• Ambiance : Les menaces de Bayrou et ses proches sur la rapporteuse de la commission d’enquête Bétharram
      https://www.mediapart.fr/journal/politique/190625/les-menaces-de-bayrou-et-ses-proches-sur-la-rapporteuse-de-la-commission-d

      Le premier ministre et le président du groupe MoDem (Marc Fesneau) à l’Assemblée ont tous les deux menacé de ne pas soutenir la candidature aux municipales à Lille de la députée Violette Spillebout. La raison : celle-ci se serait montrée trop offensive dans le dossier #Bétharram.

      non seulement #bayrou est un incompétent mais il est aussi rancunier ce cumulard. R. Dati s’appuie sur Médiapart pour ce farcir l’éditocrate Patrick Cohen. Bébête Lemoine qui vient à son secours est renvoyée dans les cordes. Voilà, c’était le 1/4 d’heure people.

      https://static.piaille.fr/media_attachments/files/114/709/532/027/516/078/original/1dc697ad63b01e64.mp4


      elle a l’air à moitié défoncée la sinistre

    • Elle a appris par cœur auprès de Sarkozy que la meilleure défense c’est l’attaque. Mais bon, Sarkozy comme conseiller, il a un peu perdu du crédit ces derniers temps.

    • C vrai que cette séquence n’a rien de people @colporteur mais ce dîner débat est souvent ronflant à part l’ABC. J’aime pas trop faire ça mais je vais le faire quand même voici le Scrountch d’hier de R. Carrigos & I. Roberts de @lesjours avec les liens qui vont bien avec dans le texte mais là faut vous abonnez à leur site.

      C’est exceptionnel, rarissime et, à la réflexion, même unique : Pascal Praud nous a appris un truc. Ne nous jugez pas, nous regardons CNews pour des raisons professionnelles, hein. Et voici que, ce mercredi, allumant la #télévision vers 20 heures, nous tombons sur un Pascal Praud frétillant. Rose de plaisir, content comme un canard et l’œil qui frise. « Restez avec nous, entame-t-il son Heure des pros 2, parce que ce n’est pas si fréquent qu’il se passe à la télévision quelque chose d’extraordinairement tendu… » Israël vient-il de rayer l’Iran de la carte en direct sur la chaîne pro-Netanyahou pour que Praud exulte de la sorte ? Une personne sous OQTF aurait-elle été reconduite à la frontière sous l’œil d’une caméra de CNews ? Rima Hassan aurait-elle été filmée en train de manger un enfant ? « Vous verrez dans quelques instants un échange entre Rachida Dati et Patrick Cohen. » Ah. « Puisque #Rachida_Dati a… comment dire ? remis en place #Patrick_Cohen d’une manière qui réjouira ceux qui ont été eux-même remis en place par Patrick Cohen. » Oh. Rachida Dati, « la queen », se trémousse Praud, ouvrant son comptoir sur le sujet 36 minutes seulement après les faits, « et c’est vrai que c’est assez jubilatoire, donc restez avec nous parce que vous allez passer un bon moment, quelquefois, il se passe quelque chose de puissant, d’électrique ».

      On vous passe les #ouinouineries de Louis de Raguenel, chef du service politique d’Europe 1, racontant comment Patrick Cohen a été trop trop méchant avec lui quand #Vincent_Bolloré l’a parachuté sur la radio depuis Valeurs actuelles – heu Loulou, c’était toute la rédaction en fait, et c’est toute la rédaction qui a été virée. On vous passe les hululements d’amour de Praud : « Elle est cash », « Elle est formidable », « J’aime bien Rachida Dati parce qu’elle dit les choses » – note pour toute la vie : toujours se méfier des gens qui utilisent l’expression « dire les choses ». On vous passe Gilles-William Goldnadel et ses rances envolées : « Cette scène, elle est jouissive, ça mouche l’esprit de supériorité morale des journalistes du service public. » On vous passe la trentaine de minutes de ce paluchage général pour retenir ceci : Pascal Praud nous a appris un truc et ce truc, c’est que la ministre de tutelle du service public a sauté à la gorge d’un journaliste du service public sur le service public.

      Car en vrai, c’était pire. Venue chez C à vous défendre sa réforme de l’audiovisuel public, la ministre de la Culture a démontré en cinq minutes la véritable nature de son projet : poser une laisse à l’audiovisuel public, et une courte, pour le garder à portée de main, à portée de réprimande, à portée de claque. Elle veut, dit-elle, « un audiovisuel public fort », ce qui, à l’en croire, ne peut que passer par la création d’une holding regroupant #France_Télévisions, Radio France et l’INA. Léger souci d’indépendance en vue pour les trois sociétés, léger souci sur leurs moyens, puisque la loi prévoit aussi un plafonnement de la pub (ah tiens, Rachida Dati faisait partie du gouvernement Fillon qui, en 2008, a sucré la pub après 20 heures sur France Télévisions, un cadeau en or massif au privé, avec les mêmes arguments de « c’est pour leur bien »). Alors que, séparément, ces boîtes-là vont plutôt bien, à l’image de France Inter, première radio du pays à un niveau d’audience jamais atteint, ou de Radio France, en tête et de loin sur les podcasts. C’est, en gros, le propos de Patrick Cohen mercredi dans C à vous, qu’il avait développé le matin même sur France Inter où il chronique.

      Mais c’est vrai que tant qu’à avoir un #emploi_fictif de ministre de la Culture en attendant les municipales à Paris, autant que ça serve. Que ça serve à atomiser le service public qui fait des méchantes enquêtes et ne fait rien qu’à dire du mal, tout en faisant plaisir à ses amis des médias Bolloré. À Complément d’enquête qui a révélé récemment que Rachida Dati, alors députée européenne, a touché 299 000 euros de GDF-Suez, elle n’a pas répondu, alors Anne-Élisabeth Lemoine y va, et Patrick Cohen suit. Normal. Et c’était parti pour cinq minutes de cassage de gueule du journaliste par la ministre. Elle brandit une enquête de Mediapart témoignant d’« une gestion humaine agressive » pratiquée par Cohen, du temps où il dirigeait la matinale de France Inter, entre 2010 et 2017 : « Monsieur Cohen, avez-vous harcelé vos collaborateurs ? Est-ce que c’est vrai, monsieur Cohen ? », « Vous pourriez aussi tomber sous le coup de ce délit. Il suffirait que je fasse un article 40 pour dénoncer suite à ce papier de Mediapart. Je peux saisir le tribunal. » L’animatrice de C à vous Anne-Élisabeth Lemoine se prend une balle perdue, collée au même mur par Rachida Dati : « De la même manière, on a dit qu’à C à vous, l’ambiance est épouvantable, que vous pleurez toute la journée. » Les cinq minutes se sont terminées par ces mots de Patrick Cohen : « Ce n’est pas très reluisant ce que vous faites, madame Dati, c’est déshonorant. » Après l’échauffourée, la présidence de France Télévisions y est allée de son communiqué de « soutien aux équipes de C à vous », suivie de celle de Radio France dénonçant « des attaques personnelles », mais sans jamais, ni l’une, ni l’autre, mentionner le nom de Rachida Dati.

      « Déshonorant », voilà qui est poliment dit, il est sympa avec Rachida Dati en fait, Patrick Cohen. On pourrait préférer inédit, violent, scandaleux, dégueulasse, liberticide, rachidadatiesque. On se contentera d’un sobre : contre-productif. Parce que si voulez notre avis (et même si vous ne le voulez pas, vous allez l’avoir), à quelques jour de l’examen de la loi qui commence le 30 juin, aller prouver par l’exemple que, oui, cette réforme est une mise sous tutelle et que, oui, elle fout en l’air l’indépendance du service public, et ce, sur les antennes mêmes qu’on prétend protéger, c’est pas malin-malin : c’est même complètement con, Madame la ministre.

      #balles_perdues

    • 4.90€/mois pour les trimards comme moi. C’est le seul abonnement que j’ai en ligne en dehors des dons ponctuel à Basta, Splann, OrientXXI... et CQFD papier mais pour le journal marseillais je lui ai promis ma fidélité tant qu’il pourra mettre sous presse.

  • Alimentation : le gouvernement fixe une feuille de route sans objectif sur la consommation de viande et sans mesure sur la publicité
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2025/04/04/alimentation-le-gouvernement-fixe-une-feuille-de-route-sans-objectif-sur-la-

    Ça, c’est très très fort.
    La santé publique demande de supprimer la publicité des aliments classés E et D devant les enfants. Le gouvernement retoque la mesure au nom des revenus publicitaires des chaînes.

    Et après, ils vont nous faire un caca nerveux sur l’incidence des Zécrans sur les jeunes.

    La Stratégie nationale pour l’alimentation, la nutrition et le climat pose un diagnostic consensuel sur la nécessité de mettre en cohérence les politiques alimentaires, mais propose peu de mesures structurantes pour améliorer l’offre.

    Par Mathilde Gérard
    Publié le 04 avril 2025 à 20h31, modifié hier à 06h05

    Temps de Lecture 4 min.

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    Dans une école primaire de Saint-Rémy-de-Provence (Bouches-du-Rhône), le 23 juin 2022.
    Dans une école primaire de Saint-Rémy-de-Provence (Bouches-du-Rhône), le 23 juin 2022. NICOLAS TUCAT / AFP

    Avec plus de vingt mois de retard sur le calendrier prévu par la loi, le gouvernement a rendu public, vendredi 4 avril, son projet de stratégie nationale pour l’alimentation, la nutrition et le climat (Snanc). Cette feuille de route, censée fixer le cap d’une alimentation durable, favorable à la santé, moins émettrice de gaz à effet de serre et protectrice de la biodiversité, était à l’origine une demande de la convention citoyenne pour le climat en 2020. L’alimentation se situe en effet au carrefour de multiples enjeux – sanitaires, environnementaux et climatiques et socio-économiques. Le principe de définir une stratégie cohérente pour répondre à tous ces défis et unifier les politiques publiques concernées avait été acté dans la loi climat et résilience de 2021, qui établissait que cette feuille de route soit publiée au 1er juillet 2023.

    Le texte finalement mis en consultation a fait l’objet de nombreux allers-retours entre ministères. Il fixe de grands principes et quelques objectifs chiffrés. Certains étaient déjà connus et présentés dans d’autres plans, comme ceux de diminuer de 30 % par rapport à 2015 la prévalence du surpoids chez les enfants et les adolescents, ou de réduire de moitié le gaspillage alimentaire pour la restauration collective et tous les autres secteurs. D’autres sont inédits, comme celui de viser, d’ici à 2030, 12 % de consommation de produits bio en valeur pour l’ensemble de la population, ou d’atteindre 80 % du territoire couvert par des projets alimentaires territoriaux – qui définissent des actions à l’échelle d’un territoire pour la restauration collective, le développement agricole ou la lutte contre la précarité alimentaire.

    Mais le texte s’illustre surtout par ses manques : il ne fixe pas de cap chiffré à l’objectif de « limiter la consommation de viandes et de charcuterie, en particulier importées » et ne prévoit pas de mesure pour réduire l’exposition des enfants aux publicités pour des produits trop gras, sucrés ou salés. Ces deux points particulièrement sensibles ont nourri, ces derniers mois, les dissensions entre cabinets et requis l’arbitrage de Matignon, qui a tranché contre des contraintes supplémentaires.
    « C’est un choix politique »

    Sur la viande, les instances consultées pendant la concertation – le Conseil national de l’alimentation, le Haut Conseil pour la santé publique, ou encore le Haut Conseil pour le climat – préconisaient toutes un objectif de modération. L’élevage est un des plus gros facteurs d’émissions de gaz à effet de serre d’origine agricole, en raison des émissions de méthane et de la déforestation induite par l’alimentation du bétail. Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) souligne également les bénéfices à faire évoluer les régimes alimentaires et diminuer la surconsommation de viande dans les pays développés. Un tel objectif répond en outre à des enjeux de santé publique. Dans un autre document stratégique, la stratégie nationale bas carbone, figure bien un objectif de baisse des cheptels (−12 % pour les bovins et −10 % pour les porcins), mais il ne dit rien sur la consommation et l’évolution des régimes. Un angle mort alors qu’un tiers de la viande qui compose l’assiette des Français est importée.
    Lire aussi (2024) | Article réservé à nos abonnés Alimentation : les premières pistes de la stratégie pour mieux manger en France

    L’inscription d’un cap chiffré a fait l’objet d’une forte opposition des interprofessions de la viande et de la charcuterie. « Aujourd’hui, la surconsommation de viande, cela veut dire des importations et des viandes vendues à prix très bas », constate Benoît Granier, responsable alimentation au sein du Réseau action climat (RAC). « L’opinion publique est de plus en plus sensible à l’objectif de manger moins de viande mais mieux. Ça ne paraît pas si difficile à défendre, mais c’est un choix politique de ne pas le faire », fait valoir M. Granier. Le RAC déplore, au côté de dizaines d’associations, que sans objectif chiffré, il sera impossible de suivre la mise en œuvre de cette politique.
    Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Des Français majoritairement favorables à l’objectif de manger moins de viande, mais de meilleure qualité

    Concernant l’encadrement de la publicité, la mesure figurait dans une version intermédiaire de la feuille de route, datant de 2024, précisant que le ministère de la culture s’y opposait – notamment pour ne pas nuire aux recettes publicitaires des chaînes de télévision. Matignon a été sensible à cet argument en supprimant la mesure. Un rapport de trois inspections générales, non-rendu public, mais que Le Monde a pu se procurer, remis à l’hiver 2024 au gouvernement après six mois de travaux, suggérait pourtant de réduire les publicités commerciales destinées aux enfants pour les produits affichant un Nutri-Score D ou E. Pour le député du Rhône Boris Tavernier (Les Ecologistes), engagé pour la mise en œuvre du droit à l’alimentation, écarter une telle mesure est une « capitulation d’autant plus insensée que de nombreux autres pays adoptent des réglementations ambitieuses pour protéger les enfants de la malbouffe et de la pression publicitaire ».
    Occasion manquée

    Limiter la communication commerciale autour des aliments les moins sains figure en effet parmi les demandes récurrentes de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui déplore le marketing très offensif du secteur agroalimentaire à destination des enfants. Plusieurs pays ont pris récemment des mesures, dont le Royaume-Uni, où les publicités pour les aliments les plus gras, sucrés et salés seront interdites à la télévision et sur Internet sur une large plage horaire à partir d’octobre. Le pays a également régulé la présence de ces produits dans la grande distribution, les bannissant des têtes de gondole et des caisses de paiement.
    Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Pollution : une mission d’inspection propose d’interdire la publicité pour les produits les plus nocifs

    Une semaine après la clôture à Paris du sommet international Nutrition for Growth, qui a réuni jusqu’au 28 mars toute la communauté internationale engagée pour la nutrition et la santé publique, la France était attendue au tournant pour présenter des mesures ambitieuses favorisant une alimentation plus saine. Lors de ce sommet, qui a réuni plus d’une centaine de délégations étrangères, a été martelée l’importance de lutter contre la sous-nutrition dans les pays vulnérables, mais aussi d’agir partout contre le surpoids et l’obésité avec des mesures fortes.
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    Beaucoup d’organisations déplorent une occasion manquée avec la Snanc, qui pose un diagnostic consensuel, mais propose peu de mesures structurantes pour améliorer l’offre alimentaire. La mise en ligne de cette feuille de route n’a été accompagnée d’aucune communication de la part du gouvernement, mais le ministère de la transition écologique a réagi dans la soirée aux critiques sur le peu d’objectifs chiffrés : « Le message ne concerne pas seulement les aspects quantitatifs, il porte aussi sur le qualitatif, a insisté le ministère. La Snanc ne fixe pas des injonctions pour les consommateurs, isolées de leur contexte, elle oriente les politiques publiques. »

    Mathilde Gérard

    #Alimentation #Publicité #Télévision #Zécrans

  • Les auteurs en série
    https://laviedesidees.fr/Muriel-Mille-Le-travail-de-la-fiction

    Comment sont écrites les séries télévisées ? L’enquête menée par M. Mille révèle un processus collectif, régi par la division du travail et les contraintes temporelles, en rupture totale avec l’image de l’auteur-réalisateur issue de la Nouvelle vague.

    #Arts #télévision #culture_populaire
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20250402_serie.pdf

  • https://www.youtube.com/watch?v=HYkxls8aSNQ

    Zelensky critiqué car il "ne porte pas de costume"

    Lors de son entrevue filmée avec Donald Trump et J. D. Vance, à laquelle assistait la presse, vendredi 28 février, le président ukrainien a été vivement interpellé par un membre de la chaîne d’extrême droite « Real America’s voice », sur sa tenue vestimentaire.

    Le président ukrainien a quitté la Maison Blanche précipitamment, sans avoir signé l’accord sur les minerais ukrainiens. Les deux présidents se sont publiquement affrontés devant les médias.

    • « La fracture transatlantique »

      Émission Affaires étrangères du samedi 1 mars 2025 sur France Culture

      https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/affaires-etrangeres/la-fracture-transatlantique-7209727

      Face au virage de la politique étrangère étasunienne et alors que plusieurs pays européens ont exprimé leur solidarité avec l’Ukraine, jusqu’où l’Europe sera-t-elle contrainte de resserrer les rangs ? Quelles possibilités de construire un pôle européen de défense ?

      Avec

      Daniela Schwarzer, Politologue, membre du directoire de la Fondation Bertelsmann et du conseil d’administration de l’Institut Jacques-Delors

      Robin Niblett, Distinguished Fellow et ancien Directeur (2007-2022) de Chatham House

      Marc Lazar, Professeur émérite à Sciences Po et professeur de « Relations franco-italiennes pour l’Europe » à l’Université Luiss de Rome

      Michel Duclos, Conseiller spécial géopolitique et diplomatie à l’Institut Montaigne, ancien ambassadeur

    • Cécile Alduy, sémiologue : « La séquence entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky n’était pas un dérapage, mais une proclamation »
      https://www.lemonde.fr/idees/article/2025/03/04/cecile-alduy-semiologue-la-sequence-entre-donald-trump-et-volodymyr-zelensky

      Après l’altercation entre les présidents américain et ukrainien dans le bureau Ovale, le 28 février, la professeure de littérature française analyse, dans un entretien au « Monde », la rupture de la scénographie diplomatique traditionnelle impulsée par Donald Trump.
      Propos recueillis par Marion Dupont

      Cécile Alduy, professeure de littérature et de civilisation française à l’université Stanford et chercheuse associée au Centre de recherches politiques de Sciences Po, est spécialiste de l’analyse du discours politique. Autrice de La Langue de Zemmour (Seuil, 2022), elle analyse pour Le Monde la confrontation entre le chef d’Etat américain, Donald Trump, et son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, qui s’est tenue vendredi 28 février dans le bureau Ovale de la Maison Blanche.

      Comment cet entretien incarne-t-il non seulement une rupture diplomatique, mais aussi une rupture dans la tradition de la représentation du pouvoir aux Etats-Unis ?

      D’ordinaire, ce type d’entretien en présence de journalistes dans le bureau Ovale – un lieu symbolique du pouvoir américain – est non seulement extrêmement codifié, mais aussi totalement formel : il ne s’y passe rien de décisif. Le seul objectif de l’exercice est de donner une incarnation visuelle du pouvoir.
      Or, lors de la visite du président ukrainien, Donald Trump et son vice-président, J. D. Vance, ont, ensemble, détruit cette scénographie statique pour lui substituer les codes du pugilat et de l’affrontement verbal d’ordinaire cantonnés aux talk-shows, aux chaînes de youtubeurs et podcasteurs à succès et aux réseaux sociaux. Au lieu de taire, comme c’est l’usage, le rapport de force devant les médias, celui-ci a été mis en scène pour forcer Volodymyr Zelensky à signer un accord : Donald Trump n’a cessé de minimiser les atouts de son homologue ukrainien, de répéter qu’il n’avait « pas les cartes en main », qu’il était à la merci de Vladimir Poutine et qu’il n’était donc pas en position de négocier.

      De quelle inflexion idéologique cette mise en scène est-elle le signe ?

      Si le pouvoir américain s’inscrivait jusqu’ici dans les usages diplomatiques traditionnels occidentaux, c’est-à-dire dans une #scénographie née dans l’Europe du XVIIIe siècle, ce n’était pas seulement par habitude. En respectant les divers protocoles, en échangeant des cadeaux, en euphémisant en public les rapports de force géopolitiques, le pouvoir américain faisait preuve de sa retenue et de sa respectabilité aux yeux du reste du monde. Il se portait garant d’un ordre mondial fondé sur la diplomatie et le droit international, parce qu’il considérait que cela était dans son intérêt.

      Cette séquence marque le retour à la loi du plus fort. On observe, en effet, une congruence entre la mise en scène de l’entretien, la chorégraphie jouée par le duo présidentiel et la vision trumpiste du monde. Dans cette vision, fondamentalement d’#extrême_droite, tous les rapports humains sont des rapports de domination. Le pouvoir est envisagé comme un jeu à somme nulle, où les antagonismes sont irréductibles et opposent les hommes aux femmes, les Blancs aux minorités, la Russie à l’Ukraine, les forts aux faibles. La coexistence entre plusieurs pôles y est impossible ; tous les « autres » sont des adversaires avec qui on ne doit pas débattre, mais que l’on doit simplement abattre.

      En ce sens, la séquence du bureau Ovale n’était pas un dérapage, mais une proclamation : le nouveau pouvoir américain ne considère que son propre intérêt, indépendamment de ses alliances passées, et règle ses différends par la violence.

      Comment les rôles étaient-ils répartis entre Donald Trump et J. D. Vance ?

      Remarquons d’abord que le rapport de force était de deux contre un. Dans cette démonstration de #masculinité_toxique, deux agresseurs en costume harcèlent Volodymyr Zelensky, chacun tenant un rôle complémentaire de l’autre.

      J. D. Vance tient le rôle du courtisan : il joue sur un registre de défense du président et de la fierté américaine en intimant à Volodymyr Zelensky de faire preuve de gratitude. Par son zèle à faire respecter la loi du plus fort et à humilier le chef d’Etat ukrainien, par sa surenchère d’agressivité, il fait preuve de son allégeance au nouveau président américain. Donald Trump, de son côté, incarne le roi en majesté, calme et en contrôle de la séquence dont J. D. Vance n’est qu’un acteur. Il cherche surtout à se positionner en pacificateur, artisan d’une paix en forme de « business deal », ce qu’on lit dans son usage du champ lexical du jeu et de la négociation.

      La réaction de Volodymyr Zelensky était-elle adaptée ?

      Volodymyr Zelensky a réussi à tendre un miroir inversé à ses interlocuteurs. Sans hausser le ton, il a tenté de réintroduire dans cet échange un rapport au réel – rétablissant la vérité sur la situation concrète de l’Ukraine – et un rapport aux valeurs – rappelant ce pour quoi les Ukrainiens se battent, c’est-à-dire pour leur souveraineté, pour la démocratie, pour le droit international. Autant de thèmes de fond qui avaient disparu du discours de Donald Trump et J. D. Vance.
      Paradoxalement, Volodymyr Zelensky pourrait bien avoir gagné ce bras de fer. L’objectif de Donald Trump et de J. D. Vance étant d’exposer le rapport de force pour contraindre leur interlocuteur à signer, dire non, refuser la vassalisation, refuser de s’humilier sous l’œil des caméras est déjà une forme de victoire. Ce « non » est un grain de sable dans un scénario pourtant bien huilé, qui a révélé au monde entier que les Etats-Unis ne sont pas tout-puissants. Il est d’une importance cruciale pour l’Ukraine, pour l’Europe, mais aussi pour la société américaine, dont certaines composantes ont pu faire preuve d’excès de zèle (« over-compliance ») ces dernières semaines, appliquant de manière préemptive des décisions prises par l’administration Trump quand elles n’y étaient pas obligées.

      Donald Trump a clôturé cette séquence en affirmant : « Ça va faire de la très bonne télévision. » Comment interpréter cette conclusion ?

      Donald Trump doit en partie sa notoriété à des émissions de #télévision, notamment « The Apprentice ». Il tire encore son pouvoir de l’image : les 100 premiers jours de son deuxième mandat ont d’ailleurs été pensés davantage comme un show télé que comme un véritable plan de gouvernance.

      Evidemment, la tragédie est que ces moments de télévision, essentiels à sa pratique du pouvoir, mettent désormais dans la balance la survie d’un pays entier et, potentiellement, la paix en Europe. La même déréalisation est à l’œuvre lorsqu’il partage sur son réseau Truth Social une vidéo générée par l’intelligence artificielle mettant en scène la bande de Gaza transformée en « Côte d’Azur du Proche-Orient ». La nécessité de créer des moments médiatiques – quitte à inventer de toutes pièces des scénarios de fiction – l’emporte sur toute autre considération.

  • "Retourne d’où tu viens" : une #téléréalité britannique s’empare du sujet de l’immigration et créé la polémique

    Reproduire une traversée sur une embarcation de fortune, expérimenter la misère en Somalie : une émission de téléréalité britannique, qui prétend faire vivre à six candidats le périple de migrants vers l’Europe, suscite une vive polémique.

    Baptisée « #Go_Back_Where_You_Came_From » (Retourne d’où tu viens) et diffusée depuis lundi sur la chaîne publique Channel 4, elle s’est déjà attiré de nombreuses critiques, l’ONG Amnesty International UK qualifiant de « profondément décevant » un tel programme « sensationnaliste » sur un sujet aussi sensible politiquement.

    Durant les quatre épisodes du programme, diffusés au rythme d’un par semaine, les six candidats, dont quatre sont fermement opposés à l’immigration et deux plutôt favorables, vont « expérimenter certains des plus importants dangers que rencontrent des réfugiés dans leur voyage » vers l’Europe, selon le résumé de Channel 4.

    Au début de leur périple, les uns à Raqqa en Syrie, les autres à Mogadiscio en Somalie : visite de marchés locaux, football avec des enfants qui vont ensuite fouiller les décharges pour tenter d’y trouver de quoi survivre.

    Dans le premier épisode, le candidat Dave Marshall, 35 ans, filmé avant son départ au pied des falaises de Douvres, appelle la Navy britannique à bombarder les migrants dans la Manche. Une autre, Chloe Dobbs, chroniqueuse politique de 24 ans, affirme que sans contrôle de l’immigration « le Royaume-Uni va devenir un enfer rempli de gens en burqa ».

    Ces dernières années, les gouvernements britanniques successifs ont tenté d’endiguer l’arrivée clandestine de migrants par la Manche. Près de 37.000 personnes sont parvenues à entrer ainsi au Royaume-Uni en 2024, 25% de plus qu’en 2023. Au moins 78 personnes sont mortes dans ces traversées, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).

    Mieux qu’un documentaire « ennuyeux »

    « L’émission explore les diverses opinions, parfois polarisées dans notre société, sous un angle nouveau », a défendu un porte-parole du programme.

    Mais pour Myria Georgiou, professeure de communication à la London School of Economics, le « succès » des émissions de téléréalité « dépend totalement de leur capacité à diffuser des opinions choquantes ».

    « Je suis certaine que les candidats participent pour ce côté choquant, (pour voir) lequel aura les opinions les plus extrêmes », dit-elle à l’AFP.

    Certains spectateurs et des associations ont toutefois salué le choix de Channel 4 de diffuser ce programme en première partie de soirée. Comme Refugee Council, ONG de soutien aux réfugiés, qui juge l’initiative « bienvenue ».

    « Certains des propos et opinions exprimés dans le premier épisode ont mis beaucoup de gens mal à l’aise. Mais au moins un candidat affirme maintenant que son expérience l’a rendu plus sensible aux réfugiés », a-t-elle réagi sur X.

    Pour Chloe Dobbs, c’est « un show très amusant que beaucoup de gens voudront regarder ». Probablement « beaucoup plus qu’un documentaire traditionnel et ennuyeux ».

    « Nauséabonde »

    Dans un bâtiment endommagé de Raqqa, ancienne « capitale » du groupe jihadiste Etat islamique (EI), une famille propose à Dave et deux autres candidats de les loger pour la nuit. « C’est très aimable à vous de nous accueillir dans votre maison », répond Dave sans aucune ironie.

    Dans un des « défis » qu’ils doivent relever, les candidats s’embarquent dans la simulation d’une traversée maritime sur une petite embarcation.

    L’épreuve a été un moment de bascule pour Chloe, qui avait auparavant estimé que certains migrants y voient une expérience « amusante ».

    « C’est à ce moment-là que ça m’a vraiment frappé. Mon Dieu, les gens doivent vraiment être désespérés pour monter à bord de ces bateaux », explique-t-elle.

    Mais cette simulation a choqué, jusqu’en France où le président de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand l’a jugée « nauséabonde ».

    « Des centaines de personnes sont mortes dans la Manche ces dernières années. Cette situation est un drame humanitaire, pas l’objet d’un jeu », a-t-il dénoncé sur X, en appelant Channel 4 à déprogrammer l’émission.

    Elle est inspirée d’un programme australien diffusé au début des années 2010, au moment où la classe politique s’y divisait sur la manière de lutter contre les arrivées illégales de migrants par bateau.

    Pour Myria Georgiou, son retour dix ans plus tard au Royaume-Uni n’est pas anodin, car « des dirigeants politiques, au niveau national comme mondial, ont banalisé les opinions les plus outrancières ».

    Et « la politique étant devenue un divertissement, ce n’est pas surprenant que le divertissement devienne politique ».

    https://www.lalibre.be/international/europe/2025/02/09/retourne-dou-tu-viens-une-telerealite-britannique-sempare-du-sujet-de-limmig

    #propagande #TV #télévision #UK #Angleterre
    #migrations #réfugiés

    ping @karine4

    –—

    ajouté à la métaliste de #campagnes de #dissuasion à l’#émigration (même si cet événement est un peu différent, car il est organisé en soutien aux troupes qui « gardent la frontière ») :
    https://seenthis.net/messages/763551

    • Une copine habituée à voyager dans le monde depuis plus de 30 ans, passeport français en main. Elle a été dernièrement refoulée 2 fois avec impossibilité d’entrer au Brexitron, incarcérée à gare du nord plusieurs heures, puis la seconde fois à Londres en arrivant en avion pour un week-end avec son chéri. Elle est encore sous le choc et actullement médicalisée.
      Ah, j’ai oublié de te dire que sa peau est noire.
      #racisme

    • merci à toi @cdb_77 Non, elle n’a rien saisit du tout, à sa libération du local de l’aéroport (où ils lui ont retiré son écharpe de 30 cm et ses lacets), elle a refusé d’entrer en Angleterre, et dépensé les livres sterling qui lui restait dans l’idée de ne plus jamais remettre un pied en Angleterre. (alors qu’elle veut continuer à voyager à l’autre bout du monde régulièrement) Elle a aussi appris la seconde fois qu’elle était fichée et son refus à répondre à certaines questions lors de l’interrogatoire inquisiteur auquel elle a été soumise Gare du nord noté. Même si la personne qui l’accueillait à Londres est avocate et lui a proposé de porter plainte, elle a répondu qu’à son avis se battre contre un Etat c’était perdu d’avance. Et de ce que j’ai compris, c’est un fonctionnaire anglais des douanes gare du nord qui s’est acharné sur elle.
      Et elle est une personne discrète et douce.

    • Tant que ça reste du côté du divertissement, alors tout va bien. Parce qu’au final, après toutes ces années d’antiracisme moral, il faut bien constater que cette idée de « faire prendre conscience » aux racistes, antisémites et xénophobes l’inanité de leur vision du monde ne sert à rien. Ce que dit cette émission c’est simplement ce que nous dit en long et en large l’industrie culturelle : les autres on les aime bien sur un écran ou en musique, c’est la seule part de leur humanité qui nous intéresse, leur capacité à nous divertir. Versons une larme, ça e nous empêchera pas de continuer à humilier, exploiter toute celles et ceux dont la vie ne compte pas vraiment. On est une puissance impériale maritime et nous les Britanniques, on le restera.

  • Benjamin Biard : « Face à l’extrême droite, l’#audiovisuel_public belge a institué un #cordon_sanitaire »

    Depuis 1991, les radios et télévisions publiques belges francophones ont banni de leurs studios et plateaux tous les représentants de l’extrême droite. Résultat : celle-ci n’a jamais percé politiquement. Le politiste #Benjamin_Biard revient sur une expérience unique qu’on peut considérer comme un exemple à suivre d’urgence.

    https://aoc.media/entretien/2024/07/12/benjamin-biard-face-a-lextreme-droite-laudiovisuel-public-belge-a-institue-un

    #médias #Belgique #extrême_droite #télévision_publique #bannissement #barrage #exemple_à_suivre #bonnes_pratiques #TV #radio
    –-

    déjà signalé sur seenthis ici par @sombre, où il y a le texte complet :
    https://seenthis.net/messages/1061621

  • Benoît Coquard : “la gauche doit aller dans les petites villes”
    https://www.frustrationmagazine.fr/entretien-benoit-coquard

    Dans son livre Ceux qui restent, paru en 2019, le sociologue Benoît Coquard sort des discours convenus sur la France “des territoires” (comme disent les politiques), “périphérique” (comme disent les éditocrates) ou “moche” (comme dit Télérama). Sans doute parce que c’est un milieu qu’il connaît et dont il vient, il ne tombe dans aucun des […]

    • (...) il faut à mon sens comprendre le #vote en lien avec la manière dont les gens se construisent dans les rapports sociaux. Quand t’es en milieu #populaire tu es marqué par le contrôle social : le fait d’être bien vu, d’avoir bonne réputation. Que ça soit dans un quartier populaire d’une petite ville ou dans un village, le contrôle social est permanent. Par conséquent tu sais l’importance, pour être “bien vu”, d’être conforme, d’être dans le moule. Non seulement autour de toi ça fait longtemps que ça parle #RN, mais en plus à l’échelon national ça vote massivement RN. Ça devient un peu le vote du bon sens et cela lui laisse encore une marge de progression chez les indécis entourés de gens qui font la promo du RN.

      (...) j’observe cette dynamique de se sentir encouragé par son environnement social, y compris les gens qui vous dominent socialement (localement ça va être un petit patron par exemple) et maintenant, à la #télévision, des gens en cravate qui expliquent que le RN c’est très bien… Alors il y a un ralliement à l’opinion #majoritaire, ou plutôt, l’opinion dominante.

      (...) ça peut être perturbant pour des surdiplômés, sur « conscientisés » notamment à gauche… mais il y a vraiment un effet de suivi qui prend racine dans des choses bien plus concrètes que l’opinion politique. Ce sont des choses que j’ai vu sur le temps long, dans le mode de vie en général : cette volonté de conformisme dans tous les aspects de ton quotidien, sur laquelle vient se greffer la #politisation.

      [...]

      Dans un très bon livre d’enquête, Simples militants, Raphaël Challier, montre comment certaines personnes qui touchent le RSA et qui sont stigmatisées comme des « cassos », sur-affirment leur vote pour le RN pour retourner le stigmate. Ce qu’il montre c’est que l’affirmation du vote RN permet de dire « on est du côté des gens biens », à côté de ceux qui sont contre l’assistanat, ceux qui veulent travailler…

      #travail #assistanat #extrême_droite #gauche

    • >> les gens qui amenaient les idées de gauche ne sont plus au contact de toute une partie de la population…

      Ou pire : ils exacerbent leurs différences, parfois malgré eux et en essayant de lutter contre ce phénomène là. Je prends l’exemple des tiers lieu en milieu rural : de nos jours, la petite bourgeoisie culturelle de gauche s’expose dans des tiers lieux. Occuper une ancienne usine pour en faire des ateliers d’artistes par exemple. C’est se démarquer symboliquement. Je pense aux néo-ruraux : il y a des campagnes de néo-ruraux qui sont gentrifiées depuis longtemps avec des niveaux de revenus comparables aux grandes villes (la Drôme, l’Ardèche etc.) mais aussi des endroits avec des néo-ruraux pionniers qui sont des galériens. Ils ont peu d’argent, sont en location, vivent en colocation etc. Mais par contre, Ils occupent l’espace public tout en ayant un style de vie qui est non conforme. Ce n’est pas un problème sur le principe : c’est bien que tout le monde ne soit pas pareil, c’est bien d’assumer ce qu’on est, etc. Mais qu’est-ce que cela produit ?

      Ça produit le sentiment que tu ne ressembles pas du tout aux gens qui incarnent la pensée de gauche. Je n’ai pas envie de m’étendre là dessus car je trouve ça désespérant… sur la façon dont la petite bourgeoisie culturelle, ou parfois même le pôle culturel précaire, parfois même plus précaire que les classes populaires installées, peut être perçue comme des extra-terrestres parfois. Je pense par exemple à une exposition organisée dans un village par des artistes, d’animaux empaillés, mais des animaux tués par des voitures puis empaillés… ça semblait délirant auprès des habitants. Et quand on commence à dire que pour organiser ça il y a eu de l’argent public, bon… Et puis ça crée des questions “qu’est-ce qu’ils font comme travail ces gens-là ?”.

      C’est du vécu, mais ça oublie un peu la cause première. “Désormais, la polarisation est beaucoup plus forte.” Pourquoi ? Ce n’est pas la faute aux cultureux et précaires qui viennent ouvrir un tiers-lieu : c’est la dévalorisation des instits, des postiers, etc., qui fait qu’il n’y a plus autant de profils de gauche "qui ressemblent" à la population dont on parle ici. Ceux qui restent ne sont plus perçus comme des modèles mais plutôt comme des losers (mal payés, déconsidérés, vilipendés depuis des décennies comme étant des flemmards). Et donc, plus le programme néolibéral avance, moins les propositions de gauche sont audibles. Les expos d’animaux empaillés ne sont qu’un prétexte pour focaliser la détestation.

    • Il y a clairement une (sale) petite musique qui se joue depuis quelques semaines avec ce discours des Ruffinistes (mais pas que) qui en gros en vient à reprocher aux gens de gauche des villes d’être responsables de la montée du RN. La seule « gauche » responsable de tout cela c’est celle de Hollande (dans laquelle il y avait Valls et Macron, excusez du peu).
      C’est vraiment dégueulasse d’aller montrer du doigt des marginaux, en fait c’est exactement ce que font les fachos.

  • Comedy-Show in Berlin: Russlands Stefan Raab und die Sehnsucht nach der schönen unbeschwerten Zeit
    https://www.berliner-zeitung.de/kultur-vergnuegen/comedy-show-in-berlin-russlands-stefan-raab-und-die-sehnsucht-nach-

    4.6.2024 von Nicolas Butylin - Zwei russische Star-Comedians treten im Rahmen ihrer Europatournee in Berlin auf. Bei vorherigen Shows kam es zu Protesten. Wir waren vor Ort am Potsdamer Platz.

    Wer von den Zuschauern im famosen Theater am Potsdamer Platz dachte, es werden hier zwei Stunden lang nur russische Witze über Deutschland gerissen, der irrte. Angesprochen auf sein Verhältnis zu Deutschland sagte der 90-jährige Wladimir Posner auf der Bühne: „Mein Vater sagte mir damals, 1949 in Ostberlin, dass Nazismus das eine gewesen sei – die große Geschichte der deutschen Literatur, der deutschen Poesie und der deutschen Wissenschaft aber was ganz anderes seien.“ Das habe Posners Vater nur wenige Jahre nach dem deutschen Vernichtungskrieg gegen die Sowjetunion gesagt; sein Deutschland-Bild haben diese Worte nachhaltig geprägt.

    Den stillen Moment im Saal unterbricht der fast 50 Jahre jüngere Iwan Urgant, eine Art „russischer Stefan Raab“, wie immer sehr gekonnt und fragt, wann Posner sich mal wieder im KaDeWe blicken lasse – einer dieser dekadenten „reiche Russen-Witze“, der für Gelächter unter den Zuschauern sorgt. „Die Reise von Posner und Urgant“, eine Show zweier erfolgreicher Moderatoren aus Russland machte am Montag auch in Berlin Halt. Und sorgte unter den Gästen für ein Wechselbad der Gefühle.

    Auftritt sorgte für Kontroversen

    Mal sprechen Urgant und Posner über den Krieg – also den Zweiten Weltkrieg –, dann lacht das Publikum über einen Seniorenwitz auf Kosten Posners. Später folgt eine Kontroverse, welcher Flughafen für Russen derzeit der beste sei, um im Zuge der Sanktionen nach Europa zu gelangen – am Ende entscheiden sich beide für Istanbul –, gefolgt von einer regen Diskussion welcher Wein schlimmer schmeckt: Der aus den Niederlanden, aus der Schweiz oder die Sorte aus Deutschland? Die beiden russischen TV-Stars trinken nämlich während ihrer Live-Shows immer eine Flasche Rotwein, die aus dem Land kommt, in dem sie gerade auftreten. In der vergangenen Woche waren Urgant und Posner in Zürich, davor in Amsterdam. Dort kam es übrigens zu regelrechten Protesten vor Beginn der Show.

    thread 1/x Vladimir Pozner and Ivan Urgant had a show in Amsterdam. Although the show was not about the war there was outrage in the Netherlands and among Ukrainians in the Netherlands because Pozner is known for his Russian propaganda. pic.twitter.com/mMM69fPA02 — Robert van der Noordaa (@g900ap) June 1, 2024

    So versammelten sich proukrainische Aktivisten vor dem Konzertsaal in der niederländischen Metropole und protestierten gegen den Auftritt der beiden Russen, die bis vor wenigen Jahren noch ihre eigenen Sendungen im russischen Staatsfernsehen hatten. „Schämt euch“ und „Russen, geht nach Hause“, hieß es von den Aktivisten in Amsterdam. Der Vorwurf: Posner und Urgant verbreiten russische Propaganda. Die englischsprachige Moscow Times berichtete darüber.

    Der Auftritt der beiden russischen Entertainment-Schwergewichte sorgt in unserem Nachbarland sogar für politische Schlagzeilen. Niederländische Abgeordnete fordern nun eine Stellungnahme des Außenministeriums in Den Haag. Die Show untergrabe „europäische Ambitionen im Kampf gegen die Verbreitung russischer Propaganda“, so die Kritik.

    Urgant – Pionier der amerikanischen Late-Night-Shows in Russland

    In Berlin ist die Show weitaus weniger politisch aufgeladen. Am Montagabend steht keine Menschenseele vor dem Theater am Potsdamer Platz und wedelt mit der ukrainischen Fahne oder fordert ein Verbot der russischen Comedy-Show. Anja, eine Deutsch-Russin, die schon über eine Stunde vor Beginn der Veranstaltung im Foyer steht, will einfach mal wieder lachen. „Auch wenn einige mir da widersprechen – ich glaube, es ist gerade jetzt die Zeit auch mal wieder russische Witze zu hören“, sagt sie bei einem Gläschen Sekt.

    Valeria und Sergej – aus Potsdam angereist – sind schon etliche Jahre große Urgant-Fans. „Er hat als Erstes die amerikanischen Late-Night-Shows ins russische Fernsehen gebracht“, sagt Sergej, der den aus Sankt Petersburg stammenden Urgant als eine Art Pionier der zeitgenössischen russischen Comedy bezeichnet. „In Russland waren seine Veranstaltungen immer ausverkauft, nach über 20 Jahren habe ich nun das Glück, ihn ausgerechnet in diesen Zeiten in Berlin zu sehen“, so Sergej.

    Ein Begriff, der oft an diesem grauen Junimontag fällt: „In diesen Zeiten“. Konkret geht es bei diesen drei Worten natürlich um die gesamtgesellschaftlichen Auswirkungen des Krieges in der Ukraine. Den blutigen Konflikt wollen die hier Anwesenden aber auch nicht beim Namen nennen. Der Elefant im Raum. Dabei ist das Wirken eines Iwan Urgants, einer der bis heute immer noch erfolgreichsten Komiker Russlands, keinesfalls eine klar einzuordnende Komponente „in diesen schweren Zeiten“.
    Ein unmöglicher Spagat für die russische Comedy-Szene?

    Jahrzehntelang war er das Aushängeschild der Comedy-Szene im geografisch größten Land der Erde. Auch ein Wladimir Putin, Urgant nannte ihn „unseren nackten König“, war vor den Witzen des russischen Komikers nie sicher. Doch seine Live-Gigs endeten abrupt. Die bis heute letzte Wetschernij Urgant-Show (zu Deutsch: Abendlicher Urgant) fand Mitte Februar 2022 statt. Wenige Tage später griffen russische Truppen über Land, Luft und Wasser die Ukraine an.

    Urgant postete damals auf Instagram – wie eine Handvoll russischer Sportler oder Künstler – ein schwarzes Quadrat: „Angst und Schmerz. Nein zum Krieg“, schrieb er dazu. Er selbst sagte damals, es sei nicht die Zeit von Späßchen und Witzen. Von der regen Moskauer und Petersburger Öffentlichkeit verschwand der Comedy-Star für einige Zeit. Wie bei so vielen liberalen und westlich-orientierten Russen, die jedoch nicht ihre Heimat verließen, wurde es ruhig um Urgant. Sein Wirken steht sinnbildlich für den Umgang mit dem Krieg: Verdrängen, Schweigen, sich nicht in Gefahr bringen. Urgant äußerte sich kaum noch – weder humoristisch noch politisch.

    „Wir haben Urgant so sehr vermisst, dass wir nicht anders konnten“, sagen zwei Frauen um die 50, die extra aus Dresden gekommen sind. Dabei ginge es nicht nur darum zu lachen, sondern sich in eine „schöne unbeschwerte Zeit“ fallen zu lassen. Ein Begriff fiel im gut besetzen Saal am Potsdamer Platz allerdings nicht ein Mal. Das Wort „Ukraine“.

    #Allemagne #Berlin #Marlene-Dietrich-Platz #Russie #télévision #humour

  • ACCORDO ITALIA – ALBANIA : FRA STRATIFICAZIONE COLONIALE E DEVOZIONE

    In questa puntata di Harraga abbiamo parlato di esternalizzazione della detenzione amministrativa in Albania. Sebbene sembra che la scadenza del 20 Maggio, per l’apertura di un Hotspot a #Shengin e di un #CPRI a #Ghader, stia saltando per via del passo rallentato al quale proseguono i lavori, sarà comunque in tempi molto prossimi che vedremo sorgere le ennesime strutture di reclusione per persone senza documenti europei. La gestione e la giurisdizione alla quale faranno riferimento sarà totalmente made in Italy, di fatti i bandi e gli appalti sia edili che per il dislocamento delle guardie sono stati emessi a Roma. La struttura di Ghader sarà un CPRI ossia un centro di detenzione amministrativa per richiedenti asilo provenienti da paesi cosiddetti sicuri trovati dalla marina militare italiana in acque internazionali.

    Con una compagna abbiamo tentato di fare un inquadramento di questi nuovi investimenti per delle prigioni fuori dal territorio italiano affrontato la profonda stratificazione storica e politica del rapporto tra Italia e Albania interpretabile nei termini della colonia.

    https://radioblackout.org/podcast/accordo-italia-albania-fra-stratificazione-coloniale-e-devozione

    #Albanie #colonialisme #Italie #histoire_coloniale #occupation #occupation_militaire #fascisme #expansionnisme #pétrole #résistance #dépendance #protectorat_italien #blanchité #néocolonialisme #migrations #accords #exploitation #néo-libéralisme #néo-colonialisme #call_center #soft_power #religion #télévision #OTAN #violence #migrants_albanais #invisibilisation

    #podcast #audio

    • AGGIORNAMENTI DALL’ALBANIA E L’ESTERNALIZZAZIONE DELLA DETENZIONE AMMINISTRATIVA

      A inizio Giugno 2024 Giorgia Meloni si è recata in Albania dove è stata accolta – scalzando le voci di protesta locali – tra fanfare (neo)coloniali tese a ribadire come il famoso accordo Rama-Meloni – su frontiere e #CPRI – altro non sia che la punta di diamante della linea europea di delocalizzazione della detenzione e della tortura “amministrativa”; nonché la riconferma del florido stato di salute del concetto di Colonia.

      Mentre alle porte dell’Europa si dà un genocidio algoritmico mandato in mondovisione e volto al sadico perfezionamento del colonialismo di insediamento israeliano, in Albania si ritualizza simbolicamente l’utilizzo di un linguaggio coloniale che riconfermi le priorità europee in termini di brutale annientamento dell’eccedenza umana del capitalismo.

      Dire che nei CPR si tortura e che da essi si viene deportati non basta.

      I CPR sono strutture fondamentali nel garantire il perpetuarsi di un ordine coloniale alimentato – oggi, anche – da una soffocante retorica bellica sul nemico interno. Fare attenzione all’ordine di senso attraverso cui la brutalità di frontiere e detenzione si esplica sul piano geopolitico – e non solo – vuol dire però ricordarci anche come l’oppressione lungo la linea del colore incorpori un’implicita gerarchia della bianchezza dentro la quale Storia, Colonia e brutalità del capitalismo neo-liberale sono ingredienti fondamentali.

      Di tutto questo e altro abbiamo parlato in una interessante diretta con una compagna da Milano ai microfoni di Harraga.

      https://radioblackout.org/podcast/aggiornamenti-dallalbania-e-lesternalizzazione-della-detenzione-ammin

    • Proteste contro la visita della Presidente Meloni al porto di Shëngjin in Albania

      Il mito della “storica amicizia” italo-albanese altro non è che neocolonialismo

      I lavori al porto di Shëngjin sono terminati e i centri previsti dall’accordo Rama-Meloni saranno operativi dal 1° agosto 2024. La conferma è arrivata da Giorgia Meloni, che il 5 giugno 2024 si è recata sul posto per ispezionare l’hotspot appena finito.

      Nella struttura a Shëngjin, circondata da un muro alto circa 7 metri, le persone intercettate in mare verranno sbarcate e trattenute massimo 24h per lo screening sanitario, l’identificazione, il fotosegnalamento e la formalizzazione delle domande di protezione internazionale.

      A Gjadër, invece, potranno rimanere anche un mese in attesa di una decisione sulla loro domanda di asilo, che verrà sottoposta a procedura di frontiera, o eventualmente del loro rimpatrio. Questo grande CPR includerà anche un’area dedicata alla detenzione dei migranti che commettono reati all’interno del centro. La legge vigente dentro ai centri sarà italiana, così come il personale dell’ente gestore, Medihospes, e gli agenti di polizia. Il governo albanese collaborerà con le proprie forze di polizia per la sicurezza e la sorveglianza esterna delle strutture.

      A Shëngjin, insieme al primo ministro albanese Edi Rama, la Meloni ha tenuto una conferenza stampa durante la quale ha espresso solidarietà al suo “storico amico”, a suo dire ingiustamente criticato dai media italiani per aver accettato di firmare un accordo con l’Italia per l’accoglienza dei migranti, e al popolo albanese, per essere stato dipinto come un narcostato.

      Durante la conferenza stampa, Meloni e Rama hanno voluto sottolineare ancora una volta il solido rapporto di amicizia tra i due paesi.

      «Volevo dire che le nostre nazioni sono due nazioni amiche, sono nazioni che storicamente hanno collaborato insieme e vorrei ringraziare ancora una volta il primo ministro Rama e tutto il popolo albanese per aver offerto aiuto all’Italia in modo che potessimo realizzare questo accordo e vorrei che questo fosse un esempio per tutta l’Unione Europea», ha detto la presidente del Consiglio.

      Il primo ministro Rama ha aperto la conferenza dicendo: «Parlo italiano perché comunque qui siamo in territorio italiano». Ha poi dichiarato di essere orgoglioso che l’Albania possa essere di servizio all’Italia, definendo una benedizione la possibilità di essere utili al governo italiano.

      L’amicizia italo-albanese è un tropo, una formula per cambiare nome alle cose, velandone il contenuto reale: un’amicizia che è più una comunione di interessi, una relazione d’affari e che soprattutto vale solo ai vertici. Gli albanesi in Italia subiscono spesso discriminazioni, criminalizzazione e violenza di frontiera.

      Lo scorso 30 maggio, un attivista albanese in visita a Roma per parlare di ecologia e turistificazione in Albania e precisamente di questa retorica di fratellanza in relazione alla costruzione dei CPR in territorio albanese, veniva trattenuto 9 ore in una cella di isolamento a Fiumicino dopo essersi opposto al ritorno forzoso in Albania. Era infatti in possesso di tutti i requisiti di accesso al territorio italiano e dopo 9 ore di ingiustificata e discriminatoria detenzione veniva rilasciato senza scuse né spiegazioni.

      Le dichiarazioni rilasciate al porto di Shëngjin riecheggiano un periodo familiare, che gli albanesi hanno tenuto a ricordare. Mentre Rama e Meloni si scambiavano frasi amichevoli, da un edificio di fronte al porto, alcuni attivisti hanno srotolato uno striscione con scritto “7 Aprile 1939 – L’Albania è italiana- 5 Novembre 2023” e hanno diffuso la registrazione audio dell’annuncio dell’invasione dell’Albania ad opera dell’Italia fascista del 7 Aprile 1939.

      Il parallelismo é chiaro quanto la critica diretta ai due leader e al loro accordo: un’esternalizzazione dei confini italiani che viola il principio di sovranità albanese e che é l’ennesima espressione di una logica neocoloniale.

      Recentemente Fabrizio Bucci, ambasciatore italiano a Tirana, ha affermato: «L’Albania è davvero una ‘regione italiana’ dove tutti amano il nostro Paese e parlano la nostra lingua». Dichiarazioni di questo tipo riecheggiano sorprendentemente quelle degli agenti imperialisti italiani durante l’occupazione fascista e confermano il forte radicamento di questa mentalità coloniale.

      Gli attivisti albanesi a Shëngjin hanno ricordato il 7 aprile 1939, giorno in cui le truppe italiane sbarcarono sulle coste albanesi per occuparla senza alcuna formale dichiarazione di guerra. Quel giorno, i bombardieri italiani sorvolarono i cieli albanesi spargendo volantini con messaggi in albanese che recitavano: “Le truppe italiane, che sono state vostre amiche per secoli, vi hanno spesso dimostrato questa amicizia“.

      L’occupazione italiana in Albania ha lasciato profonde cicatrici nel tessuto albanese, costando migliaia di vite e aprendo la strada a regimi autoritari. L’Albania oggi presenta sintomi ben visibili di post-colonialità che sono una diretta conseguenza dell’imperialismo italiano. Basta camminare per le strade di Tirana per capire quanto sia forte e oppressiva la presenza italiana sul territorio. L’Italia è infatti il principale paese straniero per numero di imprese attive sul territorio.

      Negli ultimi dieci anni, l’Italia ha impresso un’importante accelerata alla delocalizzazione delle sue imprese. Questo processo ha avuto conseguenze neocoloniali non solo sul piano economico, ma anche sfruttando la manodopera sottopagata dei cittadini albanesi. Migliaia di giovani albanesi continuano a lavorare da anni in condizioni svantaggiose nei call center italiani. Secondo i dati ufficiali di Info Mercati Esteri, nel 2021, si contavano circa 2675 aziende con capitale italiano in Albania e circa 20.000 italiani che transitavano nel paese, numeri che oggi sono ancora più alti.

      Questo rappresenta un chiaro esempio di come l’Italia sfrutti la forza lavoro in Albania, beneficiando di minori tasse, maggiori profitti e bypassando le normative europee che sarebbero invece vincolanti in Italia.

      Inoltre, per affrontare la crisi economica causata dalla pandemia, il governo albanese ha introdotto nel 2021 una serie di incentivi fiscali per sostenere le imprese. Questi incentivi includono l’azzeramento delle tasse sull’utile di impresa per le aziende con un fatturato fino a 14 milioni di Lek (circa 130 mila euro) e l’azzeramento dell’IVA per le aziende con un fatturato fino a 10 milioni di Lek (circa 80 mila euro).

      Tali politiche fiscali hanno ulteriormente attratto le aziende italiane, consolidando la loro presenza in Albania.

      L’accordo Rama-Meloni, firmato il 5 novembre 2023, è stata la goccia che ha fatto traboccare il vaso. Sin da subito attivisti sia in Albania che nella diaspora si sono mobilitati, con collettivi come Zanë Kolektiv (Italia), MiQ (Grecia), e Shota (Albania e Kosovo) che hanno co-scritto una dichiarazione contro la costruzione di centri di detenzione amministrativa in Albania, denunciando le tattiche neocoloniali italiane e la natura disumanizzante dei centri di detenzione amministrativa.

      La protesta del 5 giugno a Shëngjin ha visto l’arresto temporaneo dei due attivisti che tenevano lo striscione, accusati di aver incitato a partecipare a una manifestazione non autorizzata.

      Questi eventi sottolineano la determinazione degli albanesi a non rimanere più in silenzio di fronte alle politiche neocoloniali italiane. L’accordo Italia-Albania è un altro esempio di come governi extra-UE dalla scarsa legittimazione popolare si rafforzano tramite la complicità dei paesi UE a scapito dei diritti delle popolazioni locali e migranti. La pratica di delocalizzare le imprese italiane in Albania per sfruttare la manodopera locale, insieme alla costruzione di centri di detenzione e hotspot in territorio albanese per estendere la giurisdizione e gli interessi italiani, sono chiari esempi di un neocolonialismo che perpetua disuguaglianze economiche e mina la sovranità dell’Albania, nonché il grado delle libertà politiche e sociali nel paese.

      La nostra resistenza collettiva rappresenta un rifiuto chiaro e deciso di rivivere il passato coloniale sotto nuove forme.

      https://www.meltingpot.org/2024/06/proteste-contro-la-visita-della-presidente-meloni-al-porto-di-shengjin-i

  • Il y a 40 ans : En Allemagne l’inauguration des stations de radio et télévision privées et la création de la radio-télévision citoyenne.
    https://www.daybyday.press/article8550.html

    1.1.2024 - Privat-Sender XV – DaybyDay ISSN 1860-2967
    von Dr. Wolf Siegert

    Dankenswerterweise werden in der bewährten Moderation von Brigitte Baetz am 2. Januar 2024 im Deutschlandfunk-Programm „@mediasres“ diese beiden Beiträge über die Startversuche am 1. und 2. Januar 1984 in Ludwigshafen ausgespielt, die der Autor dieser Zeilen miterlebt und als AKK-Redakteur des „Bürgerservice“-Kanals bis zum Ende des Pilotprojektes mitgestaltet hat [2], auch nachdem er den Einladungen, insbesondere von Dr. Helmut Thoma in Luxembourg - „hier haben die Bäume immer nur an einer Seite grünen Moosbelag“ - nicht nachgekommen und nicht mit ihm nach Köln umgezogen ist.

    Es folgt die Dokumentation der Beiträge:

    – Einen Tag älter und meist der ewige Zweite: 40 Jahre Sat.1 von Torsten Zarges

    Audio Player

    Einen Tag älter und meist der ewige Zweite: 40 Jahre Sat.1

    – Spaß, Sport und Spitzenquoten: RTL wird 40 Jahre alt von Kevin Barth

    Audio Player

    Spaß, Sport und Spitzenquoten: RTL wird 40 Jahre alt

    In der Presseaussendung des Verbandes Privater Medien, VAUNET, vom 2. Jänner 2024:

    40 Jahre Privater Rundfunk von Audio bis Video – „Das Jahr 2024 wird für unsere Branche das Jahr der politischen Weichenstellungen für das nächste Jahrzehnt“

    heisst es u.a.:

    Die privaten Audio- und audiovisuellen Medien feiern 2024 ihr 40-jähriges Bestehen in Deutschland. Das Jahr wird für die Branche das Jahr der politischen Weichenstellungen für das nächste Jahrzehnt. Vor 40 Jahren war die Geburtsstunde des privaten Rundfunks und damit der heutigen privaten Audio- und audiovisuellen Medien in Deutschland. Am 1. Januar 1984 ging mit SAT.1 (damals PKS) erstmals ein privater TV-Sender und mit Radio Weinstraße ein privates Radioprogramm auf Sendung, einen Tag später folgte RTL plus. Ab1984 war nichts mehr so wie es war – das private Fernsehen und das Privatradio brachen mit den bis dahin ausschließlich öffentlich-rechtlich geprägten Hör- und Sehgewohnheiten – das bundesdeutsche Rundfunkangebot wurde vielfältiger, bunter, kreativer und innovativer. Heute haben sich die privaten Audio- audiovisuellen Medien fest etabliert, mehrere Generationen von Mediennutzern sind mit ihren Protagonisten, Formaten und Inhalten aufgewachsen. Eine einmalige private Anbieter- und Angebotsvielfalt erstreckt sich heute von Audio bis Video und von Podcast bis zum Streaming. Die Kreativwirtschaft ist, mit den privaten Medienangeboten als wichtiger Teilbranche, einer der bedeutendsten Wirtschaftszweige in Deutschland geworden. Mit hoher Demokratie- und Gesellschaftsrelevanz sind die privaten Audio- und audiovisuellen Medien heute ein Garant für journalistische Qualitätsangebote und bilden ein verlässliches Gegengewicht zu Algorithmen und Desinformation. Claus Grewenig, Vorstandsvorsitzender des VAUNET und Chief Corporate Affairs Officer RTL Deutschland: „Wir als Branche sind stolz auf das Erreichte, insofern werden wir 2024 feiern und das Thema das ganze Jahr über mit verschiedenen Events und Veröffentlichungen begleiten. Mit ihnen werden wir nicht nur zurück, sondern vor allem auch nach vorn blicken. Das Jahr 2024 wird für unsere Branche das Jahr der politischen Weichenstellungen für das nächste Jahrzehnt. Das gilt für die Ausgestaltung unserer Refinanzierungsmöglichkeiten durch Verzicht auf Werbeverbote ebenso wie für die Zukunft des dualen Mediensystems und für das Wettbewerbsverhältnis zu den ‚Big Tech‘ bei der Umsetzung der neuen europäischen Plattformregulierung. 2024 wird aufgegleist, wie die Branche zu ihrem 50. Geburtstag dastehen wird.“ Die Jubiläumsaktivitäten werden 2024 einheitlich unter einem Logo mit dem Claim „40 YEARS ON“ als verbindendes Element stehen

    Als „Bonus“ bei Jorg Wagner im Podcast zu hören:

    (52:35) BONUS: Vor 40 Jahren: Start des Privatfernsehens - PKS/SAT.1 - Jürgen Doetz, 01.01.1984/29.08.1999 | (58:31) BONUS: RTLplus - Helmut Thoma, 10.06.1990

    Anmerkungen

    [1]

    Uli Kamp gehörte zu den Wegbereitern Offener Kanäle in Deutschland. Er war Gründungsmitglied des Bundesverbands Offene Kanäle. Von 1988 bis 1995 war er Vorsitzender des BOK.

    Uli Kamp eröffnete am 1. Januar 1984 den ersten deutschen Offenen Kanal in Ludwigshafen. Bei seinen Tätigkeiten für die Landeszentrale für private Rundfunkveranstalter Rheinland-Pfalz und für das Bildungszentrum BürgerMedien setzte er sich mit großem Engagement für die Belange Offener Kanäle ein.

    Uli Kamps Überzeugungskraft für die Idee der Offenen Kanäle prägt die weitere Entwicklung der Bürgermedien.

    Uli Kamp ist am 14. Juni 2011 verstorben.

    [2] > Les chaînes communautaires - qu’est ce que ça veut dire?
    Journées Internationales de l’IDATE, Montpellier, 15-17. November 1989

    > Kabelmarketing in der BRD.
    Die Zukunft der Kommunikationsdienste - Kommunikationsdienste der Zukunft.
    IDATE, Montpellier, 18.11.1986

    > „Bürgerservice“. La Pluralité à la télévision.
    Die Zukunft der Kommunikationsdienste - Kommunikationsdienste der Zukunft.
    IDATE, Montpellier, Nov. 1986

    > Regional- und Lokalfernsehen in der Bundesrepublik Deutschland.
    Bestandsaufnahme und Perspektiven.
    National Federation of Local Cable Programmers, San Francisco, 10.07.1986

    > Bürgerkanäle in der BRD.
    Lokalbezug und Neue Medien = Neue Utopien?
    Ludwigshafen 1985

    [3]

    Uli Kamp gehörte zu den Wegbereitern Offener Kanäle in Deutschland. Er war Gründungsmitglied des Bundesverbands Offene Kanäle. Von 1988 bis 1995 war er Vorsitzender des BOK.

    Uli Kamp eröffnete am 1. Januar 1984 den ersten deutschen Offenen Kanal in Ludwigshafen. Bei seinen Tätigkeiten für die Landeszentrale für private Rundfunkveranstalter Rheinland-Pfalz und für das Bildungszentrum BürgerMedien setzte er sich mit großem Engagement für die Belange Offener Kanäle ein.

    Uli Kamps Überzeugungskraft für die Idee der Offenen Kanäle prägt die weitere Entwicklung der Bürgermedien.

    Uli Kamp ist am 14. Juni 2011 verstorben.

    https://www.daybyday.press/IMG/mp3/bs_seite_a.mp3


    https://www.daybyday.press/IMG/mp3/bs_seite_b.mp3


    #histoire #Allemagne #radio #télévision #privatisation #audiovisuel #radios_libres

  • Die „Glotze“ im Wandel der Zeit: Programmstart vor 85 Jahren
    https://ultra-hdtv.net/die-glotze-im-wandel-der-zeit-programmstart-vor-85-jahren

    6.4.2020 von Udo Metterlein - Hätte man sich vor 85 Jahren, im März 1935, nicht dafür entschieden, im Berliner Haus des Rundfunks das erste regelmäßige öffentliche Fernsehprogramm der Welt auszustrahlen – wer weiß, ob wir jetzt nicht in die Röhre gucken würden? Genauer gesagt auf den Flachbildschirm natürlich!

    Dreimal in der Woche, jeweils zwischen 20.30 und 22 Uhr, kam eine Mischung aus Live-Programm vom Studio und Filmausschnitten zur Ausstrahlung. Anders als heute konnte die Mehrzahl der Zuschauer das Programm nur in den sogenannten „Fernsehstuben“ ausgewählter Postämter verfolgen. Nicht gerade kuschelig.

    Den ersten regelmäßigen Ausstrahlungen gingen technische Versuche elektronischer und mechanischer Art voraus, bevor auf der achten „Großen Deutschen Funkausstellung“ anno 1931 die Elektronik als Sieger hervorging.

    Nach dem Zweiten Weltkrieg wurde das regelmäßige Fernsehprogramm im nun von den Siegermächten geteilten Deutschland 1952 wieder aufgenommen. Nach weiteren Meilensteinen der Entwicklung – beispielsweise dem Beginn des Farbfernsehens 1967 bzw. 1969 oder den ersten privaten TV-Programmen ab 1984 -, hat das Medium nichts von seiner Bedeutung verloren.

    #Allemagne #histoire #télévision #Fernsehstube #Fernseh-Großbildstelle

  • Fernsehstuben / Fernseh-Großbildstellen
    https://www.earlytelevision.org/poetschke/his_stuben.html

    Au début la télévision état publique et fasciste.

    https://de.wikipedia.org/wiki/Fernsehstube

    Berlin, Reichspostmuseum, Leipziger Str./Mauerstraße, DRP, seit 9.4.1935 mit 2xFE IV für 30 Personen, auch 1940/41
    Berlin, Postamt W66, Leipziger Str. 13, 1936 (identisch?)
    Berlin, Postamt W30, Geisbergstr.2, DRP, seit 18.7.1935, auch ab September 1935 sowie 1936, 1940/41
    Berlin, Postamt Charlottenburg, Kirchhofstr., DRP, seit 18.7.1935
    Berlin, Postamt Charlottenburg 1, Berlinerstr.62, seit 18.7.1936 mit 2xFE IV, 1940/41
    Berlin, Postamt Charlottenburg 2, Goethestr., 1936
    Berlin, Postamt Steglitz, Bergstr.1, DRP, seit 18.7.1935, auch 18.7.1936, 1940/41
    Berlin, Postfuhramt, Artilleriestr., DRP, seit 18.7.1935
    Berlin, Postamt N24, Artilleriestr.10, DRP, seit 18.7.1936 (identisch?)
    Berlin, Postamt Lichtenberg, Dottistr. 12, DRP, seit 8.1935, auch 1936, 1940/41
    Berlin, Postamt Neukölln, Richardstr.119, DRP, seit 16.8.1935, auch 1936, 1940/41
    Berlin, Postamt Schöneberg, Hauptstr.27, DRP, seit 9.1935, auch 1936, 1940/41
    Berlin, Haus des Rundfunks, Masurenallee, RRG, seit 15.5.1935, auch 1936, 1940/41
    Berlin, Lichtenberg, Parkaue, RRG, seit 15.5.1935
    Berlin, Spandau, Potsdamer Str.123b, Reichsverband der dt. Rundfunkhändler, seit 15.5.1935, auch 1936
    Berlin, Halensee, Kurfürstendamm, RRG, Olympia 1936
    Berlin, Postamt Spandau, Klosterstr., DRP, Olympia 1936
    Berlin, Postamt Weißensee, Charlottenburger Str.140, DRP, Olympia 1936, 1936
    Berlin, Fernsprechamt Wilmersdorf, Pfalzburger Str.42, DRP, Olympia 1936, 1936
    Berlin, Vermittlungsstelle Steinplatz, Goethestr., DRP, Olympia 1936
    Berlin, Postamt Tempelhof, Berliner Str., DRP, Olympia 1936, 1936
    Berlin, Postamt Friedenau, Schmargendorfer Str., DRP, Olympia 1936, 1936
    Berlin, Postamt Königstadt, Palisadenstr., DRP, Olympia 1936
    Berlin, Reichspostministerium, Leipziger Str., DRP, Olympia 1936, für 120 Zuschauer
    Berlin, Casino Sportpalast, Potsdamer Str., RRG, Olympia 1936
    Berlin, Rathaus Treptow, Neue Kugallee, RRG, Olympia 1936
    Berlin, Siemensstadt, Wehnelsteig, RRG, Olympia 1936
    Berlin, Schmargendorf, Reichenhaller Str., RRG, Olympia 1936
    Berlin, SW 61, Belle-Alliance-Str., RRG, Olympia 1936
    Berlin, Hotel Kaiserhof, RRG, Olympia 1936
    Berlin, Bezirksamt Wedding, Müllerstr., RRG, Olympia 1936
    Berlin, Postamt NW21, Turmstr./Lübecker Str,, seit Herbst 1935 für 294 Besucher FAG Zwischenfilmprojektor, 1940/41
    Berlin, Bechsteinsaal, Linkstr., 1940/41, für 200 Personen mit Telefunken Großprojektor
    Berlin, Fernsehstelle Zoo, Hardenbergstr., 1940/41
    Berlin, Haus der Technik, Friedrichstr., 1940/41
    Berlin, Pankow, Wollankstr. 134, 1936, 1940/41
    Berlin, Neukölln, Braunauerstr., 1940/41
    Berlin, Postamt N65, Gerichtsstr., 1940/41
    Berlin, Pankow, Berliner Str., 1935, 1936 verlegt in Wollankstr.
    Berlin, NO 18, Palisadenstr., 1936
    Berlin, Reinickendorf, Berliner Str. 99/100 im Haus der Deutschen Arbeitsfont 1936
    Dallgow, Haus Hindenburg, nicht öffentlich, RRG, Olympia 1936
    Dallgow, Haus Tannenberg, nicht öffentlich, RRG, Olympia 1936
    Döbberitz, Frauenlager, nicht öffentlich, RRG, Olympia 1936
    Gildenhall, Bezirksführerlager, RRG, seit 19.6.1935
    Hamburg, Postamt Jungfernstieg, seit 1941, ca. 25 Personen, mit Heimempfänger
    Hamburg, Postamt Altona 1, seit 1941, ca. 25 Personen, mit Heimempfänger
    Hamburg, Fernsprechvermittlung Eppendorf 52/53, seit 1941, ca. 25 Personen, mit Heimempfänger
    Hamburg, Telegrafenamt, seit 1941, ca. 60 Personen, mit Fernseh AG Projektor
    Hamburg, Vermittlungsstelle Große Allee 24, seit 1941, ca. 60 Personen, mit Telefunken Projektor
    Internationales Studentenlager, nicht öffentlich, RRG, Olympia 1936
    Jugendlager, nicht öffentlich, RRG, Olympia 1936
    Potsdam, Postamt Potsdam, Am Kanal 16, DRP, seit 13.5.1935

    Zuschauerzahlen:

    1935: 3000 Zuschauer täglich in der Fernsehstelle Postmuseum

    _____________________________________________________________

    Quellen

    Fernsehen im III. Reich (TStu.htm), Zugriff am 29.10.2001
    Holtschmidt, Fernsehen - wie es begann, S. 25
    Goebel, Das Fernsehen in Deutschland bis zum Jahre 1945, Seite 364

    #Allemagne #télévision #histoire #nazis #Fernsehstube #Fernseh-Großbildstelle

  • Mensonges, manipulation, désinformation et profs bashing : la chaîne M6 coche toutes les cases ...

    “Zone interdite” au lycée : “M6 a exploité des propos extorqués afin d’en faire un montage ignominieux”
    https://www.telerama.fr/television/zone-interdite-au-lycee-m6-a-exploite-des-propos-extorques-afin-d-en-faire-

    “Zone interdite” au lycée : “M6 a exploité des propos extorqués afin d’en faire un montage ignominieux”
    Après la diffusion d’un numéro de “Zone interdite” consacré à la crise dans l’Éducation nationale, le 12 novembre sur M6, plusieurs membres d’un établissement filmés à leur insu ont été reconnus. Ils dénoncent un reportage mensonger.

    https://justpaste.it/ao92j

    A propos de M6 :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/M6#Organisation
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_de_Tavernost

    Cadeau :
    https://www.journaldunet.com/business/salaire/patron/nicolas-de-tavernost

    #medias #télévision #journalisme_de_caniveau

  • L’heure est à la « trêve » dans le conflit qui oppose le Hamas à l’état d’Israël. Cela ne m’empêchera pas, bien que je sois comme bon nombre de mes congénères en retrait derrière la #télévision, de cauchemarder sur les épisodes les plus sidérants qui ont marqué cette période où une grande partie de la classe politico-médiatique française a basculé irrémédiablement dans l’indignité nationale.

    2 POIDS, 2 MESURES OU L’INDIGNITÉ DU MONDE POLITICO-MÉDIATIQUE - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=oSxH0QR17SM

  • La prise de parole de #Majed_Bamya sur France 24

    La meilleure façon de faire face à l’hypocrisie des #médias occidentaux, dans ce conflit israélo-palestinien, c’est de les ridiculiser en direct sur leurs plateaux d’émission, comme l’a fait ce diplomate palestinien🤝


    https://twitter.com/BangouraKhame/status/1713173312472236050

    Majed Bamya
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Majed_Bamya

    #Palestine #Israël #TV #télévision

  •  »#SchleFaZ« -Aus bei Tele 5 : Oliver Kalkofe sucht neuen Sender
    https://www.spiegel.de/kultur/tv/schlefaz-aus-bei-tele-5-oliver-kalkofe-sucht-neuen-sender-a-8c6ae006-3022-49

    La fin de l’émission de télévision la plus drôle est proche. Toutes les autres énissions satiriques sur les chaînes allemandes sont déjà rentrées dans les rangs de la politique de guerre officielle, seulement Oliver Kalkofe défendait encore l’autonomie du royaume des pires films du monde. Après de longs combats Peter Rütten et lui ont perdu la guerre contre l’empire Disney qui a simplement acheté la chaîne Tele 5 afin de la transformer en réserve de revenants cinématographiques qu’on y fera prendre l’air avant de les retourner au columbarium.

    Heureusement on trouve encore des oeuvres d’Oliver le Gros sur Youtube.

    SchleFaZ #149 : Vier Fäuste schlagen wieder zu (Staffel 11, Folge 1)
    https://m.youtube.com/watch?v=7xkg6kzZGMU

    Vom »Angriff der Riesenkralle« bis zu »Vampirella«: Die TV-Satiriker Oliver Kalkofe, 58, und Peter Rütten, 61, erfreuen seit mehr als zehn Jahren eine treue Fangemeinde mit einer Sendereihe auserlesener Schundfilme. Jetzt lässt der Kanal Tele 5 das Trash-Festival »Die schlechtesten Filme aller Zeiten« (»#SchleFaZ«) zum Jahresende auslaufen. Das teilte das Medienhaus Warner Bros. Discovery Deutschland am Montag in München mit.

    »Nach elf überaus erfolgreichen Jahren (…) heißt es auf der Höhe des Erfolgs nun leider Abschied nehmen. Wir sind verständlicherweise betrübt und dennoch dankbar für die vielen Momente kreativen Wahnsinns, die wir in dieser Zeit erschaffen konnten«, betonten Kalkofe und Rütten in einem gemeinsamen Statement. »Unseren wunderbaren Fans sei versprochen: Das schmucke Schlachtschiff #SchleFaZ wird trotz allem nicht untergehen, sondern nach einem neuen Heimathafen suchen und weiter live auf der Bühne die Welt des schlechten Films umsegeln. You Can’t Stop the #SchleFaZ

    Die Senderverantwortlichen bedankten sich bei den beiden Entertainern und ihrem Team: »Ihre Leidenschaft, ihr Elan, ihre Akribie und Liebe zum Format haben #SchleFaZ zu dem gemacht, was es heute ist: ein echter TV-Kult«, wird die Programmchefin bei Warner Bros. Discovery Deutschland, Marion Rathmann, in der Mitteilung zitiert.

    Noch neunmal bringen die Trash-Cineasten in der letzten Staffel die schönsten Machwerke ins Wohnzimmer. So dreht sich an diesem Freitag (22 Uhr) alles um das argentinische Fantasy-Machwerk »Im Reich der Amazonen« (1986) mit Mindi Miller und Penelope Reed.

    Die letzte offizielle Herbststaffel läuft noch bis zum 27. Oktober, bis dahin werden es bei Tele 5 insgesamt 160 Filme gewesen sein. Im Advent folgen laut Sender dann vier weitere »liebevoll sezierte Trashfilm-Trüffel«. Am Silvestertag 2023 schließlich will das Duo die Reihe noch einmal ausgiebig mit einer »Sonderprogrammierung aus über zehn Jahren #SchleFaZ-Schundfilm-Hölle« abfeiern, wie es hieß.

    »Die schlechtesten Filme aller Zeiten« wird in Berlin produziert. Kalkofe und Rütten waren Aushängeschilder von Tele 5 unter Senderchef Kai Blasberg, unter anderem mit Sendungen wie »Kalkofes Mattscheibe« oder »Rüttens Bullshit-Universum«. Blasberg verließ den Sender 2020 nach dessen Übernahme durch Discovery Deutschland. »#SchleFaZ« war ein letztes Überbleibsel aus dieser Phase.

    Tele 5 werde »in Zukunft verstärkt auf den Bestand der einzigartigen Warner-Film-Bibliothek mit ihrer Mischung aus legendären Klassikern, Top-Blockbustern und erstklassigen Serien zugreifen«, heißt es in der Pressemitteilung von Warner Bros. Discovery Deutschland.

    Pour les anglophones voilà Oliver Kalkofe dans le rôle de Donald the Great T.
    https://seenthis.net/messages/921763

    #Allemagne #humour #culture #télévision #cinéma

  • “L’Italie est un pays effrayant” : Saviano terrorise la télévision publique
    https://actualitte.com/article/112846/droit-justice/l-italie-est-un-pays-effrayant-saviano-terrorise-la-television-publique

    La direction de la #télévision publique italienne (RAI) a annulé le programme du journaliste et auteur du best-seller Gomorra, « Insider, faccia a faccia con il crimine » (Insider. Face à face avec le crime). Quatre épisodes avaient déjà été enregistrés, avec une diffusion prévue pour novembre. Un choix qui ressemble fort à de la #censure_politique et une atteinte claire à la liberté d’expression.

    #Roberto_Saviano #Italie #néo_fascisme

  • L’amour dans la vengeance
    https://laviedesidees.fr/L-amour-dans-la-vengeance

    En Corée du Sud, le cinéma comme les séries partagent une même passion pour les histoires de vengeance. Davantage que celle de Marx, la pensée de René Girard éclaire le caractère mimétique et archaïque de cette ultra-violence.

    #International #violence #concurrence #télévision #Asie #Corée_du_Nord
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/202306230_seriecoree-2.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/202306230_seriecoree.pdf

  • Birte spielt nicht mehr mit
    https://www.kontextwochenzeitung.de/gesellschaft/639/birte-spielt-nicht-mehr-mit-8943.html

    Les stations de télévision publiques allemandes ne tolèrent pas la mise en cause du système capitaliste en place dans ses émissions. Il n’y a pas de censure traditionnelle mais on n’invite pas les personnes connues pour leurs positions radicales. Ceci va de pair avec la criminalisation systématique des participants de chaque mouvement contestataire qui prend de l’ampleur au niveau national.

    La comédienne Christine Prayon a pris du recul pour récupérer ses forces après avoir subi de graves symptômes suite à la vaccination contre le Covid. Elle ne retournera pas à l’écran de si tôt car depuis un an sa manière de parodier les puissants n’est plus compatible avec les émissions humoristiques « officielles ».

    28.6.2023 von Susanne Stiefel (Interview)| - Christine Prayon alias Birte Schneider tritt nicht mehr in der „heute-show“ auf. Welke & Co. machten „Stimmung gegen Andersdenkende“, kritisiert die Kabarettistin. Und bezieht „Die Anstalt“ und Böhmermann mit ein.
    ...
    Ich habe mit der Art, wie die großen gesellschaftlich prägenden Themen seit Corona behandelt werden, zunehmend Bauchschmerzen bekommen. Ich habe auch mit den Verantwortlichen dort geredet und betont, dass ich mich nicht daran beteiligen will, Andersdenkende der Lächerlichkeit preiszugeben. Satire darf sich nicht daran beteiligen, den Diskurs zu verengen. Und jetzt findet genau dies wieder statt beim Krieg in der Ukraine. Da werden Narrative und Positionen von Gruppen, die gesellschaftlich in der Hierarchie weit oben stehen, unablässig wiederholt und gleichzeitig wird Stimmung gegen Andersdenkende gemacht. Das hat nach meinem Dafürhalten nichts mehr mit Satire zu tun.

    Alles vorbei, Türe zu bei Welke & Co.?

    Die Tür wurde mir offen gelassen, falls ich das mal wieder anders sehen oder mich wohlfühlen sollte. Das finde ich auch schön. Aber ich habe diesen Schlussstrich für mich gezogen. Nein, und offiziell sind auch bei der „Anstalt“ im ZDF keine Türen zu. Aber man wird halt immer weniger gefragt, bis man irgendwann nicht mehr gefragt wird, und das hat Gründe. Ich habe mich wohl erfolgreich mit meinem Programm und meinen Ansichten aus vielen Sachen rauskatapultiert. Ich glaube zum Beispiel auch, wenn man das große Fass Kapitalismuskritik aufmacht und das wirklich ernst meint, ist man draußen.
    ...
    In der realen Welt werden junge Menschen, die sich auf Straßen kleben, in den Knast gesteckt.

    Das Kriminalisieren von Gruppen, das kennen wir auch noch von S 21. Das hat man mit allen versucht, weil man gemerkt hat, jetzt wird es gefährlich. In Stuttgart wurde der Protest immer größer, es waren über 100.000 auf der Straße, da musste man gucken, dass das so nicht mehr geht. Und das, was die Letzte Generation macht, ob sie sich dessen bewusst ist oder nicht, ist ein Angriff auf das bestehende System. An einer empfindlichen Stelle, und sie bringen es zum Bröckeln, indem sie den Verkehr lahmlegen, sodass die Leute nicht zur Arbeit kommen. Das ist eine Attacke auf eine heilige Kuh. Das kann man doch im Kapitalismus nicht machen, aber hallo, ja, wo kämen wir denn da hin?

    Ha, Sie sind schon wieder auf der Bühne. Aber zurück in die Realität: Entsprechend sind auch die Reaktionen. Etwa der Autofahrer.

    Das wundert mich nicht. Das stört. Demonstrieren an einem dafür ausgesuchten Platz stört nicht. Es sei denn, die Demonstration wird so groß, dass man sie nicht mehr wegreden oder wegleugnen kann, wie S 21 damals. Aber der zivile Ungehorsam ist natürlich erlaubt, doch er kippt, wenn er zu etwas gemacht wird, was nicht sein darf. Ziviler Ungehorsam gleich kriminell. Das ist doch beängstigend. Wo geht denn das hin? Wenn wir diese Mittel nicht mehr zur Verfügung haben? Wie sollen wir uns denn noch wehren, wenn wir Unrecht sehen? Ja, demonstrieren?

    Oder eben auch nach den Utopien schauen. Ernst Bloch sagt im Prinzip Hoffnung, Utopien haben einen Fahrplan, sie gehen von Missständen aus und in die Richtung auf ein besseres, gerechteres Leben. Und Sie sagen, Utopien sind nicht lustig.

    Dystopien ja, aber Utopien... was mach ich da? Vortrag halten?

    Über die Regierung lästern. Über den Porsche-Lindner …

    Aber das ist doch sooo langweilig.

    Aber immer noch notwendig. Aufklärung ist notwendig, deshalb bin ich Journalistin geworden. Und jetzt kommt die Prayon daher und sagt, wir wissen doch schon alles, die Sauereien sind alle bekannt, alles transparent. Stimmt doch nicht.

    Was hilft es uns, dass wir wissen, was bei Stuttgart 21 gelaufen ist? Ist doch alles da, die Lügen, die Korruption. Wir wissen doch auch, was beim NSU passiert ist. Wir kennen die ganzen Skandale, wir sehen das alles, und was folgt daraus? Natürlich ist Aufklärung nötig, die soll auch nicht aufhören. Für mich war nur der Punkt, dass das, was normalerweise für die Aufgabe des Kabaretts gehalten wird, also die Kritik am Bestehenden, dass das alleine mich nicht interessiert, wenn man nicht gleichzeitig darüber redet, was noch möglich ist. Und wenn man auch nicht gleichzeitig über die tieferen Ursachen spricht. Für mich ist es immer Ausdruck eines kranken Systems. Wie soll ich jemandem vorwerfen, dass er sich bereichert hat, wenn das innerhalb des Systems verlangt wird? Oder finden Sie, dass der Kapitalismus auch nur eines der gewaltigen Probleme unserer Zeit in den Griff kriegt? Und auch mit einem grün angepinselten Kapitalismus werden wir die Erde nicht retten.

    https://www.christineprayon.de
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Christine_Prayon

    #Allemagne #théâtre #satire #télévision #cabaret #censure #capitalisme

  • Veira Da Silva

    https://vimeo.com/536895887


    Dans l’intimité d’un peintre d’aujourd’hui
    Film de Max-Pol Fouchet - réalisation Gérard Pignol 1977

    à 45:48 Apropos du tableau « Les couteaux » Veira Da Silva : là ce sont les armes qui se battent en duel … Je l’ai rêvé souvent Pourquoi ils ne mettent pas les armes les unes contre les autres dans un désert …


    Image :
    Le Désastre
    Information sur l’artiste
    Maria Helena Vieira da Silva (Lisbonne, 1908- Paris, 1992)
    Date de l’œuvre
    1942

    –—


    25 abril 1974, La poésie est dans la rue

    #Portugal #peinture #peintresse #révolution_des_œillets #Lisbonne #télévision

    Petit #shameless_autopromo depuis un Joomla hacké récupération et nettoyage des données pour un #SPIP4.2.3 Le site a ainsi été remonté en deux jours https://maxpolfouchet.com merci #SPIP !

    J’en profite pour faire l’annonce de la projection du 1er juillet à Vézelay, qui célébrera la naissance de Max-Pol Fouchet il y a 110 ans

  • L’Office of Price Administration contre les marchés libres
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Office_of_Price_Administration
    Wikipedia propose un article très complet sur un chapître étonnant de l’histoire économique des États Unis. On y découvre comment la régulation officielle des prix a été rendu inoffensive par une combinaison de lobbying et de propagande commerciale.

    The Office of Price Administration (OPA) was established within the Office for Emergency Management of the United States government by Executive Order 8875 on August 28, 1941. The functions of the OPA were originally to control money (price controls) and rents after the outbreak of World War II.

    Le système pourtant très efficace n’a pas survécu l’immédiat après-guerre. Il a été combattu par le grand capital qui voulait s’émanciper de l’état sourde d’énormes profits de guerre. Là il ne représentait plus qu’un frein à la croissance économique que le garant de profits d’avant.

    Comme figure de proue et écran de fumée publicitaire leur système économique a pondu l’incarnation d’un personnage de bande et dessin animée arch-ennemi populaire de la régulation des prix. Earl William Muntz popularisait l’image d’un Bugs Bunny des affaires fou et indestructible sur lequel petits employés et affairistes pouvaient projeter leurs rêves de réussite et d’évasion du carcan provincial.

    Madman Muntz
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Madman_Muntz

    Après la guerre l’OPA a tenté en vain d’imposer des prix de vente pour les voitures d’occasion à l’homme d’affaires qui jouait au rebelle anti-instituionnel « Madman Muntz ». Pendant quarante ans cet énergumène a gagné et perdu des millions d’abord comme vendeur de voitures puis en inventant et commercialisant des produits de consommation innovants.

    Muntz TV Commercial I 1952 https://www.youtube.com/watch?v=r0eeAoBz1XI&t=57s

    Stereo-Pak
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Stereo-Pak


    D’abord un succès puis une faillite - la première cassette audio deux pistes/stéréo

    Muntz-Jet
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Muntz_Jet


    Avec chaque exemplaire vendu du Muntz-Jet son fabricant perdait 1000 Dollars. Entre 1951 et 1954 il en a quand même fabriqué 400 exemplaires.

    Technicolor Compact Video Cassette (CVC)
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Compact_Video_Cassette

    L’investissemenr de Madman Muntz dans le système vidéo CVC conçu pour remplacer le film Super 8 a coulé comme celui de Siemens (DE), Grundig (DE), Thompson (FR) et Funai (JP). A cause de la piètre qualité des caméras mais surtout à cause du marketing international par le Japonais JVC-Panasonic-Matsushita pour le concurrent VHS, les ventes d’appareils CVC n’ont jamais décollé. Video 2000 des Européens Grundig et Philips comme le système Betamax du Japonais Sony ont également perdu contre VHS. Sony a pu rentabiliser une partie de son investissement en développant Betamax (1975) vers le système professionnel Betacam (1982) qui s’est imposé comme format standardisé pour les reportages et films de télévision dans le monde entier jusque dans les années 2000.

    https://en.wikipedia.org/wiki/Betacam

    C’est à partir des années 1980 que la domination mondiale de l’industrie états-unienne touche à sa fin au profit des entreprises asiatiques. Muntz continue à gagner beaucoup d’argent comme vendeur mais chacun de ses investissements dans la production n’a été profitable pendant une brève période ou s’est révélé comme déficitaire dès l’introduction sur le marché. Le petit millionaire perdait à chaque fois qu’il essayait de jouer dans la cour de grands.

    Earl William « Madman » Muntz est mort en 1987 après avoir cassé une dernière fois les prix. D’après les témoignages à ce moment il vendait les premiers téléphones portables à mille Dollars seulement quand ses concurrents en commercialisaient encore pour trois mille .

    Au moment de sa mort la politique économique des reaganomics battait son plein et on ne se souvenait plus que dans un passé lointain les États Unis avaient protégé leurs citoyens par l’ Office of Price Administration et une assurance maladie accessible à la grande majorité.

    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Health_insurance_in_the_United_States

    Between 1940 and 1960, the total number of people enrolled in health insurance plans grew seven-fold, from 20,662,000 to 142,334,000, and by 1958, 75% of Americans had some form of health coverage. By 1976 85.9% of the employed population 17-64 years of age had hospital insurance while 84.2% had surgical insurance.

    #USA #guerre #économie #économie_planifiée #histoire #technologie #marketing #télévision

    • On n’introduit pas le régulation des prix sans créer un cadre juridique pour les salaires ? Au fait la National Industrial Recovery Act précède l’introduction de l’Office of Price Administration de huit ans. A ce moment elle ne joue plus de rôle pour la régulation économique qui est désormais mis au service de la guerre et de l’expansion impérialiste des USA.

      En princile National Industrial Recovery Act est un précurseur des lois sur le SMIC / gesetzlicher Mindestlohn . L’obstruction conséquente du capital petit et grand contre cette loi et le manque de ressources mis à disposition par l’état pour son implémentation sont exemplaires pour les difficultés des systèmes de salaire minimum d’aujourd’hui.

      Un exemple : A Berlin l’équipe compétente au sein de l’institution fédérale responsable pour les contrôles du salaire minimum dans le secteur des transports de personnes est constituée de deux agents des douanes. Il sont censés surveiller le paiement du Mindestlohn pour dix mille taxis et vtc, les autobus privés, les ambulances et le transport de personnes maritime.

      Résultat : Il n’y a jamais de contrôle du paiement des salaires et les agent des douanes ouvrent d’enquête contre une entreprise qu’après la déposition d’une plainte avec tous le documents et preuves à l’appui. Le taux de syndicalisation dans ce secteur étant zéro les victimes de exploitation ne peuvent alors même pas compter sur la loi pour défendre leur droits. Les entreprises criminelles imposent les salaires et manipulent les montants individuels à payer comme bon il leur semble.

      On y découvre le principe du fonctionnement d’une société démocratique capitaliste : Quand il y a un problème on vote une lois démocratique, on arrose d’argent quelques intéressés et on fait tout pour garantir aux entreprises les profits imposables ou réalisés au noir.

      Il n’y a comme défense efficace des salaires et autres intérêts de la classe ouvrière que l’action syndicale. La gauche parlementaire ne peut qu’y préparer le terrain juridique en agissant contre des projets de loi limitant les actions des employés et leurs alliés petits bourgeois.

      #syndicalisme #SMIC #salaire_minimum