• Périphériques #mobiles : deux reportages grands publics (télévision) sur l’exploitation des congolais dans les mines de #Coltan et les guerres civiles que cela provoque ou contribue à provoquer.

    Votre goinfrerie de gadgets dispensables est une des causes principales de guerres ayant fait des millions de morts (j’anticipe : #culpabilisation).

    Pendant ce temps, la 4G arrive, et « on » est content.

    Le sang Congolais dans nos #portables " Blood of Congolese in our handset"1
    http://www.youtube.com/watch?v=6A5TKyk24r4

    Le sang Congolais dans nos portables " Blood of Congolese in our handset"2
    http://www.youtube.com/watch?v=53Jh32CmEy4

    #Congo #téléphone #téléphonie #téléphone-portable #milice #guerre #guerre-civile #matières-premières #responsabilité : qui sera jugé pour ça ?

  • INSOLITE • Comme piloter un cafard à distance par téléphone portable | Courrier international
    http://www.courrierinternational.com/chronique/2013/11/12/comme-piloter-un-cafard-a-distance-par-telephone-portable

    Contrôler un cafard à distance avec son smartphone ? Rien de tel pour intéresser les ados aux neurosciences, à en croire Backyard Brains. Cette société américaine lance une application et un kit permettant de piloter une blatte vivante par Bluetooth. Mais comment transformer un cafard en cyborg ? C’est ce que montre cette vidéo relayée par CBS News.

    1/ Plongez votre blatte dans de l’eau glacée pour l’anesthésier.

    2/ Poncez-lui la tête au papier de verre pour en enlever la couche cireuse.

    3/ Prenez de la Superglue. Collez-y un connecteur doté de trois fils sur la zone poncée.

    4/ Perforez le thorax, insérez-y un des fils. Pas évident, le câble a tendance à se ratatiner.

    5/ Replongez votre blatte dans l’eau glacée.

    6/Coupez les antennes au ciseau – elles sont creuses. Implantez un fil à droite, un fil à gauche.

    7/ Encore un bon coup d’eau glacée.

    8/ Appliquez une nouvelle couche de colle sur la tête.

    9/ Dégelez votre cafard, c’est bon, il bat des ailes.

    10/ Reliez votre connecteur à un circuit fixé au dos de la bestiole.

    Votre blatte est prête, c’est parti ! (voir vidéo). Activez le « sac à dos » miniature avec votre smartphone pour envoyer des impulsions électriques à chaque antenne et stimuler le nerf qui conduit l’information au cerveau. Le RoboRoach croit qu’il va rentrer dans un mur, et il change de direction. Un coup à droite, un coup à gauche... Et voilà, vous avez appris « en temps réel comment le cerveau répond à des stimulus sensoriels ». Car il ne s’agit pas là d’un jeu, mais d’un outil scientifique, précise Backyards Brains.

    N’empêche, tout ceci énerve passablement People for the Ethical Treatment of Animals (Peta). Cette association de défense des animaux a porté plainte contre la start-up pour exercice illégal de la médecine vétérinaire, rapporte Slate. Pour Backyard Brains, les cobayes se portent à merveille. Une fois libéré de son appareillage, le cafard révolutionnaire peut retrouver les siens, manger et copuler, assure la société. Bon, dans ce cas...

    Comptez 99,99 dollars pour l’appli, le sac à dos, les batteries et trois connecteurs, et 24 dollars la boîte de douze blattes (vivantes bien sûr). Si votre cafard ne répond plus aux stimulations, pas de panique. Il s’est juste adapté. Remettez-le dans sa cage pendant vingt minutes, et c’est reparti pour un tour.

    #piloter un #cafard à distance par #téléphone-portable

  • Téléphones portables

    Dans le cadre de la Journée mondiale de l’eau, l’Organisation des Nations unies (ONU) s’est inquiétée d’un surprenant paradoxe : à l’échelle mondiale, il est plus aisé d’avoir accès à un téléphone portable qu’à des toilettes.

    Sur les 7 milliards d’habitants que compte la planète, 6 milliards ont accès à un téléphone portable. Beaucoup moins nombreuses (seulement 4,5 milliards) sont les personnes qui peuvent utiliser des toilettes en état de marche. (…) A elle seule, l’Inde abrite 60 % des êtres humains dépourvus d’accès à des installations sanitaires basiques : la moitié des 1,2 milliard d’Indiens possèdent un abonnement pour leur téléphone portable, mais seulement 366 millions (le tiers de la population) ont accès à des toilettes.

    Yue Wang, « More People Have Cell Phones Than Toilets, U.N. Study Shows », Time, 25 mars 2013. http://newsfeed.time.com/2013/03/25/more-people-have-cell-phones-than-toilets-u-n-study-shows

    #Coupures_de_presse (Le Monde diplomatique, #2013/05) http://www.monde-diplomatique.fr/2013/05/A/49070

  • (Pseudo) forum de la biologie de synthèse - Dissection et procès-verbal
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=419

    À tous ceux qui ne se trouvaient pas au pseudo-forum de la biologie de synthèse, au CNAM le 25 avril 2013 (c’est-à-dire tout le monde) et à tous ceux que l’interruption de la retransmission sur Internet, ordonnée par les organisateurs, a privé de l’événement (c’est-à-dire personne), nous offrons la transcription des principales interventions, précédée d’une analyse sur le vif de cette opération d’acceptabilité. Merci au service cinématographique des Chimpanzés du futur pour son enregistrement. Ne manquez (...)

    #Nécrotechnologies
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/Dissection_et_proce_s-verbal.pdf

    • Nous pensons que la technologie est une question politique, qu’elle change le monde et qu’on ne change pas nos vies sans nous consulter. Et que faire des faux débats sur la biologie de synthèse, en se demandant « est-ce qu’elle existe ? » « est-ce qu’elle existe pas ? »... - Demandez à Total si elle existe la biologie de synthèse ! Demandez combien ils ont posé de brevets et ce qu’ils font avec Amyris au Brésil en ce moment sur les biocarburants ! Ça existe évidemment, et vous savez très bien que les programmes sont décidés, au niveau européen et au niveau français, et qu’en ce moment, ça carbure dans les labos. Et aujourd’hui, on va se demander « est ce que c’est nouveau ? », « est-ce que je fais des OGM dans mon intestin ou pas ? ». Je fais peut-être des OGM dans mon intestin, mais je ne les brevette pas, et ça fait toute la différence. On nous dit : « Ça n’existe pas, vous comprenez, ça a toujours existé, c’est naturel ». C’est tellement naturel qu’on pose des brevets dessus ! Donc, il y a un discours contradictoire.

      Mais surtout, on ne prend jamais le discours au bon niveau. On va faire un débat technicien, technique. On va vous dire « Du côté « plus », on peut peut-être faire des médicaments ; du côté « moins », évidemment, il y a peut-être des risques… » On en restera là. Ce dont on ne débattra jamais, c’est comment ça transforme le monde, quel monde on fabrique avec ça. Ça n’est pas pareil de vivre dans le nanomonde, dans le monde où on est tous incorporés à la machine, parce que c’est ça qui arrive, un monde où l’humain n’a plus d’importance. Regardez autour de vous, vous passez des journées entières dans lesquelles vous n’avez à faire qu’à des machines. Nous sommes en train de fabriquer un monde sans humains et nous n’en débattons jamais ! Parce que le débat ici, il n’allait évidemment jamais porter là-dessus. On va se poser des questions sur « ça existe / ça existe pas », les avantages et les inconvénients… La question n’est pas les avantages et les inconvénients de la biologie de synthèse, les bons et les mauvais usages. La question, c’est comment les technologies transforment nos vies, sommes-nous d’accord avec la direction qu’elles donnent à nos vies ? Et, à quel moment on nous pose la question ?

    • Bien sûr qu’il y a une différence entre technique et technologie, je suis un peu gêné de devoir l’expliquer à de grands scientifiques, mais puisqu’on en est là, allons-y. La technique est née avec l’homme (…). La technique est indissociable de l’homme puisqu’elle consiste à utiliser des outils. Il n’y a pas d’homme sans outils. Ce serait absurde de nier cet aspect-là. En quoi la technique se distingue de la technologie ? C’est que la technique, celui qui l’utilise la maîtrise ; son outil, il peut le réparer éventuellement, il peut même se le fabriquer, il a un lien direct avec lui. La technologie, c’est très différent, c’est un système. Si vous prenez aujourd’hui l’informatique, votre ordinateur n’est pas un outil que vous maîtrisez. Vous ne savez pas, pour la plupart d’entre vous, comment il marche, vous ne savez pas le réparer tout seul, et en plus pour qu’il fonctionne, il faut qu’il soit rattaché à des méta-systèmes très importants, à commencer par les centrales nucléaires, les réseaux Internet, etc. Et, vous voyez bien que vous n’avez pas d’autonomie, en tant qu’individu, face à la machine à partir de ce moment-là. Vous devez appliquer ses protocoles. Vous bidouillerez à la marge, mais en réalité, la technologie ne permet pas l’autonomie. Ces choses-là ont été expliquées depuis, mon dieu, des décennies, je vous renvoie à plein d’auteurs sur la question, on ne va pas refaire l’histoire ici.

    • Peut-être qu’il y a des gens ce soir, surtout parmi les lycéens, qui ont été choqués par notre intrusion, cette banderole, le bruit, etc. Je voudrais essayer de dire ce qui me donne le droit de faire cela.

      Ce qui me donne le droit de faire ça, à mes yeux, et vous verrez pour vous-même si mes raisons sont recevables, c’est que les questions qui sont débattues ne sont pas des questions scientifiques, ou technologiques, ou techniques. Avant que vous soyez nés, il n’y a pas si longtemps de ça, il n’y avait pas de #téléphone-portable. Et puis le portable est arrivé, et ça a changé nos vies, nos villes, nos sociétés. Est-ce que vous n’avez jamais voté sur la question du portable ? Est-ce qu’il n’y a jamais eu des débats politiques là-dessus ? Jamais. C’est une question, un élément de technologie parmi des dizaines. Alors vous pouvez dire, après tout, « Moi, je ne suis pas obligé d’avoir un #portable, il n’y a pas de loi qui m’oblige à avoir un portable ». Mais, dans la vie réelle, si vous voulez continuer à avoir une vie sociale, à discuter avec vos copains après le bahut, si vous cherchez du boulot, si vous voulez vous promener en ville, etc. Vous savez bien que vous avez besoin de ce portable. On vous l’a rendu nécessaire, qu’il y ait une loi ou non. Et, c’est pareil pour la voiture, pour l’ordinateur, pour tout un tas de choses. Officiellement,vous avez le choix. Mais dans la réalité, vous n’avez pas le choix. Et, quand on change votre vie, quand on change votre ville, quand on change les rapports sociaux entre nous... Ça n’est pas de la technique ou de la technologie. Ça s’appelle de la #politique !

      Et la politique, nous sommes tous égaux devant. C’est-à-dire que tous, nous avons le droit de voter, et tous, nous avons le droit de donner notre opinion. Et, quand on parle du nucléaire, des #nanotechnologies, de la biologie de synthèse, on ne parle pas de sujets techniques, ou de sujets techniciens qui devraient être réservés aux #experts qui viennent nous éclairer de leurs lumières. Oubliez ça ! C’est avec ça qu’on nous fait marrons depuis 150 ans. Et c’est comme ça qu’en 150 ans, la société industrielle a ravagé cette terre. Et c’est parce qu’elle a ravagé cette terre, qu’aujourd’hui on est obligé de faire un #ersatz de #biodiversité, une fausse biodiversité ! Pour compenser tous les pillages qu’on fait, toute l’Afrique qu’on a saignée, toutes les terres qu’on a saignées. Tout ce qu’on a détruit de nature, on est obligé de le refaire en #artificiel. Tout ce qu’on a détruit de nature, le fric se l’est approprié, les compagnies se le sont approprié, l’industrie se l’est approprié. Ils l’ont bouffé et ils nous l’ont revendu. Et, ils nous l’ont revendu très cher ! Alors qu’ils nous l’avaient pris gratos.

      Et maintenant, on recommence, parce qu’il n’y a plus de nature, ou plus beaucoup. Donc on fait une nature en laboratoire. Une nature en laboratoire, ça n’est pas une nature, c’est un artefact, c’est de l’artificiel. Et, c’est ça qu’on est en train de nous faire. Et ce bon apôtre est en train de nous dire « Ah, mais, la nature a toujours fait ça ». Mais, tout le temps on nous a fait le coup ! On nous a fait le coup pour la radioactivité, où on nous disait « La radioactivité, ça a toujours existé, il y en a dans les sols granitiques en Bretagne et dans le Limousin ». Pour les OGM, on nous a fait le coup, on nous a dit « La nature fait des OGM depuis le début du monde ». Non mais attendez, c’est du foutage de gueule !