• Rage against the racism. Prendre le temps de penser, s’armer avec les sciences sociales

    « It’s raining haine miskina » - Les moules s’en frittent

    Dans le contexte actuel d’attaques contre les personnels de l’université sur les questions de #discrimination ainsi que contre les militantes et militants qui luttent sur ces questions, nous souhaitons donner des éléments de compréhension de ce qui se joue dans notre université suite à la #censure par le président de l’UGA d’œuvres d’art sur notre campus.

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    Signer la pétition intersyndicale : pour le rétablissement de l’intégrité de l’œuvre artistique réalisée par les étudiants et personnels de l’UGA pendant le « #Mois_de_l’égalité », exposée dans la galerie des amphithéâtres du bâtiment Pierre Mendès France :
    https://mobilisation-uga.ouvaton.org/2025/05/21/petition-pour-defendre-la-liberte-dexpression-a-luga
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    Très récemment, l’#UNI, soutenue par des médias d’extrême droite (CNews) et de droite réactionnaire (Le Figaro), s’est offusqué de l’affichage (sous forme de stickers) de messages construits et produits lors d’activités organisées pour le mois de l’Égalité. L’UNI a aussi annoncé avoir porté #plainte contre l’Université. Le président a décidé suite à cela de faire retirer certains de ces stickers qui selon lui « sont incompatibles avec les #valeurs et les #principes républicains que l’université incarne ».


    Le communiqué du président, puis son message à tous les personnels, relayé à sa demande expresse dans certaines structures (notamment plusieurs laboratoires), soulève plusieurs questions de fond, notamment quant aux « valeurs » et aux « principes » mentionnés.

    Quelles sont ces « valeurs » et « principes » qui sont mentionnés, mais jamais définis explicitement par le président ?

    Qui décide, et comment, quelles sont ces « valeurs » ? Est-on sûr·es qu’elles soient largement partagées dans notre communauté universitaire ?

    Comment ces valeurs sont-elles censées être mises en œuvres, sans réponse à ces premières questions ?

    Les décisions prises, de communications, et de censures de certains messages, ont été prises sans consulter aucune instance représentative. Au vu du contenu des écrits du président, on peut aussi légitimement se demander si les personnels et services compétent·es ou expert·es de ces questions ont bien été impliqué·es ou au moins consulté·es pour ces décisions et communications.

    Dès les premiers articles parus dans les médias, et en prévention d’éventuelles réactions irréversibles, la CGT a pris contact avec le président avant que les messages ne soient enlevés, et s’est rendue disponible pour échanger avec lui sur ces questions que l’on sait sensibles. Cet échange n’a finalement pas pu avoir lieu. Les méthodes de communication du président, qui choisit lui-même, plutôt que le dialogue apaisé, de diffuser au maximum sa propre analyse, nous contraint à des modes d’échanges publics que nous regrettons, mais qui nous paraissent nécessaires pour rétablir un peu d’équilibre et de pluralisme dans l’analyse de la situation.

    Voici donc quelques clés pour vous faire une idée par vous même, loin des discours réducteurs et simplistes.

    Prenons par exemple l’accusation de « #racisme_anti-blanc », lancée sur CNews en particulier.

    Le #racisme kesako ?
    À part pour les personnes qui militent ou qui se forment sur ces questions-là, la question peut sembler absurde. Voyons, nous savons toutes et tous ce que c’est que le racisme ! Sauf que c’est un peu plus compliqué que ce qu’on peut penser au premier abord.

    Si on pense que le racisme c’est insulter une personne pour ce qu’elle est, alors oui tout le monde peut en être victime. Cela semble simple… sauf que. Nous y reviendrons plus bas.


    En revanche, si on considère le racisme par ses conséquences sociales ou par le biais de la statistique, alors tout d’un coup les choses changent. En effet, statistiquement, en France, les personnes qui sont discriminées dans l’accès au logement, l’accès au travail, l’accès aux stages, le droit à la santé, ou les personnes victimes d’agressions racistes ou des violences policières, ce sont les personnes identifiées comme noires, arabes, musulmanes, juives, roms ou asiatiques [1]. Pas les personnes perçues comme blanches.

    Cela ne veut pas dire que ces dernières ne vivent pas des situations sociales difficiles mais être non-blanc·he implique un risque largement accru de vivre des #discriminations et des #violences_sociales.

    Revenons sur la question des insultes et du fameux « racisme anti-blanc » si cher à l’extrême-droite.

    Statistiquement, ce racisme en direction des blancs est inexistant. Par exemple, il est socialement toujours avantageux d’être identifié comme blanc pour trouver un logement ou un emploi.

    Quelques repères pour comprendre certains concepts
    Personne racisée : il s’agit non pas de dire que ces personnes sont d’une race différente mais bien de dire qu’elle subissent une assignation à l’appartenance à un groupe supposé (« les noirs », « les arabes » par exemple) et aux #représentations_racistes qui y sont attachées.

    Blanc : utiliser les termes « noir » ou « asiatique », etc, qui renvoie à une caractéristique biologique floue (couleur de peau, forme du visage, …), ou à une origine supposée, peut sembler étrange pour des militants de l’#anti-racisme. Sauf que cela recouvre des réalités sociales de discrimination et de violence. L’utilisation du terme « blanc » est une façon de renvoyer les personnes non racisé·es à leurs caractéristiques pseudo-biologiques, comme pour les personnes racisées. Sauf que dans ce cas, cela ne recouvre pas des réalités de #discriminations.

    #Privilège_blanc : les avantages qu’ont les blancs dans les différentes sphères (accès au logement, à l’emploi etc) en comparaison des personnes non blanches, sans qu’ils ou elles s’en rendent compte. On peut de la même façon parler de #privilège_masculin pour parler de la question féministe, de #privilège_bourgeois pour parler de déterminisme social, de #privilège_valide pour parler du handicap, de privilège lié à l’âge, etc.

    #Intersectionnalité : l’idée ici est de dire que ce que subit une personne discriminée par plusieurs critères n’est pas la simple addition de chacun des effets associés. Par exemple, ce que subit comme violence sociale une femme noire n’est pas la simple addition des violences racistes et des violences sexistes. Le monde n’est pas linéaire, les représentations complexes.

    #Racisme_structurel : on utilise cette expression quand un effet raciste est fortement ancré dans la société. Il n’est pas forcément la conséquence d’une intention directe mais peut aussi l’être d’une façon d’organiser la société, un procédé administratif, etc. et de représentations racistes établies. On peut aussi parler de sexisme structurel, de validisme structurel, etc.

    #Woke : c’est aussi l’occasion de rappeler ici que le terme woke est utilisé depuis longtemps aux États-Unis, qu’il désigne simplement pour les personnes victimes de racisme le fait de rester éveillées sur ces questions et de ne rien laisser passer. Ce n’est en rien une théorie, juste un slogan pour la mobilisation et la vigilance.

    Murs blancs, peuple muet

    Revenons sur les #stickers, créés dans le cadre d’un #atelier organisé à l’occasion du mois de l’égalité, stickers qui ont été tant décriés par l’UNI et les médias de droite réactionnaire et d’extrême droite. Les réactions de ces médias servent le programme politique de l’#extrême_droite qui se présente aujourd’hui comme anti-raciste et premier rempart contre l’antisémitisme, alors que les liens des partis concernés ou des propriétaires de ces grands médias avec les mouvements néonazis ou ouvertement racistes, homophobes et sexistes sont parfaitement établis.

    Mais il n’est pas inutile, pour les personnes non spécialistes et honnêtes intellectuellement, de donner quelques clés de lecture de certains des stickers incriminé.

    Parmi les 32 messages initiaux, collés lors de l’atelier, et qui sont restés un mois et demi sur les vitres, seuls 16 restent intacts à l’heure actuelle. Les 16 autres ont donc été soit effacés à la demande du président, soit vandalisés. Le président n’ayant pas précisé quels messages étaient « incompatibles avec les valeurs », difficile de connaître le responsable réel de l’effacement de chaque message ; reste que nous faisons le lien entre la #censure_institutionnelle largement revendiquée, qui ouvre la porte au #vandalisme des messages restants.

    Voici les phrases qui ont été retirées :

    – « La Terre est monochrome comme un arc-en-ciel, le racisme est juste blanc »
    – « Le monde a mal, normal, il est dirigé par des blancs et des mâles. »
    – « Le bruit et l’odeur de la lacrymo et de la peur, dans les quartiers où les fachos sont passés. »
    – « Halal z’enfants de la patrie »
    – « J’aimerais grand remplacer le gouvernement français »
    – « Il était une fois des corps de mille couleurs illuminant le ciel d’un nuage iridescent les cœurs » (waaaa <3)
    – « Les fascistes c’est comme les enfants, c’est mieux chez les autres »
    – « Toutes les soirées en amphi mais pas de diplôme à la sortie. Qui suis-je ? » (à l’envers, en-dessous : « Le personnel de ménage »)
    – « Ce n’est pas du racisme, c’est une question de culture mais ce sont eux qui font votre couture »
    – « La pookie dans le faf »
    – « Aux échecs comme dans la vie, les blancs ont un coup d’avance »
    – « Racines emmêlées qui renvoient à une même forêt »
    – « Le bruit hait l’odeur »
    – « C’est le travail d’arabe qui a construit Versailles »
    – « L’amour est enfant de Bohème mais on les a mis dans des HLM »

    Sur ces 15 messages seuls 3 parlent explicitement des « blancs » ; les actions de censure ou de vandalisme visaient donc plus largement certains messages du fait de leur simple caractère politique.

    Ces messages nous inspirent ces quelques explications ou interprétations possibles, forcément partielles et partiales, comme le sera toute interprétation de messages à portée artistique.

    La notion de « #hiérarchie_des_races » a été inventée en Europe au moment où celle-ci a commencé à conquérir le monde. Nos plus grands penseurs de la Renaissance et des Lumières, que nous adorons citer, nos penseurs et scientifiques des 18ème, 19ème et 20ème siècles ont produit des textes d’un racisme incroyable, justifiant la domination coloniale et esclavagiste ainsi que l’antisémitisme par des #théories_racistes. C’est une production de notre civilisation européenne et il faut bien le reconnaître. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas eu de violence ou d’#esclavage avant. Mais la théorisation de la #hiérarchisation_des_races comme justification à ces violences, c’est chez nous, européens. Cela appartient à notre civilisation. Et cela a permis de justifier les pires horreurs, de l’extermination quasi complète des peuples autochtones d’Amérique, l’esclavage des peuples noirs d’Afrique pour remplacer cette population, les massacres de la colonisation comme à Madagascar, en Algérie, en Indochine comme dans toutes les colonies qu’elles soient françaises ou pas, et bien évidemment la solution finale nazie contre les juifs et les roms. En ce sens, le racisme est blanc.

    Le racisme au sens de domination sociale est produit et maintenu par les dominants, les décideurs. Or dans nos sociétés européennes, très majoritairement, les dominants sont blancs. En ce sens, le racisme est (majoritairement) blanc.

    Même lecture sociale : en France comme dans de nombreux pays qui dominent économiquement, ceux qui dirigent font partie des catégories privilégiées : des blancs, des #hommes, CSP+ qui n’ont aucun intérêt objectif à voir les choses s’améliorer pour les autres. Et la lutte pour l’égalité passe bien évidemment par la question démocratique, la question de la légitimité de nos représentants (voir leurs catégories socio-professionnelles, leur genre, leur couleur, leur age, ...) ainsi que des ministres qui sont par exemple très nombreux à être millionnaires.

    Il s’agit de dénoncer le racisme comme phénomène social et structurel. Le privilège blanc.

    Pour en revenir au contexte


    Le racisme est bien du côté de l’UNI dont plusieurs de ses membres ont soutenu des candidats aux élections objectivement racistes et parfois multi-condamnés pour cela, ou qui sont aussi membres de partis d’extrême droite.

    Le racisme est dans le camp du RN et de Reconquête qui utilisent des signes distinctifs de ralliement appelés #dog_whistles (https://blogs.mediapart.fr/ilkor/blog/211222/les-dog-whistles-des-extremes-droites-liste-non-exhaustive) pour continuer à communiquer et militer avec les pires militants néonazis et racistes.

    Le racisme est du côté du #ministre_de_l’Intérieur qui désigne systématiquement les musulmans comme la source de tous les maux.

    Il est du côté du président de la République qui laisse depuis des mois les Palestiniens se faire massacrer sans réagir sérieusement, et laisse depuis des années les migrants crever en Méditerranée et dans l’Atlantique en laissant les ONG agir dans des conditions déplorables.

    Dans notre Université, le choix du Président de qualifier de non conforme à nos valeurs les stickers cités plus haut, les retirer, sans en faire l’analyse, sans discuter avec le groupe qui les a créés, est un cadeau fait à l’UNI et à l’extrême droite, ainsi qu’aux médias tenus par celle-ci. C’est un manque de respect et de solidarité avec les personnels et les étudiant.es qui ont passé du temps à travailler pour produire ces œuvres, et à qui nous apportons tout notre soutien. C’est une porte ouverte aux prochaines attaques racistes et réactionnaires qui ne manqueront pas de venir.

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    [1] Pour creuser la question, de nombreux travaux et études sont disponibles : voir par exemple le dossier « Racisme et discrimination » de l’Ined (https://www.ined.fr/fr/ressources-methodes/etat-de-la-recherche/racisme-et-discrimination), les rapports de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) (https://www.cncdh.fr/actualite/cncdh-publie-le-rapport-2023-lutte-contre-racisme-antisemitisme-xenophobie), le guide de ressources UGA « Lutter contre le racisme et l’antisémitisme » (https://www.univ-grenoble-alpes.fr/lutte-contre-le-racisme-et-l-antisemitisme/guide-de-ressources-de-lutte-contre-le-racisme-et-l-antisemitism), l’enquête « ACADISCRI : Inégalités de traitement, conditions d’étude et de travail dans l’enseignement supérieur et la recherche (https://acadiscri.hypotheses.org).

    https://cgt.fercsup.net/syndicats/auvergne-rhone-alpes/universite-de-grenoble/uga/article/rage-against-the-racism-prendre-le-temps-de-penser-s-armer-avec-les-sci

    #UGA #Université_grenoble_alpes #petite_poissonne #tags #graffitis #art #oeuvres_d'art #ESR #universités #France

    ping @karine4

  • Sanità in Piemonte: facciamo il punto
    https://radioblackout.org/2025/02/sanita-in-piemonte-facciamo-il-punto

    Nelle ultime settimane il tema della sanità piemontese e dei suoi buchi neri è all’ordine del giorno. In particolare vengono sollevate alcune questioni centrali come le liste d’attesa infinite, il finanziamento alla sanità privata a scapito del pubblico, l’assenza di medici di base e i fallimenti del progetto di case di comunità, esempio di lungimirante […]

    #L'informazione_di_Blackout #privatizzazione #regione_piemonte #sanità_pubblica #tagli_alla_sanità
    https://cdn.radioblackout.org/wp-content/uploads/2025/02/Sanita-piemonte-2025_02_06_2025.02.06-09.00.00-escopost.mp3

  • Todxs a la calle contra el odio! Una prospettiva transfemminista dall’Argentina
    https://radioblackout.org/2025/02/todxs-a-la-calle-contra-el-odio-una-prospettiva-transfemminista-dalla

    1 milione di persone ha sfilato per le strade di Buenos Aires il primo febbraio. La MARCHA FEDERAL DEL ORGULLO ANTIFASCISTA ANTIRRACISTA LGTBIQNB+ non è stata soltanto un’occasione di festa, bensì la dimostrazione che contro la politica del presidente argentino Milei si inaugura una stagione di lotta. Nonostante sia al governo da solo un anno, gli attacchi […]

    #L'informazione_di_Blackout ##JavierMilei #argentina #omofobia #razzismo #tagli #transfemminismo
    https://cdn.radioblackout.org/wp-content/uploads/2025/02/Pato-Argentina.mp3

  • #LIBEREZLESMURS - La Grappe
    https://lagrappe.info/?LIBEREZLESMURS-977

    De l’intégration du graff « belle fresque » pour supprimer les utilisations politiques ou moins belles qui gachent le tourisme.

    C’est donc sans surprise mais avec beaucoup de tristesse qu’on a assisté à l’aseptisation de ce support. Si nous ne sommes pas étonnés, c’est que « la stratégie de la fresque » est régulièrement utilisée dans d’autres villes dans les processus de guerre contre le tag .Elle s’inspire entre autre de Toulouse et Marseille, où des fresques sont apparues servant la pacification des rues à des vocations touristiques. Bordeaux ne fait pas exception. Il y a quelques mois déjà, pendant le mouvement contre la réforme des retraites, certains graffeurs Bordelais s’étaient empressés de recouvrir les barricades en bois derrière lesquels se cachaient certaines banques.

    Cette fois-ci, la peinture noire a été appliquée, comme un coup d’éponge, effaçant toutes les marques incrustées au centre de la place Saint-Michel. On a put en constater les conséquences, la muséification de cette place semblait avoir un certain effet sur les touristes du petit train, qui s’émerveillaient devant cette horreur. En étant un peu attentifs, on a même lire un peu plus de niaiserie dans leurs sourires. Il nous semble important de se rappeler que la ville appartient à celles et ceux qui la vivent et non à ceux qui la visitent.

    #graff #tag #pacification #art #culture #hip-hop #slogan #Bordeaux

    • J’avoue qu’un fresque hyper ringarde et pseudo réaliste près de chez moi m’a glacé, on y voit deux ’amidonnières’ ( aujourd’hui certains pensent qu’il suffit de se servir des femmes (les citer, les représenter) comme d’un blason pour empêcher la critique d’un truc merdique ) et des vues touristiques de toulouse, tout y est môche : les couleurs, la facture, la composition et sans aucune inventivité, à vomir tellement ça manque de vie. Toulouse n’a jamais été reconnue comme lieu d’art contemporain tu vas me dire, la mairie conforte sa position de ville de province ennuyeuse et à la traine. Là, le sentiment que ça donne c’est un machincollé comme un truc publicitaire mal pensé mal fait. J’essaie de te trouver une photo pour que tu comprennes de quoi je parle.

    • Effectivement c’est bien le genre de fresque « artistique » utilisée pour empêcher l’apparition de fresques sauvages ou juste de graff à l’ancienne, ou de messages politiques, ou etc, toute appropriation de l’espace par les gens eux-mêmes.

      À Bordeaux ya quelques trucs un peu plus beau et/ou un peu plus authentiques (en terme d’histoire du graff), mais ça reste quand même le même principe si c’est pour empêcher la « dégradation » des murs par des vandales.

    • Je suis pour les trucs qui servent à rien :
      des terrains vagues, de l’art vague, du vague à l’art, des tags, des jeux inutiles et inutilisables, de l’inattendu, du drôle, du féminin.

      Et je pense que dès qu’on veut assigner l’Art à un rôle, il se transforme vite fait en taupe pour chier sur la tête de celleux qui voudraient l’enfermer dans un utilitarisme quelconque.

      #urbanisme #espace_urbain #art #plotitic_merdic

      Mais pas des trucs comme cette #fresque_hideuse, insulte à toutes les artistes et relevant du domaine de la démagogie et du mépris.

      #fresque_de_droite #art_insipide

  • « Bruno, casse-toi » : des tags hostiles à l’arrivée de Bruno Le Maire à l’Université de Lausanne en Suisse
    https://www.leparisien.fr/politique/bruno-casse-toi-des-tags-hostiles-a-larrivee-de-bruno-le-maire-a-lunivers

    D’autres messages ont été inscrits : « Bruno marxiste des riches », « Bruno pas la bienvenue » ou encore « Bruno Le Maire écrit des livres sur son zizi et coule l’économie de son pays. C’est ce que vous voulez nous apprendre ? », faisant référence à son livre érotique « Fugue américaine », paru en 2023.

  • Présences fascistes en Suisse. Autour du doctorat honoris causa de Benito Mussolini (1937)

    Colloque international et Conférence publique

    En 1937, l’Université de Lausanne a décerné un doctorat honoris causa (d.h.c.) à Benito Mussolini. Dès le départ, cette décision suscite de nombreuses interrogations au sein de la communauté universitaire et de la société suisse. En 1987, et face à l’incompréhension croissante quant aux raisons qui ont conduit à honorer un dictateur, l’UNIL commence un travail historique en publiant certaines pièces du dossier. À nouveau interpellée en 2020, la Direction de l’UNIL mandate le Centre interdisciplinaire de recherche en éthique (CIRE) pour qu’il donne à l’UNIL les outils nécessaires pour reconsidérer sa posture relative à l’attribution du d.h.c à Mussolini. S’appuyant sur ces travaux, la Direction de l’UNIL annonce vouloir engager l’institution et sa communauté dans une politique mémorielle active comprenant plusieurs axes dont l’un concerne la recherche.

    Le colloque Présences fascistes en Suisse entend remettre l’attribution du d.h.c. dans une perspective transnationale mais aussi de longue durée. Pour ce faire, le programme veut croiser les approches tout en replaçant l’épisode vaudois dans le contexte des relations entre la Confédération et son voisin transalpin, de l’attraction exercée par le fascisme sur de nombreux milieux politiques, économiques et culturels et sur le rôle de la Suisse dans la recomposition de certains réseaux d’extrême-droite dans l’après-guerre. Une réflexion qui doit tirer parti des travaux les plus récents sur l’histoire du fascisme tout en nous invitant à réfléchir sur la postérité d’une histoire qui trouve des résonances multiples au sein de notre monde contemporain.

    https://www.infoclio.ch/de/pr%C3%A9sences-fascistes-en-suisse-autour-du-doctorat-honoris-causa-de-beni

    #Mussolini #Benito_Mussolini #doctorat_honoris_causa #Université_de_Lausanne #présence_fasciste #fascisme #histoire #Suisse

    • Mussolini et la Suisse (1/5) : Le dossier

      En 1937, l’Université de Lausanne décerne un doctorat honoris causa à Benito Mussolini et honore celui qui est au sommet de son parcours de dictateur. L’affaire rebondit depuis des décennies : que faire de cette distinction si solennelle envers une des figures les plus sombres du XXème siècle ?

      Un doctorat honoris causa représente une belle distinction. L’université qui le décerne honore une personnalité, voire une célébrité, pour l’associer à son histoire. Chacun partage un petit bout de son prestige avec l’autre pour briller plus fort aux yeux du monde.

      Avec Nadja Eggert, chercheuse en éthique à l’université de Lausanne et directrice du groupe d’experts, co-auteure, avec Gabrielle Duboux, du dernier rapport en date sur les circonstances de l’octroi d’un doctorat honoris causa à Mussolini en 1937.

      Lien : Les informations sur le colloque « Présences fascistes en Suisse. Autour du doctorat honoris causa de Benito Mussolini (1937) » et l’exposition « Docteur Mussolini. Un passé sensible » : https://www.labo-histoire.ch/evenement/pour-une-histoire-globale-du-fascisme.

      https://www.rts.ch/audio-podcast/2024/audio/mussolini-et-la-suisse-1-5-le-dossier-28681508.html

      #audio #podcast #Lausanne

    • Mussolini et La Suisse (2/5) : L’apprentissage du futur Duce

      Pour justifier le doctorat honoris causa, l’Université de Lausanne célèbre les liens de Mussolini avec la Suisse, arguments classiques.

      Nous regardons de plus près la part de sa biographie en Suisse avec Simone Visconti, historien et auteur d’une thèse qui s’intéresse particulièrement aux années de #formation de Mussolini sur le territoire suisse entre 1902 et 1904.

      https://www.rts.ch/audio-podcast/2024/audio/mussolini-et-la-suisse-2-5-l-apprentissage-du-futur-duce-28681506.html
      #socialisme #propagande #parti_socialiste #socialisme_révolutionnaire #ascension_politique #expulsion #journalisme #avanguardia_socialista #amnistie

    • Mussolini et La Suisse (3/5) : La légende helvétique d’un dictateur

      Il y a l’histoire des années suisses de Mussolini, entre 1902 et 1904, et puis il y a le récit qu’on brode ensuite pour transformer l’épisode en légende merveilleuse, en expérience créatrice de son génie politique, en tout cas pour ses partisans. Du maçon immigré au Duce, le mythe de Mussolini passe par la Suisse.

      C’est Simone Visconti, qui nous l’explique. Il est historien et auteur d’un doctorat bien réel celui-là, sur les années de formation de Mussolini et la place qu’elles occupent ensuite dans la propagande fasciste. Une propagande qui a déjà démontré son efficacité en 1937, au moment où l’université de Lausanne prépare son 400e anniversaire et l’octroi de ce fameux doctorat honoris causa.

      https://www.rts.ch/audio-podcast/2024/audio/mussolini-et-la-suisse-3-5-la-legende-helvetique-d-un-dictateur-28681507.html
      #colonisation #conquête_coloniale #image #néo-nazisme #Hitler #fascisme #fasci #marcia_su_Roma #dictature #image #mythe #Angelica_Balabanova #nationalisme #virilité #homme_fasciste

    • Mussolini et La Suisse (4/5) : L’attraction fasciste

      Après la Deuxième Guerre mondiale, il n’était plus de bon ton de défendre l’œuvre de Benito Mussolini. Quand on mentionnait le doctorat honoris causa que l’Unil lui avait décerné, on entendait souvent des alibis : au minimum une erreur de casting, voire un piège tendu par la diplomatie fasciste. Aujourd’hui après le Livre blanc de 1987 puis les différentes recherches et le rapport du comité d’experts de 2022, ces arguments n’opèrent plus aussi bien qu’avant. En 1937, on savait que le fascisme italien réprimait toutes oppositions à l’intérieur et on savait, après la conquête de la Lybie et de l’Ethiopie, que c’était un gouvernement prédateur à l’extérieur. On sait aussi que Mussolini a séduit en Suisse.

      C’est justement sur cette force d’attraction en territoire helvète que l’historien Marc Perrenoud s’est penché pour comprendre le contexte de ces honneurs universitaire rendus à Mussolini en 1937.

      https://www.rts.ch/audio-podcast/2024/audio/mussolini-et-la-suisse-4-5-l-attraction-fasciste-28681513.html

    • Mussolini et La Suisse (5/5) : L’#antifascisme

      Benito Mussolini, docteur de l’université de Lausanne, est une opération dont les promoteurs ont été identifiés dans les épisodes précédents. Mais les antifascistes ont eu leur mot à dire aussi.

      Après l’exploration de la sensibilité suisse au fascisme italien, on se tourne vers les opposants de Mussolini et de ses admirateurs avec Colin Rutschmann, auteur d’un mémoire de Master intitulé : Antifascisme sur le territoire lausannois durant l’entre-deux-guerres : Modalités, Antagonismes et Conflictualité.

      https://www.rts.ch/audio-podcast/2024/audio/mussolini-et-la-suisse-5-5-l-antifascisme-28681515.html

      #Casa_d'Italia #doctrine_fasciste

    • En 1932, prison ferme pour un #tag antifasciste

      L’affaire du #monument aux morts italiens du #cimetière_de_Montoie défraie la chronique et remonte jusqu’au niveau fédéral.

      On imagine mal la tête que fait Charles Felber, concierge jardinier du cimetière de Montoie, quand il découvre, au petit matin du dimanche 6 novembre, le noble monument aux morts italiens de la Grande Guerre (1915-1918 en ce qui les concerne), revêtu de graffitis d’un rouge offensant. Rouge non pas sang, non pas royal, mais soviétique.

      C’est une de ces affaires connues, mais qu’on revoit aujourd’hui comme révélatrice de la place du fascisme à Lausanne et de la position des autorités vaudoises dans l’entre-deux-guerres.

      Novembre 1932 donc. La communauté italienne célèbre en même temps le 5e anniversaire du régime et le 14e de l’armistice. Il faut dire que les Italiens de Lausanne sont déjà passablement ceinturés par les réseaux fascistes qui s’approprient la Casa d’Italia, les sociétés culturelles… et le monument de Montoie. Érigé en 1923, il est, déjà, l’occasion d’une manifestation de la section locale du fascio lausannois, à peine fondée. Le groupe, dit « l’#indomito », soit « l’#indompté », s’y rend en #cortège.

      Mais cette fois-ci, ça ne se passe pas comme prévu. Déjà la veille, le consul d’Italie s’était inquiété de la présence « d’éléments subversifs » autour du cortège se formant à Montbenon. Le Canton fait surveiller les « perturbateurs » connus et prévoit d’envoyer la Sûreté et dix gendarmes sécuriser les lieux. Cela ne suffira pas.

      La nuit précédente, le monument est complètement « souillé d’une peinture de couleur rouge », note le rapport des inspecteurs qui parlent d’une « profanation particulièrement grave », certainement du fait des communistes antifascistes et de la main d’un locuteur italien.

      Mussolini, le bourreau

      Sur l’obélisque, des #tags ont en effet de quoi alimenter les soupçons du limier : « Viva Lenin », « Vogliamo la testa del boia Mussolini », « Viva il partito comunista ! » ainsi que le marteau et la faucille. La police enquête, retarde le cortège. On nettoie le #monument comme on peut. La Sûreté suit de près. Pendant que les fascistes en uniforme sont protégés par les gendarmes, on surveille aux abords la présence de dirigeants communistes lausannois, « qui poussent l’outrecuidance jusqu’à s’approcher du monument ».

      L’affaire se répand rapidement. Le Ministère public de la Confédération suit le dossier tandis que la presse d’alors se montre particulièrement remontée. « Odieuse profanation », titrent les journaux locaux. « Espérons qu’on mettra rapidement la main sur ces indignes personnages et que le châtiment qu’ils recevront sera exemplaire », tonne « La Revue ». Le ton monte. Les courriers des lecteurs s’accumulent. Le Conseil d’État promet au consul d’Italie « des ordres sévères » et la Ville de Lausanne présente également ses regrets. Chaque jour, les journaux donnent des nouvelles de l’enquête… la gauche radicale est loin d’avoir bonne presse.

      Lutte dans la rue

      Il faut dire que fascistes déclarés et opposants sont alors à couteaux tirés, dans ce que l’historien Colin Rutschmann appelle une véritable « lutte pour le contrôle de l’#espace_public » lausannois, loin de se limiter aux seuls exilés, et au cours de laquelle la police va plutôt, confirme-t-il, « protéger les chemises noires ». Les mêmes sont capables d’actions violentes en Italie. Mais en Suisse, ce sont les « rouges » qui sont vus comme dangereux et fauteurs de troubles.

      La police vaudoise se montre en effet très efficace. Quatre jours après les faits, #Fulvio_Rusconi, un des « extrémistes » de la place, est déjà arrêté et incarcéré au Bois-Mermet malgré ses dénégations. Le même jour, un communiste qui avait le tort de manifester dans la rue est emporté par la Sûreté, qui découvre de la #peinture_rouge dans son veston… Il va être interrogé pendant quatre heures, le temps de lui faire lâcher le nom de ses complices. Des Tessinois, des ouvriers, dont un « extrémiste dangereux ».

      Tous sont attrapés en quelques jours et passent aux aveux. L’idée leur est venue début novembre. Ils piquent de la peinture sur un chantier, achètent un pinceau à Uniprix et se retrouvent au Café de Couvaloup avant de gagner Montoie à minuit. La Sûreté les dénonce pour « profanation de sépulture ».

      #Sanction lourde

      Janvier 1933, l’audience devant le Tribunal de police est également sans appel… l’avocat des anciens combattants italiens alarme du « début d’une série de manifestations terroristes ». Le chroniqueur de la « Gazette de Lausanne » rajoute une couche : « L’acte de ces trois « mauvais garçons » est d’autant plus stupide que le fascisme auquel ils prétendant avoir voulu s’attaquer n’existait pas lorsque moururent les 250 Italiens à la mémoire de qui le monument est élevé. »

      Les trois principaux responsables écopent de 75 jours de réclusion et 5 ans de privation de droits civique. Avec expulsion du territoire.

      https://www.24heures.ch/lausanne-en-1932-prison-ferme-pour-un-tag-antifasciste-117949027630
      #Suisse #fascisme #anti-fascisme #cimetière #Lausanne #communisme #Giuseppe_Motta

  • 28.12.2023, Migrante travolto da un treno trovato morto sui binari a #Taggia
    (pour archivage)

    Il corpo di un migrante è stato trovato all’interno della galleria “Santo Stefano”, subito dopo la stazione di Taggia in direzione Genova dal personale delle Ferrovie dello Stato intorno all’una e trenta della scorsa notte.

    Non è ancora chiaro se il migrante sia stato investito in quel punto o in un altro tratto e poi trascinato lì dal treno.

    Sul posto sono accorsi i vigili del fuoco del distaccamento di Sanremo, la polizia e il medico legale. Accertamenti sono in corso per ricostruire l’accaduto. Al termine del primo sopralluogo, effettuato intorno alle 5, è stato riattivato un binario con riduzione di velocità ed attivata circolazione alternata.

    Alle 7.15, la circolazione ferroviaria è stata nuovamente sospesa, e lo è tuttora, per consentire l’intervento dei necrofori giunti sul posto.
    Tre i treni regionali fermi nelle stazioni, mentre un Intercity è stato cancellato. Personale di assistenza alla clientela è presente nella stazione di Taggia.

    https://www.riviera24.it/2023/12/migrante-travolto-da-un-treno-trovato-morto-sui-binari-a-taggia-845357

    #mourir_aux_frontières #frontière_sud-alpine #asile #migrations #réfugiés #mort #décès #Alpes #Italie #France #frontières #Alpes_Maritimes

    –—

    ajouté au fil de discussion sur les morts à la frontière de Vintimille :
    https://seenthis.net/messages/784767

    lui-même ajouté à la métaliste sur les morts aux frontières alpines :
    https://seenthis.net/messages/758646

    • Taggia, forse caduto dal tetto del treno il migrante trovato morto sui binari

      Probabilmente il giovane egiziano cercava di raggiungere la Francia.

      Potrebbe essere morto cadendo dal tetto del treno, il migrante egiziano di 24 anni trovato ieri cadavere all’interno di una galleria ferroviaria tra la stazione di Taggia e quella di Imperia. Nel corso dell’esame autoptico, eseguito oggi all’ospedale di Sanremo dal dottor Davide Bedocchi dell’istituto di Medicina Legale di Genova, sono infatti state riscontrate diverse fratture craniche e agli arti superiori.

      Probabilmente il giovane era salito sul treno nella speranza di attraversare il confine e raggiungere clandestinamente la Francia, sbagliando però convoglio e finendo nella direzione opposta. Poi, forse, ha perso la presa a causa dell’alta velocità ed è caduto sui binari, battendo la testa.

      https://www.riviera24.it/2023/12/taggia-forse-caduto-dal-tetto-del-treno-il-migrante-trovato-morto-sui-bina

  • Si vous cherchez où ça ruisselle, une piste :

    LVMH, le géant du luxe enregistre des ventes en hausse de +23 % en 2022, à 79 milliards d’euros. Le résultat opérationnel connaît une augmentation similaire, à 21 milliards d’euros. Les deux locomotives du groupe restent Louis Vuitton et Dior, à la croissance remarquable l’an dernier.

    LVMH, valeur au sommet du #CAC40, avec une #valorisation qui a récemment dépassé les 400 milliards d’euros a encoregagné du terrain dans toutes ses activités l’an passé et cumule des fortes croissances aux Etats-Unis (+15 %) premier marché du #luxe, en Europe (+35 %) et au Japon (+31 %). Malgré les crises, LVMH s’affiche comme un sprinteur et un marathonien du luxe, car entre 1988 et 2022, son chiffre d’affaires a été multiplié plus de trente fois. En dépit d’une fin d’année perturbée en Asie par la Chine, le géant du luxe dégage, en 2022, un résultat net de plus de 14 milliards d’euros, en croissance de 17 %. Le rebond d’après-pandémie s’inscrit dans la durée.

    L’an passé, le groupe aux plus de 75 maisons a encore creusé l’écart sur ses concurrents en étant porté par toutes ses activités. La division Mode & Maroquinerie, en particulier, a connu des ventes en hausse de +20 % à taux de change comparables, à 38,6 milliards d’euros et un résultat opérationnel à +22 %. Cette activité est tirée par la croissance de Louis Vuitton, première marque de luxe qui annonce pour la première fois avoir dépassé les 20 milliards d’euros de chiffre d’affaires.

    La division, qui comprend des maisons toutes en forte croissance comme #Celine, #Loewe, comprend également Christian Dior Couture (8,7 milliards d’euros) à la profitabilité plus forte que jamais, « de l’ordre de 38 % », estime Thomas Chauvet, analyste chez Citi.​« Il y a deux locomotives dans l’activité #Mode & #Maroquinerie, LouisVuitton et #Dior, à la croissance remarquable l’an passé. #Louis_Vuitton a une rentabilité tout à fait exceptionnelle. L’intérêt de la rentabilité est de pouvoir investir dans la désirabilité des marques et ainsi favoriser leur croissance sur le long terme », précise Jean Jacques Guiony, directeur financier de LVMH.

    La force de #LVMH est de posséder dans chacune de ses catégories des perles. Dans l’activité #Vins & #Spiritueux (des ventes à +11 % et un résultat opérationnel à +16 %), on retrouve le champion de la profitabilité Dom Pérignon (plus de 50 % selon Citi) et des pépites telle Ruinart, doyenne du champagne, qui pétille davantage que le cognac en 2022. L’#Horlogerie & #Joaillerie profite du déploiement de #Tiffany, qui se poursuit. Le joaillier américain inaugurera son flagship sur la Fifth Avenue à New York au printemps. Du côté des montres, #Tag_Heuer et Hublot sont cités en exemple.
    Si les parfums sont en moindre croissance et rentabilité, Sephora se distingue comme le leader mondial de la distribution des produits de beauté et ​a surperformé l’an passé « et tiré vers le haut la distribution sélective (avec un résultat opérationnel à +48 %) », détaille Jean Jacques Guiony, une force du groupe aux Etats-Unis qui décolle aussi en Europe. […]

    (Les Échos)

    #grande_couture #parasitisme #capitalisme #décadence

  • https://contrib.spip.net/http.api/ezrest/paquets?prefixe=saisies&compatible_spip=4.1

    ↑ exemple de requête sur l’API de spip-contrib/ezrest pour récupérer les infos d’un plugin (ici saisies) compatible avec une version précise de SPIP (ici 4.1)
    Le retour est un Json dans lequel on pourra trouver (entre autre !) les versions du plugin (ici : donnees > SAISIES > paquet > 4.3.6)
    Devrait permettre de pouvoir récupérer le tag correspondant (ici « v4.3.6 » si la nomenclature de création des tags a été respectée) via une commande spip dl (en mode git) de spip-cli...

    #SPIP #API #plugins #version #tag #spip-cli #compatibilité

    • Salut @cy_altern,

      De mon côté, je viens de faire un script pour lister les commandes git à faire pour cloner un site avec les même versions de plugin déjà installés par Git :

      <code>
      function generategitinstall() {
      FILE=$PWD/$1/../paquet.xml
      if [ -f “$FILE” ]; then
      origin=$(git —git-dir=$1 —work-tree=$PWD/$1/.. config —get remote.origin.url)
      prefix=$(xmllint —xpath “string(/paquet/@prefix)” $PWD/$1/../paquet.xml)
      branch=$(git —git-dir=$1 —work-tree=$PWD/$1/.. branch —show-current)
      echo “git clone $origin $prefix && cd $prefix && git checkout -b$branch && cd ..”
      fi
      }

      function findgits() {
      find ./* -type d -name “.git” -print0 | sort -z |
      while IFS= read -r -d ’’ line; do
      generategitinstall $line
      done
      }
      echo “# spip”
      branch=$(git branch —show-current)
      echo “checkout.php spip -b$branch .”

      echo “# plugins”
      cd plugins
      findgits
      cd ..
      </code>

  • How the AI industry profits from catastrophe | MIT Technology Review
    https://www.technologyreview.com/2022/04/20/1050392/ai-industry-appen-scale-data-labels

    Appen is among dozens of companies that offer data-labeling services for the AI industry. If you’ve bought groceries on Instacart or looked up an employer on Glassdoor, you’ve benefited from such labeling behind the scenes. Most profit-maximizing algorithms, which underpin e-commerce sites, voice assistants, and self-driving cars, are based on deep learning, an AI technique that relies on scores of labeled examples to expand its capabilities. 

    The insatiable demand has created a need for a broad base of cheap labor to manually tag videos, sort photos, and transcribe audio. The market value of sourcing and coordinating that “ghost work,” as it was memorably dubbed by anthropologist Mary Gray and computational social scientist Siddharth Suri, is projected to reach $13.7 billion by 2030.

    Venezuela’s crisis has been a boon for these companies, which suddenly gained some of the cheapest labor ever available. But for Venezuelans like Fuentes, the rise of this fast-growing new industry in her country has been a mixed blessing. On one hand, it’s been a lifeline for those without any other options. On the other, it’s left them vulnerable to exploitation as corporations have lowered their pay, suspended their accounts, or discontinued programs in an ongoing race to offer increasingly low-cost services to Silicon Valley.

    “There are huge power imbalances,” says Julian Posada, a PhD candidate at the University of Toronto who studies data annotators in Latin America. “Platforms decide how things are done. They make the rules of the game.”

    To a growing chorus of experts, the arrangement echoes a colonial past when empires exploited the labor of more vulnerable countries and extracted profit from them, further impoverishing them of the resources they needed to grow and develop.

    It was, of all things, the old-school auto giants that caused the data-labeling industry to explode.

    German car manufacturers, like Volkswagen and BMW, were panicked that the Teslas and Ubers of the world threatened to bring down their businesses. So they did what legacy companies do when they encounter fresh-faced competition: they wrote blank checks to keep up.

    The tech innovation of choice was the self-driving car. The auto giants began pouring billions into their development, says Schmidt, pushing the needs for data annotation to new levels.

    Like all AI models built on deep learning, self-driving cars need millions, if not billions, of labeled examples to be taught to “see.” These examples come in the form of hours of video footage: every frame is carefully annotated to identify road markings, vehicles, pedestrians, trees, and trash cans for the car to follow or avoid. But unlike AI models that might categorize clothes or recommend news articles, self-driving cars require the highest levels of annotation accuracy. One too many mislabeled frames can be the difference between life and death.

    For over a decade, Amazon’s crowdworking platform Mechanical Turk, or MTurk, had reigned supreme. Launched in 2005, it was the de facto way for companies to access low-wage labor willing to do piecemeal work. But MTurk was also a generalist platform: as such, it produced varied results and couldn’t guarantee a baseline of quality.

    For some tasks, Scale first runs client data through its own AI systems to produce preliminary labels before posting the results to Remotasks, where human workers correct the errors. For others, according to company training materials reviewed by MIT Technology Review, the company sends the data straight to the platform. Typically, one layer of human workers takes a first pass at labeling; then another reviews the work. Each worker’s pay is tied to speed and accuracy, which eggs them on to complete tasks more quickly yet fastidiously.

    Initially, Scale sought contractors in the Philippines and Kenya. Both were natural fits, with histories of outsourcing, populations that speak excellent English and, crucially, low wages. However, around the same time, competitors such as Appen, Hive Micro, and Mighty AI’s Spare5 began to see a dramatic rise in signups from Venezuela, according to Schmidt’s research. By mid-2018, an estimated 200,000 Venezuelans had registered for Hive Micro and Spare5, making up 75% of their respective workforces.

    The group now pools tasks together. Anytime a task appears in one member’s queue, that person copies the task-specific URL to everyone else. Anyone who clicks it can then claim the task as their own, even if it never showed up in their own queue. The system isn’t perfect. Each task has a limited number of units, such as the number of images that need to be labeled, which disappear faster when multiple members claim the same task in parallel. But Fuentes says so long as she’s clicked the link before it goes away, the platform will let her complete whatever units are left, and Appen will pay. “We all help each other out,” she says.

    The group also keeps track of which client IDs should be avoided. Some clients are particularly harsh in grading task performance, which can cause a devastating account suspension. Nearly every member of the group has experienced at least one, Fuentes says. When it happens, you lose your access not only to new tasks but to any earnings that haven’t been withdrawn.

    The time it happened to Fuentes, she received an email saying she had completed a task with “dishonest answers.” When she appealed, customer service confirmed it was an administrative error. But it still took months of pleading, using Google Translate to write messages in English, before her account was reinstated, according to communications reviewed by MIT Technology Review. (“We … have several initiatives in place to increase the response time,” Golden says. “The reality is that we have thousands of requests a day and respond based on priority.”)

    Simala Leonard, a computer science student at the University of Nairobi who studies AI and worked several months on Remotasks, says the pay for data annotators is “totally unfair.” Google’s and Tesla’s self-driving-car programs are worth billions, he says, and algorithm developers who work on the technology are rewarded with six-figure salaries.

    In parallel with the rise of platforms like Scale, newer data-labeling companies have sought to establish a higher standard for working conditions. They bill themselves as ethical alternatives, offering stable wages and benefits, good on-the-job training, and opportunities for career growth and promotion.

    But this model still accounts for only a tiny slice of the market. “Maybe it improves the lives of 50 workers,” says Milagros Miceli, a PhD candidate at the Technical University of Berlin who studies two such companies, “but it doesn’t mean that this type of economy as it’s structured works in the long run.”

    Such companies are also constrained by players willing to race to the bottom. To keep their prices competitive, the firms similarly source workers from impoverished and marginalized populations—low-income youth, refugees, people with disabilities—who remain just as vulnerable to exploitation, Miceli says.

    #Intelligence_artificelle #Annotation #Tags #Etiquetage #Nouvelle_exploitation #Data_colonialisme

  • Covid-19 : les autotests, moins précis que les antigéniques
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/01/14/covid-19-les-autotests-moins-precis-que-les-antigeniques_6109458_3244.html

    L’autotest pâtit de son prélèvement nasal qui, moins profond que le nasopharyngé, a moins de chances de trouver les particules du virus se nichant dans les voies respiratoires hautes.

    Et toutes les marques d’autotests ne se valent pas. Dans une étude publiée en octobre dans le journal Eurosurveillance, des chercheurs allemands ont montré que sur 122 tests ayant obtenu un « marquage CE », c’est-à-dire jugé conforme aux exigences de l’Union européenne, 26 ne présentent pas de sensibilité suffisante. Le degré de sensibilité de ces tests est très variable, et va de 30 % à 100 %, selon l’étude. En France, le ministère de la santé impose que les tests antigéniques (en pharmacie et autotests) soient en mesure de détecter la présence du virus chez une personne malade dans 80 % des cas au moins.

    Jouer sur la loi des grands nombres (on ne peut pas mieux dire...)

    Mais l’évaluation de cette performance, confiée aux industriels eux-mêmes, peut être biaisée : « Pour démontrer que leur test fonctionne, les fabricants peuvent avoir intérêt à prendre des échantillons de malades ayant une charge virale très élevée plutôt qu’une charge virale faible », souligne la virologue Christine Prat. Avec un risque : que la performance du test dans la vraie vie, avec des patients présentant une charge virale plus faible, soit bien inférieure à ce qui est mentionné sur la notice, entraînant un nombre important de « faux négatifs ».

    « Faute de contrôle sur les cohortes utilisées pour vérifier leurs tests, on ne peut pas exclure qu’ils surestiment leur performance. Il y a un tel marché ! », poursuit la scientifique. Pour tenter de mettre de l’ordre, l’Union européenne a établi une liste de tests dont les caractéristiques ont été vérifiées, ce qui n’empêche pas les autres kits d’être malgré tout vendus en pharmacie. « Les autorités jouent sans doute sur la loi des grands nombres, en cherchant d’abord à éviter les ruptures de stock, afin que les Français puissent tous se tester, analyse Christine Prat. Cette stratégie peut avoir du sens, dans la mesure où chaque cas détecté compte. »

    bon, alors on passe en pharma demander quel test ils vendent. on achète un smartphone. on cherche la ref sur les url qui suivent. et pourtant le RSA est toujours aussi bas.

    liste commune des tests rapides de détection d’antigènes pour le diagnostic de la COVID-19 et ensemble commun normalisé de données à inclure dans les certificats des résultats de tests de dépistage de la COVID-19 — approuvé par le CSS, dernière mise à jour le vendredi 23 juillet 2021
    https://ec.europa.eu/health/sites/default/files/preparedness_response/docs/covid-19_rat_common-list_en.pdf

    Addendum à la liste commune des tests rapides de détection d’antigènes pour le diagnostic de la COVID-19 — approuvé par le CSS, dernière mise à jour le vendredi 23 juillet 2021
    https://ec.europa.eu/health/sites/default/files/preparedness_response/docs/covid-19_rat_common-list_addendum_en.pdf

    #covid-19 #tests #TAG #autotests

    • #Covid-19 : pourquoi les #tests_salivaires ont-ils disparu des écoles ? - L’Express
      https://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/covid-19-pourquoi-les-tests-salivaires-ont-ils-disparu-des-ecoles_2165936.h

      Alors qu’ils avaient été brandis comme un outil phare pour lutter contre le Covid-19, les tests salivaires ont disparu des écoles pour des raisons pratiques.

      Face au variant Omicron, la campagne de dépistage s’invite dans les établissements scolaires. Alors que les autotests sont désormais seuls nécessaires pour les élèves cas contacts, un autre outil a disparu durant cette rentrée : les tests salivaires. Moins d’un an auparavant, le ministère de l’Education avait décidé de miser sur cet outil moins invasif et plus simple à réaliser que les tests par prélèvement nasopharyngé (par le nez). Au printemps, l’exécutif a mis les bouchées doubles : le Premier ministre Jean Castex annonçait que 400 000 tests salivaires contre le Covid-19 seraient déployés dans les écoles élémentaires à la reprise des classes. L’objectif fixé étant 600 000 d’ici à la mi-mai. Quelques mois plus tard, les tests salivaires sont remis au placard. 

      Pour rappel, ce moyen de dépistage fonctionne de la façon suivante : il faut cracher dans un tube fourni dans un kit de prélèvement, à ne pas mettre ensuite au réfrigérateur. Le délai de la remise de l’auto-prélèvement au laboratoire doit être le plus court possible et ne pas excéder 5 heures. Le prélèvement y est alors analysé dans la journée. Comment expliquer le changement de braquet du gouvernement ? Jean-Michel Blanquer a suspendu les campagnes de tests salivaires pour des raisons pratiques. En effet, leurs résultats nécessitaient d’être analysés dans les laboratoires, en ce moment totalement engorgés. Alors que le variant Omicron se propage rapidement dans la population, le nombre de contaminations grimpe en flèche : ce mercredi, on comptabilise 368 149 contaminations détectées en 24 heures sur le territoire. Face au regain de l’épidémie, la politique de dépistage bat son plein dans l’Hexagone.

      alors on a droit à : de jolies attestations parentales qui peuvent remplacer les tests (beaucoup moins de souci pratiques en labo) ; la diffusion sur les réseaux asociaux de vidéos d’enfants hurlants lors de très délicats prélèvement vaseux, des autotests avec 50% de faux négatifs sur Omicron (c’était bien à Noël, c’est bien pour les soldes, et ça devrait faire Pâques aussi)

  • #Suisse : La condamnation pénale d’une élue Verte à Yverdon fait débat Patrick Le Fort
    https://www.rts.ch/info/regions/vaud/12426441-la-condamnation-penale-dune-elue-verte-a-yverdon-fait-debat.html

    Une jeune élue du Conseil communal d’Yverdon-les-Bains a été condamnée mercredi par la justice pour un tag féministe sur une façade. La sanction met en lumière les différences de sensibilité des partis sur l’exemplarité des élus et la désobéissance civile.

    Une quarantaine de personnes ont accueilli avec des applaudissements deux jeunes femmes à la sortie du tribunal. La conseillère communale Verte Ella-Mona Chevalley et sa comparse ont chacune écopé de cinq jours-amende avec sursis, d’une amende de 100 francs et des frais de justice pour des tags féministes réalisés à Yverdon une nuit de mars 2020.

    La peine a été largement revue à la baisse par rapport aux deux ordonnances pénales rendues précédemment. Plusieurs plaintes avaient été retirées, d’autres ont été jugées non recevables. Le juge a retenu une culpabilité « relativement légère » pour un seul tag, tout en rappelant que d’autres moyens d’action auraient été possibles pour faire entendre les arguments féministes.

    Reste qu’une condamnation pénale n’est pas anodine pour une élue. Ella-Mona Chevalley l’assure : elle se sent toujours légitime au Parlement de la ville du Nord vaudois. « Pour moi ce n’est pas dérangeant, parce que c’est complètement cohérent avec mon action politique. Ce n’est pas non plus dérangeant envers la population, parce que je n’ai jamais menti sur le fait que j’étais militante », assure-t-elle dans le 19h30.

    « Je suis militante écologiste et féministe avant tout. Je suis au Conseil communal maintenant, à nouveau pour servir la collectivité, parce que ces thèmes sont bien trop importants pour faire la fine bouche sur les méthodes d’action », poursuit Ella-Mona Chevalley.

    Condamnation problématique selon la droite
    Pour la droite, toutefois, cette condamnation est problématique car tous les élus promettent de respecter la loi et la Constitution.

    « Ces actes ont été faits avant l’assermentation, mais depuis elle a parlé en leur faveur. Cela va à l’encontre du serment qu’elle a posé. Elle devra donc elle-même décider et faire une analyse de conscience pour savoir si elle est encore capable de tenir son serment ou pas », estime Laurent Roquier, président du PLR à Yverdon.

    L’extrême-gauche assume plus facilement que les Verts
    Signe d’un certain embarras, le parti des Verts n’a pas voulu prendre position auprès de la RTS. Pour un parti ambitieux qui veut jouer le jeu des institutions, une condamnation pénale, même légère, fait tache. Les Verts vaudois sont une fois de plus coincés entre leur aile centriste et leur aile plus jeune et militante.

    Les actions de désobéissance civile semblent plus facilement assumées tout à gauche de l’échiquier politique. Franziska Meinherz, élue de Solidarités à Lausanne, va être jugée pour plusieurs actions coup-de-poing illégales. Ces deux dernières années, elle a participé à une manifestation dans une succursale d’UBS, à un blocage d’une route par Extinction Rébellion et à une manifestation non autorisée sur un giratoire lausannois lors de la Grève des femmes, le 14 juin 2020.

    La militante ne siégeait pas encore. Elle a fait opposition aux ordonnances pénales du Ministère public, qui la condamnent au total à quatre mois de jours-amende. Elle espère encore être acquittée, car elle estime juste avoir fait usage de ses droits politiques. Pour cette chercheuse en sociologie, il n’y a pas non plus de contradiction entre un mandat politique donné par les électeurs et une potentielle condamnation pénale.

    « J’ai été élue à cause de cet engagement, parce que je suis fortement impliquée dans ces luttes. Si je les abandonnais juste parce que j’entrais au Conseil communal, en quelque sorte ce serait les trahir », explique-t-elle.

    #Femme #féminisme ##écologie #tag #militantisme

  • Marseille : malgré les tests de dépistage, des cas de Covid-19 détectés sur un bateau de croisière – Libération
    https://www.liberation.fr/societe/sante/marseille-malgre-les-tests-de-depistage-des-cas-de-covid-19-detectes-sur-

    La croisière a débarqué dimanche à Marseille avec six cas positifs et autant de cas contacts alors que des dépistages avaient été effectués. Un infectiologue, présent sur le navire en tant que croisiériste, a dénoncé auprès de France 3 le manque de fiabilité des tests antigéniques.

    « Nous avons six cas positifs appartenant à deux familles et un même nombre de cas contacts », a indiqué à l’AFP le service communication de la compagnie Costa Croisières, précisant que ces personnes faisaient partie d’un groupe de 180 touristes qui effectuait une croisière d’une semaine en Méditerranée avec des escales en Espagne et en Italie.

    Ces personnes avaient toutes été dépistées négatives par des tests antigéniques dimanche dernier, lors de leur embarquement à Marseille à bord du Costa Smeralda, un navire d’une capacité d’environ 6 000 personnes réduite de 70 % au maximum par mesure de précaution contre le virus.

    Interrogé par France 3, l’infectiologue à l’hôpital européen de Marseille Philippe Halfon, fustige la gestion de la crise à bord du navire. Et pour cause, il était l’un des passagers du Costa Smeralda et fait partie des cas contacts, explique toujours France 3. L’infectiologue met notamment en cause l’utilisation des tests antigéniques : « La sensibilité est de moins d’un cas sur deux pour ces tests, ce qui s’est passé sur ce bateau est l’exemple même de ce qui arrivera avec le pass sanitaire pour ceux qui se feront des tests plutôt que le vaccin », a déploré Philippe Halfon auprès de France 3.

    pour leur pari d’une quatrième vague qui embouteillerait pas trop les hostos et n’inquiéterait guère en raison d’une mortalité nettement inférieure à ce que l’on a connu cet hiver, grâce à la vaccination partielle de la population, ils mettent quand même le curseur assez haut avec ce passe et l’abandon du masque à l’intérieur.

    #tests #TAG #passoire_sanitaire #passe_sanitaire

  • „Der Markt wird es nicht richten“
    https://diasp.eu/p/12869451

    „Der Markt wird es nicht richten“

    Silvia Habekost arbeitet als Pflegerin in der Anästhesie. Sie kämpft für mehr Lohn und bessere Arbeitsbedingungen. Ein Gespräch zum „Tag der Pflege“. http://www.taz.de/Pflegerin-ueber-Pflegenotstand-und-Corona/!5765838 #taz #tazgezwitscher #tageszeitung #Corona #Krankenhaus #Pflegekräftemangel #Leiharbeit #Warnstreik #Pflegenotstand

    Schwerpunkt: Lesestück Interview

  • „Nationalismen überwinden“
    https://diasp.eu/p/12535833

    „Nationalismen überwinden“

    schlindweinsim: „Nationalismen überwinden“ - Das Netzwerk Info Nile ermutigt Journalisten entlang des Nils, zusammenzuarbeiten. Die Probleme mit Wasser überschneiden sich in den Ländern. Ein Interview zu unserer Serie #tazfolgtdemwasser https://taz.de/Journalisten-ueber-Nil-Berichterstattung/!5753746 #taz #tazgezwitscher #tageszeitung #Uganda #Nil

    Schwerpunkt: taz folgt dem Wasser

  • Nantes Révoltée - #INTERVIEW : L’ART DE PEINDRE LES #BANQUES
    https://www.nantes-revoltee.com/interview-lart-de-peindre-les-banques
    #art #rue #peinture #vandal #graff #seday #tag #pollock #harcor
    " Parle moi de ton parcours.

    – Je viens du graff. Du vandal pur et dur. J’ai pendant longtemps tagué des métros, des trains, de la street, avec différents pseudos. Un jour, je me suis rendu compte que ça n’était pas l’ego trip qui m’importait mais le cri de révolte. J’ai toujours aimé l’art de Jackson Pollok, la gestuelle, le corps, les trips, et les cris. Mon parcours est un cri de couleur. C’est mon langage contestataire.

    – Parle-moi de la première banque que tu as « attaquée »

    – C’était un Crédit lyonnais. Au début, je ne cassais que des banques Crédit lyonnais. Avec un tag qui disait : « Give me my money back. » C’était il y a environ douze ans, lorsque le Crédit lyonnais était à deux doigts de faire faillite. Le gouvernement avait alors obligé chaque citoyen inscrit à la banque à payer 250 euros – c’était directement prélevé de notre compte pour « sauver la banque », prétendu pilier de notre économie. Est-ce que, maintenant qu’ils font à nouveau des milliards de bénéfices, ils nous ont rendu nos 250 euros ? Non, bien sûr. Ils ont juste changé de nom. Ils s’appellent désormais le LCL. Je sais bien que l’on n’arrêtera pas le capitalisme en cassant des banques – il s’agit d’un symbole.

    – Depuis, il me semble que tu t’es diversifié. Tu attaques d’autres enseignes que le LCL

    –En effet. Aujourd’hui, je m’attaque à toutes les banques, avec une petite préférence pour la Société Générale, surtout depuis la fuite des Panama Papers.

    – Depuis les manifestations des Gilets Jaunes, on a vu de nombreux casseurs de banques agir. Dirais-tu que chaque casseur a un style particulier ?

    – Oui, il y en a que l’on reconnaît tout de suite. Quand je vois tel ou tel slogan, je sais direct qui est l’auteur. C’est un peu comme dans le graffiti, chacun a sa patte. Il y a aussi celui qui peint toutes « ses » banques systématiquement en jaune. Pour moi, c’est comme du Land Art, en version hardcore. Sinon, je crois en effet avoir influencé des plus jeunes avec des bank paintings, pourvu que le mouvement continue à prendre de l’ampleur … »"

  • *Fans Are Better Than Tech at Organizing Information Online*

    Archive of Our Own, the fanfiction database recently nominated for a Hugo, has perfected a system of tagging that the rest of the web could emulate.

    Archive of Our Own, the fanfiction database recently nominated for a Hugo, has perfected a system of tagging that the rest of the web could emulate.

    Kudos to the fans. One of the nominees for the Hugo Awards this year is Archive of Our Own, a fanfiction archive containing nearly 5 million fanworks—about the size of the English Wikipedia, and several years younger. It’s not just the fanfic, fanart, fanvids, and other fanworks, impressive as they are, that make Archive of Our Own worthy of one of the biggest honors in science fiction and fantasy. It’s also the architecture of the site itself.

    At a time when we’re trying to figure out how to make the internet livable for humans, without exploiting other humans in the process, AO3 (AO3, to its friends) offers something the rest of tech could learn from.

    Here’s a problem that AO3 users, like the rest of the internet, encounter every day: How do you find a particular thing you’re interested in, while filtering out all the other stuff you don’t care about? Most websites end up with tags of some sort. I might look through a medical journal database for articles tagged “cataracts,” search a stock photo site for pictures tagged “businesspeople,” or click on a social media hashtag to see what people are saying about the latest episode of “GameOfThrones”.

    Gretchen McCulloch is WIRED’s resident linguist. She’s the cocreator of Lingthusiasm, a podcast that’s enthusiastic about linguistics, and her book {Because Internet: Understanding the New Rules of Language} comes out in July from Riverhead (Penguin).

    Tags are useful but they also have problems. Although “cataracts,” "businesspeople," and “GameOfThrones” might seem like the most obvious tags to me, someone else might have tagged these same topics “cataract surgery,” "businessperson," and “GoT”. Another person might have gone with “nuclear sclerosis” (a specific type of cataract), “office life,” and “Daenerys”. And so on.

    There are two main ways of dealing with the problem of tagging proliferation. One is to be completely laissez-faire—let posters tag whatever they want and hope searchers can figure out what words they need to look for. It’s easy to set up, but it tends to lead to an explosion of tags, as posters stack on more tags just in case and searchers don’t know which one is best. Laissez-faire tags are common on social media; if I post an aesthetic photo of a book I’m reading on Instagram, I have over 20 relevant tags to choose from, such as book books readers reader reading reads goodreads read booksofig readersofig booksofinstagram readersofinstagram readstagram bookstagram bookshelf bookshelves bookshelfie booknerd bookworm bookish bookphotography bookcommunity booklover booksbooksbooks bookstagrammer booktography readers readabook readmorebooks readingtime alwaysreading igreads instareads amreading. “Am reading” indeed—reading full paragraphs of tags.

    The other solution to the proliferation of competing tags is to implement a controlled, top-down, rigid tagging system. Just as the Dewey Decimal System has a single subcategory for Shakespeare so library browsers can be sure to find Hamlet near Romeo and Juliet, rigid tagging systems define a single list of non-overlapping tags and require that everyone use them. They’re more popular in professional and technical databases than in public-facing social media, but they’re a nice idea in theory—if you only allow the tag “cataract” then no one will have to duplicate effort by also searching under “cataracts” and “cataract surgery.”

    The problem is rigid tags take effort to learn; it’s hard to convince the general public to memorize a gigantic taxonomy. Also, they become outdated. Tagging systems are a way of imposing order on the real world, and the world doesn’t just stop moving and changing once you’ve got your nice categories set up. Take words related to gender and sexuality: The way we talk about these topics has evolved a lot in recent decades, but library and medical databases have been slower to keep up.

    The Archive of Our Own has none of these problems. It uses a third tagging system, one that blends the best elements of both styles.

    On AO3, users can put in whatever tags they want. (Autocomplete is there to help, but they don’t have to use it.) Then behind the scenes, human volunteers look up any new tags that no one else has used before and match them with any applicable existing tags, a process known as tag wrangling. Wrangling means that you don’t need to know whether the most popular tag for your new fanfic featuring Sherlock Holmes and John Watson is Johnlock or Sherwatson or John/Sherlock or Sherlock/John or Holmes/Watson or anything else. And you definitely don’t need to tag your fic with all of them just in case. Instead, you pick whichever one you like, the tag wranglers do their work behind the scenes, and readers looking for any of these synonyms will still be able to find you.

    AO3’s trick is that it involves humans by design—around 350 volunteer tag wranglers in 2019, up from 160 people in 2012—who each spend a few hours a week deciding whether new tags should be treated as synonyms or subsets of existing tags, or simply left alone. AO3’s Tag Wrangling Chairs estimate that the group is on track to wrangle about 2.7 million never-before-used tags in 2019, up from 2.4 million in 2018.

    Laissez-faire and rigid tagging systems both fail because they assume too much—that users can create order from a completely open system, or that a predefined taxonomy can encompass every kind of tag a person might ever want. When these assumptions don’t pan out, it always seems to be the user’s fault. AO3’s beliefs about human nature are more pragmatic, like an architect designing pathways where pedestrians have begun wearing down the grass, recognizing how variation and standardization can fit together. The wrangler system is one where ordinary user behavior can be successful, a system which accepts that users periodically need help from someone with a bird’s-eye view of the larger picture.

    Users appreciate this help. According to Tag Wrangling Chair briar_pipe, “We sometimes get users who come from Instagram or Tumblr or another unmoderated site. We can tell that they’re new to AO3 because they tag with every variation of a concept—abbreviations, different word order, all of it. I love how excited people get when they realize they don’t have to do that here.”

    Ça continue ici : https://www.wired.com/story/archive-of-our-own-fans-better-than-tech-organizing-information

    #Tags #tagging #nuage #themes #thématisation #nuage_de_tag j’ai du convertir en simple texte les tags cités en exemples dans l’article !

  • 4 milliards d’euros
    https://seenthis.net/messages/834522

    4 milliards d’euros ?
    attends, je réessaye
    4 milliards d’euros
    fastoche

    attends, je teste
    4 millions de masques
    arf
    4 millions de masques
    décidément, non, ça passe pas
    4 millions de masques
    ha ben non, y’a décidément pas

    5000 respirateurs ?
    arrête d’y penser stp

    un test ?
    t’es député j’espère

  • Actualités du jour – Écouter le dernier journal d’info France Culture
    https://www.franceculture.fr/actualites/journaux

    Tous ces « petits » accrocs de plus en plus fréquents à la marche normale des choses n’en finissent pas d’inquiéter. Exemple minuscule ce matin : les journaux de France-Culture sont remplacés par ceux de France-Inter... Pas une explication, non plus qu’une information, y compris sur le site de ladite radio, si ce n’est une toute petite mention sur l’onglet du différé : « raccrochage »...

    S’habituer à ce qu’on mente par omission, à ce qu’on vous manipule gentiment...

    Je ne sais pas comment #taguer