• Un pylône de téléphonie mobile gravement vandalisé près de Laval La Tribune - Pierre Manière

    Un site appartenant à l’opérateur d’infrastructures TDF, et utilisé par Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free, a essuyé un acte de vandalisme dans la nuit de mardi à mercredi. Le pylône de 90 mètres s’est effondré, perturbant les communications dans la région.


    Les câbles qui stabilisaient ce pylône de 90 mètres ont vraisemblablement été sectionnés. (Crédits : TDF)

    Les actes de vandalisme visant les réseaux télécoms ne cessent décidément pas. Un site mobile de TDF situé à Changé, au nord de Laval, en a fait les frais dans la nuit de mardi à mercredi. Les images fournies par les équipes en charge du réseau de Free, publiées sur Twitter, et par TDF à La Tribune, sont impressionnantes. Ce pylône de 90 mètres a été retrouvé couché au sol. Un ou plusieurs câbles qui le maintenaient ont vraisemblablement été sectionnés.


    (Crédits : Capture d’écran Twitter)

    Cet acte de malveillance a perturbé les communications dans la région. Ce pylône hébergeait notamment les antennes de téléphonie mobile des quatre grands opérateurs, à savoir Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free. Il accueillait aussi des équipements de diffusion de radio pour Fun Radio et RTL2. Dans un communiqué, TDF précise qu’au total,  « près de 150.000 habitants de Laval et de sa région » ont été « en partie privés de radio » . Le signal a finalement été rétabli mercredi soir. TDF précise que  « les services de téléphonie mobile sont également très fortement touchés » . Le groupe a décidé de porter plainte, et  « travaille activement avec les autorités compétentes » . Des « solutions provisoires » visant à rétablir le service vont voir le jour, en attendant de réparer le pylône.


    (Crédits : TDF)

    Cet acte survient environ une semaine après que des réseaux Internet fixe ont été vandalisés dans la région de Marseille. Des fibres optiques, assurant des liaisons longue distance, ont été sectionnées https://www.latribune.fr/technos-medias/telecoms/les-reseaux-de-free-et-de-sfr-encore-vandalises-dans-la-region-de-marseill . Environ 4.600 pannes sur l’Internet fixe ont été constatées, dans la foulée, dans la région. Ces perturbations ont majoritairement concerné les clients de Free et de SFR. L’affaire en a rappelé une autre. Au printemps dernier, plusieurs liaisons longue distance avaient également fait l’objet de dégradations similaires https://www.latribune.fr/technos-medias/telecoms/d-importants-sabotages-de-fibres-optiques-perturbent-le-reseau-internet-91 . Elles avaient, cette fois aussi, occasionnés des pannes et dysfonctionnements chez les clients de Free et de SFR.

    Des réseaux essentiels à la vie du pays
    Les opérateurs tirent depuis longtemps la sonnette d’alarme. En mai dernier, Arthur Dreyfuss, l’ancien président de la Fédération française des télécoms (FFT), le lobby du secteur, avait appelé, dans nos colonnes, à  « durcir les sanctions pour les actes de vandalisme ». « L’enjeu n’est pas seulement de protéger les opérateurs, mais aussi toutes les activités les plus sensibles et essentielles du pays » , a-t-il expliqué.

    De fait, les réseaux télécoms sont aujourd’hui indispensables à la vie du pays. En juin 2021, un événement l’a rappelé. Une panne massive chez Orange a empêché de nombreux Français d’appeler les services d’urgence, et plusieurs personnes sont décédées, faute de pouvoir prévenir les secours. Le numérique, qui irrigue désormais tous les secteurs d’activités, rend ces derniers mécaniquement vulnérables aux problèmes concernant les infrastructures télécoms, dont les actes de vandalisme.

    #téléphonie #surveillance #mobile #internet #5g #téléphone #télécommunications #téléphonie_mobile #free #smartphone #france #technologisme #géolocalisation #sabotage #tdf #Orange #sfr #bouygues_telecom #Free #fft

    Source : https://seenthis.net/recherche?recherche=t%C3%A9l%C3%A9phonie

  • Téléphonie, paiements, transports : un document montre la fragilité de la Suisse face à un éventuel black-out Didier Kottelat, avec Pierre Nebel
    https://www.rts.ch/info/suisse/13327003-telephonie-paiements-transports-un-document-montre-la-fragilite-de-la-s

    Comme d’autres pays, la Suisse se prépare à un hiver difficile sur le front de l’approvisionnement énergétique. En cas de pénurie d’électricité voire de black-out, les trains continueront-ils de rouler ? Et pourra-t-on encore téléphoner, surfer sur internet, retirer de l’argent au bancomat ou payer ses courses par carte ? Tour d’horizon.

    C’est une petite musique qui monte : la Suisse n’est pas à l’abri de mesures de rationnement d’électricité, voire de coupures de courant de plusieurs heures. Face à la crise énergétique qui menace, le président de la Commission fédérale de l’électricité (ElCom) Werner Luginbühl, il y a un peu plus de deux semaines, a même invité les ménages à acheter des bougies et à faire des réserves de bois de chauffe.


    La Confédération veut à tout prix éviter ce scénario catastrophe. Mais en même temps, elle se prépare à toutes les éventualités. Le 17 mai dernier, sous l’égide de l’Office fédéral de la protection de la population (OFPP), elle a donc convié à Berne les représentants des infrastructures critiques de la Suisse, de Swisscom aux CFF, en passant par les banques, les grands distributeurs et les fournisseurs d’électricité.

    Objectif de la rencontre : coordonner les efforts des entreprises les plus importantes du pays afin de maintenir les services essentiels à la population et à l’économie en cas de pénurie d’électricité. Nos collègues de la radio alémanique SRF ont obtenu le procès-verbal de la réunion. Celui-ci révèle certaines fragilités, notamment dans le domaine des télécommunications, du trafic de paiement et des transports.

    LES TÉLÉCOMMUNICATIONS
    A l’ère de l’omniprésence du smartphone, un éventuel black-out bouleverserait le quotidien de la population. Il suffit d’une coupure de courant d’une heure environ pour que les réseaux de téléphonie mobile de tous les opérateurs du pays cessent d’émettre, apprend-on dans ce document. Les antennes sont en effet pourvues de batterie, mais cette alimentation de secours ne permet pas de tenir plus de 60 minutes.

    En dernier recours, la Confédération prévoit des délestages cycliques pour tous les consommateurs et entreprises, à l’exception de quelques infrastructures jugées essentielles (hôpitaux, services de secours et de sécurité, ...). On imagine ainsi des coupures de courant de quatre heures toutes les huit à douze heures. « Le temps d’alimentation (entre deux coupures) ne suffit pas à recharger les batteries des antennes. Il en résultera des pannes », affirme le représentant de Swisscom.

    La vulnérabilité du réseau de téléphonie mobile est qualifiée de « choquante » par un participant de la table ronde : « Un black-out peut survenir très rapidement. Et sans communication, la société est confrontée à d’énormes problèmes. » "L’Office fédéral de la communication est en train d’examiner dans quelle mesure des prescriptions supplémentaires sont nécessaires" pour limiter ce risque, répond l’OFPP. Pour l’heure, on en reste toutefois au stade des discussions.

    En matière de données, le réseau semble davantage résistant. Les centres de calcul pourraient tenir au moins 72 heures grâce à des génératrices diesel. Celles-ci pourraient ensuite être réalimentées, de quoi, en théorie, maintenir internet. Mais pour le citoyen lambda, il y a un hic. « C’est clair que si, chez vous, votre routeur n’est pas alimenté en énergie, vous n’aurez pas non plus accès aux données internet », note le porte-parole de Swisscom Christian Neuhaus.

    LE TRAFIC DE PAIEMENT
    Autre sujet évoqué lors de la réunion : le trafic de paiement. Alors que les Suissesses et les Suisses sont toujours plus nombreux à payer quasi exclusivement par carte bancaire ou grâce à leur smartphone, la crise énergétique pourrait marquer le grand retour du cash. Si les systèmes électroniques venaient à être paralysés, la population n’aurait en effet d’autre choix que de se rabattre sur les bons vieux billets de banque.

    Le premier défi pour les banques serait alors de faire fonctionner les bancomats, qui ont besoin d’électricité. Il s’agirait ensuite d’assurer l’approvisionnement en billets des distributeurs, qui seraient sans doute pris d’assaut. La question de la sécurité des clients est également centrale, note Martin Hess, un responsable de l’Association suisse des banquiers, qui insiste sur la nécessaire coopération des banques avec leurs « partenaires d’infrastructure ».

    Quant aux guichets, ils pourraient devoir fermer en cas de black-out. « Il existe des situations dans lesquelles les banques sont invitées à fermer leurs portes pour protéger l’argent de leurs clients. C’est pourquoi la Confédération recommande aux citoyens de garder des billets en petites coupures pour les achats de première nécessité durant quelques jours », relève Martin Hess.

    LES TRANSPORTS
    La question des transports publics est également mentionnée lors de la rencontre du 17 mai. Les CFF disposent de ressources électriques propres, mais cela ne leur permet pas de poursuivre le service en cas de black-out. En cas de panne généralisée, le représentant de l’ancienne régie fédérale évalue l’autonomie énergétique du système ferroviaire à une heure environ. Juste de quoi ramener les trains en gare et ne pas laisser les passagers en rade.

    UN SYSTÈME FRAGILE
    Il n’est évidemment pas certain que le scénario du pire envisagé par la Confédération se réalise cet hiver. Pourtant, pour la première fois depuis bien longtemps, il n’est plus totalement exclu. Les réflexions en cours mettent en tous les cas en évidence la fragilité du système, l’interconnexion des différents acteurs économiques ainsi que l’importance critique des infrastructures de communication et de l’approvisionnement en carburant.

    #énergie #électricité #gaz #téléphones #smartphones #télécommunications #transports #argent #cartes_bancaires #banques #cash #internet

  • #Suisse : Nouvelle panne partielle des numéros d’urgence, notamment à Genève ats/asch
    https://www.rts.ch/info/regions/geneve/13243765-nouvelle-panne-partielle-des-numeros-durgence-notamment-a-geneve.html

    Le réseau Swisscom a connu jeudi après-midi une nouvelle panne entre 14h26 et 14h58. Le service a ensuite repris, a indiqué l’entreprise à Keystone-ATS. Les numéros d’urgence ont été partiellement touchés.

    Les appels depuis les téléphones mobiles n’ont pas pu reprendre. Un redémarrage est en cours. La cause est un problème de configuration, précise Swisscom. La panne a été entièrement levée vers 16h45.

    Les centrales d’urgence, notamment de Genève et de Bâle, ont été touchées. Le Service d’incendie et de secours (SIS) de Genève signalait des difficultés depuis 15h00 à atteindre les numéros d’urgence à partir de téléphones portables. En revanche, les appels sur des lignes fixes fonctionnent normalement.

    « Nous recommandons à la population d’utiliser les lignes fixes », a indiqué le lieutenant Nicolas Millot, porte-parole du SIS. L’inquiétude, pour les pompiers, est que des personnes n’arrivent pas à atteindre les urgences.

    #télécommunications #USA ? #Russie ? #Swisscom #Téléphonie #Urgences

    • Twitter inaccessible aux États-Unis et en Europe ce jeudi afp
      https://www.lessentiel.lu/fr/story/une-grosse-panne-sur-twitter-635133511225

      Une vaste panne a affecté temporairement jeudi l’accès au réseau social Twitter, notamment aux Etats-Unis et en Europe où plusieurs utilisateurs se sont retrouvés confrontés à un message d’erreur.

      L’étendue de la panne n’était pas immédiatement connue et la plateforme n’avait pas dans l’immédiat répondu à une sollicitation de l’AFP. Mais le site Downdetector a recensé près de 55 000 signalements d’internautes empêchés de se servir de la plateforme, les premiers étant apparus vers 13h50.

      Le site Downdetector a recensé près de 55 000 signalements d’internautes empêchés de se servir de Twitter, les premiers étant apparus vers 11H50 GMT. « Impossible de récupérer les tweets pour le moment. Veuillez ressayer ultérieurement », était-il affiché sur les comptes des utilisateurs.

      Elon Musk a fait marche arrière
      Le service semble avoir repris progressivement un peu plus d’une demi-heure après le début de la panne, des internautes en profitant pour se moquer gentiment du réseau. « Je viens d’avoir les 30 minutes les plus productives depuis des années. Et sinon, il semble que Twitter soit tombé en panne pendant 30 minutes », a ainsi écrit sur la plateforme @joelyagar.

      Des pannes perturbent régulièrement les plateformes numériques, les interruptions de service de longue durée restant l’exception. Cet accroc technique intervient à un moment sensible pour le groupe, qui a engagé cette semaine une bataille judiciaire avec Elon Musk.
      . . . . .
      #USA ? #Russie ? #twitter

  • Réseaux télécoms : les actes de vandalisme se multiplient La Tribune - Pierre Manière
    https://www.latribune.fr/technos-medias/telecoms/reseaux-telecoms-les-actes-de-vandalisme-se-multiplient-892271.html

    Depuis environ un an, les dégradations et destructions visant des antennes de téléphonie mobile ou les réseaux Internet fixe grimpent en flèche, privant à chaque fois des milliers de foyers et d’entreprises de moyens de communiquer. Les opérateurs et le gouvernement se mobilisent pour enrayer ce fléau. Décryptage.

    C’est presque devenu monnaie courante. Pas une semaine ne se passe sans que les réseaux télécoms, mobiles et Internet fixe, essuient des sabotages, incendies volontaires, dégradations ou vols. Ce week-end, des habitants du Tarn en ont fait les frais. Dans la journée de samedi, une antenne-relais a été incendiée près d’Albi. Résultat : pas moins de 52.000 abonnés de Bouygues Telecom et de SFR se sont retrouvés, en un éclair, dépourvus de téléphonie mobile. S’il y a du mieux, « la situation n’est toujours pas totalement rétablie », explique à La Tribune ce lundi Arthur Dreyfuss, le secrétaire général de SFR et président de la Fédération française des télécoms (FFT), le lobby du secteur.


    Depuis la fin du mois d’août, les actes de vandalisme visant des antennes de téléphonie et infrastructures Internet fixe vont crescendo en Ile-de-France. « Plusieurs dizaines de sites ont déjà subi des dégradations », relève Arthur Dreyfuss, le président de la Fédération française des télécoms (FFT). (Crédits : Reuters)

    Le dirigeant précise que c’est un pylône de TDF qui a subi d’importants dégâts. « Or celui-ci irrigue des pylônes d’autres opérateurs, détaille-t-il. Au total, une soixantaine de sites mobiles ont été impactés. » Cette attaque n’a rien d’un cas isolé. Aux côtés de SFR et de Bouygues Telecom, Orange et Free voient régulièrement leurs installations vandalisées dans tout l’Hexagone. Tous sont confrontés à des dégradations d’antennes. « Chez Orange, en moyenne, environ une antenne par semaine est la cible de vandalisme, précise Cyril Luneau, le directeur des relations avec les collectivités locales de l’opérateur. Nous déplorons également des actes de malveillance sur le réseau fixe, dont des vols de câbles en cuivre [essentiels pour apporter la téléphonie et l’ADSL, Ndlr], à hauteur de dix actes par mois. » Il arrive aussi, chez tous les opérateurs, que les points de mutualisation, des installations critiques pour apporter l’Internet fixe à un grand nombre de foyers, soient attaqués.

    Des sabotages en forte hausse en Ile-de-France
    « C’est un fléau », alarme Arthur Dreyfuss. « Les réseaux télécoms sont très sensibles parce qu’ils permettent la connectivité des Français, des entreprises, mais aussi de l’ensemble des services d’urgence, rappelle-t-il. Cela fait dix à douze mois que nous constatons une multiplication des actes de vandalisme. » Le dirigeant précise que les territoires les plus touchés sont aussi, bien souvent, « ceux qui souffrent d’une couverture télécoms compliquée, ce qui est très dommageable pour les habitants et les entreprises ». Lesquels sont parfois extrêmement nombreux à en subir les conséquences. Arthur Dreyfuss se rappelle qu’en début d’année, l’incendie d’une antenne-relais près de Limoges a privé plus d’un million de personnes de télévision pendant plusieurs jours.

    Toutes les régions sont touchées. Mais depuis la fin du mois d’août, les actes de vandalisme vont crescendo en Ile-de-France. « Plusieurs dizaines de sites ont déjà subi des dégradations », relève le chef de file de la FFT. Qui sont, alors, les responsables de ces attaques ? Jusqu’à présent, les enquêteurs semblaient privilégier les pistes de l’ultra-gauche, des anarchistes ou des anti-5G. L’arrivée de la nouvelle génération de téléphonie mobile a notamment suscité une forte opposition et des débats électriques. A gauche et chez les écologistes, beaucoup craignent encore que cette technologie nuise à la planète, et certains redoutent l’impact des ondes sur la santé. Des thèses complotistes ont également circulé, comme celle d’une propagation du coronavirus par la 5G. En mars dernier, le tribunal correctionnel de Valence a ainsi condamné un résident de Pierrelatte (Drôme), opposé à la nouvelle génération de téléphonie mobile, à trois ans de prison - dont un an ferme -, a rapporté France Bleu https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/incendies-a-pierrelatte-un-anti-5g-condamne-a-trois-ans-de-prison-dont-un . En janvier et février, il avait incendié une antenne-relais et une chambre de télécommunications d’Orange. Cela dit, il apparaît bien difficile, aujourd’hui, de dresser des profils types.

    « La question d’un renforcement du dispositif pénal se pose »
    Face à ce vandalisme, les opérateurs et le gouvernement se mobilisent. Ce dimanche, Cédric O, le secrétaire d’Etat en charge du Numérique, a « [condamné] fermement » l’incendie du pylône de TDF dans le Tarn sur Twitter. « Avec Gérald Darmanin [le ministre de l’Intérieur, Ndlr], nous agissons aux côtés de l’ensemble des opérateurs pour mettre fin à ces actes inacceptables, dans le cadre de la convention nationale de lutte contre la malveillance visant les réseaux télécoms, qui met en danger des vies humaines », a-t-il insisté. Cette convention « a vocation à être déclinée localement par les préfectures », précise Arthur Dreyfuss. Elle vise à favoriser le partage d’informations entre les opérateurs, les gestionnaires de sites télécoms, la police, la gendarmerie et la justice. L’objectif est que tous puissent réagir au plus vite lorsque des installations sont vandalisées. Mais aussi d’agir de manière préventive. « Dans ce cadre, nous pouvons transmettre à la police et à la gendarmerie, à l’échelle départementale, des listes de sites sensibles, afin qu’une surveillance puisse, dans certains cas, être mise en place », explique le président de la FFT.

    A ses yeux, cette convention va « dans le bon sens ». Mais « la question d’un renforcement du dispositif pénal et des sanctions se pose lorsque les auteurs de ces faits extrêmement graves sont retrouvés », poursuit-il. Même son de cloche pour Cyril Luneau : « Nous militons notamment pour une politique pénale adaptée en cas de récidive », affirme-t-il. Le message a été bien reçu par le gouvernement. La balle est désormais dans son camp.

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    • Deux moines arrêtés pour avoir ciblé des antennes-relais 5G Le Figaro
      https://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/deux-moines-arretes-pour-avoir-cible-des-antennes-relais-5g-20210920

      Les deux hommes, âgés de 39 et 40 ans, disent agir pour « prémunir la population des effets nuisibles » de la 5G.

      Deux moines d’un couvent catholique intégriste du Rhône ont été mis en examen, la semaine dernière, pour s’en être pris à des antennes-relais par hostilité au déploiement de la 5G, a-t-on appris lundi de source judiciaire.

      Selon le parquet de Villefranche-sur-Saône, confirmant des informations du quotidien régional Le Progrès, les deux hommes, âgés de 39 et 40 ans, ont reconnu avoir mis le feu à un premier pylône téléphonique, dans la nuit du 14 au 15 septembre à Saint-Forgeux, au nord-ouest de Lyon. Les dégâts avaient été limités.


      ¨Deux antennes ont été visées par les deux moines. FABRICE COFFRINI / AFP _
      La nuit suivante, les deux moines, membres d’un couvent situé dans le Beaujolais, ont été interpellés en flagrant délit, par les gendarmes, tandis qu’ils tentaient d’incendier une antenne dans une autre commune, à Ancy.

      Mise en examen pour « association de malfaiteurs »
      Placés en garde à vue puis présentés à un juge d’instruction, ils ont reconnu les faits, expliquant avoir agi « pour prémunir la population des effets nuisibles » de la 5G, a précisé à l’AFP la procureure de Villefranche, Laëtitia Francart.

      Mis en examen pour « destruction et tentative de destruction par moyen incendiaire » et « association de malfaiteurs », les deux moines ont été placés sous contrôle judiciaire. Ils font partie d’une communauté capucine basée au couvent Saint-François, à Villié-Morgon, rattaché au mouvement intégriste de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X, selon son site internet.

      Selon Le Progrès, une porte-parole du couvent a évoqué « un acte isolé et une erreur de jeunesse ». « Les ondes sont très nocives à la santé et ils souhaitaient agir pour le bien-être de l’humanité », a-t-elle déclaré au journal.

  • Comment un clic peut-il polluer autant ?
    https://www.rts.ch/info/sciences-tech/12326607-podcast-comment-un-clic-peutil-polluer-autant.html

    Saviez-vous qu’envoyer un mail avec une pièce jointe d’un mega revient à allumer une ampoule de 60W pendant 25mn ? Dans le Point J, Solange Ghernaouti, professeure à l’Université de Lausanne, détaille l’impact environnemental de nos activités numériques.

    « Il y a d’abord les coûts de fabrication des équipements ; l’extraction des terres rares et des matériaux, la production et le transport des marchandises. Et puis la consommation en énergie des appareils et des serveurs », note la spécialiste des questions numériques.

    Des coûts dont les consommatrices et consommateurs n’ont pas forcément conscience. « On n’a pas encore compris le lien entre l’usage, la praticité et le plaisir que l’on peut avoir en utilisant nos outils numériques et les impacts sur l’environnement », déplore Sonia Ghernaouti.

    Comment limiter cet impact ?
    Des pratiques plus locales sont-elles envisageables dans le monde très globalisé du numérique ?

    https://rts-aod-dd.akamaized.net/ww/12333491/6e7f696d-de63-3f60-897c-e598a0fe59ba.mp3

    #pollution #équipement #environnement #climat #pollutions_ #eau #écologie #multinationales #décrypter #smartphone #PC #MAC #communication #internet #facebook #mail #wifi #opérateurs #télécommunications

  • Téléphonie mobile : la #5G divise la #Suisse

    Les grands projets de la Confédération et des entreprises de #télécommunications pour doter la Suisse du dernier standard de téléphonie mobile se heurtent à des #résistances dans la population. Une véritable guerre d’opinions sur le progrès a éclaté dans ce pays alpin bien pourvu en high-tech.

    Un chiffre, une lettre : 5G. L’abréviation décrit la dernière génération de la technologie de téléphonie mobile, qui permet de transmettre encore plus vite des volumes de données encore plus grands que l’actuelle 4G très répandue en Suisse. Chaque génération de téléphonie mobile apporte son lot de nouvelles possibilités, ce que les consommateurs ont bien accueilli jusqu’ici. En comparaison avec l’international, les Suisses dépensent beaucoup pour les équipements numériques mobiles avec lesquels ils surfent sur Internet. Ils streament de la musique et des films, effectuent des appels vidéo et utilisent des applications. La Suisse a également pris les devants sur le plan international quand la Confédération, début 2019, a mis aux enchères les premières fréquences 5G.

    La 5G est d’une « importance capitale » pour la numérisation du pays, a estimé l’autorité de régulation qui a octroyé les concessions. Trois entreprises en ont obtenues : Swisscom, leader semi-étatique du marché, Sunrise et Salt. Elles ont versé pour cela 380 millions de francs à l’État. Le CEO du groupe Swisscom, Urs Schaeppi, justifie cette mise à niveau technologique par l’utilisation accrue du réseau mobile, qui double tous les 18 mois : « Nous devons étoffer le réseau maintenant avant d’avoir des embouteillages de données », dit-il.
    La Suisse, pionnière technologique

    La 5G est aussi censée stimuler l’innovation en Suisse. Grâce au flux aérien ultrarapide des données, les promoteurs assurent qu’il sera possible de relier machines et appareils en temps réel. Cet « Internet des objets » rendra nos ménages intelligents et servira l’industrie. La 5G, disent-ils, favorisera l’émergence des voitures autonomes, de la télémédecine, des réalités virtuelles et des smart cities, ces villes du futur techno-connectées et écologiques. Grâce à l’avancée de l’attribution des fréquences 5G, la Suisse est en passe de devenir une pionnière. Un rôle qu’elle se voit bien jouer dans le domaine du progrès technologique.

    Mais l’offensive a été freinée. Si le réseau 5G est disponible çà et là, c’est la plupart du temps en version restreinte. Car les opérateurs ne peuvent pas avancer aussi vite que prévu. Une opposition contre la 5G s’est formée dans la société civile. Des mouvements citoyens bloquent la construction d’antennes destinées à la 5G. À l’appel d’organisations anti-5G, des milliers de personnes ont manifesté à Berne. Des interventions politiques ont été déposées dans les communes et les cantons, des paroisses ont refusé l’installation d’antennes 5G dans les clochers des églises. Et bien que l’affaire relève de la Confédération, des cantons romands ont décrété des moratoires sur la 5G sur leur territoire. Des actes de vandalisme isolés ont même été perpétrés contre des antennes émettrices.
    « La santé est prioritaire »

    Les adversaires de la 5G exigent un moratoire à l’échelle suisse. Ils mettent en garde contre les dangers potentiels du rayonnement électromagnétique pour la santé. Ils se soucient de la préservation du paysage, de la hausse de la consommation d’énergie et de l’environnement. Et ils pointent du doigt les risques d’espionnage si des composants techniques chinois sont intégrés aux antennes. « La santé est prioritaire », souligne Rebekka Meier. L’horlogère soleuroise est membre du comité de l’association « Schutz vor Strahlung » (protection contre le rayonnement). Elle craint qu’avec la puissance d’émission accrue de la 5G, les effets négatifs du rayonnement de la téléphonie mobile s’aggravent « dans une mesure dépassant tout ce qu’on connaissait jusqu’ici ».

    Pour Rebekka Meier, la promesse d’innovation de la branche des télécoms n’est que pur marketing : « On crée des besoins artificiels. » Ce n’est pas parce que « certains accros aux données veulent pouvoir streamer constamment en haute résolution » que tout le pays doit être truffé de mâts émetteurs. Certaines applications judicieuses, médicales par exemple, peuvent être mises en place avec moins de rayonnements, elle en est persuadée.
    Des opposants très divers

    L’éventail des opposants à la 5G en Suisse est très divers. Il va des théoriciens du complot à tous ceux qui s’en distinguent expressément : protecteurs du pays et de la nature, anticonsuméristes, stressés du numérique, personnes sensibles aux rayonnements, Médecins en faveur de l’Environnement, politiciens écolos de gauche et conservateurs de droite. La conseillère nationale PS Martina Munz (SH) a présenté leurs doutes au Parlement fédéral. Elle dit qu’elle n’est pas contre la technologie, mais souhaite que la Suisse déploie la 5G avec aussi peu de rayonnements que possible, « 8 % de la population se déclarant électrosensible ». Au lieu de laisser les signaux 5G traverser tous les murs, elle préconise que l’on relie mieux les bâtiments à un bon réseau de fibre optique. Ainsi, chez soi, on continuerait d’être protégé contre les rayonnements mobiles indésirables.

    La quantité de rayonnement à laquelle les personnes peuvent être exposées est fixée par la loi en Suisse. Le Conseil fédéral souhaite maintenir les limites en vigueur pour la téléphonie mobile : il l’a décidé au printemps, allant ainsi plutôt dans le sens des opposants que de celui de la branche des télécoms, qui souhaitait un assouplissement pour devoir installer moins d’antennes.
    Les promoteurs de la 5G en soulignent les opportunités

    Des résistances contre les stations émettrices, les entreprises de téléphonie mobile suisses en ont régulièrement connues ces vingt dernières années. Mais jamais l’opposition n’a été aussi forte qu’avec la 5G. Pour l’influent think tank libéral Avenir Suisse, cette lutte est « irrationnelle ». Le quotidien libéral « NZZ », quant à lui, considère qu’« une fronde contre le progrès » est à l’œuvre. La branche des télécoms elle-même met en garde contre de graves conséquences sur la performance des réseaux de communication et demande plus de soutien de la part des politiques. Au Parlement, des voix favorables à la 5G se font entendre chez les Vert’libéraux et les Libéraux-Radicaux : la 5G offrirait des opportunités non seulement économiques, mais aussi pour le développement durable, notamment dans l’agriculture.

    Sur les préoccupations concernant la santé, le conseiller national libéral-radical Christian Wasserfallen (BE) déclare : « 90 ?% des rayonnements auxquels nous sommes exposés proviennent de notre propre téléphone mobile, et non de l’antenne de transmission ». Il réclame par conséquent une campagne d’information officielle sur la 5G. Reste à voir si cela sera suffisant. Une chose est claire : les Suisses veulent avoir voix au chapitre dans la construction de l’infrastructure technologique du XXIe siècle. Qui l’emportera, des modernisateurs ou des conservateurs ? Cela pourrait bien se décider dans les urnes : pas moins de cinq initiatives populaires contre la 5G sont annoncées. Face à une caméra de TV, l’un des opposants l’a affirmé : « Une révolution populaire est en marche ! »

    « Vendre son âme »

    En Suisse, les #églises sont souvent situées au milieu du village. L’emplacement et la hauteur des #clochers en font des lieux très convoités pour les antennes de #téléphonie_mobile. Cachée dans un clocher, une antenne ne défigure pas le #paysage. Et les contrats avec les télécoms rapportent de l’argent aux paroisses. Cependant, sous la pression de la base, plusieurs d’entre elles ont déjà refusé d’adapter les installations existantes pour la 5G ou d’installer de nouvelles antennes 5G dans leur clocher (#Oberburg (BE), #Alpnach (OW), #Kriegstetten (SO) et #Belfaux (FR)). Outre la crainte de l’#électrosmog, les membres des communes ont fait entendre des préoccupations éthiques. L’église ne doit pas « vendre son âme », a lancé, selon le journal régional, un participant au débat à Kriegstetten. Et quand à Alpnach, un votant a souligné que « nos clochers ont toujours servi à transmettre des informations », son avis est resté minoritaire.

    https://www.revue.ch/fr/editions/2020/05/detail/news/detail/News/telephonie-mobile-la-5g-divise-la-suisse

    • « La technique n’est jamais apolitique »

      Le fait que la 5G se heurte à des oppositions en Suisse n’étonne pas l’historienne #Daniela_Zetti. Car la question va bien au-delà de la technologie.


      Daniela Zetti, la forte opposition contre la 5G en Suisse vous étonne-t-elle ?

      Pas du tout. Je suis plutôt surprise par le fait qu’elle arrive tard. Le réseau suisse de téléphonie mobile numérique est apparu en 1993. Dans l’image que la Suisse se fait d’elle-même, la technologie est importante : des ouvrages comme la traversée du Gothard ou le barrage de Contra sont devenus des monuments de la technique. On va les voir comme on va voir des sites naturels. C’est justement parce que la Suisse est très technicisée que les débats ont toujours été vifs à ce sujet. Car la question est aussi la suivante : dans quel pays souhaite-t-on vivre ?

      Y a-t-il des controverses comparables à celle de la 5G dans l’histoire technologique suisse ?

      Un petit exemple parlant est l’émetteur à ondes courtes de Schwarzenburg (BE), que les anciens PTT ont mis en service en 1939. Grâce à lui, Radio Suisse Internationale diffusait des nouvelles dans le monde entier, mais petit à petit le mécontentement a grandi au sein de la population locale. Il y avait des problèmes de santé, on entendait de la musique dans les chenaux des toits, un bourdonnement permanent emplissait l’air. Cet exemple montre un autre motif pour lequel une telle opposition peut naître dans un pays technicisé : la technologie est intégrée au paysage, où elle commence à vivre. On la voit, on l’entend, on la sent, comme une infrastructure de l’ombre qui peut menacer le corps.

      Les adversaires de la 5G se soucient aussi de la santé des gens.

      Oui, mais tandis qu’à l’époque, avec l’autorité de leur monopole, les PTT pouvaient affirmer que cet émetteur était indispensable pour la Suisse, les entreprises de téléphonie mobile d’aujourd’hui doivent davantage se justifier au coeur d’un marché libéralisé. Et elles sont soumises à une forte concurrence. Dans les années 1990, grâce à l’accès à l’infrastructure des nouveaux moyens de télécommunication, il y avait beaucoup d’argent à gagner. Cette époque est révolue.

      Les défenseurs de la 5G affirment aujourd’hui aussi que la Suisse a besoin de cette technologie pour ne pas être dépassée.

      Cet argument réapparaît régulièrement depuis les années 1970 lorsqu’il s’agit de numérisation. On échafaude et on promet à chaque fois un avenir innovant, ce qui tend à occulter les conséquences sur le milieu de vie. Ainsi, pour une 5G couvrant toute la Suisse, on a besoin de nombreuses antennes à courte portée. Par ailleurs, les gens se demandent à quoi sert cette nouvelle technologie, qui y a accès et qui en profite. J’ai l’impression qu’en ce qui concerne la 5G, il manque des alliances capables de démontrer à la population suisse son utilité au sens large.

      Pourtant, la plupart des gens utilisent des smartphones et veulent une bonne couverture réseau.

      Cette couverture est largement assurée en Suisse. Reste la tentative d’affirmer que certaines choses, comme la voiture autonome, sont un progrès pour toute la société, rendu possible par la 5G. Mais il est probable que cela suscite autant d’effroi que de fascination et ne suffise pas pour emporter une large adhésion.

      Historiquement parlant, comment se sont résolues les controverses technologiques les plus dures ?

      Par la négociation au sein du processus démocratique. La technique n’est jamais apolitique, elle a toujours une dimension sociétale. Les exploitants du réseau de téléphonie mobile répondent actuellement au scepticisme par des protestations concernant la sécurité. Ils avancent qu’il n’existe aucune preuve scientifique de nocivité pour la santé. Cela me rappelle l’exemple des exploitants de centrales nucléaires. Surpris par la vigueur des résistances, les experts ont tenté de prouver par des études et des statistiques à quel point le risque d’accident était minime pour l’individu. Cette stratégie a échoué. L’évaluation purement technique des risques ne prenait pas en compte les diverses préoccupations des opposants au nucléaire : depuis la protection des eaux jusqu’au fédéralisme.

      https://www.revue.ch/fr/editions/2020/05/detail/news/detail/News/la-technique-nest-jamais-apolitique

  • La #Suisse sous couverture - Agents infiltrés (1/5)

    En 1955, les #services_de_renseignement américains et l’entreprise suisse #Crypto_AG concluent un accord confidentiel qui permettra l’#espionnage des communications de 130 pays. Durant des décennies, un pan de l’industrie helvétique sera impliqué dans ces activités, malgré la « #neutralité » du pays et avec la bénédiction du Conseil fédéral.

    https://www.rts.ch/play/tv/la-suisse-sous-couverture/video/la-suisse-sous-couverture-agents-infiltres-15?id=10868165

    #histoire #USA #guerre_froide #Crypto #William_Friedman #cryptographie #technologie #espions #renseignements #Boris_Hagelin #neutralité #espionnage #affaire_Buehler #Hans_Buehler #Nora_Makabee #BND #Siemens #Loèches #Valais

    ping @simplicissimus @etraces

    • La Suisse sous couverture - Les grandes oreilles de la Confédération (2/5)

      A #Loèche, #Swisscom, le Département fédéral de la défense et des entreprises privées proches de la #National_Security_Agency (#NSA) gèrent un parc d’antennes pour les communications satellitaires entre la Suisse et l’étranger. En l’an 2000, ce site stratégique devient la porte d’entrée privilégiée de Washington pour espionner les communications dans le monde entier.

      https://www.rts.ch/play/tv/la-suisse-sous-couverture/video/la-suisse-sous-couverture-les-grandes-oreilles-de-la-confederation-25-?id=108681
      #neutralité #télécommunication #satellites #ONYX #services_de_renseignement #USA #Etats-Unis #Jean-Paul_Rouiller #signalhorn #Treasure_Map serveurs_clandestins #déni

    • La Suisse sous couverture - #Genève, nid d’espions (3/5)

      Des salons de l’#ONU truffés de micros, des antennes camouflées dans les missions diplomatiques et des agents russes ou américains infiltrés partout... A Genève, où Edward Snowden travaillait pour la #CIA, le petit monde du renseignement grenouille discrètement et les espions chassent en meute.

      https://www.rts.ch/play/tv/la-suisse-sous-couverture/video/la-suisse-sous-couverture-geneve-nid-despions-35?id=10868210
      #Snowden #Nations_Unies #Special_collection_service (#SCS) #organisations_internationales #système_d'écoute #site_C #Wiesbaden #Fort_Meade #NSA #Russie

    • La Suisse sous couverture - Le secret bunker suisse (4/5)

      Nos données numériques personnelles sont une mine d’or d’informations qu’il faut protéger des regards indiscrets. En Suisse, une législation déficiente – elle date de 1992 – permet à des puissances étrangères d’accéder à ces données. Dans le dossier du « big data », c’est la souveraineté de la Confédération qui est en jeu.

      https://www.rts.ch/play/tv/la-suisse-sous-couverture/video/la-suisse-sous-couverture-le-secret-bunker-suisse-45?id=10868236

      #big_data #données_numériques #coffre-fort_numérique #réduit_national_4.0 #stockage #RGPD #protection_des_données #cloud_act

    • La Suisse sous couverture - Crypto révolution (5/5)

      D’un côté, Google et consorts contrôlent les canaux et le stockage de l’information. De l’autre, une puissante mouvance de hackers tente de rendre cette information publique, en piratant des systèmes informatiques. L’enjeu de cette guerre ? La défense de libertés fondamentales, aussi bien sur internet que dans la société.

      https://www.rts.ch/play/tv/la-suisse-sous-couverture/video/la-suisse-sous-couverture-crypto-revolution-55?id=10868255

      #activisme #résistance #hackers #Digital_Gesellschaft #droits_humains #chaos_computer #club #surveillance #économie_de_la_surveillance

    • La CIA s’est servie d’une entreprise suisse pour espionner plus de 100 pays

      Une affaire d’espionnage secoue la Suisse : pendant des décennies, les services de renseignement américains et allemands ont secrètement utilisé une entreprise suisse et sa technologie pour espionner de nombreux États. Que savaient les autorités suisses à ce sujet ?

      Vue de l’extérieur, la firme zougoise Crypto AG était une entreprise suisse sérieuse, spécialisée dans la technologie de pointe. Elle fabriquait un produit peu utilisé par la plupart des gens : des appareils de chiffrement. Ses clients étaient des États ainsi que leurs armées et services secrets voulant rendre leurs communications secrètes illisibles, c’est-à-dire les crypter ou les chiffrer.

      Cependant, Crypto AG n’était une entreprise normale et respectant les valeurs ayant cours en Suisse que côté pile. Côté face, elle possédait une structure cryptique – au sens propre – car ses propriétaires agissant dans l’ombre étaient, à partir de 1970, l’agence centrale de renseignement américaine (CIA) et le service de renseignement allemand (BND). Les deux services secrets firent en sorte que la technologie de cryptage « swiss made », réputée infaillible, soit munie d’une porte dérobée.

      Grâce à ces manipulations ciblées, la CIA et le BND ont pu espionner 148 États – ennemis ou alliés – pendant des dizaines d’années. Tous ces pays avait investi des millions pour obtenir la technologie de ce pays neutre et digne de confiance qu’était la Suisse. Autrement dit, ils ont payé eux-mêmes les appareils qui les ont trahis.

      Les faits ont été dévoilés à la mi-février par la télévision suisse alémanique SRF, la chaîne allemande ZDF et le « Washington Post » à l’issue d’une enquête commune. L’équipe de recherche s’est appuyée sur des dossiers de la CIA qu’on lui a fait passer en douce, et sur des entretiens avec d’anciens employés de Crypto AG et leurs proches.

      L’ampleur du « coup du siècle des services secrets » – ce sont les termes de la CIA – paraît énorme. L’affaire met en lumière les tensions de l’époque de la guerre froide. La complicité de la CIA et du BND éclaire d’un nouveau jour bon nombre d’événements historiques de ces 50 dernières années. Jusqu’où faut-il réécrire l’histoire mondiale récente ? Seule une étude approfondie des CryptoLeaks le déterminera. L’histoire suisse doit-elle, elle aussi, être révisée ? C’est la question qui fait tant de vagues aussi en Suisse. On se demande ce que les autorités suisses savaient, et si l’État suisse était au courant des agissements des services de renseignement étrangers sur son sol et les a couverts.
      « Le programme a dépassé les espérances les plus folles »

      Dans quelle mesure les activités d’espionnage de la CIA et du BND, s’appuyant sur la technologie truquée de l’entreprise Crypto AG, ont-elles abouti ? Le succès des espions est toujours un échec pour ceux qui en sont victimes : la réponse dépend donc du point de vue adopté. Celui de la CIA, d’après les sources publiées, est le suivant : « Cela a été le projet d’espionnage à la fois le plus productif et le plus long depuis la Seconde Guerre mondiale. » Ainsi, entre 80 et 90 % des communications secrètes de l’Iran ont pu être déchiffrées. D’après la source de la CIA, « le programme a dépassé les espérances les plus folles de ses inventeurs. »

      Ces écoutes ont permis aux États-Unis d’influencer l’issue de tous les grands conflits ou presque à leur profit. Un exemple : selon l’état actuel des sources, le coup d’État militaire au Chili (1973) a été soutenu par les États-Unis sur la base des écoutes. En même temps, la CIA et le BND ont épié les conversations du régime militaire alors parvenu au pouvoir et n’ont donc jamais rien ignoré des méthodes de persécution et de torture qui coûtèrent la vie à 30 000 opposants au régime.
      Beaucoup de questions, premières réponses

      Les révélations sur Crypto AG font beaucoup de vagues, mais il n’est pas encore possible d’en tirer des conclusions définitives. Les grandes questions qu’elles posent esquissent cependant la portée de l’affaire pour la Suisse.

      Pourquoi la CIA et le BND ont-ils utilisé la couverture discrète d’une entreprise suisse ?

      Crypto AG a été fondée en 1952 par le cryptologue suédois Boris Hagelin. Il n’a pas implanté son entreprise en Suisse par hasard : « Lorsqu’on travaillait dans un domaine aussi sensible que la cryptographie, il valait mieux rechercher la protection d’un pays neutre mais faisant preuve de peu de scrupules moraux », indique la source de la CIA. Boris Hagelin a vendu son entreprise en 1970 à une société-écran de la CIA et du BND.

      Ce sont la CIA et le BND qui se sont livrés à ces activités d’espionnage. Pourquoi l’affaire est-elle perçue en Suisse comme un scandale « suisse » ?

      Du point de vue suisse, il est déterminant de savoir si les autorités du pays connaissaient les intentions, le modus operandi et la portée des activités d’espionnage, et si elles les ont tolérées, voire même favorisées.

      Des employés de Crypto AG soupçonnèrent que des puissances étrangères s’étaient immiscées dans les rouages de leur parfaite technique. Ils en ont informé la justice suisse. Que s’est-il passé ensuite ?

      Il est prouvé qu’au milieu des années 1970, un employé a informé des instances officielles que les appareils vendus étaient « dotés de générateurs de clés manipulés permettant aux services d’espionnage allemands et américains de déchiffrer les messages » : c’est ce que dit une fiche des Archives fédérales du 24 juillet 1977. Le problème est que les dossiers relatifs à cette fiche ont en partie disparu…

      La police fédérale suisse a enquêté sur la base de ces accusations, mais sans résultat. Des témoins de l’époque affirment aujourd’hui que les interrogatoires menés par la police ne l’ont été que « pour la forme »...

      Toute l’affaire ne sent-elle pas un peu le réchauffé de l’époque de la guerre froide ?

      Il est vrai que les premières accusations ont été lancées au milieu des années 1970. Et que Hans Bühler, ancien employé de Crypto, a accusé ouvertement son entreprise de collaborer avec des services secrets étrangers (Hans Bühler, soupçonné d’espionnage, a passé neuf mois dans une geôle iranienne, et a publié ses accusations dans un livre paru en 1994). Mais toute la portée de l’affaire n’éclate au grand jour que maintenant, car des preuves ont été fournies par des sources de la CIA. De plus, les activités d’espionnage ont perduré jusqu’en 2018, soit bien après la fin de la guerre froide. Le BND s’en est toutefois retiré en 1993 déjà, à la suite de la réunification de l’Allemagne.

      Dans l’état actuel des connaissances, que savait le Conseil fédéral de ces activités d’espionnage ?

      C’est une question clé. On ne sait pas encore dans quelle mesure des conseillers fédéraux étaient au courant de ces activités. Les documents de la CIA impliquent l’ancien conseiller fédéral Kaspar Villiger (PLR). Aujourd’hui âgé de 79 ans, ce dernier nie vigoureusement avoir été informé des détails.

      Pourquoi est-ce si important de savoir si le Conseil fédéral était au courant des activités d’espionnage ?

      S’il devait s’avérer que le Conseil fédéral, ou certains conseillers fédéraux, connaissaient ces activités d’espionnage, des questions sérieuses se posent : le gouvernement les a-t-il tolérées ? Ou les a-t-il couvertes ? A-t-il accepté que la neutralité suisse serve de leurre ? Et si la Suisse a été complice, a fermé les yeux ou couvert les faits : comment justifier l’espionnage contre des pays belligérants lorsqu’on affiche une politique de neutralité ?

      Comment le Conseil fédéral et le Parlement réagissent-ils à l’affaire ?

      La présidente de la Confédération, Simonetta Sommaruga, a dit très tôt que le gouvernement allait réunir tous les faits et était favorable à une enquête. La ministre de la Défense Viola Amherd a confirmé que son département abrite des documents laissant penser que son prédécesseur Kaspar Villiger était au courant. Désormais, l’affaire fait l’objet d’une enquête de la Délégation des Commissions de gestion des chambres fédérales. Cet organe de contrôle entend déterminer ce que la Suisse savait de ces activités d’espionnage, et si les renseignements suisses en ont même éventuellement même.

      L’affaire des CryptoLeaks met-elle en péril le rôle actuel de la Suisse ?

      La Suisse joue un rôle d’intermédiaire dans de nombreux conflits. Elle propose même ses « bons offices » dans les régions du monde sous tension. Ainsi, elle joue actuellement le « rôle du facteur » entre les États-Unis et l’Iran. La Suisse ne peut endosser ce rôle diplomatique que si sa crédibilité d’État neutre est intacte. C’est précisément cette crédibilité qui est en jeu maintenant. Ajoutons que l’Iran a été particulièrement touché par l’espionnage permis par la technologie « swiss made » truquée et vendue par le représentant de Crypto, Hans Bühler.

      Ce sont les États-Unis et l’Allemagne qui ont espionné d’autres pays. Pourquoi la réputation de la Suisse en souffrirait-elle ?

      L’avenir dira si la perception extérieure de la Suisse a subi des dommages. Mais la perception intérieure de la Suisse est de toute façon affectée : l’image de pays neutre à laquelle tiennent tant de Suisses est endommagée. L’affaire des CryptoLeaks pourrait jeter un discrédit total sur la neutralité suisse (voir aussi le commentaire de notre invité, p. 15).

      Crédibilité, confiance, image de soi : ce sont des facteurs subjectifs. L’affaire menace-t-elle aussi des intérêts économiques tangibles ?

      La Suisse possède une branche technologique en plein essor, qui dépend aussi de l’image de marque du pays. De plus, la Suisse souhaite se vendre comme une « place numérique propre », et promeut une initiative internationale dans le domaine de l’éthique. L’affaire des #CryptoLeaks tombe très mal.

      https://www.revue.ch/fr/editions/2020/03/detail/news/detail/News/la-cia-sest-servie-dune-entreprise-suisse-pour-espionner-plus-de-100-pays

  • 24/25 Juin 2019 : Les Pays-Bas privés de téléphone pendant 4h L’essentiel/afp
    http://www.lessentiel.lu/fr/news/europe/story/les-pays-bas-prives-de-telephone-pendant-4h-16766693

    Une panne a paralysé le réseau téléphonique néerlandais lundi soir. En pleine canicule, les services d’urgences étaient injoignables.


    Les Pays-Bas enquêtaient mardi sur l’origine d’une gigantesque panne du réseau téléphonique, quatre heures durant, la veille. La panne survenue lundi soir, a d’abord affecté le réseau du groupe national de télécommunications KPN, avant de s’étendre aux réseaux de fournisseurs liés à KPN à travers le pays. La panne a été réparée au bout de quatre heures, pendant lesquelles les services d’urgence étaient injoignables par téléphone pour les citoyens néerlandais.

    La police, les pompiers et les ambulanciers sont descendus dans la rue pour pouvoir être visibles et contactés si nécessaire et le gouvernement a lancé un service identique à la ligne téléphonique d’urgence 112 sur les réseaux sociaux. Le ministre néerlandais de la Justice et de la Sécurité, Ferd Grapperhaus, a convoqué mardi la direction de KPN pour qu’elle s’explique sur la panne et pour s’assurer que cela « ne se reproduira plus ». L’agence nationale pour la sécurité et le contre-terrorisme (NCTV) devait également participer à la réunion, ont rapporté les médias locaux. Les soupçons ne se portaient cependant pas sur un éventuel piratage.

    La panne est intervenue alors que les services d’urgence étaient mobilisés en raison d’une vague de chaleur qui touche les Pays-Bas. Les causes et la gestion de la panne devaient être débattues à la Chambre basse du Parlement, mercredi. « Quelle que soit la raison, ceci montre à quel point nous sommes vulnérables », a tweeté le député libéral Arne Weverling.

    #téléphone #smartphone #mobile #télécoms #télécommunications #privatisation des #réseaux_téléphoniques, par les #opérateurs_téléphoniques , les réseaux_de_surveillance peuvent tomber #HS

  • Nouveau coup porté contre les radios libres au Mexique

    Ké Huelga Radio

    https://lavoiedujaguar.net/Nouveau-coup-porte-contre-les-radios-libres-au-Mexique

    Le 21 mai 2019, le président de l’Institut fédéral de télécommunications (IFT), Gabriel Osvaldo Contreras Saldivar, a répandu des rumeurs à l’origine d’un climat de fortes violences à l’encontre du collectif radiophonique Ké Huelga Radio. Lors du forum « Analyse du secteur de la radiodiffusion dans le cadre du lancement du Plan national de développement 2019-2024 » qui s’est tenu à la chambre des députés, ce fonctionnaire a déclaré :

    « Je pense que tout le monde connais une radio illégale. Vous voulez un exemple ? Vous avez déjà écouté Ké Huelga ici dans la ville de Mexico ? Eh bien cette radio est illégale et ce qui pose un problème, c’est que cette radio met en péril les avions dans leur processus d’atterrissage sur les pistes de l’aéroport de la ville de Mexico. »

    Cette déclaration est fausse. Le jour même, vers 17 heures, l’ensemble des appareils électroniques de transmission de la radio Ké Huelga ont été révisés sans révéler la moindre anomalie. Le 22 mai, de nouveaux tests ont été réalisés et aucune interférence avec les signaux émis par la tour de contrôle de l’aéroport n’a été détectée. (...)

    #Mexique #radios_libres #répression #interférence #aéroport #Samir_Flores #López_Obrador #télécommunications

  • Four Ways #blockchain #technology Will Disrupt Telecommunications
    https://hackernoon.com/four-ways-blockchain-technology-will-disrupt-telecommunications-48357404

    In March of this year, Jeff Bezos, founder of Amazon, unseated Bill Gates for the position of richest man in the world. The feat was the result of a massive $40 billion jump in net worth — the largest ever, according to Forbes.With Bezos, Zuckerberg and others reaching the uppermost echelon of wealth, it’s easy to forget the days when the dot.com bubble burst, and companies like Amazon were the pariahs of the stock market. The move from the bottom to the top reflects both the fickle public sentiment of investors, and the underlying fundamental value that made Amazon what it is today.In a similar vein perhaps, the Bitcoin bubble has officially burst. Dropping nearly 80% from its highs at the end of 2017, the first and greatest cryptocurrency has come on tough times.Fundamentals are (...)

    #telecommunication

  • Führer hört mit | Telepolis
    https://www.heise.de/tp/features/Fuehrer-hoert-mit-3399287.html

    14. Juni 2013 - von Markus Kompa

    Die NSA des Dritten Reichs

    Hitler verdankte seinen Machterhalt nicht zuletzt seinem Abhörgeheimdienst „Forschungsamt“, der Freund und Feind gleichermaßen belauschte

    Zu den größten Staatsgeheimnissen des Dritten Reichs gehörte Hitlers Abhörgeheimdienst. Unter der Tarnung als „Forschungsamt (FA) des Reichsluftfahrtministeriums“ waren bis zu 6.000 Personen damit beschäftigt, vor allem das eigene Volk abzuhören. Die gigantische Organisation verfügte in jeder deutschen Großstadt über eine Niederlassung und war in der Lage, jedes deutsche Telefon abzuhören. Die damals für das Fernmeldewesen zuständige Post war ohnehin in Staatshand.

    Ersonnen hatte das Unternehmen der Funkaufklärer Gottfried Schapper, NSDAP-Mitglied seit 1920. Bereits 1927 hatte er versucht, die verstreuten Abhör- und Entschlüsselungsabteilungen des Reichswehrministeriums zu zentralisieren. Schappers Vision vom Überwachungsstaat stieß jedoch bei Hitler im März 1933 auf Interesse. Zuvor waren Post-, Telegrafen- und Fernsprechgeheimnis aufgehoben worden. Die Realisierung oblag Hermann Göring, der die Geheime Staatspolizei (Gestapo) aufzog und für das Reichsluftfahrtministerium zuständig war.
    Gottfried Schapper

    Die Behörde, die selbst in keinem Telefonbuch stand, wurde in der Schillerstraße in Berlin-Charlottenburg untergebracht und brachte es auf sagenhafte 1.900 Büros, übertraf damit also die anderen Geheimdienste Abwehr und Gestapo. An diese durften Informationen nur mit Görings Einwilligung weitergegeben werden.

    In Berlin lasen die Abhörer täglich bis zu 34.000 inländische und 9.000 Auslands-Telegramme und Fernschreiben mit, was dadurch erleichtert wurde, dass das europäische Kabelnetz durch Berlin und Wien verlief. Als ertragreich erwies sich das Abhören von Diplomaten, was nicht nur Hitler taktische Vorteile verschaffte, sondern auch ermöglichte, belauschte despektierliche Äußerungen zu streuen und dadurch Zwietracht zu sähen.

    Hitlers Lauschgeheimdienst erklärt nicht nur dessen Gabe zur „Vorsehung“, sondern spielte auch eine wesentliche Rolle für seinen innerparteilichen Machterhalt. So war der argwöhnische Diktator nicht nur über Kritiker informiert, sondern kontrollierte auch seine eigenen Leute. Propagandaminister Joseph Goebbels befahl er etwa, sich von seiner Geliebten Lida Baarova zu trennen. Ab dem Zweiten Weltkrieg wurden abgehörte NS-Kritiker von der Gestapo in Konzentrationslager gesteckt.

    Die Lauscher begnügten sich nicht nur mit dem Anzapfen von Telefonen, sondern verwanzten auch Gebäude mit versteckten Mikrofonen. Legendär ist der „Salon Kitty“, ein Berliner Bordell, in dem 1939 bis 1942 die deutschen Geheimdienste die mitunter illustren Gäste abhörten und Kompromat sammelten.

    Neben der Überwachung des eigenen Landes spielte das militärische Abhören eine wesentliche Rolle. Bereits die „Schlacht bei Tannenberg“ (1914) war deshalb gegen eine Übermacht gewonnen worden, weil die Funkaufklärung die Pläne des russischen Generalstabs abgehört hatte.

    Auch Rommels strategische Erfolge und seine sprichwörtliche Hellsichtigkeit (etwa in Nordafrika) hatte dieser seiner fähigen Horchkompanie und ihren Codeknackern zu verdanken. Funktäuschungen wurden ein fester Bestandteil der Kriegsführung. Die US-Strategen maßen dem Aufbau ihres 1944 gegründeten Abhörgeheimdienstes „Target Intelligence Committee (TICOM)“ höchste Priorität bei, während umgekehrt die deutschen Generäle vor Angriffen gesteigerten Wert auf die strikte Wahrung von Funkstille legten.

    Nach den Bombenangriffen Ende 1943 war die Berliner Lauschzentrale kaum noch einsatzfähig. Ab Januar 1945 vernichteten die Abhörer fast alle ihre Akten, damit diese nicht dem Feind in die Hände fielen. Ende April 1945 versenkten Soldaten die letzten Kisten mit wichtigem geheimen Material in einem See an der tiefsten Stelle. Die Alliierten suchten bis in die 50er Jahre vergeblich nach den Geheimnissen der Deutschen, einige FA-Dokumente fand man in einer Außenstelle in Flensburg. Die GRU verhörte in Moskau ca. 50 FA-Leute, um Hitlers Geheimwissen zu rekonstruieren.

    Der gigantische Abhördienst der Nazis geriet zum Vorbild für die Geheimdienste des Kalten Kriegs. So hat die aus dem TICOM hervorgegangene „National Security Agency (NSA)“ an die 40.000 Mitarbeiter, also etwa doppelt so viele wie der Auslandsgeheimdienst „Central Intelligence Agency (CIA)“, der zudem ebenfalls über eine hauseigene Abhörabteilung verfügte. In der Geheimdienstwelt gelten die Abhörer stets als die wertvollsten Abteilungen, weil die beschafften Informationen meistens zuverlässig sind. Während angeworbene Agenten zum Aufschneiden und Lügen neigen, pflegen belauschte Personen ihr Wissen zuverlässig und ohne taktische Auswahl preisgeben.

    Ausgerechnet Überwachungseiferer Schapper wurde selbst ein Sicherheitsrisiko. So schüttete der immer mehr dem Alkohol zusprechende Schapper häufig sein Herz einem Freund aus, dessen Bruder für den sowjetischen Geheimdienst GRU spionierte, wo man Schappers Informationen zu schätzen wusste.

    (Der Autor bedankt sich beim Geheimdiensthistoriker Peter-Ferdinand Koch für die freundliche Überlassung eines Manuskripts über die Geschichte geheimdienstlichen Abhörens.)

    #histoire #nazis #télécommunication #surveillance #Forschungsamt

  • Hermann Göring: So funktionierte sein Geheimdienst im Reichsluftfahrtministerium - FOCUS Online
    https://m.focus.de/wissen/mensch/geschichte/nationalsozialismus/forschungsamt-des-reichsluftfahrtministeriums-goerings-braune-voegel_id_1009

    Armin Fuhrer: Görings NSA - Das »Forschungsamt« im Dritten Reich. Die unbekannte Geschichte des größten Geheimdienstes der Nazis ; ISBN: 9783957681942
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    Der Name klingt harmlos, doch tatsächlich verbarg sich hinter dem „Forschungsamt des Reichsluftfahrtministeriums“ der größte und bis heute weitgehend unbekannte Geheimdienst der Nazis. Niemand war vor der Telefonüberwachung des Amtes sicher – nicht einmal Propagandaminister Joseph Goebbels.

    Der Anrufer schmolz dahin vor Sehnsucht nach seiner Geliebten. „Ich wäre jetzt viel lieber bei dir als auf der langweiligen Parteiveranstaltung“, säuselte er ins Telefon und gab im weiteren Verlauf des Gesprächs intimste Liebesbeweise von sich. Der Mann war niemand anderes als einer der ranghöchsten Vertreter des Dritten Reiches: Propagandaminister Joseph Goebbels, ein enger Vertrauter des Führers Adolf Hitler.

    Normalerweise peitschte er mit seinen Reden die Massen auf, doch in dieser Nacht umgarnte er mit sanften Worten seine Geliebte: die tschechische Schauspielerin Lida Baarova. Klar, dass seine Gattin Magda Goebbels , die inoffizielle First Lady des Dritten Reiches, von solchen Anrufen nichts mitbekommen durfte.

    Dass sich aber ein Mann heimlich in das Telefongespräch eingestöpselt hatte, das verbale Liebesspiel mithörte und sogar mitschrieb, ahnte Goebbels nicht. Doch tatsächlich saß in einem riesigen Gebäudekomplex in der Schillerstraße im Berliner Bezirk Charlottenburg in ganz offizieller Mission ein Mitarbeiter des „Forschungsamtes des Reichsluftfahrtministeriums“ mit einem Kopfhörer an seinem Arbeitsplatz und hörte und schrieb alles mit, was Goebbels und die Baarova von sich gaben. Den Auftrag hatte sein oberster Chef erteilt: Hermann Göring. Die Berichte landeten direkt bei Göring und dann bei Hitler auf dem Schreibtisch.

    Der Name der Einrichtung war lediglich eine Tarnung. Tatsächlich handelte es sich um einen bis heute weitgehend unbekannten Geheimdienst der Nazis, der zu seinen besten Zeiten bis zu 6000 Mitarbeiter gehabt haben soll. Nichts und niemand war vor ihm sicher, nicht einmal Vertreter der NS-Spitze wie Joseph Goebbels. Er war ins Visier des Forschungsamtes gekommen, weil seine Geliebte unter dem Verdacht stand, eine tschechische Spionin zu sein.
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    Gründung schon kurz nach der „Machtergreifung“

    Gegründet worden war das Forschungsamt schon im April 1933 von Göring, der damals unter anderem preußischer Ministerpräsident und Reichsluftfahrtminister war. Als einige Offiziere der Reichswehr ihm vorschlugen, einen neuen Geheimdienst zu gründen, schlug der machtbewusste Göring sofort zu. Denn Hitler billigte dem Forschungsamt, das unter seinem Tarnnamen im Reichsluftfahrtministerium angesiedelt wurde, eine Kompetenz zu, die sonst keine andere Stelle im Reich bekam: das Abhören von Telefonen.

    Auf anderen Gebieten geheimdienstlicher Arbeit konkurrierte das Forschungsamt mit anderen Dienststellen – nicht aber bei der Telefonüberwachung. Niemand war davor sicher, dass sein Telefon ins Visier der Lauscher vom Amt kam: Regimegegner, Kirchenvertreter, ausländische Botschafter und Diplomaten, Wirtschaftsunternehmen, Minister. Sogar Wehrmachtsgeneräle wurden belauscht, obwohl das offiziell untersagt war.

    Doch den Mann ganz oben an der Spitze interessierten solche Beschränkungen überhaupt nicht: Hermann Göring. Er hatte sofort erkannt, welche Machtfülle ihm das Amt bringen würde, und zwar sowohl gegen äußere wie auch gegen innere Feinde. Und nicht zuletzt gegen die Widersacher im Nazi-System, das aus zahllosen rivalisierenden Stellen bestand. Göring, der unter sich einen offiziellen Amtschef installierte, musste jeden Auftrag zur Telefonüberwachung persönlich genehmigen, und er bekam als erster die Ergebnisse auf den Tisch – noch vor den Auftraggebern der Maßnahme und auch vor Hitler.

    Aufgeschrieben wurden die Erkenntnisse aus den abgehörten Gesprächen nach strengen Regeln in Berichten, den sogenannten Braunen Vögeln. Sie hießen so, weil sie auf braunem Papier getippt waren. Sie boten Göring ein fantastisches Herrschaftswissen, und so ist es kein Wunder, dass sie einige Zeit, nachdem sie an den Auftraggeber geliefert wurden, auch wieder eingesammelt werden sollten.

    Eine halbe Million Telefonate wurden abgehört

    Abgehört wurden nach einer Angabe aus den frühen fünfziger Jahren zwischen Frühjahr 1933 und Februar 1945 etwa 498.000 Telefonate. Eine Zahl, die heute, in Zeiten hemmungsloser Telefonüberwachung, gering erscheinen mag. Man darf aber nicht vergessen, dass damals jede Überwachungsmaßnahme einzeln beschlossen werden musste und die Zahl der Telefonanschlüsse natürlich erheblich kleiner war als heute.

    Das Amt, das seit 1935 in einem großen Gebäude in der Schillerstraße untergebracht war, tat seinem Herrn hervorragende Dienste. Es spielte, soweit das heute noch nachvollziehbar ist, auch beim sogenannten Röhm-Putsch vom 30. Juni 1934 eine wichtige, heute völlig unterschätzte Rolle.

    Ebenso leistete es wichtige Hilfe, als Hitler Ende September 1938 in Bad Godesberg den britischen Premierminister Nevil Chamberlain empfing. Es ging bei diesem Gespräch um Krieg und Frieden und die Lauscher vom Amt überwachten den Telefonverkehr zwischen Chamberlain und seiner Londoner Zentrale. Hitler verzögerte die Gespräche sogar eigens solange, bis ihm die abgetippten Berichte vorlagen, denn das verschaffte ihm Vorteile gegenüber seinem Kontrahenten.

    Die Berichte widersprachen Hitlers Intuition

    Gleichwohl stand der „Führer“ den „Braunen Vögeln“ zumindest teilweise skeptisch bis ablehnend gegenüber. Vor allem stets dann, wenn sie seiner „Intuition“ widersprachen, auf die er so viel Wert legte. So stellten die Berichte des Forschungsamtes im Sommer 1939 klar fest, dass Briten und Franzosen Deutschland den Krieg erklären würden, wenn die Wehrmacht in Polen einmarschieren würde. Hitler glaubte das nicht – als am 3. September 1939 London und Paris infolge des deutschen Überfalls auf Polen zwei Tage zuvor tatsächlich Kriegserklärungen übermittelten, war er ebenso erstaunt wie ratlos.

    Ebenso wenig glaubte er den recht präzisen Angaben des Amtes über die militärische und wirtschaftliche Stärke der Sowjetunion. Als er am 22. Juni 1941 die Wehrmacht losschlagen ließ, gingen Hitler und seine Generäle von einem Spaziergang nach Moskau aus, weil sie die Stärke des Erzfeindes radikal unterschätzten und nicht auf das Forschungsamt hörten. Ebenso gibt es unter anderem einen Hinweis darauf, dass das Amt einem Spion im direkten Umfeld Hitlers, der für die Alliierten arbeitete, auf die Spur kam.
    Der größte Coup gelang der Reichspost

    Erst 1941 wurde einer anderen Stelle eingeschränkt genehmigt, ebenfalls Telefonüberwachung durchzuführen: der Reichspost. Auf sie war Göring angewiesen, weil sie für die technische Durchführung sorgen musste und wohl deshalb willigte er ein. Die Reichspost gründete eine „Forschungsstelle“. Ihr gelang der wohl größte Abhörcoup bis dahin überhaupt: Ende Juli 1943 schafften es ihre Experten, ein Telefongespräch zwischen US-Präsident Franklin D. Roosevelt und dem britischen Premierminister Winston Churchill aufzuzeichnen und abzuschreiben.

    Das Forschungsamt hatte in mehreren deutschen Städten Außenstellen, die später auch auf die besetzten Länder ausgeweitet wurden. Im November 1943 ereilte die Zentrale ein schwerer Schlag: sie wurde fast vollkommen ausgebombt. Sie wurde daraufhin nach Breslau verlegt, das bis dahin weitgehend von feindlichen Fliegerangriffen verschont geblieben war. Die Arbeit wurde unter erschwerten Bedingungen wieder aufgenommen. In den letzten Monaten des Krieges teilten sich die Mitarbeiter – eine Gruppe begab sich nach Schleswig-Holstein, die andere nach Bayern. Hier verstreuten sich die letzten Mitarbeiter des Forschungsamtes in den letzten Kriegstagen in alle Himmelsrichtungen und tauchten unter.

    Vorher verbrannten sie jedoch viele Akten, die nicht schon beim Angriff auf die Zentrale vom November 1943 verbrannt waren. Daher blieben von den Aktivitäten des Forschungsamtes fast keine Spuren übrig – wahrscheinlich der Grund dafür, dass sich Historiker bis auf ganz wenige Ausnahmen nicht mit der Geschichte dieser Einrichtung befasst haben. Das führt dazu, dass selbst renommierte Forscher in Standardwerken zum Dritten Reich regelmäßig fälschlicherweise von der Gestapo schreiben, wenn es um das Abhören von Telefonen geht. Die Gestapo war aber nur einer der Auftraggeber für solche Aktivitäten.
    Die Alliierten waren ahnungslos

    Auch die Alliierten waren offenbar ahnungslos was die Existenz des Forschungsamtes betraf. Erst in Verhören unmittelbar nach der deutschen Kapitulation 1945 stießen sie auf dessen Spuren. Hermann Göring war nach dem Ende des Krieges sichtlich stolz auf die Arbeit seines Forschungsamtes, wie aus Aussagen während der Vorbereitung auf den Nürnberger Hauptkriegsverbrecherprozess und im Prozess selbst hervorgeht.

    Das Amt wurde jedoch nicht zu einer verbrecherischen Organisation erklärt. Die allermeisten ehemaligen Mitarbeiter blieben unbekannt – es ist anzunehmen, dass eine ganze Reihe von ihnen als echte Abhörspezialisten bald in der „Organisation Gehlen“, der Vorläuferorganisation des Bundesnachrichtendienstes, oder später im BND selbst einen neuen Job fanden. Tatsächlich nachzuweisen ist das derzeit nur für ganz wenige von ihnen.

    Joseph Goebbels musste übrigens, nachdem Hitler die Berichte über seine Telefonate gelesen hatte, auf dessen Geheiß seine Affäre mit der Baarova beenden. Er verfiel in tiefen Liebeskummer. Als bevorzugten Tröster suchte er sich ausgerechnet den Mann, der ihn hatte ausspionieren lassen: Hermann Göring.

    Focus Online-Autor Armin Fuhrer hat die unbekannte Geschichte des Forschungsamtes recherchiert und aus seinen Ergebnissen ein Buch verfasst, das gerade erschienen ist: „Görings NSA. Das ‚Forschungsamt’ im Dritten Reich. Die unbekannte Geschichte des größten Geheimdienstes der Nazis.“

    #histoire #nazis #télécommunication #surveillance #Forschungsamt

  • Le géant chinois #Huawei implante un centre de R&D à #Grenoble, à proximité de STMicroelectronics

    FIL INFO — Le géant chinois des télécommunications Huawei annonce l’implantation d’un centre de recherche et développement à Grenoble. Une installation favorisée par la présence de #STMicroelectronics, important fournisseur de l’entreprise. Une trentaine de chercheurs devraient travailler au sein du site d’ici 2020.

    https://www.placegrenet.fr/2018/12/04/huawei-grenoble-stmicroelectronics/219554
    #Chine #Chineurope #télécommunications #France

  • #5g Networks Can Change The Way We Live : For Better or Worse ?
    https://hackernoon.com/5g-networks-can-change-the-way-we-live-for-better-or-worse-ed2b3fc6b0e6?

    Telecom cell towers (Source: iStockPhoto)The advances in wireless communications has led to an exponential growth in mobile devices i.e. smartphones. The deployment of 4G and LTE (Long Term Evolution) networks has delivered us more rich content, from video streaming to live gaming. It is taking its toll on bandwidth, which now needs to be addressed as demand grows. This time around a new class of applications that are bandwidth intensive like VR (Virtual Reality), AR (Augmented Reality) and OTT will require it. The telecom industry have specified a new standard called 5G to meet the growth of network demands. High speed data communications made possible by more bandwidth sounds like an excellent business proposition for wireless carriers to expand their networks, appease users and (...)

    #healthcare #cybersecurity #internet-of-things #telecommunication

  • Nodle Releases #rap Video For the Holiday and Celebrates 1 Million Daily Nodes
    https://hackernoon.com/nodle-releases-rap-video-for-the-holiday-and-celebrates-1-million-daily-

    https://medium.com/media/bd3027fcd642c3491806c49be5edcecf/href“Connecting the world’s IoTMaking it easy for you and meWe use Bluetooth, that’s the keyIt’s superior #connectivity”Nodle.io is the first low power network for the IoT, announcing today the release of our rap single for the holiday and the connection of one million daily nodes.We provide internet connectivity to IoT devices by crowdsourcing a network of smartphones and other IoT devices. We dramatically reduce the cost of device-to-device communication and are dedicated to making the internet accessible to everyone, everywhere. The Nodle network, called The Citizen Network, is made up hundreds of thousands of “crowd sourced” devices that work collectively to provide internet access.Nodle’s network is the largest dedicate IoT network (...)

    #internet-of-things #telecommunication #blockchain

  • Neutralité du Net : l’industrie télécom américaine attaque l’État du Vermont
    https://www.nextinpact.com/brief/neutralite-du-net---l-industrie-telecom-americaine-attaque-l-etat-du-ver

    Les législateurs du Vermont préparent un projet de loi excluant des marchés publics les entreprises qui ne respectent pas la neutralité du Net, rapporte Reuters. Les groupes sont connus : l’American Cable Association, la CTIA, la NCTA, la New England Cable & Telecommunications Associations et USTelecom. Ils représentent les mastodontes de l’industrie, dont AT&T, Comcast et Verizon. La plainte, déposée devant une cour du Vermont, argue que les États ne peuvent pas réguler indirectement (via (...)

    #Comcast #NCTA #Telecommunications_Industry_Association_(TIA) #USTelecom #Verizon #AT&T #neutralité (...)

    ##Telecommunications_Industry_Association__TIA_ ##AT&T ##neutralité ##procès

  • Quand nos morts sont loin

    Parfois nos morts sont loin. Et nous sommes loin de nos morts. Parmi les coupures que produit la migration il y a l’isolement dans lequel on se trouve quand survient le décès d’un proche au pays. La nouvelle écrasante arrive par un appel, par un sms, un message facebook. Quelques mots solennels et directs pour nous dire qu’un oncle, une tante, une cousinE n’est plus. Mon père est arrivé en France en 1969 ; les nouvelles de la famille lui arrivaient à cette époque par lettres ; à la rupture géographique s’ajoutait le décalage temporel : imaginez apprendre le décès de votre père plusieurs semaines après. Puis le téléphone s’est substitué aux courriers, permettant d’échanger plus immédiatement avec la famille, de pleurer ensemble parfois. Quand j’étais enfant je finissais par redouter les appels du Cameroun. Les occasions de communication avec la famille réservaient bien souvent des annonces importantes – arrivée d’un proche, naissance – et parfois déchirantes – maladie, décès. Une fois le combiné décroché, il fallait attendre quelques secondes que la communication s’établisse et qu’une voix lointaine perce ce silence, ce souffle très particulier auquel on reconnaissait immédiatement d’où provenait l’appel.

    http://www.cases-rebelles.org/quand-nos-morts-sont-loin
    #distance #migrations #décès #communication #télécommunication

  • #Angola: Il primo cavo di telecomunicazione sottomarino tra Africa e Sud America

    Sarà completato entro la metà del 2018 il posizionamento del primo cavo di telecomunicazione sottomarino che attraversando l’oceano Atlantico meridionale collegherà l’Africa al Sud America. Il progetto è stato lanciato ufficialmente il 9 agosto nella capitale dell’Angola, Luanda, dopo mesi di indagini marine realizzate dall’azienda di telecomunicazioni #Angola_Cables e concluse ad aprile.


    http://www.nigrizia.it/notizia/angola-il-primo-cavo-di-telecomunicazione-sottomarino-tra-africa-e-sud-america/flash-news
    #câble_sous-marin #internet #télécommunications #Océan_atlantique #Atlantique
    cc @fil

  • Botrange : un nouveau pylone pour accélérer les transactions financières
    https://www.rtbf.be/info/regions/detail_botrange-un-nouveau-pylone-pour-accelerer-les-transactions-financieres?i

    Un nouveau pylône de 45 mètres de hauteur sera construit à Botrange pour aider les traders à gagner de l’argent plus vite. Cette tour recevra les antennes GSM de la vieille tour du Signal. Elle accueillera aussi des paraboles spéciales qui relieront les places boursières de Londres et de Francfort.

    Le Signal de Botrange n’est pas seulement le point culminant de la Belgique, il se situe aussi sur une ligne droite entre Londres et Francfort.

    Cela en fait un endroit clé pour transmettre par les ondes les ordres de bourse. Daniel Stoffels, bourgmestre de Waimes, explique que sa commune a été sollicitée par une société française pour construire une nouvelle tour à Botrange, et y installer « des paraboles pour augmenter la rapidité des transferts des informations entre la Bourse de Francfort et la Bourse de Londres. Avec ces paraboles, ils gagneraient encore quelques fractions de secondes qui leur permettraient d’augmenter la qualité des transactions. Les transferts de bourse se font en fractions de secondes et ils investissent une masse d’actions sur peu de temps et les quelques pourcents leurs suffisent » à générer du bénéfice.
    100 000 euros par an

    Le nouveau pylône sera construit à quelque centaines de mètres de l’antenne actuelle. Son installation s’intègrera dans le projet de réaménagement du site du Signal de Botrange. « En 2019, ce site aura un siècle d’âge et nous voulons en profiter pour déplacer les antennes. Et nous pourrons mettre à la disposition des très nombreux touristes un site exceptionnel » poursuit le bourgmestre.

    L’appel d’offre a été publié. La commune de Waimes concédera le droit de superficie pendant 25 ans et elle espère en tirer des redevances. Le chiffre de 100 000 euros par an est cité.

    #traders #Télécommunication #finance #bourses #transactions #Londres #Francfort #Belgique

  • Fabriquer de l’Internet, c’est faire de la #Politique
    https://reflets.info/fabriquer-de-linternet-cest-faire-de-la-politique

    « Les gens savent maintenant que l’économie c’est de la politique » : cette phrase, tirée de la conférence et de l’interview d’un hacktiviste, Lunar — que vous pouvez entendre dans la dernière du Pistolet et la […]

    #Technos #Benjamin_Bayart #big_data #collecte_de_données #FFDN #IoT #militantisme #mouchards #Neutralité_du_Net #politique_d'Internet #Surveillance #télécommunications

  • Ranking Digital Rights - 2017 Corporate Accountability Index

    https://rankingdigitalrights.org/index2017

    https://rankingdigitalrights.org/index2017/assets/graphics/content/Map_v.4%20copy%208.spng

    https://rankingdigitalrights.org/index2017/companies

    The 2017 Ranking Digital Rights Corporate Accountability Index evaluates 22 of the world’s most powerful telecommunications, internet, and mobile companies on their public commitments and disclosed policies affecting users’ freedom of expression and privacy.

    Ici pour participer : https://crm.globalvoices.org/translate-ranking-digital-rights

    #internet #droits_humains #multinationales

  • L’Italie met un coup d’arrêt à l’offensive de Bolloré
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/200417/litalie-met-un-coup-darret-loffensive-de-bollore

    Accusé d’enfreindre la loi sur les concentrations par l’autorité de régulation des #médias et des télécoms italiens, l’homme d’affaires est obligé de choisir entre les #télécommunications et les médias. Au nom de la #Liberté_de_la_presse.

    #Economie #concentration #Mediaset #Silvio_Berlusconi #Telecom_italia #Vincent_Bolloré #Vivendi_Universal