• Cigarette électronique : médoc autrichien, poison polonais
    http://fr.myeurop.info/2013/12/18/cigarette-lectronique-m-doc-autrichien-poison-polonais-12744

    Ludovic Clerima

    Après deux jours de discussions, les Etats membres de l’UE ont trouvé un compromis sur l’encadrement de la vente des #cigarettes_électroniques. Cet accord à minima reflète les différences de législation sur l’e-cigarette en #Europe.

    La cigarette électronique sème la discorde. lire la suite

    #Société #INFO #Allemagne #Autriche #Espagne #Finlande #France #Pologne #Royaume-Uni #Russie #Suisse #cancer #danger #Europe #médicaments #mort #nicotine #pharmacie #tabac #tabagisme #toxic #ventes

  • La géographie de la #cigarette

    #MARCELO_DUHALDE. Ce graphiste chilien a travaillé pour le quotidien de son pays El Mercurio, avant de collaborer notamment aux journaux omanais Al-Shabiba et Times of Oman. Cette page a été publiée le 23 août dans Hi ! Magazine. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le #tabac tue chaque année 6 millions de personnes. La facture pour l’économie mondiale est de 3 milliards de dollars, malgré la généralisation des politiques de prévention qui touchent désormais 2,3 milliards de personnes.

    http://www.courrierinternational.com/article/2013/12/02/la-geographie-de-la-cigarette

    #fumée #visualisation #graphique #infographie

  • La E-Cigarette : comprendre le succès du vapotage hackable et DiY
    http://reflets.info/la-e-cigarette-comprendre-le-succes-du-vapotage-hackable-et-diy

    Avec environ 1,5 million de vapoteurs rien qu’en France, il devient difficile de ne pas commencer à se poser des questions sur ce phénomène. Est-ce un bon moyen pour arrêter de fumer, est-ce dangereux pour la santé, les produits que l’on trouve dans le commerce sont-ils de bonne qualité, ces produits doivent-ils être distribués en […]

  • Les #perturbateurs_endocriniens au cœur d’un scandale européen
    http://lemonde.fr/planete/article/2013/10/04/les-perturbateurs-endocriniens-au-c-ur-d-un-scandale-europeen_3489918_3244.h

    Bruxelles doit statuer d’ici à la fin de l’année sur les mesures destinées à protéger les Européens des effets de ces substances – plastifiants, cosmétiques, pesticides, etc. – qui interfèrent avec le système hormonal, à l’instar du bisphénol A qui sera définitivement interdit, en France, dans les conditionnements alimentaires, en 2015 .

    La polémique a atteint ces derniers jours une intensité inédite. Certains membres de la communauté scientifique accusent – à mots couverts – plusieurs de leurs pairs de manoeuvrer en faveur des intérêts industriels, au mépris de la santé publique.

    Les liens de ces derniers avec l’industrie ont finalement été rendus publics. Fin septembre, une enquête de l’agence Environmental Health News (EHN) a révélé que dix-sept des dix-huit auteurs entretenaient des relations financières avec « des industriels de la #chimie, de la #pharmacie, des #cosmétiques, du #tabac, des #pesticides ou des #biotechnologies ».

    #santé #conflit_d'intérêt

  • Lobby du tabac : Philip Morris fiche les eurodéputés
    http://www.leparisien.fr/societe/les-fichiers-secrets-du-lobby-du-tabac-21-09-2013-3156603.php

    Des documents confidentiels datant de 2012 et 2013 montrent comment Philip Morris International, le leader mondial du secteur avec la marque Marlboro, a fiché les 74 députés français (et les autres aussi) qui siègent au Parlement européen. Les classant selon leur proximité supposée avec l’industrie cigarettière et en spécifiant le degré d’urgence de les approcher.

    #tabac #lobbying #surveillance

    voir aussi : http://seenthis.net/messages/174436 et le Canard du 4 septembre p. 4

  • « Le lobby du tabac a fait plier le Parlement européen ! »
    http://www.taurillon.org/Le-lobby-du-tabac-a-fait-plier-le-Parlement-europeen,05959

    Le vote parlementaire pour la directive sur le tabac devait initialement avoir lieu le 10 septembre. Le 5 septembre, les eurodéputés ont toutefois reporté ce vote au 8 octobre. Une victoire pour l’industrie du tabac. Le Taurillon donne la parole à François Grossetête, eurodéputée PPE en colère. Le lobby du tabac est en train de réussir son pari en retardant l’adoption de la future directive européenne visant à renforcer la lutte contre le tabagisme. Cette future législation européenne a en effet pour (...)

    #Opinions
    http://www.lexpress.fr/actualite/john-dalli-un-commissaire-europeen-injustement-pousse-a-la-demission_125686

  • Tobacco giant Philip Morris ’spent millions in bid to delay EU legislation’
    http://www.theguardian.com/business/2013/sep/07/tobacco-philip-morris-millions-delay-eu-legislation

    Confidential documents have revealed the formidable lobbying operation waged by a tobacco giant seeking to undermine efforts to make cigarettes less attractive to children and women, and force packs to carry larger health warnings.

    The documents obtained by the Observer show how Philip Morris International (PMI) employed 161 people to combat a proposed tobacco products directive (TPD), a major piece of European Union legislation that health campaigners say would save lives.

    #tabac #lobby

  • À bas le terrorisme antifumeurs !
    http://www.marianne.net/A-bas-le-terrorisme-antifumeurs-_a231311.html

    Mais voilà, la lutte antitabac est un enjeu symbolique qui ne connaît pas de limites. Loin de se contenter de protéger les non-fumeurs, elle entend protéger les fumeurs contre eux-mêmes - sans aucune efficacité, si l’on en croit les statistiques. Appliquée strictement, une telle logique préventive devrait conduire à proscrire également l’alcool des lieux publics (ça n’est pas bon pour la santé et ça influence les jeunes, qui seront tentés de boire), à interdire les fast-foods (qui rendent obèses et provoquent des maladies cardio-vasculaires), et pourquoi pas même la voiture (qui fait beaucoup de morts sur les routes)... Autant de combats perdus d’avance, tant les intérêts en jeu sont considérables. C’est pourquoi, sans doute, le tabac est devenu le champ d’action privilégié de cet hygiénisme sélectif qui prétend réduire le champ des plaisirs dangereux - quand votre vie tout entière est une suite de dangers conduisant à la mort, qu’on le veuille ou non... Les prochaines étapes semblent déjà programmées : interdiction de fumer aux terrasses de café, dans les voitures et bientôt dans certains immeubles.

    J’avais raté ça, et je suis bien d’accord !
    #tabac

  • Un filtre biodégradable de cigarette permet de rendre les rues plus propres
    http://hellobiz.fr/un-filtre-biodegradable-de-cigarette-permet-de-rendre-les-rues-plus-propres

    Constitués d’un mélange de lin, de chanvre et de coton, les filtres ont été conçus pour s’adapter aux cigarettes traditionnelles. Alors que les filtres classiques sont nocifs pour l’environnement et peuvent rester dans les rues durant 15 ans [...]

    Selon Greenbutts, l’International Coastal Cleanup a constaté que les mégots de cigarettes représentent 30% de tous les déchets collectés près des plages de toute la planète au cours de 25 dernières années.

    Et un projet alliant ces filtres biodégradables et, une idée bien jolie, y intégrer une graine dans le mégot.

    http://www.benformandesign.co.uk/projects/ciggseeds

    CiggSeeds are a range of cigarettes that contain wild flower seeds within their biodegradable butts and filters. When the smoker tosses their finished fag onto the ground, the inpregnated seeds grow into wild meadow flowers and thus turns the butts into blooms. While the tobacco based products potentially kill the user they create parks of beautiful flowers for everyone else.

    #hack #design #écologie #biodégradable #tabac #poésie #environnement #déchets 

  • J’ai proposé au groupe de travail d’écouter les usagers et les distributeurs. On m’a répondu non. C’était un vrai parti pris ! A croire que l’on revendique son ignorance…

    Il ne faut pas se tromper d’ennemi. Le problème n’est pas la dépendance à la nicotine, mais l’inhalation des 4 000 substances identifiées dans le tabac qui rend malade et tue une personne sur deux parmi les fumeurs

    http://www.parismatch.com/Actu/Sante/Cigarette-electronique-Les-experts-sont-des-dangers-pour-la-sante-publiq

    #tabac #cigarette #hygiénisme

  • Taxer les cigarettes continue de faire recette en Europe
    http://fr.myeurop.info/2013/07/15/taxer-les-cigarettes-continue-de-faire-recette-en-europe-11572

    Quentin Bisson

    L’augmentation de 20 centimes d’euros du prix du paquet de cigarettes, effective aujourd’hui, creuse un peu plus l’écart entre la #France et ses voisins européens. En France et en Europe, la #taxe demeure la stratégie anti-#tabac privilégiée et le moyen le plus sûr d’inciter les fumeurs à arrêter. (...)

    #AUJOURD'HUI_EN_EUROPE #Société #Politique #Économie #Allemagne #Autriche #Belgique #Chypre #Espagne #Grèce #Italie #Luxembourg #Royaume-Uni #Augmentation_du_prix_des_cigarettes #campagne_anti-tabac #crise #mesures_dissuasives

  • Comment l’industrie du #tabac finance #Interpol | Slate
    http://www.slate.fr/story/73687/interpol-philip-morris-lobby-tabac-financement

    Depuis 2012, Interpol est sponsorisé par le premier fabricant de cigarettes au monde, Philip Morris. Un #conflit_d’intérêts qui enfreint la Convention-cadre antitabac de l’OMS, alors que l’industrie continue d’alimenter la contrebande mondiale de cigarettes.

    Mais la collaboration avec Philip Morris va plus loin qu’une « simple » atteinte à la Convention de l’OMS.

    Dans sa lutte contre le trafic illicite de cigarettes, Interpol a décidé d’utiliser un système de détection des contrefaçons : Codentify. Un code électronique d’authentification à douze chiffres, breveté par le « Big Four » de l’industrie du tabac : Philip Morris International (PMI), British American Tobacco (BAT), Japan Tobacco International (JTI), et Imperial Tobacco Group (ITG).

    « Le but de la traçabilité est de contrôler l’exportation des produits de l’industrie du tabac », explique Luk Joossens, expert belge du trafic illégal de cigarettes.

    « Les autorités doivent mettre en place le système de #traçabilité et vérifier la production. Mais avec Codentify, c’est l’industrie qui va pouvoir contrôler elle-même la traçabilité auprès des autorités. »

  • The Emperor of All Maladies : A Biography of Cancer (2010) - Siddhartha Mukherjee

    Siddhartha Mukherjee (born 1970) is an Indian-born American physician, scientist and author. This book won the Pulitzer Prize for General Nonfiction and the Guardian Prize

    Quelques notes sur ce #livre, qui est à mon avis plus une #histoire de la recherche sur le cancer qu’une “biographie du cancer”.

    – p. 48. Le médecin romain Claude Galien (d’origine grecque), en 160, écrivait que le cancer provenait de l’accumulation d’une des quatre humeurs, la bile noire ; dépression et cancer étaient ainsi reliés de façon intrinsèque (cf. "Mars" de Fritz Zorn).

    Only one other disease, replete with metaphors, would be attributed to an excess of this oily, viscous humor: depression. Indeed, melancholia, the medieval name for “depression,” would draw its name from the Greek melas, “black,” and khole, “bile.” Depression and cancer, the psychic and physical diseases of black bile, were thus intrinsically intertwined.) Galen proposed that cancer was “trapped” black bile—static bile unable to escape from a site and thus congealed into a matted mass.

    – p. 86 ; 1910. Paul Ehrlich montre que la chimie industrielle va permettre de trouver des médicaments :

    A gigantic factory, funded by Hoechst Chemical Works, was already being built to manufacture it for commercial use.
    Ehrlich’s successes with Trypan Red and compound 606 (which he named Salvarsan, from the word salvation) proved that diseases were just pathological locks waiting to be picked by the right molecules. The line of potentially curable illnesses now stretched endlessly before him. Ehrlich called his drugs “magic bullets” — bullets for their capacity to kill and magic for their specificity. It was a phrase with an ancient, alchemic ring that would sound insistently through the future of oncology.

    – p. 99 ; 1948, grâce à Sidney Farber et Mary Lasker (la mère de toutes les “ligues contre le cancer”), le cancer devient une cause « médiatique » :

    The campaign against cancer, Farber learned, was much like a political campaign: it needed icons, mascots, images, slogans—the strategies of advertising as much as the tools of science. For any illness to rise to political prominence, it needed to be marketed, just as a political campaign needed marketing. A disease needed to be transformed politically before it could be transformed scientifically

    – p. 119 ; l’aboutissement du projet Manhattan transforme la manière de penser la recherche ; le modèle de Vannevar Bush (donner la liberté aux chercheurs de se consacrer à la recherche fondamentale) semble subitement dépassé :

    On August 7, 1945, the morning after the Hiroshima bombing, the New York Times gushed about the extraordinary success of the project: “University professors who are opposed to organizing, planning and directing research after the manner of industrial laboratories . . . have something to think about now. A most important piece of research was conducted on behalf of the Army in precisely the means adopted in industrial laboratories. End result: an invention was given to the world in three years, which it would have taken perhaps half-a-century to develop if we had to rely on prima-donna research scientists who work alone. . . . A problem was stated, it was solved by teamwork, by planning, by competent direction, and not by the mere desire to satisfy curiosity.”
    The congratulatory tone of that editorial captured a general sentiment about science that had swept through the nation.

    (Bien entendu c’est un leurre, car l’application technologique n’a pu fonctionner que sur une base scientifique fondamentale non dirigée.)

    – p. 130 ; 1995 : l’invention des premiers essais cliniques en cancéro, avec l’implication des médecins cliniciens

    As new drugs, combinations, and trials proliferated, [Gordon] Zubrod worried that institutions would be caught at cross-purposes, squabbling over patients and protocols when they should really be battling cancer. Burchenal in New York, Farber in Boston, James Holland at Roswell Park, and the two Emils at the NCI were all chomping at the bit to launch clinical trials. And since ALL was a rare disease, every patient was a precious resource for a leukemia trial. To avert conflicts, Zubrod proposed that a “consortium” of researchers be created to share patients, trials, data, and knowledge.
    The proposal changed the field. “Zubrod’s cooperative group model galvanized cancer medicine,” Robert Mayer (who would later become the chair of one of these groups) recalls. “For the first time, an academic oncologist felt as if he had a community. The cancer doctor was not the outcast anymore, not the man who prescribed poisons from some underground chamber in the hospital.” The first group meeting, chaired by Farber, was a resounding success. The researchers agreed to proceed with a series of common trials, called protocols, as soon as possible.
    Zubrod next set about organizing the process by which trials could be run. Cancer trials, he argued, had thus far been embarrassingly chaotic and disorganized. Oncologists needed to emulate the best trials in medicine.

    – p. 135 ; sur l’expression « war on cancer », cette citation :

    . . . But I do subscribe to the view that words have very powerful texts and subtexts. “War” has truly a unique status, “war” has a very special meaning. It means putting young men and women in situations where they might get killed or grievously wounded. It’s inappropriate to retain that metaphor for a scholarly activity in these times of actual war. The NIH is a community of scholars focused on generating knowledge to improve the public health. That’s a great activity. That’s not a war.
    —Samuel Broder, NCI director

    – p. 182 comment une maladie capture l’imagination en fonction des préoccupations de la société :

    AIDS loomed so large on the 1980s in part because this was a generation inherently haunted by its sexuality and freedom; SARS set off a panic about global spread and contagion at a time when globalism and social contagion were issues simmering nervously in the West. Every era casts illness in its own image. Society, like the ultimate psychosomatic patient, matches its medical afflictions to its psychological crises; when a disease touches such a visceral chord, it is often because that chord is already resonating.
    So it was with cancer. As the writer and philosopher Renata Salecl described it, “A radical change happened to the perception of the object of horror” in the 1970s, a progression from the external to the internal. In the 1950s, in the throes of the Cold War, Americans were preoccupied with the fear of annihilation from the outside: from bombs and warheads, from poisoned water reservoirs, communist armies, and invaders from outer space. The threat to society was perceived as external. Horror movies—the thermometers of anxiety in popular culture—featured alien invasions, parasitic occupations of the brain, and body snatching: It Came from Outer Space or The Man from Planet X.
    But by the early 1970s, the locus of anxiety—the “object of horror,” as Salecl describes it—had dramatically shifted from the outside to the inside. The rot, the horror—the biological decay and its concomitant spiritual decay—was now relocated within the corpus of society and, by extension, within the body of man. American society was still threatened, but this time, the threat came from inside. The names of horror films reflected the switch: The Exorcist; They Came from Within.
    Cancer epitomized this internal horror.

    – p. 198 ; à une période s’est développé ce qu’on appelait la « mastectomie radicale » de Halsted, une ablation non seulement du sein mais remontant le plus haut possible, jusqu’à la clavicule… l’idée qui avait amené à ce dogme était que, comme certaines patientes rechutaient ne guérissaient pas après une ablation, c’est qu’elle n’avait pas été suffisamment large ; aucune étude statistique n’avait démontré que cette boucherie apportait la moindre amélioration de la survie. En 1953, le chirurgien George Barney Crile se dit qu’il faut peut-être faire une analyse #statistique pour voir si réellement c’est efficace. Il se heurte alors au conservatisme de l’institution :

    No breast cancer trial, for instance, could have proceeded without the explicit blessing and participation of larger-than-life surgeons such as Haagensen and Urban. Yet these surgeons, all enraptured intellectual descendants of Halsted, were the least likely to sponsor a trial that might dispute the theory that they had so passionately advocated for decades. When critics wondered whether Haagensen had been biased in his evaluation by selecting only his best cases, he challenged surgeons to replicate his astounding success using their own alternative methods: “Go thou and do likewise.”
    Thus even Crile—a full forty years after Keynes’s discovery—couldn’t run a trial to dispute Halsted’s mastectomy. The hierarchical practice of medicine, its internal culture, its rituals of practice (“The Gospel[s] of the Surgical Profession,” as Crile mockingly called it), were ideally arranged to resist change and to perpetuate orthodoxy. Crile found himself pitted against his own department, against friends and colleagues. The very doctors that he would need to recruit to run such a trial were fervently, often viciously, opposed to it. “Power,” in the colloquial sense of the word, thus collided with “power” in the statistical sense. The surgeons who had so painstakingly created the world of radical surgery had absolutely no incentive to revolutionize it.
    It took a Philadelphia surgeon named Bernard Fisher to cut through that knot of surgical tradition.

    – p. 199 fin des années 1960 ; le #féminisme permet enfin pour la première fois au patient de s’ingérer dans la politique de santé :

    In Texas, Jane Roe (a pseudonym) sued the state for blocking her ability to abort her fetus at a medical clinic—launching the Roe v. Wade case on abortion and highlighting the complex nexus between the state, medical authority, and women’s bodies. Political feminism, in short, was birthing medical feminism—and the fact that one of the most common and most disfiguring operations performed on women’s bodies had never been formally tested in a trial stood out as even more starkly disturbing to a new generation of women. “Refuse to submit to a radical mastectomy,” Crile exhorted his patients in 1973.
    And refuse they did. Rachel Carson, the author of Silent Spring and a close friend of Crile’s, refused a radical mastectomy (in retrospect, she was right: her cancer had already spread to her bones and radical surgery would have been pointless). Betty Rollin and Rose Kushner also refused and soon joined Carson in challenging radical surgeons. Rollin and Kushner—both marvelous writers: provocative, down-to-earth, no-nonsense, witty—were particularly adept at challenging the bloated orthodoxy of surgery. They flooded newspapers and magazines with editorials and letters and appeared (often uninvited) at medical and surgical conferences, where they fearlessly heckled surgeons about their data and the fact that the radical mastectomy had never been put to a test.

    (…)

    “The clinician, no matter how venerable, must accept the fact that experience, voluminous as it might be, cannot be employed as a sensitive indicator of scientific validity,” [Bernard] Fisher wrote in an article. He was willing to have faith in divine wisdom, but not in Halsted as divine wisdom. “In God we trust,” he brusquely told a journalist. “All others [must] have data.

    (…)

    Between 1891 and 1981, in the nearly one hundred years of the radical mastectomy, an estimated five hundred thousand women underwent the procedure to “extirpate” cancer.

    – p. 204 ; l’arrivée du cisplatine, use molécule décrite en 1890, et testée par hasard sur le cancer en 1965 : "In 1973, the survival rate from metastatic testes cancer was less than 5 percent." Quelques années plus tard, les résultats sont miraculeux.

    – p. 270 ; chapitre hallucinant sur les fabricants de #tabac ; le combat judiciaire est passionnant, avec notamment :

    The tobacco industry had all but declared absolute victory: “Plaintiff attorneys can read the writing on the wall,” one report crowed, “they have no case.”
    Edell, however, refused to read any writing on any walls. He acknowledged openly that Rose Cipollone was aware of the risks of smoking. Yes, she had read the warning labels on cigarettes and the numerous magazine articles cut out so painstakingly by Tony Cipollone. Yet, unable to harness her habit, she had remained addicted. Cipollone was far from innocent, Edell conceded. But what mattered was not how much Rose Cipollone knew about tobacco risks; what mattered was what cigarette makers knew, and how much of the cancer risk they had revealed to consumers such as Rose.
    The argument took the tobacco companies by surprise. Edell’s insistence that he needed to know what cigarette makers knew about smoking risks allowed him to ask the courts for unprecedented access to the internal files of Philip Morris, Liggett, and Lorillard. Armed with powerful legal injunctions to investigate these private files, Edell unearthed a saga of epic perversity. Many of the cigarette makers had not only known about the cancer risks of tobacco and the potent addictive properties of nicotine, but had also actively tried to quash internal research that proved it. Document after document revealed frantic struggles within the industry to conceal risks, often leaving even its own employees feeling morally queasy.

    – p. 275 ;

    It is difficult for me to convey the range and depth of devastation that I witnessed in the cancer wards that could be directly attributed to cigarette smoking. (…) It remains an astonishing, disturbing fact that in America—a nation where nearly every new drug is subjected to rigorous scrutiny as a potential carcinogen, and even the bare hint of a substance’s link to cancer ignites a firestorm of public hysteria and media anxiety—one of the most potent and common carcinogens known to humans can be freely bought and sold at every corner store for a few dollars.

    – p. 316, années 1980 ; l’arrivée du sida et de malades qui prennent en mains la connaissance scientifique et parlent sur un pied d’égalité avec les médecins

    – p. 328, décembre 1999 : l’affaire Werner Bezwoda ; depuis les années 1980 la mode est à l’autogreffe de moelle osseuse. Ce chirurgien sud-africain, qui opère à Johannesburg, présente à chaque colloque des résultats fantastiques. L’industrie de transplantation engendrée par ces résultats engouffre 4 milliards de dollars. Mais des gens commencent à douter car leurs résultats ne sont pas si probants. Des enquêteurs sont envoyés pour vérifier — Bezwoda, qui n’opérait pratiquement que des femmes noires pauvres et illettrées, avait falsifié ses essais.

    – p. 358, on croise Peter Duesberg, et ses recherches sur le Rous sarcoma virus (RSV). (Il deviendra plus tard l’inspirateur des négationnistes du lien entre VIH et sida.)

    – p. 378, portrait de Thad Dryja, un collectionneur obsessionnel de tumeurs, qui va jusqu’à appeler les patients chez eux pour savoir s’ils ont d’autres membres de la famille touchés par le rétinoblastome, et n’hésite pas à prendre l’avion pour aller récupérer les tumeurs. Cela lui permettra de mettre en route toute la recherche sur la génétique du cancer.

    – p. 388-389, une description minutieuse de la manière dont les mutations s’accumulent, conduisant progressivement au cancer. (“Let us begin with a normal cell…”)

    – p. 418 ; l’histoire de l’herceptine chez Genentech, la recherche privée, les #brevets, le hiatus entre la recherche fondamentale et appliquée. Et là aussi l’arrivée des patients-militants, notamment Barbara Bradfield.

    – p. 436 ; l’invention du Gleevec (Glivec) chez Ciba-Geigy (aujourd’hui Novartis), là encore, l’industriel ne voit pas l’intérêt de développer le médicament (les essais lui coûtant 100 M$), et le chercheur, Peter Drucker, doit se battre pour qu’il existe. On connaît la suite (hello l’Inde).

    #cancer #recherche #santé #militer

  • L’immoral financement d’#Interpol / Lyon Capitale
    http://www.lyoncapitale.fr/Journal/Lyon/Actualite/Le-mensuel/L-immoral-financement-d-Interpol

    http://www.lyoncapitale.fr/var/plain_site/storage/images/media/photos/magazine-lyoncapitale/interpol-c-afp/2179461-1-fre-FR/Interpol-C-AFP_image-gauche.jpg

    Début avril, le bureau de la convention-cadre pour la lutte antitabac de l’OMS a adressé un courrier à Interpol. Objet de ce courrier : qu’Interpol explique comment il se prémunit contre d’éventuels conflits d’intérêts. La question a été soulevée à la Conférence des parties antitabac de Séoul en novembre, quand ses membres ont découvert l’accord financier entre Interpol et Philip Morris, le plus grand cigarettier du monde.
    Quels sont les termes exacts de cet accord ? Et comment Interpol justifie-t-il un recours de plus en plus fréquent aux financements privés, car outre les fabricants de #tabac, l’organisme a des “partenariats” avec l’industrie #pharmaceutique mais aussi la #Fifa ou le #Qatar ?

    #lobbys #corruption #paywall (mais tu fais comme d’hab)

  • « Ils discutent not’ futur autour d’un pichet,
    Pour not’ sécurité, zarma ils veulent nous ficher.
    C’est la France de derrière les stores,
    Et j’en ai marre de m’faire gruger
    Par des tronches de dispensés d’sport. »
    IAM, « La fin de leur monde »

    L’industrie du tabac paie un déjeuner à 10.000 € à des députés
    http://www.leparisien.fr/societe/l-industrie-du-tabac-paie-un-dejeuner-a-10-000-eur-a-des-deputes-02-06-20
    #lobby #tabac #corruption #conflits_d'intérêts

    • Des élus corrompus, diantre, quelle nouvelle.... Après tout n’affichent-ils pas leur sensibilité à la corruption en entreprenant cette stupéfiante association des « députés amateurs de cigares » (avec club privé à l’assemblée et tarifs avantageux).

      Peut-être aurait-on dû payer bouffe et cigare aux députés pour éviter Lisbonne ? Vous pensez que ça aurait marché ? Peut-être que le peuple pue trop, me direz-vous...

  • Tea Party : un mouvement créé et financé par l’industrie du #tabac - regards.fr
    http://www.regards.fr/web/Tea-Party-un-mouvement-cree-et,6563

    « #Tea_Party » : mouvement populaire né à la suite d’importantes manifestations anti-plan de sauvetage du secteur bancaire, en 2008. Voilà pour la définition officielle. On savait le mouvement anti-taxes financé par des dizaines d’entreprises et de milliardaires. Mais un article récent publié dans le très sérieux Tobacco Journal révèle que cette réaction « spontanée » à la politique d’Obama a en réalité été créée de toute pièce par l’industrie du tabac, dès la fin des années 1980. Cette étude menée par trois professeurs de médecine de l’université de San Francisco vient ébranler toute la mythologie du Tea Party.

  • Canal + : nouveau reportage à charge … | Le Monde du Tabac

    Je poste ça pour archivage, je ne sais pas uoi penser de ce site bizarre, ça ressemble à un truc du lobbie du tabac, mais je n’en suis pas tout à fait sur et il n’y a pas d’info sur le site lui même

    http://www.lemondedutabac.com/canal-plus-nouveau-reportage-a-charge

    Prochainement, sur nos petits écrans, une nouvelle enquête à charge où le sensationnalisme va le disputer au racoleur …
    C’est ainsi qu’est annoncé le film documentaire « Tabac : nos gosses sous intox », signé Paul Moreira (et produit par Premières lignes), qui sera diffusé le 17 avril sur Canal +. Un titre accrocheur et des images chocs provocatrices assurent la promotion de cette enquête qui prétend « mettre en lumière la façon dont l’industrie du tabac continue à cibler les gosses en tout premier lieu ».

    #tabac #santé #lobbies
    Se revendiquant du « journalisme sentinelle », Luc Hermann et Paul Moreira (créateurs de l’émission d’investigation de référence sur Canal + 90 minutes) ont choisi comme angle d’attaque l’« un des épineux problèmes de l’industrie du tabac : comment survivre lorsqu’on perd plusieurs dizaines de millions de clients par an ?… en trouvant de nouveaux clients chez les jeunes. Les jeunes du monde développé et les jeunes des pays pauvres ».

    Pour frapper fort, le choc des photos : celle de cet indonésien de quatre ans fumant tranquillement sa cigarette devant des parents souriant. Quant au poids des mots, on ignore encore ce que va réellement « être révélé ».

  • Les guerres du poumon (La vie des idées)
    http://www.laviedesidees.fr/Les-guerres-du-poumon.html

    La cigarette aurait tué 100 millions de personnes au XXe siècle, et en tue actuellement chaque année environ 6 millions. Comment un tel fléau a-t-il pu voir le jour ? L’historien des sciences Robert Proctor a mené l’enquête dans les archives des compagnies cigarettières, coupables selon lui d’avoir sciemment entretenu l’ignorance sur les effets mortifères d’un produit rendu toujours plus addictif.

  • Energies renouvelables : L’Irlande passe au vert | Presseurop (français)
    http://www.presseurop.eu/fr/content/article/3238641-l-irlande-passe-au-vert

    une stratégie qui est bonne pour l’environnement mais qui met à genoux les classes sociales les plus pauvres, soulignent les experts. Voilà pourquoi le gouvernement a décidé de taxer aussi la consommation de tabac, qualifié de luxe pour les nantis.

    fort instructif, et plutôt intéressant mais les pauvres n’ont plus qu’à se serrer la ceinture... et à arrêter de fumer. Tout cela jusqu’à la prochaine découverte de pétrole ou de gaz de schiste... (il faut lire l’encadré associé à l’article)
    #énergies_renouvelables
    #tabac
    #fiscalité

    • il affiche un taux record de pénétration des énergies propres, avec des niveaux d’émissions en recul de 15% depuis 2008, dont 6,7% rien que pour 2011, l’année qui a vu les premiers signes de redressement de l’économie irlandaise.

      en fait l’article ne donne aucune donnée sur la supposée pénétration des énergies renouvelables, on peut aussi bien en conclure qu’une partie partie non négligeable de la population s’est passé d’énergie tout court.

  • #Tobacco companies see Africa as fertile ground - latimes.com
    http://www.latimes.com/health/la-fg-south-africa-smoking-20121213,0,704914,full.story

    Africa is Big Tobacco’s last frontier, and companies are conquering the continent stick by stick. Even a child can afford the cost of a single cigarette, 16 cents for Moyana’s cheapest brand.

    (...)

    Tobacco use is declining in the developed world. It’s reached a plateau in the strongest market, Asia. But it is growing in Africa, because of the continent’s booming population and rapidly expanding middle class.

    “This is a major battleground,” says Yussuf Saloojee of South Africa’s National Council Against Smoking. “The African population is very young. If they can hook customers now, they’ve got customers for the next 40 or 50 years. So the prospects of an increasing market share are very good.”

    #afrique #afrique_du_sud #tabac #santé

  • Les industriels du #tabac sous la menace de méga-procès au Québec - Santé - responsabilité sociale des entreprises
    http://www.novethic.fr/novethic/rse_responsabilite_sociale_des_entreprises,sante,les_industriels_tabac_mena

    L’année 1998 fut historique pour les militants antitabac aux Etats-Unis. Au terme de poursuites engagées par 46 Etats, les industriels concernés ont accepté de leur verser 246 milliards de dollars sur vingt-cinq ans pour compenser les dépenses de santé induites par les cigarettes. Dans le cadre de cet accord à l’amiable, les juges ont ordonné que soient publiés des notes internes et rapports confidentiels, mettant à jour des stratégies de marketing peu scrupuleuses dans le secteur.

    ...

    Au mois de juin, le gouvernement québécois en a rajouté une couche. Il réclame en justice plus de 60 milliards de dollars canadiens au secteur, invoquant le coût des soins supportés par l’assurance maladie depuis sa création en 1970. A ce jour, neuf des dix provinces canadiennes ont engagé des poursuites du même type, qui ont toutes été validées par la Cour Suprême. La voie judiciaire est encouragée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans sa convention-cadre sur la lutte anti-tabac.

    ...

    Dans sa stratégie de défense, l’industrie met en avant le libre arbitre des consommateurs. « Fumer est un choix que les gens font pour de multiples raisons, et ils doivent en assumer la responsabilité » a ainsi déclaré Deborah Glendinning, juriste d’Imperial Tobacco Canada lors du procès en nom collectif. L’industrie accuse également les gouvernements successifs de complicité, rappelant qu’ils ont profité des rentrées fiscales liées aux ventes de cigarettes.

    #santé

  • #Tabac : et si fumer rendait bête ? – Alexandra Bresson | Metro
    http://www.metrofrance.com/info/tabac-et-si-fumer-rendait-bete/mlkB!BRBfN6fwlFT3o

    après avoir examiné l’hygiène de vie, les scientifiques pendant huit années, ils ont découvert par hasard que
    (...)
    Pour ne pas perdre de neurones à chaque cigarette allumée, les chercheurs recommandent donc de surveiller son système cardio-vasculaire dès 50 ans.

    (précisément, quand tu lis ça, tu te demandes ce que la journaliste a fumé) #wtf

    • Au contraire, il faut être bête pour fumer. Rien de nouveau alors ;-)
      J’y découvre par contre une nouvelle expression médicale qui par ses connotations dénonce les malades comme étant responsables de leurs état. Il s’agit de mauvaise hygiène de vie defini dans l’article comme synonyme pour obésité et pression artérielle .
      Je propose une nouvelle définition :
      mauvaise hygiène de vie = cupidité et arrogance

  • Un nouveau rapport démasque le club d’élite des juristes qui font des millions en poursuivant des États — Corporate Europe Observatory (CEO)
    http://www.legrandsoir.info/un-nouveau-rapport-demasque-le-club-d-elite-des-juristes-qui-font-des-

    Le rapport de 76 pages explique comment l’#arbitrage relatif à l’investissement, qui fut originellement conçu pour les cas d’expropriation directe, a explosé ces dernières années. Il y avait 450 cas connus en 2011, contre 38 en 1996 [2]. Le montant des frais et des indemnités a également grimpé en flèche, les frais de justice et d’arbitrage s’élevant en moyenne à plus de 8 millions de dollars par litige, et même plus de 30 millions de dollars (US$) dans certains cas [3].

    Le secteur est dominé par un petit nombre de cabinets juridiques occidentaux [4] et d’ arbitres d’élite [5]. Trois compagnies, Freshfield (UK), White & Case (US), et King and Spalding (US) se targuent d’avoir été impliquées dans 130 dossiers relatifs à des disputes d’investissement pour la seule année 2011, alors que 15 arbitres – la ’mafia intérieure’ – ont décidé de 55% de toutes les disputes connues relatives à des traités d’investissement.

    Beaucoup d’arbitres agissent aussi en tant que conseil, et travaillent dans le même temps comme chercheurs, conseillers gouvernementaux, lobbyistes et commentateurs dans les médias. Certains ont des liens personnels et commerciaux solides avec le monde des affaires. Ces liens leur donnent une grande influence sur le système, qu’ils ont un intérêt direct à préserver [6].

    Le rapport décrit également un nouvel aspect du secteur de l’arbitrage relatif aux investissements : le financement par des tiers. De plus en plus, des fonds d’investissement comme Burford (US) et Juridicia (UK) spéculent sur des cas, prêtent de l’argent aux compagnies pour qu’elles puissent poursuivre des gouvernements, et prennent entre 20 et 50% de l’indemnité finale décidée lors de l’arbitrage [7].

    Les différends emblématiques État-investisseur comprennent le géant du tabac Philip Morris, qui a poursuivi l’Uruguay et l’Australie pour des avertissements de santé publique sur les paquets de cigarettes ; et la compagnie suédoise Vattenfall, qui demande 3,7 milliards de dollars à l’Allemagne suite à la décision nationale de sortir du nucléaire.

    #grande_délinquance #business

  • écoconso - La face cachée du #tabac
    http://www.ecoconso.be/La-face-cachee-du-tabac

    Le tabac est cultivé dans quelque 130 pays. En 2008, environ 7 millions de tonnes de tabac ont été produits. Deux tiers de la surface cultivée se trouvent dans 5 pays : la Chine, le Brésil, l’Inde, l’Indonésie et le Malawi. Le tabac, c’est une des cultures non vivrières les plus importantes. Mais fait-elle vivre ceux qui la cultivent ?

    Dans beaucoup de cas, la culture du tabac commence avec la destruction d’une forêt primaire pour dégager une surface. Ensuite, il faudra encore du bois pour construire les séchoirs ou pour alimenter les fours qui sécheront le tabac. Ainsi, ce sont au total quelque 200 000 hectares de forêt qui tombent chaque année pour la culture et le séchage du tabac.

    Certes, des arbres sont parfois replantés plus tard. Mais souvent il s’agit de plantations peu variées, constituées d’espèces à croissance rapide, comme l’eucalyptus, qui ne remplacent pas l’écosystème foisonnant de vie qu’est une forêt primaire.
    Pas besoin de fumer pour être malade

    Les paysans qui cultivent le tabac utilisent des engrais de synthèse et pesticides, sans protection ni formation. Hélas, les enfants aussi sont nombreux à travailler dans les champs. Les produits qu’ils épandent sont particulièrement nocifs pour leur santé et polluent l’eau et le sol.
    Même les paysans qui savent que des protections existent et qu’elles sont nécessaires, ne les utilisent pas. Ils n’ont tout simplement pas les moyens de s’en procurer, car pour survivre, ils sont obligés de limiter leurs frais de production au strict minimum.

    #déforestation #pesticides #santé #cancer #business #pauvreté