• La police pourra extraire toutes les données d’un #smartphone, même verrouillé

    Plusieurs centaines de commissariats français devraient être équipées de boîtiers capables d’extraire automatiquement toutes les données d’un smartphone, même verrouillé, d’ici à 2024. Un gain de temps précieux pour les enquêteurs, qui pose néanmoins plusieurs questions quant au respect de la vie privée.

    « Accédez à un large éventail de preuves, même sur des dispositifs mobiles chiffrés ou verrouillés, sur les #réseaux_sociaux publics et privés ou sur différents services de stockage #cloud. » Voici ce que propose sur son site Internet #Cellebrite, société israélienne spécialisée dans les questions de sécurité dont la police française fait partie des clients depuis plusieurs années.

    Une relation commerciale qui suit son cours puisqu’une source policière confirme que le ministère de l’intérieur équiper d’ici à 2024 plusieurs centaines de commissariats français d’une technologie développée par l’entreprise israélienne depuis 2017, capable d’extraire automatiquement toutes les données d’un smartphone, même verrouillé, « sans date précise pour le moment ».

    Un gain de temps précieux pour les enquêteurs

    « Cellebrite nous fournit déjà un logiciel qui permet d’extraire les données d’un téléphone », explique Éric Pastre, référent investigations pour Unsa Police et lui-même officier de police judiciaire. Cependant, pour le moment, ce processus est long et ne peut se faire que si le smartphone est allumé et déverrouillé.

    Aujourd’hui, les téléphones saisis et réclamant exploitation doivent être envoyés dans un des centres spécialisés de la police technique et scientifique, opération d’autant plus chronophage que ces derniers sont souvent embouteillés. « Il faut entre trois et six mois pour avoir les résultats de l’exploitation d’un téléphone en partie parce que nous manquons de personnels, déplore Éric Pastre. Ce nouveau boîtier devrait nous faire gagner du temps. »

    La question de la #protection_des_données personnelles

    « Je comprends tout à fait la volonté des enquêteurs d’avoir un accès rapide à des informations, mais je suis inquiet devant l’adoption d’un dispositif si efficace », s’interroge Thierry Vallat. Pour cet avocat spécialiste du numérique, « la législation actuelle n’est pas adaptée aujourd’hui à l’utilisation d’une telle technologie ».

    Il pointe notamment le fait que le boîtier aspire absolument toutes les données du #téléphone, messages, photos, vidéos, #géolocalisation ou PDF, et s’inquiète du respect des droits de la défense. Pour lui, dès lors que les policiers ont accès à l’entièreté des données, « il existe un risque d’extension abusive de l’accusation ».

    Une idée que réfute une source policière, pour qui le boîtier ne pourra extraire « que les données utiles à l’enquête, sans les stocker ». « Il ne faut pas oublier qu’avant d’extraire, il faut qu’il y ait une enquête et donc une autorisation soit d’un juge d’instruction, soit d’un procureur, tient à préciser Éric Pastre. Les personnes qui utilisent ce logiciel sont spécialement formées, on ne fait pas n’importe quoi. »

    L’extraction de données verrouillées, un large débat aux États-Unis

    Encore récemment, le président américain, Donald Trump, a apostrophé publiquement Apple, dénonçant le fait que la marque à la pomme refuse de débloquer « les téléphones utilisés par des tueurs, des dealers ou d’autres éléments criminels violents ». Ceci après l’attaque en décembre de la base aéronavale de Pensacola, en Floride, où trois marins avaient été tués par un aviateur saoudien.

    Depuis, le gouvernement américain réclame au géant californien l’accès aux deux iPhones du tireur que les enquêteurs ne parviennent pas à débloquer. Un conflit similaire avait éclaté en 2015 après la tuerie de San Bernardino, en Californie, qui avait fait 14 morts. Et fait l’objet, la même année, d’une tribune du procureur de la République alors en charge des enquêtes sur le terrorisme, François Molins, et de ses homologues américain, anglais et espagnol, dans le New York Times.

    https://www.la-croix.com/France/Securite/police-pourra-extraire-toutes-donnees-dun-smartphone-meme-verrouille-2020-
    #données #données_personnelles #police #surveillance #smartphones #Israël

    • La police pourra extraire toutes les données d’un smartphone, même verrouillé

      Plusieurs centaines de commissariats français devraient être équipées de boîtiers capables d’extraire automatiquement toutes les données d’un smartphone, même verrouillé, d’ici à 2024. Un gain de temps précieux pour les enquêteurs, qui pose néanmoins plusieurs questions quant au respect de la vie privée.

      « Accédez à un large éventail de preuves, même sur des dispositifs mobiles chiffrés ou verrouillés, sur les réseaux sociaux publics et privés ou sur différents services de stockage cloud. » Voici ce que propose sur son site Internet Cellebrite, société israélienne spécialisée dans les questions de sécurité dont la police française fait partie des clients depuis plusieurs années.

      Une relation commerciale qui suit son cours puisqu’une source policière confirme que le ministère de l’intérieur équiper d’ici à 2024 plusieurs centaines de commissariats français d’une technologie développée par l’entreprise israélienne depuis 2017, capable d’extraire automatiquement toutes les données d’un smartphone, même verrouillé, « sans date précise pour le moment ».

      Un gain de temps précieux pour les enquêteurs

      « Cellebrite nous fournit déjà un logiciel qui permet d’extraire les données d’un téléphone », explique Éric Pastre, référent investigations pour Unsa Police et lui-même officier de police judiciaire. Cependant, pour le moment, ce processus est long et ne peut se faire que si le smartphone est allumé et déverrouillé.

      Aujourd’hui, les téléphones saisis et réclamant exploitation doivent être envoyés dans un des centres spécialisés de la police technique et scientifique, opération d’autant plus chronophage que ces derniers sont souvent embouteillés. « Il faut entre trois et six mois pour avoir les résultats de l’exploitation d’un téléphone en partie parce que nous manquons de personnels, déplore Éric Pastre. Ce nouveau boîtier devrait nous faire gagner du temps. »

      La question de la protection des données personnelles

      « Je comprends tout à fait la volonté des enquêteurs d’avoir un accès rapide à des informations, mais je suis inquiet devant l’adoption d’un dispositif si efficace », s’interroge Thierry Vallat. Pour cet avocat spécialiste du numérique, « la législation actuelle n’est pas adaptée aujourd’hui à l’utilisation d’une telle technologie ».

      Il pointe notamment le fait que le boîtier aspire absolument toutes les données du téléphone, messages, photos, vidéos, géolocalisation ou PDF, et s’inquiète du respect des droits de la défense. Pour lui, dès lors que les policiers ont accès à l’entièreté des données, « il existe un risque d’extension abusive de l’accusation ».

      Une idée que réfute une source policière, pour qui le boîtier ne pourra extraire « que les données utiles à l’enquête, sans les stocker ». « Il ne faut pas oublier qu’avant d’extraire, il faut qu’il y ait une enquête et donc une autorisation soit d’un juge d’instruction, soit d’un procureur, tient à préciser Éric Pastre. Les personnes qui utilisent ce logiciel sont spécialement formées, on ne fait pas n’importe quoi. »
      L’extraction de données verrouillées, un large débat aux États-Unis

      Encore récemment, le président américain, Donald Trump, a apostrophé publiquement Apple, dénonçant le fait que la marque à la pomme refuse de débloquer « les téléphones utilisés par des tueurs, des dealers ou d’autres éléments criminels violents ». Ceci après l’attaque en décembre de la base aéronavale de Pensacola, en Floride, où trois marins avaient été tués par un aviateur saoudien.

      Depuis, le gouvernement américain réclame au géant californien l’accès aux deux iPhones du tireur que les enquêteurs ne parviennent pas à débloquer. Un conflit similaire avait éclaté en 2015 après la tuerie de San Bernardino, en Californie, qui avait fait 14 morts. Et fait l’objet, la même année, d’une tribune du procureur de la République alors en charge des enquêtes sur le terrorisme, François Molins, et de ses homologues américain, anglais et espagnol, dans le New York Times.

      https://www.la-croix.com/France/Securite/police-pourra-extraire-toutes-donnees-dun-smartphone-meme-verrouille-2020-

    • D’où l’importance d’avoir un smartphone à jour au niveau des corrections des failles de sécurité.
      Pour Android, à part GrapheneOS tournant sur des pixels je ne vois pas quel téléphone serait à la hauteur.

  • #DXOmark

    Leader international de l’évaluation de #qualité.

    Chez DXOMARK nous pensons qu’une bonne technologie n’est pas seulement innovante et performante, mais qu’elle doit correspondre aux besoins et anticiper les attentes de ceux qui l’utilisent.

    L’ambition de DXOMARK est de permettre aux utilisateurs de faire des choix éclairés en toute autonomie sur la base d’éléments de comparaison, de données et de classements objectifs.

    La mission de DXOMARK : encourager les fabricants à développer des produits électroniques grand public et professionnel toujours plus performants pour le bénéfice de l’utilisateur.

    https://www.dxomark.fr
    #smartphones #smartphone #téléphone_portable #tests #comparatif #comparaisons #classement #caméra #photographie

  • Pourquoi nos ados ne répondent plus au téléphone ?
    https://www.msn.com/fr-fr/familles-et-relations/%C3%A9ducation-des-enfants/pourquoi-nos-ados-ne-r%C3%A9pondent-plus-au-t%C3%A9l%C3%A9phone/ar-AA1Ex1Mb
    https://img-s-msn-com.akamaized.net/tenant/amp/entityid/AA1Ex1M9.img?w=652&h=438&m=4&q=79

    Enzo, 15 ans, regarde son portable qui vibre : « Ma daronne ? Sûrement, je suis en retard… J’envoie un texto (« J’arrive »), c’est moins prise de tête ! » De son côté, Stéphanie, 55 ans, mère de Théa, 14 ans, ne comprend pas : « Impossible de la joindre. Et si je laisse un message sur son répondeur, elle ne l’écoutera pas. Alors, j’écris un SMS. Ou, plus efficace, je passe par Instagram. C’est même ce qui m’a motivée pour créer un compte. »

    Bon réflexe ! Car aujourd’hui, pour communiquer, les 12-18 ans privilégient les messageries privées des réseaux sociaux ou les notes vocales sur WhatsApp. A travers une étude sur les pratiques de l’écriture des 14-18 ans*, Anne Cordier, professeure des universités en sciences de l’information et de la communication** , le confirme : « Les jeunes ont une sainte horreur de l’appel téléphonique. » On avait remarqué !

    A découvrir également : 20% des Français ne répondent pas aux appels téléphoniques… volontairement

    L’amour du son

    Certes, la hausse du démarchage commercial, des arnaques et l’inflation des numéros masqués les rebutent (comme les plus âgés) : 62,5% des Français de 15 ans et plus filtrent les appels*** . La quasi-totalité en ce qui concerne la génération Alpha (née après 2010), qui ignore notamment les coups de téléphone parentaux. Anne Cordier rassure : « Ce n’est pas la personne qui est visée, mais le mode de communication qui a évolué. Ils ne répondent pas plus à leur meilleur ami qu’à un parent. » Parent qui, par ailleurs, fait parfois mal la différence entre un message audio laissé sur le répondeur et ce qu’Emma, 17 ans, appelle un « son ». « J’adore ça, s’enthousiasme-t-elle. On peut parler en marchant, tout en communiquant de l’émotion. »

    Comme Emma, près d’une personne sur cinq de la génération Z envoie ou reçoit plus de dix notes vocales par jour, indique un sondage publié en février 2025 mené sur la plateforme d’apprentissage de langues en ligne Preply. « Laisser un message sur un répondeur, c’est risquer que la personne rappelle !, fait remarquer Anne Cordier. Alors qu’avec la note vocale, on « calcule », on incarne sa parole. Les bruits de fond donnent du réel au propos, ainsi que du partage d’intime (« Déso, j’espère que tu m’entends, j’suis dans la rue, attends, je sors du métro… »). Le vocal participe d’une dynamique conversationnelle ludique et spontanée, même avec un décalage temporel. » Et quand c’est trop long, on peut écouter le message en accéléré. Comme on zappe les scènes qui nous ennuient dans une série !

    Le stress du direct

    Pour Marie Danet, maîtresse de conférences en psychologie du développement à l’université de Lille**** , ces nouvelles pratiques découleraient d’un rapport différent au temps. La jeune génération, habituée aux services à la carte avec les plateformes de streaming, « dispose d’alternatives favorisant la désynchronisation des échanges et l’activité multitâche », dixit la psychologue. Tous les canaux de communication existants sont également plus attractifs parce que plus créatifs (possibilité d’envoyer des photos, des vidéos, des liens), quand, avant, c’était le téléphone ou rien. Cela entraînait un effet d’apprentissage et de familiarisation que n’ont plus les adolescents.

    « La galère quand je dois répondre à des parents qui me proposent du baby-sitting ou prendre rendez-vous avec un médecin qui n’est pas sur Doctolib !, s’exclame Inès, 14 ans. J’ai peur de ne pas savoir quoi dire et d’être prise pour une teubé ! » Idem pour Louise, 13 ans, pour qui parler au téléphone vire au calvaire : « Je perds mes moyens, surtout quand l’autre me coupe ou s’impatiente », confie-t-elle. Vu ainsi, il y a moins de pression avec les notes vocales. « On peut effacer et recommencer », confirme Louise. Anne Cordier l’a observé : « Le coup de fil est presque toujours associé à une prise de risque pour les adolescents. Parler en direct revient à se mettre à nu. Choisir le différé, c’est prendre le temps de réfléchir à ce que l’on va dire, se réécouter, peaufiner l’idée ou l’image que l’on veut renvoyer. Une façon de garder le contrôle dans un monde menaçant et incertain. »

    Des modalités à inventer

    Car, à la vérité, il n’y a pas de réel refus d’échanger. « Parents et enfants n’ont jamais autant communiqué, estime Anne Cordier. Mais, en se raréfiant, le coup de fil est devenu un « événement » à forte pression émotionnelle. Il annonce une nouvelle potentiellement importante. » Léonard, 16 ans, ajoute : « Ça tombe toujours mal. Soit je suis avec mes potes, soit en train d’écouter de la musique ou de scroller, je n’ai pas envie d’être dérangé. » Emile, 18 ans, pense que s’il répond, « ça va durer des plombes ».

    « Et l’appel spontané, ils en font quoi ? s’agace Nathalie, 58 ans. Il faut prendre rendez-vous pour se parler, un comble ! » Anne Cordier et Marie Danet sont formelles : mieux vaut passer un contrat avec l’ado pour préciser les règles conversationnelles. Par exemple, pour une information factuelle, on privilégiera les textos ; pour un message plus sensible, la note vocale. Avec son fils, Laurence a banni des SMS les points d’exclamation ou de suspension, trop sujets à interprétation, et réclame au minimum un émoji en accusé de réception. Des modalités à inventer qui, parfois, peuvent inverser les situations, comme le raconte Stéphanie : « L’autre jour, j’ai juste écrit « ok. » à ma fille, et elle a cru que j’étais fâchée ! »

    «  T’es où  ?  »

    Autre constat qui n’incite pas les ados à répondre au téléphone : ils sont supposés être joignables tout le temps. « A force de fluidifier la communication, les outils numériques l’ont rendue envahissante », souligne Anne Cordier. Avec des parents facilement inquiets ou très contrôlants, l’ado est prié de rendre des comptes toute la journée. « Ma mère ne se rend pas compte à quel point elle est relou avec tous ses appels, s’énerve Arthur, 17 ans. A la sortie des cours, devant les potes, comme si j’étais un gamin ! » C’est alors qu’une non-réponse en dit long : indifférence, agacement ou juste le besoin de se préserver… « Les outils numériques peuvent même ralentir le processus d’autonomisation d’un jeune qui a besoin de se tester et de trouver ses propres solutions en notre absence », met en garde Marie Danet.

    Avec le recul, Anne, 64 ans, en convient : « J’appelais Lily pour savoir où elle était, ce qu’elle faisait, avec qui. Résultat, ce que je craignais le plus est arrivé : elle s’est mise à faire le mur la nuit, pour vivre sa vie ! » D’où l’importance de respecter une distance de sécurité : ni trop loin, ni trop près. « Et cela marche dans les deux sens », remarque Marie Danet. Qu’ils ne nous utilisent pas comme un couteau suisse en nous sommant de répondre dès que, eux, en ont besoin !

    Donnez-leur un coup de pouce pour leur coup de fil

    « La peur de prendre la parole en public, soit l’importance accordée au regard des autres, est le propre de l’adolescence, souligne Marie Danet. Et cela s’accentue. Si 90% de mes étudiants de première année participent à des quiz sur leur téléphone, seuls un ou deux lèvent la main quand je pose une question en cours. » Cette anxiété sociale pousserait des parents à passer certains appels importants à leur place, renforçant les stratégies d’évitement. « Il est plus éducatif de les aider à préparer leur coup de fil, poursuit-elle. Car, dans leur vie professionnelle, ils auront peut-être encore à téléphoner… »

    Mongenot C., Cordier A., Les adolescents et leurs pratiques de l’écriture au XXIe siècle : nouveaux pouvoirs de l’écriture ?, Injep, novembre 2023

    **Auteure de Grandir informés. Les pratiques informationnelles des enfants, adolescents et jeunes adultes (C&F).

    **« 94% des 15-29 ans ont un smartphone en 2021 », Insee Focus, no 259, 24 janvier 2022

    ****Auteure d’Ecrans et familles (UGA).

    #Anne_Cordier #Téléphone #Adolescents

    • Le fait d’hésiter à se téléphoner, ça a plusieurs conséquences négatives qu’on constate ici à la maison :

      – récupérer un devoir ou un cours qu’on n’a pas, c’est devenu quasiment impossible, parce qu’on n’ose pas téléphoner à un·e copain·e pour demander à se faire expédier fissa le truc ;

      – organiser une sortie du week-end, ça passe assez systématiquement par un débat interminable sur un groupe Whatsapp, et forcément c’est quasiment impossible d’organiser quoi que ce soit avec un groupe Whatsapp (discussions noyées dans les private jokes, multiplication des messages vocaux qui ne permettent jamais de synthétiser, timidité à proposer un horaire, mais facilité à dire que tel horaire ça va pas être possible…)

      – et de manière plus personnelle, quand l’ado a un coup de déprime, ne pas oser téléphoner à un·e copain·e pour discuter en direct, ça n’aide pas.

    • J’avais pas repéré :

      La quasi-totalité en ce qui concerne la génération Alpha (née après 2010), qui ignore notamment les coups de téléphone parentaux.

      Des mouflets qu’ont pas encore 14 ans et c’en est déjà à snober ses darons au téléphone ? (Les gens s’inventent des problèmes, là, parce que c’est pas super-compliqué, en général, de poser des limites à un·e pisseu·se de 12-13 ans.)

    • Vous me rassurez. J’expliquerai le phénomène à l’arrière grand mère de 90 ans qui s’inquiète toujours lors ce qu’elle n’arrive pas à joinde les petits.


      Cadran Téléphonique Modèle Administratif 1927

      Pour quelqu’un qui a grandi à l’époque des téléphone à cadran c’est toujours une obligation morale de répondre aux appels parce qu’autrement on ne pouvait ni savoir qui avait appellé ni pourquoi.

      Quand quelqu’un ne répondait pas c’était parce qu’il ne se trouvait pas à proximité du combiné ou parce qu’il était en train de parler avec une personne sur place. Préférer la communication avec la personne présente était une obligation morale car faire attendre quelqu’un à cause d’un appel téléphonique était l’expression (et l’est toujours) de la supériorité hierarchique de celui qui ignorait l’autre au profit de l’appareil.

      L’introduction à grande échelle du répondeur automatique dans les années 1980 ouvrait la possibilité d’ignorer les appels afin de choisir les personnes qu’on rappellait et de sélectionner les victimes de la prétendue panne du répondeur. Il y avait un prix à payer pour l’excuse facile car on se montrait comme personne qui violait l’obligation de respecter le correspondamt téléphonique potentiel.

      Avec la généralisation des téléphones portables à partir de 1995 ce devoir s’est transformé en obligation culturelle générale car être joignable partout et à toute heure de la journée était considéré comme caractéristique des hommes d’affaires à succès.

      A partir de ce moment les numéros des appels manqués étaient visibles et le refus de prendre les appels exprimait de plus en plus souvent le refus de se plier aux contraintes du job voire à l’autorité parentale .

      Depuis les voies de communication se sont multipliées à cause des frénétiques efforts des entreprises « startup » de réinventer la roue de la communication et de se démarquer des concurrents. Cette course à vitesse folle a produit un nombre illimité de manières de ne plus s’entendre. J’ai l’impression qu’il y a un équilibre précaire entre innovation acharnée et besoin de repos qui forment un couple d’antagonistes irréconciliables.

      Le dernier cri sont forcément, je le suppose, les bots IA personnalisés qui remplacent le répondeur automatique en se faisant passer pour la personne qu’on appelle. Plus jamais tu ne seras laissé sur ta faim de communication car il n’y aura plus d’appel manqué. Le bot ne dort jamais. Il aura toujours un message positif pour calmer les parents inquiets.

      Je m’en accomode et me demande quel effet cet « overkill » en armes de la communication a pour les jeunes qui sont nés dans l’écosystème actuel marqué par le chaos technologique et moral..

      #communication #kafka #technologie #capitalisme #néolibéralisme

    • Je connais un paquet de monde, pas forcément jeune, qui déteste le téléphone (enfin au moins les appels vocaux, quoique certain⋅e⋅s ont bien du mal avec les textos aussi :)). Et effectivement comme le dit @arno les textos/whatsapp/signal/etc. ont largement leurs limites, dès que la conversation demande un peu plus de complexité que de savoir « où t’es » ou ce genre de trucs. Idem au taf, y a des spécialistes des messages sur chat qui n’en finissent pas, pour expliquer des trucs compliqués (je finis par appeler assez rapidement...).
      Mais alors ce qui me tue, c’est effectivement de voir les plus jeunes (mais pas que, ça contamine des gens plus vieux) communiquer à coup de « vocaux », quel enfer ! La « conversation » prend des plombes pour rien. On se retrouve avec les défauts des 2 modes de communication (impossible de rechercher dans les vocaux ce qui a été dit, contrairement à l’écrit, et c’est ultra compliqué de parler de choses complexes).

    • s’il y a un truc qui me dépasse totalement dans l’usage des RS, c’est bien l’usage des « vocaux » !
      (full disclosure : ma fille commence à m’envoyer des vocaux…-

      et merci @klaus, pour le rappel du mode d’emploi du téléphone incorporé dans le cadran !
      Annoncez : ici, le ABC 12 34 , j’écoute.
      (version parisienne)
      ou
      Annoncez : ici, le 22 à Asnières , j’écoute.
      (partout ailleurs)

    • – Il y a la génération de mes parents, le téléphone était facturé à la minute, alors ma mère est toujours aussi pressée de raccrocher.

      – Ensuite il y a ma génération, baisse des prix. Je passais un temps fou le soir debout dans l’entrée, ou assis aussi loin que le câble torsadé de l’appareil le permettait, pour se dicter les niveaux d’Ultima III. (Dans l’entrée de mes parents, il y avait un minuteur pour la lumière, alors en téléphonant je devais régulièrement rallumer la lumière. Et au bout d’un moment, un peu moins trouille-cul, j’ai pris l’habitude de rester assis dans le noir.)

      – Et puis il y a mes enfants, forfait illimité, le téléphone c’est considéré comme gratuit, on peut même téléphoner allongé dans son lit, qui ont peur de déranger et font tout, comme leur grand-mère, pour raccrocher le plus vite possible.

    • Mes enfants, plutôt génération Y (donc plus vraiment des ados, quoique...), sont injoignables sur leurs téléphones. Je leur envoie (tous les dix jours environ) des SMS pour savoir s’iels vont bien. Parfois, iels me répondent et souvent je leur demande dans le SMS si on pourrait éventuellement discuter au téléphone. Iels ont l’air d’être surbooké·e·s H24 7/7 ...

      Avant, je lançais des bouteilles à la mer grâce à Facebook Messenger mais alors là, que nib.

      On a tâté de la visio (toujours avec Messenger) pendant la panique Covid mais on a vite laissé tomber. Ça permettait de voir les petits enfants grandir mais souvent ces derniers en profitaient pour faire les clowns et la conversation se diluait dans un brouhaha pénible. Et puis la qualité du réseau perturbait aussi la liaison.

      A propos des « vocaux » (media que je viens de découvrir) ...
      https://www.blogdumoderateur.com/panorama-reseaux-sociaux-vocaux-applications-chat-audio

      Finalement, je me dis que le silence est d’or. Et de toute façon, quand il y a une tuile, iels retrouvent comme par magie mon numéro de tél.

    • Je le répète : vous me rassurez, je ne vis donc pas une exception . Mais c’est un mensonge ce que je dis. Au contraire vous m’inquiétez davantage car je constate des problèmes énormes quand on essaie de rassembler des gens ne serait-ce que pour défendre nos intérêts communs.

      La manière asynchrone de vivre et pratiquer la communication moderne ne facilte pas les choses, alors pas du tout.


      Je finirais peut-être comme l’autre avec sa pancarte devant la chancellerie à Berlin qui essaye de se faire entendre par Merkel/Lindner/Scholz/Merz/etc. - mois ça sera pour m’adresser aux enfants par caméras de télé intersposées ;-)

  • Hitler sur table d’écoute - Documentaire - Histoire - 2nde Guerre Mondiale - en français - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=XzJxIb5G9_I

    Paris, 20 avril 1942, trois opérateurs résistants, sous la direction de l’ingénieur Robert Keller, espionnent en direct la voix d’Adolf Hitler, le Führer lui-même, qu’ils ont placé sur table d’écoute ! Ils espionneront également les plus grands dignitaires du IIIème Reich. Keller réalisa, lors de la Seconde Guerre mondiale, un des faits majeurs de l’action clandestine en Europe occupée. Il a écouté, au profit des Services de renseignement français et britannique et a capté tous les secrets d’état qui couraient sous terre le long des énormes câbles de télécommunication entre Paris et Berlin.

  • Ne changez pas de #smartphone immédiatement :

    –-> RÈGLEMENT (UE) #2023/1670 DE LA COMMISSION du 16 juin 2023 établissant des exigences en matière d’#écoconception applicables aux smartphones, aux téléphones portables autres que des smartphones, aux téléphones sans fil et aux tablettes conformément à la #directive #2009/125/CE du Parlement européen et du Conseil et modifiant le règlement (UE) #2023/826 de la Commission
    https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/?toc=OJ%3AL%3A2023%3A214%3ATOC&uri=uriserv%3AOJ.L_.2023.214.01.0047.0

    Page 7 :
    – Application au 20/06/2025

    Page 13 :
    – Dispo de #pièces_de_rechange pendant 7 ans

    Page 15 :
    – 10 jours max pour mise à dispo des pièces de rechange

    Page 16 ;
    – Remplacement de la #batterie « réalisable par un profane »
    – Minimum IP67

    Page 17 :
    – Résistant aux chutes
    – Minimum 80% de batterie après 500 cycles
    – MàJ OS minimum 5 ans pour sécurité et fonctionnalités

    https://mas.to/@monsieurblu/114386088591983577
    #loi #téléphones_portables

  • Telefonüberwachung : Wie der Berliner Senat Antworten verspricht – und dann doch nicht gibt
    https://www.berliner-zeitung.de/open-source/die-tesla-files-das-buch-ueber-elon-musk-in-gruenheide-herrscht-die

    C’est fait. Désormais à Berlin aussi on dira au revoir aussi aux censeurs et espions à la fin de chaque conversation téléphonique. Sous son gouvernement chrétien-social-démocrate Berlin retrouve le charme de l’occupation alliée pendant la guerre froide.

    Déjà à l’époque chaque communication électronique passait par les centres d’écoute militaires, raisons principales pour l’absence des grandes entreprises allemandes de l’ancienne et future capitale du pays. L’espionnage industriel fait partie des raisons d’être de la plupart des services secrets.

    Encore récemment les écoutes préventives étaient interdites à la police berlinoise. Il leur fallait chaque fois une raison précise pour justifier l’intrusion. C’est fini, la voie est libre et on recommencera à demander aux flics dans notre ligne de télépgome qu’ils nous fassent les courses de fruits et légumes. Ah, comme c’est nostalgique !

    8.4.2025 von Andreas Kopietz - In Berlin kann die Polizei unbefristet Telefone überwachen. Grüne und Datenschützer sind dagegen.

    Die Mutter werde ihr Kind nie wiedersehen, droht der Ex-Mann. Zum Glück kann die Berliner Polizei aber seinen Aufenthaltsort per Handy-Ortung ermitteln. Doch inzwischen hat der Mann das Kind freigelassen. Eine Auswertung der durch Telekommunikations-Überwachung (TKÜ) erhobenen Standortdaten ist nicht mehr erforderlich.

    Fall 2: Die Polizei bekommt einen Tipp zu jemandem, der den Auftrag hat, einen Sprengsatz herzustellen. Am 21. Juni 2024 soll er die Bombe an den Auftraggeber übergeben. An dem Tag findet in Berlin ein Gruppenspiel der Fußball-EM 2024 statt. Die Polizei hört sein Telefon ab. Es stellt sich heraus, dass es nicht um Terror, sondern um Betrug und Erpressung geht.

    Solche Fälle sind es, in denen die Polizei zur Gefahrenabwehr Telefone überwacht oder Handys ortet. Von 2021 bis Ende vergangenen Jahres hat sie dies in insgesamt 101 Fällen getan. Diese Zahlen gehen aus einer Antwort der Innenverwaltung auf eine parlamentarische Anfrage der Grünen hervor. Darin sind auch das Beispiel der Kindesentziehung und des vermuteten Terroranschlags während der Fußball-EM aufgeführt.

    Der Senatsantwort liegt ein Streit zwischen Grünen und Linkspartei mit der CDU, der SPD und Innensenatorin Iris Spranger (SPD) am 11. März im Innenausschuss zugrunde. In der Debatte ging es darum, dass die Polizei künftig die Möglichkeit hat, zur Gefahrenabwehr unbefristet Telefone zu überwachen, wie in anderen Bundesländern auch.

    2021 hatte die damalige rot-grün-rote Regierung den Einsatz dieser Ermittlungsmethoden wegen der tiefen Eingriffe in die Grundrechte auf vier Jahre befristet. Die Ergebnisse sollten wissenschaftlich überprüft werden. Bevor die Überwachungsbefugnisse am 1. April ausgelaufen wären, stimmte das Abgeordnetenhaus Ende März einer entsprechenden Änderung des Allgemeinen Sicherheits- und Ordnungsgesetz (ASOG) zu.

    Berlins oberste Datenschützerin kritisiert fehlende wissenschaftliche Auswertung

    Die gefahrenabwehrende präventive TKÜ gehört nun also zum Standardrepertoire der Berliner Polizei – auch wenn sie deutlich seltener eingesetzt wird als TKÜ zur Strafverfolgung, die wiederum in der Strafprozessordnung geregelt ist. Eine wissenschaftliche Evaluation konnte laut CDU und SPD aber auch nicht mehr durchgeführt werden, unter anderem „wegen der hohen Anforderungen an eine Sicherheitsüberprüfung“ der unabhängigen wissenschaftlichen Sachverständigen.

    Nicht nur Grüne und Linke kritisieren die ASOG-Neuregelung und damit den Wegfall der wissenschaftlichen Überprüfung. Auch die Berliner Datenschutzbeauftragte Meike Kamp übt Kritik: Heimliche und eingriffsintensive Überwachungsmaßnahmen bedürften besonderer Rechtfertigung und kontinuierlicher Überprüfung – dies ist die klare Linie der Rechtsprechung des Bundesverfassungsgerichts, erklärte sie.

    Die Innenausschusssitzung vom 11. März kann auf der Webseite des Abgeordnetenhauses im Archiv angeschaut werden. Es brauche eine Evaluation, um zu entscheiden, ob so ein Instrument verhältnismäßig ist, sagt etwa Niklas Schrader (Linke). „Dieser Gesetzentwurf ist richtig und wichtig, da es um den Schutz vor terroristischen Straftaten geht“, begründet dagegen Senatorin Spranger. „Die präventive TKÜ ist in den anderen Bundesländern längst ein fest etabliertes Instrumentarium zur Verhütung schwerer Straftaten, auf das wir hier in Berlin nicht verzichten können.“
    „Wir haben solche Zahlen! Fragen Sie nach!“

    Nun fragt Vasili Franco (Grünen) die Senatorin: „Können Sie sagen, wie viele terroristische Taten verhindert wurden?“

    Und Schrader sagt: „Zu sagen, dann und dann hat es was gegeben, ist keine wissenschaftliche Evaluation. Sich von anekdotischem Wissen leiten zu lassen bei einem so tiefen Grundrechtseingriff, ist falsch.“

    „Wir reden nicht über Anekdoten, sondern über konkrete Gefahrenlagen, die es da draußen gibt“, empört sich Spranger bei Minute 1:35:30. „Wir haben solche Zahlen. Fragen Sie sie nach! Können Sie kriegen! Das als anekdotisches Wissen zu verunglimpfen, finde ich nicht in Ordnung.“

    Am nächsten Tag machte Franco von Sprangers Angebot Gebrauch und stellte seine Anfrage, um einen Beleg für die Wirksamkeit der Maßnahmen zu bekommen.

    Ein „Bündel von Maßnahmen“ zur Verbrechensbekämpfung

    Eine konkrete Statistik darüber, in wie vielen Fällen gegen Personen, gegen die Maßnahmen durchgeführt wurden, Strafverfahren eröffnet wurden, liefert die Senatsinnenverwaltung in ihrer Antwort allerdings nicht. Sie schildert lediglich einige exemplarische Fälle wie die eingangs erwähnte Kindesentziehung oder ein Verfahren wegen Bedrohung und eines wegen öffentlicher Aufforderung zu Straftaten. In einem Fall sei zunächst eine „ASOG-TKÜ“ richterlich beantragt und durchgeführt worden. Das ASOG-Verfahren sei später in ein Strafverfahren wegen des Verdachts der Vorbereitung eines Explosions- oder Strahlungsverbrechens überführt worden. „Das Strafverfahren wird derzeit noch bearbeitet. Es liegt noch kein Verfahrensausgang vor“, heißt es weiter.

    Bemerkenswert in der Antwort ist allerdings die Information, dass in den letzten vier Jahren elf Telefonüberwachungen wegen „Gefahr im Verzug“ durch die Polizei angeordnet wurden, doch nur eine im Nachhinein richterlich bestätigt wurde.

    Franco wollte unter anderem wissen, welche Straftaten seit 2021 wann aufgrund von TKÜ-Maßnahmen verhindert wurden. Eine statistische Erhebung von Daten im Sinne der Fragestellung erfolge nicht, lautet die Antwort. Dazu die Erklärung, dass der Erfolg polizeilicher Maßnahmen zur Gefahrenabwehr und vorbeugenden Verbrechensbekämpfung auf einem „Bündel von Maßnahmen“ beruhen könne und sich daher nicht zwingend nur auf einzelne Maßnahmen nach zurückführen lasse. Gefahrenabwehrrechtliche Überwachungsmaßnahmen dienten vielfach der Aufklärung von Gefahren, bevor die Schwelle zur Strafbarkeit überschritten sei.

    Aufgrund dieser Antworten aus Sprangers Behörde befindet Vasili Franco, dass sich der Senat über die Erfolge der Überwachungsbefugnis größtenteils in Schweigen hülle. „Auch auf Nachfrage ist der Senat nicht in der Lage, konkrete Fälle zu nennen, in denen die Telekommunikationsüberwachung terroristische Straftaten verhindert hätte. Eine wissenschaftliche Evaluation hätte hier eine echte Entscheidungsgrundlage für das Parlament schaffen können.“ Stattdessen plane die Koalition schon „den nächsten Angriff auf die Grundrechte“, sagte Franco mit Blick auf weitere von der Koalition geplante ASOG-Änderungen.

    #Allemagne #surveillance #espionnage #téléphone

  • J’ai testé #/e/OS alias #Murena sur le #Fairphone 4
    (billet de blog publié en 2022, ici pour archivage, car je me tâte à passer à Fairphone + /e/OS...)

    Contexte : il y a quelques mois, j’ai proposé sous forme de candidature spontanée mes services aux équipes de la e.fondation qui développe /e/OS, un système d’exploitation mobile. Je trouvais le projet vraiment inspirant, important. Indispensable même, pour offrir une troisième voie plus vertueuse1 dans le duopole d’Apple (iOS) et Google (Android). L’équipe m’a gentiment répondu qu’il n’y avait pas de possibilité de missions ou d’ouverture de poste. Par contre, elle m’a proposé de tester /e/OS sur un Fairphone 4.

    J’ai immédiatement accepté, tout content de pouvoir tester à la fois le Fairphone 4 qui m’intriguait depuis sa sortie, en même temps que /e/OS, ce système d’exploitation mobile respectueux des données, sobre, open source, porté par une structure à but non lucratif. J’en ai profité pour réinterroger mon propre rapport au smartphone, à l’écosystème Apple, à la technologie en général.

    Bonne lecture !
    Avant-propos : d’où je parle et d’où je viens

    Pour comprendre en quoi ce test a été important pour moi, il faut que je vous dise en deux mots d’où je parle et d’où je viens technologiquement.

    J’ai toujours été un peu geek, profil bidouilleur mais pas programmeur, avec de réelles affinités pour la technologie. Mais pas toutes les technologies, et ce dès le départ. Par exemple, je n’ai jamais été intéressé par les consoles de jeu, ou par la télévision. Aucune idée claire du pourquoi. En revanche, j’ai été fasciné par les ordinateurs, et j’ai eu mon premier PC portable en 3ème. C’était tôt à l’époque. En 2006, j’ai eu mon second PC, un macbook d’Apple, la première génération sous Intel. Là encore, à l’époque c’était audacieux de passer sur Apple, ils ne pesaient pas bien lourd sur le marché, j’étais tout stressé et d’ailleurs j’ai longtemps conservé une partition Windows (cracké) pour me rassurer (et pour jouer aussi).

    Mon histoire avec Apple a donc commencé en 2006. En 2007, l’iPhone est sorti, et un ou deux ans plus tard, j’étais équipé. L’accoutumance à un écosystème qui se structurait pouvait commencer. À mon état le plus avancé (sic), c’est-à-dire en 2019, je possédais un iMac, un Macbook, un iPad, un iPhone pro et une Apple Watch2. Outch. Pour ma défense, cet équipement constituait à la fois mon équipement personnel et surtout professionnel (je suis indépendant depuis avril 2018). Mais quand même, j’étais encore récemment un très gros utilisateur de produits et services Apple.

    2019 a été l’année de la bascule, celle où j’ai commencé à donner des cours de culture numérique, celle où j’ai commencé à murir une réflexion technocritique. J’ai commencé à prendre du recul sur mes propres usages et pratiques technologiques. J’ai réalisé ma dépendance à des plateformes qui me posaient des problèmes de modèle économique, d’éthique, d’enfermement, etc. Et j’ai donc commencé à m’en émanciper.

    Des 5 GAFAM, j’ai pu m’extraire de Facebook, de Google, d’Amazon, de Microsoft3, mais il me reste Apple. Il faut comprendre que m’affranchir de cet écosystème n’est pas anodin pour moi. C’est un acte de « renoncement » à 15 ans d’habitudes, d’accoutumance, de confort, d’une certaine forme de fétichisation d’objets technologiques. J’y reviendrai peut-être dans un autre article.

    Voilà d’où je parle et d’où je viens. Maintenant que vaut ce combo Fairphone + /e/OS ?
    Mon test du combo Fairphone + /e/OS

    Comme je l’ai évoqué lors de mon échange avec Gaël Duval, le fondateur du projet /e/OS, ma première impression a été l’incroyable fiabilité de /e/OS. Pour être honnête, je m’attendais à un système capricieux, buggé, complexe. En gros, je m’attendais à galérer. Je me trompais : /e/OS est stable, très stable. Lorsqu’on reçoit un appareil avec /e/OS déjà installé, comme ça a été mon cas, tout est totalement fonctionnel dès le premier allumage. Le système est très ergonomique, quelque soit son niveau de pratiques numériques.

    Pour celles et ceux qui ne connaîtraient pas encore du tout /e/OS, quelques mots rapides. Quand on choisit un smartphone aujourd’hui, on a le choix entre deux acteurs hégémoniques : iOS d’Apple (16% des parts de marché) et Android de Google (84% des parts de marché)4. Or Android by Google, c’est un OS qui est basé sur les données personnelles, comme le reste de l’écosystème de Google. Il y a donc des projets, plus ou moins aboutis, qui repartent de la brique open source d’Android pour le faire fonctionner sans les services supplémentaires de Google. Le plus connu est LineageOS. /e/OS est quant à lui basé sur LineageOS. Inutile de dire que même les deux combinés ne représentent pas encore grand-chose sur le marché des OS mobile. Mais ça peut changer !
    À quoi ressemble /e/OS et que vaut-il ?

    On sent que /e/OS est inspiré d’iOS plus que d’Android. Et de fait, le « launcher » par défaut reproduit trait pour trait l’apparence d’iOS. C’est un choix qui sera certainement discuté, mais la beauté d’Android, c’est aussi de pouvoir changer ce launcher et donc j’imagine que chacun y trouvera son compte. Pour ma part, venant de l’écosystème Apple et amateur de minimalisme, il me convient tout à fait, d’autant que Gaël Duval a annoncé une réécriture complète du launcher pour 2022.

    Un système ultra stable

    Comme je l’ai déjà écrit plusieurs fois, /e/OS est totalement stable. Je n’ai jamais eu de bug, d’écran figé, de redémarrage, rien du tout. Alors bien sûr, quand on passe d’un iPhone haut de gamme à un Fairphone sous /e/OS, l’effet se fait sentir. Les transitions sont moins fluides, les délais d’ouverture sont plus longs. Mais vous savez quoi ? On s’y habitue. Et il n’y a pas si longtemps, on s’en sortait très bien avec des ordinateurs super lents et l’ADSL. L’effet rebond technologique, encore et toujours.

    C’est pareil pour l’appareil photo du Fairphone 4. Forcément, quand on est habitué aux smartphones haut de gamme, boostés aux IA propriétaires qui rendent le meilleur des photos, le combo Fairphone + /e/OS pique. Mais là encore, c’est utilisable, et ça réinterroge les attentes qu’on a vis à vis d’un ordinateur de poche vs un appareil photo (pourquoi on prend autant de photos déjà ?). Que ce soit dans un usage professionnel et personnel, il est tout à fait possible d’utiliser /e/OS comme seul OS mobile. C’est impressionnant, et porteur d’espoir.
    Un marketing perfectible

    Là où j’aurais un petit reproche à faire à /e/OS, c’est sur son marketing. Franchement, entre eelo, /e/OS qui s’écrit avec des « / », un petit e, OS en majuscule, Murena, le e.shop, la e.foundation, on est perdu, vraiment. Et d’ailleurs, dès qu’on cherche le projet sur un moteur de recherche ou sur un réseau social, on doit s’y reprendre à 2 ou 3 fois avant de trouver. Problématique pour un OS qui se veut grand public, il va falloir travailler cet aspect. Je sais qu’il y a un travail en cours pour renommer la marque grand public Murena (d’où la photo à la une), on verra comment se matérialisera la simplification.
    Comment ai-je installé des applications sur /e/OS ? Et lesquelles ?

    Quand on choisit de quitter l’écosystème « mainstream » et douillet d’Android et Apple, il y a quelques petits contrecoups, qui s’ils ne sont pas insurmontables, sont à prendre en compte.

    /e/OS exclut tous les systèmes Google, et donc en premier lieu le Play Store, le magasin d’applications par défaut de l’écosystème Android. En alternative, j’ai utilisé trois App Store sur /e/OS. Le premier, c’est celui proposé par défaut sur /e/OS. On y trouve presque tout, c’est bien intégré, il y a les notes de confidentialité, c’est cool. Mais il n’y a pas tout, et notamment, il n’y a pas la plupart des banques !

    https://louisderrac.com/test-e-os-alias-murena-sur-le-fairphone-4
    #alternative #système_d'exploitation #smartphones #téléphones_portables

  • #Ekimia

    La société Ekimia construit les solutions
    informatique des professionnels et citoyens.
    De notre solution de cloud sur mesure Numia à nos ordinateurs sur mesure.
    Nous maîtrisons tous les aspects de vos besoins informatiques.

    https://ekimia.fr
    #alternative #smartphones #ordinateurs #pc #informatique #reconditionnés #reconditionnement #achat #réusage #smartphone #téléphone_portable #ordinateur

  • Sur l’App Store et Google Play, les mensonges des applications sur leur usage des données personnelles
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2025/02/12/sur-l-app-store-et-google-play-les-mensonges-des-applications-sur-leur-usage

    Nos recherches se sont focalisées sur un vaste fichier, obtenu par nos partenaires de netzpolitik.org, qui agglomère des informations (notamment des coordonnées géolocalisées) sur plus de 47 millions d’utilisateurs de #téléphones_mobiles. Ces éléments, commercialisés par le courtier en données américain #Datastream_Group, ont été récoltés par l’entremise d’une myriade d’applications mobiles : Le Bon Coin, Candy Crush, Vinted, Grindr… Les différentes personnes que Le Monde et ses partenaires ont pu identifier dans ce fichier ont, d’une même voix, exprimé leur surprise lorsque nous les avons contactées. Aucune d’entre elles ne soupçonnait que leurs #applications préférées pouvaient se transformer en mouchard.

    Que les données aient été obtenues de manière licite ou non, ce décalage est frappant. Il s’explique en partie par l’information souvent confuse, complexe ou mensongère livrée aux mobinautes lorsqu’ils ouvrent une nouvelle application après l’avoir téléchargée, au moment de recueillir leur consentement en vue d’utiliser leurs données à des fins commerciales. Mais il plonge aussi ses racines dans ce qui se passe avant, lorsque les utilisateurs de smartphones parcourent le catalogue de l’App Store et du Play Store : c’est là que les applications sont tenues de renseigner des fiches d’informations, censées guider les internautes dans leur choix.

    Des notices d’informations peu fiables, en particulier chez Google

    Nos recherches montrent à quel point ces notices renseignées par les applications peuvent être peu fiables. Prenons par exemple Flightradar24, qui permet de suivre l’itinéraire d’avions en direct. Sur le store, l’application déclare ne pas collecter ni revendre de données personnelles. Pourtant, le fichier de Datastream comporte des #coordonnées_GPS reliées à 34 572 identifiants publicitaires, déclarées comme issues de Flightradar24.

    https://justpaste.it/e77fy

    #data #data_mining

  • #Harmony, An #Android #App for streaming Music


    Features :

    - Ability to play song from Ytube/Ytube Music.
    – Song cache while playing
    – Radio feature support
    – Background music
    – Playlist creation & bookmark support
    – Artist & Album bookmark support
    – Import song,Playlist,Album,Artist via sharing from Ytube/Ytube Music.
    – Streaming quality control
    – Song downloading support
    – Language support
    – Skip silence
    – Dynamic Theme
    – Flexibility to switch between Bottom & Side Nav bar
    – Equalizer support
    – Synced & Plain Lyrics support
    – Sleep Timer
    – Android Auto support
    – No Advertisment
    – No Login required
    – Piped playlist integration

    https://f-droid.org/it/packages/com.anandnet.harmonymusic
    #musique #F-Droid #téléphone_portable #smartphone #streaming #audio-player #musique #audio_player #alternative #spotify

    vu ici :

    @niavy Hello !! J’ai eu le même souci et j’ai trouvé la (ma) perle rare : #Harmony (dispo sur #F-Droid). Sans compte, possibilité de télécharger Ad nauseam et bien foutu.. Enjoy !

    https://piaille.fr/@Azlac/113375842096824889

  • Croatian police accused of burning asylum seekers’ phones and passports

    Exclusive: photos of burnt belongings – including documents needed to apply for asylum – are the latest alleged evidence of brutality on EU borders

    Croatia’s border police force appear to be burning clothing, mobile phones and passports seized from asylum seekers attempting to cross into the European Union before pushing them back to Bosnia.

    A report with photographs of burnt belongings, along with testimonies of sexual assault and beatings meted out by the police, shared with the Guardian by the humanitarian organisation No Name Kitchen (NNK), are the latest alleged evidence of brutality against people migrating at EU borders.

    Every day, thousands of people from south Asia, the Middle East and north Africa, and, increasingly, China, attempt to cross the Balkans heading for the EU. There are few facilities, with people forced to spend most of the difficult journey in makeshift camps or train stations.

    Many are stopped by Croatian border police and searched, with some reportedly robbed and violently pushed back into Bosnia, where thousands of asylum seekers can be stranded in often freezing temperatures.

    Such pushbacks are an apparent violation of international law, which states that asylum seekers must have the opportunity to file their request for asylum once they are within a country’s borders.

    NNK has detailed the locations of eight large “burn piles” where Croatian police officers allegedly incinerated people’s personal belongings and documents they need to apply for asylum once they reach the EU.

    Burnt smartphones could also contain evidence of abuses carried out by the Croatian police in the form of videos and photos taken by asylum seekers, said NNK.

    NNK travelled to the Bosnia-Croatia border at the end of 2023 and in early 2024 to find evidence of burn piles mentioned in the testimonies of people pushed back from the border, but which it had not previously verified.

    The organisation identified the sites in areas known for pushbacks and documented ID cards, half-burnt bags, hundreds of phones, shoes, glasses, official government documents, power banks, money and other everyday objects that corroborate the testimonies.

    It also collected testimonies of alleged violence by the border police.

    In December 2023, a 23-year-old pregnant Moroccan woman said that she was sexually assaulted by Croatian officers before the guards burned her belongings, along with items of other members of her group.

    The woman, who was travelling with her husband, another woman and three minors, said that a border guards subjected her to an invasive strip-search, including inside her genitalia, and threatened to rape her.

    The search “was the worst thing to happen to me”, the woman said. “I prefer he beat me than to search me in that way.”

    After the group was released by the guards and ran back into Bosnia, she said she saw the officers burning the items that had been confiscated from them.

    According to another testimony, from November 2023, a group of four Moroccan men were allegedly beaten by police officers who then burned their belongings.

    The police allegedly forced the men to walk barefoot over the hot ashes, threatening them with batons. According to NNK, the Moroccan man who provided the testimony sustained burns on the soles of his feet.

    Despite testimonies from aid workers and journalists, Croatia has consistently denied it has pushed back asylum seekers to Bosnia or used violence against them. NNK recently made a submission to the UN’s special rapporteur on torture with its evidence.

    A spokesperson for Croatia’s interior ministry said it had a “a zero-tolerance policy for any potential illegal activities committed by its personnel”, and that it had an independent mechanism for supervising police conduct.

    Regarding the testimonies from the pregnant woman and the group of four Moroccan men, the spokesperson said: “It is totally inconceivable that such an incident would occur without being reported to the police right away.”

    The spokesperson said that it was often people smugglers who were responsible for violence and theft at the border, and that the police had documented “many instances of fabricated claims”.

    “Regarding claims that Croatian police are burning items that they have confiscated from migrants, we would like to let you know that, in order to avoid being returned to Croatia as applicants for international protection, migrants sometimes destroy items they carry with them and discard personal belongings when attempting to cross the border illegally,” the spokesperson said.

    In 2019, after months of official denials, in an interview with Swiss television, the then Croatian president Kolinda Grabar-Kitarović appeared to admit to the pushbacks. She admitted that police used force, but denied the pushbacks were illegal.

    In 2021, the European court of human rights ruled that Croatian police were responsible for the death of a six-year-old Afghan girl, Madina Hussiny, who together with her family was forced to return to Serbia by crossing train tracks. She was struck and killed by a train.

    https://www.theguardian.com/global-development/2024/oct/10/photos-croatia-police-phones-passports-asylum-seekers
    #violence #destruction #passeports #téléphones #smartphones #violences_policières #police #migrations #réfugiés #Croatie #route_des_Balkans

  • Suisse : L’armée envoie des SMS aux mauvais destinataires au milieu de la nuit ats/ami

    Certains Suisses ont reçu par erreur un message de l’armée au milieu de la nuit. Destiné à ses membres actifs, le message, envoyé à environ 27’000 personnes, a aussi atterri dans les mauvaises boîtes de réception.

    Le Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS) a confirmé l’incident à Keystone-ATS, revenant sur une information publiée jeudi par Watson. https://www.watson.ch/schweiz/armee/652099056-schweizer-erhalten-irrtuemliche-sms-und-e-mails-armee-entschuldigt-

    Le message a été envoyé en raison d’un problème technique, indique le DDPS, qui ne peut pas quantifier le nombre de personnes qui ont reçu le message par erreur. Parmi eux, on trouve des militaires qui ne sont pas encore enregistrés auprès du gestionnaire de service.

    L’armée s’excuse auprès des personnes concernées pour les désagréments occasionnés.


    Source : https://www.rts.ch/info/suisse/2024/article/l-armee-envoie-des-sms-aux-mauvais-destinataires-au-milieu-de-la-nuit-28651307.h
    #guerre #technologie #téléphone #sms #smartphone #efficacité

    • Un utilisateur de wat n’a pas été étonné lorsqu’il a reçu un SMS peu après quatre heures du matin. L’expéditeur était l’armée qui écrivait : « Vous avez reçu un nouveau message sur www.portal-armee.ch. Salutations amicales, votre armée.
      . . . . .
      La nouvelle a été faite par l’utilisateur de watson : "J’ai été désarmé pendant plusieurs années. Je suis donc sorti de tout nouveau écrasement ou spam et je l’ai ignoré sans ouvrir le SMS."

      Mais plus tard le jour, un e-mail a suivi en plus du message texte. Il a ensuite examiné le SMS de plus près et s’est rendu compte que c’était en fait l’armée suisse : "Les nouvelles provenaient du même nombre dont j’avais reçu mes ordres de marche réels. Il y avait encore l’ancien processus de discussion."

      L’utilisateur watson a donc cliqué sur le lien, après quoi il est venu sur un portail de l’armée, "où vous devriez vous connecter avec votre numéro AHV pour regarder le message."

      Mais ce n’est pas tout : puisque ledit utilisateur de watson n’y était pas encore enregistré - "ce portail n’est pas apparu après mon temps" - un message est apparu qu’il recevrait également une lettre - "pour conclure ma demande".

      Probablement beaucoup (anciens) membres de l’armée
      Au cours du jeudi, il s’est avéré que l’utilisateur n’était pas le seul à avoir reçu le SMS et le courrier électronique inattendus. Plusieurs de ses anciens collègues de l’armée ont été enregistrés dans la discussion correspondante sur Whatsapp : "Tous ceux qui ont répondu les avaient eus. La plupart les avaient également rejetés comme spams ».

      Excuses de l’armée
      Le SMS doit-il être pris au sérieux – et combien d’hommes en Suisse pourraient être touchés ? a demandé à l’armée. Le porte-parole de l’armée Mathias Volken confirme :

      "En raison d’un problème technique dans le contexte de la publication de l’ordre de défilé numérique, des SMS et des notifications par courrier électronique ont été envoyés par erreur depuis la plateforme "Portal-armee.ch" aux membres de l’armée jeudi matin.

      Pour les membres de l’armée qui ont reçu la notification par erreur, ce sont des personnes qui ne sont pas encore enregistrées "sur le responsable du service". "Cela peut ignorer la notification, il n’y a pas besoin d’agir", déclare Volken.

      Le bogue a été identifié dans l’intervalle et sera résolu immédiatement. "L’armée présente ses excuses aux personnes concernées pour les désagréments.

      La nouvelle a été envoyée à un total d’environ 27 000 membres de l’armée.
      Source : https://www.watson.ch/schweiz/armee/652099056-schweizer-erhalten-irrtuemliche-sms-und-e-mails-armee-entschuldigt-

  • La police peut-elle extraire les données de votre téléphone ? Fuite de documents chez Cellebrite - La Grappe
    https://lagrappe.info/?La-police-peut-elle-extraire-les-donnees-de-votre-telephone-Fuite-de-doc

    Des documents internes de Cellebrite datant d’avril ont récemment fuités. Ils révèlent les avancées techniques de leurs dernières mise à jour et les appareils dont ils sont capables d’extraire des données.

    Cellebrite est une entreprise israélienne qui, depuis 2020, a déployé dans les comicos Francais un de leurs UFED « le kiosk » : un outil d’extraction de données. Pour en savoir plus n’hésitez pas à aller voir cet article précédemment publié sur Rebellyon.

    Des documents internes de l’entreprise datant d’avril et destinés à leurs clients ont récemment fuités. Ils révèlent les avancées techniques de leurs dernières mise à jour. D’après leur support de communication seul les iPhone récents et les Google Pixel resteraient inaccessibles au logiciel.
    Toutes les infos de l’article sont à mettre au conditionnel étant donné qu’elles sont basées sur des documents promotionnels de l’entreprise. À noter également qu’elles représentent l’état des capacité de Cellebrite à un instant T, capacités qui sont amenées à changer plus ou moins vite.

    #surveillance #police #téléphone #sécurité #ordiphone #smartphone #Cellebrite #Israël

  • Radio : Celia Izoard, Intoxication minière au XXIe siècle, 2024 – Et vous n’avez encore rien vu…
    https://sniadecki.wordpress.com/2024/06/27/rmu-izoard-metaux

    Celia Izoard, journaliste et philosophe, spécialiste des nouvelles technologies au travers de leurs impacts sociaux et écologiques présente son dernier ouvrage La Ruée minière au XXIe siècle, enquête sur les métaux à l’ère de la transition (Seuil, janvier 2024).

    Une nouvelle ruée minière d’une ampleur inédite a commencé. Au nom de la lutte contre le réchauffement climatique, il faudrait produire en vingt ans autant de métaux qu’on en a extraits au cours de toute l’histoire de l’humanité.

    Entretien réalisé par Morgan Large de Radio Kreiz Breizh le 23 avril 2024.

    https://ia802200.us.archive.org/2/items/rmu-093-izoard-metaux/RMU_093_Izoard-Metaux.mp3

    #interview #Célia_Izoard #mine #extractivisme #ruée_minière #critique_techno #voiture #batterie #énergie #pollution #écologie #téléphone #smartphone #datacenter #métaux #transition #radio #audio #Radio_Kreiz_Breizh #radio_zinzine

  • How to Hard Reset (Factory Reset) If Forgot Password on Galaxy A50s, A50, A40, A30, A20, A10, etc
    https://www.youtube.com/watch?v=jp7BKlP4A2M

    Le cadeau empoisonné

    On me file un A30 flambant neuf qui se révèle comme ayant été untilisé. Je n’ai ni l’adresse #mail ni le #mdp du compte d’utilisateur. Les pages web de #Samsung n’expliquent pas commen réinitialiser le téléphone sans passer par les menus de l’OS prévus pour. Alors je perds du temps en cherchant une doc sur plusieurs sites web et plateformes vidéo. Enfin je trouve un monsieur qui explique en anglais comment faire.

    Solution

    Il faut redémarrer le téléphone en appuyant pendant longtemps (ca. 10 secondes) à la fois sur le bouton de démarrage et le bouton pour faire baisser le son. Quand apparaît sur fond d’écran noir l’écriteau « Samsung », il faut lacher le bouton pour faire baisser le son tout en continuant à appuyer sur celui de démarrage. Ensuite il faut tout de suite appuyer sur le bouton pour faire augmenter le son en continuant à appuyer sur le bouton de démarrage.

    Après quelques secondes le menu de démarrage s’affiche

    Ici on peut choisir d’effacer toutes les données (factory reset) pour relancer la procédure d’initialisation comme si le téléphone était vraiment neuf. On navigue entre les entrées du menu avec les touches pour augmenter et baisser le son. Le bouton de démarrage sert de touche « enter », confirme l’option sélectionnée et lance la réinitialisation (ou toute autre option choisie).

    Il n’est pas garanti que ça marche du premier coup et parfois on n’échappe toujours pas à l’obligation d’entrer l’id et le mdp enrégistré préalablement. C’est du Samsung, alors tu n’es pas maître de l’appareil que tu as acheté. On connaît la chanson de chez Apple et les autres #GAFAM.

    #téléphone_mobile #smartphone #formation #documentation #surveillance #wtf

    • Je suis d’accord. C’est vraiment pas flechê ces manips. Et la prise en compte du droit à changer d’avis n’est pas considêrêe.
      Après sur un hardware avec seulement 3 inputs, ces manips en mode twister sont plutôt cohérentes et souvent identiques de marque en marque.

  • Le #smartphone, une bouée de sauvetage pour les migrants

    Sur la route migratoire, les smartphones peuvent s’avérer « plus importants que la nourriture ». Pourtant, les migrants se voient régulièrement confisquer leur téléphone par la police ou ne peuvent l’utiliser que de manière restreinte.

    L’histoire remonte à novembre 2021. Dans les colones de The New Arab, un jeune homme originaire d’Afghanistan raconte comment il a atteint le Royaume-Uni après avoir traversé la Manche en bateau pendant 12 heures. « Des femmes et des enfants pleuraient. Mon cœur pleurait », se souvient-il.

    A son arrivée il se voit aussitôt confisquer son téléphone, l’empêchant ainsi de faire savoir à sa famille qu’il est sain et sauf.

    Selon The New Arab, le ministère britannique de l’Intérieur justifiera la saisie par une enquête sur un « groupe criminel impliqué dans la facilitation (de l’immigration irrégulière) ».
    Confiscation des téléphones portables

    Des milliers de personnes ayant atteint le Royaume-Uni par bateau en 2020 ont connu le même sort. Leurs téléphones portables ont été saisis, les privant des coordonnées de leurs proches.

    « Confisquer le téléphone à quelqu’un le prive de ses bouées de sauvetage », estime Naomi Blackwell du Service jésuite des réfugiés, une organisation qui a contribué à introduire un recours juridique contre cette pratique au Royaume-Uni.

    « Les contacts des gens, les photos de leurs proches, les certificats médicaux, les documents (...), tout cela a été perdu. C’était vraiment bouleversant pour les personnes concernées », raconte-t-elle.

    D’autres migrants, ailleurs en Europe, relatent des pratiques similaires. Selon un récent rapport de la plateforme PICUM, une ONG bruxelloise, la confiscation des smartphones par les autorités est relativement fréquente pour les migrants placés en rétention administrative, généralement parce qu’ils sont entrés dans un pays sans visa ou parce qu’ils sont dans l’obligation de quitter un territoire.

    Règlementation sur l’usage des #téléphones_portables en CRA

    Il n’existe pas de réglementation européenne sur l’utilisation des téléphones portables dans les centres de rétention administrative (CRA), et l’étendue des restrictions varie d’un État à l’autre.

    Certaines des pratiques les plus sévères sont observées au Royaume-Uni, où les smartphones personnels sont systématiquement confisqués. Les migrants placés en rétention sont autorisés à utiliser un téléphone sans internet ni appareil photo, pendant que les détenus en prison ont un accès limité aux téléphones fixes.

    La situation est différente en Autriche, en Belgique, en Bulgarie, en France et en Pologne, notent les chercheurs de PICUM. 

    Dans ces pays, les personnes en rétention administrative peuvent conserver et utiliser leur propre téléphone portable, mais uniquement s’il n’est pas équipé d’un appareil photo intégré.

    Cela exclut la plupart des smartphones et équivaut à une interdiction de facto.

    Certains pays limitent la durée pendant laquelle les demandeurs d’asile en rétention peuvent utiliser leur téléphone, comme au Portugal et en Espagne.

    En Belgique, les détenus doivent payer leurs appels de leur poche bien que beaucoup n’ont pas les moyens de le faire.

    « Il arrive que les gens touchent une allocation limitée, comme 5 euros par semaine », explique Silvia Carta, rédactrice en chef du rapport du PICUM. "Mais si vous appelez quelqu’un au Moyen-Orient ou en Afrique, votre crédit sera épuise que bout de seulement quelques minutes."

    Silvia Carta ajoute que les smartphones personnels ne peuvent être remplacés par les téléphones de substitution remis lors de la rétention.

    « Un téléphone portable personnel est un objet important et essentiel qui contient les ’biens virtuels’ d’une personne », dit-elle. « Il crée également un canal de communication qui se met difficilement en place lorsqu’une personne ne peut accéder à un téléphone que deux ou trois fois par semaine pour passer ses appels. »

    Une pratique souvent illégale

    La confiscation des téléphones portables retient aussi de plus en plus l’attention des groupes de défense des droits des réfugiés et des libertés individuelles en Allemagne. Les autorités sont légalement autorisées à saisir et à analyser les données des téléphones appartenant aux demandeurs d’asile qui arrivent sans documents d’identification.

    Même si la justice allemande a tenté de s’interposer, une nouvelle législation permet aux autorités allemandes de réquisitionner les téléphones des migrants et à en extraire les données sans avoir effectué de démarches préalables en vue d’établir leur identité.

    La plupart des données stockées sur les smartphones sont très intimes, rappelle Sarah Lincoln, avocate à la Society for Civil Rights (GFF). « La fouille et l’inspection des téléphones représentent une atteinte particulièrement grave à la vie privée ».

    Dans d’autres situations, comme par exemple lorsqu’un migrant franchit clandestinement une frontière, la police justifie souvent la confiscation des téléphones par la lutte contre les réseaux de passeurs et de trafiquants.

    Sarah Lincoln estime que la saisie du téléphone peut avoir de lourdes conséquences sur la procédure d’asile, car elle prive le demandeur de ses contacts, des applications de traduction, des cartes, des photos de documents importants et d’autres informations et preuves essentielles.

    De plus, la restitution du téléphone n’intervient souvent pas avant un an ou plus, selon Sarah Lincoln. « Il est tout à fait disproportionné de conserver les téléphones aussi longtemps. Le téléphone de la personne est souvent irremplaçable. Et dans la plupart des cas, ils n’ont pas l’argent nécessaire pour en acheter un nouveau », affirme la chercheuse.

    Elle précise que dans de nombreux cas, les saisies des téléphones à la frontière sont illégales.

    Par ailleurs, la justice en Europe se prononce régulièrement en faveur des migrants. Par exemple, un tribunal italien a décidé, dans le cas d’un jeune demandeur d’asile tunisien, que le fait de restreindre son accès à son téléphone portable constituait une limitation du droit à la liberté de communication.

    Il était arrivé à Lampedusa en 2020. Les autorités l’avaient considéré à tort comme étant adulte et saisi son téléphone lors de sa détention. Le jeune homme n’avait pu contacter ni sa famille ni son avocat. Le tribunal a ordonné que son téléphone lui soit rendu.

    L’utilisation de smartphones personnels pour documenter les conditions dans les centres de rétention ainsi que pour dénoncer les mauvais traitement infligés aux migrants a été d’une importance cruciale ces dernières années.

    Ce n’est pas un hasard, selon Silvia Carta, du PICUM : « Si les personnes sont détenues dans des conditions décentes, il ne devrait rien y avoir à cacher. Cependant, l’utilisation de caméras est souvent interdite précisément pour ces raisons, de sorte que les gens ne peuvent pas montrer ce qui ne va pas dans ces centres. »

    Plusieurs ONG, comme Detention Action, au Royaume-Uni, et Stichting LOS, une organisation de protection des migrants aux Pays-Bas, veulent attirer l’attention sur les conditions dans les centres de rétention. Elles ont mis en place des lignes téléphoniques d’urgence afin que les personnes retenues puissent appeler gratuitement à l’extérieur des centres.

    https://www.infomigrants.net/fr/post/55508/le-smartphone-une-bouee-de-sauvetage-pour-les-migrants

    #smartphones #téléphones #migrations #asile #réfugiés #destruction #confiscation #détention_administrative #rétention

  • Ex-Mann wählte Notruf : Deutsche verirrt sich im Dschungel in Taiwan – Berliner Polizei hilft bei Rettung
    https://www.tagesspiegel.de/berlin/ex-mann-wahlte-notruf-deutsche-verirrt-sich-im-dschungel-in-taiwan--ber

    Vive le progrès ! En Taiwan, République de Chine, le réseau 5G couvre la surface des forêts vierges. C’est ce qui a sauvé la vie á une touriste berlinoise qui s’est aventurée dans la nature sans prendre les précautions nécessaires.

    L’histoire ne manque pas d’ironie car elle est un cas de détournement créatif des fonctions d’un systëme informatique. Au lieu d’envoyer un appel de secours avec ses coordonnées en Allemagne et occuper le temps de travail de quelques douzaines de policiers et secouristes dans les deux pays la touriste aurait pu se servir du compas électronique de son smartphone et rentrer tranquillement à l’hôtel.

    L’article en fait une histoire de couple sans poser la question des réseaux de communication dana les jungles du pays ou du monde. C’est typique pour la presse bourgeoise d’attirer l’attention sur le côté « humain » des histoires au lieu de s’intéresser aux questions essentielles des événements.

    Taiwan subtropical evergreen forests
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Taiwan_subtropical_evergreen_forests

    Die Berliner Polizei hat bei der Rettung einer deutschen Frau aus einem Dschungel in Taiwan geholfen. Der Ex-Mann der 37-jährigen Berlinerin hatte am vergangenen Sonntag den Notruf 110 gewählt, wie eine Polizeisprecherin am Dienstag sagte.

    Demnach gab er an, dass er eine Textnachricht von der Frau erhalten habe. Sie hatte sich den Angaben zufolge im Dschungel verlaufen und auch ihre Koordinaten gesendet. Laut der Sprecherin nahm der 40 Jahre alte Berliner die Nachricht sehr ernst und machte sich große Sorgen.

    Die Kriminalpolizei gab den Fall an das Bundeskriminalamt in Wiesbaden weiter, das wiederum die Behörden in Taiwan in Kenntnis setzte. Ein Suchteam machte sich dort auf den Weg und konnte die verirrte Frau schließlich finden. Nach Angaben der Berliner Polizei ist die 37-Jährige wohlauf. Sie wurde auf eigenen Wunsch in ihr Hotel gebracht. Zuvor hatte die „Bild“-Zeitung über den Fall berichtet.

    #Chine #Taiwan #5G #télephone_portable #internet #forêt_vierge

  • One in Five People Check Their Phones During Sex – Yes, Really
    https://www.vice.com/en/article/m7bk9v/checking-phone-during-sex-study

    « Five to one baby,
    One in five »
    chantait Jim Morrisson (The Doors)
    Bon, à l’époque il parlait des fumeurs de joints en Californie...

    “I once had an ex-boyfriend who was addicted to gambling,” Katy, whose name has been changed for privacy reasons, tells VICE. “We were having sex doggy style and he started going really slow, for ages. I looked around and he was on his phone, checking his bets.”

    Understandably, this was a bit of a mood killer. As Katy puts it, “You can see why we broke up.” But, while Katy’s ex-boyfriend’s bedroom behaviour might have been the final straw for their relationship, he’s not alone. New research indicates up to one in five people check their phone during sex.

    #Téléphone #Addiction #Sexe

  • Et si on lâchait nos portables, histoire de se parler ?
    https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/le-telephone-sonne/le-telephone-sonne-du-vendredi-26-mai-2023-5124352

    En 50 ans, les téléphones portables ont révolutionné notre façon de communiquer et nos comportements en société. Que ce soit dans la rue, dans les transports, au restaurant ou ailleurs, les conversations et questions anodines semblent avoir disparu.

    Le téléphone portable permet d’être connecté en permanence mais aussi de se rassurer dans certaines occasions. A l’occasion des 50 ans du téléphone portable, son créateur, l’américain Martin Cooper lançait pourtant un appel : “Levez les yeux de vos portables !”. Le téléphone portable affecte-t-il nos liens sociaux ?

    Des points positifs peuvent être trouvés à l’utilisation du portable, devenue aujourd’hui globale. Lors de la pandémie, il a notamment sorti de nombreux individus de la solitude. Mais certains évoquent une société fantomatique, où les conversations qui sollicitent un face à face et une attention à l’autre deviennent rares.

    Faut-il s’inquiéter de la place prise par les portables dans nos relations ?
    Est-ce tout simplement une autre façon de fonctionner, par téléphone interposé ?
    Observe-t-on des règles de civilité différentes depuis la généralisation du téléphone portable ?

    Avec nous pour en parler

    David Le Breton, sociologue, auteur de la tribune « Vestige d’un temps révolu, la conversation est en voie de disparition » (Le Monde, 02/01/2023) et de l’ouvrage « Des visages. Essai d’anthropologie » (éditions Métailié)
    Anne Cordier, Professeure en sciences de l’information et de la communication à l’Université de Lorraine, autrice de « Grandir informés : les pratiques informationnelles des enfants, adolescents, et jeunes adultes » (C & F éditions)

    Dominique Picard , psychosociologue, autrice de « Politesse, savoir-vivre et relations sociales » (PUF)

    #Téléphone_sonne #Anne_Cordier #Téléphone_mobile #Adolescents

  • Bien être numérique et surveillance masquée

    Ah tiens, je me suis acheté un téléphone avec Android dessus. Rien de nouveau jusque là.
    Sauf que je suis allergique au traçage.

    Mon téléphone il fait quoi ? ben je veux juste qu’il téléphone, envoie des SMS et des MMS, enregistre mes photos et serve à ma demande de relais internet quand je n’ai pas de réseau. That’s all, et je trouve que c’est déjà suffisant.

    Donc, déballé et à peine allumé il veut absolument avoir ma carte SIM et une connexion WIFI, hé ben non mon petit coco, tu vas attendre que je désactive toutes les saloperies que tu veux me faire valider avant que je me connecte à quoi que ce soit.

    Et en avant pour le grand nettoyage du sournois
    – désactive la géolocoalisation mise d’office
    – désactive tout ce qui ne ressemble pas aux services que j’ai listé plus haut, pff, ça fait du monde.

    Petite pause, Montel me dit qu’il y a des MAJ disponibles, mais comment c’est possible alors qu’il est censé ne pas s’être connecté une seule fois !

    Mais alors le plus beau qui m’a donné envie de faire ce post, c’est une application qui se nomme « Bien-être numérique et contrôle parentale ». Tu n’as pas d’enfant ? qu’importe, c’est toi l’enfant, BigFather est là, qui sait déjà puisque c’est marqué, combien de minute j’ai passé sur telle ou telle application et l’a enregistré dans sa mémoire ! Sans que j’ai rien activé du tout :-/

    • J’ai tout comme toi ce type de préoccupations qd j’installe mon téléphone. Un jour on m’a fait découvrir qu’on pouvait avoir un pare-feu sur son Android pour couper l’accès réseau aux applications, application par application. Ça se nomme netguard, c’est gratuit et bien pratique. Ça n’empêche pas les app de communiquer en push via Google apps, mais les apps ne peuvent plus initier de communications.

    • J’ai réussi à me passer de « smartphone » jusqu’à présent et je crois que je vais continuer. En fait mon bouzin aurait pu devenir « smart » mais je l’ai assigné à rester un simple « phone ». J’ai juste un forfait à 2€/mois chez « frit » et, concernant ce terminal, j’ai bloqué chez lui toute velléité de se connecter à Internet. Je peux juste « téléphoner » et envoyer ou recevoir des texto ; même pas de MMS. Mais ce n’est peut-être plus possible avec les appareils récents.

    • @biggrizzly merci de l’info !
      @sombre, pas mal de jeunes font ça autour de moi aussi parce qu’ils étaient trop accrocs. Donc il y a les dumbphones maintenant :) mais cachés dans les magasins vu que ça rapporte pas grand chose en comparaison.
      J’ai remarqué aussi que les #téléphones_sniffeurs sont devenus énormes et longs. C’est la mode (parce que c’est la mode) sauf si tu es très riche et encore plus mode tu t’offres un moyen.

      Vu qu’il ne se connectera pas toutes les secondes à la CIA celui-là devrait me durer aussi longtemps que le précédent, ça doit lui permettre de tenir un allée retour lunaire à la voile (10 ans). :)

  • The Great Robbery: during illegal pushbacks in Greece, refugees are robbed by border guards

    Solomon’s investigation, in collaboration with the Spanish newspaper El País, reveals that Greek security forces have stolen more than €2 million from refugees during pushbacks.

    In January 2022, two Cuban citizens, Lino Antonio Rojas Morell and Yudith Pérez Álvarez, presented themselves to the Greek authorities in the Evros region to request asylum, after entering the country illegally.

    The police officers who the couple approached, didn’t just ignore their request. They forced the couple into a van, and transported them to the police station where they confiscated their backpacks and mobile phones.

    The next day, before the couple was deported to the Turkish side of the border along with dozens of other people of different nationalities, they were again searched by the police.

    “The one who seemed to be the leader put my money, €375, in his pocket,” explains Rojas Morell, adding that “the police were obviously looking for money.”

    “One man wanted to look down my pants. They touched my chest and between my legs,” says Pérez Álvarez, in a claim she recently submitted to the United Nations Human Rights Council (UNHRC).

    A year later, they are still traumatized by the violence they experienced during their alleged deportation to Turkey. Despite it being uncommon for Cubans to enter the EU in this way, their case is far from unprecedented — and highlights a practice that has become more frequent in recent years in the landlocked southeastern tip of the European Union.

    From September 2022 to March 2023, Solomon, in collaboration with El País, conducted interviews with more than a dozen sources, including employees of various institutions connected to the Greek asylum system, active and retired members of the security forces, Frontex officials, lawyers, experts, and residents of the Evros region.

    We also collected the testimonies of eight victims of pushbacks and analyzed each of the 374 claims, as they were recorded by multiple agencies, describing the pushbacks of over 20,000 asylum seekers from Greece to Turkey via Evros during 2017-2022.

    The findings of our investigation indicate a clear modus operandi of the Greek authorities in recent years:

    - asylum seekers are arrested when they enter Greece illegally, without being given the opportunity to apply for asylum (as required by both Greek and international law)

    – sometimes they are arrested in various parts of the mainland, although they may already be registered or have already been granted asylum

    - they are brought to various places (police stations, barracks, abandoned warehouses), where often people in uniform or civilian clothing physically assault them and take their belongings before they are transported to Turkey in inflatable boats

    The data collected allows us to conclude that, during the last six years, members of the Greek security forces have stolen more than €2 million in cash (at least €2.2 – 2.8 million) from asylum seekers.

    This amount is based on conservative estimations, without taking into account the value of mobile phones and other valuables (rings, bracelets) taken from victims. In addition, it is highly likely that these cases are just the tip of the iceberg, as the vast majority of pushbacks go unreported.

    A second key point that our joint investigation revealed, is that a few years ago, the practice of stealing money and personal belongings was not as prevalent, but it has progressively become a systematic tactic.

    “When you confiscate their phones, you eliminate any evidence that they were there. When you confiscate their money, you make their lives more difficult. When you strip them naked, another trend that’s on the rise, you humiliate and demoralize them,” comments Eva Cossé, senior researcher at Human Rights Watch in Greece.

    “It’s part of a strategy to prevent them from trying to cross the border again,” she adds.

    A systematic practice

    “We’re not talking about some isolated incidents, because in recent years they’ve become part of a systematic operational practice,” comments Hope Barker, representative of the Border Violence Monitoring Network (BVMN), which consists of twelve organizations that collect testimonies about illegal pushbacks of asylum seekers at EU borders.

    Barker says that BVMN initially noticed the practice of confiscating the belongings of asylum seekers at the Croatian border around 2017. In that context, however, the clothes, phones, and money that were taken, were thrown into fires to be destroyed.

    “In Greece, around 2019, it was a more random practice. Some were stripped of their possessions, others were not. But in recent years it has become an established tactic. Phones are sometimes kept, sometimes destroyed — but money is definitely kept. And it’s common for them to beat someone even more as punishment if they find out they’ve hidden their money,” Barker says.

    This happened to two young Moroccans, who on November 1, 2022 were deported along with fifty others.

    They were in a detention center, then were transferred to Evros, where they were registered again. The two young men said that “at the detention center the officers had already taken all our belongings, so the [other] officers should have known, at this stage, that we had nothing else on us.”

    When they stated that “we [told them] we had no items left,” the officers then became violent towards them, the BVMN report affirmed.
    Frontex sources confirm the illegal pushbacks

    In a case against the Greek state being heard at the European Court of Human Rights (ECHR), the UN High Commissioner for Refugees has provided evidence of 311 incidents in which “at least 6,680 people” were pushed back through Evros to Turkey.

    Two sources from Frontex, (the European Border and Coast Guard Agency) that have an increased presence in Greece, confirmed to Solomon and El País that pushbacks are now a normalized reality.

    “We do it, just like [other countries] do it. Except that they’re not as hostile [toward asylum seekers] as we are,” acknowledges one of the two sources.

    An institutional source who spoke on the condition of anonymity stated that “asylum seekers who enter Greece and follow the asylum procedure have said that it’s their second or third attempt. Some make even more attempts, because they were previously pushed back to Turkey.”

    The same source adds that there is now a “great escalation in the use of violence and humiliating practices. It’s the lowest level of respect for human life.”
    2022: confiscating their money in 92% of cases

    We asked the Greek authorities specific questions, asking to be informed regarding any ongoing investigations into the recorded pushbacks, and what procedure is being followed in terms of the money and personal belongings that are confiscated from the asylum seekers.

    In its reply to our queries, the Ministry of Migration & Asylum reaffirmed its commitment to the protection of human rights, but did not offer any specific answers.

    From the analysis of the recorded pushbacks of the last six years, an increasingly disturbing pattern emerges: the culmination of the Greek border guards’ interest in stealing money from asylum seekers.

    While in 2017 stealing money was reported just in 11% of pushback cases, by 2022 that figure skyrocketed to 92%.

    The data from our analysis is confirmed by the interim report of the relevant Recording Mechanism created by Greece’s National Commission for Human Rights (GNCHR ). It is noted that the GNCHR is an official, independent advisory body of the Greek state.

    Based on the incidents recorded by the GNCHR alone (which do not include those recorded by UNHCR), the report estimates the minimum number of people pushed back between 2020-2022 to be 2,157 people.

    During the presentation of the report in January 2023, the GNCHR confirmed to Solomon and El País that in 88% of the cases the victims stated that they had suffered violence, and in 93% of the cases that their possessions and money had been taken.

    According to the report, the victims of the pushbacks come from countries with high rates of asylum (Syria, Afghanistan, Turkey, Iran).
    Minors kidnapped from the mainland

    The GNCHR report confirms a trend that has also been highlighted by journalistic investigations in recent years: the abduction and pushback to Turkey of people who were living in Greece, already registered or who were already granted asylum.

    Solomon and El País recorded the testimony of Amir, an unaccompanied minor from Afghanistan who, in the summer of 2020, lived in a hostel in Thessaloniki.

    On August 25, 2020, as Amir waited at the bus station, a group of plainclothes men surrounded him and forced him into a black van with tinted windows.

    Twenty other refugees and migrants were in the van, which traveled eastward for about 350 kilometers, arriving near the Evros River. There they were detained and, hours later, their belongings were confiscated and they were taken by boat to Turkish soil.

    “I tried to explain to them that I had papers, but they were very aggressive. Every time you tried to talk to them, they would hit you,” explains Amir.

    His name has been changed to protect his identity, but his testimony was confirmed by a social worker at the hostel as well as two of his friends. In photos shown to Solomon, Amir is pictured smiling by their side, in Greece.
    Planned operations

    Hope Barker, from the BVMN, comments that since the crisis on the Greek-Turkish border in March 2020, not only have “hot pushbacks” (i.e. pushbacks of people found at the border) taken place. Operations have extended inland for hundreds of kilometers.

    “People are being arrested in different cities, in many cases even though they have valid documents or are in the process of seeking asylum,” she says. “They are detained in these kinds of secret places, unable to communicate, until enough people are rounded up, 80 or 100, and then transported to Turkish soil. This is a large state operation.”

    The range of operations underscores the indications that it’s an organized plan.

    “If raids are carried out in different parts of Greece, there is definitely a government order. Because this requires the mobilization of resources, the existence of detention facilities and the participation of different police units, not just some police officers from the Evros region,” comments Eva Cossé of Human Rights Watch.

    The GNCHR report records seven instances of pushbacks in which the victims were located inland, compared to 24 cases in which they were located in the Evros region.
    The isolation of border residents

    During Byzantine times, “Akrítes”, or citizens who lived in border areas, guarded the borders of the empire from raids from the east.

    Today, the residents of Evros are often compared to the Akrítes, and historically, politicians have always viewed them in special regard. For example, Prime Minister Kyriakos Mitsotakis recently announced that in the upcoming elections he will (also) be a candidate in Evros.

    But today, Evros exudes abandonment. It is not difficult to see that the region’s opportunities are extremely limited.

    A source in the city of Orestiada explains that many young people, who haven’t tried their luck in Thessaloniki or Athens, dream of a job in the border guard or the army: “they earn more than the minimum wage and have a secure job for life.”

    In November 2022, when we visited the village of Nea Vyssa, four kilometers from the Turkish border, the streets were deserted. Activity was minimal, and was limited to the cafe in the village square.

    In the cafe’s courtyard, protected from the cold by a plastic sheet, patrons chatted as they slowly sipped their coffees. They all had gray hair.

    One of them was proud that the village once “was one of the largest villages in Greece” and reminded us that the great mathematician Konstantinos Karatheodoris has roots from Vyssa.

    The village’s population today has dwindled to less than 3,000 residents and many buildings are deteriorating. Another patron explained that during the most recent announcement of job placements, three boys from the village were accepted into the border guard unit.

    In 2020, the president of the European Commission, Ursula Von der Leyen, promised Greece €700 million to protect its borders. Nearby on the Egnatia highway, new Nissan Qashqai police vehicles sped by every few minutes.

    In addition to the military, 1,800 border guards serve in Evros, of which 650 were hired last year (2022) with priority given to locals. In January 2023, the opening of another 400 border guard positions were announced.

    The institutional source who spoke to Solomon and El País asserted that there are also differences between them: while some border guards simply “follow orders” and send the asylum seekers back, others decide to “exploit” the situation.

    “There are police officers who only want to serve along the river,” he comments. “Imagine how much a group can earn if they get €100 or €200 from 100 people. They can make an entire salary in a single shift.”
    Mobile phones for the police officers’ kids

    On April 3, 2022, police officers in balaclavas arrested a 22-year-old Syrian man in a forest near Evros.

    According to the victim’s testimony, (recorded by Josoor, an organization that used to document human rights abuses before it had to disband due to pressure it experienced in Greece and Turkey), the police beat him with clubs and took all his belongings, including his phone, which he was forced to unlock. He was then sent back to Turkey with other asylum seekers.

    “When they put me in the car I realized they had a lot of phones and power banks in there. When one of the men took a cigarette out of his pocket, I saw that he had a wad of bills. I think they were taken from others earlier,” he said.

    It remains unknown where all the phones taken from asylum seekers in recent years have ended up. But sources from Orestiada explain that the police officers keep the best devices.

    “The border guards give them to their kids. They show up at school with new phones and proudly say their parents took them from ‘illegal immigrants’,” they comment, expressing concern about young people who join the security forces and end up adopting “the far-right narrative” that considers refugees to be invaders who threaten the security of the country.
    Refugees adapt

    Both before and during their journey, asylum seekers share information via WhatsApp, Telegram, and Facebook — so news spreads quickly.

    The expectation of their [poor] treatment by the Greek border guards means that they carry less and less money on them. While they used to carry larger amounts, a source from the asylum system explains that now “€50, €100, €150 is the norm”.

    A 2021 report on the Balkan corridor by the Global Initiative against Transnational Organized Crime states that “unlike 2015-2016, asylum seekers and migrants now appear wary of carrying large amounts of cash for fear of being robbed by thieves or the police. They tend to access money along the way using money transfer services.”

    Differences also exist based on the nationality of the asylum seekers.

    In recent years, Cubans (who fly to Russia, then to Serbia, arrive in Greece with the intention of applying for asylum in another country) are the unluckiest: without knowing what awaited them, they often each carried with them several thousand euros.

    “Groups of North Africans tend to travel alone or in small groups of two or three, and carry less money. Groups that include families, Syrians and Afghans, tend to be led by traffickers and carry more money,” explains Barker.

    “But, certainly, in the last 1-2 years people are more aware of the risks and no one expects to reach Greece on the first try,” she adds.

    “They know they will be pushed back to Turkey more than once.”

    Methodology

    We examined the testimonies of the victims of 374 illegal pushbacks that were collected between 2017-2022 by the following: Border Violence Monitoring Network (188), Human Rights Watch (76), the Greek Council for Refugees (55), Amnesty International (4), other NGOs and local reports (43), as well as by the journalists of this investigation (8).

    Some testimonies were rejected because they overlapped in dates or did not include sufficient evidence. In 2022, far fewer incidents were recorded than in the previous two years, because the NGO Josoor, which had collected the most testimonies, decided to disband, due to the judicial and police pressure they experienced by Greek and Turkish authorities.

    Testimonies were organized into structured data to be classified by date, place, nationalities and number of people pushed back. It was also ascertained whether the victims reported theft (232 incidents) or not (142). Using this data, the estimated number of asylum seekers present during the pushbacks where theft occurred was more than 13,500.

    Although migrants are systematically recorded, sometimes there are some who manage to hide their money, also, not all migrants have cash with them (this is especially true for families traveling together, so only one family member has been counted as a target for theft). Therefore, using the demographic profiles of migrant groups developed by UNHCR and the PRAB initiative (which includes various NGOs and foundations), a 30% deflator was applied to the theft victim base.

    Not all testimonies of theft specified the amount stolen but 62 testimonies did specify amounts (five were rejected for the calculation because the amounts stolen were so large that they could be misleading). With this data, a statistical distribution was created, of the most frequently confiscated amounts. The distribution was applied to the deflated victim base in order to derive an estimate of the money stolen from migrants. The results show that between 2017 and 2022, between €2.2 and €2.8 million were stolen – these estimates are conservative, as many victims do not report being deported or robbed.

    https://wearesolomon.com/mag/format/investigation/the-great-robbery-during-illegal-pushbacks-in-greece-refugees-are-robb
    #migrations #réfugiés #frontières #push-backs #refoulements #vol #argent #Grèce #Evros #téléphones_portables #confiscation #chiffres #statistiques

    • Greek Border Guards call on Solomon to retract investigation which reveals they stole more than €2 million from refugees

      The Union of Evros Border Guards demands that Solomon removes from its website the investigation that revealed how in recent years members of the Greek security forces have stolen more than €2 million from refugees during pushbacks.

      On March 9, 2023, in collaboration with Spanish newspaper El País, Solomon published the findings of a months-long investigation, which sheds light on the extent of a practice, that in recent years, Greek border guards have allegedly engaged in: confiscating money and personal belongings from refugees during illegal pushbacks.

      To document the research, we conducted interviews with several sources. Among them were employees of the Greek asylum system, active and retired members of the security forces, Frontex officials, lawyers, experts, as well as residents of Evros.

      We collected testimonies from the victims of pushbacks, some of which have been submitted to the European Court of Human Rights (ECHR), and analyzed 374 published testimonies that were recorded by a variety of agencies, which describe the pushbacks of over 20,000 asylum seekers from Greece to Turkey via Evros during the period of 2017-2022.

      The publication of the investigation caused the immediate reaction of MEPs, including the president of the European Parliament’s Committee on Civil Liberties, Justice and Home Affairs (LIBE), who addressed questions to the Commission.

      But these were not the only reactions that followed.

      We received a legal notice from the Union of Evros Border Guards (ESYFNE), which refutes the findings of our investigation, which it characterizes as “slanderous and untrue” and calls on us “to retract the article and publish a correction”.

      The legal notice, signed by a lawyer in Alexandroupoli on May 23, has a delivery date of May 29. However, during that time, our staff was traveling abroad for professional obligations, and we only became aware of the legal notice on June 15.

      In an interesting turn of events, we found that the delivery date coincided with a remarkable news story: on the very same day, five border guards from the Border Unit of Isaaki Didymotihos were accused of being involved in a refugee smuggling ring and were arrested.

      According to the Hellenic Police, the five border guards had in their possession: €26,550, 59 mobile phones, 12 power banks, 2,120 USD, 850 Turkish lire, 23 GBP, 77 Romanian Leu, a number of banknotes from Asian countries, and a bank card.

      In other words, on the same day that the Evros border guards were calling for the withdrawal of our investigation which described how Greek border guards were taking money and mobile phones from refugees during pushbacks, five of their colleagues were arrested, and large sums of foreign currency and 59 mobile phones were found in their possession.

      The legal notice also refers to the “arbitrary use” of a photo (depicting an ESYFNE member) which was used as a central illustration in our article, which they claim was used to “publicly and brutally insult the honor and dignity” of the said border guard “in the most arbitrary and abusive manner”.

      This reference causes a real doubt, as:

      - the photos that were used were obtained online (specifically from the website of the Ministry of Citizen Protection), and are also used in a multitude of other publications,

      - the photographs were processed by Solomon (to such a degree that the features of the border guard are not distinguishable), to create an artistic composition of the illustration which reflects the various elements of the subject,

      – and above all, a simple reading of the article is enough to make it clear that no mention is made of specific persons.

      In any case, as our purpose is to highlight an alarmingly widespread phenomenon that has also been recorded by a multitude of organisations (eg Human Rights Watch), we will replace the photo in question from our central illustration.

      Therefore, we will defend our work and the belief that it serves the public interest.

      We are at ESYFNE’s disposal for an in-depth interview, and even bring to their attention the recently published interim report of the Greek National Commission for Human Rights (GNCHR).

      The report by GNCHR, an official advisory body of the Greek state, estimates the minimum number of people who were forced back between 2020-2022 at 2,157 persons (without taking into account cases recorded by other organisations, e.g. the High Commission).

      In addition, the report states that in 88% of the cases the victims suffered violence, and in 93% their belongings and money were confiscated.

      In recent years, Solomon has consistently covered migration issues, highlighting human rights violations both on the mainland and on the islands. And we will continue to do so.

      https://wearesolomon.com/mag/our-news/greek-border-guards-call-on-solomon-to-retract-investigation-which-rev
      #pression

  • Verloren in Europas letztem Urwald : Fotos von der polnisch-belarussischen Grenze

    „Der Weg übers Mittelmeer ist gefährlich. Doch die Leute haben gar keine Vorstellung davon, wie gefährlich der Urwald sein kann.“

    An der Grenze zwischen Polen und Belarus liegt der Belowescher Wald, einer der letzten Urwälder Europas. Seit einigen Jahren verstecken sich Flüchtende in diesem Wald vor der Grenzpolizei. Auf dem Weg in die EU durchqueren sie Sümpfe und Flüsse. Sie verirren sich und harren mitunter tagelang im Wald aus. Humanitäre Hilfe hat die polnische Regierung verboten. Trotzdem helfen Freiwillige den Flüchtenden. Die Fotojournalistin Hanna Jarzabek hat sie monatelang begleitet.

    VICE: An der polnischen Grenze zur Ukraine gibt es viel Hilfe für Flüchtende. Menschen aus Deutschland brachten Wasser, Kleidung, Essen und fuhren mit Ukrainerinnen und Ukrainern nach Deutschland. Du hast an einer anderen Grenze Polens recherchiert: die zu Belarus. Warum?
    Hanna Jarzabek: Ich wurde in Polen geboren. Von Anfang an fiel mir auf, wie unterschiedlich die Regierung mit den Flüchtenden aus der Ukraine umgeht und jenen, die Belarus durchqueren. Während es an der ukrainischen Grenze humanitäre Hilfe gibt, müssen Hilfsorganisationen an der belarussischen Grenze ihr Tun geheim halten. Polen wendet dort eine scharfe Einwanderungspolitik an.

    Was bedeutet „scharfe Einwanderungspolitik“?
    Man muss sich klar machen: Aus der Ukraine kamen 1,5 Millionen Menschen nach Polen. Ich finde es großartig, dass sie Hilfe bekommen. Von Belarus kamen etwa 40.000 Menschen. Sie werden auf die belarussische Seite zurückgetrieben und ihre Handys werden zertrümmert. Die polnische Regierung hat dort eine Mauer gebaut.

    Warum wird den einen geholfen und den anderen nicht?
    Ich denke, das hat etwas mit Ethnien, Kultur und religiösem Hintergrund zu tun. Über die belarussische Grenze fliehen Menschen aus afrikanischen Ländern und dem Mittleren Osten.

    Heißt das: Die polnische Regierung handelt rassistisch?
    Ja, das würde ich schon sagen.

    An der Grenze liegt einer der letzten Urwälder Europas: der Belowesche Wald. Du hast viele Monate dort mit Menschen gesprochen und Fotos gemacht. Wem bist du begegnet?
    Ich erinnere mich an eine Frau aus dem Iran. Sie hat an den Demonstrationen für Frauenrechte teilgenommen. Daraufhin hat die iranische Regierung sie auf eine schwarze Liste gesetzt und sie musste fliehen. Eigentlich stünde ihr politisches Asyl zu.

    Das hat sie nicht bekommen?
    Sie wurde von polnischen Grenzbeamten zurück auf die belarussische Seite getrieben. Sie war mit einer Freundin und ihrem Mann unterwegs. Beim zweiten Versuch, nach Polen zu gelangen, schlugen die Beamten die drei Flüchtenden und sprühten mit Tränengas. Die Frau wachte in einem polnischen Krankenhaus auf, aber ihr Mann und ihre Freundin waren weg.

    Wo waren sie?
    Wieder in Belarus. Es dauerte Monate, bis die Frau eine Botschaft an ihren Mann senden konnte und erfuhr, dass er noch lebt.

    Ist sie dann auch zurück nach Belarus gegangen?
    Nein. Als ich mit ihr sprach, hatte jemand sie in Polen bei sich zu Hause aufgenommen. Das ist verboten. Einige machen es trotzdem. Wir haben den Google Übersetzer genutzt, um einander zu verstehen. Ihre Erzählungen waren schlimm. Doch ich erinnere mich vor allem an ihre Augen: Die waren voller Angst.

    Politische Verfolgung ist ein valider Fluchtgrund. Aber wahrscheinlich nicht der einzige, oder?
    Viele fliehen auch vor Krieg oder Armut. Auch das sind meiner Meinung nach sehr nachvollziehbare Gründe. Der Weg übers Mittelmeer ist gefährlich. Doch ich glaube, die Leute haben gar keine Vorstellung davon, wie gefährlich der Urwald sein kann.

    Wie gelangen Menschen vom afrikanischen Kontinent eigentlich nach Belarus?
    Sie fliegen erst nach Russland und dann weiter nach Belarus. Belarus vergibt Visa. Für die Flüchtenden sind diese Visa einfach zu bekommen – und die belarussische Regierung verdient Geld damit. Dann fahren sie von Minsk zur belarussisch-polnischen Grenze und es heißt: Von hier müsst ihr noch zehn Kilometer durch den Wald laufen. Ihr Ziel ist oft gar nicht Polen, sondern Deutschland. Es geht darum, in die Europäische Union zu gelangen und dort einen Asylantrag zu stellen. Doch die polnischen Grenzbeamte halten sie davon ab.

    Wie?
    Die Grenzbeamten fragen gar nicht, ob jemand Asyl beantragen will. Wenn es jemand von sich aus anspricht, ignorieren sie es. Es gibt weder Zeugen, noch Übersetzer. Die Flüchtenden bekommen nie die Chance, einen Antrag zu stellen.

    Sondern?
    Sie werden zurück nach Belarus gedrängt. Die Grenzbeamten trampeln ihre Telefone kaputt. Dann treiben die Beamten die Flüchtenden zurück in den Wald. Ohne GPS ist man dort verloren. Man könnte sagen: Die Grenzpolizei schickt Leute in den Tod.

    Diese Push Backs kennt man vor allem aus dem Mittelmeer.
    An der europäischen Landgrenze passieren sie genauso: Polen schickt Flüchtende nach Belarus und Belarus schickt sie nach Polen. Viele haben mir erzählt, dass sie mehrfach hin und zurück geschickt wurden. Eine Person sagte, sie habe schon 17 Mal die Grenze überqueren müssen. Das verstößt gegen internationales Recht.

    Du sagtest schon, dass Helferinnen und Helfer sich im Geheimen organisieren müssen. Wie machen sie das?
    Ich kann keine Details verraten. Das würde die Helfenden in Gefahr bringen. Nur so viel: Das Rote Kreuz oder andere Organisationen gibt es nicht. Wenn man einen Krankenwagen ruft, kommt auch die Grenzpolizei. Darum gibt es eine Notrufnummer, mit der die Flüchtenden die freiwilligen Helfer erreichen.

    Du bist von August 2022 bis März 2023 mehrmals dorthin gereist. Wie hat sich die Lage verändert?
    Der Winter war schlimm. Einmal bin ich mit zwei Freiwilligen drei Stunden lang durch den Urwald gelaufen. Wir kamen schließlich bei einem syrischen Flüchtenden an, der stark unterkühlt war. Eine Freiwillige war Ärztin. Wir wechselten seine nassen Sachen. Aber es ging ihm immer schlechter. Nach zwei Stunden entschied die Ärztin, einen Krankenwagen zu rufen.

    Obwohl ihr wusstet, dass die Grenzbeamten dann kommen?
    Wir waren nicht sicher, ob er die Nacht überleben würde.

    Und dann?
    Dann warteten wir vier Stunden lang. Es waren minus elf Grad Celsius. Die Rettungsstelle hatte unsere Koordinaten. Als sie endlich ankamen, war kein medizinisches Personal dabei: nur Grenzbeamten und Feuerwehr.

    Kam der Flüchtende trotzdem ins Krankenhaus?
    Sie haben ihn ins Auto gebracht, aber sind nie in ein Krankenhaus gefahren.

    Woher weißt du das?
    Ich war wirklich besorgt und habe ich mich an das Parlament gewandt, um herauszufinden, wo er ist. So ist meine Identität als Fotojournalistin aufgeflogen. Aber ich hatte keine andere Möglichkeit. Immer wenn ich bei der Grenzpolizei anrief, hieß es: Man könne mir nichts sagen – wegen des Datenschutzes.

    Hat er überlebt?
    Ja, die Beamten haben ihn in eine Ausländerunterkunft gebracht.

    Haben dich die Grenzbeamten auch mal aufgegriffen?
    Ja, als ich die Mauer fotografiert habe. Sie steht seit Sommer vergangenen Jahres: 186 Kilometer Stahl und Stacheldraht. Ich kann es gar nicht fassen, dass sich etwa 30 Jahre nach dem Mauerfall wieder eine Mauer durch Europa zieht.

    Hält die Mauer eigentlich Flüchtende auf?
    Nun, sie ist fünfeinhalb Meter hoch und hat eine Krone aus Stacheldraht. Aber die Leute klettern trotzdem drüber. Auf der polnischen Seite fallen sie runter, brechen sich Beine und Füße. Polen hat sich damit mehr Kosten geschaffen. Denn die Menschen müssen ins Krankenhaus.

    Hast du auch Geschichten mit gutem Ende erlebt?
    Ich habe von Menschen gehört, die an sicheren Orten sind. Von Menschen, die es nach Deutschland geschafft haben. Von Menschen, die ihre Verwandten in der EU wiedergefunden haben.

    https://www.vice.com/de/article/xgwwe3/verloren-in-europas-letztem-urwald-fotos-von-der-polnisch-belarussischen-grenz
    #forêt #Pologne #Biélorussie #migrations #réfugiés #asile #frontières #push-backs #refoulements #mourir_aux_frontières #morts_aux_frontières #photographie #murs #barrières_frontalières #GPS #téléphones_portables #smartphone #Bohoniki #cimetière

    voir aussi ce fil de discussion :
    https://seenthis.net/messages/948199

  • C’est la fin du téléphone Alain McKenna - Le Devoir

    Photo : Apple Si un message est laissé dans la boîte vocale, l’iPhone proposera de transposer à l’écrit ce que l’appelant aura enregistré, et le transmettra à l’utilisateur pour qu’il puisse lire le tout à tête reposée. Plus besoin de porter l’oreille au combiné pour prendre des messages. En fait, même plus besoin de répondre aux appels : laissez un message vocal après le bip, nous le lirons plus tard…

    Le téléphone est mort. Vive… vive quoi, au juste ? Il a souvent été dit et écrit que le téléphone intelligent avait fini par enterrer l’agenda numérique, l’appareil photo, le réveille-matin… et voilà qu’il menace l’existence même du téléphone.


    C’est fou ce qui peut se passer en un mois dans le monde des technologies. Entre les mois de mai et de juin, Apple et Google, qui forment le monopole de la téléphonie mobile mondiale avec l’iPhone et le système Android, ont présenté les nouveautés qu’ils comptent ajouter à leurs appareils mobiles au cours de la prochaine année.

    Pour les gens qui aiment passer des heures au téléphone, les nouvelles ne sont pas bonnes. Pour les gens qui attendent impatiemment un appel après avoir laissé un message dans la boîte vocale d’un proche, ça s’annonce mal. Pour les professionnels du télémarketing aussi. Au moins, ceux-là, personne ne regrettera de ne plus leur parler…

    Lisez à haute voix
    Apple vient de passer quelques jours à présenter aux programmeurs et aux créateurs d’applications en tout genre les nouveautés à venir pour ses nombreux produits informatiques. L’iPhone a eu droit à sa juste part de nouveautés. La plupart ciblent les trois principales fonctions de communication de l’appareil.

    « Le téléphone, la messagerie et les appels vidéo de FaceTime reçoivent dans cette mise à jour une tonne de nouvelles fonctions que nos utilisateurs vont adorer », a assuré sur scène le grand manitou des logiciels pour Apple, Craig Federighi. « Nous espérons rendre l’iPhone plus personnalisé et plus intuitif que jamais. »

    Une des façons de personnaliser son expérience mobile sera d’ajouter à sa propre fiche de contact une grande photo de soi-même (ou n’importe quelle autre image, en fait) et d’y écrire son nom en choisissant parmi une sélection de polices de caractères et de couleurs qui visent à rendre unique la façon dont on apparaîtra à l’écran des gens qu’on appelle.

    La personne à l’autre bout du fil (ou du sans-fil ?) verra tout ça au moment de décrocher. Elle pourra répondre, à l’oral ou par messagerie texte, ou transférer l’appel à la boîte vocale.

    C’est là où ça devient intéressant : si un message est laissé dans la boîte vocale, l’iPhone proposera de transposer à l’écrit ce que l’appelant aura enregistré, et le transmettra à l’utilisateur pour qu’il puisse lire le tout à tête reposée. Plus besoin de porter l’oreille au combiné pour prendre des messages. En fait, même plus besoin de répondre aux appels : laissez un message vocal après le bip, nous le lirons plus tard…

    Votre appel est important pour nous
    Apple n’invente rien avec cette nouvelle fonction. Google propose sensiblement la même chose depuis plusieurs mois sur certains appareils Android, y compris la plus récente version de sa gamme de téléphones Pixel. Dans les deux cas, la fonction se limite toutefois à l’anglais. Pour en profiter, il faut régler la langue de son téléphone en anglais, bien sûr, mais il faut aussi que les messages déposés dans la boîte vocale soient en anglais. On nous assure, tant chez Apple que chez Google, que la transcription des messages vocaux et même des appels en direct sera offerte dans d’autres langues — y compris le français — le plus tôt possible.

    Cela dit, Google pousse un peu plus loin la prise en charge automatisée des appels pour rendre l’expérience moins pénible. Peut-être est-ce là la raison pour laquelle tant de gens ont hâte de confier à des outils automatisés la gestion des conversations vocales en direct : parce que ce n’est pas aussi plaisant qu’on veut nous le laisser croire.

    Du côté de Google, on semble avoir compris que certains appels sont plus désagréables que d’autres. Par exemple, quand on nous met en attente. Votre appel est important pour nous, nous assure-t-on trop souvent avant de rejouer une énième fois la même chanson particulièrement médiocre, mais libre de droits. Imaginez si en plus c’était un ver d’oreille…

    L’Assistant Google se propose donc de garder la ligne pour nous. Quand quelqu’un à l’autre bout décroche à son tour, le téléphone émet une alerte sonore ou vibrante. On peut revenir à l’appel sans avoir perdu plusieurs minutes d’une vie autrement mieux occupée ailleurs que dans la salle d’attente virtuelle d’une multinationale pas si pressée que ça de nous parler de vive voix.

    L’Assistant Google peut aussi répondre à notre place. Pratique quand on ne reconnaît pas le numéro (ou, bientôt, la grande image personnalisée plein écran avec nom en couleur…). On peut donc confier à l’Assistant la tâche de décrocher, et de demander qui appelle. On peut ensuite décider de répondre en personne ou de passer son tour.

    Comment raccrocher son téléphone  
    Si vous êtes sur Android, vous pourrez vous aussi personnaliser encore un peu plus votre fond d’écran plus tard cette année. Si votre téléphone est assez récent, vous pourrez le déposer sur un socle de chargement et laisser son affichage allumé pour le voir se transformer en un cadre photo dynamique, en un agenda numérique, en un réveille-matin, en un terminal pour des appels vidéo, et quoi encore… La même chose sera possible sur iPhone cet automne.

    Il deviendra tout à coup pas mal plus agréable de laisser son téléphone sur son bureau ou sur sa table de chevet que de le porter à son oreille… Car même si on parle encore aujourd’hui de « téléphone » intelligent, il semble que la fonction téléphonique de ces ordinateurs de poche soit de moins en moins importante.

    #téléphone #mobile #smartphone #iPhone #messagerie #surveillance #espionnage #assistant #écoute #fadettes automatiques #google #Apple #tech #technologies

    Source : https://www.ledevoir.com/societe/consommation/792625/completement-debranche-c-est-la-fin-du-telephone

  • #smartphone Cet appareil qui tue en classe Sophie Godbout - Le Devoir

    Depuis le début de 2023, trois études québécoises (dont celle du centre de recherche du CHU Sainte-Justine) ont démontré les effets négatifs des médias sociaux sur les jeunes : mauvaise estime de soi, anxiété, dépression et même suicide…

    Monsieur Drainville, je vous en révèle davantage, comme si ce n’était pas suffisant.

    Il est 8 h, j’entre en classe pour m’installer. Plusieurs élèves sont déjà arrivés, mais c’est le silence. Ils sont tous rivés à leur appareil et ne lèvent même pas les yeux pour me saluer. Ils ne se parlent pas : ils regardent leur écran. C’est magique comme ils sont tranquilles et silencieux en cet instant… Aucun échange, que le silence. Chaque fois, je m’étonne qu’on ait crié haut et fort que les jeunes devaient revenir à l’école pour socialiser lors de la pandémie. Je dois dire que ce bout m’échappe parce que, presque tous les matins, ça recommence… C’est une victime, la socialisation, de ce supposé outil de communication. Et si les élèves se parlent, le sujet, c’est le contenu, la vidéo qu’ils regardent.


    Une autre victime : la langue. Les contenus écoutés sont en anglais. En soi, ce n’est pas mauvais. Mais lorsqu’on ne lit plus le français et que l’activité de la soirée est de consulter son téléphone, il ne faut pas se surprendre que le vocabulaire des adolescents diminue et de voir « exercise » couramment dans les copies. La syntaxe y goûte également. Les tournures de phrase ont un penchant pour l’anglais… Lire entre les lignes, les inférences, devient également un problème lorsqu’on ne sait pas lire par manque de pratique.

    Avez-vous déjà tenté de courir un marathon sans entraînement ? L’anxiété peut bien plafonner… face à l’épreuve ! On voit également apparaître beaucoup de plans d’intervention avec des outils comme le dictionnaire électronique ou Lexibar qui sont des prédicteurs de mots, comme lorsqu’on utilise son téléphone… Hasard ou conséquence ? Je dois aider les élèves, au secondaire, à chercher dans le dictionnaire. Triste situation ! Alors, on leur permet de consulter Usito sur leur téléphone. Pourquoi pas ? C’est beaucoup plus rapide, moins exigeant et ils ont tous un téléphone, même ceux qui n’en auraient pas le moyen. C’est essentiel, voyons !

    Ce préambule sur la nécessité du portable me permet d’introduire une troisième victime : l’autonomie, qualité essentielle à la vie adulte. Les parents savent où est leur enfant et peuvent le joindre à tout moment. La joie ! Même pendant les heures de cours, les parents textent. J’ai même déjà répondu à un parent qui avait appelé pendant le cours. Charmant comme attention d’appeler à cette heure pour parler à son fils ! Il n’y a pas de limite à cette omniprésence, et la communication se fait à tout moment : on peut appeler maman ou papa pour se faire rassurer si ça ne va pas bien, pour l’avertir d’une mauvaise note avant qu’elle n’apparaisse en ligne ou pour se faire consoler de cette note.

    Partout, partout, tout le temps ! Il est rassurant de savoir où se trouve notre enfant et de pouvoir le joindre en tout temps, mais à quel moment apprendra-t-il à se débrouiller ? Je vous rappelle qu’il est à l’école, pas dans la brousse ou la jungle. Il doit quitter l’école pour revenir à la maison ? Je pense que, dans l’ensemble, les jeunes devraient y arriver. Il peut arriver un malheur ? Je peux vous rassurer, nous avons survécu, et ce, pour plusieurs générations… Je vous suggère de souper tous ensemble, sans vos téléphones, et de parler du déroulement de vos journées : vous serez informés et développerez la socialisation, le tour de parole, la patience, le respect, l’empathie, et j’en passe…

    Je m’arrête ici, car je pourrais écrire des lignes et des lignes. La situation est inquiétante, d’autant plus que les téléphones, ce sont nous, les adultes, qui les offrons. À qui rendons-nous service et procurons-nous la tranquillité ? Et le pire est à venir : l’IA pensera pour eux…

    #médias_sociaux #enfants #suicide #estime_de_soi #anxiété #dépression #suicide #socialisation #téléphones #ia #tiktok #facebook #bytedance #surveillance #instagram #algorithme #twitter #wechat #publicité #apple #youtube

    Source : https://www.ledevoir.com/opinion/idees/792326/education-cet-appareil-qui-tue-en-classe

  • Parution de notre Pièce détachée n°97 : « STMicroelectronics, les incendiaires et les voleurs d’eau »
    https://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?article1808

    En juillet 2022, en pleine sécheresse, nous publions une enquête sur le pillage de l’eau par STMicroelectronics, et sur la visite au même moment du président Macron venu annoncer une nouvelle pluie de milliards (5 Mds €) sur l’entreprise, ainsi qu’une nouvelle extension de celle-ci. Cette enquête est beaucoup lue et relayée depuis. Clairement, le lien que nous avions pointé depuis une vingtaine d’années entre l’assèchement de la cuvette et l’expansion de l’industrie électronique est enfin devenu visible pour nombre de gens qui ne voulaient surtout pas passer pour « obscurantistes » ni « technophobes ». Aussi, afin d’abreuver cette conscience nouvelle des méfaits écocidaires du numérique, avons-nous recueilli en Pièce détachée (n°97) la plupart des textes que nous avons consacrés à STMicro depuis 2005 (...)

    #Nécrotechnologies
    https://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/inte_rieur_97.pdf

    • Si vous l’ignoriez, le CEA-Léti a créé voici 50 ans de cela, en 1972, ce qu’on n’appelait pas encore une start-up : EFCIS (Etudes et Fabrication des Circuits Intégrés), renommée STMicroelectronics en 1987 après fusion avec l’Italien SGS.
      Pour produire les semi-conducteurs des smartphones, des voitures électronucléaires, des « assistants numériques à intelligence artificielle » - bref les objets et les corps connectés des Smartiens, STMicro exploite deux ressources locales à forte valeur ajoutée : la matière grise des ingénieurs du CEA et l’eau pure des montagnes, stockée dans les nappes phréatiques de la vallée. On ne devient pas une « mégafab » sans piller des millions de mètres cubes d’eau. Combien de mètres cubes exigera encore le doublement du chiffre d’affaires de STMicroelectronics ?

      #STMicroelectronics #numérique #eau #pollution #accaparement #électronique #informatique #téléphone #smartphone #CEA #sécheresse #Grenoble