• Un pylône de téléphonie mobile gravement vandalisé près de Laval La Tribune - Pierre Manière

    Un site appartenant à l’opérateur d’infrastructures TDF, et utilisé par Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free, a essuyé un acte de vandalisme dans la nuit de mardi à mercredi. Le pylône de 90 mètres s’est effondré, perturbant les communications dans la région.


    Les câbles qui stabilisaient ce pylône de 90 mètres ont vraisemblablement été sectionnés. (Crédits : TDF)

    Les actes de vandalisme visant les réseaux télécoms ne cessent décidément pas. Un site mobile de TDF situé à Changé, au nord de Laval, en a fait les frais dans la nuit de mardi à mercredi. Les images fournies par les équipes en charge du réseau de Free, publiées sur Twitter, et par TDF à La Tribune, sont impressionnantes. Ce pylône de 90 mètres a été retrouvé couché au sol. Un ou plusieurs câbles qui le maintenaient ont vraisemblablement été sectionnés.


    (Crédits : Capture d’écran Twitter)

    Cet acte de malveillance a perturbé les communications dans la région. Ce pylône hébergeait notamment les antennes de téléphonie mobile des quatre grands opérateurs, à savoir Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free. Il accueillait aussi des équipements de diffusion de radio pour Fun Radio et RTL2. Dans un communiqué, TDF précise qu’au total,  « près de 150.000 habitants de Laval et de sa région » ont été « en partie privés de radio » . Le signal a finalement été rétabli mercredi soir. TDF précise que  « les services de téléphonie mobile sont également très fortement touchés » . Le groupe a décidé de porter plainte, et  « travaille activement avec les autorités compétentes » . Des « solutions provisoires » visant à rétablir le service vont voir le jour, en attendant de réparer le pylône.


    (Crédits : TDF)

    Cet acte survient environ une semaine après que des réseaux Internet fixe ont été vandalisés dans la région de Marseille. Des fibres optiques, assurant des liaisons longue distance, ont été sectionnées https://www.latribune.fr/technos-medias/telecoms/les-reseaux-de-free-et-de-sfr-encore-vandalises-dans-la-region-de-marseill . Environ 4.600 pannes sur l’Internet fixe ont été constatées, dans la foulée, dans la région. Ces perturbations ont majoritairement concerné les clients de Free et de SFR. L’affaire en a rappelé une autre. Au printemps dernier, plusieurs liaisons longue distance avaient également fait l’objet de dégradations similaires https://www.latribune.fr/technos-medias/telecoms/d-importants-sabotages-de-fibres-optiques-perturbent-le-reseau-internet-91 . Elles avaient, cette fois aussi, occasionnés des pannes et dysfonctionnements chez les clients de Free et de SFR.

    Des réseaux essentiels à la vie du pays
    Les opérateurs tirent depuis longtemps la sonnette d’alarme. En mai dernier, Arthur Dreyfuss, l’ancien président de la Fédération française des télécoms (FFT), le lobby du secteur, avait appelé, dans nos colonnes, à  « durcir les sanctions pour les actes de vandalisme ». « L’enjeu n’est pas seulement de protéger les opérateurs, mais aussi toutes les activités les plus sensibles et essentielles du pays » , a-t-il expliqué.

    De fait, les réseaux télécoms sont aujourd’hui indispensables à la vie du pays. En juin 2021, un événement l’a rappelé. Une panne massive chez Orange a empêché de nombreux Français d’appeler les services d’urgence, et plusieurs personnes sont décédées, faute de pouvoir prévenir les secours. Le numérique, qui irrigue désormais tous les secteurs d’activités, rend ces derniers mécaniquement vulnérables aux problèmes concernant les infrastructures télécoms, dont les actes de vandalisme.

    #téléphonie #surveillance #mobile #internet #5g #téléphone #télécommunications #téléphonie_mobile #free #smartphone #france #technologisme #géolocalisation #sabotage #tdf #Orange #sfr #bouygues_telecom #Free #fft

    Source : https://seenthis.net/recherche?recherche=t%C3%A9l%C3%A9phonie

  • Un peu de bon sens sur les #indemnités touchés pendant les #arrêts_maladie par Rob Grams pour Frustration :

    L’argument de “rester à la maison pour voir la paie tomber” exclut déjà les arrêts courts. Par ailleurs l’indemnité journalière est égale, non pas à l’intégralité du salaire journalier, mais à 50% de ce dernier, et dans une limite de 1,8 le SMIC. Il faut donc que les bourgeois se rassurent, c’est bien, déjà, la double peine pour les malades : ils souffrent physiquement (et/ou mentalement) et, en plus, perdent beaucoup d’argent.

    https://www.frustrationmagazine.fr/teleconsultation

    Le magazine Frustration qui a publié cet excellent article est bien nommé : que ressentir d’autre quand même les politiques de gauche sont aveugles à leur propre #validisme, portant un amendement contre les téléconsultations pour « éviter les abus » et « répondre aux attentes des patients ».

    Le premier objectif s’inscrit bien dans un #libéralisme qui déploie le mépris de #classe et le mépris des #handicapés pour discipliner les travailleurs soit-disant « fainéants ». Son absurdité est bien démontrée dans la citation plus haut. On en connaît les résultats grâce à l’exemple désolant du #Royaume-Uni : Crippled de Frances Ryan est essentiel pour comprendre la violence fatale des mesures punitives déployées contre les personnes handicapées.
    https://www.theguardian.com/books/2019/jul/13/crippled-by-frances-ryan-review-austerity-demonisation-disabled-people

    Quant au deuxième objectif, celui de « répondre aux attentes des patients », il faudrait que ces politiques sortent un peu de leur bulle. Les attentes des patients, je pense que c’est déjà de pouvoir voir un médecin, point barre.

    Là où je vis, j’ai déjà connu des attentes de 2 heures pour parler au 15. On m’a dit que j’avais de la chance, que « normalement » ça s’élève à 4 heures en moyenne. Pour voir un médecin, j’ai déjà dû choisir entre entre 100 km d’aller-retour (impossible quand il faut le faire en taxi, faute de transports publics) et 2 semaines d’attente. J’ai donc attendu, et j’ai heureusement guéri avant que les 15 jours soient passées. Mais, en attendant, j’ai utilisé tous mes jours de congé, puis j’ai dû retourner au travail toujours malade. Ce n’était pas pour un handicap, donc je n’imagine pas à quoi les personnes handicapées font face.

    Rendre plus difficile l’accès aux médecins tandis qu’existent toujours des #déserts_médicaux partout en France, ce n’est rien d’autre que fatal. Rob Grams a raison de conclure :

    L’attaque concertée contre la #téléconsultation, en voulant dérembourser une grande partie des arrêts maladie délivrés par ce biais comme la #macronie, ou en voulant la rendre de facto quasi-impossible d’accès comme #LR et #LFI, ne va faire qu’empirer notre situation déjà bien pourrie.

  • Berlins dunkle Geschichte: Die vergessene Geheimdienstzentrale der Nazis
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/ns-vergangenheit-berlins-dunkle-geschichte-an-diesem-ort-sassen-goe

    29.7.2022 von Armin Fuhrer - In Charlottenburg befand sich die Zentrale von Hermann Görings „Forschungsamt“, eines streng geheimen Abhördienstes. Stadtgeschichte, die man kennen sollte.

    Die Schillerstraße in Charlottenburg wirkt an diesem Sommertag ein wenig abgehoben vom brausenden Großstadtverkehr, der nur einen Steinwurf entfernt am Ernst-Reuter-Platz tobt. Ruhig liegt sie da, nur wenige Menschen queren die Bürgersteige und nur ab und an durchfährt ein Auto die stille Straße. Vor allem die Kreuzung Schiller- und Schlüterstraße, wirkt geradezu heimelig. Hier beginnt leicht zurückgesetzt ein großer Gebäudekomplex, das Oberstufenzentrum Körperpflege, ein moderner Zweckbau, der sich zig Meter an der Schillerstraße entlangzieht.

    Was kaum jemand weiß: Genau an dieser Stelle mitten in Charlottenburg, wo heute zukünftige Friseure, Maskenbilderinnen und Zahntechniker ausgebildet werden, befand sich von 1935 bis 1945 die Zentrale des „Forschungsamtes des Reichsluftfahrtministeriums“. Der harmlos klingende Name war eine geschickte Tarnung.

    Tatsächlich verbarg sich dahinter ein großer, heute vergessener Geheimdienst des Dritten Reiches, der über ein Beinahe-Monopol bei der Telefonüberwachung und zahlreiche weitere Kompetenzen verfügte. Sein oberster Herr war Hermann Göring. Adolf Hitlers zweiter Mann hatte sich mit dieser Behörde, die in ihren besten Zeiten bis zu 6000 Mitarbeiter hatte, ein äußerst wirkungsvolles Instrument geschaffen, mit dem er alles und jeden überwachen konnte: Regimegegner, Wehrmachtsgeneräle, Wirtschaftsunternehmen, Botschaften und ausländische Staatsmänner und Nazi-Funktionäre.

    Die äußerst breite Geschichtsschreibung zum Dritten Reich hat das Forschungsamt fast völlig ignoriert, weil es kaum Spuren hinterließ. Selbst renommierte Historiker sind oft ahnungslos, was diese Institution betrifft.

    Von Göring verborgen hinter dem Namen „Forschungsamt“
    Göring baute seine neue Behörde fast vom ersten Tag nach der Machtübernahme Hitlers auf. Er erkannte sofort die Möglichkeiten, die ihm eine solche Einrichtung bieten würde, denn ihm war klar, dass er durch die heimliche Überwachung des Telefonverkehrs viele wertvolle Informationen in die Hände bekommen würde. Er integrierte die neue Überwachungsbehörde, obwohl sie eine Einrichtung der NSDAP war, in sein gerade im Entstehen befindliches Reichsluftfahrtministerium und nannte es „Forschungsamt“, sodass seine wirkliche Bedeutung vor der Öffentlichkeit und dem Ausland verborgen blieb.

    Zu den Aufgaben des Forschungsamtes gehörten die Überwachung des Funkverkehrs, die Dechiffrierung verschlüsselter Nachrichten zum Beispiel der Botschaften in Berlin und später der Kriegsgegner sowie die Auswertung der gewonnenen Erkenntnisse ebenso wie die intensive Beobachtung des ausländischen Rundfunks und der Zeitungen.

    Für die Bedeutung, die es bald erlangen sollte, war aber vor allem eine Entscheidung Hitlers ausschlaggebend, die Göring bei ihm durchgesetzt hatte: Das Amt bekam das Monopol bei der Überwachung der Telefone – keine andere Institution des Dritten Reiches durfte die Telefonleitungen anzapfen. Erst 1940 setzte Reichspostminister Wilhelm Ohnseorge durch, dass auch seine Behörde, in deutlich geringerem Umfang, den Telefonverkehr überwachen durfte.

    Die Akten wurden fast komplett vernichtet
    Die Anfänge waren sehr bescheiden. In den ersten Monaten nach der Gründung im April 1933 arbeiteten etwa zehn Männer am Aufbau der Behörde, die zunächst im Dachgeschoss des neuen Luftfahrtministeriums in der Behrenstraße (das später in sein neues Gebäude an der Wilhelmstraße wechselte) in Mitte untergebracht wurde. Doch schon wenige Monate später stand aus Platzgründen der erste Umzug in ein Gebäude gegenüber an. Bis Ende des Jahres 1933 erhöhte sich die Mitarbeiterzahl auf 133. Zwei Jahre später folgte der Umzug in die Schillerstraße.

    Hermann Göring als oberster Chef delegierte die Kontrolle des Forschungsamts an seinen Staatssekretär Paul Körner. Darunter stand an der Spitze ein Leiter. Es gab während der zwölfjährigen Existenz des Amts insgesamt drei Chefs, am längsten stand Prinz Christoph von Hessen an der Spitze, von 1935 bis 1943. Das Amt wurde in sechs Hauptabteilungen gegliedert, später kam es zu mehreren Umstrukturierungen.

    Schon bald konnte die neue Einrichtung auf große Erfolge blicken. Wen genau die Mitarbeiter des Forschungsamtes alles abhörten, ist heute leider nicht mehr nachzuvollziehen, denn die Akten wurden fast vollständig in der letzten Phase des Zweiten Weltkrieges vernichtet. Aber aus Funden in anderen Archivunterlagen und späteren Aussagen von Angestellten des Amtes kann immerhin einiges nachvollzogen werden.

    „Braune Blätter“ mit Berichten für Göring
    Göring setzte sein Machtmittel natürlich gegen die Gegner des NS-Regimes ein. Zum Beispiel wurden Kritiker aus Kirchenkreisen überwacht. Auch Wirtschaftsunternehmen gerieten ins Visier, so zum Beispiel die Zentrale der Junkers-Flugzeugwerke in Dessau, die Göring unter seine Kontrolle bringen wollte. Er bekam die Berichte über abgehörte Telefonate schriftlich auf den Schreibtisch. Sie waren auf braunem Papier gedruckt und hießen daher intern „Braune Blätter“. Auch Hitler wurde jeder Bericht geschickt. Ein Kreis von hohen Behördenchefs bekam ebenfalls ausgewählte Berichte zur Ansicht.

    Kaum überraschend gerieten auch schnell ausländische Regierungen ins Visier von Görings Lauscher. Das gilt zuallererst für die in Berlin angesiedelten Botschaften, deren Funk- und Telefonverkehre intensiv überwacht wurden. Aber Deutschlands Lage in der Mitte Europa bot noch mehr Möglichkeiten: Weil viele Telefonverbindungen von Ost nach West durch das Land gingen, konnten auch sie angezapft und damit der Verkehr zwischen den Botschaften beispielsweise in Prag oder Warschau mit den Außenministerien in London oder Paris überwacht werden.

    Ein spektakulärer Erfolg gelang dem Forschungsamt zum Beispiel während der Konferenz von Bad Godesberg vom 22. und 23. September 1938, auf der es um die von Hitler erhobenen Ansprüche auf das Sudetenland ging. Das Forschungsamt hörte während dieser Konferenz den gesamten Telefon- und Funkverkehr zwischen dem angereisten britischen Premierminister Neville Chamberlain und seiner Regierungszentrale in London ab.

    Auch die eigenen Leute waren nicht sicher
    Der größte Abhör-Coup gelang allerdings nicht dem Forschungsamt, sondern der Reichspost. Ihrer „Forschungsstelle“ gelang es, in der Nacht vom 28. auf den 29. Juli 1943 über eine Abhörstation in Holland ein Telefongespräch zwischen US-Präsident Franklin D. Roosevelt und dem britischen Premierminister Winston Churchill abzuhören.

    Aber auch die eigenen Leute waren nicht sicher vor Görings Lauschern. So gibt es beispielsweise den schriftlichen Bericht eines ehemaligen Mitarbeiters aus der Nachkriegszeit, nach dem nahezu alle Telefonate von SA-Führer Ernst Röhm in den Wochen vor seiner von Hitler angeordneten Ermordung am 30. Juni 1934 im Zuge des sogenannten Röhm-Putsches abgehört worden seien. Erwiesen ist, dass hohe Wehrmachtsoffiziere, denen gegenüber Hitler und Göring stets misstrauisch waren, überwacht wurden.

    Abgehört wurde auch der Gauleiter aus Franken und Herausgeber des antisemitischen Hetzblattes „Der Stürmer“, Julius Streicher. Und eine Weile konnten sich die Männer in der Schillerstraße sogar den nächtlichen Abhördienst mit dem Liebesgesäusel von Joseph Goebbels versüßen. Als der liebestolle Propagandaminister seine Frau Magda betrog und stundenlang mit seiner Geliebten, der Schauspielerin Lida Baarova, telefonierte, wurde er regelmäßig abgehört. Daran erinnerte sich nach dem Krieg im Verhör mit dem britischen Geheimdienst ein Mitarbeiter, der selbst gebannt die nächtlichen Telefonate mitgehört haben wollte. Die Berichte wurden sehr wahrscheinlich Hitler vorgelegt, der Goebbels zur Beendigung des Verhältnisses zwang.

    Die Zahl der Mitarbeiter stieg nach dem ersten Umzug des Amts 1933 rasant an. 1938 soll sie nach der Aussage eines Mitarbeiters aus der Nachkriegszeit bei 3800 gelegen haben, während der Hochphase im Krieg bei 6000. Ein großer Teil davon arbeitete in Abhörstationen, genannt „Forschungsstellen“, die in deutschen Städten und nach dem Beginn des Krieges in den besetzten Gebieten aufgebaut wurden und der Zentrale ihre Berichte lieferten.

    Das hochgesicherte Gebäude fiel Passanten kaum auf
    Als 1935 die Räume in der Behrenstraße nicht mehr ausreichten, wurde dringend nach einer neuen Zentrale gesucht. Sie wurde schließlich in Charlottenburg gefunden. In der Schillerstraße 116–120 bot sich ein großer Komplex, die Schillerkolonnaden, an, die vermutlich ursprünglich als Wohngebäude für Angehörige der Reichswehr gebaut worden waren. Hier wurde auch ein riesiges Archiv mit Karteikarten und auf Schelllackplatten aufgezeichneten Gesprächen angelegt.

    Obwohl das Gebäude hochgesichert war, fiel ahnungslosen Passanten nicht auf, was sich in dem Komplex, der später noch vergrößert wurde, befand. Das Forschungsamt war unter seiner offiziellen Bezeichnung sogar mit Rufnummer und Adresse im Berliner Adressbuch aufgeführt und verfügte über einen eigenen Poststempel.

    Mitten im Zentrum der Reichshauptstadt befand sich nun also eine Einrichtung, die nahezu jeden ins Visier nehmen konnte. Bald schwirrten Gerüchte durch die Berliner Luft, dass zahlreiche Telefonate abgehört werden würden, man mahnte zur Vorsicht. Insgesamt soll das Amt nach Schätzungen ehemaliger Mitarbeiter rund eine halbe Million Telefongespräche abgehört haben. Das mag uns heute in Zeiten von NSA und BND wenig erscheinen, aber für die damalige Zeit war das eine beeindruckende Menge.

    Während des Krieges nahm die Bedeutung des Forschungsamtes aber stetig ab. Vor allem, weil Hitler lieber seiner „Intuition“ vertraute als den Erkenntnissen der Abhörexperten. Sie hatten beispielsweise viele Daten zu Fabriken in der Sowjetunion gesammelt und daraus geschlossen, dass Armee und Wirtschaft des Landes bei weitem nicht so schwach waren, wie Hitler und die Führung der Wehrmacht glaubten. Doch der „Führer“ hörte nicht auf sie und griff im Juni 1941 die Sowjetunion an. Das Ergebnis ist bekannt.

    Die Alliierten ahnten nichts von der Existenz des Amts
    Am 22. November 1943 wurden große Teile des Gebäudekomplexes in der Schillerstraße bei einem verheerenden Bombenangriff zerstört. Mit ihm ging ein Teil der Akten in Flammen auf. Die Zentrale wurde daraufhin nach Breslau verlegt. Nach dem gescheiterten Attentat vom 20. Juli 1944 auf Hitler übernahm SS-Führer Heinrich Himmler die Kontrolle über das Forschungsamt.

    Kurz vor der Belagerung Breslaus durch die Rote Armee wurden die verbliebenen Mitarbeiter Anfang 1945 in zwei Gruppen aufgeteilt. Die eine ging nach Schleswig-Holstein, die andere nach Bayern. Bei Kriegsende verstreuten sie sich in alle Himmelsrichtungen. Weil sie genau wussten, welch gefährliches Wissen in den noch verbliebenen Akten steckte, verbrannten sie vorher das Material. Auf die Brisanz der Unterlagen deutet auch die Tatsache hin, dass zwei der drei Chefs des Amtes unter mysteriösen Umständen bei Unfällen ums Leben kamen, nachdem Göring das Vertrauen in sie verloren hatte. In beiden Fällen ist es gut möglich, dass er seine Finger im Spiel hatte.

    Wie erfolgreich das Forschungsamt arbeitete, können wir heute nur erahnen. Übrigens hatten auch die Alliierten absolut keine Ahnung von seiner Existenz. Sie kamen ihm erst in der unmittelbaren Nachkriegszeit durch Äußerungen ehemaliger Mitarbeiter, die zufällig in ihre Hände geraten waren, auf die Spur und begannen, Informationen zu sammeln, die sich heute noch in den Archiven in den USA und England finden. Auch Göring erwähnte während des Kriegsverbrechertribunals in Nürnberg sein Forschungsamt – mit unverhohlenem Stolz.

    Armin Fuhrer ist Journalist und Historiker. Er hat das Buch „Görings NSA. Das ‚Forschungsamt‘ im Dritten Reich. Die unbekannte Geschichte des größten Geheimdienstes der Nazis“ veröffentlicht.

    Das ist ein Beitrag, der im Rahmen unserer Open-Source-Initiative eingereicht wurde. Mit Open Source gibt der Berliner Verlag freien Autorinnen und Autoren sowie jedem Interessierten die Möglichkeit, Texte mit inhaltlicher Relevanz und professionellen Qualitätsstandards anzubieten. Ausgewählte Beiträge werden veröffentlicht und honoriert.

    #Berlin #Charlottenburg #Schillerstraße #Ernst-Reuter-Platz #Schillerkolonnaden

    #Geschichte #Nazis #Geheimdienst #Forschungsamt #Forschungsstelle #Reichsluftfahrtministerium #Funkverkehr #Rundfunk #Überwachung #Telefon #Botschaft

  • Et si être scotché à mon téléphone me rendait moins bête ?
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/sans-oser-le-demander/et-si-etre-scotche-a-mon-telephone-me-rendait-moins-bete-1175187

    Anne Cordier (maîtresse de conférences HDR en Sciences de l’Information et de la Communication à l’université INSPE de Rouen Normandie, auteure de « Grandir connectés »).
    En savoir plus

    On ne compte plus les tribunes qui paraissent périodiquement sur le thème inépuisable des écrans, et en particulier de leur dangerosité. Quand il n’est pas question des enfants abêtis, c’est leurs parents qui sont coupables d’être accros à leurs propres téléphones, offrant le terrible spectacle d’un visage inattentif, baissé sur l’écran.

    Mais en quoi est-il si terrible ? La culture des écrans nous rend-elle si bêtes ? Comment s’est construite cette critique massive anti-écrans ?

    #Téléphone #Smartphone #Écran #EMI #Podcast #Addiction #Culture #Critique

  • Faire le minimum au travail, la tendance du « quiet quitting » (l’art d’en faire le strict minimum) Fanny Moille - Sarah Jelassi - RTS
    https://www.rts.ch/info/suisse/13409171-faire-le-minimum-au-travail-la-tendance-du-quiet-quitting.html

    Le « quiet quitting » ou « démission silencieuse » est un phénomène qui consiste à ne faire que le strict minimum au travail, pour préserver sa santé mentale ou son équilibre personnel. Une tendance qui semble faire de plus en plus d’adeptes.

    Ne pas faire d’heures supplémentaires, refuser d’être joignable en dehors des heures de bureau, effectuer uniquement les tâches correspondant à sa fonction… Le « quiet quitting » ou « démission silencieuse » est un phénomène qui consiste à ne faire que le strict minimum au travail. Il ne s’agit pas d’une véritable démission, mais plutôt d’un désinvestissement vis-à-vis de ce dernier.


    Très populaire sur les réseaux sociaux, l’anglicisme s’est répandu comme une traînée de poudre sur TikTok où il cumule des millions de vues. Dans une vidéo devenue virale, un utilisateur américain nommé Zaiad Khan résume le terme ainsi : « Vous remplissez toujours vos fonctions, mais vous n’adhérez plus mentalement à la culture du burn-out selon laquelle le travail doit être toute notre vie (…) Le travail n’est pas votre vie et votre valeur n’est pas indexée à votre productivité ».

    Préserver sa santé mentale
    « Travailler selon mon contrat, faire mes heures et ce qui est attendu de moi sans aller au-delà, voilà ma définition d’une démission silencieuse », témoigne une employée qui a préféré rester anonyme au 19h30.

    « Depuis que j’ai commencé à travailler avec cet état d’esprit, j’ai vraiment l’impression d’avoir un meilleur équilibre, de me recentrer sur ce que j’ai envie de faire et de ne plus me tuer à la tâche ». Elle ajoute : « J’ai pensé à démissionner mais je n’en avais pas envie parce que j’apprécie mon emploi. Ce qui ne va pas, c’est une ambiance malsaine due à la hiérarchie et à un mauvais management ».

    Le quiet quitting s’apparente donc à une stratégie de bien-être : le refus de ne plus tout donner pour le travail afin de préserver sa santé mentale. « Démissionner intérieurement, c’est un signe de protection, ce n’est pas un choix volontaire. Je me désengage pour me préserver d’une situation où je n’arrive plus à faire face », analyse Catherine Vasey, psychologue spécialiste du burn-out.

    Catalysé par le Covid
    Le terme peut d’ailleurs s’apparenter à la « grande démission » (ou « big quit ») observée aux États-Unis au début de la pandémie de Covid-19 et où près de 41 millions d’Américains avaient quitté leur emploi. La crise sanitaire, le changement de rythme provoqué par les confinements et le télétravail ont poussé les travailleurs et travailleuses à plus d’introspection.

    « Le phénomène n’est pas nouveau. Ce qui change maintenant, c’est qu’on ose en parler », détaille Catherine Vasey. « C’est une évolution de notre société vers une quête de sens. On a aussi envie d’être le meilleur de nous-mêmes dans notre vie privée en tant que parents, en tant qu’amis, en faisant du bénévolat ou de la politique par exemple », ajoute-t-elle.

    Si cette réaction des employés n’a rien de surprenant pour François Gonin, spécialiste en ressources humaines, le mouvement a de quoi inquiéter les entreprises.

    « Ce sont des structures qui marchent parce que les collaborateurs désobéissent, vont au-delà de leurs cahiers des charges… C’est parce qu’il y a de l’intelligence en situation qu’elles fonctionnent. Si on ne fait que ce qui est dans notre cahier des charges, c’est la mort des entreprises », analyse-t-il. "C’est aux ressources humaines de rétablir un lien de confiance avec le collaborateur, de montrer de la reconnaissance. Mettre en place un management qui met l’employé au centre pour mieux fructifier cette intelligence collective", conclut-il.

    #Travail #Management (à la con) dé #motivation #quiet_quitting #démission culture du #burn-out #big_quit #confinements #télétravail #entreprises

    • le terme « quitting » est amha très mal choisi et charrie la posture patronale habituelle [et même pas ironiquement] ; je vois pas en quoi c’est du « quitting » de respecter un contrat à la lettre et de continuer à travailler ses heures [payées]. Si on considère que le travail doit couvrir l’implicite moral bosse plus que ce qu’on te paye, sale tire au flanc de salarié, sinon je te vire, c’est un demi-quitting [et encore], un quitting moral, si on veut ; mais on quit quoi, dans ce cas, un implicite ? Une morale ? Un point de vue ?

      Moi j’appellerai plutôt ça un changement d’attitude ; ou de pied ; par exemple, pour faire commercial : The Great Shift :-)

      Zaiad Khan résume le terme ainsi : « Vous remplissez toujours vos fonctions, mais vous n’adhérez plus mentalement à la culture du burn-out selon laquelle le travail doit être toute notre vie (…) Le travail n’est pas votre vie et votre valeur n’est pas indexée à votre productivité ».

    • Bah voilà  : j’allais dire exactement comme @olaf : y a du rien du tout, sauf que les gens ont arrêté de bosser au black pour les boites dans l’espoir d’une reconnaissance qui ne viendra jamais.

      Sans compter que le vrai quiet quitting est du fait des riches et des patrons, qui filent le minimum syndical depuis des années, et encore, en chouinant beaucoup et en trainant des pieds.

      Je dirais plutôt que les gens ont cessé d’avoir des mentalités de larbins ET C’EST TANT MIEUX  !.

    • j’ai voulu lire l’article en cliquant sur le lien
      ou en me rendant directement sur le site de RTS, 404 - Page Introuvable... le dimanche, le site se repose, il a raison :°)

  • Téléréalité : une machine à créer du #Sexisme avec Valérie Rey-Robert
    https://www.blast-info.fr/emissions/2022/telerealite-une-machine-a-creer-du-sexisme-avec-valerie-rey-robert-Oj9ftc

    Des corps hypersexualisés, des insultes sexistes, des femmes fragiles, c’est ce que pointait le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes dans sa deuxième édition de son état des lieux du sexisme en France pour les programmes de…

    #Téléréalité
    https://static.blast-info.fr/stories/2022/thumb_story_list-telerealite-une-machine-a-creer-du-sexisme-avec-v

  • Téléréalité : une machine à créer du #Sexisme
    https://www.blast-info.fr/emissions/2022/telerealite-une-machine-a-creer-du-sexisme-Oj9ftcLdR9eOz8IfkeHdPg

    Des corps hypersexualisés, des insultes sexistes, des femmes fragiles, c’est ce que pointait le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes dans sa deuxième édition de son état des lieux du sexisme en France pour les programmes de…

    #Téléréalité
    https://static.blast-info.fr/stories/2022/thumb_story_list-telerealite-une-machine-a-creer-du-sexisme-Oj9ftc

  • Téléphonie, paiements, transports : un document montre la fragilité de la Suisse face à un éventuel black-out Didier Kottelat, avec Pierre Nebel
    https://www.rts.ch/info/suisse/13327003-telephonie-paiements-transports-un-document-montre-la-fragilite-de-la-s

    Comme d’autres pays, la Suisse se prépare à un hiver difficile sur le front de l’approvisionnement énergétique. En cas de pénurie d’électricité voire de black-out, les trains continueront-ils de rouler ? Et pourra-t-on encore téléphoner, surfer sur internet, retirer de l’argent au bancomat ou payer ses courses par carte ? Tour d’horizon.

    C’est une petite musique qui monte : la Suisse n’est pas à l’abri de mesures de rationnement d’électricité, voire de coupures de courant de plusieurs heures. Face à la crise énergétique qui menace, le président de la Commission fédérale de l’électricité (ElCom) Werner Luginbühl, il y a un peu plus de deux semaines, a même invité les ménages à acheter des bougies et à faire des réserves de bois de chauffe.


    La Confédération veut à tout prix éviter ce scénario catastrophe. Mais en même temps, elle se prépare à toutes les éventualités. Le 17 mai dernier, sous l’égide de l’Office fédéral de la protection de la population (OFPP), elle a donc convié à Berne les représentants des infrastructures critiques de la Suisse, de Swisscom aux CFF, en passant par les banques, les grands distributeurs et les fournisseurs d’électricité.

    Objectif de la rencontre : coordonner les efforts des entreprises les plus importantes du pays afin de maintenir les services essentiels à la population et à l’économie en cas de pénurie d’électricité. Nos collègues de la radio alémanique SRF ont obtenu le procès-verbal de la réunion. Celui-ci révèle certaines fragilités, notamment dans le domaine des télécommunications, du trafic de paiement et des transports.

    LES TÉLÉCOMMUNICATIONS
    A l’ère de l’omniprésence du smartphone, un éventuel black-out bouleverserait le quotidien de la population. Il suffit d’une coupure de courant d’une heure environ pour que les réseaux de téléphonie mobile de tous les opérateurs du pays cessent d’émettre, apprend-on dans ce document. Les antennes sont en effet pourvues de batterie, mais cette alimentation de secours ne permet pas de tenir plus de 60 minutes.

    En dernier recours, la Confédération prévoit des délestages cycliques pour tous les consommateurs et entreprises, à l’exception de quelques infrastructures jugées essentielles (hôpitaux, services de secours et de sécurité, ...). On imagine ainsi des coupures de courant de quatre heures toutes les huit à douze heures. « Le temps d’alimentation (entre deux coupures) ne suffit pas à recharger les batteries des antennes. Il en résultera des pannes », affirme le représentant de Swisscom.

    La vulnérabilité du réseau de téléphonie mobile est qualifiée de « choquante » par un participant de la table ronde : « Un black-out peut survenir très rapidement. Et sans communication, la société est confrontée à d’énormes problèmes. » "L’Office fédéral de la communication est en train d’examiner dans quelle mesure des prescriptions supplémentaires sont nécessaires" pour limiter ce risque, répond l’OFPP. Pour l’heure, on en reste toutefois au stade des discussions.

    En matière de données, le réseau semble davantage résistant. Les centres de calcul pourraient tenir au moins 72 heures grâce à des génératrices diesel. Celles-ci pourraient ensuite être réalimentées, de quoi, en théorie, maintenir internet. Mais pour le citoyen lambda, il y a un hic. « C’est clair que si, chez vous, votre routeur n’est pas alimenté en énergie, vous n’aurez pas non plus accès aux données internet », note le porte-parole de Swisscom Christian Neuhaus.

    LE TRAFIC DE PAIEMENT
    Autre sujet évoqué lors de la réunion : le trafic de paiement. Alors que les Suissesses et les Suisses sont toujours plus nombreux à payer quasi exclusivement par carte bancaire ou grâce à leur smartphone, la crise énergétique pourrait marquer le grand retour du cash. Si les systèmes électroniques venaient à être paralysés, la population n’aurait en effet d’autre choix que de se rabattre sur les bons vieux billets de banque.

    Le premier défi pour les banques serait alors de faire fonctionner les bancomats, qui ont besoin d’électricité. Il s’agirait ensuite d’assurer l’approvisionnement en billets des distributeurs, qui seraient sans doute pris d’assaut. La question de la sécurité des clients est également centrale, note Martin Hess, un responsable de l’Association suisse des banquiers, qui insiste sur la nécessaire coopération des banques avec leurs « partenaires d’infrastructure ».

    Quant aux guichets, ils pourraient devoir fermer en cas de black-out. « Il existe des situations dans lesquelles les banques sont invitées à fermer leurs portes pour protéger l’argent de leurs clients. C’est pourquoi la Confédération recommande aux citoyens de garder des billets en petites coupures pour les achats de première nécessité durant quelques jours », relève Martin Hess.

    LES TRANSPORTS
    La question des transports publics est également mentionnée lors de la rencontre du 17 mai. Les CFF disposent de ressources électriques propres, mais cela ne leur permet pas de poursuivre le service en cas de black-out. En cas de panne généralisée, le représentant de l’ancienne régie fédérale évalue l’autonomie énergétique du système ferroviaire à une heure environ. Juste de quoi ramener les trains en gare et ne pas laisser les passagers en rade.

    UN SYSTÈME FRAGILE
    Il n’est évidemment pas certain que le scénario du pire envisagé par la Confédération se réalise cet hiver. Pourtant, pour la première fois depuis bien longtemps, il n’est plus totalement exclu. Les réflexions en cours mettent en tous les cas en évidence la fragilité du système, l’interconnexion des différents acteurs économiques ainsi que l’importance critique des infrastructures de communication et de l’approvisionnement en carburant.

    #énergie #électricité #gaz #téléphones #smartphones #télécommunications #transports #argent #cartes_bancaires #banques #cash #internet

  • Un agriculteur décide de couper de lui-même l’électricité d’une antenne 4G  Elsa Bembaron - Le figaro
    https://www.lefigaro.fr/flash-eco/un-agriculteur-decide-de-couper-de-lui-meme-l-electricite-d-une-antenne-4g-

    Déboutés par le Conseil d’État, les exploitants du Gaec du Coupet ont voulu réagir très vite.

    À bout, les exploitants du Gaec du Coupet ont décidé de régler les choses à leur manière. Ce matin « vers 11h30 », ils ont coupé l’alimentation électrique de l’antenne relais située à quelques centaines de mètres de leur exploitation agricole. Elle serait, selon les agriculteurs, à l’origine du décès de près de cinquante vaches et veaux. Le reste du cheptel, environ 150 bêtes, est aussi touché.


    Les exploitants auraient perdu le quart de leur cheptel depuis la mise en route de l’antenne incriminée. Bastien Roux / PANORAMIC

    « Un quart d’heure après qu’on a coupé le courant, des journalistes et des représentants de la fédération agricole ont pu constater que les vaches avaient toutes la tête levée et se sont remises à boire. Ce n’est quand même pas compliqué à prouver. On a juste coupé l’alimentation, on n’a rien changé d’autre. Il y avait quatre-vingts personnes sur place qui ont pu constater la différence. Les hirondelles aussi sont revenues, relate Frédéric Salgues, le patron du Gaec du Coupet, au Figaro. On ne demandait pas grand-chose, juste l’arrêt de cette antenne ».

    Pour Frédéric Salgues, preuve est faite que l’antenne est bien à l’origine de tous ses problèmes. « Ils ne sont pas prêts à mettre de nouvelles antennes en Haute-Loire », tranche-t-il. Après avoir été coupé « le compteur a été caché sous une pile de pneus » par une partie des personnes venues manifester leur soutien au Gaec du Coupet, relate la Montagne. Histoire de compliquer un peu la remise en route de l’installation.

    #france #antennes #4g #5g #environnement #technologie #santé #économie #en_vedette #smartphones #téléphone

  • Entre plage et travail, la vie en apesanteur des « digital nomads »
    https://www.lemonde.fr/series-d-ete/article/2022/08/14/entre-plage-et-travail-la-vie-en-apesanteur-des-digital-nomads_6137996_34510

    Entre plage et travail, la vie en apesanteur des « digital nomads »
    Par Jessica Gourdon (Lisbonne, envoyée spéciale )
    Publié hier à 06h00, mis à jour hier à 18h29
    Temps de Lecture 5 min.
    Le phénomène est en plein essor. Gagnants de la mondialisation, ces télétravailleurs permanents combinent vacances et activité professionnelle dans le monde entier, au risque de la standardisation des expériences.
    « Et toi, qu’est-ce que tu fais ici ? What’s your story ? » Ce soir, à Lisbonne, mieux vaut savoir résumer efficacement son parcours pour alimenter la conversation avec Svenia, Keith, Mikko, Clara ou Gillian. Dans l’appartement, ils sont une vingtaine : des Américains, une poignée de Français, un Finlandais, des Allemandes… Tous moins de 40 ans. Chacun a déposé sa contribution au dîner sur la table du salon : portobellos farcis, toasts au guacamole, bières fraîches. Les rouleaux de printemps maison arrivent sous les applaudissements.Tous les membres de cette joyeuse troupe louent des chambres dans un immeuble en « coliving » géré par Outsite, une entreprise spécialisée dans les espaces pour travailleurs nomades. Le pari de ces « hôteliers » d’un genre particulier ? Proposer, pour une semaine ou quelques mois, un cadre de vie clés en main à ces jeunes habitués à voyager et à télétravailler dans le monde entier. Que cela soit à Lisbonne, sur les îles Canaries ou à Bali, le package est bien ficelé : une chambre dans une maison ou un appartement, avec salon et cuisine à partager, un espace de coworking, des activités en option… Et bien sûr, un Wi-Fi de compétition.
    Ceux présents ce soir-là se connaissent depuis peu, mais l’entente va de soi. Qu’ils soient développeurs Web, créateurs de contenus, graphistes, consultants en marketing digital ou entrepreneurs, tous habitent le même village global, celui de l’économie numérique. On discute en anglais de la session d’initiation au surf proposée samedi, du cours de yoga de la veille, ou du verre sur un roof top prévu sous peu. Après le dîner, le groupe WhatsApp « Outsite Lisbon » crépitera de photos et de messages.Ainsi va la vie des digital nomads. Incarnations paroxystiques de la société du télétravail post-Covid et de l’économie dématérialisée, ils tirent profit de leur pouvoir d’achat et de leur flexibilité pour brouiller les frontières : celles des vacances et du travail, de la vie privée et de la vie professionnelle, du temporaire et du permanent. Au gré des durées des visas, des rencontres ou des restrictions sanitaires, ils changent de destination tous les mois ou tous les trimestres, surveillant les spots en vue dans « Nomad List », un site de référence (60 000 membres revendiqués).
    Le nombre de « nomades » est en plein essor, si l’on en croit le succès des blogs, podcasts, et autres forums pour initiés. A lui seul le groupe Facebook « Digital Nomads de Lisbonne » compte 33 000 personnes, celui de Tenerife 20 000. Certains pays, comme le Mexique ou l’Argentine, proposent désormais des visas pour les digital nomads. A Lisbonne, où ils sont légion, ces télétravailleurs ont contribué à gentrifier certains quartiers et à y faire flamber les loyers. « Ils tendent à se regrouper aux mêmes endroits, pas trop chers, avec des plages, et du bon Wi-Fi », reconnaît Liora Nuchowicz, responsable clientèle chez Selina, une entreprise créée au Panama en 2014 qui gère quatre-vingts établissements spécialisés dans vingt-cinq pays. D’ici 2023, Selina compte doubler son nombre d’implantations.
    La vie nomade, Madison Billings l’a commencée un peu par hasard. Il y a deux ans, cette Américaine de 25 ans, commerciale pour une société d’informatique, a quitté le Texas pour des vacances au Costa Rica. Elle y a découvert un Hôtel-Club où il était possible de télétravailler dans un cadre idyllique, en bord de mer. « Là, je me suis dit : “ce truc existe vraiment ?” C’est possible de bosser sur un lieu de vacances ? A ce moment-là, mon entreprise était encore en télétravail complet à la suite de la crise du Covid. J’ai testé mon VPN, j’ai demandé si je pouvais rester sur place quelque temps, ils ont dit O.K. Depuis, je ne suis presque pas rentrée à Austin, à part pour rendre mon appartement », raconte-t-elle. Un abonnement souscrit auprès de Selina lui permet de voguer d’un pays à un autre dans des résidences de la société.
    « Ça, c’est chez moi », lance Clara Perrot, 28 ans, en montrant une photo du box qu’elle loue en France. Avant de quitter Paris, elle y a entassé ses affaires. Après quelque temps au Maroc, la voici chez Outsite, à Lisbonne, où elle travaille en free-lance comme « Designeuse UX » pour des applications. Sa chambre lui coûte 1 200 euros par mois tout compris, ménage, charges, espace de coworking. « Au bout de trois ans de CDI, je n’en pouvais plus de Paris, je fréquentais toujours les mêmes gens, je ne me projetais pas dans ce chemin, les enfants, l’achat de l’appartement… Je voulais la mer, le soleil, être nourrie par les rencontres. Ce que j’aime avant tout dans ce mode de vie, c’est ma liberté. »
    D’une destination à l’autre, il arrive que certains se retrouvent, partent en excursion ensemble, partagent des cours de cuisine ou s’échangent des missions professionnelles. « On se fait un réseau professionnel très utile, car nous sommes tous plus ou moins dans le même milieu », poursuit Madison Billings.Après trois ans de voyage (Inde, île Maurice, Madagascar, Bali, Portugal, Espagne, Brésil…), une autre jeune Française, Isaure Heyle, déroule volontiers la liste des bienfaits qu’elle en a tirés, à titre personnel : adaptabilité, compréhension interculturelle, maîtrise de l’anglais, capacités de communication, d’organisation, d’autonomie… « Changer d’environnement, ça booste la créativité », ajoute cette consultante en réseaux sociaux, également productrice d’un podcast sur les digital nomads.
    « Offrir la possibilité de travailler à distance, pour une entreprise, c’est une manière d’attirer de bons candidats ou de retenir les talents, expose Florian, entrepreneur nomade, vivant en ce moment à Lisbonne. Il y a encore des difficultés sur le plan juridique, mais dans les faits, rien n’empêche une boîte américaine de recruter un ingénieur français installé à Lisbonne ou à Barcelone ». Lui-même gagne sa vie en conseillant des entreprises sur leur utilisation du réseau social Twitch et grâce au trading de cryptomonnaies. Son associé est à Singapour, il emploie des free-lances dans divers endroits en Europe. Avec son gros sac à dos, ce sportif voyage tout en travaillant. Pendant la crise sanitaire, la fermeture des salles de sport l’avait incité à quitter le Portugal pour le Mexique. Là-bas, elles étaient ouvertes.Pareil rythme peut sembler aberrant pour ceux qui n’imaginent pas tenir longtemps dans cette vie de sacs à dos et de valises, en apesanteur. Mais les nomads interrogés affirment avoir fait le deuil, au moins provisoirement, d’un ancrage. « Je ne voyage qu’avec sept kilos, et cela crée un détachement matériel vis-à-vis des choses qui est très agréable, reprend Isaure Heyle. Je suis davantage intéressée par les expériences que par l’achat d’objets ». Beaucoup admettent s’interroger sur l’impact carbone de leur choix de vie. Avec un bémol, avancé par Isaure Heyle : « c’est du slow travel : on ne prend pas l’avion pour un week-end, mais pour plusieurs semaines ». Reste que ces voyages génèrent leur lot de fatigue et de difficultés. Jongler avec les décalages horaires, les connexions Internet parfois incertaines, basculer en mode « boulot » sans contraintes extérieures… D’autres évoquent la lassitude d’être toujours dans la planification de l’étape à venir. Sans oublier les relations amoureuses durables, difficiles à nouer, même si des couples voyagent ensemble. Et aussi, chez certains, le sentiment de solitude. « Je suis parfois fatigué des discussions superficielles, de rencontrer toujours de nouvelles personnes auxquelles on raconte la même chose. Beaucoup de nomades parlent des difficultés à être pleinement dans les vacances et pleinement dans le travail », reconnaît Eliott Meunier, un entrepreneur et youtubeur passé par la Thaïlande, le Sri Lanka, l’Espagne et le Portugal. Clara, une autre Française de Lisbonne, a décidé de sortir du circuit des résidences de télétravailleurs, et de chercher un appartement à elle dans la capitale portugaise. Histoire de se poser un peu, au moins pour un moment.

    #Covid-19#migrant#migration#postcovid#digitalnomad#sante#pandemie#teletravail

  • Entre plage et travail, la vie en apesanteur des « digital nomads »
    https://www.lemonde.fr/series-d-ete/article/2022/08/14/entre-plage-et-travail-la-vie-en-apesanteur-des-digital-nomads_6137996_34510

    Entre plage et travail, la vie en apesanteur des « digital nomads »
    Par Jessica Gourdon (Lisbonne, envoyée spéciale )
    Publié hier à 06h00, mis à jour hier à 18h29
    Temps de Lecture 5 min.
    Le phénomène est en plein essor. Gagnants de la mondialisation, ces télétravailleurs permanents combinent vacances et activité professionnelle dans le monde entier, au risque de la standardisation des expériences.
    « Et toi, qu’est-ce que tu fais ici ? What’s your story ? » Ce soir, à Lisbonne, mieux vaut savoir résumer efficacement son parcours pour alimenter la conversation avec Svenia, Keith, Mikko, Clara ou Gillian. Dans l’appartement, ils sont une vingtaine : des Américains, une poignée de Français, un Finlandais, des Allemandes… Tous moins de 40 ans. Chacun a déposé sa contribution au dîner sur la table du salon : portobellos farcis, toasts au guacamole, bières fraîches. Les rouleaux de printemps maison arrivent sous les applaudissements.Tous les membres de cette joyeuse troupe louent des chambres dans un immeuble en « coliving » géré par Outsite, une entreprise spécialisée dans les espaces pour travailleurs nomades. Le pari de ces « hôteliers » d’un genre particulier ? Proposer, pour une semaine ou quelques mois, un cadre de vie clés en main à ces jeunes habitués à voyager et à télétravailler dans le monde entier. Que cela soit à Lisbonne, sur les îles Canaries ou à Bali, le package est bien ficelé : une chambre dans une maison ou un appartement, avec salon et cuisine à partager, un espace de coworking, des activités en option… Et bien sûr, un Wi-Fi de compétition.
    Ceux présents ce soir-là se connaissent depuis peu, mais l’entente va de soi. Qu’ils soient développeurs Web, créateurs de contenus, graphistes, consultants en marketing digital ou entrepreneurs, tous habitent le même village global, celui de l’économie numérique. On discute en anglais de la session d’initiation au surf proposée samedi, du cours de yoga de la veille, ou du verre sur un roof top prévu sous peu. Après le dîner, le groupe WhatsApp « Outsite Lisbon » crépitera de photos et de messages.Ainsi va la vie des digital nomads. Incarnations paroxystiques de la société du télétravail post-Covid et de l’économie dématérialisée, ils tirent profit de leur pouvoir d’achat et de leur flexibilité pour brouiller les frontières : celles des vacances et du travail, de la vie privée et de la vie professionnelle, du temporaire et du permanent. Au gré des durées des visas, des rencontres ou des restrictions sanitaires, ils changent de destination tous les mois ou tous les trimestres, surveillant les spots en vue dans « Nomad List », un site de référence (60 000 membres revendiqués).
    Le nombre de « nomades » est en plein essor, si l’on en croit le succès des blogs, podcasts, et autres forums pour initiés. A lui seul le groupe Facebook « Digital Nomads de Lisbonne » compte 33 000 personnes, celui de Tenerife 20 000. Certains pays, comme le Mexique ou l’Argentine, proposent désormais des visas pour les digital nomads. A Lisbonne, où ils sont légion, ces télétravailleurs ont contribué à gentrifier certains quartiers et à y faire flamber les loyers. « Ils tendent à se regrouper aux mêmes endroits, pas trop chers, avec des plages, et du bon Wi-Fi », reconnaît Liora Nuchowicz, responsable clientèle chez Selina, une entreprise créée au Panama en 2014 qui gère quatre-vingts établissements spécialisés dans vingt-cinq pays. D’ici 2023, Selina compte doubler son nombre d’implantations.
    La vie nomade, Madison Billings l’a commencée un peu par hasard. Il y a deux ans, cette Américaine de 25 ans, commerciale pour une société d’informatique, a quitté le Texas pour des vacances au Costa Rica. Elle y a découvert un Hôtel-Club où il était possible de télétravailler dans un cadre idyllique, en bord de mer. « Là, je me suis dit : “ce truc existe vraiment ?” C’est possible de bosser sur un lieu de vacances ? A ce moment-là, mon entreprise était encore en télétravail complet à la suite de la crise du Covid. J’ai testé mon VPN, j’ai demandé si je pouvais rester sur place quelque temps, ils ont dit O.K. Depuis, je ne suis presque pas rentrée à Austin, à part pour rendre mon appartement », raconte-t-elle. Un abonnement souscrit auprès de Selina lui permet de voguer d’un pays à un autre dans des résidences de la société.
    « Ça, c’est chez moi », lance Clara Perrot, 28 ans, en montrant une photo du box qu’elle loue en France. Avant de quitter Paris, elle y a entassé ses affaires. Après quelque temps au Maroc, la voici chez Outsite, à Lisbonne, où elle travaille en free-lance comme « Designeuse UX » pour des applications. Sa chambre lui coûte 1 200 euros par mois tout compris, ménage, charges, espace de coworking. « Au bout de trois ans de CDI, je n’en pouvais plus de Paris, je fréquentais toujours les mêmes gens, je ne me projetais pas dans ce chemin, les enfants, l’achat de l’appartement… Je voulais la mer, le soleil, être nourrie par les rencontres. Ce que j’aime avant tout dans ce mode de vie, c’est ma liberté. »
    D’une destination à l’autre, il arrive que certains se retrouvent, partent en excursion ensemble, partagent des cours de cuisine ou s’échangent des missions professionnelles. « On se fait un réseau professionnel très utile, car nous sommes tous plus ou moins dans le même milieu », poursuit Madison Billings.Après trois ans de voyage (Inde, île Maurice, Madagascar, Bali, Portugal, Espagne, Brésil…), une autre jeune Française, Isaure Heyle, déroule volontiers la liste des bienfaits qu’elle en a tirés, à titre personnel : adaptabilité, compréhension interculturelle, maîtrise de l’anglais, capacités de communication, d’organisation, d’autonomie… « Changer d’environnement, ça booste la créativité », ajoute cette consultante en réseaux sociaux, également productrice d’un podcast sur les digital nomads.
    « Offrir la possibilité de travailler à distance, pour une entreprise, c’est une manière d’attirer de bons candidats ou de retenir les talents, expose Florian, entrepreneur nomade, vivant en ce moment à Lisbonne. Il y a encore des difficultés sur le plan juridique, mais dans les faits, rien n’empêche une boîte américaine de recruter un ingénieur français installé à Lisbonne ou à Barcelone ». Lui-même gagne sa vie en conseillant des entreprises sur leur utilisation du réseau social Twitch et grâce au trading de cryptomonnaies. Son associé est à Singapour, il emploie des free-lances dans divers endroits en Europe. Avec son gros sac à dos, ce sportif voyage tout en travaillant. Pendant la crise sanitaire, la fermeture des salles de sport l’avait incité à quitter le Portugal pour le Mexique. Là-bas, elles étaient ouvertes.Pareil rythme peut sembler aberrant pour ceux qui n’imaginent pas tenir longtemps dans cette vie de sacs à dos et de valises, en apesanteur. Mais les nomads interrogés affirment avoir fait le deuil, au moins provisoirement, d’un ancrage. « Je ne voyage qu’avec sept kilos, et cela crée un détachement matériel vis-à-vis des choses qui est très agréable, reprend Isaure Heyle. Je suis davantage intéressée par les expériences que par l’achat d’objets ». Beaucoup admettent s’interroger sur l’impact carbone de leur choix de vie. Avec un bémol, avancé par Isaure Heyle : « c’est du slow travel : on ne prend pas l’avion pour un week-end, mais pour plusieurs semaines ». Reste que ces voyages génèrent leur lot de fatigue et de difficultés. Jongler avec les décalages horaires, les connexions Internet parfois incertaines, basculer en mode « boulot » sans contraintes extérieures… D’autres évoquent la lassitude d’être toujours dans la planification de l’étape à venir. Sans oublier les relations amoureuses durables, difficiles à nouer, même si des couples voyagent ensemble. Et aussi, chez certains, le sentiment de solitude. « Je suis parfois fatigué des discussions superficielles, de rencontrer toujours de nouvelles personnes auxquelles on raconte la même chose. Beaucoup de nomades parlent des difficultés à être pleinement dans les vacances et pleinement dans le travail », reconnaît Eliott Meunier, un entrepreneur et youtubeur passé par la Thaïlande, le Sri Lanka, l’Espagne et le Portugal. Clara, une autre Française de Lisbonne, a décidé de sortir du circuit des résidences de télétravailleurs, et de chercher un appartement à elle dans la capitale portugaise. Histoire de se poser un peu, au moins pour un moment.

    #Covid-19#migrant#migration#postcovid#digitalnomad#sante#pandemie#teletravail#mondialisation

  • La Thaïlande lance un visa spécial de 10 ans réservé aux télétravailleurs touchant au moins 6 500 dollars par mois – Libération
    https://www.liberation.fr/economie/economie-numerique/la-thailande-lance-un-visa-special-de-10-ans-reserve-aux-teletravailleurs
    https://www.liberation.fr/resizer/C-TOUOMry-oZmJrvykuANcU_vwM=/1200x630/filters:format(jpg):quality(70):focal(1449x852:1459x862)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/HYOEQAPCCNE5LPRVPJT3NQQIWI.jpg

    La Thaïlande lance un visa spécial de 10 ans réservé aux télétravailleurs touchant au moins 6 500 dollars par mois
    Le pays qui a vu sa manne touristique s’affaiblir à cause du Covid cherche à attirer de nouveaux visiteurs encore plus dépensiers : les « nomades numériques ». Plusieurs autres pays pourraient lui emboiter le pas.
    Les critères d’éligibilité au nouveau visa thaïlandais sont particulièrement sélectifs. (Sukree Sukplang/Reuters)
    par Arthur Quentin
    publié le 12 août 2022 à 19h23
    Télétravailler depuis une plage paradisiaque à Phuket. Et se perdre le week-end dans les Full Moon Party sans avoir à assumer sa gueule de bois le lundi au bureau. Peut-être certains salivent à l’idée de mener un tel mode de vie, mais sont contraints administrativement. Qu’ils regagnent espoir : dès septembre, la Thaïlande les accueillera à bras ouverts. Le royaume s’apprête à lancer un nouveau visa de 10 ans taillé sur mesure pour les « nomades numériques », ces télétravailleurs se sentant trop à l’étroit dans leur pays d’origine. Outre sa durée sans commune mesure, ce laissez-passer présente de nombreux avantages listés par le Conseil d’investissement thaïlandais dans une brochure. Ses futurs titulaires bénéficieront d’un permis de résidence et de travail dans le pays, d’un service « fast track » dans tous ses aéroports internationaux, et surtout d’un impôt sur les revenus n’excédant pas les 17 % (alors qu’il peut atteindre 35 % pour d’autres locaux). Un précieux sésame dont il sera possible de faire la demande dès le 1er septembre

    #Covid-19#migrant#migration#thailande#sante#pandemie#teletravail#nomadenumerique#visa#economie#immigration

  • [Face à Face] Nos sociétés sont-elles prêtes pour le télétravail ? - Les Éclaireurs du Numérique
    https://leseclaireursdunumerique.fr/face-a-face-nos-societes-sont-elles-pretes-pour-le-teletrav
    https://leseclaireursdunumerique.fr/wp-content/uploads/2022/07/dHeI6Y1EfQ9rwY9FY6hhn0o6uQcoBpzyWmmymCnp_1400x1400.jpeg

    Le télétravail est “la” surprise des deux ans d’urgence sanitaire provoquée par le Coronavirus. Révélation inespérée d’un concept qui trainait depuis 20 ans sans reconnaissance réelle ni volonté des entreprise de le prendre au sérieux par peur de désorganisation généralisée. Or, depuis, les salariés le plébiscite. Et cela change les règles du jeu. Quels impacts envisager au niveau national et mondial, sur l’environnement et les villes ? Sommes nous des télémigrants en devenir ? Nos sociétés sont-elles prêtes pour le télétravail ?

    Interview de Cyprien Batut , économiste de renom, par Damien Douani lors de la conférence #USI2022.

    #télétravail #Economie #Podcast

  • L’Union européenne a discrètement fourni au Maroc de puissants systèmes de piratage des téléphones
    https://disclose.ngo/fr/article/union-europeenne-a-discretement-fourni-au-maroc-de-puissants-systemes-de-p

    Pour renforcer le contrôle des migrants, l’Union européenne a fourni à la police marocaine des logiciels d’extraction de données des téléphones. Faute de contrôle, ces technologies pourraient servir à accentuer la surveillance des journalistes et défenseurs des droits humains au Maroc. Lire l’article

    • Délits d’opinions, harcèlements, intimidations policières. Au Maroc, la répression contre celles et ceux qui contestent le régime s’est durement intensifiée. Abdellatif Hamamouchi, 28 ans, en a fait les frais. Un soir de juillet 2018, le journaliste et militant de l’Association marocaine des droits humains a fait l’objet d’une violente agression. Des hommes qui appartenaient selon lui à la police politique du régime l’ont « battu et jeté par terre » avant de lui prendre son téléphone portable. « Ils n’ont pris que mon téléphone, se souvient-il. Grâce à lui, ils ont pu avoir accès à mes e-mails, ma liste de contacts, mes échanges avec mes sources. » Comme lui, une dizaine de journalistes et militants marocains dont nous avons recueilli le témoignage expliquent s’être vu confisquer leurs téléphones à la suite d’une arrestation arbitraire. Selon eux, cette pratique obéirait à un unique objectif : renforcer le fichage des opposants présumés en collectant un maximum d’informations personnelles. Un contrôle qui, depuis 2019, pourrait être facilité par le soutien technologique et financier de l’Union européenne.

      Disclose, en partenariat avec l’hebdomadaire allemand Die Spiegel, révèle que l’UE a livré au Royaume du Maroc des puissants systèmes de surveillance numérique. Des logiciels conçus par deux sociétés spécialisées dans le piratage des téléphones et l’aspiration de données, MSAB et Oxygen forensic, avant d’être livrés aux autorités marocaines par Intertech Lebanon, une société franco-libanaise, sous la supervision du Centre international pour le développement des politiques migratoires (ICMPD). Objectif de ce transfert de technologies financé sur le budget du « programme de gestion des frontières pour la région Maghreb » de l’UE : lutter contre l’immigration irrégulière et le trafic d’êtres humains aux portes de l’UE.

      Selon des documents obtenus par Disclose et Die Spiegel auprès des institutions européennes, la société MSAB, d’origine suédoise, a fourni à la police marocaine un logiciel baptisé XRY capable de déverrouiller tous types de smartphones pour en extraire les données d’appels, de contacts, de localisation, mais aussi les messages envoyés et reçus par SMS, WhatsApp et Signal. Quant à Oxygen forensic, domiciliée pour sa part aux Etats-Unis, elle a livré un système d’extraction et d’analyse de données baptisé « Detective » (https://www.oxygen-forensic.com/uploads/doc_guide/Oxygen_Forensic_Detective_Getting_Started.pdf). Sa spécificité ? Contourner les verrouillages d’écran des appareils mobiles afin d’aspirer les informations stockées dans le cloud (Google, Microsoft ou Apple) ou les applications sécurisées de n’importe quel téléphone ou ordinateur. La différence notable avec le logiciel Pegasus, les deux logiciels nécessitent d’accéder physiquement au mobile à hacker, et ne permet pas de surveillance à distance.
      La police marocaine formée au piratage numérique

      A l’achat des logiciels et des ordinateurs qui vont avec, l’Union européenne a également financé des sessions de formations dispensées aux forces de police marocaine par les collaborateurs d’Intertech et les salariés de MSAB et Oxygen Forensic. Mais ce n’est pas tout. Selon des documents internes obtenus par l’ONG Privacy International, l’Europe a aussi envoyé ses propres experts issus du Collège européen de police, le CEPOL, pour une formation de quatre jours à Rabat entre le 10 et le 14 juin 2019. Au programme : sensibilisation à « la collecte d’information à partir d’Internet » ; « renforcement des capacités d’investigation numérique », introduction au « social hacking », une pratique qui consiste à soutirer des informations à quelqu’un via les réseaux sociaux.
      Contrôle inexistant

      Reste à savoir si ces outils de surveillance sont réellement, et exclusivement, utilisés à des fins de lutte contre l’immigration illégale. Or, d’après notre enquête, aucun contrôle n’a jamais été effectué. Que ce soit de la part des fabricants ou des fonctionnaires européens. Dit autrement, le Maroc pourrait décider d’utiliser ses nouvelles acquisitions à des fins de répression interne sans que l’Union européenne n’en sache rien. Un risque d’autant plus sérieux, selon des chercheurs en sécurité numérique joints par Disclose, que les logiciels XRY et Detective ne laissent pas de traces dans les appareils piratés. A la grande différence d’une autre technologie bien connue des services marocains : le logiciel israélien Pegasus, qui permet de pirater un appareil à distance. Le système Pegasus a été massivement employé par le Maroc dans le but d’espionner des journalistes, des militants des droits humains et des responsables politiques étrangers de premier plan, comme l’a révélé le consortium de journalistes Forbidden Stories (https://forbiddenstories.org/fr/case/le-pegasus-project) en 2021. Avec les solutions XRY et Detective, « dès que vous avez un accès physique à un téléphone, vous avez accès à tout », souligne Edin Omanovic, membre de l’ONG Privacy international. Un élément qu’il estime « inquiétant », poursuit-il, « dans un contexte où les autorités ciblent les défenseurs des droits de l’homme et les journalistes ».

      Afin de garantir que le matériel ne sera pas détourné de son objet officiel, la Commission européenne, sollicitée par Disclose, affirme qu’un document d’engagement a été signé par les autorités marocaines – il ne nous a pas été transmis. D’après un porte-parole, ledit document mentionnerait l’usage de ces technologies dans le seul but de lutter « contre le trafic d’êtres humains ». Rien d’autre ? « L’UE fait confiance à Rabat pour respecter son engagement, c’est de sa responsabilité », élude le porte-parole.En réalité, ce transfert de technologies devrait faire l’objet d’une attention particulièrement accrue. Pour cause : les systèmes fournis par l’UE sont classés dans la catégorie des biens à double usage (BDU), c’est-à-dire des biens qui peuvent être utilisés dans un contexte militaire et civil. Ce type d’exportation est même encadré par une position commune de l’UE, datée de 2008. Celle-ci stipule que le transfert des biens à double usage est interdit dès lors qu’il « existe un risque manifeste » que le matériel livré puisse être utilisé à des fins de « répression interne ». Un risque largement établi dans le cas marocain, comme l’a démontré l’affaire Pegasus.

      Contactés, MSAB et Oxygen Forensic ont refusé de nous répondre. Même chose du côté des régulateurs suédois et américains sur les exportations de biens à double usage. Alexandre Taleb, le PDG d’Intertech, la société responsable du déploiement des technologies, a été plus loquace. « Mes clients savent ce qu’ils achètent, je n’ai pas à les juger. Ils ont plus de 400 millions d’habitants qui peuvent s’en charger, déclare-t-il. Si le Maroc a des problèmes démocratiques, c’est une chose, mais nos outils ne sont pas la cause de ces problèmes ». Pour ce marché, Intertech a empoché près de 400 000 euros.

      Au parlement européen, ces exportations sont loin de faire l’unanimité. « Sous prétexte de sécuriser nos frontières, nous ne pouvons pas nous contenter des promesses d’un régime autoritaire, déplore ainsi l’eurodéputée Markéta Gregorová (groupe des Verts). C’est une négligence délibérée et moralement inacceptable de la part de l’Europe ». Une négligence qui passe d’autant plus mal que la société MSAB a été accusée (https://theintercept.com/2021/06/14/myanmar-msab-eu-technology-regulation) d’avoir équipé la police birmane en 2019, à un moment où des exactions contre des civils étaient connues et documentées.

      #externalisation #asile #migrations #réfugiés #Maroc #UE #EU #surveillance_numérique #complexe_militaro-industriel #surveillance #répression #logiciels #aspiration_des_données #piratage_des_téléphones #MSAB #Oxygen_forensic #Intertech_Lebanon #Centre_international_pour_le_développement_des_politiques_migratoires (#ICMPD) #technologie #transfert_de_technologies #gestion_des_frontières #frontières #contrôles_frontaliers #programme_de_gestion_des_frontières_pour_la_région_Maghreb #XRY #detective #Pegasus #téléphones_portables #smartphone #piratage_numérique #Collège_européen_de_police (#CEPOL) #formation #police #social_hacking #hacking #réseaux_sociaux #biens_à_double_usage (#BDU) #répression_interne #Alexandre_Taleb

  • Activision Blizzard workers walk out, protesting loss of abortion rights - The Washington Post
    https://www.washingtonpost.com/video-games/2022/07/21/activision-blizzard-roe-walkout

    Hundreds of Activision Blizzard employees are walking out Thursday in Texas, California, Minnesota and New York to protest the overturn of Roe v. Wade and demand protections. The current count, as of this writing, is 450 employees, in-person and online.

    The demands include a request for all workers to have the right to work remotely, and for workers living in “locations passing discriminatory legislation,” such as antiabortion laws, to be offered relocation assistance to a different state or country. Employees are also demanding the company sign a labor-neutrality agreement to respect the rights of workers to join a union; on Twitter, the workers’ group A Better ABK said the demand was necessitated by union-busting efforts on the part of Activision Blizzard.

    ABetterABK 💙 ABK Workers Alliance sur Twitter :
    https://twitter.com/ABetterABK/status/1544717283087757312

    In light of the recent attacks on the civil liberties of our employees, the employee-led Committee Against Sex and Gender Discrimination has scheduled a walk out action on July 21st, 2022 (1/17)

    Manifestation chez Activision-Blizzard-King pour l’accès à certains droits.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #activision_blizzard #a_better_abk #ressources_humaines #roe_v_wade #syndicalisme #revendication #droit #avortement #manifestation #travail_à_distance #télétravail #lgbt #assurance_santé #fabby_garza #rich_george #égalité_des_sexes #équité_des_sexes #équité #qa #raven_software #assurance_qualité #kate_anderson #alejandra_beatty #verily #alphabet #google

  • #Suisse : Nouvelle panne partielle des numéros d’urgence, notamment à Genève ats/asch
    https://www.rts.ch/info/regions/geneve/13243765-nouvelle-panne-partielle-des-numeros-durgence-notamment-a-geneve.html

    Le réseau Swisscom a connu jeudi après-midi une nouvelle panne entre 14h26 et 14h58. Le service a ensuite repris, a indiqué l’entreprise à Keystone-ATS. Les numéros d’urgence ont été partiellement touchés.

    Les appels depuis les téléphones mobiles n’ont pas pu reprendre. Un redémarrage est en cours. La cause est un problème de configuration, précise Swisscom. La panne a été entièrement levée vers 16h45.

    Les centrales d’urgence, notamment de Genève et de Bâle, ont été touchées. Le Service d’incendie et de secours (SIS) de Genève signalait des difficultés depuis 15h00 à atteindre les numéros d’urgence à partir de téléphones portables. En revanche, les appels sur des lignes fixes fonctionnent normalement.

    « Nous recommandons à la population d’utiliser les lignes fixes », a indiqué le lieutenant Nicolas Millot, porte-parole du SIS. L’inquiétude, pour les pompiers, est que des personnes n’arrivent pas à atteindre les urgences.

    #télécommunications #USA ? #Russie ? #Swisscom #Téléphonie #Urgences

    • Twitter inaccessible aux États-Unis et en Europe ce jeudi afp
      https://www.lessentiel.lu/fr/story/une-grosse-panne-sur-twitter-635133511225

      Une vaste panne a affecté temporairement jeudi l’accès au réseau social Twitter, notamment aux Etats-Unis et en Europe où plusieurs utilisateurs se sont retrouvés confrontés à un message d’erreur.

      L’étendue de la panne n’était pas immédiatement connue et la plateforme n’avait pas dans l’immédiat répondu à une sollicitation de l’AFP. Mais le site Downdetector a recensé près de 55 000 signalements d’internautes empêchés de se servir de la plateforme, les premiers étant apparus vers 13h50.

      Le site Downdetector a recensé près de 55 000 signalements d’internautes empêchés de se servir de Twitter, les premiers étant apparus vers 11H50 GMT. « Impossible de récupérer les tweets pour le moment. Veuillez ressayer ultérieurement », était-il affiché sur les comptes des utilisateurs.

      Elon Musk a fait marche arrière
      Le service semble avoir repris progressivement un peu plus d’une demi-heure après le début de la panne, des internautes en profitant pour se moquer gentiment du réseau. « Je viens d’avoir les 30 minutes les plus productives depuis des années. Et sinon, il semble que Twitter soit tombé en panne pendant 30 minutes », a ainsi écrit sur la plateforme @joelyagar.

      Des pannes perturbent régulièrement les plateformes numériques, les interruptions de service de longue durée restant l’exception. Cet accroc technique intervient à un moment sensible pour le groupe, qui a engagé cette semaine une bataille judiciaire avec Elon Musk.
      . . . . .
      #USA ? #Russie ? #twitter

  • Assassinat de Shinzo Abe : le studio de jeux vidéo Kojima Productions condamne les « fausses informations » accusant son président
    https://www.francetvinfo.fr/monde/japon/assassinat-de-shinzo-abe-le-studio-de-jeux-video-kojima-productions-con

    Après l’assassinat de l’ancien Premier ministre japonais Shinzo Abe, plusieurs fausses informations ont circulé. L’une d’elles identifiait l’auteur des tirs comme Hideo Kojima, célèbre créateur de jeux vidéo comme Metal Gear Solid ou encore Death Stranding. Elle a notamment été reprise par Damien Rieu, ex-candidat du parti d’extrême droite Reconquête ! aux élections législatives, vendredi 8 juillet.

    Dans un tweet désormais supprimé, Damien Rieu a répondu à la députée LFI Clémentine Autain, qui réagissait à la mort de Shinzo Abe. "L’extrême gauche tue", avait écrit Damien Rieu, avec des photos de Hideo Kojima posant avec des photos du Che Guevara. L’élue insoumise a alors estimé qu’il était « en roue libre » et en « plein délire raciste ».

    Hideo Kojima Misidentified As Shinzo Abe Assassin By News Media
    https://kotaku.com/shinzo-abe-assassin-killer-kojima-greek-news-confusion-1849157839

    Earlier today, former Japanese Prime Minister Shinzo Abe was shockingly assassinated. Then the internet did its usual shitty thing of making bad jokes out of current events, and that eventually led to a news station in Greece misidentifying famous game developer Hideo Kojima as the assassin.

    Shortly after today’s assassination, some shitty people in a dank corner of the internet joked that Abe’s suspected killer looked like Kojima. Eventually, this reached Twitter, where far-right French politician Damien Rieu—perhaps not understanding that it was a joke—retweeted images of Kojima with a comment that translates to “The extreme left kills,” helping spread it more. While Rieu did eventually delete the tweets, it seems the damage was already done and might have helped mislead at least one news station in Greece that covered the assassination.

    KOJIMA PRODUCTIONS (Eng) sur Twitter :
    https://twitter.com/KojiPro2015_EN/status/1545751079685484544

    #KojimaProductions strongly condemns the spread of fake news and rumors that convey false information. We do not tolerate such libel and will consider taking legal action in some cases.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #faitsdivers #assassinat #shinzo_abe #japon #tetsuya_yamagami #désinformaton #mésinformation #fausses_informations #fake_news #mauvaise_blague #mdr #blague #confusion #kojima_productions #hideo_kojima #damien_rieu #jeu_vidéo_metal_gear_solid #jeu_vidéo_death_stranding #france #grèce #extrême_gauche #extrême_droite #politique #télévision #justice

  • La « force » des riches : susciter chez les pauvres l’envie de leur ressembler ... Les agents immobiliers soit disant « précaires en col blanc » font partie d’une chaîne de prédation dont le maillon faible est le « client ».

    Comment s’explique le succès des émissions de télé-réalité immobilières ?
    https://theconversation.com/comment-sexplique-le-succes-des-emissions-de-tele-realite-immobilie

    Depuis plus d’une dizaine d’années, de nombreuses émissions de téléréalité et de télé-crochet qui s’appuient sur l’industrie immobilière occupent le paysage audiovisuel français. Récemment, la diffusion de la série de téléréalité L’Agence, programmée sur TMC en 2020 et sur la plate-forme Netflix depuis juin 2021, confirme cette tendance de fond.

    Mais comment expliquer une telle passion nationale pour le quotidien d’une famille d’agents immobiliers de Boulogne-Billancourt qui vend des maisons à 15 millions d’euros ?

    #agents_immobiliers #entrepreneuriat #bullshit_job #télé_réalité ou plutôt #télé_hallucinée

  • Thread (2 tweets…) by @freakonometrics on Thread Reader App
    https://threadreaderapp.com/thread/1541907576585175040.html

    https://twitter.com/freakonometrics/status/1541907576585175040

    “The results show that people who work partly from home do indeed commute less; however, their non-work travel increases. This rebound effect completely offsets the saved commutes, resulting in a zero impact on the total distances covered”

    Work flexibly, travel less? The impact of telework and flextime on mobility behavior in Switzerland
    https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0966692322001132

    ––––––––––––––––––––

    “Indeed, after controlling for a range of variables, we find that the majority of English teleworkers travel farther each week than non-teleworkers. This results from a combination of longer commutes and additional non-work travel”

    Do teleworkers travel less? Evidence from the English National Travel Survey
    https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0965856422000738

  • Interview : How the « Halo » show’s producers changed the franchise
    https://www.axios.com/halo-show-interview-650891da-30fe-494b-ad86-7cb77bbefa1f.html

    The creators of the new live-action “Halo” streaming series braced themselves for fans who might not be ready to see new versions of characters they’d seen in games for 20 years, the show’s executive producer Kiki Wolfkill tells Axios.

    Je suis dubitatif face aux adaptations qui dérivent de la licence originelle. Lorsque l’on en vient à changer des éléments-clés d’un univers, à quoi bon s’en inspirer ?

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #télévision #adaptation #jeu_vidéo_halo #kiki_wolfkill #paramount_plus #master_chief #pablo_schreiber

  • « Les émissions de téléréalité sont extrêmement réactionnaires », affirme Valérie Rey-Robert
    https://www.20minutes.fr/arts-stars/television/3265323-20220408-emissions-telerealite-extremement-reactionnaires-affirme-
    https://img.20mn.fr/ZIgEEbxkR6GbyT1hXhUjmCk/1200x768_mariage-forcement-heterosexuel-enfant-carla-moreau-kevin-guedj-che

    Des Marseillais à Koh-Lanta, de La Villa des cœurs brisés aux Reines du shopping…, les émissions de téléréalité rythment la fin d’après-midi et les soirées de millions de Françaises et Français. Le genre s’est inscrit durablement dans le paysage audiovisuel, loin des polémiques enflammées et des vents d’indignations provoqués, il y a vingt et un ans, lors du lancement de Loft Story. Ces programmes mériteraient pourtant qu’on les regarde de plus près afin de distinguer les mécaniques oppressives qui y sont à l’œuvre : misogynie, homophobie, racisme et mépris de classe… C’est ce qu’explique la militante féministe Valérie Rey-Robert dans un essai passionnant Téléréalité : la fabrique du sexisme, édité chez Les insolent.e.s.

    #Téléréalité #Télévision #Sexisme #EMI