreifer getötet wurde.

    Bei den Ermittlungen soll ein neues Instrument helfen, das Künstliche Intelligenz (KI) nutzt. Der Hauptverdächtige, der durch die KI herausgefiltert wurde, ist ein psychisch kranker Mann namens Kowalski, der schon mehrfach mit Gewalttaten aufgefallen war.

    Scharfe Kritik an KI im Tatort „Im Wahn“

    Einige Darstellungen im neuen Tatort werden in den sozialen Medien kritisiert. „Der Tatort beginnt direkt mit einer dreiminütigen Propagandasequenz, weil der Bahnhof Hannover gezeigt wird, an dem nur weiße Menschen rumlaufen, während es 2025 in Deutschland buchstäblich keinen Bahnhof in einer Großstadt mehr gibt, der so aussieht wie der im Tatort“, so ein Nutzer auf der Plattform X.

    Der neue #Tatort „Im Wahn“ – um 20:35 Uhr im Ersten und in der #ARDMediathek: https://t.co/onZtkhSaAH https://t.co/ssEPRPEe6W
    — Das Erste (@DasErste) April 21, 2025

    Als der Hauptverdächtige stirbt und ein weiterer Mann auf ähnliche Art und Weise ums Leben kommt, fällt der von der KI gelenkte Verdacht auf einen Muslim. Dieser wird dann durch das SEK mitten am Tag verhaftet, doch der Verdacht gegen ihn erhärtet sich nicht. Letztendlich erweist sich der hinzugezogene KI-Experte als Mörder – um den Börsenkurs seiner Firma zu manipulieren und Milliarden-Gewinne zu machen. „Puh, bin erleichtert. Tatverdächtiger ist weißer Hautfarbe und vermeintlich biodeutsch. Also, alles sehr realitätsnah“, kommentiert ein Nutzer unter dem Post des Ersten zum Tatort auf der Plattform X.

    „War alles da, was woke sein muss: POC, Frau, Mann, Psychotyp, SEK ...“, kommentiert ein anderer Nutzer. Auch die Anfangsszene am Hauptbahnhof Hannover erhält weiter Kritik: „Eine Fahrt mit der U Bahn zum Cottbuser Tor in Berlin oder einmal umsteigen am Bahnhof Zoo ist spannender und realitätsnaher als dieser Tatort. Da braucht man keine KI um zu sehen, wo die Probleme wirklich sind“.

    Miriam Hollstein, Chefreporterin beim Stern, kommentierte auf X angesichts der Kritik an der KI im Tatort: „Ein Tatort gegen die Vorratsdatenspeicherung“. Die Polizeigewerkschaft Hamburg kommentierte auf der Plattform „Schulnote: 4, teilweise geradezu hanebüchene Story“.

    P.S. L’inflation de milliardaires nou pose le problème de l’écriture des très grands nombres. Voilà ce qui faut en savoir :
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/%C3%89chelles_longue_et_courte

    #Allemagne #médias #état_des_choses #TV #Tatort #intelligence_artificielle #data_mining #police #état_sécuritaire

  • Radiographie des #coûts de nos choix en matière de #transport

    Dans un monde où la durabilité devient une priorité, chaque choix en matière de transport a un #coût — financier, social et environnemental. Comment les entreprises peuvent-elles devenir de véritables leaders en mobilité durable ?

    Le transport pèse lourd sur les #finances, qu’il s’agisse des #budgets_publics ou de ceux des foyers québécois. Les coûts liés aux #infrastructures_routières, au #transport_collectif et même à la création de voies sécurisées pour les #mobilités_actives suscitent des débats passionnés sur les priorités à accorder et les #investissements à réaliser.

    Une étude menée par une équipe de HEC #Montréal donne une évaluation précise des #coûts_réels de la mobilité dans l’agglomération montréalaise, selon le mode de transport choisi : #automobile, transport collectif, #vélo ou #marche. Ce #calcul couvre à la fois les #coûts_privés — y compris l’achat et l’entretien des #véhicules, le #carburant, les #titres_de_transport, les #permis, les #taxes et les #contraventions — et les #coûts_sociaux.

    Ces derniers se divisent en deux catégories : d’une part, les coûts publics, tels que la construction et l’entretien des infrastructures, le déneigement et le fonctionnement des installations, qui sont inscrits explicitement dans les budgets fédéral, provincial et municipal ; d’autre part, les coûts ou bénéfices externes, économiquement invisibles, mais tout aussi importants, tels que les #émissions_de_gaz_à_effet_de_serre, la #congestion, les #accidents, l’occupation de l’#espace urbain et les effets bénéfiques sur la #santé_publique liés à l’utilisation des #transports_actifs.

    Ces facteurs, bien que cachés sur le plan économique, sont essentiels pour évaluer la véritable portée des choix en matière de #mobilité.

    En intégrant tous les éléments évalués, l’étude révèle que chaque kilomètre parcouru en automobile engendre un coût total de 2,27 $, tandis que les transports collectifs ne coûtent que 1,32 $, et le vélo, un modeste 0,87 $. Bien que ces sommes puissent sembler raisonnables si elles sont entièrement assumées par les utilisateurs, une analyse plus poussée montre que les coûts sociaux pèsent lourd sur la collectivité.

    Ainsi, pour chaque dollar dépensé par un automobiliste, la société doit assumer un coût additionnel de 1,44 $, ce qui en fait — et de loin ! — le mode de transport le plus onéreux. En comparaison, pour 1 $ investi dans les transports collectifs, les coûts sociaux sont de seulement 0,38 $. Quant aux mobilités actives, comme le vélo et la marche, elles génèrent des économies pour la collectivité : chaque dollar dépensé rattaché au vélo entraîne une réduction des coûts sociaux de 0,19 $, et la marche permet une économie de 0,03 $ par dollar, notamment grâce aux bienfaits pour la santé publique, qui réduisent la pression sur le système de santé.

    Ce que les entreprises peuvent faire

    Être un leader en #mobilité_durable est désormais un atout stratégique majeur dans le monde des affaires, particulièrement dans des villes comme Montréal, où les défis liés au transport sont omniprésents. Promouvoir des solutions de mobilité durable, telles que le transport actif ou collectif, ne se limite pas à réduire les émissions de gaz à effet de serre : cela permet surtout d’améliorer l’attractivité des entreprises en répondant aux attentes croissantes des nouvelles générations.

    Les jeunes, notamment les millénariaux et les membres de la génération Z, accordent une attention particulière aux enjeux environnementaux et au bien-être. Ils recherchent activement des employeurs qui partagent leurs valeurs et qui encouragent les pratiques durables. Ces générations n’hésitent pas à changer d’emploi si elles estiment que l’entreprise pour laquelle elles travaillent ne correspond pas à leurs attentes sur le plan de l’éthique.

    En parallèle, promouvoir la mobilité durable améliore aussi considérablement l’image de marque d’une organisation. Les entreprises peuvent ainsi non seulement répondre aux exigences des consommateurs actuels, mais aussi se bâtir une réputation basée sur des valeurs de durabilité. Les émissions de gaz à effet de serre qui englobent l’ensemble des émissions indirectes générées — notamment par les déplacements des employés —, peuvent représenter de 70 % à 90 % des émissions totales d’une entreprise. En mettant en place des solutions de mobilité durable, les entreprises peuvent réduire fortement leur empreinte carbone et renforcer leur leadership en matière de transition écologique.

    De multiples solutions

    Pour devenir des ambassadeurs en mobilité durable, les entreprises ne peuvent plus se cacher simplement derrière l’adoption de quelques mesures symboliques. Ce changement nécessite dorénavant la mise en place d’une stratégie globale qui intègre une politique interne de mobilité.

    À Montréal, plusieurs grands employeurs ont pris des engagements concrets en signant un pacte de mobilité durable. Cette entente vise l’ouverture de nouveaux locaux à proximité des transports en commun, la réduction de la demande de stationnement individuel et l’électrification des parcs de véhicules. Ce type d’actions souligne l’importance des partenariats public-privé pour l’atteinte d’objectifs environnementaux ambitieux et appelle les gouvernements à investir massivement dans les infrastructures de transport durable.

    https://www.ledevoir.com/environnement/868882/radiographie-couts-choix-matiere-transport

    sur le site de HEC Montréal :
    https://www.revuegestion.ca/mobilite-durable-le-vrai-cout-de-nos-choix

    #transports #mobilité #économie

    via @freakonometrics

  • « #Permis_de_tuer » : l’#ONU admoneste la #France pour la troisième fois

    Deux propositions de loi ont été déposées, des syndicats de policiers s’élèvent contre le cadre légal flou, et en 2024, un nombre record de personnes a été tué par les balles policières. Mais ce jeudi, devant les experts du #Comité_contre_la_torture de l’ONU, la France a continué de faire la sourde oreille.

    C’est la troisième fois qu’un organe des Nations unies interpelle la France sur la loi « Cazeneuve », adoptée en 2017. Le #rapport final du Comité contre la torture (CAT) est encore attendu pour le 1er mai prochain. Mais, lors de l’examen de la France hier et aujourd’hui, les propos des experts sont exempts de toute ambiguïté. L’un d’entre eux, Jorge Contesse a estimé que « la France est devenue depuis quelques années le pays de l’Union européenne où il y a le plus grand nombre de personnes tuées ou ou blessées par des agents de la force publique ». Soulignant que les images de l’#homicide policier de Nahel Merzouk en juin 2023 ont fait « le tour du Monde », l’expert a précisé que la loi de 2017 « semble étendre le champ de la #légitime_défense au-delà du raisonnable », et rappelé que « depuis cette loi (…) le nombre de personnes tuées par la police a été multiplié par cinq ».

    Ce jeudi, la France a répondu avec aplomb, par la voix de la patronne adjointe de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) : « Nous ne tombons pas du tout sur les mêmes chiffres ». Évoquant de possibles « problèmes de méthodologie », Lucille Rolland a montré une parfaite #mauvaise_foi, opposant des chiffres sur les tirs aux chiffres sur les morts par des tirs, qui sont pourtant des réalités bien différentes. L’expert avait approché le sujet de manière sérieuse. Citant le cas emblématique de #Luis_Bico, tué par la police en 2017, Jorge Contesse a demandé les mesures « d’ordre législatif, administratif ou judiciaire » prises par la France depuis la mission parlementaire conclue en mai 2024. L’expert est entré dans les détails, demandant à la France « s’il y a eu notamment des instructions de la police nationale » ou « si cela est prévu », insistant sur la notion d’« #immédiateté », insuffisamment précisée depuis la loi de 2017. La France est demeurée ambiguë sur ce point, et n’a pas répondu sur d’éventuelles évolutions du cadre légal.

    Au moins 29 morts en 2024

    Pourtant, la hausse récente du nombre de #morts_par_balle constitue un signal net que le cadre légal demeure trop imprécis. Dans son dernier rapport, l’#IGPN se félicitait du « très net retrait » du nombre de personnes tuées par balles par la police en 2023. En effet, en incluant les #tirs_mortels des #gendarmes et des #polices_municipales, le nombre total de personnes tuées par balle était de 12 cette année-là, soit moins de la moitié par rapport à 2022 (26 personnes tuées). Mais cette tendance n’a été que très passagère. 2024 constitue un nouveau et bien lamentable record : 29 personnes au moins ont été tuées par les balles de la #police_nationale, de la #gendarmerie et des polices municipales (ces dernières ont tué deux personnes en 2024). Il faudra attendre pendant de longs mois la publication des chiffres de l’IGPN et de l’IGGN pour compléter et analyser ces #données provisoires, probablement non exhaustives (voir méthodo ci-dessous). Cependant, deux tendances s’affirment d’ores et déjà : on compte au moins sept personnes tuées par la police ou la gendarmerie en #Kanaky, et de très nombreuses personnes tuées alors qu’elles tenaient à la main une arme blanche.

    Pendant quatre mois, de fin juillet à fin novembre 2023, aucun tir policier mortel ne fut à déplorer. Une accalmie rarissime : il faut remonter à l’année 2019 pour retrouver une période de 3 mois et demi sans homicide policier par balles. Comment expliquer ce répit, et la baisse notable du nombre de personnes tuées en 2023 ? Dans son dernier rapport, l’IGPN impute « l’origine directe de cette tendance » à celle des tirs sur les véhicules en mouvement. À notre connaissance, une année entière a en effet séparé l’homicide de #Nahel_Merzouk d’un nouvel homicide par balle suite à un refus d’obtempérer (celui de #Sulivan_Sauvey, en juin 2024, dans la Manche). Les révoltes d’une partie de la jeunesse à l’été 2023 auraient-elle eu une influence ? Consigne interne de modération aurait-elle été donnée ? A moins que la mise en examen de policiers (au moins 12 depuis le vote de la loi de 2017, d’après notre décompte) ait eu un effet dissuasif ?

    Les #syndicats_de_police s’en mêlent

    L’admonestation onusienne s’ajoute à celles du Comité des droits de l’Homme en octobre dernier, et du #Comité_pour_l’élimination_des_discriminations_raciales (CERD) suite à la mort de Nahel. Le #CERD « demande instamment à la France à revoir son #cadre_législatif régissant l’utilisation de la #force_létale » et se dit « préoccupé par la pratique persistante du #profilage_racial combinée à l’usage excessif de la force ». Aux côtés du Syndicat des avocats de France, de Stop aux violences d’État et de la famille de Luis Bico, Flagrant déni a notamment rappelé, dans une note aux Nations unies, que les personnes racisées ont au moins six fois plus de risques d’être tués par la police. Au total, pas moins de cinq organisations de la société civile ont alerté les experts des Nations unies sur la loi de 2017 dans le cadre de l’examen de la France.

    Ces dernières semaines, deux propositions de réforme ou d’abrogation de la loi « Cazeneuve » ont été déposées à l’Assemblée nationale, par le PS et LFI. Et en mars dernier, de nouvelles voix se sont élevées contre ce texte : celles de syndicats policiers, suite aux réquisitions du parquet dans l’affaire de l’homicide de Nahel Merzouk. Les termes sont forts : « On ne peut pas travailler comme cela, on a besoin d’un #cadre_légal clair, net et précis. Aujourd’hui, ce n’est pas le cas », affirme le représentant de la CFTC. Si « la loi n’est pas adaptée » se questionne Un1té, c’est « le vrai fond du sujet […], et dans ces cas-là […] nous aussi on attend de notre administration et du législateur de prévoir, de nous dire comment on doit travailler ». Contre l’avis de ses agents, l’Intérieur, lui, continue de refuser de voir le problème.

    Méthodo

    Les données statistiques citées sont issues du comptage de Basta.media jusqu’à 2022, puis d’une revue de presse, consolidée par les informations publiées dans les rapports d’activités 2023 de l’IGPN et de l’IGGN. Les données jusqu’à 2023 sont donc complètes et fiables. Les données de 2024 sont issues d’une revue de presse mais sont incomplètes car les données officielles ne sont pas connues.

    https://blogs.mediapart.fr/flagrant-deni/blog/190425/permis-de-tuer-l-onu-admoneste-la-france-pour-la-troisieme-fois
    #violences_policières #loi_Cazeneuve #décès #chiffres #statistiques

  • Arrestation arbitraire de l’avocat et ancien juge Ahmed Saoud : une nouvelle atteinte grave à la liberté d’expression et à l’indépendance de la justice en Tunisie

    L’avocat et ancien magistrat administratif Ahmed Souab a été arrêté ce lundi matin par une unité sécuritaire relevant du Pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme. Dix agents lourdement armés ont fait irruption à son domicile, procédant à une perquisition musclée, avant de le transférer à la caserne de Bouchoucha où il a été placé en garde à vue pour une durée de 48 heures, sur la base de la législation antiterroriste.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/02/08/lancement-du-rapport-tunisie-2021-2024-coup-darret-a-la-transition-democratique-et-montee-des-perils-autre-texte/#comment-66506

    #international #tunisie

  • Invitation : Webinaire Liquaet
    Thème : « La perversion du droit comme outil du populisme en Tunisie » ?

    Dans le cadre du cycle Liquaet consacré au populisme, le CRLDHT vous invite à un webinaire sur le thème suivant « La perversion du droit comme outil du populisme en Tunisie »

    Comment le droit, censé protéger les libertés, est-il détourné pour asseoir un pouvoir autoritaire ?

    Mercredi 23 avril 2025
    De 19h00 à 21h00 (heure de Paris)
    En ligne – lien transmis après inscription

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2025/02/08/lancement-du-rapport-tunisie-2021-2024-coup-darret-a-la-transition-democratique-et-montee-des-perils-autre-texte/#comment-66500

    #international #tunisie

  • Sulle tracce della Storia

    Attraverso azioni di #guerriglia_odonomastica, il collettivo bolognese #Resistenze_in_Cirenaica accende i riflettori su una delle pagine più buie della Storia italiana: l’epoca coloniale.

    Padre Reginaldo Giuliani, Antonio Locatelli, Duca d’Aosta, Tripoli e Amba Alagi sono figure e luoghi legati al colonialismo italiano. Questo, però, non è l’unico aspetto che condividono. A tutti loro, infatti, Bolzano ha dedicato anche una strada: via Giuliani, via Locatelli, via Amba Alagi, via Duca d’Aosta si trovano nei pressi di piazza Vittoria; via Tripoli è un po’ più nascosta e sorge nelle vicinanze di via Fago. Se su alcuni monumenti che rimandano a una delle pagine più buie della Storia italiana – come il Monumento alla Vittoria o il bassorilievo di Piffrader – sono stati operati dei processi di ricontestualizzazione storica, rispetto all’odonomastica il dibattito culturale e accademico – a Bolzano come in tantissime altre città italiane – non ha prodotto ancora interventi concreti a livello strutturale.

    Di fronte a questo generale rimosso collettivo, in Italia e in Europa, si segnalano alcune eccezioni. Nel 2017, per esempio, il comune di Udine ha eliminato piazza Cadorna, modificandone l’odonimo in piazzale Unità d’Italia. Lo stesso anno a Madrid ha avuto luogo un lavoro di risignificazione ancora più profondo, quando l’amministrazione comunale ha eliminato 52 odonimi intitolati a Franco e ad altri personaggi della dittatura. A Berlino, invece, l’articolo 5 del Berliner Straßengesetzes prevede per legge la ridenominazione delle strade con riferimenti a “pionieri e sostenitori del colonialismo, della schiavitù e delle ideologie razziste-imperialiste”. A fianco di queste poche iniziative istituzionali, nell’ultimo decennio sono germogliate anche realtà che, coniugando ricerca e attivismo, intervengono con azioni di guerriglia odonomastica dal forte impatto storico, politico e sociale. L’esperienza che ha fatto da apripista a questo tipo di operazioni è quella del collettivo Resistenze in Cirenaica (RIC) di Bologna.

    Il rione resistente

    “Partendo dalle strade e dai luoghi dedicati al colonialismo italiano, Resistenze in Cirenaica intende operare una profonda critica storica e avviare processi di condanna politica per colmare il vuoto prodotto dalla rimozione delle tracce del colonialismo nella Storia, nella cultura e nella psiche del Paese”. Lo scrittore, traduttore e regista Jadel Andreetto, insieme a Mariana Eugenia Califano fondatore e anima del collettivo bolognese, descrive così gli obiettivi principali del cantiere culturale permanente nato nel 2015. A Bologna, il rione Cirenaica fu edificato durante gli anni della guerra italo-turca del 1910-1911. Proprio per celebrare l’impresa coloniale in Tripolitania e Cirenaica, nel 1913 una delibera del Consiglio Comunale approvò gli odonimi via Tripoli, via Bengasi, via Libia, via Due Palme, via Zuara, via Homs, via Cirene per il reticolo di strade comprese tra via San Donato e via San Vitale. “Nel 1949, la giunta comunale guidata dal sindaco Dozza, però, modificò i nomi delle strade della Cirenaica: il racconto condiviso dalla collettività non avrebbe più celebrato i luoghi del colonialismo fascista, ma avrebbe onorato i partigiani che contribuirono alla Liberazione di Bologna”, spiega Andreetto. Via Tripoli divenne via Paolo Fabbri, via Bengasi via Giuseppe Bentivogli, via Zuara prese il nome di via Massenzio Masia, via Due Palme quello di Mario Musolesi e così via. Solo un odonimo rimase immutato: via Libia.

    Questo è il terreno da cui nasce Resistenze in Cirenaica. L’uso del plurale è d’obbligo, perché, come puntualizza Andreetto, “plurale e meticcia fu la Resistenza al nazifascismo in Italia: tra i partigiani, infatti, c’erano persone Nere, disertori tedeschi, polacchi, turchi di origine ebraica, addirittura mongoli”. Le prime tracce dell’iniziativa risalgono al 2012, quando nel rione venne costruito un palazzo adiacente a uno spazio verde, fino a quel momento gestito autonomamente dagli abitanti della zona. “La proprietà dell’immobile avrebbe voluto includere nell’area di sua competenza anche il giardinetto, ma il quartiere si oppose con una mobilitazione trasversale”, racconta Andreetto. Il giardino rimase uno spazio pubblico, ma a questo punto necessitava di un’intitolazione. Sulla scia di quanto accaduto nel 1949, il quartiere propose di intitolarlo a Lorenzo Giusti, ferroviere e partigiano anarchico. “Avevamo già preparato una targa – ricorda l’attivista, – ma il Comune ne appose una diversa, la cui descrizione recitava ‛amministratore comunale’, poiché Giusti fu anche assessore”. I residenti della Cirenaica non poterono fare altro che coprire questa scritta con un adesivo che definiva Giusti “partigiano anarchico”, in linea con la volontà della famiglia e con la Storia del rione.

    Tre anni dopo la conquista di questo giardino, il 15 settembre 2015, il collettivo organizzò poi il primo trekking urbano lungo le strade della Cirenaica, a cui parteciparono 3.500 persone. Utilizzando un formato che intrecciava narrazione e performance musicale, Andreetto e soci raccontarono le storie “doppie” delle vie del rione, quelle legate al passato coloniale e quelle dei partigiani da cui ancora oggi prendono il nome. “L’obiettivo finale della nostra prima azione fu via Libia, l’unica ad aver mantenuto l’odonimo legato al colonialismo”, ricorda Adreetto. La notte prima dell’evento gli attivisti modificarono i cartelli ufficiali lungo tutta la via e, così, al mattino la Cirenaica si svegliò con una nuova strada, via Vinka Kitarović, in onore della partigiana croata che, dopo essere stata deportata in Italia, fuggì dalla prigionia e si unì alla Resistenza.

    La guerriglia odonomastica

    “Questa prima azione fu importante e non la rinneghiamo, ma capimmo subito che per raccontare in maniera più efficace la Storia avremmo dovuto percorrere una strada diversa”, afferma Andreetto. La rinominazione, quindi, è un’azione che oggi il collettivo utilizza solo in situazioni specifiche. Accade, per esempio, ogni otto marzo, quando il gruppo reintitola informalmente “piazzetta delle Partigiane” lo spazio che il Comune ha battezzato “piazzetta degli Umarells” o quando individua un luogo ancora “senza nome”, come capitato per lo spiazzo dedicato informalmente a Sylvia Pankhurst, giornalista inglese che per prima denunciò le violenze del colonialismo italiano in Etiopia, o a Violet Gibson, la donna anglo-irlandese che il 7 aprile 1926 sparò a Benito Mussolini e che dopo il fallito attentato venne estradata a Londra e rinchiusa nell’Ospedale per malattie mentali di Northampton, dove morì nel 1956.

    Una delle azioni a cui Resistenze in Cirenaica ricorre ancora spesso, invece, è la risignificazione delle vie. “Le parole sono incantesimi e quindi, attraverso il suo odonimo, ogni spazio che attraversiamo ci racconta una storia”, riprende Andreetto. Pertanto per esorcizzare il male evocato da un odonimo, per esempio “Libia”, il Collettivo agisce una “magia bianca”, attraverso un adesivo descrittivo – “luogo di crimini del colonialismo italiano” – e un QR Code che ne racconta la Storia. In questi dieci anni, inoltre, il gruppo bolognese ha dato vita anche a diversi progetti multimediali. Viva Zerai! è la mappa interattiva dei luoghi di una sterminata “topografia colonialista” fatta di edifici, monumenti, odonimi, lapidi e fantasmi che incarnano nel paesaggio l’eredità coloniale italiana. Secondo coordinate analoghe si muove anche Bennywise, una cartina dell’Italia in cui vengono segnalate le città che hanno dato e riconfermato la cittadinanza onoraria a Mussolini e ad altri gerarchi fascisti.

    Andreetto confessa che “ricostruire il quadro delle città ‛infestate’ è un’operazione complessa, perché non esiste un archivio ufficiale o un elenco completo e le informazioni sono spesso frammentarie”. Le segnalazioni pervenute a RIC, quindi, provengono perlopiù da privati cittadini e dalla stampa locale di tutta Italia. A oggi è emerso un quadro per certi versi curioso: ci sono città che dopo il 1945 hanno immediatamente revocato la cittadinanza a Mussolini – Napoli, Matera, Latina – e altre invece che anche in tempi recenti l’hanno riconfermata. Tra queste molte città governate dal centrosinistra, come Bologna, secondo cui la revoca costituirebbe un’operazione di cancel culture. “Noi siamo convinti che sia esattamente il contrario: togliendo le onorificenze a chi ne è indegno si sollecita la Storia e si incentiva un dibattito, mentre è proprio mantenendole che si evita il confronto critico con il passato e, quindi, lo si cancella”, sottolinea l’attivista.

    La Federazione delle Resistenze

    Accendendo i riflettori su una questione ancora molto attuale, il lavoro di Resistenze in Cirenaica ha catturato l’attenzione di collettivi e gruppi di altre città, portando presto la pratica della guerriglia odonomastica oltre i confini del capoluogo emiliano. Il primo contatto con l’“esterno” avviene nel 2020, poco prima del lockdown, quando RIC viene contattata da alcuni cittadini di Reggio Emilia, interessati a intervenire sui nomi coloniali delle strade della propria città. È il primo tassello di un puzzle più grande che prende il nome di Federazione delle Resistenze e che oggi conta molte città, tra cui Padova, Milano, Carpi, Lodi, Salò, Brescia, Roma e Palermo. La base del lavoro delle Resistenze è il rigore storico, ma l’ambito in cui si muove ciascuna esperienza è soprattutto la strada. Questo approccio ritorna anche nelle collaborazioni che gli attivisti della Cirenaica hanno instaurato con diverse Università di tutto il mondo – dall’Italia alla Germania, dalla Serbia agli Stati Uniti. “In questi momenti condividiamo le nostre pratiche in una parte teorica e con dei workshop, ma poi chiediamo ai partecipanti di portare in strada le loro conoscenze attraverso azioni di guerriglia odonomastica”, spiega Andreetto.

    È quanto successo, per esempio, in occasione di una conferenza che RIC ha tenuto alla Scuola IMT Alti Studi di Lucca. Qui, dopo aver partecipato a una lezione, gli studenti hanno guidato due trekking urbani lungo le vie e i monumenti della città dedicati al colonialismo. Ovviamente, la guerriglia odonomastica va declinata in base al contesto in cui ci si trova ad agire. "A Belgrado, operare in strada può essere particolarmente rischioso per via della presenza di gruppi di estrema destra legati a doppia mandata con la Russia, e quindi insieme alla realtà locale e a uno storico serbo abbiamo pianificato un intervento che fosse innocuo per chi lo avrebbe allestito e, successivamente, per chi ne avrebbe usufruito”. Da questo incontro è scaturito il progetto Landmark-Question mark, che ha visto le strade della capitale serba tappezzate con un punto di domanda rosso e un QR Code, che permetteva di accedere ai contenuti storici.

    “Il lavoro accademico è fondamentale, ma la Storia è viva e deve tornare a circolare in strada. Ed è proprio in questa dimensione on the road che continueremo a operare”, conclude Andreetto. Attualmente Resistenze in Cirenaica è impegnato nell’Operazione Guastafeste – “progetto nato per decostruire il mito nazionalista, colonialista e guerrafondaio dell’impresa di Fiume e della figura di D’Annunzio” – e porta avanti varie collaborazioni con altre realtà italiane e internazionali interessate ad applicare i princìpi della guerriglia odonomastica nella propria città. Ad aprile, il collettivo bolognese toccherà anche Bolzano, per una due giorni allo Spazio autogestito 77 (vedi infobox). Un impegno che non conosce sosta, quello di Resistenze in Cirenaica, ma d’altra parte, se le iniziative di un piccolo gruppo di persone partito da un rione di Bologna continuano a riverberarsi in tutto il mondo, appare evidente che la guerriglia odonomastica nelle sue varie declinazioni sia ancora oggi una pratica necessaria per contrastare le tenebre della rimozione storica e le narrazioni tossiche che infestano le nostre città.

    https://salto.bz/it/article/31032025/sulle-tracce-della-storia
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    ajouté à la métaliste sur le colonialisme italien:
    https://seenthis.net/messages/871953